Le New York Times avait choisi l’ironie samedi 13 août, en publiant en « Une » de son édition internationale : « La France identifie la dernière menace en date pour sa sécurité : le burkini ». Dans son éditorial du jeudi 18 août, le quotidien américain en remet une couche, qualifiant notamment le débat sur le burkini de “burlesque” et “hypocrite”.
“Après l’interdiction du voile intégral, des foulards dans les écoles et les règles concernant la longueur de la jupe des élèves, l’éternel problème de la France avec la tenue vestimentaire des femmes musulmanes a pris son tournant le plus burlesque avec la nouvelle controverse sur le “burkini”” écrit le journal.
“Cette hystérie menace de stigmatiser davantage et de marginaliser les musulmans de France à un moment où le pays connait une montée de l’islamophobie faisant suite à une une série épouvantable d’attaques terroristes”.
“Le fait que les parents français sont de plus en plus nombreux à habiller leurs petits en costumes remarquablement similaires pour les protéger du soleil, ou qu’une combinaison de plongée recouvre aussi la tête et le corps, rajoute à l’hypocrisie de ce débat. Mais quelque chose de beaucoup plus sombre se trouve au cœur du litige : les déclarations paternalistes des politiciens français sur le devoir de la République à sauver les femmes musulmanes de l’asservissement – en leur dictant ce qu’elles peuvent porter et ne pas porter. Le raffut autour du “burkini” représente aussi une distraction pratique vis-à-vis des problèmes que les dirigeants de la France n’ont pas été en mesure de résoudre : chômage élevé, croissance économique en berne et menace terroriste toujours très réelle.”
"Burlesque", "hypocrite": le New York Times critique à nouveau la France sur le burkini
Je vis aux Etats-Unis, mais je n'ai pas d'amis américains
Un bon ami – on l’appellera Sylvain – fêtait son anniversaire récemment dans son appartement cossu de Brooklyn. Il avait invité ses meilleurs amis pour sabrer le champagne, souffler les bougies et descendre le gateau au chocolat qu’il avait acheté chez Kayser.
L’anniversaire marquait aussi les sept ans de Sylvain à New York. Et en sept ans, force est de constater qu’il ne s’est pas fait beaucoup d’amis américains. Aucun des 30 invités chez lui ce soir-là n’était d’ici. Il y avait une Belge et un Sud-Américain francophone, mais le reste du contingent était bel-et-bien gaulois. Si bien que notre hôte ne s’est même pas gêné au moment du discours de remerciement: il l’a fait en français. Quand j’ai demandé à Sylvain si, au bout de sept ans, il n’était pas un peu déçu de ne pas avoir d’amis américains, il n’a pas cherché à se trouver d’excuses. “Qu’est-ce que tu veux ? Je m’entends mieux avec des gens qui ne sont pas Américains. C’est comme ça” .
Comment lui en vouloir ? Cela fait presque neuf ans que je vis à New York (dix ans aux Etats-Unis) et l’essentiel de mes amis sont français ou non-Américains. Les quelques bons amis américains que j’ai sont francophiles voire francophones parce qu’ils ont étudié ou travaillé en France. Sylvain et moi étions-nous les seuls dans cette situation ? J’ai été rassuré en voyant les résultats d’un quiz sur “quel type d’expatrié êtes-vous ?” que nous, à French Morning, avons publié récemment. Comme la plupart de ceux qui ont fait ce quiz (53%), je tombe dans la catégorie du “bobo biculturel tiraillé“, c’est-à-dire que malgré mes dix ans ici, j’ai toujours le cul entre deux chaises: j’aime les Etats-Unis, mais certains aspects de la France me manquent terriblement.
À la question “combien avez-vous d’amis américains ?” , les réponses sont encore plus édifiantes: 38% ont répondu qu’ils avaient “beaucoup plus d’amis français“, plus que les 27% qui ont dit avoir davantage d’amis américains. Bref, beaucoup d’entre nous vivons aux Etats-Unis, mais nous n’avons pas ou peu d’amis nés ici. Même les Français qui évoluent en marge de la communauté ressentent l’appel du pays à un moment donné. “J’avoue que ça me manque de ne pas être autour de Français, confie Nathalie, une amie qui travaille comme comptable dans une boîte américaine. Ça me manque de ne pas pouvoir m’exprimer dans ma langue, faire des blagues en français ou d’être comprise correctement. Au final, je reste profondément française” .
Qui se ressemble s’assemble
La science suggère qu’il est normal de se rapprocher d’individus qui nous ressemblent. Une étude publiée en 2011 dans la revue Group Processes & Intergroup Relations montre que plus un groupe est large et constitué de profils variés, plus on aura tendance à se rapprocher de personnes qui nous sont similaires. À l’inverse, plus le groupe est restreint, plus on aura tendance à se lier d’amitié avec des individus différents de nous. “C’est un résultat ironique: dans les environnements aux profils variés, on trouve des amitiés moins diverses” , résume la psychologue sociale Angela Bahns de Wellesley College et auteure principale de l’étude. On peut imaginer que les défis propres à l’expatriation (barrière de la langue, arrivée dans un environnement inconnu, normes sociales différentes…) renforcent cette dynamique.
On connaît l’argument typique avancé par les Français pour justifier leur faible nombre d’amis américains. Ces derniers seraient trop superficiels et pas intéressés de nous connaître en profondeur. Il y a peut-être du vrai là-dedans. Les Américains eux-même le reconnaissent. C’est ce dont on s’aperçoit en parcourant les nombreux “modes d’emplois culturels” mis en ligne par les universités américaines pour “expliquer” l’Amérique aux étudiants étrangers. Ainsi, selon l’Université de Floride (UF), “certaines cultures peuvent voir les amitiés entre Américains comme superficielles. Comme on leur apprend à être auto-suffisants et à vivre dans une société hautement mobile, les Américains tendent à éviter d’avoir des relations profondes avec beaucoup d’autres personnes. Par ailleurs, les Américains tendent à “compartimentaliser” leurs amitiés – ils ont des amis “au travail” , “à l’école”, au “tennis” , etc. Cela est vu par les étrangers comme une “impossibilité à être amis” . Ici, cela est vu comme une manière normale de maintenir son bonheur personnel dans une société mobile et toujours changeante. ”
L’explication peut prêter à sourire, mais elle nous dit une chose plutôt simple à comprendre: en venant aux Etats-Unis, ne vous attendez pas à vous faire des amis comme en France et changez votre approche si vous ne voulez pas rester seul. Que faire donc ? Faut-il succomber à la tentation de rester entre Français quitte à vivre dans une “bulle” ? Faut-il éviter d’autres Gaulois à tout prix ? S’acheter un chien ou avoir un enfant comme le suggère la BBC dans ses dix conseils pour se faire des amis aux US ? Ou venir à tous les rendez-vous Speak Easy de speed-speaking franco-américain organisés par French Morning ?
C’est Simbarashe, une étudiante zimbabwéenne aux Etats-Unis, qui a certainement le mieux décrit l’attitude à adopter. “Comme l’a dit l’une des mes écrivaines africaines favorites Chimamanda Ngozi Adichie, il n’y a jamais une seule et unique histoire sur un endroit ou une personne. Par conséquent, pour comprendre les autres, il faut s’autoriser à avoir de l’empathie pour les histoires qui les font voir le monde d’une certaine manière. Cela peut nous obliger à nous extraire de nos stéréotypes pour vivre de vraies expériences de vie et changer nos attitudes, écrit-elle dans un post de blog sur le site de Voice Of America. Je me suis donc fixé pour mission de me faire plus d’amis américains. Pour mon bien, je sens que je dois faire un effort concerté pour améliorer, mais aussi partager, ma conscience culturelle à travers des amitiés avec mes camarades américains. Non seulement cela élargira ma compréhension du monde, mais cela me permettra aussi de naviguer dans les eaux complexes de cette nouvelle société à laquelle j’appartiens maintenant” . Et, bien sûr, d’inviter plus d’amis à vos anniversaires.
La Pâtisserie ouvre sa deuxième boutique à Austin
« Tout a commencé avec un macaron ». Lors d’un voyage à Paris, Soraiya Nagree, dix ans, originaire du Texas, succombe à la pâtisserie française. Plus tard, alors qu’elle est diplômée en chimie, elle délaisse les éprouvettes pour les plaques de cuisson et se lance dans la fabrication de macarons. Elle ouvre aujourd’hui sa deuxième boutique à Austin, 6 ans après la première.
« Ça n’a pas été facile de convertir les gens à la pâtisserie. Il y a 8 ans personne ne connaissait les macarons ici et j’ai dû faire de nombreuses dégustations gratuites pour qu’ils finissent par en choisir un plutôt qu’un cookie»
Deux premières années de test lui permettent aussi de mieux cerner les goûts locaux. « Ce n’est pas comme en France, les gens mangent des pâtisseries à n’importe quel moment de la journée. Il n’est pas rare de servir un mille feuilles pour le petit déjeuner.»
Mais que ce soit desserts ou viennoiseries, elle porte une extrême attention à la qualité des ingrédients. «Tout est fait sur place et sans conservateur.» Mille-feuilles, saint-honorés, opéras mais aussi cookies et cinnamon rolls, elle conjugue les univers français et américains même si ses boutiques se veulent résolument d’inspiration parisienne. « Les gens réagissent très bien à tout ce qui est français. »
Elle aime aussi faire découvrir des desserts et saveurs moins connus ici. Son staff (elle emploie dix personnes) l’aide aussi à mettre au point de nouvelles recettes. « Tout est source d’inspiration pour des nouveaux mélanges. Un parfum de glace ou un dessert goûté ailleurs. » Plus que les grands chefs Hermé ou Michalak d’ailleurs. « Les gens ici ne sont pas encore prêts pour une pâtisserie aussi innovante ». Cela dit, avec une dizaine de parfums de macarons, elle a de quoi satisfaire les curieux.
L’inauguration de sa nouvelle boutique (ouverte depuis fin juin) aura bientôt lieu. Au programme dégustation gratuite de mini éclaires et viennoiseries, choux à la crème… Située au nord, (7301 Burnett road) la nouvelle boutique se distingue de la première (au sud au 602 Annie Street) par sa taille. « C’est plus petit ici (10 places à l’intérieur + 6 à l’extérieur) et plus moderne mais c’est génial d’avoir la cuisine sur place et de pouvoir interagir avec les clients ».
Un festival de musique silencieux à Brooklyn
Vous avez dit bizarre? Apparemment le “quiet clubbing”, ou dancer en silence, est à la mode. Le Quiet Clubbing Festival, se déroulera dans l’immense complexe à ciel ouvert du Coney Art Walls de Brooklyn, le samedi 27 août.
Le concept est simple: faire la fête en groupe, mais avec chacun son casque. Adieu les plaintes des voisin! Comment ça marche ? Chaque festivalier est muni d’un casque audio, dans lequel sera mixé trois sets de neuf DJs différents. Suivant le style de musique, le casque s’illumine soit en vert, rouge ou bleu. La playlist comporte une compilation des meilleures chansons du moment, des mashups, ou encore des sons reggae, hip-hop et R&B.
Des danseurs de hula hoop et des cracheurs de feu mettront l’ambiance. Un atelier de peinture sur corps sera également proposé. Pour se rassasier, des stands de nourriture mexicaine, méditerranéenne et italienne enchanteront les plus gourmands et les trois buvettes du festival étancheront votre soif.
Enfin, l’événement proposera un Quiet Yoga, gratuit de 4pm à 5pm. Vingt personnes seulement pourront y assister, premier arrivé, premier servi.
J'ai testé le pilote automatique de la Tesla
En passant les portes du showroom Tesla de San Francisco, à l’angle de Van Ness avenue et O’Farrel street, l’atmosphère n’a rien d’électrique. À l’exception des cinq véhicules exposés au milieu de cette lumineuse concession de 6 000 m2. Baies vitrées sur deux étages, écrans géants, fauteuils rouges, blancs et noirs… Aucun détail n’est laissé au hasard, les trois couleurs de la marque automobile dominent.
« Vous voulez quelque chose à boire ? ». Le showroom – le plus grand des Etats-Unis – vient d’ouvrir ses portes mais les vendeuses sont déjà bien rodées. Un expresso sur le pouce, l’une d’entre elles me conduit dans le vaste parking à l’arrière du magasin. Le permis de conduire français suffit pour essayer un véhicule. Mon accompagnatrice me propose de prendre le volant d’un modèle S, dotée d’une batterie de 70 kWh, toutes options. Ce modèle d’entrée de gamme, a été remplacé, depuis juin dernier, par les modèles S 60 KWh et S 75 KWh, avec des prix de départ respectifs à 66 000 $ et 74 500 $.

Plein écran
Oubliez les boutons et autres voyants lumineux, seul un grand écran tactile de 17 pouces occupe le tableau de bord. Il permet de contrôler l’ensemble du véhicule mais aussi de naviguer sur internet avec un système de divertissement intégré « normalement » réservé au passager. Lors du calcul de l’itinéraire, la carte (celle de Google Maps) indique systématiquement les chargeurs et superchargeurs disponibles sur le trajet. Ces derniers rechargent 80 % de la batterie en une vingtaine de minutes.
Pour démarrer le véhicule, j’actionne la manette à droite du volant tout en appuyant sur le frein. Le silence est tel que je ne comprends pas tout de suite que la voiture est allumée. Sur la route qui me mène au quartier de Presidio park, je distingue un très léger sifflement.

Sans les mains
Après avoir testé l’accélération fulgurante du bolide – en moins de cinq secondes, de 30 à 100 km/h en moins de trois secondes -, j’actionne le pilote automatique, sur l’autoroute 101, au pied du Golden Gate Bridge, en direction de San Francisco.
La sensation est inédite : la direction se durcit et la voiture, comme possédée, ajuste seule sa trajectoire. Instinctivement, je freine et j’agrippe le volant. Ce n’est pas facile de lâcher prise au volant d’une voiture lancée à pleine vitesse. Finalement, alors que les ralentissements se succèdent, je me laisse prendre au jeu. Tout en gardant les mains à proximité du volant, je n’ai plus besoin d’accélérer, ni de freiner en permanence, la voiture le fait pour moi. Les embouteillages deviennent tout à coup beaucoup moins irritants.
De retour dans les rues du centre-ville de San Francisco, mon accompagnatrice me demande de désactiver le pilote automatique. C’est assez troublant de reprendre les pédales après dix minutes passées à se laisser guider. En rentrant au showroom, je gare la voiture dans le parking souterrain, en la contrôlant de l’extérieur, via l’application mobile de Tesla. Comme si je jouais à la voiture télécommandée.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=kXGHF_llW5s]
Arsicault sacrée Boulangerie de l’Année par le magazine Bon Appétit
La boulangerie située dans le Richmond remporte la première place du classement national établi par le magazine culinaire.
Une quarantaine de gourmands a commencé à faire la queue dès 6:30am. A 10am, la vitrine était déjà vide; le défilé incessant des clients qui repartent les mains vides et la mine déconfite peut commencer. Depuis la publication du classement des meilleures nouvelles boulangeries par le mensuel Bon Appétit, les croissants et les kouign amann de la boulangerie Arsicault s’arrachent; le premier week-end après cette consécration, certains clients ont attendu près de deux heures pour pouvoir assouvir leur faim. Armando Lacayo, qui a ouvert Arsicault Bakery en avril 2015, n’en revient toujours pas: “Le 10 août, un ami m’a appelé pour me féliciter. Je n’avais aucune idée de ce dont il me parlait. Il m’a envoyé le lien vers le classement qui venait de paraître. Ma première réaction a été de revenir à la boulangerie pour préparer plus d’ingrédients pour les fournées du lendemain.”
Deux journalistes du magazine Bon Appétit ont parcouru les Etats-Unis à la découverte de nouvelles boulangeries, bars et restaurants. Les croissants de chez Arsicault sont décrits comme “tellement feuilletés qu’ils vous laissent couverts de miettes, si incroyablement tendres et beurrés à l’intérieur qu’ils ont le goût de brioche, et si dorés que leur dessous en est presque caramélisé.”
Armando Lacayo est très fier de cette première place qui récompense des années de labeur et d’essais pour arriver au meilleur croissant: “J’apprends encore le métier”, reconnaît humblement l’ancien “portfolio manager” d’une société d’investissement, converti à la boulangerie par tradition familiale et par passion. “Depuis l’ouverture de la boulangerie, j’ai amélioré le procédé pour garder la pâte très froide et la qualité de sa lamination. Mon objectif est la constance dans la qualité de mes produits. Chaque matin, quand je goûte mes croissants, il faut que je puisse dire qu’ils sont très bons.”
Les yeux cernés, Armando Lacayo s’excuse de sa mine fatiguée: “Je n’ai dormi que trois heures la nuit dernière car il a fallu doubler la production et on espère bientôt la tripler.” Entre les curieux et les nouveaux convertis, des habitués passent leur tête par la porte pour féliciter Armando Lacayo: “Les fidèles de la boulangerie sont très contents pour moi, mais ils ont faim!, plaisante le boulanger. Alors ils font la queue comme tout le monde…”
Le Houston Theater District fête ses 23 ans
Pour ses 23 ans et comme chaque année, le TransCanada Theater District Open House a vu grand. La soirée qui marquera le lancement de la saison artistique automnale est programmée pour le dimanche 28 août au Houston Theater District.
À cette occasion, les spectateurs auront le privilège d’assister à des performances live. Une rencontre avec les artistes et un tour en coulisse sera également organisé, le tout répartie sur une journée. À 4pm, les entrées seront gratuites pour le “Houston Symphony Concert” et le “Houston Ballet II Rehearsal: The Sleeping Beauty”.
Le Houston Theater District, “Broadway texan”, est le second plus important “theater district” des États-Unis. Ce quartier artistique, accueil chaque année plus de 1.000 artistes et des dizaines de ballets, pièces de théâtres, comédies musicales.
Législatives: le consulat de SF cherche des volontaires pour tester le vote électronique
Les deux tours des élections législatives 2017 sont prévues, pour les électeurs votant sur le continent américain, le samedi 3 juin 2017 et le samedi 17 juin 2017. D’ici là, le consulat de San Francisco réalisera deux tests grandeur nature en novembre 2016 pour tester le vote électronique.
Cette préparation nécessite la participation de volontaires. Le consulat invite les personnes intéressées à contacter le chef de chancellerie Thierry Bognon sur son adresse mail. ([email protected])
Comme le précise le consulat sur son site internet, les personnes souhaitant participer à ces tests doivent remplir les conditions suivantes:
être inscrit sur la liste électorale consulaire en vigueur 2016
disposer d’une adresse électronique et d’un numéro de téléphone portable
disposer d’une connexion internet à domicile ou au travail (sur ordinateur, tablette ou smartphone)
être disponible pour voter par voie électronique (vote en une session d’une durée de 10/15 minutes maximum) lors du premier et du deuxième tour (les dates définitives seront communiquées ultérieurement)
Comment devenir professeur dans un programme bilingue français-anglais à NY ?
Après notre article sur le manque d’enseignants de français dans les programmes bilingues aux Etats-Unis, vous avez été nombreux à nous demander qui contacter pour postuler.
Nous commençons par la ville de New York, où le nombre de programmes d’immersion a explosé ces dernières années. A la rentrée, dix établissement s’étendant sur le primaire et le collège proposeront des programmes français-anglais (voir la liste ci-dessous).
La certification
Devenir professeur dans un programme bilingue public à New York n’est pas une promenade de santé. Outre les documents nécessaires pour pouvoir travailler aux Etats-Unis et la maîtrise du français et de l’anglais, il vous faudra être certifié par l’Etat de New York et obtenir une “Bilingual Extension Teaching Certification”.
Plusieurs universités new-yorkaises proposent ces formations. Celle de Hunter College à Manhattan, qui offre un programme spécifique pour le français, bénéficie du soutien des Services culturels de l’Ambassade de France. “Il ne faut pas se décourager en voyant la listes des documents à fournir pour rentrer dans le master. Trouver la certification conforme des diplômes français, la traduction des relevés de notes, etc peut être un casse-tête. Mais il y a moyen de se débrouiller. Une fois qu’on est entré, il y a beaucoup de travail mais pour échouer, il faut vraiment le faire” , témoigne Tina Simon, enseignante au sein du programme bilingue de PS 110 à Greenpoint.
A noter: les Services culturels se sont récemment alliés avec la Société des Professeurs Français et Francophone d’Amérique (SPFFA) pour proposer des bourses de 5.000 dollars à de futurs diplômés de masters d’éducation bilingue. Un coup de pouce bienvenu. “Le coût est un problème. Beaucoup de personnes veulent être certifiées mais elles ne veulent pas payer la somme exorbitante du master” , témoigne Tina Simon. Titulaire d’un DEA d’études anglophones à Paris IV, elle a passé son master d’éducation bilingue à Teachers College (Columbia) pour la coquette somme de “40.000 dollars” . “J’ai fait un prêt fédéral et personnel et j’ai bénéficié du soutien de mon mari” , ajoute-t-elle.
Autre obstacle: l’autorisation de travail aux Etats-Unis, nécessaire pour travailler dans une école publique. Si Tina Simon a un permis de travail via son époux, qui est Américain, ce n’est pas le cas de beaucoup de postulants tentés par l’aventure bilingue. Beaucoup de candidatures sont rejetées pour cette raison-là.
Pour plus d’informations sur le processus de certification, contacter l’attaché éducatif aux Services culturels de l’Ambassade de France à New York Fabrice Jaumont au 212. 439 1436 ou au [email protected].
Les écoles publiques qui proposent un programme bilingue
Pour savoir quels établissements publics (et privés) recherchent des professeurs de français, consulter cette page. Vous pouvez aussi contacter directement les écoles ci-dessous. Si votre établissement cherche des professeurs de français, écrire à: [email protected] (Services culturels).
PS 20 – The Clinton Hill School
Brooklyn NY
718 834 6744
www.PS20.org
Lena Johnson-Barbera
[email protected]
Jont Enroth
[email protected]
PS 58 – The Carroll School
Brooklyn NY
718 330 9322
www.ps58.org
Katie Dello Stritto
[email protected]
Annique Leman
[email protected]
PS 84 – The Lillian Weber School
New York NY
212 799 2534
www.84web.org
Evelyn Lolis, PhD
[email protected]
PS 110 – The Monitor School
Brooklyn NY
718 383 7600
www.PS110K.org
Anna Cano Amato
[email protected]
Dana Raciunas
[email protected]
PS 133 – The William A. Butler School
Brooklyn NY
718 398 5320
www.ps133brooklyn.org
Heather Foster-Mann
[email protected]
Kevin Goetz
[email protected]
New York French American Charter School
New York NY
212 666 4134
www.nyfacs.net
Marc Maurice
[email protected]
PS3 – The Bedford Village School
New York NY
718 622 2960
www.ps3brooklyn.org
Kristina Beecher
[email protected]
Stephen Mohney
[email protected]
MS 51 – The William Alexander School
Brooklyn NY
718 369 7603
www.ms51.org
Lenore D. Leo Berner
[email protected]
Nance Speth
[email protected]
MS 256 Academic & Athletic Excellence School
New York NY
212 222 2857
www.schools.nyc.gov
Brian Zager
[email protected]
School for International Studies
284 Baltic Street
Brooklyn, NY 11201
www.k497.org
Jillian Juman
[email protected]
Informations recueillies sur le site de la fondation FACE (French-American Cultural Exchange).
Meilleure baguette de LA: réservez vos places pour la finale
Vous avez voté on-line, sélectionné les 9 finalistes: l’heure est venue. La grande finale de notre Baguette Battle Los Angeles 2016, qui désignera la meilleure baguette de la ville, a lieu le 8 septembre au Sofitel à Beverly Hills.
Vous pourrez déguster le pain (avec fromage et charcuterie), boire un verre (ou deux), voter pour votre favori et regarder notre jury d’experts officier. Il ne reste plus que quelques jours pour profiter du tarif “early birds”. Réservez maintenant!
(Retrouvez les finalistes ici)
SneefR, le site français qui renifle les bonnes affaires à Los Angeles
Ne vous fiez pas aux apparences. Malgré le côté loufoque de son logo (emoji cochon), un site d’e-commerce français entend bien se faire une place au soleil de l’e-commerce, au côté des géants Ebay et Amazon. Sur la rampe de lancement cette semaine, SneefR a déjà été sélectionné par le label French Tech Los Angeles, en avril 2016.
Avec sa truffe aiguisée pour “dénicher les bonnes affaires“, le site veut révolutionner ce secteur. “Nous proposons une nouvelle approche du e-commerce, en ne mettant plus uniquement l’objet au coeur de la vente, mais aussi l’humain“, définit Arthur Abergel, 27 ans.
Cet ancien étudiant en cinéma a débarqué à Los Angeles, début juillet. Non pas pour lancer sa carrière d’acteur, mais pour exporter le site qu’il a co-fondé avec deux camarades de la Sorbonne, Selma Andersen et Jeremy Dubreuil. Forts par leurs expériences diverses, ces trois jeunes Français ont créé “une marketplace qui met en relation ses utilisateurs dans un environnement de confiance pour acheter et vendre”.“En deux mots, le Facebook de la vente“, résume Arthur Abergel.
SneefR est né d’un constat des trois associés, grands utilisateurs de sites de commerce en ligne. “Nous avions tous déjà été confrontés à des arnaques. Les utilisateurs ont besoin d’être en confiance.” Convaincus par leur concept, Arthur et Jeremy quittent leur CDI en octobre 2014, alors que Selma termine ses études dans la finance.
Les trois associés s’entourent et développent leur site, dont la version bêta est lancée en juillet 2015, en France. “En moins de trois semaines, nous avons eu plus de 130.000 utilisateurs uniques. Ca a cartonné“, raconte Arthur. Ils séduisent même Facebook, qui les invite à présenter leur start-up comme un modèle, lors d’une conférence à Dublin. Une publicité bienvenue, qui leur a permis de lever 500.000 euros de fonds. Tel un parrain bienveillant, le roi des réseaux sociaux continue de couver la start-up française, en lui prodiguant des conseils.
Un modèle unique et hybride de marketplace
Il ne leur restait plus qu’une étape: s’implanter outre-Atlantique. “Le site a été pensé pour les Etats-Unis. Notre objectif est de concurrencer les plus grands.” Los Angeles a alors été choisie par affinité, mais aussi car elle représente l’un des plus importants marchés pour la vente entre particuliers.”Or, il y a 30 % de manque à gagner en termes de clientèle, car les utilisateurs sont refroidis par le manque de confiance”, poursuit Arthur. “Même si le marché de la vente en ligne est saturé, il est tellement hétérogène qu’il y a de la place pour un modèle hybride comme SneefR.”
Car le site répond à des attentes, et notamment de la part des professionnels. “Les commerçants ont deux alternatives sur Internet: créer un site personnel qui coûte cher ou vendre sur des marketplaces qui prennent 20% de commission sur la vente (SneefR n’en prend pas) et où ils sont noyés dans la masse. Quant aux réseaux sociaux, ils ne sont pas dédiés à la vente.” C’est cette faille qu’exploite SneefR.
Professionnels et particuliers peuvent y mettre en vente des objets en 2 minutes. Pour cela, il leur suffit de créer un profil, qui sera enrichi d’avis laissés par les clients. Fonctionnant comme un réseau social, SneefR permet de transformer les “followers” en potentiels clients. “On vise entre 7 et 10.000 commerçants d’ici un an.“A la différence de Craigslist, SneefR veut rendre la vente entre particuliers aussi simple et sécurisée qu’une location Airbnb.
Neufs ou d’occasion, allant de l’ordinateur au cours de yoga, les produits sont vendus par des personnes dont le profil est, au préalable, vérifié et identifié. Tout a été réfléchi. “Outre la livraison, nous proposons le retrait en magasin. Cela permet aux commerçants locaux de vendre global et aux consommateurs d’acheter local“, vend Arthur, qui a plus d’un argument dans sa poche.
Et la révolution SneefR commence sur les bancs de la faculté. La start-up propose de créer des réseaux uniques en fonction des lieux d’intérêt. Ainsi, les étudiants de UCLA auront un groupe dédié à la vente, permettant de faciliter les transactions entre élèves (vente d’anciens livres, de meubles…). Une stratégie qui n’est pas sans rappeler les débuts de Facebook à Harvard.
Et les associés ne comptent pas s’arrêter après le décollage. La start-up a des ambitions internationales. “Après LA cette semaine, on prévoit de le lancer sur le reste de la Californie d’ici 3 mois, et sur les Etats-Unis à la mi-2017.” Et si le jeune site français détrônait les multinationales américaines ? Affaire à suivre.
Electric Zoo : Steve Aoki, Claptone, The Chainsmokers sur Randall's Island
On fait chauffer les platines. L’expérience Electric Zoo revient pendant le week-end du Labour Day, du 2 au 4 septembre sur Randall’s Island. Le thème de cette année, “Wild Island”, donne le ton de ces 72 heures de pure folie sonore.
Electric Zoo a annoncé la programmation de sa huitième saison. Le festival est une véritable déferlante d’artistes de la scène électronique internationale. Parmi eux, Steve Aoki, Claptone, Tiesto, Bassnectar et beaucoup d’autres. Ils divertiront les quelques 150.000 festivaliers attendus. Au total, c’est plus d’une centaine de sets qui seront programmés, entre électro, house, dubstep et trance.
Créé en 2009, l’événement amasse les foules des quatre coins du globe. Populaire, il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants rassemblements de musique électronique d’Amérique du Nord.