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3 fermes pour cueillir des citrouilles autour de New York

Ça ne vous a pas échappé en apercevant du jour au lendemain toutes ces fausses toiles d’araignées aux fenêtres de vos voisins. Oui, Halloween approche. Si vous n’avez pas encore décoré le porche de la maison ou le rebord de fenêtre, pas de panique. Des dizaines de fermes proposent la cueillette de citrouilles. Voici trois adresses pour trouver celles qui rendront vos voisins jaloux.
Attention : pensez à réserver car les week-ends d’octobre sont très fréquentés et à bien vous équiper -et notamment à protéger vos jambes le temps du passage dans les champs. Une paire de bottes est aussi recommandée.
3. Historic Decker Farm
Une ferme familiale qui existe depuis 1810 à deux pas de la ville de Richmond sur Staten Island. Vous y trouverez le corps de ferme et les hangars de l’époque. Quand les enfants auront trouvé leur citrouille, vous pourrez encore les occuper avec les labyrinthes de maïs et des balades en charrette. N’hésitez pas à poursuivre la journée dans la petite ville de Richmond pour un voyage à travers le temps (le centre historique est conservé dans son jus depuis 200 ans !). La cueillette est ouverte de 11 am à 4 pm. Pour y aller : une heure de voiture depuis Manhattan. En métro prendre la ligne 1 South Ferry/Staten Island, St George Terminal. Puis le bus S74. Site
2. Wilkens Fruit & Fir Farm
Cette jolie ferme propose la cueillette de citrouilles, mais aussi de pommes et d’autres activités pour occuper les enfants. Pour les parents, le marché fermier vend des confitures, des fruits du verger, du cidre… Bref de quoi rentrer à New York, le ventre et le coffre pleins. La récolte est ouverte entre 10 am et 4:30 pm. Pour y aller : Wilkens Fruit & Fir Farm est accessible en transports en commun avec la ligne Metro North (Hudson line) avec arrêt à Croton-Harmon ou Peekskill, puis 15 mn de taxi. En voiture, c’est à une heure de Manhattan. Site
1. Outhouse
Là aussi la ferme remonte à 1800 et n’est jamais sortie de la famille Outhouse. Elle est aujourd’hui gérée par l’arrière arrière arrière petit-fils, Wayne. On y trouve toutes sortes de citrouilles, mais aussi des décorations d’Halloween et tout ce qu’il faut pour se mettre dans l’ambiance. Les enfants pourront profiter d’une balade en charrette et du tout nouveau labyrinthe de maïs. À la ferme Outhouse, on a aussi pensé aux parents avec un marché fermier et ses produits locaux (miel, sirop d’érable, dindes, tartes et le fameux cheese cake à la citrouille). La cueillette est ouverte de 9 am à 5 pm. Pour y aller : En voiture il faut compter 1h30 depuis Manhattan. Il n’y a aucune liaison disponible en transport en commun. Site

Punctum Saliens: la danse dans tous ses états au Théâtre Raymond Kabbaz

Fusionner les arts du cirque et le breakdance, tout en rajoutant une touche de danse contemporaine : c’est le dada du célèbre chorégraphe Jacob “Kujo” Lyons, le fondateur et producteur de la compagnie de Los Angeles, Lux Aeterna Dance Company.
En collaboration avec la fondation FLAX, il présentera son nouveau spectacle “Punctum Saliens”, le mercredi 5 octobre au Théâtre Raymond Kabbaz. C’est la première américaine de cette performance acrobatique, sublimée par quatre danseurs. “J’ai choisi de présenter une compagnie locale dont le style se rapproche de la compagnie parisienne Cie par terre. Il y a un travail parallèle qui met en avant une approche différente, tout en conservant une certaine similarité -quatre danseurs, un brassage de style hip hop, breaking, contemporain” , détaille Pierre Leloup, le directeur du théâtre.

Souvent ostracisé par ses pairs, Jacob “Kujo” Lyons est pourtant une figure importe sur la scène internationale de danse urbaine. Avant d’en prendre plein les yeux, vous pourrez déguster fromages, cookies et boissons, et découvrir un extrait de 5 minutes de  “Autarcie(….)” de Cie par terre (dont le spectacle est prévu pour le jeudi 6 octobre).

Sébastien Lagree, le savant fou du fitness à LA

Être “fit”, ce n’est pas qu’une question de physique, c’est aussi un état d’esprit.” Cheveux blonds gominés en arrière, visage sculpté, Sébastien Lagree a le physique de l’emploi. Mais ce Franco-américain n’est pas un simple coach sportif.
Depuis le début de sa carrière dans la remise en forme en 1999, il n’a eu de cesse de faire évoluer cette discipline. “Quand je suis arrivé à Los Angeles en 2003, un ami m’a parlé de la machine “Reformer” (ndr: appareil Pilates muni d’un plateau coulissant, de poulies et de ressorts afin de créer une résistance, qui permet de pratiquer des centaines d’exercices). J’ai commencé à l’utiliser à ma façon. Petit à petit, je l’ai adaptée et modifiée” , raconte-t-il. Il expérimente, procédant à près de 500 modifications sur trois générations de machines.
Sortie début 2016, son dernier bébé, “Supra” , combine différentes technologies, comme le guidage par la pensée (via un casque) pour augmenter ou baisser la fréquence. En outre, elle se surélève et tourne sur elle-même. Une première. “Elle permet de travailler plusieurs muscles en profondeur et la stabilité, essentielle en fitness” , assure Sébastien Lagree, qui fait produire ses appareils en Californie, pour pouvoir les modifier au gré de son esprit. Au cours de son processus de création, il a déposé divers brevets.
Un brevet pour sa méthode d’entraînement
En parallèle, ce visionnaire a développé une méthode d’entraînement, qui a obtenu son propre brevet. “Elle combine esprit et corps. Face à l’obstacle du manque de temps, j’ai choisi de créer un programme de 25 minutes.” Basé sur l’intensité, l’entraînement allie Pilates, cardio et musculation. Ses séances ont déjà séduit de nombreuses célébrités, telles que Sofia Vergara et Kim Kardashian.
Depuis l’ouverture de son premier centre en 2001, Sébastien Lagree a réussi à se construire un empire, avec des milliers de machines vendues. “Trois cent studios utilisent la méthode Lagree et les machines. Et Paris pourrait bientôt en faire partie” , assure celui qui a vécu en France jusqu’à l’âge de 17 ans.
Il a mouillé le maillot pour en arriver jusque-là. “Jusqu’à présent, j’ai utilisé des fonds propres pour la recherche et la réalisation de prototypes. Une machine comme la Supra coûte une dizaine de milliers de dollars” , précise ce perfectionniste qui l’a modifiée par trois fois depuis sa sortie en janvier.
Un passage à l’âge adulte américain
De mère américaine et père français, Sébastien Lagree a débarqué en Oregon pour passer sa dernière année de lycée. Fasciné par ce pays, il décide d’y rester et décroche un Master en Business à l’Université de Seattle. Alors aspirant acteur, il choisit d’emménager à Los Angeles. Son attrait pour la musculation, qu’il considère comme une religion, le pousse rapidement vers le “coach training”.
Mais plus qu’un programme d’entraînements, c’est une révolution que veut lancer Sébastien Lagree: “Les gens viennent dans une salle de musculation, courent sur des tapis en regardant la télévision. Il n’y a pas d’engagement moral ! Le sport ne doit pas être une contrainte ou une obligation” , argue celui qui se considère comme un visionnaire. Il ne parle donc jamais d’entreprise de remise en forme, mais de “mode de vie” .
C’est cette philosophie qu’il compte véhiculer dans un documentaire, en cours de réalisation, qui sortira à l’automne 2016. Il y questionne l’avenir de la remise en forme, au travers d’interviews de chercheurs de la Nasa et d’ingénieurs de Microsoft.
Son histoire d’amour avec le fitness sera également racontée dans un livre, qui devrait paraitre l’an prochain. Sébastien Lagree n’a décidément pas peur de mouiller la chemise.

Combien ça coûte d'apprendre l'anglais à Miami ?

Que vous arriviez tout juste en Floride ou que vous soyez installé depuis un moment déjà, prendre des cours d’anglais n’est jamais vain. Anglais débutant, remise à niveau, spécialisation professionnelle: l’offre est large à Miami et s’adapte à toutes les bourses, surtout celles bien garnies.
En classe business
Miami University à Coral Gables intègre des cours d’anglais pour étrangers dans son offre de cursus. Le lieu est idéal pour pratiquer. Les cours se déroulent en petits groupes sous la supervision d’un professeur archi-compétent. Il faut compter 20 heures de cours par semaine. Avant de vous jeter sur votre formulaire d’inscription, lancez une campagne de levée de fonds auprès de vos amis… Six  semaines vous coûteront 4.760$ et 12 semaines, 7.750$.
En classe éco
Les entreprises spécialisées dans les cours de langues ont toutes pignon sur rue. Parmi elles, on peut citer Inlingua (à Coral Gables, Boca, Brickell…), Berlitz (à Coral Gables et Downtown), ou encore l’English Language Center (à Miami Beach). Les prix varient en fonction de la formule choisie : groupe ou leçon privée, intensive ou pas, nombre de semaines… Berlitz et Inlingua proposent des stages de quatre semaines intensives (entre 60 et 70 heures) pour un peu plus de 1.800 $. L’English Language Center organise des sessions de 4 à 8 semaines en intensif (de 1.980 à 3.500$). Il est de toute façon fortement conseillé de réaliser un devis pour s’assurer que l’ensemble des frais sont intégrés (inscription, livres…)
En low cost
Le Florida English Center installé sur Lincoln Road à Miami Beach donne des cours à la semaine (250$) ou au mois (850$) à raison de 20 heures par semaine.
Miami Dade College propose, sur six de ses campus, des cours quotidiens adaptés à votre niveau pendant deux mois pour moins de 100$ tout compris (test, inscription et livre). Les places sont peu nombreuses et l’attente peut durer plusieurs mois.
En échange de 35$, l’English Center de Miami Dade à Coral Gables devient votre lieu de rendez-vous quotidien pour les trois prochains mois. Après un test, vous intégrerez l’un des six niveaux. Un second test au bout de 70 heures valide votre passage au niveau supérieur. Si le TOEFL est votre objectif, un nouveau groupe a été créé il y a peu. Une garderie existe pour les enfants de 2 à 4 ans.
En mode débrouille
Trouvez-vous des amis américains.

Le festival French Cinema Now s'invite sur TV5 Monde

Les cinéphiles de Seattle connaissent le Seattle International Film Festival (SIFF) et son festival de films francophones French Cinema Now. Tous les amoureux du 7ème art aux Etats-Unis peuvent désormais en profiter.
TV5 Monde Cinema On Demand, le service de films à la demande de la chaîne francophone TV5 Monde, propose depuis la fin septembre une sélection de films français issus du festival. Ce, jusqu’au 25 novembre.
Plusieurs films sortis en 2016 sont à l’affiche. Retrouvez par exemple “L’outsider” , le film de Christophe Barratier sur Jérôme Kerviel, “Cigarettes et Chocolat Chaud” sur un père qui tente de conserver la garde de ses deux filles, ou encore “Médecin de campagne” avec François Cluzet dans le rôle d’un médecin malade qui tente de se trouver un remplaçant…
Autres films disponibles:

  • Les Ogres – (Ogres)
  • L’échappée Belle – (Eva & Leon)
  • Peur de Rien – (Paris)
  • Ville-Marie
  • Une Histoire de Fou – (Don’t Tell Me the Boy Was Mad)
  • Go Home

La pop culture s'invite à Miami pour l'Ultracon

Les geeks de Floride vont être aux anges. L’Ultracon se tiendra pour la 4e fois à Miami les 8 et 9 octobre. Ce rendez-vous des amateurs de comics, films et de jeux vidéo aura lieu au Miami Airport Convention Center.
La convention rassemble des collectionneurs et revendeurs de figurines de collection venus de toute la Floride. Au programme, des milliers de miniatures de héros tout droit sortis de “comics” Marvel ou de films comme “Star Wars” . Les figurines sont d’ailleurs à la base de la création de l’Ultracon. En effet, l’organisateur Irvin Santiago a monté cette convention en écho à la Joecon, conférence pour les collectionneurs de jouets GI Joe.
Les fans de déguisement pourront également s’en donner à coeur joie pendant ces deux jours puisque l’organisation invite aussi les participants à venir en “cosplay” (loisir consistant à se déguiser en personnage de film, dessin animé etc). La célèbre “cosplayeuse” Ivy Cosplay sera d’ailleurs présente.
Les participants auront aussi l’occasion de rencontrer des acteurs comme Jason Douglas de la série “The Walking Dead” ainsi que Omar Sfreddo qui joue dans “Face Off” .
D’autres activités, comme des tournois de jeux vidéo et des combats de MMA (Arts Martiaux Mixtes), viendront ponctuer ce grand rendez-vous.

Un ancien directeur du Louvre parle Degas à Houston

Depuis quelques années, Gary Tinterow, directeur du Musée des Beaux Arts de Houston, invite des intervenants d’horizons différents à parler d’art lors de rencontres nommées “Conversations avec le Directeur” .
Après avoir accueilli l’acteur Michael York en 2014 ou encore Thomas P. Campbell, directeur du Met, c’est au tour d’Henri Loyrette, ancien directeur du Louvre, de venir échanger avec le directeur.
Spécialiste de l’art du XIXe siècle et commissaire de l’exposition “Degas” , le Français parlera de l’oeuvre de l’artiste connu pour ses portraits de danseuses. Sa venue coïncide avec une exposition temporaire sur l’oeuvre d’Edgar Degas, visible jusqu’au 16 janvier 2017 au MFAH. Celle-ci regroupe plus de 200 travaux (sculptures, peintures, photographies…) de l’artiste issus de collections publiques et privées. Le MFAH a l’exclusivité de l’exposition sur le territoire américain.
 

L'Entraide Française fait son gala le 17 novembre à New York

Un dîner pour soutenir les Français dans le besoin. L’Entraide Française organise son gala annuel le 17 novembre au Consulat général de France à New York.
Ce gala, 4e du nom, doit permettre à l’association de récolter des fonds pour soutenir sa mission de soutien aux familles et aux individus français et franco-américains en détresse financière et sociale. Elle vient également en aide à de jeunes talents artistiques, dans le cadre de sa série de concerts “Young Talent” .
Au menu de cette soirée soutenue par l’Ambassadeur Gérard Araud et le représentant permanent de la France à l’ONU François Delattre: un cocktail, suivi d’un dîner et d’une vente aux enchères. Les inscriptions se font sur le site de l’association.
 

La loterie de la carte verte 2018 ouvre le 4 octobre 2016

MISE A JOUR: pour la carte verte 2018, les résultats sont tombés le 2 mai 2017. Toutes les informations ici
Tous les gagnants ont tenté leur chance. Avec cet adage en tête, c’est le moment de vous inscrire à la loterie de la carte verte.
La DV Lottery 2018 ouvre le mardi 4 octobre à midi EST et sera accessible jusqu’au lundi 7 novembre. Chaque année, 50.000 personnes sont sélectionnées dans le cadre de ce programme. L’inscription est gratuite. Pour participer, il faut toutefois respecter certains critères: être né en France ou marié à un(e) Français(e), être titulaire d’un diplôme de lycée ou son équivalent ou avoir eu pendant deux ans ces cinq dernières années une activité professionnelle qui requiert au moins deux ans de formation ou d’expérience.
Lire: notre dossier “Green Card”
La loterie vous demandera de remplir le formulaire DS-5501, disponible sur le site des services consulaires du Département d’Etat américain. Il vous sera notamment demandé de télécharger une photo, qui doit être aux bonnes dimensions. Les résultats tomberont au printemps. Gardez votre numéro de confirmation dans un coin pour pouvoir vous reconnecter.  
Rappel: gagner la loterie ne donne pas automatiquement le droit à une carte verte. Un long processus administratif s’engage ensuite pour les chanceux.

Une start-up new-yorkaise dans les tripes des footballeurs de Boulogne-Billancourt

Les footballeurs de l’Athletic Club de Boulogne-Billancourt (ACBB) sont scrutés de près. Très près.
Depuis 2015, le club de CFA (quatrième niveau national) travaille avec une start-up new-yorkaise de biotechnologie nommée Vantagon. Fondée par l’Argentin Mariano Malisani, elle développe des méthodes d’analyse des bactéries de la flore intestinale et met en place des régimes alimentaires adaptés à chaque métabolisme. Objectif du partenariat: améliorer les performances sportives des joueurs.
C’est le même principe qu’en Formule 1 où chaque composant de la voiture est analysé par ordinateur pour en tirer le maximum, explique le PDG. Il n’est pas bon de donner les mêmes régimes ou les mêmes traitements à deux individus. Chaque corps a son propre fonctionnement et ses spécificités. Connaître la composition de notre flore intestinale nous permet de comprendre comment fonctionne notre corps et comment nous assimilons certains aliments. Certains joueurs pourraient par exemple améliorer leur endurance ou leur vitesse en changeant simplement de régime alimentaire.
Mariano Malisani entend parler de l’ACBB en juin 2015 alors que le club lance sa campagne de financement participatif. Une première pour une équipe de football. Les dirigeants de l’ACBB espèrent récolter de l’argent pour poursuivre le développement du club et vont jusqu’à promettre le recrutement du joueur brésilien Ronaldinho, ex-star du Paris Saint-Germain, si la campagne atteint les 5 millions d’euros de dons.
Un coup de communication réussi qui permet au club d’avoir une exposition médiatique importante. “J’ai pris mon téléphone et je les ai appelé. Le courant est très bien passé” , explique Mariano Malisani. Vantagon devient le principal sponsor maillot du club. “En vivant à Paris, j’ai pu observer la bonne organisation du football français. Je cherchais à m’associer à une institution de qualité, ce qui est dur à trouver en Amérique du Sud” . Au-delà de l’enjeu financier du partenariat, Mariano Malisani souhaite apporter “quelque chose d’innovant et d’original au club” .
Après avoir accompagné l’ACBB pendant la saison 2015-2016, Vantagon est de nouveau partenaire du club cette année. S’il est trop tôt pour dresser un bilan de la valeur ajoutée de l’entreprise new-yorkaise, Mariano Malisani envisage une collaboration avec l’ACBB sur la durée. “Vantagon est une petite entreprise familiale, comme l’ACBB. Notre stratégie de développement est à l’opposé de celle du Paris Saint-Germain. Nous laissons les choses se développer naturellement, dans le temps, avec une équipe qui partage notre approche” .
L’entrepreneur argentin souhaite installer son siège social et son pôle de recherche en France, un pays où “il y a plus de valeurs autour du business qu’aux Etats-Unis” . A terme, il aimerait démocratiser son service. “Les recherches médicales doivent toujours être testées. Si ça marche avec des footballeurs, nous avons des chances de nous développer auprès du grand public” .

"Vacuphalia", l'anti-Los Angeles de Truc Anh à la galerie Varola

Une réaction face à l’effervescence de Los Angeles : c’est ainsi que l’on pourrait qualifier les créations épurées de l’artiste franco-vietnamien Truc Anh, exposées à la galerie Varola, du jeudi 6 octobre 2016 au vendredi 20 janvier 2017.
“Vacuphalia” est le résultat de plusieurs semaines passées dans la résidence d’artiste de Downtown, Werkartz , au printemps 2016. “Je voulais travailler sur la continuité et proposer quelque chose qui est aux antipodes de ce que l’on trouve à Los Angeles. J’avais envie de parler de vérité, de solitude, de doutes et d’introversion, des notions absentes ici” , affirme Truc Anh.
Intitulé “Mermaids of time” (ci-dessous), le ballet des cinq paires de jambes ornées de chaussons de ballerines suspendues a un côté hypnotique, oscillant tel un pendule. “Cette oeuvre parle de sexualité à travers l’érotisme. Il y a les deux cotés des jambes mais il est fait abstraction du sexe” , précise l’artiste de 33 ans.
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Dans ses créations, il joue avec les frontières, travaillant sur les paradoxes: noir/blanc, plein/vide, saturation/manque, Orient/Occident. Ainsi, la sculpture ethnographique “Catherine”, imprimée en 3D au Vietnam, mixe un masque japonais du théâtre Nô et les traits de Terminator. 
“Truc-Anh convoque un bestiaire peuplé de chimères plongées dans un état de contemplation. “The Dilettante” se donne l’allure d’un collage. Quant à la silhouette fragile et élégante de “The Shameful”, elle flotte indécise comme en lévitation”, décrit Pierre Lefort, le commissaire de l’exposition.

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Truc Anh a déjà exposé en Europe et en Asie.

Chez ce boulimique d’apprentissage (Boulle, Ecole nationale des arts appliqués de Paris, Ecole nationale supérieure des arts visuels de Belgique), les techniques varient d’une oeuvre à l’autre, passant de la sculpture à la peinture à l’huile.
Au regard des oeuvres, on trouve une envie de simplicité, de revenir aux matériaux naturels. “On vit dans une époque de saturation et d’effets spéciaux. Faire de la peinture, c’est une forme de résistance. D’une manière générale, je vais à l’inverse de ce que l’on m’a conseillé à l’école, en m’attachant à travailler sur du premier degré, sans cynisme, ni recul critique.”
Ses oeuvres avaient déjà été présentées au public de Los Angeles au terme de la résidence d’artiste. C’est à ce moment là que Truc Anh a retrouvé Pierre Lefort. “J’avais déjà vu son travail à Paris, mais je l’avais loupé à Hong Kong. J’ai donc profité de cette opportunité pour organiser une exposition” , raconte Pierre Lefort.

Vieilles Charrues New York: "C'était que du bonheur"

On a fait la fête à Silvana jusqu’à 3-4 heures du matin dimanche. On est un peu crevé! ” Le festival “Les Vieilles Charrues NY” s’est tenu, samedi 1er octobre, et l’équipe de BZH, l’association des Bretons de New York, qui a monté l’évènement, se devait de fêter ça.
Pour la première édition du festival breton à New York, les organisateurs affichent leur satisfaction. Environ 4.000 personnes ont fait le déplacement, munies pour certaines de drapeaux bretons, pour venir écouter M, The Avener, les beat boxers Krismenn et Alem et le groupe Celtic Social Club sur la scène de SummerStage. “C’était 100% de bonheur. C’était très réussi. On était très bien au niveau de la fréquentation. On a eu des artistes qui ont fait des shows super. Et le public est venu pour s’éclater” poursuit Laurent Corbel, co-président de BHZ.
Les musiciens du Celtic Social Club ont ouvert le bal, suivis par l’extraordinaire duo de beat boxer Krismenn et Alem.

Un habitué des Vieilles Charrues, “M” a chanté quelques-uns de ses hits et s’est offert un petit tour dans le public, comme il l’avait fait lors de son premier concert à Central Park en 2014.

Il a aussi rendu hommage en chanson à Prince en entonnant sa version de “Purple Rain”, ainsi qu’à l’ancien président des Vieilles Charrues, Jean-Philippe Quignon, décédé en 2012. Il lui dédié sa chanson “La Belle étoile” accompagné de sa soeur Anna Chedid.
Laurent Corbel précise que les organisateurs ne sont pas “rentrés dans le détail” des comptes, mais “on va être break even, sans doute avec un petit bénéfice” . “On a eu plus de VIP et d’admissions générales que prévu” souligne-t-il.
Quant à une possible deuxième édition, rien n’est à l’ordre du jour. “On n’en a pas trop parlé. Tout le monde a besoin de se remettre. Nous avons eu cette année une programmation d’artistes qui sont dans l’esprit des Vieilles Charrues. Cela ne sera pas forcément facile de le refaire. Et puis, c’était une première. Trois-quatre cent Bretons sont venus de France. Pas sûr qu’ils reviennent pour une deuxième édition” .