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Donnez à vos enfants le goût de la lecture en français

(Article partenaire) La lecture aura toujours quelque chose à nous offrir, indépendamment de notre situation, de notre âge ou du support sur lequel nous la pratiquons. Elle n’a que des avantages, elle facilite notamment l’expression orale ou l’apprentissage et contribue à développer nos capacités cognitives.

Lorsque l’on s’expatrie aux Etats-Unis, il est souvent difficile de maintenir son français. Si vous venez de vous installer, vous aurez certainement envie de garder contact avec l’Europe en continuant de lire la presse française.

Notre représentante sur place répond à votre problématique ! Grâce à Catherine Lamy, vous pourrez souscrire à un abonnement de presse française où que vous soyez aux Etats-Unis. Elle vous offre un suivi personnalisé et vous conseille sur le choix d’un titre en fonction des centres d’intérêts de chaque membre de la famille, y compris pour votre enfant.

Remplie de récits haletants, de conseils, d’informations, de gaieté, de couleurs, d’entretiens, de lettres de jeunes lecteurs, la presse pour la jeunesse est très riche. Avec UNI-Presse, vous trouverez des magazines pour ceux qui apprennent à lire (Abricot, Babar) et des magazines pour les jeunes lecteurs (Biscoto, Virgule…)

Pour les plus grands, en faisant le choix d’aborder des questions d’actualité et de société, de nombreux journaux comme Le Journal des Enfants, Kezako Mundi, Cosinus offrent la possibilité de partir à la découverte des autres, de leur histoire, de leur culture tout apprenant à décrypter l’information.

Vos enfants ne sont pas les seuls bénéficiaires des bienfaits de la lecture. Vous aussi, trouvez le magazine qui vous correspond parmi les grands univers d’UNI-Presse : Actu/Info, Culture/Loisirs, Art de vivre, Savoir !

Avec la presse française en abonnement, la cuisine sera votre prochain lieu d’échange ! Invitez vos amis à goûter un plat français avec Cuisine et vins de France ou encore Cuisine Actuelle.

La « french touch » est à la mode, Art & Décoration ou Maison créative  vous donneront des idées de déco. Restez connecté à l’actualité en vous abonnant à Courrier international ou encore Le Monde !

Envie de faire plaisir ? Un abonnement presse est aussi une idée de cadeau pleine de sens.

Contactez votre représentante locale pour vous abonner :

Mme Catherine LAMY
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

L'Hôpital Américain de Paris lève des fonds à New York

Les amis de l’Hôpital Américain de Paris se mobilisent à New York. La fondation rattachée à cette institution de Neuilly-sur-Seine organise le mardi 15 novembre son gala annuel au Plaza Hotel autour de Donna Chapman.
Membre du conseil d’administration de la fondation, cette Américaine francophile qui dirige une société d’exploration pétrolière à Houston soutient plusieurs organisations culturelles comme The Houston Symphony, The Houston Ballet et la Frick Collection.
Plus de 200 invités, dont l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Paris Howard Leach, participeront à ce dîner de bienfaisance. L’hôpital est une institution privée franco-américaine à but non lucratif fondée il y a 100 ans. Depuis sa création, plus de 100.000 patients de cent pays différents ont pu bénéficié de ses services. Les sommes récoltées seront reversées à la fondation, qui fête cette année ses 40 ans.

French Morning organise son 3ème Salon de l'éducation bilingue à New York

Le succès de l’éducation bilingue ne se dément pas. Lancé par French Morning il y a deux ans pour accompagner ce mouvement, le Salon de l’éducation bilingue revient pour sa 3ème édition avec plus d’exposants, plus de conférences et plus d’activités pour les enfants.
L’objectif est toujours le même: aider les familles, de toutes langues et origines, à y voir clair dans l’explosion de l’offre d’enseignement bilingue. Cette année une centaine d’exposants -écoles, éditeurs, “after schools” et autres- seront au rendez-vous, le samedi 15 octobre, de 9am à 5pm, à Hunter College (Lexington & 68th Street).
On ne change pas une formule qui gagne: le principe reste celui d’une “fair”, avec tables et stands qui vous permettront de rencontrer et discuter avec les acteurs de l’éducation bilingue et multilingue à New York (liste des exposants ici) et, parallèlement, un programme de conférences et d’activités étoffé.
Parmi ces conférences (horaires à venir):
Understanding the bilingual mind & brain, avec Paola Giuli Dussias, Ph.D, professeur à Penn State University et Ana Ines Ansaldo, directrice du Laboratoire de plasticité cérébrale, communication et vieillissement à l’Université de Montreal.
Dual Language Programs, a revolution in NYC schools, table ronde avec des représentants du Département de l’éducation et directeurs d’école.
-Ecole des loisirs: conférence par cet éditeur jeunesse français.
-Becoming teacher in a bilingual program, avec Brian Collins, Hunter College.
-Why German? avec le Goethe Institute et le Consulat d’Allemagne.
Plus de 12 langues seront représentées. Côté français, la totalité des écoles françaises de New York et de la région, privées ou publiques seront là: l’occasion de poser toutes vos questions rapidement avant de vous embarquer dans les longues « open house ». Vous trouverez aussi des éditeurs et libraires français (Bayard, Milan, Gallimard, l’Ecole des Loisirs, Albertine, Hexagram Books, Scholastics, etc)  pour faire le plein de lecture en version originale (pour vos enfants ou pour vous).
La Bilingual Fair est un évènement familial: les entrées sont gratuites pour les enfants, ainsi que la garderie sur place pour pouvoir vous permettre d’assister aux conférences et de découvrir les stands des exposants. Ils pourront aussi participer à des activités autour des langues tout au long de la journée.
Le Salon de l’éducation bilingue est organisé avec le soutien du Lycée Français et de l’Ecole Internationale de New York, ainsi que des Services culturels de l’Ambassade de France, CityKinder, la Délégation Générale du Québec et la French American Foundation.
Le nombre de places est limité. Réservez dès maintenant pour profiter du tarif “early bird”.

Le hip hop scientifique d'Anne Nguyen à New York

Si vous suivez le break dance ou le hip hop, le nom d’Anne Nguyen vous dit certainement quelque chose. Cette figure de la discipline, fondatrice de la compagnie par Terre, est à New York pour quelques jours dans le cadre du festival Crossing the Line du FIAF.
La chorégraphe présentera deux shows: “Autarcie (….)” à Gibney Dance du 29 septembre au 1er octobre et “Graphic Cyphers” dans le Bronx vendredi 23 septembre et à Times Square le dimanche 25. Dans ce deuxième spectacle, elle a travaillé avec vingt danseurs new-yorkais recrutés par l’association Dancing in the Streets pour ré-imaginer le concept de “cypher”, nom donné au cercle que forment les danseurs lors d’un “battle” . “D’habitude, le spectateur extérieur au cercle voit les danseurs de dos. Dans le spectacle, ces derniers formeront par exemple des cercles autour de certains spectateurs. On voulait vraiment questionner la place du spectateur et jouer avec leur inaction” , explique la jeune femme.
Briser les codes, une marque de fabrique pour la chorégraphe qui a monté en 2014 un spectacle mêlant hip hop et musique de chambre. Avant la danse, elle étudiait les sciences. Contraintes spatiales, précision des gestes, géométrie des corps et des mouvements: la pensée scientifique imprègne d’ailleurs toujours le travail qu’elle réalise depuis 2005 avec sa compagnie par Terre. “J’aurais bien aimé découvrir de nouvelles planètes, mais ma passion pour la danse a pris le dessus. C’était impossible de le faire à moitié” , sourit-elle. Nous sommes alors dans les années 80. La “culture hip hop” se propage. “J’étais attirée par le message de développement personnel véhiculé par le hip hop. Je voulais danser” , se souvient cette adepte des arts martiaux.
Elle découvre l’univers du break à Montreal lors d’un séjour d’études en 1999 et rejoint plusieurs compagnies de hip hop prestigieuses en France comme Black Blanc Beur, considérée comme la troupe professionnelle de hip hop la plus ancienne de France.
Ex-Championne de France de break féminin, ex-championne du monde, artiste associée au Palais de Chaillot jusqu’en 2018, lauréate de plusieurs prix de chorégraphie mais aussi poète et prof à Sciences po: Anne Nguyen trace son chemin dans un univers très masculin. “Il est de plus en plus ouvert et brasse énormément de gens. C’était même mieux d’être une fille car ça me permettait d’être la seule danseuse du groupe et d’accumuler les expériences” .
Elle avait participé à plusieurs “battles” aux Etats-Unis, et côtoyé plusieurs grands noms américains de la discipline comme Brian Green, mais n’avait jamais présenté son travail ici. “Dans l’imaginaire, quand on pense hip hop, on visualise New York. C’est très fort, c’est le berceau” . Outre les deux performances, elle participera à une conférence sur l’ “impact des inégalités culturelles sur les artistes” le samedi 1er octobre. Au-delà, elle espère que ce voyage américain sera “une première étape” . Elle sera à Los Angeles avec sa compagnie le 6 octobre.
 

Les ogres industriels de Tania Mouraud à Austin

« Ce que je veux montrer, c’est un système qui détruit le vivant, déclare Tania Mouraud. Everyday Ogres met en scène la machine sans l’humain. La machine qui détruit tout de façon systématique. Tous les jours… »
“Everyday Ogres” , c’est le nom de l’exposition que Tania Mouraud ouvrira le vendredi 23 septembre au Visual Arts Center de l’université du Texas à Austin. Centrales nucléaires, mines de charbons, usines de papiers… Depuis une vingtaine d’années, les vidéos et installations de l’artiste française racontent une société glorifiant l’avoir aux dépends de l’humain.
Cette fois-ci, l’exposition présente une nouvelle œuvre baptisée “Fata Morgana” , en référence aux mirages des palais dorés qui entraînaient les marins à la mort. L’artiste a sillonné le sud du Texas au mois de juin à la recherche de son sujet et s’est arrêtée sur une raffinerie. Filmée la nuit, l’installation a des allures de gigantesque vaisseau métallique illuminé duquel s’échappe de la fumée.  « C’était tellement beau et fascinant. Comme un palais doré. Je l’ai filmée pendant trois heures depuis le toit d’un hôtel. A la fin j’étais à bout de souffle» .
L’exposition comporte deux autres vidéos: la première a été tournée dans la plus grande casse d’Allemagne, et la seconde, intitulée « Once Upon a Time » , montre la destruction d’une forêt au Canada et en France.
Cette nouvelle exposition s’inscrit dans la continuité du travail de l’artiste. Depuis fin des années 60, Tania Mouraud s’est attachée à questionner les rapports des liens sociaux en utilisant différents supports (peinture, installation, photo, son, vidéo, performance…). Par le passé, Tania Mouraud a exposé, entre autres, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et au Hammer Museum de Los Angeles. Ses œuvres ont fait l’objet d’une récente rétrospective au Centre Pompidou-Metz.
Elle réfute cependant toute idée de message ou d’acte militant dans son travail. « Je ne parle pas de message mais de partage. Je ne cherche pas à convaincre ou à dénoncer quoi que ce soit mais à montrer ce que je vois et ce que je ressens. » L’exposition se poursuit jusqu’au 10 décembre et est gratuite.

AmerikSanté, un site pour comprendre le système de santé aux USA

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(Article partenaire) Isabelle Guglielmi est créatrice du site AmerikSanté et l’alliée des femmes expatriées aux Etats-Unis qui veulent soigner leur famille en toute conscience.

Mariée, maman de quatre enfants, elle vit depuis cinq ans dans la banlieue de Kansas City, après avoir vécu près de trois ans dans la Baie de San Francisco. Elle est docteur en pharmacie et a fait ses études à Lyon. A la fin de sa 6ème année, elle part faire son stage à Bale (Suisse) dans un grand groupe pharmaceutique. L’appel de l’étranger ne la quittera plus. Elle enchaîne rapidement par un séjour au Maroc pendant 18 mois, puis trois ans et demi à Taiwan avec un passage à Grenoble pendant trois ans.

En 2008, Isabelle Guglielmi  et son mari, accompagnés de leurs enfants, arrivent dans la Baie de San Francisco. S’installant dans sa vie américaine, elle comprend rapidement que le système de santé n’a rien à voir avec la France. Comme tout le monde, elle se rend compte combien il est compliqué de se repérer : le coût des services et des médicaments, la franchise de l’assurance santé, les équivalences médicamenteuses sont autant de faits auxquels elle n’était pas préparée.

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La naissance d’AmerikSanté

Passé le choc de l’arrivée, elle décide de créer dans un premier temps, un blog santé aux Etats-Unis, pour décrypter et expliquer le système de santé aux Etats-Unis : AmerikSanté est né. Parallèlement, attirée par les médecines douces et naturelles, Isabelle Guglielmi passe un certificat en aromathérapie aux Etats-Unis. Cette formation vient compléter ses compétences pharmaceutiques et lui permet de proposer des alternatives aux médicaments classiques présents sur le marché américain.

AmerikSanté est donc un site Santé en français, résolument tourné vers le marché américain pour venir en aide aux francophones installés aux Etats-Unis.

Ce que AmerikSanté propose:

– L’espace Automédication

pharmacie

Isabelle Guglielmi a compilé un espace membre Automédication inédit, regroupant près de 80 fiches pour vous aider dans votre quotidien : chaque fiche reprend un symptôme et vous propose des traductions et les solutions pratiques, ainsi qu’un conseil pharmaceutique.

  • Des fiches conseils par pathologie (rhume, toux, diarrhées, constipation, migraine, jambes lourdes, allergies, conjonctivites etc.. ).
  • Des fiches médicaments en vente libre, organisées par classes thérapeutiques.
  • Un chapitre entier sur les différences entre les calendriers vaccinaux français et américain.
  • Un espace enfant.

L’abonnement ne coûte que 95€ pour une durée illimitée. Son adhésion offre en plus, la possibilité d’un dialogue illimité par email.

– Les forfaits Nouvel Arrivant

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A côté de cela, elle offre des services personnalisés sous forme de forfaits, spécialement conçus pour les nouveaux arrivants, avec des rencontres Skype et des documents exclusifs en français. Elle apporte des informations concrètes sur l’organisation du système de santé, fait un point avant de partir (bilan sur les vaccinations, recherche des équivalences médicamenteuses en cas de traitement) et met en avant les principaux termes pour comprendre son assurance santé.

L’accès à l’espace Automédication est inclus gratuitement dans ce forfait.

Cela permet ainsi à ses clients d’engager un vrai dialogue et d’avoir des réponses rapides à leurs questions. Grâce à ces forfaits, ses clients se sentent préparés avant de partir et prennent plus facilement pied dans leur nouvelle vie.

Pour les lecteurs de French Morning, le forfait Nouvel Arrivant – Arrivée en douceur est à 295€ au lieu de 395€

AmerikSanté, c’est aussi diverses solutions pour vivre au mieux son expatriation :

et

  • une Formule SOS pour répondre à vos questions et vous apporter un conseil santé ponctuel avec des solutions rapides à une situation qui vous échappe.

Pour en savoir plus:

Contacter Isabelle Guglielmi

Contact : [email protected]

Créatrice du site AmerikSanté et rédactrice du site From Side 2 Side

Facebook d’AmerikSanté

Twitter : @AmerikSante

5 festivals pour savourer l'automne à San Francisco

Cuir, musique et acrobaties aériennes…L’été indien à San Francisco est la meilleure période pour profiter de toutes les manifestations que la ville a à offrir. Voici les festivals à ne pas manquer.
1- Folsom Street Fair
“J’veux du cuir” chantait Alain Souchon, qui ne serait pas déçu en allant à la Folsom Street Fair, qui réunit chaque année dans Soma les adeptes des pratiques sado-maso, du bondage et autres fétichistes du cuir. Malgré la spécificité de la manifestation, la FSF attire un public éclectique et toujours curieux, et chaque année plus nombreux: 400.000 personnes se pressent pour découvrir cet univers particulier, dans une ambiance qui reste bon enfant. Les dons récoltés pendant la Folsom Street Fair sont distribués aux oeuvres de charité locales. Folsom Street Fair, dimanche 25 septembre, 11am-6pm. Sur Folsom st., entre 8th et 13th st. Site.
2- Hardly Strictly Bluegrass

Emmylou Harris, une habituée du Hardly Strictly Bluegrass festival
Emmylou Harris, une habituée du Hardly Strictly Bluegrass festival

Créé en 2001 par Warren Hellman, un investisseur milliardaire épris de musique bluegrass, ce festival gratuit se déroule pendant trois jours dans le Golden Gate Park, et attire chaque année un nombre grandissant de spectateurs (environ 750.000). D’abord “strictly bluegrass”, le festival s’est ouvert à d’autres genres musicaux. On y a déjà vu Robert Plant, Joan Baez ou Dolly Parton. Cette année, aux côtés de Chris Isaak, Emmylou Harris, Buddy Miller qui honorent régulièrement le festival de leur présence, on retrouvera sur scène Cake, Glen Hansard, Cyndi Lauper, KT Tunstall, Rosanne Cash, Steve Earle, Yo La Tengo, Valerie June et bien d’autres encore, répartis sur sept scènes. Hardly Strictly Bluegrass, 30 septembre-2 octobre, Golden Gate Park. Site
3- Fleet Week
Les Blue Angels au dessus d'Alcatraz
Les Blue Angels au dessus d’Alcatraz

De la semaine dédiée au personnel militaire de la Navy, ce sont les démonstrations aériennes qui fascinent le plus. Même si des voix discordantes se plaignent chaque année du bruit et de l’argent gaspillé, le front de mer se peuple pour admirer les prouesses d’un 747 volant à basse altitude, de petits biplans, de F-22, et surtout des Blue Angels, la patrouille acrobatique de l’armée américaine. Cette année, l’équipe française de la Breitling Jet team se joindra au spectacle. De nombreux bateaux militaires seront amarrés dans le port de San Francisco pour accueillir les curieux. Fleet Week, 3-10 octobre, Marina Green. Site.
4 – Treasure Island Music Festival
Treasure Island Music Festival
Treasure Island Music Festival

Dix ans déjà que ce festival investit pour deux jours Treasure Island, l’île artificielle construite en 1939 pour accueillir la Golden Gate International Exposition. Le premier jour est consacré aux musiques électro, rap et hip-hop, tandis que la deuxième journée est plus rock. Les têtes d’affiche cette année: Sigur Rós, Ice Cube, et James Blake. A ne pas rater: la performance de Christine and the Queens! Treasure island Music Festival, 15-16 octobre, Treasure Island. Site
5- The Bridge School benefit concert
Bridge School Benefit concert (John Green/Bay Area News Group)
Bridge School Benefit concert (John Green/Bay Area News Group)

Un grand concert de charité, créé par Neil Young pour financer la Bridge School, une école spécialisée pour les enfants avec des handicaps moteurs et mentaux; l’un des fils de Neil Young y était élève. Depuis trente ans, des groupes et musiciens mythiques (Beach Boys, Crosby, Stills and Nash, Paul McCartney, Jerry Lee Lewis, Willie Nelson, Bruce Springsteen …) et les têtes d’affiche du moment (Red Hot Chili Peppers, Foo Fighters, Death Cab for Cutie) se succèdent sur scène pour y interpréter des versions acoustiques de leurs tubes. Cette année, le Bridge School accueillera Dave Mathews, Norah Jones, Cage the Elephant, Metallica, Roger Waters et My Morning Jacket. The Bridge School benefit concert, 22-23 octobre, Shoreline Amphitheater, Mountain View. Site

Le doux metal français de Gojira s'invite au Texas

Avis aux fans de death metal: Gojira passe par le Texas à la fin du mois dans le cadre d’une grande tournée américaine. Les Français de Bayonne seront le 29 septembre à Austin (Emo), le 30 à Houston (House of Blues) et le 1er octobre à Dallas (Gas Monkey).
Gojira c’est LA référence dans l’univers du metal. Le magazine américain Metal Hammer les a même consacré groupe metal le plus important au monde. Le quatuor originaire des Landes, composé des frères Joe et Mario Duplantier, Christian Andreu et Jean-Michel Labadie, participe aux plus grands festivals à travers le monde et est plébiscité par Metallica ou Slayer. Ils viennent de sortir leur 6e album “Magma”.

Joël Bouraïma, le Français qui fait suer les Kardashian et Omar Sy

Il a le sourire doux et la silhouette taillée dans le roc. Lui, c’est Joël Bouraïma, nouvelle coqueluche des célébrités de L.A.

Depuis l’Ecole Saint-Cyr de son enfance, cet athlète de 35 ans s’est toujours dépassé et a touché avec passion au foot, au basket et aux arts martiaux. Détenteur d’un brevet et d’une licence spé dans les métiers du sport et de la forme, il est devenu, il y a dix ans, l’un des premiers artisans du « personal coaching » en France, notamment dans la salle parisienne L’Usine Opéra. « Mon truc, c’est le ‘sur mesure’, on dit que je fais de la haute couture, explique-t-il… Quand j’entraîne quelqu’un, je tiens compte de ses besoins, envies et objectifs, ainsi que ses points faibles. Ma méthode est axée sur le rapport humain et le psychologique. »

En 2009, Joël Bouraïma rencontre Omar Sy, qu’il prépare pour le tournage d’ “Intouchables”. « Il voulait être capable de soulever François Cluzet sans s’esquinter le dos, donc on a bossé là-dessus. Je l’ai aussi aidé à perdre huit kilos, surtout au niveau du ventre. » Omar Sy le recommande ensuite à Gad Elmaleh, qu’il entraîne d’abord pour “Un bonheur n’arrive jamais seul” . « Il avait des scènes de lit avec Sophie Marceau et voulait avoir un peu de galbe. » “Joe” s’est aussi occupé de lui pour « Les Seigneurs » .

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“Coach Joe” et Omar Sy sur le tournage de “Chocolat” / Studio Lenoire

« Faire du sport, ça sert aussi à avoir un beau maintien, une belle posture, avec les épaules bien en arrière. Aux Etats-Unis, ça fait longtemps que les acteurs ont compris ça… » De plus en plus coté, le Français est mis en contact, fin 2012, avec un certain Kanye West, dont il est fan. « Il était à Paris quatre mois pour l’enregistrement de son album ‘Yeezus’ et désirait être en forme pour les concerts qui suivraient. Il avait pas mal d’embonpoint, à l’époque, donc on a revu son alimentation. »

Et ça ne s’est pas arrêté là… « En juin, il m’a rappelé et demandé que je vienne à L.A. pour Kim (Kardashian, NdR), qui venait d’accoucher (de sa fille North, NdR) et voulait retrouver son corps d’avant grossesse. Ca a été intense, elle a bossé très dur pendant trois mois. Dans la foulée, j’ai aussi fait suer sa mère Kris, sa sœur Khloé et son frère Rob. Pendant longtemps, Kanye m’a payé des aller-retour Paris-Los Angeles et m’a fait voyager avec lui.”

Désormais Californien – il s’est installé avec sa compagne et ses deux enfants en juillet 2015 -, il s’est rebaptisé « Coach Joe » et sa connection avec Kanye West et les Kardashian lui a ouvert quelques portes. Mais il souligne que ces derniers ne sont pas des amis – il fait d’ailleurs attention à ne pas trop les mentionner -, contrairement à Omar Sy, qui est son voisin dans la « Valley », au nord de Los Angeles. Les deux hommes se sont notamment retrouvés pour le tournage de « Chocolat », sorti en début d’année. Le coach tient à préciser que la majorité de ses clients – une quinzaine sur L.A. – ne sont pas des personnes connues. Mais dans la liste, il y a aussi Laeticia Hallyday. Et bientôt vous, qui sait ?

On a fermé notre entreprise en Floride, voici nos erreurs

Passionnés par les États-Unis, David Beyrand et sa femme Marine ont souhaité vivre leur rêve américain en s’installant au pays de l’Oncle Sam. Ces Français, qui approchent la trentaine, ont tout quitté pour monter plusieurs boutiques de bijoux fantaisie en Floride, un projet d’investissement qui a fini par virer au cauchemar.
« Nous avions le désir de réussir, le goût de l’aventure et une grande fascination pour les États-Unis, pays de la démesure où tout semble possible », raconte David Beyrand avec une pointe de nostalgie. L’investissement n’était pas leur priorité, ils souhaitaient simplement vivre de l’autre côté de l’Atlantique. En 2011, le jeune couple franchit le pas sur un coup de tête. « Nous sommes venus sans visa avec un simple ESTA pour acheter une maison en Floride, sourit David Beyrand, le marché de l’immobilier était assez bas, il ne fallait pas hésiter à acquérir un bien ». Un pied-à-terre américain qu’ils espéraient transformer au plus vite en résidence principale. Pour s’installer de façon durable sur le territoire, le couple cible le visa E2, attribué aux investisseurs.
Une montagne de paperasse
Épaulés par un avocat d’immigration, ils établissent un business plan sur cinq ans indiquant leurs prévisions financières, leur modèle économique ou encore leur stratégie commerciale. « Cela coûte plusieurs dizaines de milliers de dollars et surtout beaucoup de temps, souligne David Beyrand, il faut reconnaitre que c’est aussi un sacré paradoxe car il est plus simple d’acheter une maison aux États-Unis sans être américain que d’obtenir un visa permettant de créer une entreprise ». Après de longs mois, les démarches administratives portent leurs fruits, les jeunes investisseurs obtiennent leurs visas et peuvent ainsi développer leur projet.
Par où commencer ? Comment s’y prendre ? Autant de questions auxquelles ils ont dû trouver les réponses. « Seuls et sans repères, nous ne savions pas vers qui nous tourner, confie David Beyrand, pour nous rassurer, nous nous sommes dirigés vers ceux qui nous étaient familiers, les Français déjà établis aux États-Unis mais malheureusement nous avons été mal entourés, car certains d’entre eux ne pensaient qu’à notre portefeuille”. Le couple indique avoir été mal conseillé concernant l’implantation de ses points de vente. “Nous avons été floués sur le prix du bail et sur les travaux à effectuer notamment, s’insurge David Beyrand, ils avaient tous de petits arrangements entre eux et quand nous avons découvert que nous avions été abusés il était déjà trop tard, nous aurions dû être plus vigilants ».
Un environnement de travail différent
Les jeunes investisseurs ont dû par ailleurs s’adapter aux conditions de travail des États-Unis, en particulier le contrat non-obligatoire entre un employeur et un salarié. La relation est dite at-will, signifiant que le patron peut licencier son employé sans motif, ni préavis et que le salarié peut démissionner de la même manière. Une flexibilité dont ils ont fait les frais. « Un matin, l’un de nos clients nous appelle car il s’étonne de trouver porte close en arrivant devant la boutique, raconte David Beyrand, notre employé avait quitté son poste du jour au lendemain sans nous prévenir ».
C’est la douche froide pour le couple qui avoue s’être parfois trompé dans ses recrutements. « Aux États-Unis, les codes ne sont pas les mêmes qu’en France, souligne David Beyrand, je pensais que mes salariés allaient être performants mais je me suis aperçu qu’ils cumulaient souvent plusieurs emplois pour payer les factures et qu’ils n’avaient aucun attachement à l’entreprise ».
Une hémorragie économique
Six mois après avoir ouvert une première enseigne, le couple en ouvre une seconde puis renouvelle l’opération jusqu’à posséder cinq boutiques entre Boca Raton et Fort Lauderdale en l’espace de trois ans. « Nous étions pris dans une spirale car au début nous obtenions des résultats positifs, ce qui était encourageant, note David Beyrand, mais cela n’était que la partie émergée de l’iceberg car nous avons vite essuyé de grosses pertes économiques ». En cause, ils évoquent en autres une mauvaise étude de marché. « On aurait dû être plus frileux et prendre le temps de la réflexion car le marché change rapidement et beaucoup plus vite que dans certains pays, indique David Beyrand, nous n’avions pas réalisé aussi que la Floride est un État saisonnier et que hors saison l’économie locale tourne au ralenti ».
Allant de déconvenues en déconvenues, leur moral commence à en pâtir. Au fil des mois, le chiffre d’affaires glisse dans le rouge les obligeant à se rendre à l’évidence. « Nous ne pouvions plus limiter les pertes, il fallait vendre toutes nos enseignes pour éviter le pire, regrette David Beyrand, une décision qui n’a pas été facile à prendre ».
Aujourd’hui le jeune couple souhaite tourner la page et espère rebondir en rentrant en France d’ici la fin de l’année. « Cette aventure restera une expérience extraordinaire, nous avons appris énormément et nous sommes à présent capables de mener différemment nos affaires, se félicite David Beyrand, nous retiendrons surtout que notre rêve américain avait un prix, et que parfois le jeu n’en vaut pas forcément la chandelle ».

Thierry Breton vient soutenir Juppé à New York

(mise à jour avec changement d’horaire) Dans la bataille acharnée pour remporter la primaire des Républicains, Alain Juppé reçoit le soutien de Thierry Breton. Invité du Comité de soutien new-yorkais de l’ancien premier ministre, il fera le déplacement à New York le lundi 26 septembre pour rencontrer de potentiels électeurs français.
Ancien ministre de l’Economie et des Finances et ancien président-directeur général de France Telecom, Thierry Breton dirige aujourd’hui Atos, l’un des leaders mondiaux des services numériques. Ce proche d’Alain Juppé viendra discuter du programme de son candidat et de l’organisation du vote (le scrutin aura lieu en ligne pour les Français de l’étranger). La rencontre aura lieu à la boutique Longchamp de Spring Street. L’entrée est gratuite mais il faut RSVP avant le 21 septembre.
 

Houston lit entre les lignes de Picasso

On connaissait Pablo Picasso pour avoir été le fer de lance du cubisme. Pas vraiment du “linéalisme” . Jusqu’au 8 janvier 2017, la Menil Collection consacre une exposition à cet aspect méconnu du travail de l’artiste.
“Picasso The Line” , qui a ouvert ses portes le 16 septembre, met en valeur l’usage des lignes par le maître et le rôle qu’elles jouent pour donner du relief à ses oeuvres. Au total, 90 travaux de Picasso sont exposés. Lignes au stylo, crayon, charbon de bois: il a utilisé plusieurs techniques pour tracer ces traits.
Certaines oeuvres, issues de collections privées et publiques en Europe et aux Etats-Unis, n’ont jamais été montrées sur le sol américain.