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Ces photos-vidéos amateurs qui ont fait l'Histoire au Bronx Documentary Center

Jusqu’au dimanche 28 août, le Bronx Documentary Center (BDC) consacre une exposition aux photos et vidéos qui ont marqué la société des années 1900 à nos jours. Leur point commun: elles ont toutes été réalisées par des amateurs.
New Documents” montre comment des images prises par de simples individus ont révélé au monde les injustices, façonnant ainsi le dialogue politique et social. Les éléments exposés ont été réalisés dans 14 pays, des émeutes du Lower East Side à la capture de Mouammar Kadhafi en passant par la mort de Philando Castile, un Afro-américain abattu lors d’un contrôle de police à Minneapolis le 6 juillet.
L’exposition New Documents est ouverte gratuitement au public les jeudis et vendredis de 3pm à 7pm et les samedis et dimanches de 1pm à 5pm. Le Bronx Documentary Center a été fondé par Michael Kamber, ancien photo-journaliste pour le New York Times, et par l’ancienne directrice du département culturel de Magnum Photos New York, Danielle Jackson.

Les Français de Datadog sur leur petit "Cloud"

Pour travailler chez Datadog, il faut être sportif. La start-up occupe trois étages dans un bâtiment de Manhattan, où une équipe d’une centaine de personnes est à pied d’oeuvre. Tout cela va changer dans quelques semaines quand cette jeune pousse emménagera sur un étage entier dans le bâtiment où se trouve le New York Times, accessoirement un client de Datadog.
Ce démégament marque une nouvelle étape dans le développement fulgurant de cette start-up lancée en 2010 par les Français Olivier Pomel et Alexis Lê-Quôc. Le concept: Datadog fournit à ses clients une solution de monitoring des données issues de leurs serveurs, bases de données et applications dans le Cloud – ou l’informatique “dans le nuage” . Cela paraît un peu obscur pour le commun des mortels, mais les applications sont très concrètes. “Un client ad tech peut l’utiliser pour traquer le montant en dollars des impressions pub par exemple. Un autre en retail pour contrôler la balance en cash des caisses enregistreuses. Pour les sites d’e-commerce, c’est le nombre de produits dans les shopping carts, explique Olivier Pomel. On a toujours besoin de monitoring quand on met en place une infrastructure. C’est comme l’eau courante dans une maison. Ou le tableau de bord dans une voiture. On peut s’en passer mais ça complique les choses. Avoir une perception des données en temps réel donne un avantage compétitif à nos clients car ça leur permet de savoir ce qu’il faut changer, ce qui marche ou pas” .
Olivier Pomel et Alexis Lê-Quôc, deux Centraliens, se sont retrouvés au début des années 2000 dans les locaux du centre de recherche d’IBM au nord de New York. Depuis, ils ne se sont plus quittés. Ils enchainent sur un job à Wireless Generation, une start-up d’éducation dont ils sont en charge de monter l’équipe technique. L’entreprise décolle mais les deux jeunes hommes restent sur leur faim. “L’infrastructure était de plus en plus complexe. Il y avait de plus en plus de machines, d’applications et de personnes intervenant sur ces machines. Ces problèmes ont entrainé la création de Datadog” , explique-t-il. En 2010, l’entreprise est rachetée par News Corp et les deux compères en profitent pour se lancer. “Il y avait eu assez peu d’innovation pendant 15-20 ans dans le domaine du monitoring. C’est un marché très sticky, qui ne change pas rapidement. Les produits existants n’avaient pas été défiés pendant 15-20 ans. Quand il a fallu s’adapter au Cloud, des boîtes comme IBM ou HP étaient incapables d’innover. 
Datadog est leur première entreprise. Et pour un premier coup, c’est un coup de maître. Ils ont complété en janvier une levée de fonds série D de 94,5 millions de dollars emmenée par Iconiq Capital et peuvent se targuer d’une longue de clients notables comme Netflix, Adobe, Airbnb, Facebook, Spotify ou encore Warner Bros. Games. “Quand nous avons commencé, le cloud était un truc de start-ups. Maintenant les grandes banques, les constructeurs automobiles et d’autres grandes entreprises s’y mettent. C’est un marche énorme. On en récupère une toute petite partie, mais le plus grand est à venir” , lance l’entrepreneur.
Au total, les Français ont levé près de 150 millions de dollars depuis le lancement. De quoi assurer le développement futur de la compagnie de 250 employés, présents à New York, Boston et désormais Paris. Ses ambitions: viser le marché des grandes entreprises à l’international et développer de nouveaux produits qui seront révélés d’ici “six à neuf mois” , explique Olivier Pomel sans en dire davantage.
Mais pour l’heure, ce n’est pas un produit développé par la start-up qui fait parler de lui, mais par l’un de ses ingénieurs: un programme nommé Is Pokémon Go Down Or Not qui permet aux utilisateurs de Pokémon Go de vérifier la qualité de connexion sur leur jeu favori. Hébergé par Datadog, il a généré “plus de traffic en une semaine que tout le reste de l’application. On a des offres pour mettre de la pub. Mais ce n’est pas un produit de la boîte” . Il faut dire qu’ils n’ont en pas besoin pour faire parler d’eux.
 
 

Qu'est-ce que je risque à rapporter des médicaments de France aux Etats-Unis ?

De retour de vos vacances en France, vous serez peut-être tenté de glisser dans vos bagages, parmi quelques bouteilles de rouge et du foie gras, des médicaments qu’on ne trouve pas aux Etats-Unis. Est-ce bien légal ? C’est l’objet de notre “qu’est-ce que je risque” .
Passage à la douane
Aux Etats-Unis, c’est la Food and Drug Administration (FDA) qui détermine quels médicaments sont autorisés sur le sol américain. En règle générale, les médicaments étrangers ne sont pas acceptés car ils n’ont pas fait l’objet d’un contrôle de la part de l’agence. Si un agent de la douane (US Customs and Border Protection) détecte la présence d’un médicament ou d’un appareil médical dans vos bagages, il peut choisir de le retenir, de l’autoriser ou de demander des tests. Son choix sera déterminé notamment par la quantité transportée ou encore l’existence (ou l’absence) d’un médicament équivalent aux Etats-Unis.
Les autorités américaines conseillent de prendre plusieurs précautions pour éviter les confiscations. Les voyageurs doivent être munis d’une note de leur docteur ou d’une ordonnance écrite en anglais. Celle-ci doit être collée sur le contenant des médicaments. Il est préférable que ce dernier soit l’original, mais cela n’est pas obligatoire: le mot du médecin expliquant pourquoi ce médicament vous est nécessaire est plus important. “Voyagez avec la dose dont vous avez besoin pour votre séjour. Règle de base: ne prenez pas un stock de médicaments pour plus de 90 jours” .
Les envois par la poste
Les envois par courrier font aussi l’objet d’un contrôle. “Si un colis contenant des médicaments qui semblent violer le règlement sont portés à la connaissance de la FDA, le personnel de la FDA déterminera s’ils doivent être autorisés, refusés ou retenus” , explique un porte-parole de l’agence par e-mail. En cas de rétention, le contrôle peut prendre jusqu’à un mois.
Dans les faits, la FDA se montre conciliante sur les envois non-commerciaux, reconnaissant que certains médicaments utilisés par les ressortissants étrangers ne sont parfois pas disponibles aux Etats-Unis. Pour faciliter le processus, l’agence conseille notamment au destinataire de faire accompagner la livraison d’une lettre de son médecin en France ou d’un médecin aux Etats-Unis qui peut superviser la prise de médicaments. La lettre doit expliquer que ce médicament est nécessaire à la poursuite d’un traitement entamé en France. Pensez aussi à faire intégrer dans le pli ou le colis une lettre qui précise que le médicament est envoyé à des fins personnelles, donc non-commerciales, et à ne pas acheminer plus de trois mois de stocks.
La FDA concentre ses ressources de contrôle sur les envois commerciaux, réalisés dans le cadre de la vente par correspondance par exemple, et moins sur les produits qui sont transportés de manière privée, ou envoyés par un représentant non-commercial du destinataire, ou encore par un établissement médical étranger où une personne a fait l’objet d’un traitement” , explique la FDA.
 

Michel Richard, géant de la cuisine française aux US, est mort

Michel Richard, l’un des plus grands noms de la cuisine française aux Etats-Unis, est mort le samedi 13 août des suites de complications liées à un accident vasculaire cérébrale. Il avait 68 ans.
Le chef, arrivé aux Etats-Unis alors qu’il était encore dans sa vingtaine, est particulièrement connu à Washington DC, dont il a révolutionné la scène culinaire dans les années 90. En 1993, il a ouvert Citronelle (fermé en 2012) dans l’ancien hôtel Latham et a été l’un des premiers chefs de la Côte Est à utiliser le concept de cuisine ouverte, très en vogue aujourd’hui, comme le note le Washington Post.
Après Citronelle, le chef connu pour ses plats créatifs et fantaisistes, a ouvert d’autres établissements à Las Vegas, en Californie, à New York et Tokyo et a conçu les menus de compagnies aériennes et des trains Amtrack. A Washington, en 2007, il a ouvert Central Michel Richard pour lequel il a gagné un James Beard Award (il en a remporté quatre au total). Une récompense en forme de consécration pour celui qui a commencé la cuisine à l’âge de 7 ans car, disait-il, ses frères et soeurs lui réclamaient à manger. Sa mère travaillait dans une usine et son père les avaient abandonnés.
Apprenti-pâtissier, il est envoyé à New York en 1974 pour ouvrir une pâtisserie Gaston Lenôtre. Le début de son aventure américaine qui l’emmènera à Los Angeles puis Washington.
Depuis l’annonce de sa mort, les réactions se sont multipliées sur twitter:
 

Pourquoi investir dans des obligations municipales ?

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(Article partenaire) Les obligations municipales (“municipal bonds”, ou simplement “munis”) sont un grand classique du portefeuille de l’investisseur américain typique. Leur principal avantage est fiscal: contrairement par exemple aux obligations de sociétés, les intérêts sont exonérés d’impôt fédéral (et souvent également d’impôt local).
Les “munis” ont aussi l’avantage d’être historiquement faiblement corrélés aux autres classes d’actifs. La taille du marché américain est telle – 3.700 milliards pour plus de 50.000 émetteurs- que tout investisseur devrait s’y intéresser. Voici quelques éléments pour vous y retrouver:
Rendement imposable équivalent
Prenons le cas d’une obligation municipale avec un rendement de 5 % et d’un contribuable imposé à 28 %.
RIE = 5,00 (rendement de l’obligation municipale) / (1 – 0, 28). Cela revient à 6,94 %. Donc, 5,00 % / 0, 72 = 6,94 %
Le fait est qu’une obligation municipale ayant un rendement de 5 % offrira un meilleur rendement que celui de nombreuses obligations imposables à rendements plus élevés.
En général, les obligations municipales entrent dans l’une des deux catégories: obligations générales ou obligations-recettes.
Obligations générales
Les obligations générales sont émises par des entités gouvernementales et sont entièrement assurées par l’État (à travers les impôts sur le revenu, l’impôt foncier, les impôts sur les ventes et sur les véhicules), mais elles ne sont pas assurées par les fonds d’un projet spécifique, comme une autoroute à péage. Dans de nombreux cas, le terme « obligations générales » signifie que l’émetteur a le pouvoir illimité de soumettre les résidents à une taxe pour ainsi payer les créanciers obligataires.
Obligations-recettes
Les paiements sur le capital et les intérêts pour les obligations-recettes sont garantis par les produits générés par l’émetteur et comprennent généralement : des organismes sans but lucratif, des entreprises du secteur privé (comme les hôpitaux et les universités), des entités fournissant un service public (comme les autorités en matière de services publics et de transports en commun).
Risques
Les médias font toujours grand cas des défauts des villes, telle Detroit récemment. Mais la réalité est que le taux de défaut des obligations municipales est très faible, particulièrement lorsqu’on le compare aux obligations de sociétés américaines.
Depuis 1970, seulement 0,05 % des obligations municipales cotées « A » ont fait défaut. En revanche, les obligations de sociétés cotées « A » ont eu un taux de défaut de 2,73 %. (Source : Services aux investisseurs de Moody’s, à partir de juillet 2015).
Comment les taux d’intérêt affectent les cours des obligations
Puisque les obligations sont émises à des taux d’intérêt, appelés taux du coupon, sur la base du taux actuel des fonds fédéraux, le changement des taux d’intérêt adopté par la Réserve fédérale peut entraîner l’augmentation ou la diminution de la valeur des obligations existantes. Par exemple, si une obligation actuelle est émise à un taux du coupon de 4 %, la valeur de l’obligation diminue automatiquement si les intérêts augmentent et on émettra une nouvelle obligation comportant des conditions identiques et ayant un coupon de 5 %.
“Echelonner les obligations” est une stratégie attrayante actuellement car cela peut aider à gérer le risque de taux et à prendre des décisions de réinvestissement régulières au fil du temps, ce qui offre la souplesse nécessaire pour investir dans différents crédits et scénarios de taux d’intérêt.
Aucun instrument d’investissement n’est parfait et comme tous les “munis” ont leurs défauts. Mais ils ont toute leur place dans un portefeuille américain d’investissement diversifié et équilibré.
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Olivier Allain est un représentant inscrit offrant des valeurs mobilières par l’intermédiaire de Cambridge Investment Research, Inc., Broker/Dealer, membre de la FINRA/SIPC. Les services de conseil sont offerts par Cambridge Investment Research Advisors, Inc., conseiller en placement inscrit. Conservative Wealth & Cambridge ne sont pas affiliés. Les revenus provenant des obligations municipales peuvent être assujettis à l’impôt minimum de remplacement (IMR), et la plus-value de capital due à des obligations à prime d’émission peut être soumise à des taxes nationales ou locales. Les gains en capital ne sont pas exonérés de l’impôt fédéral sur les sociétés. Ce sont des opinions d’Olivier Allain et non pas nécessairement celles de Cambridge, elles ne sont fournies qu’à titre d’information et ne doivent pas être considérées ou servir de conseils de placement individualisés.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Plages, glaces, piscines, kayak: nos bons plans pour se rafraîchir à New York

Il ne fait pas un peu chaud en ce moment ? Si vous transpirez tellement que vous ne pouvez plus voir devant vous, c’est le moment de vous adonner aux quelques activités suivantes.
On se rafraîchit (et on s’instruit) au musée

Le musée est une bonne alternative pour ceux qui veulent se rafraîchir intelligemment. On recommande le MoMA, le Brooklyn Museum ou le moins connu Museum of the City of New York. Lire aussi nos recommandations d’expositions à ne pas rater à New York cet été.
Au calme et au frais à la bibliothèque

Pour ceux qui, en plus d’avoir trop chaud, on besoin de silence, les bibliothèques municipales sont une bonne option. En la matière, on ne fait pas mieux que la NYC Public Library au coin de la 42eme rue et de la 5eme Avenue. Gratuit. Attention: elle est fermée le dimanche.
Le kayak sur l’Hudson River
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L’association de kayaking New York City Downtown Boathouse vous attend à Pier 26 ou sur Governors Island. Enfilez votre gilet de sauvetage, prenez vos rames et installez vous dans votre embarcation pour un petit tour avec vue sur la skyline. C’est physique mais c’est gratuit. Ouvert les week-ends et les jours fériés, mais aussi les mardis, mercredis et jeudis soirs.
Se désaltérer autour d’un verre en terrasse ou sur une péniche

On se désaltère avec une bière à la main dans ces quelques nouveaux biergartens new-yorkais. On recommande Treadwell Park sur la 1st avenue, pour son immense terrasse et ses breuvages variés et de qualité. A Brooklyn, le Brooklyn Barge, qui fait partie de nos bars-bateaux préférés, offre un combo gagnant avec son ambiance décontractée et sa vue panoramique sur la skyline de Manhattan.
Ou en hauteur
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Les rooftops, il y en a beaucoup à New York. Mais des rooftops qu’on aime, non. Heureusement pour vous, on les a listés dans notre guide 2016 des rooftops à tester cet été.
Savourer une glace

À French Morning, on n’a pas besoin d’excuses pour se payer une glace. Mais si en plus il fait chaud… Morgenstern’s (Lower East Side) est une institution à Manhattan. A découvrir aussi: nos amis de Dolce Brooklyn, un magasin de sorbets et de gelati ouvert début juillet par le Français Pierre Alexandre et son épouse Kristina dans le quartier de Red Hook. Vous en voulez encore ? Par ici pour plus de glaces.
Prendre le large, ou presque

Pour échapper à la chaleur de la ville, faites un tour en bateau. On vous recommande le tour complet de Manhattan à bord de la Circle Line pour découvrir où le Titanic aurait dû arriver s’il n’avait pas fait naufrage et d’autres faits moins connus sur l’histoire de New York.
La fontaine de Washington Square Park

Cette oasis d’eau au coeur de campus de NYU est un véritable coin de paradis pour tous ceux qui en ont marre de la chaleur assommante. Et il y en a beaucoup. On en profite également pour se reposer sous l’ombre des arbres et pour aller boire un iced coffee dans l’un des nombreux cafés autour du parc. Pour ne pas faire de jaloux à Brooklyn, on vous conseille aussi de faire un tour au plan d’eau du LeFrak Center à Prospect Park, où un bar et des tables pour se restaurer vous attendent. Vous avez également la possibilité de faire du pédalo sur le lac voisin.
Aller voir un film

Parfois il faut savoir faire des sacrifices. Entre suffoquer dans les rues ou s’enfermer dans une salle climatisée pour une pause-détente, nous, on a vite choisi. Laissez-vous tenter par une séance cinéma en milieu d’après-midi. Si possible avec votre date. Pour ne pas faire comme tout le monde, on vous conseille un cinéma-restaurant comme Syndicated à Bushwick et ses projections quotidiennes.
Un tour à la plage

New York est caressée par l’océan, ce qui veut dire qu’elle dispose de nombreuses plages. Certaines sont faciles d’accès et gratuites, comme les Rockaways ou Coney Island. D’autres sont payantes mais mieux entretenues. Vous trouverez votre prochaine destination dans notre guide 2016 des meilleures plages de New York et ses environs.
Piquer une tête à la piscine
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Si aller à la plage vous fatigue, vous pouvez vous rabattre sur la piscine publique du coin (la photo représente celle d’Astoria Park à Queens). New York compte des dizaines de piscines dans les cinq boroughs. L’accès est gratuit mais attendez-vous à ne pas être le seul à vous la jouer comme Phelps dans le bassin.
La patinoire… en été
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Qui a dit que le patinage était une activité hivernale ? À New York, la World Ice Arena à Queens et la Sky Rink at Chelsea Piers sont ouvertes pendant l’été. Autant dire que vous serez préparé pour la session d’hiver…
Lire French Morning à la maison avec l’air conditionné allumé.

13 choses que les Français des US font lors de leurs vacances en France

C’est l’heure de vos vacances et vous êtes peut-être en France en train de faire le plein de camembert pas cher. Entre autres choses.
13- Te faire un bon sandwich baguette/camembert: Parce qu’à 9$ le camembert et 4$ la baguette aux USA, tu n’en as pas mangé depuis longtemps
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12-Boire une bière dehors, sur la voie publique: car dans ton coin aux US, c’est peut-être interdit
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11- Remplir ta valise de produits français: vins, gâteaux, foie gras, médicaments, produits de beauté… Tout y passe, avant la question fatidique: “comment je vais faire rentrer tout ça ?
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10- Faire le tour de TOUTE ta famille: oui, même ta grand mère à qui tu promets tout le temps de passer sans jamais le faire.
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9- Faire une (deux? trois? quatre?) soirée pinard avec tes potes: à base de grands crus millésimés, bien entendu. 
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8- Réexpliquer à tes parents le fonctionnement de WhatsApp et Skype: Tu leur as déjà expliqué 1.000 fois, et tu referas pareil l’année prochaine.
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7- Faire le plein de programmes télé français: parce que beaucoup sont bloqués aux USA.
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6- Prendre RDV chez ton médecin pour un check-up complet: parce que y aller aux US te rend malade, rien que d’y penser
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5- Aller chez le dentiste: non, pas pour un blanchiment mais pour une couronne que tu aurais déjà du faire il y a un an.
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4- Mettre les pieds sous la table chez ta mère qui t’a préparé un gueuleton : la cuisine de maman, la meilleure au monde évidemment.
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3- Te plaindre de tout et de rien: parce que les mauvaises habitudes françaises se reprennent vite.
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2- Te dire: « on est quand même pas si mal en France »
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1- Mais te rendre compte que les USA te manquent: c’est décidé, dès que tu rentres, tu te commandes un énorme burger et un ice-coffee à emporter.
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Manu Chao figure sur la playlist d'été de Barack Obama

On savait que Barack Obama aimait la musique, mais celle de Manu Chao, non. “Me gustas tú” , le tube du chanteur français d’origine espagnole, figure pourtant sur la playlist estivale du président américain (ou de ses conseillers com), publiée le 10 août par la Maison blanche.
Plus précisément, la chanson figure en neuvième place des morceaux qu’écouterait le locataire de la Maison Blanche pendant la journée. La liste comporte aussi des morceaux de Janelle Monáe, Sara Bareilles et des Beach Boys.
Comme le note Slate.fr, la présence de Manu Chao sur la playlist est surprenante car le chanteur s’était montré dubitatif sur l’élection du démocrate en 2008 confiant au Monde que “je ne suis pas sûr que le changement puisse venir d’en haut” . Il s’est demandé un an plus tard dans la presse espagnole “à quel point Obama n’est pas une grande opération marketing” . En tout cas, il peut le remercier pour ce petit coup de pouce de marketing justement.

5 activités gratuites à faire à Houston en août

Le mois d’août a déjà commencé et beaucoup d’activités gratuites sont au programme à Houston. Voici un petit tour d’horizon des choses à faire sans dépenser un sou.
“21 Jump Street” à Friday Flicks on The Lawn

La série de films gratuits se poursuit en août. Après “Jerry McGuire” en juin et “Pitch Perfect 2” en juillet, c’est au tour de “21 Jump Street” d’être projeté le 23 août. Cette comédie policière rassemble Jonah Hill, Channing Tatum et Ice Cube. Le pitch: deux policiers tentent d’arrêter des dealers de drogue dans leur ancienne université. Mais l’intervention les fait remonter dans le temps et rien ne se passe comme prévu. 1201 Fannin St. Infos ici
“Sunset” de Warhol à la Menil
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La Menil Collection inaugure le 19 août une nouvelle exposition consacrée à “Sunset” , le film inachevé d’Andy Warhol. Motif donné par l’artiste pour justifier le fait qu’il ne l’a pas terminé: “J’ai filmé tellement de coucher de soleil pour ce projet, mais aucun ne m’a satisfait” . Il sera projeté du mercredi au dimanche à partir de 6pm. Menil Collection, 1533 Sul Ross St, Houston. Infos
Tour en vélo by night

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Facebook Critical Mass Houston

C’est l’été, mais ce n’est pas une raison pour se relâcher. Les tours de vélo nocturnes de Critical Mass Houston se poursuivent an août. Rendez-vous entre 6:30 et 7pm à Market Square Park (Downtown) vendredi 26 août. Tout le monde avec un vélo est le bienvenu. 301 Milam. Infos
Atelier de hip hop à Discovery Green
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Un atelier gratuit pour les enfants de 8 à 17 ans aura lieu à Discovery Green le jeudi 25 août à 6:30pm sur l’Anheuser-Busch Stage. Les parents sont les bienvenus aussi, au moins pour signer une décharge avant le début de l’atelier. Infos 
Concert en plein air au Miller Outdoor Theatre
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La série musicale KILT Summer Jam a lieu les 13 et 20 août à 8:30pm avec une belle programmation d’artistes country. Des tickets gratuits sont disponibles pour jusqu’à quatre personnes le jour de la performance entre 10:30am et 1pm au box office du théâtre. Si vous n’avez pas de chance, vous pouvez prendre place sur la colline, où vous n’aurez pas besoin de dépenser un sou. 6000 Hermann Park Dr. Infos
 

JO: où regarder le match de basket France-USA à New York ?

Aucun adversaire dans ce tournoi ne peut proposer un cinq plus à même de contrer Team USA que l’équipe de France” . L’éloge ne vient pas d’un média français mais américain, en l’occurrence ESPN. De quoi pimenter la rencontrer entre les deux équipes ce dimanche 14 août à 1:15 pm (EST), dans le cadre des qualifications pour les quarts de finale des Jeux Olympiques de Rio.
Si les USA sont en tête de leur groupe après deux victoires écrasantes sur la Chine et le Vénézuela, une victoire serait bienvenue pour une équipe de France qui traine à la quatrième place du groupe. Voici une liste des endroits où soutenir les Bleus à New York.
Comme au cinéma au Paley Center for Media: L’institution culturelle, lieu de débats sur le rôle des médias dans la société, ouvre son théâtre de 200 places durant toute la compétition. Premiers arrivés, premiers servis. Paley Center for Media (25 W 52d St). 
Sur un bar bateau sur l’Hudson River: le North River Landing et le Fish Bar (Pier 81, W 41st) vous en mettent plein la vue en recréant un “village olympique” avec écran géant en plein air et vue sur la Statue de la liberté.
Sur un rooftop à Times Square: le Haven Rooftop (132 W 47th St), le bar du Sanctuary Hotel de Times Square, diffuse toutes les compétitions des Jeux Olympiques jusqu’au 23 août. Avec un large choix de cocktails brésiliens, c’est un peu comme si vous étiez à Rio, avec une vue spectaculaire sur la skyline en plus.
Dans un bar français: plusieurs bars et restaurants français diffuseront également le match, dont O’Cabanon (245 W 29h St) à Chelsea, Jules Bistro (65 St Marks Pl) dans l’East Village ou Bar Tabac (128 Smith St) à Brooklyn.

Allette: deux mamans lancent des vêtements chics pour donner le sein

Trouver des vêtements à la fois esthétiques et suffisamment pratiques pour donner le sein à un nouveau-né est un casse-tête. Deux mamans de Brooklyn veulent changer cela. Elle ont eu l’idée de lancer leur ligne, Allette.
Le nom de la marque a été plus difficile à choisir que celui de nos enfants!”, s’amuse Céline Cohen, 38 ans, co-fondatrice d’Allette. Elle et sa partenaire russe Oksana Pavlowsky, viennent de lancer leur première collection de prêt-à-porter. « Une marque de vêtements pour les femmes qui aiment les vêtements », se plaît à résumer la Franco-américaine née à Marseille, qui a fait carrière dans la pub.
Le déclic, Céline Cohen l’a en 2011. Douze jours après avoir donné naissance à son premier enfant, elle doit se rendre à un mariage mais ne trouve aucune tenue féminine dans son dressing qui soit assez fonctionnelle pour pouvoir nourrir son bébé en toute tranquillité. Ayant longtemps eu envie de monter son propre business, elle garde l’idée dans un coin de sa tête. La Française rencontre sa partenaire, Oksana Pavlowsky, au jardin d’enfants il y a deux ans et demi. Mariées toutes les deux à des Français, les mamans de deux progénitures en bas âge envisagent de lâcher leurs jobs prenants pour monter leur petite entreprise et retrouver un équilibre entre vie familiale et vie professionnelle.
L’été dernier, elles décident ainsi de se lancer à plein temps dans le projet.  Aucune d’entre elles n’ayant suivi de formation dans la mode ou le textile, elles prennent quelques cours au Fashion Institute of Technology (FIT) de New York à l’automne. Quelques mois plus tard, l’aventure démarre pour de bon. Oksana Pavlowsky imagine et dessine les croquis, Céline Cohen s’occupe du marketing. Les deux associées trouvent leurs inspirations dans les voyages, les marques qu’elles affectionnent (Maje, Zadig & Voltaire, Chloé, Isabel Marant…), observent les tendances, prennent des photos. Pour Allette, elles imaginent des pièces de qualité, féminines et intemporelles, adaptées aux femmes qui viennent d’accoucher et gardent des formes : « Nous aimerions aussi qu’elles puissent continuer à les porter une fois la grossesse derrière elles », ajoute Céline Cohen.
Côté production, elles ont fait le choix du local. Elles font fabriquer leurs pièces dans une usine de Sunset Park (Brooklyn), située à seulement 15 minutes de chez elles: « Nous avions vraiment envie de suivre le processus de production, ce que nous n’aurions pas pu faire en faisant fabriquer nos vêtements en Chine” , fait valoir la co-fondatrice. Elles ont également engagé une patronnière qui s’occupe de la partie technique “qui ne les intéresse pas“. Celle-ci traduit leurs croquis de sorte à ce que l’usine fabrique précisément ce qu’elles ont en tête. Perfectionnistes et pointilleuses, elles ne négligent aucun détail : « Nous discutons des heures avec l’entreprise et quand un modèle ne sort pas comme nous le voulons, nous n’hésitons jamais à le faire refabriquer, assume fièrement Céline Cohen. Nous ne voulons surtout pas sortir des vêtements que nous ne voudrions pas porter nous-même ». Pour faciliter la vie des mamans, elles choisissent uniquement des matières qui se lavent en machine, faciles d’entretien et qui ne se froissent pas.
Après la sortie de leur première collection été, elles préparent la prochaine pour l’automne-hiver. Chacune comprend quatre modèles, deux robes et deux tops dans deux coloris distincts. Les prix vont de 130$ environ pour les tops à 260$ pour une robe. Le bouche à oreille et la communication autour de la marque commencent à porter leurs fruits: les commandes ont décollé depuis le lancement de leur e-shop, le 1er juin. Leurs pièces ont même été portées par des “Instagrameuses” aux milliers d’abonnés, comme la Londonienne Masha Theone. « Nous avons aussi reçu un soutien incroyable des gens du quartier, se réjouit Oksana Pavlowski. On a même vu des maris venir choisir des vêtements pour leurs épouses”. 

Pourquoi les tramways en circulation à San Francisco sont-ils vieux ?

Des vieux tramways italiens, anglais ou américains, datant de la première moitié du XXe siècle circulent encore quotidiennement sur Market Street et Embarcadero. Une flotte hétéroclite qui ravit aussi bien les touristes que les locaux.
La remise en circulation de ces véhicules historiques est le fruit du travail de passionnés, réunis au sein de Market Street Railway, une association qui oeuvre depuis 1976 pour les restaurer et les remettre en circulation à San Francisco.
Dès 1860, des trains à vapeur, des voitures tirées par des chevaux et des “cable cars” assurent le transport sur Market street. Après le tremblement de terre de 1906, les tramways électriques les remplacent: en 1912, les lignes A et B sont inaugurées, desservant respectivement Kearny et Market St. jusqu’au Golden Gate Park, et Geary jusqu’à la 33eme Ave. En 1932, la ligne O est la dernière ligne de tramway a être créée, reliant Van Ness Ave. au Ferry Building, en suivant Union Street.
Dans les années 1960, la construction du BART (Bay Area Rapid Transit) commence, avec pour objectif principal de relier l’East Bay à San Francisco grâce à un métro qui passerait sous la baie de San Francisco. En outre, les tramways aériens qui circulent sur Market St. sont remplacés par des lignes souterraines. En novembre 1982, les tramways disparaissent définitivement, après 70 ans de bons et loyaux services, au nom de la modernité.
Dès les années 1970, des voix s’élèvent pour préserver les lignes historiques de tramways sur Market St. et Embarcadero. Une succession fortuite d’événements conduit à leur réhabilitation: de septembre 1982 à juin 1984, la modernisation des lignes de “cable cars” empêche ceux-ci de rouler, au grand dam des touristes. Dianne Feinstein, maire de San Francisco, soutient la création du “Summer trolley festival” en 1983, qui remet en circulation les tramways pendant l’été. “Ce fut aussi l’occasion de tester si les tramways pouvaient s’intégrer dans le nouveau système de transports en commun, et de mesurer l’intérêt des habitants”, explique Rick Laubscher, président de l’association Market Street Railway. “Devant le succès de ce premier festival, nous avons répété l’événement pendant cinq étés, et nous avons obtenu de la ville de San Francisco les fonds nécessaires pour financer la réhabilitation des tramways.”
En 1995, la ligne F ouvre entre Castro et Market St. Le succès est immédiat, surtout auprès des habitants du Castro: “Le métro est déjà bondé quand il arrive dans ce quartier, alors que les tramways sont rarement pleins, ils sont toujours à l’heure, et la vue est bien plus pittoresque!” Avec 23.000 passagers par jour sur la ligne F, le tramway de San Francisco est le plus fréquenté des Etats-Unis.

Municipal Railway 1
Municipal Railway 1 (1912)

En plus de 30 ans, Market Street Railway a restauré de nombreux tramways pour les remettre en circulation: “Nous avons 32 modèles PCC construits dans les années 1940 actuellement en circulation. Chacun est peint d’une couleur différente, pour rendre hommage aux villes américaines où ces tramways circulaient, explique Rick Laubscher. En 1997, nous avons acheté 10 tramways datant de 1928 à Milan, en Italie, et nous avons aussi des véhicules australiens, anglais, belges. Mon préféré reste le Municipal Railway 1, le premier tramway mis en circulation à San Francisco en 1912, et qui roule à nouveau depuis 2012.”
En juillet 2015, la ligne E, reliant Fisherman’s Wharf à la gare de Caltrain, est lancée, et permet désormais de parcourir Embarcadero dans son intégralité.
Les lignes E et F
Pour prendre ces “musées roulants”, on vous conseille de commencer sur Castro pour parcourir Market St, puis continuer sur Embarcadero jusqu’à Fisherman’s Wharf. Un billet coûte 2,25 dollars, et une carte interactive permet de visualiser les tramways en circulation. Pour en savoir plus sur l’histoire des tramways san-franciscains, un arrêt s’impose au musée du Market Street Railway sur Steuart st., à l’endroit où la ligne F tourne de Market sur Embarcadero. All aboard!