Pour tous les fans de fromage, ou bien si la fondue savoyarde vous manque en plein été, rendez-vous samedi 20 août à la 6e édition du Quesoff, concours de la meilleure recette de queso, à Mohawk.
Le queso, cette spécialité de fromage fondu emblématique de la cuisine Tex Mex, est servi dans presque tous les restaurants du Texas. Environ 30 participants de tous horizons (restaurants, bars, chefs en herbe, familles…) s’affronteront dans une ou plusieurs des quatre catégories du concours (meaty, spicy, veggie et wild card). Le jury remettra également la coupe du meilleur queso toutes compétitions confondues. Les portes ouvrent à 2pm et un paquet de chips vous sera remis contre $5 pour goûter les différentes préparations.
Quesoff: concours du meilleur queso le 20 août à Austin
Red Chemistry fête ses dix ans à Miami Beach
Dix ans, ça se fête. C’est bien ce qu’a l’intention de faire Red Chemistry. L’association de promotion du cinéma, montée par la Française Isabelle Lambert, organise une soirée-anniversaire le 7 septembre au National Hotel.
Depuis sa création, Red Chemistry a développé plusieurs programmes éducatifs liés au cinéma européen dans les écoles défavorisées de Miami. Ateliers de critique cinématographique, de court-métrage, compétition films européens: les activités offertes par l’association sont nombreuses. La soirée du 7 septembre permettra de présenter ces programmes, en compagnie de l’équipe et de ses soutiens. Une donation de 20 dollars est suggérée à l’entrée ou en ligne.
Les Français s'affichent au nouveau centre commercial du World Trade Center
C’est la foule des grands jours à l’Oculus, la sublime structure signée Santiago Calatrava qui plonge dans les profondeurs du World Trade Center.
Au milieu de la joyeuse cacophonie de badauds, journalistes et policiers en gilets pare-balles, le petite équipe d’Epicerie Boulud s’affaire pour monter son stand de macarons. Une arme de choix pour attirer les curieux qui participent, ce mardi 16 août, à l’ouverture du Westfield World Trade Center, le très attendu centre commercial de l’Oculus. “Des centaines de milliers de personnes sont attendues ici tous les jours. C’est une très bonne vitrine pour nos produits” , se réjouit la souriante Maisie Wilhelm, ambassadrice du groupe de restauration Dinex, fondé par le chef Daniel Boulud.
Epicerie Boulud n’est pas le seul nom français visible dans ce nouveau centre commercial, un symbole de plus de la renaissance de Downtown Manhattan depuis le 11-Septembre. Parmi la centaine de marques présentes sur les trois niveaux de Westfield, on trouve notamment Dior, Caudalie, l’Occitane ou encore Lacoste. Certains magasins n’ouvriront qu’en septembre voire octobre. C’est le cas d’Epicerie Boulud, dont l’ouverture est prévue pour septembre. Cela sera son troisième site.
La marque de thé française Kusmi Tea doit aussi y inaugurer son troisième magasin new-yorkais (et magasin-phare) courant septembre. “Il était temps qu’il y ait un lieu de retail haut-de-gamme dans le sud de Manhattan. La zone était devenue un hub résidentiel et business, mais il manquait le hub retail, estime Raphaël Camp, responsable de Kusmi Tea US. Du fait de sa localisation au World Trade Center, je pense qu’il va supplanter le Time Warner Center pour devenir le centre commercial iconique de New York” .
Les chiffres donnent le tournis: 15 millions de touristes sont attendus d’ici 2017, selon Westfield. Il faut y ajouter les 60.000 résidents de Dowtown et les 300.000 utilisateurs des différentes lignes du subway et du PATH qui s’y croisent sous terre. Nos Français ne seront pas les seuls à en profiter. Plusieurs grandes marques américaines et internationales font également partie de ce nouveau site, comme Eataly, Apple, Swatch, Banana Republic ou encore H&M. “La clientèle sera à la fois locale, touristique et business” , résume Raphaël Camp. Que le shopping commence.
Quand "waste", "war" et "wait" étaient des mots normands
WASTE intègre l’anglais à la fois comme verbe et comme nom en 1200, importé par les Normands du verbe normand WASTER, équivalent du français GASTER (qui apparaît en français vers 1100, devenu ensuite GÂTER, du latin VASTARE). A l’origine, à la fois en français et en anglais, le verbe signifiait “dévaster, piller, ravager, ruiner” .
Ce mot illustre la longue liste de termes français commençant par G ou GU qui étaient en fait écrits et prononcés W par les Normands et qui ont intégré la langue anglaise sous cette forme. Ainsi, le prénom d’origine allemande Wilhem a-t-il donné Guillaume à Paris et Willaume en Normandie, et est devenu William en anglais.
Dans la même veine, on pourra citer REWARD (du normand REWARD, REGARD en français de Paris), WAGE (du normand WAGE, GAGE en français de Paris), WAIT (du normand WAITIER, GAITIER en français de Paris, devenu GUETTER), WAR (du normand WERRE, équivalent de GUERRE en français de Paris), WARDEN (du normand WARDEIN, GARDIEN en français de Paris), WARRANT (du normand WARANT, GARANT en français de Paris), WARRANTY (du normand WARANTIE, GARANTIE en français de Paris), etc… La plupart du temps, il s’agit en fait de mots franciques (c’est-à-dire importés en Gaule par les Francs) pour lesquels les Normands sont restés fidèles au W germanique alors que les Parisiens ont transformé le W en G ou GU.
On soulignera que les Anglais ont ensuite intégré la version parisienne de certains de ces mots normands puisque co-existent en anglais par exemple REWARD et REGARD, mais avec des sens différents (REWARD signifiant “récompense” alors que REGARD signifie “considération”). De même, après avoir incorporé WARDEN en 1200, les Anglais ont incorporé GUARDIAN en 1320 (du français GARDIEN) puis GUARD en 1420 (du français GARDE). Enfin, WARRANTY et GUARANTEE forment un curieux “legal doublet” bien connu des juristes anglo-saxons.
A partir de la seconde moitié du XIème siècle, le normand fut donc la langue parlée par l’élite aristocrate et intellectuelle de l’Angleterre nouvellement installée. Au fil du temps et des interactions entre les différentes classes sociales anglaises, certains mots normands vont peu à peu intégrer le “Old English” . L’emploi de ces mots normands à la cour d’Angleterre fut un sujet de raillerie à la cour de France où l’on considérait que les aristocrates anglais parlaient un français dénaturé. Avec l’arrivée des Plantagenêts à la cour d’Angleterre à partir de 1154 (dynastie issue de la lignée des premiers comtes d’Anjou), le normand sera alors remplacé par du français plus classique. Le français restera la langue officielle du royaume d’Angleterre jusqu’au début du XVème siècle.
En tout cas, la présence de ces mots normands en anglais moderne depuis 800 ans environ en lieu et place du “bel françois” d’Ile-de-France et leur usage quotidien dans l’univers anglo-saxon (c’est-à-dire sur la planète entière) constituent un hommage direct au formidable esprit aventurier des Normands.
La ville du futur de Tony Garnier devient réalité à Miami Beach
A quoi ressemblait la ville de futur au début du XXeme siècle ? Réponse au Wolfsonian-FIU de Miami Beach. L’institution accueille jusqu’au 29 janvier 2017 une exposition intitulée “Visionary Metropolis: Tony Garnier’s Une Cité Industrielle” , en référence au projet de l’architecte légendaire Tony Garnier.
Sa ville rêvée, “la cité industrielle”, est un projet architectural qui allait à l’encontre des conceptions urbaines de l’époque. Il se basait sur quatre grands principes : fonctionnalisme, espace, verdure et ensoleillement. Construite suivant le principe du “zoning”, cette répartition en zones réservées à certaines activités, la cité idéale de Tony Garnier aurait compris 35.000 habitants. Si elle n’a finalement jamais vu le jour, elle constitue une référence majeure dans l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme au XXème siècle.
Tony Garnier a principalement travaillé à Lyon où il a réalisé plusieurs projets d’envergure comme l’hôpital Edouard Herriot ou la Halle Tony Garnier, deuxième plus grande salle de concert de France derrière Bercy.
Les mystérieuses photos de Baghir à LA pour la première fois
Qu’on les regarde de près ou de loin, les photographies de Nicolas Baghir offrent une multitude d’interprétations. Vous pourrez découvrir la vôtre à la Artist’s Corner Gallery du samedi 20 août au samedi 3 septembre. Pour sa première exposition en solo aux Etats-Unis, le talentueux photographe a choisi Los Angeles, via Photo12 Galerie.
Nicolas Baghir Maslowski tient son nom d’artiste de son grand-père, mort durant la révolution bolchevique. Sa passion pour la photographie est également une histoire familiale, puisque c’est son père qui lui offrit son premier appareil à l’âge de 8 ans. Après avoir percé dans la musique en créant un label en Jamaïque, le Français a décidé de revenir à ses premiers amours, en 2013.
Portraits, paysages et abstractions composent les images de sa série “Perturbations numériques”, dont les titres sont anonymes. Il aura fallu quatre années de recherche et plus de 15.000 tirages, pour que Nicolas Baghir aboutisse à sa “vision”.
Très contemporaines et jouant sur les flous, ses photographies sont inspirées du mouvement pictorialiste. Pour arriver à un tel résultat, le photographe travaille à l’argentique, avec des films de 35mm, et fait réaliser ses tirages à l’agrandisseur.
En hommage aux peintures en noir et blanc, l’oeuvre de Baghir offre des paysages à la beauté sauvage, aux ambiances étranges et mystérieuses.
Faites-vous des amis américains pour la vie le 12 septembre à Speak Easy
Si vous vous plaignez de ne pas avoir d’amis américains, c’est que vous n’avez pas encore fait un tour à Speak Easy, les rencontres de speed-speaking franco-américain organisées par French Morning.
La prochaine session aura lieu le 12 septembre chez nos amis de Madison Bistro. Les tickets sont en vente.
Petit rappel du concept: nous formons des tandems d’anglophones et de francophones pour parler sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Les participants changent cinq fois de partenaire. Un verre de vin et des hors d’oeuvres sont servis.
Ces photos-vidéos amateurs qui ont fait l'Histoire au Bronx Documentary Center
Jusqu’au dimanche 28 août, le Bronx Documentary Center (BDC) consacre une exposition aux photos et vidéos qui ont marqué la société des années 1900 à nos jours. Leur point commun: elles ont toutes été réalisées par des amateurs.
“New Documents” montre comment des images prises par de simples individus ont révélé au monde les injustices, façonnant ainsi le dialogue politique et social. Les éléments exposés ont été réalisés dans 14 pays, des émeutes du Lower East Side à la capture de Mouammar Kadhafi en passant par la mort de Philando Castile, un Afro-américain abattu lors d’un contrôle de police à Minneapolis le 6 juillet.
L’exposition New Documents est ouverte gratuitement au public les jeudis et vendredis de 3pm à 7pm et les samedis et dimanches de 1pm à 5pm. Le Bronx Documentary Center a été fondé par Michael Kamber, ancien photo-journaliste pour le New York Times, et par l’ancienne directrice du département culturel de Magnum Photos New York, Danielle Jackson.
Les Français de Datadog sur leur petit "Cloud"
Pour travailler chez Datadog, il faut être sportif. La start-up occupe trois étages dans un bâtiment de Manhattan, où une équipe d’une centaine de personnes est à pied d’oeuvre. Tout cela va changer dans quelques semaines quand cette jeune pousse emménagera sur un étage entier dans le bâtiment où se trouve le New York Times, accessoirement un client de Datadog.
Ce démégament marque une nouvelle étape dans le développement fulgurant de cette start-up lancée en 2010 par les Français Olivier Pomel et Alexis Lê-Quôc. Le concept: Datadog fournit à ses clients une solution de monitoring des données issues de leurs serveurs, bases de données et applications dans le Cloud – ou l’informatique “dans le nuage” . Cela paraît un peu obscur pour le commun des mortels, mais les applications sont très concrètes. “Un client ad tech peut l’utiliser pour traquer le montant en dollars des impressions pub par exemple. Un autre en retail pour contrôler la balance en cash des caisses enregistreuses. Pour les sites d’e-commerce, c’est le nombre de produits dans les shopping carts, explique Olivier Pomel. On a toujours besoin de monitoring quand on met en place une infrastructure. C’est comme l’eau courante dans une maison. Ou le tableau de bord dans une voiture. On peut s’en passer mais ça complique les choses. Avoir une perception des données en temps réel donne un avantage compétitif à nos clients car ça leur permet de savoir ce qu’il faut changer, ce qui marche ou pas” .
Olivier Pomel et Alexis Lê-Quôc, deux Centraliens, se sont retrouvés au début des années 2000 dans les locaux du centre de recherche d’IBM au nord de New York. Depuis, ils ne se sont plus quittés. Ils enchainent sur un job à Wireless Generation, une start-up d’éducation dont ils sont en charge de monter l’équipe technique. L’entreprise décolle mais les deux jeunes hommes restent sur leur faim. “L’infrastructure était de plus en plus complexe. Il y avait de plus en plus de machines, d’applications et de personnes intervenant sur ces machines. Ces problèmes ont entrainé la création de Datadog” , explique-t-il. En 2010, l’entreprise est rachetée par News Corp et les deux compères en profitent pour se lancer. “Il y avait eu assez peu d’innovation pendant 15-20 ans dans le domaine du monitoring. C’est un marché très sticky, qui ne change pas rapidement. Les produits existants n’avaient pas été défiés pendant 15-20 ans. Quand il a fallu s’adapter au Cloud, des boîtes comme IBM ou HP étaient incapables d’innover. ”
Datadog est leur première entreprise. Et pour un premier coup, c’est un coup de maître. Ils ont complété en janvier une levée de fonds série D de 94,5 millions de dollars emmenée par Iconiq Capital et peuvent se targuer d’une longue de clients notables comme Netflix, Adobe, Airbnb, Facebook, Spotify ou encore Warner Bros. Games. “Quand nous avons commencé, le cloud était un truc de start-ups. Maintenant les grandes banques, les constructeurs automobiles et d’autres grandes entreprises s’y mettent. C’est un marche énorme. On en récupère une toute petite partie, mais le plus grand est à venir” , lance l’entrepreneur.
Au total, les Français ont levé près de 150 millions de dollars depuis le lancement. De quoi assurer le développement futur de la compagnie de 250 employés, présents à New York, Boston et désormais Paris. Ses ambitions: viser le marché des grandes entreprises à l’international et développer de nouveaux produits qui seront révélés d’ici “six à neuf mois” , explique Olivier Pomel sans en dire davantage.
Mais pour l’heure, ce n’est pas un produit développé par la start-up qui fait parler de lui, mais par l’un de ses ingénieurs: un programme nommé Is Pokémon Go Down Or Not qui permet aux utilisateurs de Pokémon Go de vérifier la qualité de connexion sur leur jeu favori. Hébergé par Datadog, il a généré “plus de traffic en une semaine que tout le reste de l’application. On a des offres pour mettre de la pub. Mais ce n’est pas un produit de la boîte” . Il faut dire qu’ils n’ont en pas besoin pour faire parler d’eux.
Qu'est-ce que je risque à rapporter des médicaments de France aux Etats-Unis ?
De retour de vos vacances en France, vous serez peut-être tenté de glisser dans vos bagages, parmi quelques bouteilles de rouge et du foie gras, des médicaments qu’on ne trouve pas aux Etats-Unis. Est-ce bien légal ? C’est l’objet de notre “qu’est-ce que je risque” .
Passage à la douane
Aux Etats-Unis, c’est la Food and Drug Administration (FDA) qui détermine quels médicaments sont autorisés sur le sol américain. En règle générale, les médicaments étrangers ne sont pas acceptés car ils n’ont pas fait l’objet d’un contrôle de la part de l’agence. Si un agent de la douane (US Customs and Border Protection) détecte la présence d’un médicament ou d’un appareil médical dans vos bagages, il peut choisir de le retenir, de l’autoriser ou de demander des tests. Son choix sera déterminé notamment par la quantité transportée ou encore l’existence (ou l’absence) d’un médicament équivalent aux Etats-Unis.
Les autorités américaines conseillent de prendre plusieurs précautions pour éviter les confiscations. Les voyageurs doivent être munis d’une note de leur docteur ou d’une ordonnance écrite en anglais. Celle-ci doit être collée sur le contenant des médicaments. Il est préférable que ce dernier soit l’original, mais cela n’est pas obligatoire: le mot du médecin expliquant pourquoi ce médicament vous est nécessaire est plus important. “Voyagez avec la dose dont vous avez besoin pour votre séjour. Règle de base: ne prenez pas un stock de médicaments pour plus de 90 jours” .
Les envois par la poste
Les envois par courrier font aussi l’objet d’un contrôle. “Si un colis contenant des médicaments qui semblent violer le règlement sont portés à la connaissance de la FDA, le personnel de la FDA déterminera s’ils doivent être autorisés, refusés ou retenus” , explique un porte-parole de l’agence par e-mail. En cas de rétention, le contrôle peut prendre jusqu’à un mois.
Dans les faits, la FDA se montre conciliante sur les envois non-commerciaux, reconnaissant que certains médicaments utilisés par les ressortissants étrangers ne sont parfois pas disponibles aux Etats-Unis. Pour faciliter le processus, l’agence conseille notamment au destinataire de faire accompagner la livraison d’une lettre de son médecin en France ou d’un médecin aux Etats-Unis qui peut superviser la prise de médicaments. La lettre doit expliquer que ce médicament est nécessaire à la poursuite d’un traitement entamé en France. Pensez aussi à faire intégrer dans le pli ou le colis une lettre qui précise que le médicament est envoyé à des fins personnelles, donc non-commerciales, et à ne pas acheminer plus de trois mois de stocks.
“La FDA concentre ses ressources de contrôle sur les envois commerciaux, réalisés dans le cadre de la vente par correspondance par exemple, et moins sur les produits qui sont transportés de manière privée, ou envoyés par un représentant non-commercial du destinataire, ou encore par un établissement médical étranger où une personne a fait l’objet d’un traitement” , explique la FDA.
Michel Richard, géant de la cuisine française aux US, est mort
Michel Richard, l’un des plus grands noms de la cuisine française aux Etats-Unis, est mort le samedi 13 août des suites de complications liées à un accident vasculaire cérébrale. Il avait 68 ans.
Le chef, arrivé aux Etats-Unis alors qu’il était encore dans sa vingtaine, est particulièrement connu à Washington DC, dont il a révolutionné la scène culinaire dans les années 90. En 1993, il a ouvert Citronelle (fermé en 2012) dans l’ancien hôtel Latham et a été l’un des premiers chefs de la Côte Est à utiliser le concept de cuisine ouverte, très en vogue aujourd’hui, comme le note le Washington Post.
Après Citronelle, le chef connu pour ses plats créatifs et fantaisistes, a ouvert d’autres établissements à Las Vegas, en Californie, à New York et Tokyo et a conçu les menus de compagnies aériennes et des trains Amtrack. A Washington, en 2007, il a ouvert Central Michel Richard pour lequel il a gagné un James Beard Award (il en a remporté quatre au total). Une récompense en forme de consécration pour celui qui a commencé la cuisine à l’âge de 7 ans car, disait-il, ses frères et soeurs lui réclamaient à manger. Sa mère travaillait dans une usine et son père les avaient abandonnés.
Apprenti-pâtissier, il est envoyé à New York en 1974 pour ouvrir une pâtisserie Gaston Lenôtre. Le début de son aventure américaine qui l’emmènera à Los Angeles puis Washington.
Depuis l’annonce de sa mort, les réactions se sont multipliées sur twitter:
I am completely saddened by the news of a great chef & close friend's passing. Michel Richard will be remembered with love & admiration.
— Thomas Keller (@Chef_Keller) August 13, 2016
#amazing #innovative #brillant #chef #friends #funny will miss you #michelrichard #rip https://t.co/CQT7D4EBZT
— JG Vongerichten (@jeangeorges) August 13, 2016
I'm saddened by the loss of a great chef, Michel Richard. He will be missed. pic.twitter.com/I9GPn0nHvn
— Emeril Lagasse (@Emeril) August 13, 2016