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Immobilier : où acheter / louer à Brooklyn ?

(Article partenaire) Alors que Manhattan reste une valeur refuge pour bon nombre d’investisseurs et le lieu privilégié d’implantation des expatriés, une clientèle de plus en plus avisée porte son choix sur Brooklyn. 

Où acheter / louer à Brooklyn ? Eve Proust, Française basée à l’agence Douglas Elliman de Carroll Gardens, a commencé sa carrière dans l’immobilier à Manhattan, en 2001. Forte d’une expérience de plus de 12 ans comme agent immobilier, sa connaissance du secteur et sa capacité d’adaptation sont ses plus grands atouts. Après ses débuts à New York, elle a travaillé plusieurs années dans le sud de la France ainsi qu’à Paris pour l’agence Emile Garcin, spécialisée dans les biens d’exception. Sa clientèle, principalement étrangère, l’a rodée aux exigences du « sur-mesure ». Après plusieurs années au Mexique, elle est revenue à New York, là où tout avait commencé. C’est à Brooklyn qu’elle a choisi d’installer sa famille.

Du quartier cossu de Brooklyn Heights aux entrepôts de Red Hook, des quartiers en pleine transformation comme Gowanus au très demandé quartier de Carroll Gardens, Eve Proust connaît les moindres rues ! « Même si de nombreux clients me sollicitent pour Manhattan et que ma dernière vente s’est faite dans l’Upper East Side, je passe la majeure partie de mon temps à Brooklyn ». Qu’il s’agisse de la relocation d’expatriés à la carte pour de prestigieuses sociétés françaises ou de vente d’appartements suite à des visites virtuelles, Eve Proust apporte non seulement sa connaissance du terrain mais a su s’entourer d’un solide réseau de professionnels comprenant, entre autres, avocats, architectes, banquiers spécialisés dans les crédits aux étrangers …

Brooklyn, une zone en évolution constante

La règle du « location, location, location » reste d’or mais beaucoup de clients se félicitent déjà d’avoir pris des risques ! L’inventaire de biens en vente à Manhattan a ainsi augmenté de 1,2% au 2ème trimestre 2016 engendrant une stabilisation des prix. A Brooklyn, l’inventaire tend à se réduire face à une demande toujours plus forte. Sur l’ensemble de Brooklyn, les prix ont connu une hausse moyenne de 5,8% au cours de l’année 2015.

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Aussi cosmopolite que Manhattan, Brooklyn est pourtant encore en devenir. La multiplication des écoles publiques bilingues a attiré, ces dernières années, de nombreuses familles venues du monde entier. Du côté des entreprises, le phénomène est similaire : de nombreuses start-ups, PME et agences de publicité se développent dans les espaces de co-working et les bureaux qui s’ouvrent à Red Hook, Gowanus ou Dumbo. Le plus bel exemple étant l’installation du siège US de Michel et Augustin à Carroll Gardens.

De manière générale, un mouvement vers l’est de Brooklyn semble s’opérer. Greenpoint – notamment dû aux incertitudes pesant sur la ligne L – devient le nouveau Williamsburg, Bed-Stuy devient le nouveau Fort Greene, Prospect Heights et Crown Heights prennent le relais de Park Slope. Pour la zone Est de Brooklyn (qui comprend les quartiers de Bedford-Stuyvesant, Brownsville, Bushwick, Crown Heights et East New York) le prix moyen de revente a ainsi augmenté de 20,5% par rapport à l’année dernière !

L’immobilier américain, un véritable choc culturel

« Acheter à New York est très différent d’acheter à Paris. Idem pour la location. Les clients sont parfois choqués par la quantité d’informations et de documents confidentiels à produire », indique Eve Proust. Or, la clé du succès est d’être prêt ! Les exigences des “co-op” telles la préparation du fameux package et celle de l’interview sont des moments éprouvants. A Manhattan comme à Brooklyn, la grande majorité des appartements à vendre l’est dans les “co-op buildings” . Les prix étant en général plus attractifs, les clients finissent par se plier à leurs exigences … ou achètent une surface plus petite dans un condominium. A Brooklyn la forte proportion des “co-op” est rééquilibrée par le grand nombre de maisons.

Mais sur ce marché aussi, la concurrence est rude, notamment dans les quartiers de Carroll Gardens, Park Slope ou Windsor Terrace. Comme le précise Eve Proust, les subtilités des Open Houses et la stratégie des « best and final offers » à soumettre dans les 72h qui suivent transforme parfois l’acquisition en enchères (« bidding war ») et laisse souvent une clientèle inaccoutumée prise au dépourvu. « A Windsor Terrace récemment, une charmante maison a été mise en vente au prix de $1,050,000 et – à la suite d’une seule Open House – s’est vendue au prix de $1,500,000 ! », explique-t-elle. D’où la nécessité d’avoir un agent qui connait toutes les subtilités de ce marché si particulier et si compétitif.

Acheter un bien immobilier dans un pays étranger est un fantasme, un rêve qui a longtemps muri.  « Ma plus belle vente à Paris a été celle d’un sublime Penthouse avec terrasse et vue sur la Tour Eiffel, Avenue Foch pour 5.500.000 Euros. Mes clients étaient étrangers et pour eux aussi, après le coup de cœur, le processus fut un véritable choc culturel … mais leur rêve devint réalité ! Lorsque je représente des clients français ici, les discussions sont similaires et mon rôle est de leur donner toutes les clés pour faire aboutir leur projet immobilier », conclut cette spécialiste qui continue d’être animée par l’envie d’accompagner des étrangers dans cette aventure. 

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La page d’Eve Proust
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325 Court Street, Brooklyn
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ily, la start-up d’Ilan Abehassera, achetée par Nucleus

C’est loin d’être un échec, mais ce n’est pas non plus la réussite dont il rêvait. Entrepreneur français de New York bien connu, Ilan Abehassera ne réinventera pas le téléphone familial. Mais sa start-up est rachetée par Nucleus, une autre jeune pousse du secteur de la “communication familiale”.

Nous étions très près du lancement: le produit marchait parfaitement, il plaisait à toutes les familles qui l’ont testé, nous avions vendu pour plus de 200.000 dollars de pré-commandes…” raconte Ilan Abehassera. Mais il aura manqué de fonds au moment crucial: celui de l’entrée en production de masse.

Le produit, c’était un “téléphone familial nouvelle génération”, une tablette tactile d’usage hyper-simple, permettant par exemple aux petits-enfants de communiquer avec leurs grands-parents en toute sécurité et sans avoir à réclamer le téléphone ou la tablette de leurs parents.

Ilan Abehassera croit toujours à l’avenir du produit mais il aura été, dit-il, victime d’un “mauvais timing”. “C’était une très mauvaise année pour une start-up en phase de lancement dans le hardware. J’ai vu sous mes yeux le marché tourner”, regrette-t-il. L’entrepreneur est pourtant loin d’être un bleu en la matière. Fort de son expérience réussie avec Producteev, revendue en 2012, il avait réussi à lever 3 millions de dollars pour Ily “sur une simple idée”.

Mais pour pouvoir lancer la production -et payer les 30 à 50% d’avance exigés par les fabricants- il lui aurait fallu lever 1,5 million de dollars supplémentaires, devenus inaccessibles depuis que le vent a tourné dans la Silicon Valley.

Nucleus a eu plus de chance (ou un meilleur timing). La société qui fabrique un produit proche, mais destiné à communiquer entre les pièces d’une même maison, pour remplacer les antiques interphones (ou les baby phones). La tablette utilise Alexa, la voix artificielle d’Amazon, et a tellement plu au géant de l’e-commerce que celui-ci a décidé d’investir dans la start-up. La “série A” annoncée la semaine passée s’élève à 5,6 millions de dollars, pour un total levé de 10 millions.

En achetant Ily, Nucleus acquiert surtout l’équipe d’une dizaine d’ingénieurs, presque tous français, qu’Ilan Abehassera avait assemblée. Lui quitte en revanche l’aventure. Il a déjà commencé à travailler sur une autre start-up. Entrepreneur un jour…

Au Living Museum de Queens, l'art des malades mentaux

C’est un musée perdu au fin fond de Queens dont la visite demande patience et persévérance.
Pour déambuler entre les œuvres du Living Museum, il faut en effet prendre rendez-vous à l’avance (la visite est gratuite) et se rendre jusqu’au centre psychiatrique de Creedmoor, à Queens Village, dans l’extrême est de New York. Il s’agit d’un ensemble d’établissements médicaux au milieu desquels se dresse une vieille bâtisse transformée en atelier d’artistes dans les années 1980.
Le musée expose des centaines d’œuvres créées par les patients du centre, tous atteints de maladies mentales chroniques. Tableaux inspirés de la culture pop-art sur lesquels on peut notamment découvrir un Nelson Mandela en costume de Superman, sculptures en fils de fer reproduisant des toiles de Pablo Picasso ou des êtres mythologiques comme cette famille d’humains à tête de cheval… Les créations s’enchevêtrent du sol au plafond dans une succession de salles.

L’un des patients du centre psychiatrique croque une voiture dans les locaux du Living Museum.

John Tursi, l’un des artistes les plus prolifiques du Living Museum, est l’auteur notamment des sculptures en fils de fer, qu’il présente avec passion. « Depuis tout petit, j’ai toujours voulu être un artiste célèbre », dit-il, planté au milieu de la salle regroupant également ses nombreux tableaux et collages. De 1992 à 1996, cet homme, aujourd’hui âgé de 54 ans, fut un patient du centre mais il n’a jamais vraiment quitté les lieux depuis. « Je me sens chez moi ici, j’ai mon espace. Je crée à longueur de temps », explique-t-il.
Plus des patients, mais des artistes
Pour le docteur Janos Marton, directeur du musée et psychologue, amener l’art contemporain dans un centre psychiatrique était une évidence. « Nous sommes partis d’un constat simple : les personnes atteintes de maladies mentales sont créatives, explique-t-il. C’est même l’un des symptômes de ces pathologies. De plus, un patient dispose de ce dont tout artiste rêve : du temps. Certains créent huit heures par jour, de fait ils deviennent très bons au fil des années. Sur le long terme, les patients finissent par ne plus se considérer comme des malades mais comme des artistes. »
Le centre a une capacité d’hébergement de 322 patients et traite actuellement plus de 1.700 personnes. Selon Dr Janos Marton, environ 100 malades contribuent au Living Museum et ces lieux renferment la plus grande collection d’œuvres contemporaines dans un centre psychiatrique au monde. Des expositions sont régulièrement organisées et certaines œuvres sont mises en vente.
D’autres musées de ce genre existent à Gand, en Belgique, ou encore à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, où seulement une partie des œuvres a été créée par les malades.

"Brooklyn" et "Corpse Bride" au Miami Beach SoundScape en octobre

Pour la saison 2016-2017, les organisateurs du SoundScape Cinema Series ont gâté les cinéphiles de tout poil. La série de films en plein air, qui a lieu au Miami Beach SoundScape, projettera quatre films chaque mercredi en octobre à partir du 5.
C’est “Brooklyn” (2015) qui ouvrira le bal. Le film de John Crowley raconte l’histoire d’une immigrée irlandaise arrivant à Brooklyn dans les années 50. Elle tombe amoureuse mais son passé la rattrape et elle se retrouve tiraillée entre sa famille en Irlande et son histoire d’amour à New York.
Suivront “Genius” (le 12) sur l’éditeur de la prestigieuse maison Scribner, “Corpse Bride” de Tim Burton (le 19) et “Little Shop of Horrors” de Frank Oz (le 26).
Les projections sont gratuites et commencent vers 8pm.

Miami Web Fest, la web-series fait son festival à Miami

Plus branché que le festival de Cannes, ne ratez pas le Miami Web Fest du 29 septembre au 2 octobre. L’occasion pendant quatre jours de découvrir les séries web les plus réputées à travers le monde.
La “web-series” a évolué ces dernières années et elle est aujourd’hui un nouveau support pour de nombreux auteurs débutants ou professionnels. Au cours du Miami Web Fest, le public pourra voir des productions en avant-première avant leur transition vers de grandes chaînes ou sur des plateformes comme Netflix.
Après les projections en salle obscure, des soirées déjantées sont organisées dans le cadre du festival avec les stars des films diffusés dans la journée.
Les “web-series” sélectionnées concourent dans différentes catégories : de la comédie à la science-fiction en passant par les sketches. Des prix seront également consacrés aux réalisateurs, scénaristes et pour les effets spéciaux.

Autarcie(….), la tribu chorégraphiée d'Anne Nguyen à LA

Enfermées sur un plateau, quatre danseuses s’affrontent avec, comme arme, leur style de danse (breakdance, le b-boying et le popping). C’est le concept de la sixième création d’Anne Nguyen, “Autarcie (….)”, présentée le jeudi 6 octobre au Theatre Raymond Kabbaz.
Imaginé comme un jeu de stratégie, “Autarcie (….)” donne libre cours aux aspirations guerrières des quatre danseuses, qui forment une tribu. Sur un rythme effréné de percussions organiques, elles font face à des enjeux de pouvoir, se livrent à des rituels frénétiques et à des jeux de stratégie. 
Comme à son habitude, Anne Nguyen encourage la digression au cours de cette quête de territoire, d’alliances et de hiérarchie. Lauréate du prix nouveau talent chorégraphie SACD 2013, Anne Nguyen est danseuse, chorégraphe et breakeuse. Elle a monté en 2005 sa propre compagnie, par Terre, et inventé le looping pop, un nouveau style chorégraphique qui mélange la danse de couple et une danse mécanique appelée « popping ». 
Soutenue par la fondation FLAX, cette performance est produite en parallèle de la création de la compagnie Lux Aeterna Dance Company, “Punctum Saliens” , dont un extrait sera présenté en introduction.
Une masterclass, menée par la chorégraphe Anne Nguyen, sera proposée gratuitement le jeudi 6 octobre à 9h30 (inscription à [email protected]).

Clément Leclerc, un consul marathonien à Miami

Voilà près d’un mois qu’il a pris possession de ses nouveaux quartiers sur Brickell Avenue. Clément Leclerc, diplomate de 40 ans, a remplacé Philippe Létrilliart à la tête du consulat de France à Miami.
Réunions de travail, rencontres avec les élus ou encore échanges avec la communauté française, la rentrée de Clément Leclerc s’est effectuée sur les chapeaux de roues. Malgré un agenda plutôt chargé, et même s’il assure vouloir suivre de près tous les dossiers qui lui sont confiés, le nouveau consul s’accorde un peu de temps pour ses loisirs. « Avec un mode de vie citadin, et plus de 70 heures de travail hebdomadaire, le sport le plus facile à pratiquer est la course à pied, indique-t-il, je me suis donc inscrit au prochain marathon de Miami ».
Le diplomate n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà parcouru deux fois celui de New York. « C’est un sport individuel, mais l’effort est avant tout collectif, je me sens porté par un groupe, ce qui est très motivant, dit-il en clin d’œil à sa carrière dans la diplomatie. Je souhaite surtout participer à quelque chose d’un peu hors norme, tout en étant aux côtés d’autres personnes qui avancent également dans le même sensc’est un beau challenge à relever ».
Expérimenté dans la diplomatie
Titulaire d’une maîtrise en droit international, diplômé de Sciences Po Paris et de l’ENA, Clément Leclerc a débuté sa carrière en tant que conseiller des Affaires Étrangères au Quai d’Orsay en 2003. Trois ans plus tard, il a traversé l’Atlantique pour occuper le poste de Premier secrétaire à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à New York, jusqu’en 2009. Il a ensuite rejoint l’Elysée pour devenir conseiller de Nicolas Sarkozy à la cellule diplomatique jusqu’en 2012. « Le fil conducteur de ces trois périodes a été mon implication dans les dossiers liés à l’Afrique sub-saharienne et notamment au maintien de la paix et à la résolution de crises dans plusieurs pays de ce continent », explique-t-il.
Après avoir passé plus de neuf ans à s’occuper de questions franco-africaines, Clément Leclerc s’est intéressé à l’Amérique latine en étant nommé Premier conseiller de l’ambassade de France au Mexique en 2012. Un changement de carrière opéré dans une période où la relation bilatérale entre la France et le Mexique s’est fortement accélérée. « Mon action diplomatique est en partie consacrée à promouvoir l’image de mon pays à l’étranger, ce qui n’est pas forcément mesurable, indique Clément Leclerc, mais quand une centaine d’accords sont signés entre deux pays, cela montre que notre action est concrète. C’est encourageant et pour les équipes c’est une grande fierté ».
Son parcours dans la diplomatie française lui a permis de découvrir de nombreux pays et de côtoyer des cultures différentes. Après avoir parcouru l’Indonésie, le Mexique ou même la Bolivie, Clément Leclerc a ainsi posé ses valises aux États-Unis, un pays dans lequel il avait à coeur de revenir après avoir vécu pendant trois ans à New York.
« C’est un pays passionnant et cette nouvelle mission à Miami me permet de continuer à me familiariser avec l’Amérique latine depuis un endroit qui est l’un de ses carrefours, c’est impressionnant de voir le nombre d’entreprises orientées vers l’Amérique latine qui ont leurs centres de décision régionaux basés ici en Floride ».

Delair-Tech, les drones industriels "made in Toulouse" arrivent aux US

Quand Delair-Tech a décidé de s’installer aux Etats-Unis, le choix de Los Angeles s’est imposé. “C’est une place forte de l’aéronautique et de l’aérospatial avec Caltech et SpaceX. La Silicon Beach se développe. Sans compter la météo idyllique” , assure Benjamin Benharrosh, l’un des quatre co-fondateurs de la start-up toulousaine spécialisée dans les drones professionnels. “Pour nous, c’est la période de l’adolescence, un passage obligatoire avec plus d’inertie et de balistique” , résume-t-il.
Cette installation, qui s’est concrétisée début juillet dans le quartier de Downtown, a été possible grâce à une levée de fonds de 13 millions de dollars, réalisée auprès d’investisseurs français et d’un Singapourien. “ C’est l’une des plus importantes en Europe pour ce secteur” . Disposant d’un siège à Toulouse et d’un bureau en Australie, Delair-Tech s’est lancée aux Etats-Unis dès l’ouverture de la réglementation américaine sur la circulation des drones, le 29 août. “Ils étaient plus frileux concernant la propriété privée. De plus, l’espace aérien est plus encombré qu’en Europe. Mais pourquoi ne pas remplacer les hélicoptères qui font de l’observation par des drones ?” suggère-t-il. 
Des idées, ils n’en manquent pas. Et il fallait en avoir pour lancer cette start-up en 2001. Les trois anciens élèves de Polytechnique et un ami ont quitté leur travail suite à une idée un peu folle. “Un de mes associés travaillait dans le secteur pétrolier en Afrique et en Amérique du Sud, et il y avait tous les jours des fuites d’hydrocarbure. Ils se disait qu’un petit avion pourrait les répertorier.” L’idée de développer des drones industriels était née – “même si on n’a jamais détecté ces fuites” , ironise Benjamin Benharrosh.
Une expertise qui a fait ses preuves
De quatre, ils sont passés à 75 employés, et bientôt 100. Destiné aux professionnels, leur produit s’est imposé par son endurance (vol entre 2 et 3 heures pour parcourir entre 100 et 150 km). “Nos drones professionnels inspectent les lignes électriques, voies ferrées ou champs agricoles.” Pour cela, ils s’appuient sur un réseau de pilotes formés à Toulouse. “Ils génèrent de l’image analysés ensuite par des algorithmes automatiques et détectent les anomalies.” Après avoir sondé et analysé le sol, les experts de Delair-Tech livrent leurs conseils. “Grâce aux photos multi-spectrales de champs agricoles, nous pouvons donner des conseils en matière de fertilisants, prévoir les rendements, détecter les maladies. Cela permet de faire de l’agriculture de précision.”
“Made in Toulouse”, les 150 drones sont en service dans une trentaine de pays. “On va en produire 500 cette année, s’enthousiasme Benjamin Benharrosh. Les Etats-Unis sont un gros marché minier, agricole, électrique et pétrolier avec Bakersfield. Nous visons également le marché sud-américain.” Même s’il y a de la concurrence, Delair-Tech sait qu’il a pris une longueur d’avance : “nous avons éprouvé notre expérience de la technologie, alors que les Américains démarrent à peine” .

/ Photo Romain Laporte
Deux types de drones sont commercialisés. / Photo Romain Laporte

Ils continuent leur développement en misant sur la technologie de la caméra embarquée et l’autonomisation du drone. “Bientôt, ils pourront modifier leur itinéraire, en fonction de ce qu’ils voient, se réjouit Benjamin Benharrosh. Il y a des innovations en permanence.”
La prochaine étape sera la Chine, qui est déjà leur meilleur client. La start-up toulousaine mise sur l’essor de la construction. “Nos drones scanneront la terre. Ils remplaceront le géomètre en offrant une topographie en 3D.” Et le fondateur n’est pas contre voir plus haut. “Pour nous, les drones sont avant tout des petits satellites qui volent.”

Gagnez des places pour les Vieilles Charrues à Central Park

Plus que quelques jours avant la première édition des Vieilles Charrues New York. Alors que les préparatifs vont bon train, French Morning vous propose de gagner cinq paires de tickets pour le festival, qui aura lieu le samedi 1er octobre dès 4pm sur la scène de SummerStage à Central Park.
On le rappelle: les têtes d’affiche du rendez-vous seront The Avener et “M” . Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Et croiser les doigts!
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Les multiples visages de Jacques Harbelot à New York

Chez Jacques Harbelot, le visage est une obsession. Il en a fait une série d’oeuvres, “Palimpsestes”, visible à la galerie S.Artspace jusqu’au dimanche 2 octobre.
Originaire de Troyes, cet artiste n’a jamais montré son travail à New York. Pour cette série, il a travaillé le fond de l’image avant d’y peindre des formes noires aux allures de crâne ou de visage. L’exposition avait déjà été présentée en avril à la galerie le Clos des Cimaises (St Georges du Bois). Le Français, ancien dirigeant d’une société de communication arrivé à la peinture à 40 ans se spécialise dans des oeuvres grand format. Ses “personnages” fantomatiques, censés évoquer notre mortalité et la mémoire, lui ont valu d’être invité au sein du collectif d’artistes Salon de Mai et exposé au Japon.
 

Eat The River, Frédérick Gautier revisite la LA River

Elle serpente dans la ville sur 80 km, et pourtant on n’y fait plus attention. L’artiste français Frédérick Gautier s’est imprégné de la Los Angeles River, qu’il a arpentée durant deux mois. Le résultat: une exposition Eat The River, rassemblant 100 céramiques à Please Do Not Enter à Los Angeles, du mercredi 21 septembre au mardi 25 octobre.
Première résidence d’artiste organisée par le concept store, le projet expérimental de Frédérick Gautier illustre la philosophie du lieu. “Nous aimons confronter une sensibilité européenne et française en particulier à une réalité américaine” , argue Nicolas Libert, le co-fondateur.

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Passionné par la ville de Los Angeles, Frédérick Gautier aime ses frontières floues, où l’industriel côtoie la nature. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles, cet artiste parisien a commencé à travailler sur ce site historique et emblématique le 20 juillet. Il a été frappé par l’intervention industrielle sur la rivière, cimentée en 1920.
Les fissures, empreintes ou trous dans le lit de béton, autant de traces du temps qui passe, lui ont inspiré les objets en céramique. Plats, containers, cafetières, vases: elles traduisent une lecture fantasmée de ces paysages. Allant de 500 à 4.500 dollars, chaque oeuvre représente un objet du quotidien, simple et utilitaire. Une photo précisera l’endroit exact qui a inspiré sa création. Cette archéologie contemporaine jette un nouveau regard sur ce site qui a longtemps servi de décor de cinéma.

Invitation VIP pour une vente privée The Kooples à Los Angeles

Découvrez une nouvelle start-up française et refaites votre garde-robe en même temps! French Morning vous invite à une vente privée VIP exclusive The Kooples.

La start-up, c’est Eclipse, créée par deux jeunes Français de Los Angeles, Raphael Vidal et Elsa Assouline. Objectif: créer des ventes privées, ou “sample sale”, exclusives.

Pour cette première, la marque française The Kooples est à l’affiche. L’occasion de vous rhabiller en chic européen à prix cassés.

Les 25 premiers inscrits ci-dessous pourront accéder à la soirée VIP -et fouiller les porte-manteaux avant tout le monde, mercredi 5 octobre de 5 pm à 10 pm. Pour les autres, une inscription sur cette liste permettra d’accéder du jeudi 6 au lundi 10 octobre.

Adresse: 8483 Melrose Avenue, Los Angeles, CA 90069 


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