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Codi, la start-up de location de bureaux privés, s’agrandit à Los Angeles

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Après San Francisco et New York, Codi, qui révolutionne l’immobilier commercial avec son concept de location d’espaces de bureaux privés, vient d’annoncer le déploiement de son réseau à Los Angeles. La start-up californienne ouvre 45 nouveaux espaces dans les quartiers de Culver City, Santa Monica, Westwood et West Hollywood.

Co-fondée par la Française Christelle Rohaut, diplômée de l’Université de Berkeley, et Dave Shuman, spécialiste des technologies, la plateforme Codi, d’abord lancée sur la location d’espaces sous-utilisés de particuliers, avait choisi, avec la crise sanitaire de 2020, d’axer son développement sur la location d’espaces de bureaux privés. « Dans beaucoup de villes, des immeubles et lieux de bureaux se sont littéralement vidés de leurs employés, explique Christelle Rohaut. Les gens se sont mis à travailler depuis leur domicile (ndlr, aujourd’hui, 20% du parc immobilier américain est disponible). Un constat qui nous a convaincu de collaborer avec propriétaires et agents immobiliers pour optimiser leurs espaces sous utilisés. »

Deuxième marché après New York

Dédiée aux espaces professionnels privés et non au co-working – « un dernier système qui, pour les entreprises, montre ses limites et ses risques à l’image des difficultés rencontrées par WeWork » explique-t-elle -, Codi souhaite s’imposer aujourd’hui comme un service simple et flexible. « Nous sommes une marketplace. Comme Airbnb, nous partons à la recherche d’espaces à offrir à nos entreprises clientes que nous aménageons en lieux de bureaux. Nous lançons ensuite des campagnes marketing pour satisfaire la demande. Chaque client remplit un formulaire détaillant ses besoins – de la taille au budget jusqu’aux marques de snacks proposées -, et notre plateforme fait le match ! Nos contrats de bail sont généralement d’une année. Notre objectif est de minimiser les risques pour les sociétés. »

Exemple de bureaux proposés par Codi à Santa Monica. © Codi

En s’invitant il y a quelques jours sur le marché de Los Angeles, Codi s’ouvre aujourd’hui au deuxième marché des États-Unis. « Cette expansion fait suite à la croissance de la société à San Francisco et à New York avec plus de 96 espaces – environ 15.000 m2 et plus de 100.000 m2 en cours de négociation – gérés par la plateforme Codi, poursuit l’entrepreneure. À New York, Codi a même enregistré, en une année, une augmentation de 87% du nombre d’immeubles occupés par ses clients et triplé son chiffre d’affaires. » S’il reste de moitié inférieur à New York, le marché de la location d’espaces privés dans le « Greater Los Angeles » est estimé selon elle, à 1 milliard de dollars. Une incursion à Los Angeles qui devrait permettre à la start-up de prendre 5 à 10% de parts de marché dans les deux prochaines années.

Du sur-mesure, du bureau au frigo

Si les sociétés à la recherche d’espaces de bureaux sont majoritairement issues du monde de la tech à San Francisco, de la finance et des médias à New York, Codi capitalise sur des profils différents en Californie. « Chaque marché a son vivier de professionnels et de spécialités, continue Christelle Rohaut. Los Angeles est un véritable hub où se rencontrent les entreprises issues des médias, de l’entertainment, de la publicité ou de la tech. Nous leur offrons aujourd’hui la flexibilité qu’elles attendent, personnalisons les aménagements, jusqu’à l’offre des réfrigérateurs. L’achat local est important dans l’esprit des Angelenos, et nous nous adaptons, jusqu’au choix des boissons. »

Codi réunit aujourd’hui 32 employés au sein de sa structure basée à San Francisco, dont plusieurs commerciaux détachés à New York et Los Angeles. L’entreprise souhaite rapidement se déployer aux États-Unis et vise une présence dans les dix plus grandes villes américaines, ainsi qu’au Canada, dans les deux à trois années à venir.

Sabrina Patot (Montréal) : Partir faire un bébé seule

« La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. » a dit Sénèque. La French Expat de la semaine, Sabrina Patot, expatriée française et mère célibataire à Montréal, incarne parfaitement cette maxime. En France, Sabrina jonglait entre son travail et sa passion pour le basket, tout en profitant des dimanches en famille. Pourtant, une intuition que sa vie est ailleurs la pousse à tenter sa chance au Québec, et son déménagement au Canada a bouleversé cette routine.

Cette nouvelle vie, si elle n’est pas sans défi, apporte beaucoup de sérénité à Sabrina. Déterminée à devenir mère malgré son célibat, la jeune femme choisi l’insémination artificielle pour avoir un enfant. Un petit garçon qui arrivera prématurément, et qui plongera Sabrina dans cette nouvelle vie solitaire de manière brutale.

L’immigration a offert à Sabrina une liberté nouvelle. Loin des jugements sociaux, elle a pu se redéfinir et s’intégrer dans une nouvelle culture. La parentalité solo a exigé d’elle une résilience exceptionnelle. Choisir minutieusement le donneur de son fils, gérer sa naissance prématurée, chercher un soutien adéquat et créer son « village » ont été des étapes fondamentales de son parcours. Si aujourd’hui elle est heureuse et entourée, Sabrina s’interroge tout de même sur son futur au Canada.

Son histoire est un témoignage poignant de la force d’une mère célibataire expatriée, et de sa capacité à trouver du réconfort et de la joie dans les moments les plus difficiles. Son parcours est une invitation à embrasser chaque défi avec une résilience inébranlable.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Européennes 2024 : Scrutin samedi aux États-Unis, 38 listes

L’élection des représentants français au Parlement européen aura lieu le samedi 8 ou le dimanche 9 juin, selon le lieu d’où vous voter. 81 parlementaires français sur les 720 eurodéputés (contre 705 actuellement) seront élus pour un mandat de cinq ans. Les Français installés aux États-Unis peuvent, eux aussi, participer au scrutin. Ils devront départager cette année… 38 listes, un record !

Quand voter ?

Dans la circonscription d’Amérique du Nord, les élections européennes se dérouleront le samedi 8 juin, soit un jour plus tôt qu’en France (dimanche 9 juin). 

Comment voter ?

Pour voter, vous devez être inscrit sur la liste électorale consulaire. Pour vérifier votre inscription sur la liste, consulter le site Service-Public.fr. La date limite d’inscription sur les listes électorales pour ces élections européennes était fixée au vendredi 3 mai.

Deux modalités de vote sont proposées aux électeurs français : le vote à l’urne ou le vote par procuration si vous ne pouvez pas vous rendre en personne au bureau de vote. Il n’est pas possible de voter par internet ou par correspondance pour cette élection.

À l’urne

Si vous êtes inscrit sur la liste électorale consulaire, vous recevrez par e-mail et ou par courrier des informations sur votre bureau de vote, quelques semaines avant le samedi 8 juin. Il suffira de vous y présenter avec un document d’identité (carte d’identité française, passeport français… liste complète ici). Les horaires d’ouverture des bureaux de vote sont normalement indiqués sur le site du consulat français de votre circonscription.

Par procuration

Pour effectuer une demande de procuration, vous devez avoir votre numéro national d’électeur (NNE) et celui de l’électeur chargé de voter à votre place ainsi que sa date de naissance. Vous pouvez retrouver les NNE ici. Cette personne, le ou la mandataire, peut être inscrite sur une autre liste électorale que la vôtre mais devra voter pour vous dans le bureau de vote qui vous est assigné.

Une fois ces informations obtenues, il suffit de remplir en ligne le formulaire CERFA puis de l’imprimer en deux feuillets (pas de recto-verso). Ou bien vous pouvez imprimer le formulaire vierge et le remplir à la main. Dans les deux cas, il faut l’apporter pour le signer en personne, au consulat, dans une ambassade pourvue d’une circonscription consulaire, ou auprès d’un consul honoraire de nationalité française, afin de le faire valider.

Situation des Franco-européens

C’est une question que l’on peut se poser quand on possède la double nationalité (franco-belge, franco-espagnole…) : en tant que Franco-européen, peut-on voter pour les représentants des deux pays ? Non, on ne peut voter qu’une seule fois au scrutin européen. Le double vote est interdit et est même passible de peines de prison de 6 mois à 2 ans et de 15 000 euros d’amende.

Voici les 38 têtes de liste, par ordre alphabétique :

  • Camille Adoue, Parti des Travailleurs
  • Audric Alexandre, Parti des citoyens européens
  • Nathalie Arthaud, Lutte ouvrière
  • François Asselineau, Union populaire républicaine
  • Manon Aubry, La France insoumise
  • Nagib Azergui, Union des démocrates musulmans français
  • Jordan Bardella, Rassemblement national
  • François-Xavier Bellamy, Les Républicains
  • Pierre-Marie Bonneau, Les Nationalistes
  • Marine Cholley, Equinoxe
  • Gaël Coste-Meunier, Défendre les enfants
  • Léon Deffontaines, Parti communiste français
  • Léopold-Edouard Deher-Lesaint, Changement Citoyen
  • Lors Elmayan, La ruche citoyenne
  • Jean-Marc Fortané, Pour une autre Europe
  • Raphaël Glucksmann, Parti socialiste – Place publique
  • Jean-Marc Governatori, Ecologie au centre
  • Patrice Grudé, Liberté démocratique française
  • Valérie Hayer, Renaissance – MoDem – Horizons
  • Charles Hoareau, Association nationale des communistes
  • Edouard Husson, Rester Libre
  • Selma Labib, NPA – Révolutionnaires
  • Guillaume Lacroix, Parti radical de gauche
  • Francis Lalanne, France Libre
  • Pierre Larrouturou, Nouvelle Donne
  • Jean Lassalle, L’Alliance rurale
  • Marion Maréchal, Reconquête
  • Laure Patas d’Illiers, Europe Démocratie Esperanto
  • Florian Philippot, Les Patriotes
  • Philippe Ponge, Décidons nous-mêmes
  • Georges Renard-Kuzmanovic, République souveraine
  • Michel Simonin, Paix et Décroissance
  • Olivier Terrien, Parti révolutionnaire Communistes
  • Hélène Thouy, Parti animaliste
  • Hadama Traoré, Démocratie représentative
  • Marie Toussaint, Europe Ecologie – Les Verts
  • Yann Wehrling, Ecologie positive & Territoires
  • Caroline Zorn, Parti pirate

[Vidéo] Où investir en France dans l’immobilier locatif en 2024 : focus sur 3 régions

Manuel Ravier, entrepreneur français et co-fondateur de la société Investissement-Locatif.com, était avec nous mardi 4 juin 2024 pour un webinaire lors duquel il nous a présenté les meilleures opportunités d’investissement en France en 2024.

Parmi les sujets abordés:
– Quels sont les avantages de l’immobilier face aux autres investissements en 2024 ?

– Je suis expatrié(e), comment investir à distance ?

– Où investir en France et quels objectifs atteindre ? Quelles sont les villes qui correspondent le mieux à votre objectif ?

– Quels sont les rendements atteignables, quelle somme investir ?

– Quelles sont les techniques à connaître pour investir ?

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Contactez l’équipe de Manuel:
? Prenez rendez-vous en ligne gratuitement: https://www.investissement-locatif.com/rdv-investissement-immobilier.html
? Téléphone: 0184176760

D-Day : Les souvenirs intacts de Marthe Cohn, 104 ans, héroïne de la Seconde Guerre Mondiale

Les bougainvilliers géants et les silhouettes minces des palmiers surplombent l’océan Pacifique, sur la péninsule de Palos Verdes, au Sud de Los Angeles. C’est dans ce havre de paix que Marthe Cohn, née Marthe Hoffnung en 1920 dans une famille juive de Metz, coule des jours paisibles, aux côtés de son mari américain, à des milliers de kilomètres de sa France natale. À 104 ans, elle est l’une des dernières héroïnes françaises de la Seconde Guerre Mondiale encore en vie. Un petit bout de femme au destin incroyable, raconté dans un livre bouleversant, « Derrière les lignes ennemies, une espionne juive dans l’Allemagne nazie », écrit avec la journaliste britannique Wendy Holden (Éditions Tallandier, 2009).

La fuite de sa famille de Metz à Poitiers; les persécutions infligées aux juifs par les nazis durant l’Occupation; l’emprisonnement de sa sœur Stéphanie en 1942 puis sa déportation; la fuite de sa famille vers la Zone Libre; la mort terrible de son fiancé, le résistant Jacques Delaunay, fusillé en 1943 au Mont-Valérien… Percutée par l’horreur de la guerre en pleine jeunesse, la petite blonde fait preuve d’une force de caractère singulière. Si la Résistance lui claque la porte au nez, la jeune infirmière intègre l’armée française en 1945, après la Libération de Paris.

Elle est alors assignée aux Commandos d’Afrique, basés dans les Vosges, sous le commandement du colonel Pierre Fabien. Quand celui-ci découvre que sa nouvelle recrue maîtrise l’allemand -qu’elle parlait avec ses parents durant son enfance- elle accepte d’infiltrer les lignes allemandes comme agent de renseignements. Après 13 tentatives infructueuses, elle parvient à franchir la ligne de front, sous la fausse identité de « Martha Ulrich ». Les informations qu’elle obtint auprès des Allemands au péril de sa vie furent déterminantes pour l’avancée des Alliés.

« Je ne voulais pas mourir »

Ces exploits lui ont valu la Croix de guerre en 1945, et bien plus tard, la Médaille militaire, le grade de Chevalier de la Légion d’honneur, puis la Médaille de la reconnaissance de la Nation. Partie vivre aux États-Unis après son mariage avec le scientifique américain Major L. Cohn, qu’elle épouse en 1958, Marthe a pourtant tu ses années de guerre jusqu’en 1996. C’est en réponse à un appel à témoins lancé par la Fondation USC Shoah, puis par le musée de l’Holocauste de Washington, qu’elle décide de témoigner à son tour.

Alors, 80 ans plus tard, comment ne pas être ému à la vue de sa silhouette minuscule, enveloppée d’un châle multicolore, qui émerge d’un fauteuil roulant ? En ce début d’après-midi, à quelques jours des commémorations des 80 ans du Débarquement, le 6 juin, en Normandie, Marthe Cohn profite d’un rayon de soleil, sur le perron de sa grande maison de Palos Verdes. Son ouïe lui fait défaut, mais son regard pétille et son esprit n’a rien perdu de sa pugnacité. « J’ai eu du courage toute ma vie, assure la charmante vieille dame. J’étais une fille extrêmement active, très jeune. Et à cette époque, il fallait combattre, si on ne combattait pas, on mourrait. Et je ne voulais pas mourir. » 

À 104 ans, Marthe Cohn ne voyage plus mais elle aime recevoir des visites chez elle, à Palos Verdes, au Sud de Los Angeles. © Agnès Chareton

Le Débarquement fait partie des dates « impossibles à oublier. » Le 6 juin 1944, elle vit à Paris avec sa sœur Cécile, grâce à de faux papiers d’identité, dans la peur constante d’être dénoncée. « Je me suis dit : “Enfin !” Je savais que cela allait arriver. J’étais toujours très optimiste. C’était ma nature. Je tenais ça de ma mère, dont j’étais extrêmement proche. Mon optimisme m’a sauvée » confie-t-elle. Si elle aime évoquer ces souvenirs, la centenaire n’a pas prévu de suivre les commémorations à la télévision. « Nous avons vu quelques reportages hier soir. Mais ce n’est pas du tout la façon dont moi je me souviens. C’est américain, ils ne comprennent pas très bien ce qu’il s’est vraiment passé, glisse-t-elle. Il fallait le vivre pour le comprendre. »

« Le monde ne cessera jamais de combattre »

Après avoir témoigné sans relâche aux quatre coins du globe, accompagnée par son mari, qui a toujours été « très fier » d’elle, la santé de Marthe Cohn ne lui permet plus de voyager. La centenaire a dû décliner une invitation du maire de Metz, sa ville natale, à participer aux commémorations en novembre. À défaut de pouvoir se déplacer physiquement, elle n’en reste pas moins active intellectuellement. Le 8 juin, elle votera aux élections européennes grâce au Consulat de Los Angeles, qui l’a aidée à faire sa procuration. 

Elle qui lit tous les jours la presse dit sa tristesse devant les guerres qui font la une de l’actualité. « Le monde ne cessera jamais de combattre parce que les hommes ont la propension de combattre, estime-t-elle. J’espère que les femmes prendront le dessus et cesseront cela. Mais ce n’est pas sûr. » Les visites font son bonheur. Celles de ses deux fils, qui vivent à Chicago et à Los Angeles, et de sa petite-fille de 31 ans, qu’elle voit souvent. « Si vous connaissez des Français qui veulent me visiter, il faut me le faire savoir ! » sourit-elle. Seule condition : se présenter « après 2 heures l’après-midi. »

Marthe Cohn aime aussi recevoir du courrier. Il y a quelques jours, une lettre d’un jeune Français qui avait trouvé son adresse sur Internet l’a particulièrement touchée. Il s’agit du petit-neveu d’Odile de Morin, aujourd’hui décédée, qui a sauvé sa famille d’une rafle, la veille de leur évasion de Poitiers vers la Zone libre, en 1942. « Odile de Morin nous a sauvés », se souvient l’ancien résistante, émue. « Cette lettre, je la lis tous les jours, elle est formidable ». À 104 ans, elle profite de chaque jour d’une vie d’une densité particulière : « Je ne suis pas pressée de mourir ! » s’exclame-t-elle en nous quittant.

« Osez, osez, osez ! »: Audace et passion récompensées aux FABA 2024

Il faut oser vivre de sa passion. C’est la vision que partageaient les entrepreneurs réunis au Palace Hotel de San Francisco, jeudi 30 mai dernier, lors de la 9e édition des FABA. Organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF), cette remise de prix récompense des entreprises et des personnes dont le parcours et le dynamisme ont été exemplaires en 2023. Devant un parterre de plus de 200 convives qui avaient pris place pour cette soirée de gala, dix FABA ont été remis à aux lauréats.

Doublé gagnant pour HelloBiome

« Il y a six mois, nous étions sur le point de jeter l’éponge », a reconnu Elsa Jungman, dont la startup HelloBiome a remporté non seulement le prix du Public mais aussi le prix du Jury de la startup de l’année. Douze startups ont présenté leurs projets le 9 mai dernier, devant un panel de professionnels et le public présent. A l’issue de leurs pitchs, les gagnants ont été sélectionnés, et leurs noms révélés pendant la remise des FABA le jeudi 30 mai. Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF, a rappelé qu’en neuf cérémonies de FABA, ce doublé ne s’était produit que deux fois. « Être aujourd’hui ici a requis de la sueur, du sang et des larmes. En 2018, j’avais voulu participer aux FABA avec ma précédente startup, mais je n’avais pas été sélectionnée pour pitcher…, a poursuivi Elsa Jungman. Désormais, je vous donne rendez-vous dans cinq ans, quand nous aurons fait notre entrée en bourse ! »

Un FABA pour Jean-Noël Fourmeaux

Après plus de quarante ans dans la Napa Valley, Jean-Noël Fourmeaux, fondateur du domaine Château Potelle, s’est vu décerner un FABA récompensant l’ensemble de sa carrière. Invité à partager sa sagesse sur scène, il a exhorté l’audience à vivre de sa passion : « Oser, oser oser ! Pour être heureux, ne faites que ce que vous aimez… Je ne me suis jamais levé le matin en pensant que je devais aller travailler. On ne peut pas réussir dans la vie sans trouver ce qui nous rend vraiment heureux. »

Le palmarès

Récompensés sous l’égide d’Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF et maîtresse de cérémonie de cette édition, voici la liste complète des lauréats des FABA 2024 :

Tech under $50M in revenue or funding
Outsight développe des logiciels qui permettent d’augmenter la sécurité dans les aéroports, les gares, stades, et sites industriels en suivant le déplacement de personnes et de véhicules grâce à des données 3D LiDAR (Light Detection and Ranging).

Cédric Hutchings (à gauche) reçoit le FABA Tech under 50M in revenue or funding. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Tech over $50M in revenue or funding
Brimstone développe des solutions pour réduire les émissions de carbone liées à la production de ciment.

Hugo Leandri, co-fondateur de Brimstone. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Healthcare
Moon Surgical a mis au point la salle d’opération du futur, grâce à des images et de la robotique de haute technologie qui permettent de guider en temps réel les chirurgiens.

Victoria Wu, Clinical engineer, reçoit le FABA des mains d’Antoine Villata, CEO de Planisware North America. © Frédéric Neema (octamedia.com)

US Companies with R&D in France
Qorvo est un fournisseur de semi-conducteurs, basé en Caroline du Nord, et spécialisé dans les solutions pour la téléphonie mobile, l’automobile, ou encore l’aérospatiale. Dans les quatre dernières années, Qorvo a vu son nombre d’employés augmenter fortement en France, avec désormais plus de 200 employés.

Luc Darmon (à droite) reçoit un FABA des mains de Stéphane Alisse, Managing Director, Technology and Services Practice for North America chez Business France. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Winery of the year
Des cris de joie ont accueilli le FABA décerné à Chandon California. Installée dans la Napa Valley depuis 1973, la marque de vin pétillant du groupe LVMH, a totalement rénové son domaine situé à Yountville. Stéphane de Meurville, GM chez Chandon, a d’ailleurs chaudement encouragé les convives des FABA à venir visiter leurs caves.

Stéphane de Meurville, General Manager chez Chandon. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Restaurant of the year
One65, l’expérience culinaire multi-facettes rêvée par le chef étoilé Claude Le Tohic, remporte le FABA du restaurant de l’année. Une récompense qui tombe à pic pour fêter les cinq ans de One65.

Claude le Tohic, chef étoilé et créateur de One65. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Startup of the year – Public’s Choice Award et Jury Prize
HelloBiome est une startup spécialisée dans l’analyse de données liées au microbiome, c’est-à-dire l’ensemble des micro-organismes qui composent le corps humain.

Elsa Jungman, fondatrice de HelloBiome. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Deal of the year award
Cristel de Rouvray a été récompensée pour sa gestion de l’entreprise familiale ESI Group. En novembre dernier, elle l’a vendue l’entreprise familiale ESI Group, fondée en 1973 par son père Alain, pour près d’un milliard de dollars, à l’entreprise californienne Keysight.

Cristel de Rouvray. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Lifetime Achievement award
Jean-Noël Fourmeaux est une figure incontournable de la Napa Valley depuis 1980. Il est le fondateur et le propriétaire du domaine VGS Château Potelle.

Jean-Noël Fourmeaux. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Benjamin Fabre, CEO de DataDome : « On sous-estime le choc culturel business entre Américains et Français »

Le serial entrepreneur Benjamin Fabre dirige DataDome depuis New York. Avant de créer l’entreprise de cybersécurité en 2015, il a monté une agence de marketing, puis un logiciel de veille des réseaux sociaux, TrendyBuzz, vendu à Linkfluence il y a dix ans. « Avec mes associés, nous nous sommes rendu compte que les robots que nous développions pour TrendyBuzz n’étaient jamais bloqués; or les robots sont extrêmement dangereux, et le trafic qu’ils génèrent est colossal. C’est de là que nous est venue l’idée de protéger les sites internet et les app mobiles contre les robots, qu’ils soient là pour attaquer les sites ou pour les scrapper (extraire toutes les données d’un site, ndlr) ». 

Aujourd’hui, DataDome travaille pour des sites marchands comme Etsy, Footlocker ou Tripadvisor, des places de marché, des banques et assurances, et des sites de média comme le New York Times ou le Washington Post (qui veulent protéger leur contenu et empêcher les réseaux sociaux de le reproduire gratuitement ailleurs). À l’origine Chief Technical Officer, puis Chief operating Officer, Benjamin Fabre est depuis deux ans le Chief Executive Officer de l’entreprise depuis leurs bureaux de Soho à New York. Autour d’un café sur une terrasse de Carroll Gardens, il démonte avec nous quelques idées reçues.

1/ Idée reçue #1 : Déplacer obligatoirement le siège de son entreprise aux États-Unis

« La question de “flipper” la société mère aux États-Unis s’est posée lors de la série B, raconte le dirigeant. Mais sur la dizaine d’investisseurs en lice, seulement deux l’exigeaient ». Ils ne seront pas retenus, et le siège restera à Paris. « Cela ne nous a pas empêché de bien performer aux États-Unis, malgré quelques petites complexités comme pour les stock-options ». Depuis, Datadome a levé 42 millions d’euros en série C pour développer de nouveaux produits, mais n’a pas pour autant bougé son siège.

2/ Idée reçue #2 : l’un des cofondateurs doit tout de suite venir aux États-Unis

« Nous avons réussi à bootstrapper notre développement aux États-Unis sans la présence d’un cofondateur. C’était d’autant plus facile que nous sommes un marché très ‘tech’, et que nous avions un produit solide. Nous avions sur place une petite équipe talentueuse qui connaissait bien le marché américain, et qui a réussi à convaincre des ‘early adopters’ ». DataDome a aussi bénéficié d’un marché plus prône à prendre des risques : « Les clients américains prennent des décisions plus rapides, et testent rapidement les produits pour voir s’ils sont l’affaire ».

Cela étant dit, tous les clients ne sont pas des ‘early adopters’ : les grands acteurs du retail par exemple, sont plus difficiles à convaincre si l’un des fondateurs n’est pas présent et si les équipes sur place sont trop réduites. « Certains clients ont besoin d’avoir des fournisseurs reconnus localement. Même si un produit est meilleur qu’un autre, ils préfèreront une entreprise avec une plus grosse assise sur place. Ils savent qu’ils ne se feront pas virer pour avoir choisi IBM ou Salesforce ! ».

3/ Idée reçue #3 : Français et Américains ont une culture business proche

« On se pense très proches des Américains, mais on sous-estime le choc culturel, qui est incroyable ». Cela rend la communication avec l’ensemble du personnel assez compliquée : « Il faut à la fois donner le niveau d’énergie et d’optimisme attendu par les employés américains, sans pour autant paraître trop faux auprès des employés français ». Un équilibre délicat !

L’ambition déclarée, par exemple, est très importante de ce côté de l’Atlantique : « Il faut expliciter clairement son ambition pour l’entreprise si l’on veut recruter des gens talentueux ». Dans cette économie sans filet, un employé américain prend un risque conséquent en rejoignant une startup, de surcroit méconnue et européenne : « S’ils constatent une ambition forte, un financement solide et une forte implication sur place de l’équipe de management, cela réduit beaucoup leur perception du risque ». Lors des entretiens d’embauche, certains candidats américains n’hésitent pas à demander les noms de investisseurs, le montant du cash disponible… Des questions que certains employeurs français pourraient trouver déplacées.

En France, à l’inverse, l’humilité est une valeur appréciée. Dans ce contexte, « la difficulté est de réconcilier humilité et ambition. Mais c’est possible : on peut être ambitieux sans être prétentieux ». Humilité et ambition sont d’ailleurs les valeurs d’entreprise retenues par DataDome, en plus du travail d’équipe.

4/ Idée reçue # 4 : Les autres ne fichent rien !

 « Les Américains et les Français n’ont pas du tout la même façon de travailler, précise Benjamin Fabre. Aux États-Unis, la frontière entre la vie professionnelle et la vie privée est très floue, les employés américains sont tout le temps joignables mais n’hésiteront pas à prendre quelques heures ici et là pour des tâches d’ordre privé. Les Français, à l’inverse, sont 100% concentrés sur leurs heures de travail, mais quand ils débranchent, ils débranchent pour de bon. Cela nécessite beaucoup de training interculturel pour éviter les incompréhensions ». Pour résoudre ce défi, Benjamin Fabre fait appel à des coachs interculturels : « ll est important de créer de l’empathie entre les équipes et de montrer que tout le monde travaille à 100% ».

Européennes 2024 : Un débat en ligne pour les Français expatriés

Samedi prochain 8 juin, les Français des États-Unis votent aux élections européennes afin de designer, pour 5 ans, 81 parlementaires français sur les 720 eurodéputés. Pour parler des enjeux de ce scrutin et comprendre son impact sur les expatriés, La French Radio, Le Petit Journal du Portugal et Lisboète Magazine organisent un débat d’une heure, le mercredi 5 juin à 2pm EST/1pm CST/11am PST (19h heure du Portugal) en ligne sur la plateforme Bejuicy.live (lien ici) et en direct sur la French Radio.

Lors de ce débat, les représentants de différentes listes aborderont les questions que se posent les Français de l’étranger. Participeront au débat :

  •         Christophe Clergeau, député européen sortant (Parti Socialiste)
  •         Nathalie Loiseau, députée européenne sortante (Horizons)
  •         Antony Bitch, représentant du parti Les Républicains (LR)
  •         Laurence Truchot, représentante du parti Reconquête

Les représentants des partis EELV (Europe Ecologie les Verts) et LFI (La France Insoumise) sont en cours de confirmation, selon les organisateurs du débat.

Et pour savoir comment voter samedi et connaître les 38 têtes de liste du scrutin, notre article ici.

Brèves new-yorkaises : Elles arrivent !

L’actualité de la semaine à New York a largement été consacrée à la condamnation de Donald Trump, mais nous vous avons tout de même trouvé quelques histoires amusantes ou sérieuses. Bonne semaine !

?️ L’araignée Joro, originaire d’Asie de l’Est, devrait commencer à apparaître dans les parcs du New Jersey et de New York cet été. Elle fait quand même la taille d’une (grande) main – toutes pattes déployées – mais bon point pour elle, elle se délecte de moustiques et surtout de lanternes tachetées dont la ville a été envahie l’été dernier. Il ne manquerait plus qu’elle mange les rats pour en faire notre amie pour la vie. 

Et puisqu’on en est à parler des bestioles répugnantes, regardez tout ce qui se nourrit de nos déchets pendant que nous regardons ailleurs. 

? Le programme d’aide à l’accès Internet pour les personnes à faibles ressources a pris fin cette semaine. Il permettait à 1 million de familles d’économiser 30$ par mois sur leur facture. 

? Le Bronx ne comptait que deux salles de cinéma. L’une d’entre elles vient de fermer

? La gouverneure de New York, Kathy Hochul, prévoit de lancer un projet de loi interdisant les smartphones dans les écoles publiques. 

Ⓜ️ Les stations de métro Wakefield-241st, Kingsbridge Road, 167th, 145th et 110th, vont enfin pouvoir être restaurées grâce aux 156,5 millions de dollars dépensés par la MTA. 

? Uber s’apprête à lancer des navettes partagées au départ de JFK, à un prix inférieur à 65% du coût d’un Uber X. 

? Dans le classement des villes les plus sales des États-Unis, New York arrive en… 12e position. Houston est en tête !

? Toute la presse en parle, alors, nous aussi : les ailes du défunt hibou Flaco seront conservées au Musée américain d’Histoire naturelle (et donc c’est important de le savoir). 

? Gentil toutou le jour, tueur de rats la nuit : Luna fait des ravages entre les poubelles dans un quartier du centre de Brooklyn. Finalement, on n’a pas du tout besoin de chats ?

? Si vous êtes lassé de prendre l’hélico pour les Hamptons – 1000$ l’aller simple – la compagnie Blade vous propose un trajet en car de luxe pour 400$ A/R. Fauteuil diablement confortable, wifi, cocktail ou verres de vin, encas léger, vastes toilettes dans lesquels vous pourrez quitter vos vêtements new-yorkais pour une tenue compatible avec les Hamptons. Attention cependant à ne pas arriver à destination ivre mort. 

?‍⚖️ Un juge fédéral de Manhattan a statué cette semaine que l’interdiction centenaire de l’État d’offrir de la nourriture ou de l’eau aux personnes faisant la queue pour voter était inconstitutionnelle.

⚡️ Dans le cadre d’un programme lancé par l’État de New York, les ménages à faibles revenus pourront bénéficier d’une aide allant jusqu’à 14 000$ pour des améliorations à leur domicile en termes d’isolation ou d’étanchéité. 

? Le célèbre DJ David Guetta, qui habite NY, a fait une annonce cette semaine sur les réseaux pour annoncer la vente record des billets d’un spectacle à venir. Mais c’est surtout son apparence qui a fait débat. Botox ou lifting, de nombreux fans ne l’ont pas reconnu. 

? La MTA a déclaré avoir procédé à des dizaines d’arrestations et émis des centaines de citations à comparaître dans le cadre d’une répression contre les fausses plaques et les fraudeurs de péage. Les suspects avaient économisé plus de 996 000$ en péages impayés, frais, jugements et dettes.

? Alors que l’été s’annonce particulièrement chaud à New York, la ville annonce avoir planté un nombre exceptionnel d’arbres cette année : 15 000, plus 3 000 d’ici juillet. 

? James Kane et Barbie Agostini (ce n’est pas la même Barbie que vous connaissez) se livraient à une pêche à l’aimant dans un lac de Queens, duquel ils ont extrait un coffre-fort contenant… 100 000$

? En un an, les prix de l’immobilier dans le quartier de Mott Haven, Bronx, ont augmenté de 85%. 

Ⓜ️ Environ 13% des usagers du métro ne paient pas leur ticket de transport – un chiffre qui a doublé depuis la pandémie.

? Dans le district de Manhattan, 88% des meurtres sont élucidés contre 36% des viols. Le taux le plus bas concerne les vols de voiture : 19%. 

? Intéressante histoire à lire sur ce qui risque de se passer en cas de vol de votre iPhone. 

Comment les entreprises françaises aux États-Unis peuvent s’impliquer contre le changement climatique ?

[Article sponsorisé] Les questions concernant le réchauffement climatique sont de vrais sujets de société tant au niveau politique qu’industriel. Ainsi, ces dernières années, on a pu constater l’apparition de nouveaux indicateurs de performance, moins focalisés sur les résultats financiers des entreprises, mais plus sur leur implication environnementale ou encore sociétale. Rémi Forgeas – associé responsable du France Country Practice pour RSM US (cabinet d’audit, de conseil et de fiscalité) explique en quoi l’information non-financière permet aux entreprises françaises aux États-Unis de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

Des effets ressentis au quotidien

Pourquoi la question du changement climatique s’impose avec tant de force ?
Les effets des émissions de CO2 se font ressentir au quotidien, ne serait-ce que par l’augmentation tendancielle des températures et les violents évènements météorologiques dont nous sommes témoins. Certes, ce n’est pas la première fois que la Terre traverse une période de réchauffement. De même, la température moyenne de la Terre a été dans le passé supérieure à ce qu’elle est actuellement. Pourquoi s’en faire, donc ? Peut-être parce que ces phénomènes ont eu lieu bien avant l’apparition de l’humanité et se sont produits à des rythmes bien plus lents. Et surtout, les émissions actuelles excessives sont directement liées aux activités humaines.

Face à ces changements, comment réagir ?
Face à de tels changements et leurs implications à terme sur nos modes de vie, deux postures étaient possibles. Soit ne rien faire et subir les impacts quand et où ils se produiront. Soit agir de façon concertée pour limiter ce réchauffement au niveau mondial. La seconde option a été retenue et depuis une trentaine d’années, la collaboration mondiale progresse. Rien ne l’illustre mieux que les COP, réunions annuelles rassemblant la plupart des pays et arrêtant des objectifs et plans à mettre en œuvre. 

L’information non-financière pour augmenter la transparence des entreprises sur leurs actions en faveur du climat

En quoi les entreprises françaises aux États-Unis peuvent-elles contribuer à cette transparence ?
Au-delà des débats sur la pertinence ou l’efficacité des COP la nécessité d’agir de façon concertée et transparente devient une évidence pour tous les acteurs (Etats, entreprises, citoyens/consommateurs). Trois éléments sont nécessaires à une réelle transparence de l’information : la définition de critères communs, la clarté des engagements et obligations des participants et la confiance de la société dans les résultats présentés par les entreprises. C’est en ce sens que les entreprises françaises aux États-Unis peuvent contribuer à la qualité de l’information non-financière financières présentée au niveau consolidé de leur groupe.

Est-ce que cette information est répandue ?
Aujourd’hui, considérer qu’une information transparente existe partout serait excessif. Néanmoins, tant aux États-Unis qu’en Europe, un socle juridique et règlementaire se met en place. Ces cadres législatifs permettent aux différents acteurs d’établir leurs plans d’action tout en fournissant au public une information fiable et comparable permettant d’évaluer ces plans d’actions, de mesurer les progrès réalisés et estimer ce qu’il reste à accomplir.

Comment donner confiance dans l’information non-financière ?
Un aspect de ces législations est le renforcement de l’information non-financière à fournir par les entreprises sur ces sujets environnementaux. Tant le CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en Europe que la SEC, avec sa récente adoption des règles sur l’information liée aux actions sur le climat, insistent sur l’importance de la qualité de l’information fournie et de pouvoir mener des comparaisons entre les différents participants. Ces objectifs sont très similaires à ce qui existe déjà pour l’information financière. Sans surprise, les cabinets d’audit, tels que RSM, déjà habitués à certifier l’information financière sont en première ligne pour effectuer ces travaux sur l’information non-financière. Si les données sont de différentes natures et plus diverses, les approches d’audit sont quant à elles similaires.

La structuration de la remontée d’informations

L’enjeu de la mise en place de process de remontée de l’informations non-financières pour entreprises françaises aux États-Unis ?
Pour illustrer ce que tout ceci signifie sur le terrain et notamment pour des groupes mondialisés, les filiales à l’étranger (par exemple aux États-Unis pour un groupe Français) vont devoir s’organiser pour collecter les données et les remonter au siège. Cette information est actuellement traitée principalement au niveau central avec des circuits de remontée plus ou moins structurés et harmonisés. Comme cela s’est passé pour les états financiers, on devrait voir dans les années à venir une décentralisation, standardisation, et automatisation de la collecte de données. L’expérience acquise par les entreprises sur les 50 dernières années pour rassembler l’information financière par les cabinets d’audit pour la validation de ces données va se révéler très utile pour organiser et structurer ce qui est encore en devenir concernant l’information non-financière.

RSM pour accompagner la mise en place de ces process ?
RSM dispose d’équipes spécialisées sur ces questions environnementales. Ces équipes peuvent assister les filiales localisées aux Etats-Unis ou Canada dans la mise en place des process permettant de collecter, traiter et remonter l’information non-financière afin d’avancer dans ce devoir de transparence et de devenir des réels acteurs contre le changement climatique. Pour en savoir plus sur ces questions, n’hésitez pas à contacter Rémi Forgeas par mail.

Les vues exprimées dans cet article sont personnelles à l’auteur et n’engagent pas RSM.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le guide des restaurants français de chefs américains à DC

Depuis l’an dernier, une dizaine de restaurants français créés par des chefs américains ont vu le jour dans la capitale. Pour s’y retrouver, suivez le guide de French Morning pour découvrir ces nouveautés culinaires françaises préparées avec un American twist.

Centre-ville

La Grande Boucherie est située à quelques dizaines de mètres de la Maison Blanche, dans un bâtiment historique de DC. ©  La Grande Boucherie

Le hall doré d’une banque historique du centre-ville, près de la Maison Blanche, était vide depuis plus de 30 ans. Cet espace centenaire reprend vie sous le nom de La Grande Boucherie, qui a ouvert le 18 avril dernier au 699 14th Street NW. Le bistrot français, qui est une franchise new-yorkaise, propose un bar à huîtres, un bar à charcuterie et une belle liste de plats typiquement français. Le conseil de French Morning : parmi les dizaines de plats alléchants, on a aimé leur poulet sauté basquaise pour 42$ et leur sélection de fromages comme la tomme de Savoie ou le roquefort. 

À deux pas de la Maison Blanche également, un bistrot français a relancé son service en mars 2023 à l’hôtel Sofitel avec le retour de son chef Kevin Lalli. Opaline, qui vient du nom de différents types de verre en français, se situe au 806 15th Street NWLe conseil de French Morning : on aime leur steak-frites pour 51$ accompagné d’une bière Kronenbourg à 9$. 

Installé en face de Convention Center, Petite Cerise a ouvert ses portes en mars 2023 au 1027 7th Street NW. Le chef Jeremiah Langhorne et son partenaire Alex Zink, le duo derrière l’établissement étoilé The Dabney, ont opté pour l’ouverture d’un café-bistro français. De 8am à 11am, on peut aller y prendre un expresso au bar avec une viennoiserie. Pour le déjeuner et le dîner, le chef propose de nombreuses spécialités françaises et la possibilité de commander du vin au pichet. Le conseil de French Morning : on choisit le steak tartare à 18$ disponible pour le dîner et on n’oublie pas de commander du pain frais de la boulangerie Manifest Bread, très réputée dans la région. 

Georgetown 

Avec ses sandwichs à la française, La Bonne Vache est une option abordable dans le quartier de Georgetown. © La Bonne Vache

Une nouvelle brasserie française a débarqué fin janvier dans le quartier historique de la capitale, au 3265 Prospect St NW. La Bonne Vache est la création de deux couples : Rob et Rachel Aikens et Claire et Ari Wilder, des vétérans de l’industrie de la restauration. L’établissement a été nommé l’un des meilleurs restaurants à tester cette année pour le célèbre critique culinaire du Washington Post, Tom Sietsema. Le conseil de French Morning : essayez le LBV Classic pour 12$  (gruyère fondu, sauce LBV et cornichons à l’aneth) ou le burger au brie de Meaux et à la truffe pour 14$.

Union Market

Pastis DC est situé dans l’extension de Union Market. © Rey Lopez/Pastis

Le bistro français des restaurateurs Keith McNally et Stephen Starr est arrivé à Union Market début 2024 avec Pastis, une franchise new-yorkaise (encore une !). Dans ce restaurant situé au 1323 4th St NE, on peut commander des plats qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs, comme de la langue de veau ou de la linguine aux palourdes. Le conseil de French Morning : des escargots pour 20$ en entrée, le canard confit pour 38$ en plat chaud et une mousse au chocolat pour 12$ en dessert. 

Le chef étoilé Nicholas Stefanelli s’est installé à côté de l’hôtel Curio Collection by Hilton pour ouvrir Le Clou au 222 M Street NE, la version moderne d’une brasserie française parsemée de tables en marbre et de banquettes en cuir élégantes. Le conseil de French Morning : le midi, le restaurant propose un menu power lunch pour 28$. On a opté pour la soupe à l’oignon et le jambon-beurre.

H Street/Capitol Hill

Le restaurant suisse DC Stable est devenu Steak Frites DC. © Steak Frites DC

Stable DC a été remplacé par un nouveau restaurant depuis le 18 avril au 1324 H St NE : Steak Frites DC, fondé par David Fritsche et Silvan Kraemer. Leur menu fixe à 36,95$ par personne est composé d’une entrecôte et des frites servies dans des cornets au motif de journal français, d’une tranche de pain et du beurre et d’une salade. Le conseil de French Morning : pas la peine de regarder le menu à la carte et foncez sur le menu steak-frites.

Pour son dernier projet à Washington DC, Knead Hospitality + Design lance Bistro du Jour au 20 Massachusetts Ave NW, ouvrant dès 6:30am pour offrir des petits-déjeuners raffinés. Des repas sont servis tout au long de la journée, dîner compris. Le conseil de French Morning : réserver le dimanche pour un brunch bercé par un groupe de jazz de 12pm à 3pm. On commande un croque-madame pour 19,50$ et des gougères pour le plaisir à 8,25$.

French Expat: La couverture santé aux États-Unis, avec Eric Thoby d’Agora Expat

Que vous vous apprêtiez à faire le grand saut et à partir vivre a l’étranger, ou que vous soyez déjà installé hors de France, vous vous êtes forcément posé la question : il se passe quoi si j’ai un pépin de santé ?

Le système des assurances santé aux Etats-Unis est connu pour être cher, mais une fois qu’on a dit cela, il reste tout un tas de nuances importantes à prendre en compte pour bien comprendre et prendre des decisions éclairées afin de se protéger, ainsi que ses proches.

Ce mois-ci, c’est la société Agora Expat qui soutient French Expat. Pour l’occasion, le podcast reçoit son fondateur et CEO, Eric Thoby. Ensemble, nous allons parler de couverture santé hors de France et plus spécifiquement aux États-Unis, et nous allons répondre aux nombreuses questions que vous nous avez envoyées sur Instagram.

Pour contacter Eric Thoby et ses équipes :

? [email protected]
? 1-917-684-3599
Site web

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.