2017 est une année d’élections. Et ce n’est pas parce que l’on vit à l’autre bout du monde qu’on est privé de vote. Il suffit juste de vous inscrire au registre consulaire.
Vous pourrez ainsi participer au premier et second tour des élections présidentielles, prévues les samedis 22 avril et 6 mai 2017. Quant aux élections législatives 2017, les électeurs sur le continent américain voteront le samedi 3 juin et le samedi 17 juin 2017. D’ici là, le consulat de Los Angeles va réaliser un test grandeur nature pour tester le vote électronique.
Cette préparation nécessite la participation de volontaires. Le consulat invite donc les personnes intéressées à s’enregistrer en ligne jusqu’au 4 octobre.
Pour pouvoir participer à ces tests, les personnes doivent remplir les conditions suivantes:
être inscrit sur la liste électorale consulaire de Los Angeles pour voter sur place aux élections présidentielles et législatives,
disposer d’une adresse électronique et d’un numéro de téléphone portable,
être disponible pour voter par voie électronique (vote de 10 à 15 minutes maximum) pour deux sessions au cours de l’automne.
Elections: le Consulat de LA cherche des volontaires pour tester le vote électronique
Nicolas Mazmanian livre son premier récital à Los Angeles
C’était une évidence que Nicolas Mazmanian se rende dans le pays où il puise son inspiration. Pour son premier récital de piano aux Etats-Unis intitulé “French Reflections on the American Dream”, il a choisi l’école de musique Colburn School, à Los Angeles, le vendredi 9 septembre.
Le compositeur et pianiste présentera ses oeuvres classiques originales, invitant le public dans son monde onirique teinté de fantaisie et de romantisme. Durant une heure, il jouera une musique qui “rend hommage au son américain d’après-guerre“.
Des compositeurs classiques, mais aussi issus du jazz et du cinéma, tels que George Gershwin et John Williams, ont fortement influencé ses compositions. Il s’inspire aussi de la musique arménienne et asiatique, ainsi que de grands noms français; son ambiance rappelant volontiers l’oeuvre de Claude Debussy ou de Gabriel Fauré.
Après avoir débuté sa carrière en 2003, Nicolas Mazmanian a su s’entourer et se faire reconnaître par ses pairs. Il a, entre autres, collaboré avec l’Orchestre Régional PACA de Cannes durant 5 ans et composé de nombreuses symphonies, dont la dernière en date est un trio pour violon, violoncelle et piano destiné à l’ensemble Pythéas.
Gagnez deux places pour Gad Elmaleh à Los Angeles
Gad Elmaleh est à LA le 9 septembre, dans le cadre de sa tournée “tout en anglais”.
Pour fêter ça, French Morning vous propose de gagner une paire de tickets. Il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Plus d’informations sur le spectacle ici.
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Le Miami Home Show 2016 commence le 2 septembre
Vous souhaitez rénover ou redécorer votre intérieur? Le Home Design and Remodeling Show est le rendez-vous des professionnels et des propriétaires à Miami Beach.
Le salon aura lieu du vendredi 2 au mardi 6 septembre au Miami Beach Convention Center. L’occasion d’acheter du nouveau mobilier et d’écouter les conseils de designers d’intérieur.
Les horaires d’ouverture du salon sont consultables sur le site de l’événement. Le pass une journée coûte 7$ par adulte, 1$ pour les enfants de 11 ans et moins. Un pass famille est disponible pour la journée du 4 septembre.
Pourquoi les Américains sont-ils aussi peu nombreux à avoir des passeports ?
Si le passeport américain compte parmi les plus “puissants” au monde selon le site Passeport Index, les Américains restent peu nombreux à en détenir un. Pourquoi? C’est la question bête de la semaine.
Selon le Bureau des affaires consulaires américain, 125 907 176 passeports étaient en circulation en 2015 aux USA. Avec une population estimée à 320 millions d’habitants, 39,4% des Américains possèdent donc ce précieux document. C’est peu comparé aux Anglais et aux Canadiens qui détiennent respectivement 75% et 60% de passeports en circulation (aucun chiffre officiel n’est communiqué pour la France).
Première explication: les Américains ne vont pas beaucoup à l’étranger. Selon une étude de la société de change Travelex, deux tiers d’entre eux ne sont pas partis à l’étranger en 2015. Ce n’est pas un cliché, les Américains voyagent beaucoup intra-muros. Pourquoi ? La réponse est évidente: le pays a de quoi satisfaire à lui seul les voyageurs les plus acharnés. Comme le précise le magazine Forbes, “l’Amérique est exceptionnellement étendue. Vous pouvez faire rentrer la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg à l’intérieur du Texas, et même y rajouter les Alpes. Il y a une heure de vol en plus entre New York et Los Angeles (5 h) qu’entre Helsinki et Lisbonne (4h10), avec des paysages toujours vastes et variés“.
Difficile aussi de partir loin quand on a peu de vacances. Si les Français disposent de 30 jours de congés payés par an, la loi américaine n’oblige pas les employeurs à prendre en charge les congés de leurs employés. Comme le précise le New York Times, “en 40 ans, 2015 est l’année où les Américains ont pris le moins de vacances. Quand il s’agit de voyager à l’étranger, il s’avère qu’ils choisissent des destinations proches de chez eux“. Le Mexique était ainsi la destination préférée des américains en 2015 juste devant le Canada.
Mais si les Américains voyagent principalement “intra-muros”, les habitudes sont en train de changer. Selon Bina Lachman, de l’agence de voyage Bobbie’s Travel Agency, “les Américains voyagent de plus en plus à l’étranger. 90% de nos clients partent en Amérique centrale et du sud, des destinations qui nécessitent des passeports“.
Bryan Fon, de l’agence Over Sun Travel Agency à Los Angeles, constate également “une forte augmentation des demandes de voyage à l’étranger depuis une dizaine d’années.” Les chiffres leur donnent raison. En 2005, seuls 65 millions d’Américains avaient un passeport soit 21,9% de la population, leur nombre a donc presque doublé en dix ans. Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’intérêt croissant des Américains pour les passeports. La mondialisation a notamment eu un impact sur le tourisme aux Etats-Unis comme ailleurs, permettant de voyager plus simplement et à moindre frais vers des destinations lointaines et exotiques.
Mais il y a aussi une explication plus proche: les conditions de voyage au Canada et au Mexique ont changé en 2007. Avant cette date, les Américains pouvaient circuler dans ces deux pays avec un simple permis de conduire. Désormais, un passeport est obligatoire pour tout vol, et une Enhanced Driver’s License est nécessaire pour un voyage par voie terrestre ou maritime.
Gad Elmaleh à la conquête du public de Los Angeles
Le “Ben Stiller français” poursuit son rêve américain, avec une tournée d’une dizaine de dates. Passage obligé, Gad Elmaleh s’arrêtera à Los Angeles, et montera sur la scène du Theatre at Ace hotel, le vendredi 9 septembre à 8pm. Les tickets sont en vente.
L’humoriste préféré des Français veut s’imposer au pays du stand up. Depuis septembre 2015, il donne des crampes de mâchoires en anglais. Son spectacle “Gad Elmaleh: All in English” a cartonné aux US.
Pour cette nouvelle tournée qui débutera le 1er septembre, il jouera son nouveau show en anglais “Oh my Gad !”. “C’est le même que celui que j’ai rôdé cet hiver et ce printemps au Joe’s Pub à New York, avec un peu plus de mise en scène parce qu’on aura plus de place que dans un comedy club”, avait-il confié à French Morning.
Dans son spectacle, Gad Elmaleh joue de son charme, tout en racontant sa vie de Frenchy aux Etats-Unis, évoquant le subway new-yorkais et Donald Trump, tout en se moquant des différences culturelles entre les deux pays.
On parie qu’il fera rire le public américain ?
Conseils de patron: comment manager une équipe US dans le retail
Originaire de Castelnaudary, une petite ville du sud de la France, Matthieu Salvignol a 15 ans lorsqu’il s’envole pour la première fois aux Etats-Unis.
Marqué par cette expérience américaine, il débute sa carrière en France comme responsable export pour la marque Chipie. Un premier pas dans le secteur de la mode et du luxe, qui sera suivi par un passage furtif chez Banana Moon à Miami. Début 2008, il devient Directeur Retail de la marque de vêtements branchés APC à Paris, et quatre ans plus tard, le siège l’envoie à New York diriger la filiale américaine.
Jugeant sa mission accomplie, il décide de relever un nouveau défi en décembre : développer le business US de Repetto, fameuse marque de ballerines françaises, qui a récemment ouvert sa première boutique américaine à Soho. Grâce à ses nombreuses expériences, le patron de filiale a appris à diriger une équipe américaine. Et nous en explique les ficelles.
1- Ne pas hésiter à sous-traiter les fonctions supports
« Quand une entreprise arrive ici pour monter une filiale, notamment si elle n’a pas un budget illimité, elle veut réduire les coûts au maximum, explique Matthieu Salvignol. Elle a donc tendance à se dire qu’elle peut gérer tout toute seule, avec les moyens du bord ». Première erreur d’après lui : aux Etats-Unis, ça ne marche pas comme ça. Il est nécessaire de savoir déléguer, l’enjeu étant de sous-traiter les fonctions-support, comme la logistique par exemple : « Pour Repetto, nous faisons appel à des entreprises dans le New Jersey qui stockent puis s’occupent d’expédier les commandes aux grands magasins ». Mais sous-traiter ne signifie pas se décharger complètement de ces tâches : « En tant que directeur de filiale, mon rôle est de choisir le bon cabinet d’expertise-comptable, la bonne société de logistique, le bon avocat ». Pour ce faire, étudier la concurrence, choisir « ses alliés », puiser dans l’expérience de personnes qui ont entrepris les mêmes démarches auparavant comptent parmi les étapes indispensables pour le manager.
2- Laisser chacun se cantonner à son domaine d’expertise
Ce système de fonctionnement semblerait coller assez bien à l’état d’esprit américain: «Globalement, les Américains sont plutôt monotâches, constate le responsable US. Au restaurant par exemple, il y a souvent celui qui sert les plats, celui qui amène le vin, celui qui apporte l’addition ». D’un point de vue extérieur, le système paraît très cloisonné. « En France, on demande au directeur des ventes de s’assurer que les clients sont bien livrés, de contrôler que les ventes se passent bien ou encore de gérer toute la partie finances en plus de son rôle de commercial, relève-t-il. Ici, 9 fois sur 10, c’est un échec. Premièrement, le salarié ne comprend pas pourquoi on lui demande de remplir une autre fonction que celle pour laquelle il a été recruté et deuxièmement, comme ça l’énerve, il ne va pas bien le faire ».
3- Savoir fidéliser et fédérer son équipe
Force est de constater qu’avec une législation du travail plus souple qu’en France, la rotation des équipes (“turnover”) est plus fréquente aux Etats-Unis. Ici, le patron peut enclencher la procédure de licenciement d’une minute à l’autre : « L’avantage, c’est que le salarié en est conscient, souligne Matthieu Salvignol. Par conséquent, il respecte son chef, l’écoute et applique ses directives ». Mais la logique s’applique aussi dans l’autre sens : « Un vendeur dans une boutique n’hésitera pas à partir dans celle d’à côté pour 1 dollar de plus ». C’est la raison pour laquelle il est important de savoir fidéliser son équipe. Comment ? “D’abord par la rémunération qui est un moteur déterminant ici”. Ensuite, en faisant régulièrement des points avec ses salariés, « savoir s’ils sont épanouis, s’ils se sentent bien au sein de l’entreprise ».
4- Féliciter ses employés lorsqu’on est content d’eux
D’après lui, il est rare d’entendre un patron américain dire à son employé que son travail est mauvais et que l’on est pas content de lui : « L’erreur que j’ai commise en arrivant ici, c’est de dire à la personne que son travail ne me satisfaisait pas en paraissant agacé, confie-t-il. Dans sa tête, il ne comprenait pas et pensait qu’il fallait que je le licencie ».
Deux options donc, d’après ce dernier : soit on est content du salarié et on le récompense (promotion de poste, semaine de vacances en plus…) pour l’inciter à grandir dans l’entreprise, soit on décide de le faire partir. “Le management par la terreur est totalement contre-productif d’après moi”.
5- Aller à l’essentiel lorsqu’il s’agit de licencier
Pour mettre fin à une collaboration, le CEO estime qu’il faut aller droit au but : « Je convoque la personne dans mon bureau en présence d’un témoin, généralement le directeur financier, résume-t-il. Cela doit durer entre trois et cinq minutes maximum ». Ce moment n’étant jamais une « partie de plaisir », ni pour l’employé ni pour lui, il considère qu’il est inutile de rentrer dans les détails. Il lui arrive d’offrir des compensations, salariales par exemple. « Rentrer dans la peau d’un patron américain n’est pas simple, mais si on veut être pris au sérieux par ses collaborateurs, c’est nécessaire ».
L'artiste Shana Lutker revisite une querelle parisienne
Nous sommes le 2 juillet 1925, dans un banquet à Paris, où va éclater une bagarre entre les artistes symbolistes et surréalistes. C’est le postulat de la nouvelle performance de l’artiste basée à Los Angeles, Shana Lutker.
En résidence d’artiste à la 18th Street Arts Center, elle a présenté un aperçu de son nouveau spectacle de 45 minutes vendredi 26 août, avant de se produire le mercredi 14 et le jeudi 15 septembre au TAIX Restaurant, à Los Angeles.
Intitulée “The sleeping poet and the Jongleuse”, cette performance sera interprétée par l’artiste au coeur de ses oeuvres sculpturales, exposées jusqu’au vendredi 9 septembre à la 18th Street Arts Center. Elle s’est inspirée de la poésie de Saint-Pol-Roux, de documents controversés des Surréalistes et de l’oeuvre “La Jongleuse” de Rachilde.
Ponctué de jongleries et de musiques en direct, ce spectacle est la conclusion du quatrième chapitre de la recherche sur le “nouveau” monocle de Shana Lutker, l’histoire des pugilats des surréalistes.
Les Chevaliers du Fiel à la conquête de New York
Rien n’arrête Les Chevaliers du Fiel. Les deux acolytes Toulousains Éric Carrière et Francis Ginibre, traverseront l’Atlantique pour faire leur show le mardi 13 décembre au Gramercy Theater de New York.
Leur carrière a débuté dans les années 1980 à Toulouse. Aujourd’hui, ils affichent guichets fermés à tous leurs spectacles en France. Le duo comique mettra en scène leur dernier spectacle “Best Ouf” devant un public d’expatriés à New York.
On retrouvera donc la fameuse Simca 1000, les employés municipaux ou encore les coiffeuses, sketches cultes ou plus récents.
6 applications de dating que les New-Yorkais utilisent (à part Tinder)
Vous êtes célibataire et à New York, deux éléments qui font bon ménage. Voici six applications de dating qu’utilisent les New-Yorkais pour faire des rencontres.
Sweatt : parce qu’il faut être sportif
Vous aimez le sport, un peu, beaucoup, à la folie ? Cette application développée à New York vous met en relation avec les personnes qui sont aussi dingues de sport que vous, toutes disciplines confondues. Gratuit.
Grindr : parce que les LGBTQ ont aussi droit à leur Tinder
Lancée en 2009, Grindr est une application visant la communauté homosexuelle et bisexuelle masculine. Elle recense plus de dix millions d’utilisateurs dans le monde, dont environ 1.5 millions aux États-Unis et plus de 220.000 en France. Comme Tinder, elle vous ouvre les portes d’un véritable marché facile et rapide. La différence majeure réside dans le design de l’appli, sous forme d’une mosaïque de photos. Quelques informations personnelles (pseudo, photo, taille, poids, âge et quelques lignes de description) constitueront votre profil. Le statut de la relation est également public (“en couple”, “célibataire”, “couple ouvert”, etc). L’interface géo-localise une centaine d’hommes autour de vous. Un petit point vert vous dira si la personne est connectée. Prix: Gratuit. Grindr Xtra est la version payante. Elle offre d’autres fonctionnalités telles que l’accès à plus de profils.
Bumble : parce qu’elle laisse le choix aux demoiselles de faire le premier pas
Elle a vu le jour en 2014 sous l’impulsion de Whitney Wolfe, co-fondatrice de Tinder. Ses utilisateurs sont en grande majorité des femmes. On comptait pas moins de 800.000 prétendants à avoir téléchargé l’app en 2015.
Ici, c’est à la fille d’initier la conversation, lorsque les deux prétendants se sont mutuellement “aimés”. Si la connexion ne s’est pas établie dans les 24 heures, alors elle disparaîtra à tout jamais. Pour qui ? Ceux et celles qui veulent rencontrer un maximum de prétendants facilement et en peu de temps. Prix : Gratuit, mais des extensions payantes existent.
Coffee Meets Bagel : parce qu’elle privilégie la qualité plutôt que la quantité
Qui se cache derrière cette application ? Il s’agit des trois soeurs Kang. Arum, Dawoon et Soo ont dans un premier temps développé leur app à New York, Boston et finalement San Francisco. Elle a été fondée en 2012. Souvent décrite comme l’anti-Tinder, Coffee Meets Bagel parie sur la qualité plutôt que la quantité. Tous les jours, à midi, les hommes recevront jusqu’à 21 matches. Puis l’app opère une sélection parmi ceux qui ont exprimé un intérêt. Puis, les femmes choisiront à qui elles veulent parler. Pour qui ? Tous ceux qui cherchent une relation sérieuse. Prix : Gratuit.
OkCupid : parce qu’elle se base sur les affinités
Créé en 2004, l’application américaine compte parmi les préférées des New-Yorkais. Elle est même en top position des applications les plus utilisées aux Etats-Unis si l’on en croit une étude d’Applause. En 2011, OkCupid recensait plus de 3,5 millions d’utilisateurs.
Le concept : l’application utilise un algorithme qui calcule votre niveau de comptabilité avec d’autres personnes. Une fois l’application téléchargée, une série de cinq questions – “Sortiriez-vous avec une personne bordélique ?” par exemple – a pour but de faciliter la mise en relation avec des personnes ayant les mêmes affinités. L’app utilise le fameux swipe: à droite pour un “j’aime”, à gauche pour un “je n’aime pas”. Elle comprend également la fonction “Quickmatch” identique à Tinder. Le portrait des utilisateurs est découpé en plusieurs catégories. Par exemple : “Que fais-je dans la vie ?”, “Je suis bon à”, “Tu devrais m’écrire si…”, poussant les futurs amants à parler d’eux et à entrer dans des détails privés. Pour qui ? Les personnes qui recherchent une relation sérieuse. Gratuit.
Happn : parce qu’elle vous géo-localise
L’application française Happn a été lancée en 2014. Elle compte plus de six millions d’utilisateurs à travers le monde. Le concept : “Retrouvez qui vous croisez”. Cette application se base sur le principe de géo-localisation en temps réel. Une liste de prétendants vous sera suggérée, répertoriant uniquement les hommes ou femmes que vous avez croisés dans la rue. Pour qui ? Les gens un peu trop timides qui n’osent pas aborder les belles filles ou les beaux mecs dans la rue. Gratuit.
"Fatima", la femme invisible de Philippe Faucon
Fatima est là mais personne ne l’a voit. Cette immigrée clandestine qui élève seule ses deux filles est le personnage principal du dernier film de Philippe Faucon. “Fatima” est inspiré du journal Prière de lune de Fatima Elayoubi. Sacré César 2016 du meilleur film, il sort à New York le 26 août et à Los Angeles le 19 septembre.
“La productrice Fabienne Vonier m’a conseillé de lire “Prière de lune”. Au moment où je l’ai lu, j’ai été très intéressé par ce personnage. Cela m’a renvoyé à mon histoire familiale” , confie Philippe Faucon, dont les grands-parents venus d’Espagne, ne parlaient pas français. Tout comme Fatima. “Ces gens ont été dans la même situation d’invisibilité. Il y avait ce décalage de la langue. Lorsque mes grands-parents s’adressaient à moi en espagnol, je leur répondais en français”.
Fatima porte le hijab, contrairement à ses deux filles, Nesrine et Souad, qui ne parlent pas l’arabe. Cette mère courage doit subvenir aux besoins de ses enfants. Nesrine, l’aînée, a de grands projets et aspire à devenir médecin. Souad, adolescente rebelle en quête d’identité, sèche les cours et dénigre sa mère, qui n’a aucune autorité sur elle. Afin de pouvoir offrir un meilleur destin à ses filles, Fatima ne ménage pas sa peine. Coupée du monde, elle cumule les heures de ménages pour un salaire de misère. Jusqu’au jour où son corps cède. Une chute dans les escaliers l’amène à devoir arrêter tout effort physique. Elle commence alors à rédiger des notes et des poèmes dans un journal intime.
“Après ses journées de travail elle écrivait tout ce qu’elle ne pouvait pas exprimer, en particulier à ses filles” , explique Philippe Faucon. Cependant, l’adapter sur grand écran fut difficile. “Le livre n’était pas très inspirant pour écrire le scénario. Il a été rédigé sous forme de poème de manière très personnelle. Mes sources d’inspirations ont surtout été mes rencontres avec l’auteure, ses deux filles et aussi des jeunes dans des situations proches”, ajoute Philippe Faucon.
Le casting a été une étape cruciale. “Il fallait quelqu’un dans la même situation que le personnage principal, à savoir quelqu’un qui ne maîtrise pas la langue française. C’est quelque chose qui ne se joue pas, même pour une comédienne de grand talent car il y a toujours un moment où ça s’entend”.
Sofia Zeroual, qui joue Fatima à l’écran, est une actrice non-professionnelle. “Elle n’est pas comédienne de métier mais elle avait cette justesse. Elle n’en faisait pas trop ni pas assez. Les deux filles de Fatima sont par contre jouées par des filles qui se destinaient à devenir comédiennes” , à savoir Zita Hanrot et Kenza Noah Aïche.
Avec “Fatima” , le cinéaste a voulu montrer un autre visage de l’immigration, un sujet de crispation en France comme aux Etats-Unis. “L’histoire racontée l’a déjà été sous l’angle des difficultés. En général, on évoque la violence, la drogue, les gangs etc (…) Mais on ne dit jamais à l’écran qu’ils se lèvent aux aurores pour ramasser les poubelles et faire des ménages. Ou encore qu’il sont venus avec l’ambition d’une vie meilleure. C’est ce que le livre de Fatima raconte et c’est aussi ça qu’il y a à raconter”.