Qui était Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais ? Hommes d’affaires ? Espion ? Metteur en scène ? Coureur de jupons ? Le biopic d’Edouard Molinaro, “Beaumarchais, l’insolent”, plonge le téléspectateur dans la vie complexe de cette figure du XVIIIeme siècle. Il sera diffusé sur TV5 Monde le mardi 6 septembre à 8:30pm (EST).
Le film rassemble la fine fleur du cinéma français: Fabrice Luchini dans le rôle de Beaumarchais, mais aussi Sandrine Kiberlain, Jean-François Balmer, Isabelle Carré, Alain Chabat, Michel Serrault et Jacques Weber pour ne citer qu’eux.
Sorti en 1996 en France (1997 aux Etats-Unis), “Beaumarchais, l’insolent” est adapté d’une pièce de Sasha Guitry. Il a valu à Luchini une nomination pour le César du meilleur acteur.
Fabrice Luchini en Beaumarchais sur TV5 Monde
Meilleure baguette de Washington DC: les tickets pour la finale sont en vente
La date est fixée, les finalistes sont connus. Reste à prendre vos tickets…
La finale de la Best Capital Baguette, le concours de la meilleure baguette de Washington DC, aura lieu le 29 septembre dans les locaux de l’Ambassade de France. Les tickets pour cet évènement organisé par l’Ambassade – et dont French Morning est le partenaire – sont en vente.
Les quatre finalistes en lice pour le titre sont:
L’une de ces boulangeries sera sacrée “meilleure baguette” à l’issue de la finale par un jury de professionnels. Le public aura la possibilité de goûter les différents pains avec de la charcuterie, des confitures et du fromage.
La preschool française French Playdate fait sa rentrée dans l’Excelsior
La preschool francophone a quitté Hayes Valley pour des nouveaux locaux, plus grands, dans le quartier d’Excelsior.
Dans quelques jours, les élèves de la preschool francophone French Playdate feront leur rentrée dans la maison toute pimpante de sa fondatrice, Agathe Azzis. Après cinq ans passés dans Hayes Valley, celle-ci se réjouit d’offrir un espace plus grand. “Ici, c’est chez moi; dans Hayes Valley, j’étais locataire, donc je ne pouvais pas m’agrandir, explique-t-elle. Je pourrai désormais accueillir jusqu’à douze enfants, contre huit précédemment.”
Des petits crochets avec le nom de chaque élève dans l’entrée aux différent espaces de jeux et d’apprentissage, tout a été soigneusement agencé pour faciliter la transition dans ces nouveaux locaux: “Je ne connaissais pas du tout le quartier avant d’y acheter cette maison, confie Agathe Azzis. J’ai préparé le déménagement pendant un an, en informant les familles que French Playdate changerait de quartier. Certaines familles nous ont suivi, et nous avons de nouveaux élèves qui habitent le quartier. ”
En avril, des portes ouvertes ont permis à French Playdate de faire visiter les locaux aux familles intéressées. “Je pense que le déménagement nous a fait perdre une ou deux familles; d’autres parents ont réussi à s’organiser pour faire du covoiturage pour continuer à venir.”
French Playdate est née de la volonté de trouver une structure francophone pour accueillir son fils pendant les vacances d’été. “En 2010, mon fils Calixte avait 6 ans et je ne trouvais aucun camp d’été en français pour lui, raconte Agathe Azzis. J’ai donc eu l’idée de répondre à ce besoin en créant French Playdate. Le premier été, quatre-cinq enfants y étaient inscrits.”
L’année suivante, la maman cherche une preschool francophone pour son deuxième fils, Théophile, alors âgé de deux ans. “De très bonnes preschools françaises existaient déjà, mais j’ai décidé de transformer l’essai réussi du camp d’été en ouvrant ma propre école.”
Photographe de formation, Agathe Azzis a déménage à San Francisco pour suivre son mari, ingénieur informatique, en 2007. “En France, j’avais déjà envie d’enseigner. Arrivés ici, nous avons inscrit notre fils aîné dans une crèche coopérative, dans laquelle chaque parent participait à la vie de la classe. J’ai pu y observer les méthodes pour éveiller les enfants, les calmer, les intéresser. ” Elle continue également à prendre des cours d’éducation au City College et à UC Davis.
French Playdate accueille les enfants âgés de 2 à 5 ans, entre deux et cinq jours par semaine, de 8:45am à 1pm, autour d’Agathe Azzis et d’une autre institutrice. “Notre objectif est de faire découvrir et aimer le français, en immersion complète, à des enfants qui ont envie de socialiser mais qui ne sont pas encore en âge d’entrer dans le système scolaire américain. Nous écoutons beaucoup de chansons, nous faisons de la musique et divers ateliers dirigés sur des thèmes qui changent chaque mois. Nous allons également au parc ou en promenade tous les jours.” Un programme de 1pm à 4pm est réservé aux enfants de 4 à 6 ans.
Pendant les vacances scolaires, French Playdate propose des activités thématiques aux enfants de quatre à dix ans. Agathe Azzis n’en oublie pas pour autant son premier métier: Deux samedis par mois, elle donne des cours de photo en français aux 7-12 ans. Autant de manières d’intéresser les enfants de tous âges à la langue française.
5 restaurants qui jardinent sur leur rooftop à New York
À la recherche de produits frais ? Ces cinq restaurants de New York font pousser tout ou partie de leur menu sur leur toit, à quelques étages au-dessus de votre assiette. Nous les avons visités pour vous.
Atrio / Conrad Hotel
A l’ombre du One World Trade Center, les plantations de l’hôtel Conrad dominent la Statue de la Liberté et la skyline du New Jersey. Même si le jardin ne couvre qu’à peine 10% des besoins de la cuisine, pour Antonio Cardoso, chef de l’Atrio, le restaurant de l’hôtel, “c’est l’endroit parfait pour faire des expériences. Chaque année, je commande un nouveau type de graines en fonction des menus que je veux créer. Je me suis concentré sur les tomates anciennes l’année passée”. Au premier jour du printemps, tout le personnel du restaurant monte sur le toit et participe à la plantation des nouvelles semences. Le jardin, comme la majorité de ceux installés sur les rooftops, fonctionne seulement jusqu’à la fin du mois d’octobre. Atrio / Conrad Hotel. 102 North End Ave.
Bell, Book and Candle
Dans ce petit resto de West Village, le chef John Mooney et son associé Mick O’Sullivan envoient leurs légumes au septième ciel. Sur leur roofto, les salades, tomates, poivrons poussent à la verticale, les uns au dessus des autres, grâce à un ingénieux système de culture dite aéroponique, dans de longs tubes constamment alimentés en eau et nutriments. “Un système qui permet de consommer moins d’eau et de pesticides et qui assure une qualité incomparable avec celle de produits transportés à travers tout le pays en camion réfrigéré. Mes tomates vont directement du toit à l’assiette” , se félicite Mick O’Sullivan. Bell, book and candle. 141 W 10th St
The LCL
Les grandes chaînes hôtelières disposent souvent de trésors cachés. Au coeur de midtown, au 41e étage de l’hôtel Westin, à 117 mètres de haut, tomates, poivrons, roquette, courgettes.. basilic, menthe, thym, coriandre poussent allègrement. Au total : 125 m² de verdure répartis dans une quinzaine de bacs. Des légumes qui alimentent le menu du LCL, le restaurant de l’hôtel. Le chef Brian Wieler s’est lancé dans ce projet d’agriculture urbaine il y a cinq ans : “C’est la bonne chose à faire lorsqu’on parle de consommer local, s’enthousiasme-t-il. Peut-on offrir des ingrédients plus frais que ceux qui ont été cueillis quelques heures avant d’être servis ?” Chaque semaine, l’hôtel organise aussi des visites du jardin pour ses clients, pour voir le potager et la skyline. Un atout autant pour la cuisine que pour l’image de l’hôtel, selon le chef. The LCL: Bar & Kitchen . 212 E 42nd St
Roberta’s
La pizzeria la plus cotée de Bushwick utilise quelques ingrédients “surprises” venus tout droit du jardin, une serre construite au-dessus de containers à marchandise. C’est le laboratoire de Melissa Metrick, la jardinière en chef : “Je fais pousser beaucoup de garnitures et de choses qui sont difficiles à trouver ou trop chères sur les marchés”. Papalao (coriandre sauvage mexicaine) ou piment de Calabre: avant chaque début de saison, elle se réunit avec les chefs pour décider des nouvelles cultures. Le jardin produit aussi beaucoup de fleurs comestibles pour Blanca, le restaurant doublement étoilé au Michelin situé dans l’arrière cour de Roberta’s. L’agastache, au goût de réglisse, ou la bourrache bleue à la saveur de concombre fleurissent ainsi au coeur du Brooklyn industriel. Roberta’s 261 Moore St, Brooklyn.
Waldorf Astoria
Le palace art déco de Park Avenue réserve quelques vertes surprises. Sur une terrasse à la vue extraordinaire, au 20e étage, David Garcelon, directeur culinaire des restaurants de l’hôtel, a installé il y a quatre ans une quinzaine de bacs. Aujourd’hui, le jardin s’est étoffé et compte en plus d’une grande variété de plantes et de légumes, de la vigne et des arbres fruitiers (cerisier, pommier, pêcher) emballés et protégés chaque hiver. Sous l’oeil du Chrysler building, six ruches ont aussi été installées et produisent 450 livres de miel par an. Pour David Garcelon, le jardin a aussi des vertus éducatives. “Les cuisiniers qui travaillent avec moi se rendent compte que les produits ne poussent pas dans un camion de livraison”, plaisante-t-il. Waldorf Astoria. 301 Park Ave
"Bande de filles" en clôture de Films on the Green le 8 septembre
Le festival “Film on the Green” qui a ouvert ses portes le 7 juin dernier, touche à sa fin. Le film “Bande de filles” en clôture, est programmé le 8 septembre à 7:30pm, sur la grande pelouse de la Columbia University.
Marieme (Karidja Touré) vit dans une cité HLM. Elle enchaîne une succession d’échecs, scolaire, affectif et familial. Désabusée et en manque de repères, l’adolescente a du mal à trouver sa place. Jusqu’au jour elle fait la rencontre de trois filles totalement libérées et au tempérament bien trempé. Marieme entre dans la bande et devient Vic. Ensemble, elles refont le monde et dictent leurs codes.
Réalisé par Céline Sciamma en 2014, le film a reçu des critiques positives, des nominations et plusieurs distinctions, dont le “Prix Lumières” en 2015 et deux “Chlotrudis Awards” en 2016.
Un Français de New York importe la peinture sur feuille de lotus aux US
Entre le yoga, le coloriage et la balade dans Central Park, les New-Yorkais ont le choix pour atteindre la zénitude. Ils ont désormais une option supplémentaire: Himapan, des ateliers de peinture sur feuille de lotus importés de Thaïlande par un Français né à Bangkok.
“Comme souvent, c’est une histoire de rencontre, confie Tristan de Terves, qui anime ces ateliers créatifs quand il ne dirige pas son agence de marketing digital, TDT New York. Je suis ami avec le responsable de l’Institut Français de Singapour. Là-bas, il a découvert Himapan et s’est rapproché de ses créateurs, un couple de passionnés d’art” . Cherchant à optimiser l’espace de leur galerie à Bangkok, le couple teste plusieurs formules d’ateliers, dont des cours de peinture sur lotus. “Le résultat était vraiment esthétique. Il y a eu tout de suite un intérêt, surtout de la part des expat’ . L’activité est devenue permanente au sein de leur galerie et a même dépassé la vente d’objets d’art” .
Le projet essaime dans plusieurs pays, la Thaïlande, Singapour, le Japon avant d’atteindre le Canada en 2015. Tristan de Terves est responsable du développement d’Himapan aux Etats-Unis depuis mai. Ses ateliers, organisés samedi et mardi à la Brooklyn Art Library à Williamsburg, ne requièrent aucune expérience. Chaque participant reçoit à son arrivée une toile de lotus carrée de 40 centimètres, un tablier, des pinceaux, de la peinture et des éponges pour l’étaler sur les feuilles de lotus.
Avant d’être collées sur les supports, celles-ci passent dans des bains, ce qui les rend souples et permet de les découper. Un processus de production complexe étalé sur six semaines, de la cueillette au rendu final. “Les feuilles de lotus sont très réputées en Asie. On s’en sert en cuisine ou en médecine par exemple. Visuellement, elles sont magnifiques avec leurs nervures. Elles ont également un aspect symbolique: le terme “lotus” rappelle la dimension zen et spirituelle du yoga. Et puisqu’elles sont larges et rondes, elles permettent de couvrir facilement une toile”.
Chacun repart avec son chef d’oeuvre à la fin de l’atelier. “Les cours donnent envie de venir entre amis et en famille pour partager un bon moment, avec un aspect créatif en plus”. Une activité zen “dans l’air du temps, selon le Français. Dans des villes qui prennent autant d’énergie que New York, on a besoin de ces moments de respiration”.
Tristan de Terves espère ouvrir plusieurs ateliers Himapan aux Etats-Unis. “C’est un projet avec du potentiel mais ce serait plus simple d’ouvrir dans de plus petites villes (…) Les Français pensent toujours qu’ils vont rapidement maîtriser leur produit et leur marché en se lançant aux Etats-Unis, et vivre leur rêve américain. Mais les New-Yorkais sont tellement sollicités qu’il est difficile de retenir leur attention” . Et en France ? “Ce n’est pas prévu. Les USA sont un terrain de jeu suffisant” .
Joan Baez, la reine du folk en concert à Oakland les 6 et 7 novembre
Infatigable. A 75 ans et plus de 50 ans de carrière derrière elle, Joan Baez remonte sur scène à Oakland.
Elle donnera deux concerts exceptionnels au Fox Theater le dimanche 6 novembre à 7pm et le lundi 7 à 8pm. La chanteuse américaine, qui interprète des ballades anglo-irlandaises adaptées en folk américain, était au festival interceltique de Lorient au début du mois d’août.
“Here’s to you”, sorti en 1971, est son titre le plus connu en France. Engagée politiquement, Joan Baez est également très présente sur la scène internationale. Elle a notamment participé aux festivals de Woodstock et de Newport.
Les places pour ses concerts sont disponibles en réservation dès maintenant.
TGV: Contrat historique pour Alstom aux Etats-Unis
Le leader mondial des trains à grande vitesse, le français Alstom, fournira des rames de TGV toutes neuves à Amtrak pour la ligne Washington-Boston. Le contrat record de deux milliards de dollars a été signé vendredi.
Les rames nouvelles générations (modèle Avelia Liberty) remplaceront les anciens Acela, en service depuis 2000. Le contrat prévoit la fourniture de 28 trains qui devraient commencer à entrer en service dans cinq ans. Ils permettront de transporter 400 passagers chacun, soit une augmentation de la capacité d’environ 33%, d ‘après Alstom.
Les 730 km du “Couloir nord-est” entre Boston et Washington, via Philadelphie et New York, sont devenus de loin la ligne ferroviaire la plus populaire des Etats-Unis, avec un nombre annuel de passagers passé de 2,4 à 3,5 millions entre 2002 et 2014. Mais si les trains d’Alstom sont capables d’atteindre 300 km/h, ils n’auront de TGV que le nom: faute de lignes dédiées à la grande vitesse, les performances vont rester très inférieures à ce qu’elles sont en Europe ou ailleurs dans le monde. Il faut actuellement 2h45 minutes pour faire les 350 kms entre New York et Washington (par comparaison, le TGV français met 1h55 pour un trajet Paris-Lyon de 425 kms). Les nouvelles rames vont permettre d’améliorer la performance, mais on restera loin de la norme TGV du reste du monde.
Outre l’importance économique de ce contrat -qui va permettre à Alstom de créer 400 emplois dans l’Etat de New York, où se situe l’usine d’où sortiront ces trains-, l’annonce était également hautement politique. Le vice-président américain Joe Biden a fait le déplacement dans une gare du Delaware, sur la ligne, pour annoncer un prêt fédéral de 2,5 milliards de dollars, qui permettra notamment à Amtrak de financer le contrat avec Alstom.
L’annonce intervient au moment ou Amtrak, soutenu par l’administration Obama, est au milieu d’un combat avec les Républicains, notoirement anti-train, pour obtenir le financement d’un projet beaucoup plus large, estimé à 24 milliards de dollars, afin de rénover et améliorer l’infrastructure ferroviaire dans la région de New York, et notamment la construction d’un nouveau tunnel sous l’Hudson, pour remplacer l’actuel, endommagé lors de l’ouragan Sandy.
Combien ça coûte la salle de sport à Miami ?
La rentrée est là et vous souhaitez reprendre le sport pour retrouver la forme. French Morning vous aide à choisir le club où vous rendre pour vous refaire une santé.
En classe business
Loin de l’image des salles de sport rimant avec inconfort et transpiration, David Barton Gym offre des machines “dernière génération” et des services personnalisés dans un cadre tape-à-l’œil. Agencé comme une boîte de nuit, l’établissement est éclairé par des tubes fluorescents et propose parfois des évènements en live avec un DJ. L’abonnement mensuel coûte 109 dollars. Si vous hésitez encore à y aller de peur de ne pas trouver de place pour vous garer, sachez que le club a son propre service de voiturier.
Piscine d’eau salée, salle de musculation et de cardio-training, sauna, hammam, UV ou encore salle de massages, vous l’aurez compris, les cinq espaces Equinox autour de Miami répondent pratiquement au cahier des charges d’un hôtel cinq étoiles. Le prix de l’abonnement dans de telles salles de sport à souvent tendance à s’envoler. Après vous être acquitté des frais annuels de 300 dollars, vous payerez 170 dollars par mois.
Haut de gamme et intimiste, Anatomy at 1220 est une salle de fitness créée par Marc Megna, un ancien joueur de football américain. Permettant de se dépasser sur des machines high-tech, entouré de coaches aguerris, le club est aussi connu pour être le lieu de prédilection des stars de passage à Miami qui souhaitent modeler leur corps. L’adhésion débute à 189 dollars par mois.
Attirant de plus en plus d’adeptes, le Crossfit est une technique d’entrainement physique mêlant la gymnastique, l’athlétisme et l’haltérophilie. Les lieux pour le pratiquer se multiplient à Miami. Parmi eux, le Reebok CrossFit Miami Beach qui propose des cours privés allant de 55 à 100 dollars.
En classe éco
Comptant une vingtaine de clubs dispersés à Miami et ses environs, la chaîne de salles de sport américaine LA Fitness met à disposition des machines performantes ainsi que de nombreux cours collectifs à toute heure de la journée pour 35 dollars par mois. Autre avantage ? Chaque espace est muni d’une garderie gratuite pour les enfants. Plus d’excuse pour ne pas aller à la salle de sport !
Situé à Wynwood, Pilathon se focalise sur la méthode Pilates, qui est un enchaînement de positions pratiquées sur un tapis de sol. Tous les cours se déroulent en extérieur sur le toit du bâtiment. À partir de 40 dollars la séance.
Que vous soyez matinal ou plutôt couche-tard, il est important d’adhérer à une salle de sport dont les horaires vous conviennent. 24 Hour Fitness vous enlève un poids car, comme son nom l’indique, le club est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. L’abonnement mensuel débute à 30 dollars.
En low cost
Pour un abonnement à un prix imbattable, rendez-vous à Planet Fitness. Comptez 10 dollars par mois après avoir versé 39 dollars pour les frais d’inscription. Youfit, une autre franchise, propose pour le même prix de profiter de ses équipements et si vous doublez la mise mensuelle vous aurez accès à toutes les salles du pays.
En mode débrouille
Avant de signer dans une salle de sport, il est aussi conseillé de profiter d’une période d’essai gratuite allant parfois jusqu’à un mois. Ainsi, vous pourrez tester plusieurs salles sans débourser le moindre centime. Vous pouvez également profiter de l’accès guest de certaines salles, comme Crunch qui vous permet d’accompagner gratuitement un ami disposant d’un abonnement mensuel.
Autrement, pour faire du sport en toute liberté et sans engagement, munissez-vous simplement d’une bonne paire de chaussures et partez faire un footing dans un parc.
Si vous souhaitez un peu de fantaisie, pourquoi ne pas essayer le Prancercise, une technique de fitness imaginée par Joanna Rohrback originaire du comté de Broward ? Sa méthode consiste à se prendre pour un cheval et à reproduire ses mouvements. Et si vous êtes fans vous pourriez même devenir instructeur agréé !
Sur la route des vins à Los Olivos
Envie d’une escapade originale pour occuper ce long week-end du Labour day? Pour changer de Palm Springs, French Morning vous guide sur la route des vignobles de Los Olivos.
Un peu d’histoire
Située dans la vallée de Santa Ynez, cette ville historique n’est pas aussi connue que Paso Robles ou la Napa Vallée. Et pourtant, sa tradition viticole ne date pas d’hier. C’est dans les années 1880 qu’une maison a été construite sur ces terres agricoles, surplombant Alamo Pintado Creek. S’y installant en 1885, Alden Mars Boyd fit planter 5.000 oliviers. La propriété fut alors rebaptisée “Rancho de Los Olivos”. Le développement des chemins de fer a donné au lieu le nom “El Olivar”, devenu “Los Olivos”.
Aujourd’hui, les vignes ont remplacé les oliviers sur de nombreux hectares. A 2h30 de Los Angeles (Downtown) et 40 minutes de Santa Barbara, Los Olivos offre des paysages verdoyants à couper le souffle. Les visiteurs s’y pressent pour déguster (avec modération) les vins de cette région.
Du côté des vignerons
Parmi les nombreux vignerons présents sur ce terroir, nous avons demandé à un oenologue amateur, grand passionné de la région, Daniel Chan, d’en sélectionner six qui valent le détour. C’est notamment le cas de Lafond. Son propriétaire, Pierre Lafond utilise les raisins de Pinot noir de Santa Rita Hills AVA, un terroir régional, pour ses vins aux tonalités françaises. “Mais ils n’ont pas le goût du Bourgogne“, précise Daniel Chan. Un détour s’impose également du côté de Dierberg and Star Lane, Kenneth Volk, ainsi que Larner qui propose des dégustations dans le centre-ville et des visites de son vignoble.
Chez Andrew Murray, une salle de dégustation cosy permet de tester les Syrah aux tonalités d’olives noires, cerises ou violette. Cette cave propose une offre à 20 dollars, avec une rapide visite où vous seront livrés les secrets de fabrication du vin, suivie d’une dégustation de 5 crus. La route se poursuit du côté du vigneron Zaca Mesa, célèbre pour son Syrah et son Viognier. La dégustation est l’une des moins onéreuses (10 dollars), dans un cadre rustique.
Dégustation avec vue
Ouvrant aux alentours de 10 heures, certaines caves disposent de vues imprenables sur le vignoble. C’est notamment le cas de Fess Parker, qui appartient à l’acteur homonyme. Une de nos préférences va à la propriété de 40 hectares de Koehler. Entourée de collines, cette cave est l’un des arrêts les plus populaires de Foxen Canyon Wine Trail. Outre le charisme du propriétaire, le jardin est idéal pour pique-niquer en savourant une de leurs bouteilles.
Autre vue imprenable: la cave Gainey. La quatrième génération de cette famille a diversifié la production, proposant Syrah, Pinot noir et Chardonnay.
Le gîte et le couvert
Los Olivos fait partie du Santa Barbara wine country, tout comme Buellton et Solvang. Pour déjeuner, vous pourrez prendre une pause chez Ellen’s Danish Pancake House (Buellton), ou à Solvang qui dispose de nombreuses boulangeries, telles que Greenhouse Café ou Mortensen’s Danish Bakery.
Les offres de logements ne manquent pas dans cette vallée. Pour une ou deux nuits, vous pouvez choisir Quality Inn à Buellton ou Holiday Inn Express à Solvang. Autre option aux prix comparables, la location d’une maison, via Santa Ynez Vacation Rentals.
Autres activités à consommer sans modération
Une balade s’impose dans le centre-ville de Los Olivos, qui abrite des salles de dégustation éclectiques ( Longoria, Stolpman, Tessa Maria…). Composé de maisons de style Victorien, il recèle également des ranchs de chevaux et des boutiques agréables. Vous pourrez arpenter les recoins de ces rues charmantes, en flânant, armé d’un plan.
A 15 minutes en voiture, se trouve Solvang, communément surnommée le Danemark californien ou le Disneyland danois. Si vous êtes amateurs de kitsch, cette ville mérite une escale. Autre visite folklore, le Ranch de Neverland, la propriété du défunt Michael Jackson, qui se trouve à 10 minutes du centre ville, en voiture. Le chanteur l’avait transformé en parc d’attractions.