On ne l’a pas vu venir, et pourtant le groupe Mars Red Sky fait du bruit pour sa tournée aux Etats-Unis. Avec leurs titres hypnotisants et angoissants, les représentants français du stoner-rock seront à Las Vegas, San Diego et Los Angeles les dimanche 28, lundi 29 et mardi 30 août respectivement.
Cinq ans après le succès de leur premier album éponyme, le trio bordelais a parcouru un sacré chemin. Il s’est illustré sur de nombreuses scènes européennes et des festivals de renom, dont SXSW à Austin.
Dans leur troisième opus “Apex III” (Praise for the Burning Soul), produit par Gabriel Zander et Jacob Dennis, ils reviennent avec des titres toujours plus hypnotiques, bercés par le son perçant de la basse et la voix haut perchée du chanteur et guitariste Julien Pras. Ils y mêlent savamment le stoner au rock psyché des années 70, reflet de leurs influences diverses (The Beatles, Neil Young, Electric Wizard).
Ils abordent des sujets variés, comme le titre “The Whinery” qui dépeint le cynisme de rois et reines manipulateurs dans un monde absurde et chaotique. Une chose est sûre, Mars Red Sky ne vous laissera pas de marbre.
https://www.youtube.com/watch?v=w5IE1RYe6cg
Le son psychédélique de Mars Red Sky va secouer la Côte Ouest
Dominic Derasse, le trompettiste-secouriste français de Broadway
Le nom de Dominic Derasse vous dit peut-être quelque chose si vous lisez French Morning. C’est ce trompettiste français qui a dirigé un orchestre à Times Square, le 21 juillet, en hommage aux victimes de l’attentat de Nice, la ville où il a grandi. Un événement qui l’a rendu célèbre malgré lui et dont il ne souhaite “surtout pas tirer de gloire personnelle” .
Discret, l’artiste est aujourd’hui (et jusqu’en octobre) dans l’orchestre de la fameuse comédie musicale “An American In Paris” . Son parcours dans la musique débute au conservatoire de Nice. A 13 ans, il joue durant les Jeux Olympiques de Munich avant de décrocher son premier job à l’Opéra de Nice à l’âge de 15 ans. “J’étais à la base plutôt renfermé voire le souffre-douleur des autres, j’ai développé une personnalité de bagarreur” , confie-t-il. Une force qui le pousse à se dépasser. Après la fin de ses études secondaires, le jeune trompettiste rejoint le conservatoire de musique de Paris dont il sort diplômé en 1979, avant de recevoir une prestigieuse bourse Fulbright qui lui ouvre les portes des Etats-Unis.
Envoyé pendant deux semestres au Berklee College de Boston pour étudier le jazz, Dominic Derasse en profite pour suivre l’enseignement de Carmine Caruso à New York, une légende dans les cercles musicaux. La rencontre va changer sa vie. “Je cherchais un maître pour progresser. Carmine Caruso a réussi à me transformer. J’habitais à Boston, j’allais deux fois par semaine à New York pour le voir” .
Au contact de son professeur, le Français comprend comment faire de son instrument “une extension de son corps” . “La trompette est un instrument très physique. La technique ne sert à rien si le corps ne suit pas. Il faut donc beaucoup travailler le physique pour paradoxalement arriver à l’oublier et se concentrer sur la musique” .
La méthode de son “maitre zen” en poche, Dominic Derasse rentre en France à l’été 1980. Le trompettiste accompagne les tournées de deux stars de la chanson française, Enrico Macias et François Valery. En octobre, il a la possibilité de devenir le trompettiste principal de l’orchestre de Nice, ce qu’il refuse finalement pour rejoindre l’Orchestre Colonne à Paris.
Quatre ans et demi plus tard, en avril 1985, Dominic Derasse décide de repartir à New York, laissant derrière lui famille et travail. “Je suis revenu avec l’envie de faire du studio pour la télévision et le cinéma. Ça a fonctionné au-delà de mes espérances. J’ai participé aux musiques de plus de 100 publicités et 70 films américains. J’ai également à mon actif plus de 25 shows à Broadway” dont “South Pacific” au Lincoln Center. Une carrière brillante que le Français explique encore et toujours par l’acquisition de la “méthode zen” de Carmine Caruso. “Elle me sert dans la vie de tous les jours et dans toutes mes activités. C’est plus que de simples techniques de trompette. Carmine Caruso m’a appris à écouter mon corps, à gérer mes émotions et mon stress pour donner le meilleur de moi-même” .
Dominic Derasse, surnommé par ses amis américains “Crazy man”, est un touche-à-tout qui vit à cent à l’heure. À ses heures perdues, il est motard, guide de canyoning, membre d’une association de sauvetage en montagne, donne des cours particuliers de musique, termine l’écriture de son premier livre. Et puisque ça ne suffit pas, le musicien a récemment lancé ses propres cours de secourisme, System D. Pourquoi une telle boulimie de projets? “Tout ce qui est vivant va mourir. On ne sait jamais quand et comment, alors autant vivre une bonne vie” .
A 57 ans, le trompettiste français sera à la retraite dans sept ans, mais souhaite “toujours continuer dans la musique” . Cet amoureux de New York regrette cependant que la logique de l’argent prenne progressivement le pas sur la musique. “L’art et la culture sont l’âme d’une société. Cette richesse est en train de s’éteindre. Wall Street a surpassé Broadway” .
"Notre E-2, un chemin de croix"
Victor Le Fell se souviendra longtemps du “moment fatidique” de son rendez-vous à l’Ambassade des Etats-Unis à Paris. Le Français était arrivé avec un dossier de 200 pages sous le bras pour obtenir un visa d’investisseur E-2 et lancer sa société de location d’oeuvres d’art Artolease aux Etats-Unis. Le concept imaginé par ce fils d’antiquaire: louer sculptures, peintures, photographies et autres pièces de “fine art” à des entreprises qui veulent habiller leurs murs.
Assis au milieu des fenêtres derrière lesquelles s’affairent les fonctionnaires de l’Ambassade, il attend sagement son tour. “Il y avait un officier jeune super souriant, cool, la trentaine… Et un autre, une dame au visage renfermé. La personne avec laquelle il ne fallait pas tomber. Je me suis retrouvé avec elle” . L’entretien se passe bien – “j’ai même réussi à la faire rire” – mais sa joie est de courte durée. “Elle me demande un document relatif à une donation. J’ai épluché tout le dossier sans le trouver. Mon avocat ne m’avait pas dit qu’il était nécessaire. Elle cherchait quelque chose qui n’allait pas et ça été le déclic. Elle m’a dit: M. Le Fell, je ne vais pas vous accorder le visa. ”
Selon les données les plus récentes des services d’immigration américains, le visa E-2, accordé aux investisseurs étrangers, a été délivré à 24.000 personnes en 2013, soit quatre fois plus que le programme d’investissement EB-5, plus connu. Ce chiffre comprend également les E-1, visa de ‘trader’.
Ce jour-là, Victor Le Fell ne faisait pas partie des heureux élus.
Il n’avait pourtant pas ménagé sa peine pour l’obtenir. Lui et Théodore Bajard, son associé dans Artolease, se sont entourés d’un avocat d’immigration et d’un avocat d’affaires pour s’assurer qu’ils remplissaient les conditions draconiennes pour l’obtenir. Il leur a fallu un an pour rassembler toutes les pièces de leur dossier. “Il faut prouver qu’on va apporter une plus-value à l’économie américaine. On le montre avec un business plan et des études de marché par exemple, résume l’entrepreneur. Il faut montrer les capitaux apportés par les différents investisseurs, trouver une assurance et, dans le cadre de notre activité, un espace de stockage pour les oeuvres d’art. On peut le faire sans avocat, mais ils sont là pour te guider par rapport aux barrières qu’on peut rencontrer à l’Ambassade. Dans notre cas: est-ce que votre espace de stockage est aux normes de sécurité ? La police d’assurance couvre-t-elle les oeuvres ? Etc…”
Il y a aussi quelques “trucs” à savoir. “L’ambassade te demande d’avoir un business opérationnel sans te verser de salaire ni faire de prospections, ce qui est paradoxal” , souligne-t-il. Un obstacle que les deux patrons, tous deux en France, ont contourné en impliquant un partenaire aux Etats-Unis, qui a pu faire des démarches en leur absence. Le visa est accordé pour une durée de cinq ans au niveau consulaire et peut être renouvelé sans limite, à condition que l’entreprise reste en bonne santé financière. “Il faut montrer ton bilan à chaque renouvellement. Cela peut être stressant, mais comme tout entrepreneur, il faut être dans les bonnes angoisses. ”
Le refus du E-2 a été un coup dur pour la jeune entreprise. “On a pu faire quelques ventes à distance mais au final on s’est rendu compte qu’il fallait être sur place pour réagir” . Cela n’a pas empêché les deux amis d’école de commerce de repartir de l’avant. Un an “presque jour pour jour” après le non, le chef d’entreprise était de retour à l’Ambassade américaine avec un “dossier énorme. C’était dingue!” Cette fois, l’agent lui a accordé un E-2 à l’issue d’un entretien de cinq minutes. “C’était une libération !”
Depuis, les affaires ont repris. Des négociations ont été lancées avec des hôtels notamment et le patron noue des partenariats avec de nouveaux artistes en attendant l’arrivée de son associé fin août pour “qu’on puisse grandir rapidement” . “Si tout cela était à refaire, on changerait d’avocat. Il y a ceux qui tu paies en flat fee et d’autres à l’heure. Nous on a opté pour du flat fee. Le problème est qu’ils ont plein de dossiers à gérer en même temps. Ça a été un gros frein pour nous” .
“Ce E-2 était un chemin de croix, mais c’est aussi l’avenir, poursuit-il. Cet épisode était moralement formateur. Les patrons vivent des revirements brutaux parfois. Au final, ça te rend plus fort” .
Armelle Gloaguen, de Westchester à la "Jungle" de Calais
C’est un voyage en France pas comme les autres que s’apprête à faire Armelle Gloaguen.
La chanteuse et éducatrice française du Westchester se rend dans “La Jungle” de Calais pour proposer une série d’ateliers musicaux aux jeunes réfugiés de l’École Laïque du Chemin des Dunes, une éablissement où des volontaires leur enseignent le français et l’anglais. Au total, elle y passera quatre jours, du 22 au 25 août, accompagnée par la clarinettiste Kara Dago-Clark.
Destinés à favoriser l’expression de ces jeunes, ces ateliers reposent sur une “approche multi-sensorielle” qui rassemble chansons, maniement d’objets et références visuelles. Ces animations sont calquées sur le modèle de celles qu’Armelle Gloaguen, qui fut autrefois directrice d’un orphelinat au Guatemala, propose aux Etats-Unis dans le cadre de sa non-profit Armelle for Kids. Celle-ci a vocation à venir en aide par la musique à des jeunes défavorisés ou fragiles dans les foyers pour femmes battues, les orphelinats ou encore les écoles sinistrées.
“Le but est de commencer à neuf heures du matin et de terminer le soir, lorsque tout le monde est couché, explique la Française. Les enfants de Calais ont besoin de ces outils cognitifs. Ils leur serviront de moyens de stabilisation et d’exutoire émotionnel afin de les aider à mieux gérer ce qu’ils ont vécu” . La musicienne n’arrivera pas sur place les mains vides. Elle aura plusieurs instruments dans ses valises, dont 38 flûtes à bec provenant du Carnegie Hall. De quoi apporter un peu de réconfort à ces enfants déracinés, qui représenteraient un dixième de la population de la “Jungle” . “Cela sera ma première fois dans un camp de réfugiés. Ça me rappelle mon expérience à l’orphelinat, sauf que les conditions sont encore plus désespérées. À l’orphelinat au moins, il y avait une structure. Ils étaient protégés, avaient une école, des repas, un soutien” .
Speak Easy LA: le 22 septembre, j'aide un Américain à parler français
On sait que c’est un peu tard pour prendre une bonne résolution. Mais qu’importe. Le 22 septembre, faites une bonne action et aidez un Américain à progresser en français.
Comment ? French Morning organise un nouveau Speak Easy, nos soirées de speed-speaking franco-américain, dans les locaux de l’Alliance française de Los Angeles. Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Des paires sont formées par les organisateurs (c’est nous).
Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent, autour d’un verre de vin et de petites choses à grignoter.
A la fin, vous avez parlé en anglais et en français, et discuté avec des gens d’horizons et d’âges très différents. Et si la mayonnaise a pris, les participants peuvent poursuivre la discussion, ou échanger des numéros pour prolonger l’expérience.
Hubert Joly invité d'honneur du gala de la FACC Foundation à New York
Hubert Joly, PDG français du géant américain de l’électronique Best Buy, sera l’invité d’honneur du gala annuel de la Fondation de la chambre de commerce franco-américaine de New York (FACC), jeudi 15 septembre.
Le Français a été recruté par Best Buy en 2012 pour redresser un groupe alors à la limite de la faillite. « L’action de Best Buy était tombée à 11 dollars en 2012. Les investisseurs ne croyaient pas en l’avenir de la société. Il y avait chez Best Buy un tableau très complet de défis, et moi j’aime bien les défis ! » confiait-il à French Morning l’an dernier.
Le gala annuel de la fondation de la FACC, organisé au TriBeCa Rooftop, est l’occasion de célébrer l’entrepreneuriat et les relations franco-américaines. La fondation présentera également son programme de bourses d’études Serge Bellanger pour les étudiants français et américains qui souhaitent poursuivre leur cursus en France et aux Etats-Unis. La soirée débutera à 7pm par un dîner et se terminera à 12am. Les réservations sont ouvertes sur le site de la FACC.
Combien ça coûte un studio à New York ?
Avec ses arrivées et ses départs, le mois de septembre est synonyme de grand chassé-croisé immobilier pour les expatriés à New York.
Pour ceux qui sont tentés par un studio, il faudra mettre la main à la poche. Le loyer moyen pour un tel espace “de Harlem au Financial District est de 2.700 dollars, selon Christophe Bourreau, agent immobilier chez Warburg Realty-Barnes à New York, et les studios représentent 7% de l’inventaire disponible” . Alors, dans quel quartier cela vous coûtera-t-il un bras, et dans quel autre un pied ?
En business class: plus de 3.500 dollars par mois
Selon Christophe Bourreau, les studios les plus chers se trouvent “en dessous de la 30eme rue, jusque dans certains bâtiments du Financial District” . Dans ces quartiers, il faut compter 4.500-5.000 dollars par mois pour une surface d’environ 100 mètres carrés, d’après l’agent. Selon le rapport de l’agence CitiHabitat daté de juin, SoHo et TriBeCa sont les quartiers de Manhattan les plus chers pour les studios, avec un loyer moyen de 3.100 dollars. Ils sont suivis de près par Battery Park City, au bord de l’Hudson, et le Financial District (3.006 dollars en moyenne).
“Ces prix donnent accès à différents services comme un rooftop, des salles de gym, un doorman, une piste de bowling, un terrain de basket et un pressing, explique-t-il. Quand on pense à des petites surfaces à Manhattan, on pense à des colocations dans des placards. Mais, ces dernières années, les nouvelles constructions comportent des appartements plus grands. Dans ces immeubles-là, on peut trouver des studios haut-de-gamme de 100 mètres carrés. ” L’expert conseille en particulier de viser les immeubles de locations (“rental buildings”) de luxe à Midtown Manhattan par exemple, où l’on trouve des unités pour 3.500 dollars par mois.
Brooklyn n’est pas en reste. Selon le Brooklyn Rental Report de l’agence immobilière MNS pour juin, les studios les plus chers se trouvent dans le quartier de DUMBO. Comptez en moyenne 3.268 dollars dans cette zone entre les ponts de Brooklyn et Manhattan. Williamsburg, qui connaît un regain d’intérêt ces dernières années, approche de ces prix (3.041 dollars en moyenne).
En classe éco: autour de 2.700 dollars
Si vous voulez trouver des loyers dans cet ordre de prix, concentrez vous sur l’Upper West Side et l’Upper East Side, mais il faudra faire une croix sur le court de basket et la salle de yoga. Selon Christophe Bourreau, il est possible de dénicher des options sous la 14eme rue. “Pour un studio non meublé dans un immeuble qui n’est pas flambant neuf, on peut trouver des choses à SoHo ou Nolita” . Si vous préférez vivre à Brooklyn, visez Greenpoint dans le nord, Downtown ou encore le charmant quartier de Park Slope.
Toujours dans cette fourchette de prix, vous pourrez vous offrir un studio à Long Island City (Queens), où de nouveaux immeubles sont sortis de terre récemment. Loyer moyen dans le quartier : 2.430 dollars en juin selon MNS.
Low cost: moins de 2.000 dollars
Si l’on en croit cette carte établie par le site local DNAInfo, un New-Yorkais qui gagne le revenu médian de 52.259 dollars par an pourra vivre confortablement (c’est-à-dire sans mettre plus de 30% de son salaire dans son loyer) à Inwood (extrémité nord de Manhattan) et Sugar Hill, où les loyers médians sont respectivement de 1.300 et 1.295 dollars. Il peut aussi aller dans le Bronx, certains quartiers du sud de Brooklyn et de Queens.
La carte est basée sur les chiffres de StreetEasy pour 2014, mais la cartographie reste la même aujourd’hui. “Pour Manhattan, on aura du mal à trouver des biens agréables à moins de 1.700 dollars au sud de Harlem. C’est un luxe de ne pas avoir de colocation, d’avoir de la liberté, d’être bien desservi et d’avoir une vue . Le studio le moins cher atuellememt sur le marché est au sud de Harlem et coûte 1.300 dollars mensuels, mais il est sur une rue bruyante, raconte Christophe Bourreau, et à ce prix-là la salle de bain se partage sur le palier” .
En mode débrouille
Un très bon ami vous prête son studio avec vue sur Central Park.
Gagnez des tickets pour voir "Mon Roi" de Maïwenn à New York
French Morning et Film Movement vous font gagner deux paires de tickets pour “Mon Roi” (“My King”), le film de Maïwenn sorti à New York le 12 août.
Quatrième long-métrage de Maïwenn, il raconte l’histoire d’amour torturée entre un pervers narcissique nommé Giorgio (Vincent Cassel) et Tony (Emmanuelle Bercot), sa proie. Pour son rôle, l’actrice a reçu le Prix d’interprétation féminine à Cannes en 2015.
Les heureux gagnants seront tirés au sort. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort ne concerne que les projections qui ont lieu au Lincoln Plaza Cinema.
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Myriam Blanckaert transforme Taix Restaurant en cabaret
Par sa voix, Myriam Blanckaert invite son public à un retour dans le temps, celui où les cabarets rythmaient les rues parisiennes. Accompagnée de son pianiste, cette chanteuse et actrice française fera découvrir son univers le vendredi 26 août à 10pm au restaurant Taix à Los Angeles.
Avec son répertoire rétro, celle qui partage son temps entre les Etats-Unis et la France transmet la nostalgie et la tradition du cabaret parisien. Acclamée par la critique, sa performance “Myriam chante Paris-New York” raconte son histoire, celle d’une Française qui a couru le quartier de Ménilmontant durant un an.
Déjà apparue dans de nombreux programmes comme la série culte “Sex and the City”, Myriam Blanckaert a notamment chanté avec l’Opéra de Los Angeles dans “Einstein On The Beach”, de Robert Wilson et Philip Glass.
Le Wall Street Journal se plaint des Français qui se plaignent aux JO
“Les Français remportent la médaille d’or de la rouspétance” . Le Wall Street Journal publie, le 17 août, un article au vitriol contre les Olympiens français qui se plaignent, même quand ils gagnent. Du “French Bashing” ? À vous de juger.
Avec un total de huit médailles d’or au 12e jour des compétitions, “la France ne connaît pas ses meilleurs jeux”, affirme le quotidien américain. Pire encore, “il reste une discipline où les Français remportent la compétition haut-la-main: se plaindre”. Il enfonce le clou: “L’équipe olympique française a excellé dans l’art de ronchonner contre ses adversaires et rouspéter sur les résultats”.
Et d’énumérer les différents moments où les Français l’ont ouverte, comme lorsque le perchiste Renaud Lavillenie a comparé la manière dont le public brésilien l’a traité à la situation du Noir Jesse Owens aux JO de Munich en 1936. “Les Français ont même râlé quand ils ont gagné” , ironisent les auteurs de l’article, faisant allusion au match de handball contre le Qatar et la mini-polémique soulevée par le coach français sur la naturalisation de joueurs étrangers par le pays arabe.
“Se plaindre n’est pas un sport olympique, au grand dépit de l’équipe française. Mais cela ne prendrait certainement pas longtemps pour que cela ne le devienne: Paris est candidate pour accueillir les Jeux olympiques 2024”, tacle le Wall Street Journal. Qu’est-ce qui est mieux ? Se plaindre ou mentir, comme l’ont fait quatre nageurs olympiques américains accusés d’avoir monté une histoire de braquage pour dissimuler leurs agissements peu glorieux lors d’une soirée bien arrosée ? A chacun ses vices.
4 nouveaux restaurants à faire à New York
Des restaurants, il s’en ouvre tous les jours à New York. Pour vous aider à faire le tri – et pimenter vos sorties restos – nous avons sélectionné quatre nouvelles adresses.
L’Appart (Downtown)
French Morning vous parlait en mai du nouveau restaurant du District, le marché français de Downtown. Ici, vous êtes invités à manger chez des amis. En l’occurence, le jeune chef français Nicolas Abello et le chaleureux maître D’ George Thomas. Entre la fraîcheur de la cuisine d’Abello, un disciple de Gérard Vié, Pierre Gagnaire et Daniel Boulud dont l’Appart est le premier restaurant, et l’expérience de Thomas, qui a officié seize ans chez Bouley, le client passe un moment délicieux dans tous les sens du terme. L’ambiance se veut intimiste et décontractée dans ce petit resto d’une trentaine de places décoré comme un salon. Le chef s’affaire dans une cuisine ouverte à côté des tables et prend le temps de discuter avec les clients quand ils arrivent, s’asseyant même à leur table. Le menu change toutes les semaines – un tour de force. Un endroit à découvrir, où le temps suspend son vol. L’Appart. Le District, Brookfield Place, 225 Liberty Street (West Street), 212-981-8577. Site
City Vineyard (Hudson River Park)
C’est l’une des nouveautés les plus excitantes de l’été 2016. City Winery a ouvert fin juillet City Vineyard, un restaurant-jardin de vins sur les bords de l’Hudson River. L’établissement se trouve sur Pier 26. Si vous voulez avoir une vue encore plus dégagée de la rivière, montez à l’étage sur le rooftop. La carte offre quelques snacks (hummus, plateau de fromages et de viandes, et un ceviche qui change tous les jours) en plus de vins américains, français et italiens, et de quelques bières. Si vous voulez prendre une table, on vous conseille de réserver en gardant à l’esprit qu’il vous faudra attendre parfois plusieurs jours. Sinon vous serez redirigé vers le bar au rez-de-chaussée ou à l’étage. Attention: les hôtesses limitent l’accès à ce dernier quand il y a trop de monde. 233 West Street (Pier 26), 646-677-8350. Site
BKW (Crown Heights)

L’offre de restaurants dans le quartier de Crown Heights ne cesse de s’étoffer. Ouvert en juin par l’équipe de la Brooklyn Winery, BKW est porté par le Michael Gordon, un ancien de Bouley. Au menu: des vins américains et une carte très “bar à vins” avec des snacks et des plats plus conséquents (on vous recommande le plateau de charcuterie) pour accompagner votre verre. Le lieu comporte un restaurant et un bar capables d’accueillir une petite soixantaine de personnes. Il est conseillé de réserver. Heureusement, les vins sont de meilleure qualité que la déco, qui fait un poil lugubre. BKW, 747 Franklin Ave., 718-399-1700. Site
Le Coucou (SoHo)
Ouvert en juin, Le Coucou est le bébé du chef américain Daniel Rose qui a la particularité d’avoir fait ses armes à Paris (on lui doit Spring et La Bourse et la Vie) avant de décider de revenir au bercail. Au Coucou, le jeune chef à l’oeil rieur, parti en France pour étudier la philo, veut refaire à New York la formule de son succès parisien : une carte française simple et de saison, et qui mise tout sur la qualité des ingrédients. Le Coucou, 138 Lafayette st., New York (212) 271-4252. Site
Burkini: pour la presse US, la France nage en plein délire
Après Cannes, Mandelieu-La-Napoule et Villeneuve Louvet, six autres communes de la Côte d’Azur ont décidé d’interdire le port du burkini sur leur plage, cette tenue de bain recouvrant tout le corps portée par certaines femmes musulmanes. Une décision soutenue par le premier ministre Manuel Valls mais qui suscite un tollé dans la presse américaine.
Le New York Times a réagi le premier samedi 13 août avec un titre railleur en « Une » de son édition internationale : « La France identifie la dernière menace en date pour sa sécurité : le burkini ». “Cannes ferme ses plages au maillot de bain intégral, stigmatisant les musulmans”. Le site Slate se montre plus sévère: “les interdictions du burkini en France sont irresponsables, islamophobes et terribles pour les femmes” .
Le journaliste du New York Times Roger Cohen en rajoute une couche le jeudi 18 août, critiquant la position de Manuel Valls. “Le burkini n’est pas un “projet politique” en soi, le symbole d’une contre-société ou de l’asservissement des femmes, comme Valls l’a déclaré. Non, c’est un choix de robe qui reflète une croyance religieuse protégée par la constitution française. Le burkini est un “contre-bikini”, tout au plus” .
“Des maires sans vision”
Les interdictions du burkini sur certaines plages françaises ont également fait réagir l’édition américaine du Huffington Post, qui les a qualifiées de “stupides et sexistes” samedi 13 août. La journaliste Kathleen Parker estime quant à elle dans le Washington Post que l’interdiction du burkini est le “produit d’une islamophobie nourrie par les attentats terroristes et d’une politique de stigmatisation soutenue par des maires sans vision” .
Elle ajoute que le burkini est devenu “le drapeau des confédérés de la France” , devenant plus important pour ce qu’il représente dans l’esprit des personnes que pour ce qu’il est réellement. “Comme le drapeau [confédéré], le burkini signifie des choses différentes pour les gens, mais il est devenu le symbole puissant de l’affrontement culturel entre patriotes français et immigrés musulmans”.
Enfin, le Washington Post retrace dans son édition du 17 août les origines du maillot de bain tant décrié. “Le burkini a été conçu en Australie pour les plages de sable blanc de Sydney. Et bien que le vêtement soit source de divisions en Europe, sa créatrice confie l’avoir créé dans un désir d’intégration sociale” . Aheda Zanetti explique au média américain avoir créé le burkini en 2004. Constatant qu’il n’y avait pas de tenue de sport adaptée aux femmes voilées, l’Australienne d’origine libanaise a souhaité “trouver un nouveau symbole islamique que le voile” qui puisse “être compatible avec le style de vie australien” . Et le français ?