Michel Richard, l’un des plus grands noms de la cuisine française aux Etats-Unis, est mort le samedi 13 août des suites de complications liées à un accident vasculaire cérébrale. Il avait 68 ans.
Le chef, arrivé aux Etats-Unis alors qu’il était encore dans sa vingtaine, est particulièrement connu à Washington DC, dont il a révolutionné la scène culinaire dans les années 90. En 1993, il a ouvert Citronelle (fermé en 2012) dans l’ancien hôtel Latham et a été l’un des premiers chefs de la Côte Est à utiliser le concept de cuisine ouverte, très en vogue aujourd’hui, comme le note le Washington Post.
Après Citronelle, le chef connu pour ses plats créatifs et fantaisistes, a ouvert d’autres établissements à Las Vegas, en Californie, à New York et Tokyo et a conçu les menus de compagnies aériennes et des trains Amtrack. A Washington, en 2007, il a ouvert Central Michel Richard pour lequel il a gagné un James Beard Award (il en a remporté quatre au total). Une récompense en forme de consécration pour celui qui a commencé la cuisine à l’âge de 7 ans car, disait-il, ses frères et soeurs lui réclamaient à manger. Sa mère travaillait dans une usine et son père les avaient abandonnés.
Apprenti-pâtissier, il est envoyé à New York en 1974 pour ouvrir une pâtisserie Gaston Lenôtre. Le début de son aventure américaine qui l’emmènera à Los Angeles puis Washington.
Depuis l’annonce de sa mort, les réactions se sont multipliées sur twitter:
I am completely saddened by the news of a great chef & close friend's passing. Michel Richard will be remembered with love & admiration.
(Article partenaire) Les obligations municipales (“municipal bonds”, ou simplement “munis”) sont un grand classique du portefeuille de l’investisseur américain typique. Leur principal avantage est fiscal: contrairement par exemple aux obligations de sociétés, les intérêts sont exonérés d’impôt fédéral (et souvent également d’impôt local).
Les “munis” ont aussi l’avantage d’être historiquement faiblement corrélés aux autres classes d’actifs. La taille du marché américain est telle – 3.700 milliards pour plus de 50.000 émetteurs- que tout investisseur devrait s’y intéresser. Voici quelques éléments pour vous y retrouver: Rendement imposable équivalent
Prenons le cas d’une obligation municipale avec un rendement de 5 % et d’un contribuable imposé à 28 %.
RIE = 5,00 (rendement de l’obligation municipale) / (1 – 0, 28). Cela revient à 6,94 %. Donc, 5,00 % / 0, 72 = 6,94 %
Le fait est qu’une obligation municipale ayant un rendement de 5 % offrira un meilleur rendement que celui de nombreuses obligations imposables à rendements plus élevés.
En général, les obligations municipales entrent dans l’une des deux catégories: obligations générales ou obligations-recettes. Obligations générales
Les obligations générales sont émises par des entités gouvernementales et sont entièrement assurées par l’État (à travers les impôts sur le revenu, l’impôt foncier, les impôts sur les ventes et sur les véhicules), mais elles ne sont pas assurées par les fonds d’un projet spécifique, comme une autoroute à péage. Dans de nombreux cas, le terme « obligations générales » signifie que l’émetteur a le pouvoir illimité de soumettre les résidents à une taxe pour ainsi payer les créanciers obligataires. Obligations-recettes
Les paiements sur le capital et les intérêts pour les obligations-recettes sont garantis par les produits générés par l’émetteur et comprennent généralement : des organismes sans but lucratif, des entreprises du secteur privé (comme les hôpitaux et les universités), des entités fournissant un service public (comme les autorités en matière de services publics et de transports en commun). Risques
Les médias font toujours grand cas des défauts des villes, telle Detroit récemment. Mais la réalité est que le taux de défaut des obligations municipales est très faible, particulièrement lorsqu’on le compare aux obligations de sociétés américaines.
Depuis 1970, seulement 0,05 % des obligations municipales cotées « A » ont fait défaut. En revanche, les obligations de sociétés cotées « A » ont eu un taux de défaut de 2,73 %. (Source : Services aux investisseurs de Moody’s, à partir de juillet 2015). Comment les taux d’intérêt affectent les cours des obligations
Puisque les obligations sont émises à des taux d’intérêt, appelés taux du coupon, sur la base du taux actuel des fonds fédéraux, le changement des taux d’intérêt adopté par la Réserve fédérale peut entraîner l’augmentation ou la diminution de la valeur des obligations existantes. Par exemple, si une obligation actuelle est émise à un taux du coupon de 4 %, la valeur de l’obligation diminue automatiquement si les intérêts augmentent et on émettra une nouvelle obligation comportant des conditions identiques et ayant un coupon de 5 %.
“Echelonner les obligations” est une stratégie attrayante actuellement car cela peut aider à gérer le risque de taux et à prendre des décisions de réinvestissement régulières au fil du temps, ce qui offre la souplesse nécessaire pour investir dans différents crédits et scénarios de taux d’intérêt.
Aucun instrument d’investissement n’est parfait et comme tous les “munis” ont leurs défauts. Mais ils ont toute leur place dans un portefeuille américain d’investissement diversifié et équilibré.
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———————— Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Il ne fait pas un peu chaud en ce moment ? Si vous transpirez tellement que vous ne pouvez plus voir devant vous, c’est le moment de vous adonner aux quelques activités suivantes. On se rafraîchit (et on s’instruit) au musée
Le musée est une bonne alternative pour ceux qui veulent se rafraîchir intelligemment. On recommande le MoMA, le Brooklyn Museum ou le moins connu Museum of the City of New York. Lire aussi nos recommandations d’expositions à ne pas rater à New York cet été. Au calme et au frais à la bibliothèque
Pour ceux qui, en plus d’avoir trop chaud, on besoin de silence, les bibliothèques municipales sont une bonne option. En la matière, on ne fait pas mieux que la NYC Public Library au coin de la 42eme rue et de la 5eme Avenue. Gratuit. Attention: elle est fermée le dimanche. Le kayak sur l’Hudson River
L’association de kayaking New York City Downtown Boathouse vous attend à Pier 26 ou sur Governors Island. Enfilez votre gilet de sauvetage, prenez vos rames et installez vous dans votre embarcation pour un petit tour avec vue sur la skyline. C’est physique mais c’est gratuit. Ouvert les week-ends et les jours fériés, mais aussi les mardis, mercredis et jeudis soirs. Se désaltérer autour d’un verre en terrasse ou sur une péniche
On se désaltère avec une bière à la main dans ces quelques nouveaux biergartens new-yorkais. On recommande Treadwell Park sur la 1st avenue, pour son immense terrasse et ses breuvages variés et de qualité. A Brooklyn, le Brooklyn Barge, qui fait partie de nos bars-bateaux préférés, offre un combo gagnant avec son ambiance décontractée et sa vue panoramique sur la skyline de Manhattan. Ou en hauteur
Les rooftops, il y en a beaucoup à New York. Mais des rooftops qu’on aime, non. Heureusement pour vous, on les a listés dans notre guide 2016 des rooftops à tester cet été. Savourer une glace
À French Morning, on n’a pas besoin d’excuses pour se payer une glace. Mais si en plus il fait chaud… Morgenstern’s (Lower East Side) est une institution à Manhattan. A découvrir aussi: nos amis de Dolce Brooklyn, un magasin de sorbets et de gelati ouvert début juillet par le Français Pierre Alexandre et son épouse Kristina dans le quartier de Red Hook. Vous en voulez encore ? Par ici pour plus de glaces. Prendre le large, ou presque
Pour échapper à la chaleur de la ville, faites un tour en bateau. On vous recommande le tour complet de Manhattan à bord de la Circle Line pour découvrir où le Titanic aurait dû arriver s’il n’avait pas fait naufrage et d’autres faits moins connus sur l’histoire de New York. La fontaine de Washington Square Park
Cette oasis d’eau au coeur de campus de NYU est un véritable coin de paradis pour tous ceux qui en ont marre de la chaleur assommante. Et il y en a beaucoup. On en profite également pour se reposer sous l’ombre des arbres et pour aller boire un iced coffee dans l’un des nombreux cafés autour du parc. Pour ne pas faire de jaloux à Brooklyn, on vous conseille aussi de faire un tour au plan d’eau du LeFrak Center à Prospect Park, où un bar et des tables pour se restaurer vous attendent. Vous avez également la possibilité de faire du pédalo sur le lac voisin. Aller voir un film
Parfois il faut savoir faire des sacrifices. Entre suffoquer dans les rues ou s’enfermer dans une salle climatisée pour une pause-détente, nous, on a vite choisi. Laissez-vous tenter par une séance cinéma en milieu d’après-midi. Si possible avec votre date. Pour ne pas faire comme tout le monde, on vous conseille un cinéma-restaurant comme Syndicated à Bushwick et ses projections quotidiennes. Un tour à la plage
New York est caressée par l’océan, ce qui veut dire qu’elle dispose de nombreuses plages. Certaines sont faciles d’accès et gratuites, comme les Rockaways ou Coney Island. D’autres sont payantes mais mieux entretenues. Vous trouverez votre prochaine destination dans notre guide 2016 des meilleures plages de New York et ses environs. Piquer une tête à la piscine
Si aller à la plage vous fatigue, vous pouvez vous rabattre sur la piscine publique du coin (la photo représente celle d’Astoria Park à Queens). New York compte des dizaines de piscines dans les cinq boroughs. L’accès est gratuit mais attendez-vous à ne pas être le seul à vous la jouer comme Phelps dans le bassin. La patinoire… en été
Qui a dit que le patinage était une activité hivernale ? À New York, la World Ice Arena à Queens et la Sky Rink at Chelsea Piers sont ouvertes pendant l’été. Autant dire que vous serez préparé pour la session d’hiver… Lire French Morning à la maison avec l’air conditionné allumé.
C’est l’heure de vos vacances et vous êtes peut-être en France en train de faire le plein de camembert pas cher. Entre autres choses. 13- Te faire un bon sandwich baguette/camembert: Parce qu’à 9$ le camembert et 4$ la baguette aux USA, tu n’en as pas mangé depuis longtemps 12-Boire une bière dehors, sur la voie publique: car dans ton coin aux US, c’est peut-être interdit 11- Remplir ta valise de produits français: vins, gâteaux, foie gras, médicaments, produits de beauté… Tout y passe, avant la question fatidique: “comment je vais faire rentrer tout ça ?” 10- Faire le tour de TOUTE ta famille: oui, même ta grand mère à qui tu promets tout le temps de passer sans jamais le faire.
9- Faire une (deux? trois? quatre?) soirée pinard avec tes potes: à base de grands crus millésimés, bien entendu. 8- Réexpliquer à tes parents le fonctionnement de WhatsApp et Skype: Tu leur as déjà expliqué 1.000 fois, et tu referas pareil l’année prochaine.
7- Faire le plein de programmes télé français: parce que beaucoup sont bloqués aux USA. 6- Prendre RDV chez ton médecin pour un check-up complet: parce que y aller aux US te rend malade, rien que d’y penser 5- Aller chez le dentiste: non, pas pour un blanchiment mais pour une couronne que tu aurais déjà du faire il y a un an.
4- Mettre les pieds sous la table chez ta mère qui t’a préparé un gueuleton : la cuisine de maman, la meilleure au monde évidemment.
3- Te plaindre de tout et de rien: parce que les mauvaises habitudes françaises se reprennent vite. 2- Te dire: « on est quand même pas si mal en France »
1- Mais te rendre compte que les USA te manquent: c’est décidé, dès que tu rentres, tu te commandes un énorme burger et un ice-coffee à emporter.
On savait que Barack Obama aimait la musique, mais celle de Manu Chao, non. “Me gustas tú” , le tube du chanteur français d’origine espagnole, figure pourtant sur la playlist estivale du président américain (ou de ses conseillers com), publiée le 10 août par la Maison blanche.
Plus précisément, la chanson figure en neuvième place des morceaux qu’écouterait le locataire de la Maison Blanche pendant la journée. La liste comporte aussi des morceaux de Janelle Monáe, Sara Bareilles et des Beach Boys.
Comme le note Slate.fr, la présence de Manu Chao sur la playlist est surprenante car le chanteur s’était montré dubitatif sur l’élection du démocrate en 2008 confiant au Monde que “je ne suis pas sûr que le changement puisse venir d’en haut” . Il s’est demandé un an plus tard dans la presse espagnole “à quel point Obama n’est pas une grande opération marketing” . En tout cas, il peut le remercier pour ce petit coup de pouce de marketing justement.
Le mois d’août a déjà commencé et beaucoup d’activités gratuites sont au programme à Houston. Voici un petit tour d’horizon des choses à faire sans dépenser un sou. “21 Jump Street” à Friday Flicks on The Lawn
La série de films gratuits se poursuit en août. Après “Jerry McGuire” en juin et “Pitch Perfect 2” en juillet, c’est au tour de “21 Jump Street” d’être projeté le 23 août. Cette comédie policière rassemble Jonah Hill, Channing Tatum et Ice Cube. Le pitch: deux policiers tentent d’arrêter des dealers de drogue dans leur ancienne université. Mais l’intervention les fait remonter dans le temps et rien ne se passe comme prévu. 1201 Fannin St. Infos ici “Sunset” de Warhol à la Menil
La Menil Collection inaugure le 19 août une nouvelle exposition consacrée à “Sunset” , le film inachevé d’Andy Warhol. Motif donné par l’artiste pour justifier le fait qu’il ne l’a pas terminé: “J’ai filmé tellement de coucher de soleil pour ce projet, mais aucun ne m’a satisfait” . Il sera projeté du mercredi au dimanche à partir de 6pm. Menil Collection, 1533 Sul Ross St, Houston. Infos Tour en vélo by night Facebook Critical Mass Houston
C’est l’été, mais ce n’est pas une raison pour se relâcher. Les tours de vélo nocturnes de Critical Mass Houston se poursuivent an août. Rendez-vous entre 6:30 et 7pm à Market Square Park (Downtown) vendredi 26 août. Tout le monde avec un vélo est le bienvenu. 301 Milam. Infos Atelier de hip hop à Discovery Green
Un atelier gratuit pour les enfants de 8 à 17 ans aura lieu à Discovery Green le jeudi 25 août à 6:30pm sur l’Anheuser-Busch Stage. Les parents sont les bienvenus aussi, au moins pour signer une décharge avant le début de l’atelier. Infos Concert en plein air au Miller Outdoor Theatre
La série musicale KILT Summer Jam a lieu les 13 et 20 août à 8:30pm avec une belle programmation d’artistes country. Des tickets gratuits sont disponibles pour jusqu’à quatre personnes le jour de la performance entre 10:30am et 1pm au box office du théâtre. Si vous n’avez pas de chance, vous pouvez prendre place sur la colline, où vous n’aurez pas besoin de dépenser un sou. 6000 Hermann Park Dr. Infos
“Aucun adversaire dans ce tournoi ne peut proposer un cinq plus à même de contrer Team USA que l’équipe de France” . L’éloge ne vient pas d’un média français mais américain, en l’occurrence ESPN. De quoi pimenter la rencontrer entre les deux équipes ce dimanche 14 août à 1:15 pm (EST), dans le cadre des qualifications pour les quarts de finale des Jeux Olympiques de Rio.
Si les USA sont en tête de leur groupe après deux victoires écrasantes sur la Chine et le Vénézuela, une victoire serait bienvenue pour une équipe de France qui traine à la quatrième place du groupe. Voici une liste des endroits où soutenir les Bleus à New York. Comme au cinéma au Paley Center for Media: L’institution culturelle, lieu de débats sur le rôle des médias dans la société, ouvre son théâtre de 200 places durant toute la compétition. Premiers arrivés, premiers servis. Paley Center for Media (25 W 52d St). Sur un bar bateau sur l’Hudson River: le North River Landing et le Fish Bar (Pier 81, W 41st) vous en mettent plein la vue en recréant un “village olympique” avec écran géant en plein air et vue sur la Statue de la liberté. Sur un rooftop à Times Square: le Haven Rooftop (132 W 47th St), le bar du Sanctuary Hotel de Times Square, diffuse toutes les compétitions des Jeux Olympiques jusqu’au 23 août. Avec un large choix de cocktails brésiliens, c’est un peu comme si vous étiez à Rio, avec une vue spectaculaire sur la skyline en plus. Dans un bar français: plusieurs bars et restaurants français diffuseront également le match, dont O’Cabanon (245 W 29h St) à Chelsea, Jules Bistro (65 St Marks Pl) dans l’East Village ou Bar Tabac (128 Smith St) à Brooklyn.
Trouver des vêtements à la fois esthétiques et suffisamment pratiques pour donner le sein à un nouveau-né est un casse-tête. Deux mamans de Brooklyn veulent changer cela. Elle ont eu l’idée de lancer leur ligne, Allette.
“Le nom de la marque a été plus difficile à choisir que celui de nos enfants!”, s’amuse Céline Cohen, 38 ans, co-fondatrice d’Allette. Elle et sa partenaire russe Oksana Pavlowsky, viennent de lancer leur première collection de prêt-à-porter. « Une marque de vêtements pour les femmes qui aiment les vêtements », se plaît à résumer la Franco-américaine née à Marseille, qui a fait carrière dans la pub.
Le déclic, Céline Cohen l’a en 2011. Douze jours après avoir donné naissance à son premier enfant, elle doit se rendre à un mariage mais ne trouve aucune tenue féminine dans son dressing qui soit assez fonctionnelle pour pouvoir nourrir son bébé en toute tranquillité. Ayant longtemps eu envie de monter son propre business, elle garde l’idée dans un coin de sa tête. La Française rencontre sa partenaire, Oksana Pavlowsky, au jardin d’enfants il y a deux ans et demi. Mariées toutes les deux à des Français, les mamans de deux progénitures en bas âge envisagent de lâcher leurs jobs prenants pour monter leur petite entreprise et retrouver un équilibre entre vie familiale et vie professionnelle.
L’été dernier, elles décident ainsi de se lancer à plein temps dans le projet. Aucune d’entre elles n’ayant suivi de formation dans la mode ou le textile, elles prennent quelques cours au Fashion Institute of Technology (FIT) de New York à l’automne. Quelques mois plus tard, l’aventure démarre pour de bon. Oksana Pavlowsky imagine et dessine les croquis, Céline Cohen s’occupe du marketing. Les deux associées trouvent leurs inspirations dans les voyages, les marques qu’elles affectionnent (Maje, Zadig & Voltaire, Chloé, Isabel Marant…), observent les tendances, prennent des photos. Pour Allette, elles imaginent des pièces de qualité, féminines et intemporelles, adaptées aux femmes qui viennent d’accoucher et gardent des formes : « Nous aimerions aussi qu’elles puissent continuer à les porter une fois la grossesse derrière elles », ajoute Céline Cohen.
Côté production, elles ont fait le choix du local. Elles font fabriquer leurs pièces dans une usine de Sunset Park (Brooklyn), située à seulement 15 minutes de chez elles: « Nous avions vraiment envie de suivre le processus de production, ce que nous n’aurions pas pu faire en faisant fabriquer nos vêtements en Chine” , fait valoir la co-fondatrice. Elles ont également engagé une patronnière qui s’occupe de la partie technique “qui ne les intéresse pas“. Celle-ci traduit leurs croquis de sorte à ce que l’usine fabrique précisément ce qu’elles ont en tête. Perfectionnistes et pointilleuses, elles ne négligent aucun détail : « Nous discutons des heures avec l’entreprise et quand un modèle ne sort pas comme nous le voulons, nous n’hésitons jamais à le faire refabriquer, assume fièrement Céline Cohen. Nous ne voulons surtout pas sortir des vêtements que nous ne voudrions pas porter nous-même ». Pour faciliter la vie des mamans, elles choisissent uniquement des matières qui se lavent en machine, faciles d’entretien et qui ne se froissent pas.
Après la sortie de leur première collection été, elles préparent la prochaine pour l’automne-hiver. Chacune comprend quatre modèles, deux robes et deux tops dans deux coloris distincts. Les prix vont de 130$ environ pour les tops à 260$ pour une robe. Le bouche à oreille et la communication autour de la marque commencent à porter leurs fruits: les commandes ont décollé depuis le lancement de leur e-shop, le 1er juin. Leurs pièces ont même été portées par des “Instagrameuses” aux milliers d’abonnés, comme la Londonienne Masha Theone. « Nous avons aussi reçu un soutien incroyable des gens du quartier, se réjouit Oksana Pavlowski. On a même vu des maris venir choisir des vêtements pour leurs épouses”.
Des vieux tramways italiens, anglais ou américains, datant de la première moitié du XXe siècle circulent encore quotidiennement sur Market Street et Embarcadero. Une flotte hétéroclite qui ravit aussi bien les touristes que les locaux.
La remise en circulation de ces véhicules historiques est le fruit du travail de passionnés, réunis au sein de Market Street Railway, une association qui oeuvre depuis 1976 pour les restaurer et les remettre en circulation à San Francisco.
Dès 1860, des trains à vapeur, des voitures tirées par des chevaux et des “cable cars” assurent le transport sur Market street. Après le tremblement de terre de 1906, les tramways électriques les remplacent: en 1912, les lignes A et B sont inaugurées, desservant respectivement Kearny et Market St. jusqu’au Golden Gate Park, et Geary jusqu’à la 33eme Ave. En 1932, la ligne O est la dernière ligne de tramway a être créée, reliant Van Ness Ave. au Ferry Building, en suivant Union Street.
Dans les années 1960, la construction du BART (Bay Area Rapid Transit) commence, avec pour objectif principal de relier l’East Bay à San Francisco grâce à un métro qui passerait sous la baie de San Francisco. En outre, les tramways aériens qui circulent sur Market St. sont remplacés par des lignes souterraines. En novembre 1982, les tramways disparaissent définitivement, après 70 ans de bons et loyaux services, au nom de la modernité.
Dès les années 1970, des voix s’élèvent pour préserver les lignes historiques de tramways sur Market St. et Embarcadero. Une succession fortuite d’événements conduit à leur réhabilitation: de septembre 1982 à juin 1984, la modernisation des lignes de “cable cars” empêche ceux-ci de rouler, au grand dam des touristes. Dianne Feinstein, maire de San Francisco, soutient la création du “Summer trolley festival” en 1983, qui remet en circulation les tramways pendant l’été. “Ce fut aussi l’occasion de tester si les tramways pouvaient s’intégrer dans le nouveau système de transports en commun, et de mesurer l’intérêt des habitants”, explique Rick Laubscher, président de l’association Market Street Railway. “Devant le succès de ce premier festival, nous avons répété l’événement pendant cinq étés, et nous avons obtenu de la ville de San Francisco les fonds nécessaires pour financer la réhabilitation des tramways.”
En 1995, la ligne F ouvre entre Castro et Market St. Le succès est immédiat, surtout auprès des habitants du Castro: “Le métro est déjà bondé quand il arrive dans ce quartier, alors que les tramways sont rarement pleins, ils sont toujours à l’heure, et la vue est bien plus pittoresque!” Avec 23.000 passagers par jour sur la ligne F, le tramway de San Francisco est le plus fréquenté des Etats-Unis. Municipal Railway 1 (1912)
En plus de 30 ans, Market Street Railway a restauré de nombreux tramways pour les remettre en circulation: “Nous avons 32 modèles PCC construits dans les années 1940 actuellement en circulation. Chacun est peint d’une couleur différente, pour rendre hommage aux villes américaines où ces tramways circulaient, explique Rick Laubscher. En 1997, nous avons acheté 10 tramways datant de 1928 à Milan, en Italie, et nous avons aussi des véhicules australiens, anglais, belges. Mon préféré reste le Municipal Railway 1, le premier tramway mis en circulation à San Francisco en 1912, et qui roule à nouveau depuis 2012.”
En juillet 2015, la ligne E, reliant Fisherman’s Wharf à la gare de Caltrain, est lancée, et permet désormais de parcourir Embarcadero dans son intégralité.
Pour prendre ces “musées roulants”, on vous conseille de commencer sur Castro pour parcourir Market St, puis continuer sur Embarcadero jusqu’à Fisherman’s Wharf. Un billet coûte 2,25 dollars, et une carte interactive permet de visualiser les tramways en circulation. Pour en savoir plus sur l’histoire des tramways san-franciscains, un arrêt s’impose au musée du Market Street Railway sur Steuart st., à l’endroit où la ligne F tourne de Market sur Embarcadero. All aboard!
Si les plages californiennes sont mondialement réputées pour leurs spots de surf, il est également possible de chevaucher les vagues à New York. De Long Island au New Jersey, voici quelques spots de surf à la Big Apple et autour. Rockaway Beach
Située à l’extrémité sud de Queens, Rockaway Beach ressemble à une petite station balnéaire. Accessible à environ 1h30 de Manhattan en prenant le métro A puis le shuttle S, le meilleur spot de surf se trouve au niveau de la 92nd street. Les vagues ne sont pas les plus coriaces, ce qui en fait un spot idéal pour les débutants. Deux écoles proposent d’ailleurs des cours aux enfants comme aux adultes: la Locals Surf School et la New York Surf School. Lido Beach
Sur Long Beach (Long Island), la plage de Lido Beach accueille les surfeurs toute l’année. Si les débutants y trouvent en général leur compte, le vent et la houle peuvent parfois être importants. Lido Beach devient alors le paradis des surfeurs plus expérimentés. La plage est accessible à environ 1h de voiture de Manhattan. Montauk
A l’extrémité est de Long Island, Montauk dispose des meilleurs spots de surf de l’Etat de New York. Ici, il n’y a pas de place pour les débutants, le vent et la houle apportés par l’Océan Atlantique en font un lieu prisé des surfeurs les plus aguerris, qui chevauchent les vagues entre les criques et les récifs. Comptez 3h de route de Manhattan en voiture, 3h30 en train par le Long Island Railroad. Fire Island
Les voitures sont bannies sur cette île de charme au large de Long Island. Ici, dans ce paradis prisé des New-Yorkais en quête de verdure, les maisons en bois se perdent dans les pins et la plage s’étend à perte de vue. De quoi surfer au calme, à condition d’être patient. Pour y aller, comptez 2h en train en prenant le Long Island Railroad jusqu’à Bayshore, Patchogue ou Sayville, puis prendre un ferry. The Cove at Sandy Hook
Sandy Hook est une presqu’île du New Jersey, au sud de New York. Sa particularité: elle est restée sauvage et offre de grandes étendues de sable. The Cove, situé au sud de la presqu’île, est le principal spot de surf de Sandy Hook. Il accueille les surfeurs de tout niveau toute l’année. Comme tout petit bijou, Sandy Hook se mérite. Le ferry, qui part d’East 35th St et Wall Street, coûte 45 dollars l’aller-retour. Sur place, une navette vous emmène à The Cove, mais vous pouvez aussi vous y rendre à pied.
C’est le moment de mettre les pieds sous la table. La Restaurant Week de San Antonio revient du 13 au 27 août.
Le concept : pendant deux semaines, une centaine de restaurants de la ville proposent des formules déjeuner et dîner à prix fixe pour faire découvrir leurs spécialités. Deux formules de repas sont proposées cette année. La première à 15$ le déjeuner et 35$ le diner, et une deuxième à 10$ le déjeuner et 25$ le dîner. La liste complète des restaurants participants est accessible sur le site de l’évènement.
Plusieurs restaurants français et francophones participent à la San Antonio Restaurant Week, dont Chez Vatel Bistro ou La Frite Belgian Bistro.Les réservations se font directement auprès des restaurants.
Dans un hameau de cinq maisons du Jura, à 1.153 mètres d’altitude, perdue au milieu d’un pâturage que ses habitants surnomment “La Montagne” se trouve l’École intercommunale de Derrière-Pertuis.
Pendant un an, le documentariste suisse Yves Yersin (“Les petites fugues”) a suivi les écoliers, de 6 à 12 ans, de cet établissement reculé, mettant en images leurs succès et leurs échecs. Le résultat: “Tableau noir” , sorti en 2013. Il sera diffusé vendredi 12 août sur TV5 Monde USA (11pm EST). Un retour en enfance gorgé d’émotion, dans une école qui est aujourd’hui fermée.