Trouver des vêtements à la fois esthétiques et suffisamment pratiques pour donner le sein à un nouveau-né est un casse-tête. Deux mamans de Brooklyn veulent changer cela. Elle ont eu l’idée de lancer leur ligne, Allette.
“Le nom de la marque a été plus difficile à choisir que celui de nos enfants!”, s’amuse Céline Cohen, 38 ans, co-fondatrice d’Allette. Elle et sa partenaire russe Oksana Pavlowsky, viennent de lancer leur première collection de prêt-à-porter. « Une marque de vêtements pour les femmes qui aiment les vêtements », se plaît à résumer la Franco-américaine née à Marseille, qui a fait carrière dans la pub.
Le déclic, Céline Cohen l’a en 2011. Douze jours après avoir donné naissance à son premier enfant, elle doit se rendre à un mariage mais ne trouve aucune tenue féminine dans son dressing qui soit assez fonctionnelle pour pouvoir nourrir son bébé en toute tranquillité. Ayant longtemps eu envie de monter son propre business, elle garde l’idée dans un coin de sa tête. La Française rencontre sa partenaire, Oksana Pavlowsky, au jardin d’enfants il y a deux ans et demi. Mariées toutes les deux à des Français, les mamans de deux progénitures en bas âge envisagent de lâcher leurs jobs prenants pour monter leur petite entreprise et retrouver un équilibre entre vie familiale et vie professionnelle.
L’été dernier, elles décident ainsi de se lancer à plein temps dans le projet. Aucune d’entre elles n’ayant suivi de formation dans la mode ou le textile, elles prennent quelques cours au Fashion Institute of Technology (FIT) de New York à l’automne. Quelques mois plus tard, l’aventure démarre pour de bon. Oksana Pavlowsky imagine et dessine les croquis, Céline Cohen s’occupe du marketing. Les deux associées trouvent leurs inspirations dans les voyages, les marques qu’elles affectionnent (Maje, Zadig & Voltaire, Chloé, Isabel Marant…), observent les tendances, prennent des photos. Pour Allette, elles imaginent des pièces de qualité, féminines et intemporelles, adaptées aux femmes qui viennent d’accoucher et gardent des formes : « Nous aimerions aussi qu’elles puissent continuer à les porter une fois la grossesse derrière elles », ajoute Céline Cohen.
Côté production, elles ont fait le choix du local. Elles font fabriquer leurs pièces dans une usine de Sunset Park (Brooklyn), située à seulement 15 minutes de chez elles: « Nous avions vraiment envie de suivre le processus de production, ce que nous n’aurions pas pu faire en faisant fabriquer nos vêtements en Chine” , fait valoir la co-fondatrice. Elles ont également engagé une patronnière qui s’occupe de la partie technique “qui ne les intéresse pas“. Celle-ci traduit leurs croquis de sorte à ce que l’usine fabrique précisément ce qu’elles ont en tête. Perfectionnistes et pointilleuses, elles ne négligent aucun détail : « Nous discutons des heures avec l’entreprise et quand un modèle ne sort pas comme nous le voulons, nous n’hésitons jamais à le faire refabriquer, assume fièrement Céline Cohen. Nous ne voulons surtout pas sortir des vêtements que nous ne voudrions pas porter nous-même ». Pour faciliter la vie des mamans, elles choisissent uniquement des matières qui se lavent en machine, faciles d’entretien et qui ne se froissent pas.
Après la sortie de leur première collection été, elles préparent la prochaine pour l’automne-hiver. Chacune comprend quatre modèles, deux robes et deux tops dans deux coloris distincts. Les prix vont de 130$ environ pour les tops à 260$ pour une robe. Le bouche à oreille et la communication autour de la marque commencent à porter leurs fruits: les commandes ont décollé depuis le lancement de leur e-shop, le 1er juin. Leurs pièces ont même été portées par des “Instagrameuses” aux milliers d’abonnés, comme la Londonienne Masha Theone. « Nous avons aussi reçu un soutien incroyable des gens du quartier, se réjouit Oksana Pavlowski. On a même vu des maris venir choisir des vêtements pour leurs épouses”.
Allette: deux mamans lancent des vêtements chics pour donner le sein
Pourquoi les tramways en circulation à San Francisco sont-ils vieux ?
Des vieux tramways italiens, anglais ou américains, datant de la première moitié du XXe siècle circulent encore quotidiennement sur Market Street et Embarcadero. Une flotte hétéroclite qui ravit aussi bien les touristes que les locaux.
La remise en circulation de ces véhicules historiques est le fruit du travail de passionnés, réunis au sein de Market Street Railway, une association qui oeuvre depuis 1976 pour les restaurer et les remettre en circulation à San Francisco.
Dès 1860, des trains à vapeur, des voitures tirées par des chevaux et des “cable cars” assurent le transport sur Market street. Après le tremblement de terre de 1906, les tramways électriques les remplacent: en 1912, les lignes A et B sont inaugurées, desservant respectivement Kearny et Market St. jusqu’au Golden Gate Park, et Geary jusqu’à la 33eme Ave. En 1932, la ligne O est la dernière ligne de tramway a être créée, reliant Van Ness Ave. au Ferry Building, en suivant Union Street.
Dans les années 1960, la construction du BART (Bay Area Rapid Transit) commence, avec pour objectif principal de relier l’East Bay à San Francisco grâce à un métro qui passerait sous la baie de San Francisco. En outre, les tramways aériens qui circulent sur Market St. sont remplacés par des lignes souterraines. En novembre 1982, les tramways disparaissent définitivement, après 70 ans de bons et loyaux services, au nom de la modernité.
Dès les années 1970, des voix s’élèvent pour préserver les lignes historiques de tramways sur Market St. et Embarcadero. Une succession fortuite d’événements conduit à leur réhabilitation: de septembre 1982 à juin 1984, la modernisation des lignes de “cable cars” empêche ceux-ci de rouler, au grand dam des touristes. Dianne Feinstein, maire de San Francisco, soutient la création du “Summer trolley festival” en 1983, qui remet en circulation les tramways pendant l’été. “Ce fut aussi l’occasion de tester si les tramways pouvaient s’intégrer dans le nouveau système de transports en commun, et de mesurer l’intérêt des habitants”, explique Rick Laubscher, président de l’association Market Street Railway. “Devant le succès de ce premier festival, nous avons répété l’événement pendant cinq étés, et nous avons obtenu de la ville de San Francisco les fonds nécessaires pour financer la réhabilitation des tramways.”
En 1995, la ligne F ouvre entre Castro et Market St. Le succès est immédiat, surtout auprès des habitants du Castro: “Le métro est déjà bondé quand il arrive dans ce quartier, alors que les tramways sont rarement pleins, ils sont toujours à l’heure, et la vue est bien plus pittoresque!” Avec 23.000 passagers par jour sur la ligne F, le tramway de San Francisco est le plus fréquenté des Etats-Unis.
En plus de 30 ans, Market Street Railway a restauré de nombreux tramways pour les remettre en circulation: “Nous avons 32 modèles PCC construits dans les années 1940 actuellement en circulation. Chacun est peint d’une couleur différente, pour rendre hommage aux villes américaines où ces tramways circulaient, explique Rick Laubscher. En 1997, nous avons acheté 10 tramways datant de 1928 à Milan, en Italie, et nous avons aussi des véhicules australiens, anglais, belges. Mon préféré reste le Municipal Railway 1, le premier tramway mis en circulation à San Francisco en 1912, et qui roule à nouveau depuis 2012.”
En juillet 2015, la ligne E, reliant Fisherman’s Wharf à la gare de Caltrain, est lancée, et permet désormais de parcourir Embarcadero dans son intégralité.
Pour prendre ces “musées roulants”, on vous conseille de commencer sur Castro pour parcourir Market St, puis continuer sur Embarcadero jusqu’à Fisherman’s Wharf. Un billet coûte 2,25 dollars, et une carte interactive permet de visualiser les tramways en circulation. Pour en savoir plus sur l’histoire des tramways san-franciscains, un arrêt s’impose au musée du Market Street Railway sur Steuart st., à l’endroit où la ligne F tourne de Market sur Embarcadero. All aboard!
Où surfer à New York ?
Si les plages californiennes sont mondialement réputées pour leurs spots de surf, il est également possible de chevaucher les vagues à New York. De Long Island au New Jersey, voici quelques spots de surf à la Big Apple et autour.
Rockaway Beach
Située à l’extrémité sud de Queens, Rockaway Beach ressemble à une petite station balnéaire. Accessible à environ 1h30 de Manhattan en prenant le métro A puis le shuttle S, le meilleur spot de surf se trouve au niveau de la 92nd street. Les vagues ne sont pas les plus coriaces, ce qui en fait un spot idéal pour les débutants. Deux écoles proposent d’ailleurs des cours aux enfants comme aux adultes: la Locals Surf School et la New York Surf School.
Lido Beach
Sur Long Beach (Long Island), la plage de Lido Beach accueille les surfeurs toute l’année. Si les débutants y trouvent en général leur compte, le vent et la houle peuvent parfois être importants. Lido Beach devient alors le paradis des surfeurs plus expérimentés. La plage est accessible à environ 1h de voiture de Manhattan.
Montauk
A l’extrémité est de Long Island, Montauk dispose des meilleurs spots de surf de l’Etat de New York. Ici, il n’y a pas de place pour les débutants, le vent et la houle apportés par l’Océan Atlantique en font un lieu prisé des surfeurs les plus aguerris, qui chevauchent les vagues entre les criques et les récifs. Comptez 3h de route de Manhattan en voiture, 3h30 en train par le Long Island Railroad.
Fire Island
Les voitures sont bannies sur cette île de charme au large de Long Island. Ici, dans ce paradis prisé des New-Yorkais en quête de verdure, les maisons en bois se perdent dans les pins et la plage s’étend à perte de vue. De quoi surfer au calme, à condition d’être patient. Pour y aller, comptez 2h en train en prenant le Long Island Railroad jusqu’à Bayshore, Patchogue ou Sayville, puis prendre un ferry.
The Cove at Sandy Hook
Sandy Hook est une presqu’île du New Jersey, au sud de New York. Sa particularité: elle est restée sauvage et offre de grandes étendues de sable. The Cove, situé au sud de la presqu’île, est le principal spot de surf de Sandy Hook. Il accueille les surfeurs de tout niveau toute l’année. Comme tout petit bijou, Sandy Hook se mérite. Le ferry, qui part d’East 35th St et Wall Street, coûte 45 dollars l’aller-retour. Sur place, une navette vous emmène à The Cove, mais vous pouvez aussi vous y rendre à pied.
San Antonio Restaurant Week: deux semaines de restaurants à prix réduits
C’est le moment de mettre les pieds sous la table. La Restaurant Week de San Antonio revient du 13 au 27 août.
Le concept : pendant deux semaines, une centaine de restaurants de la ville proposent des formules déjeuner et dîner à prix fixe pour faire découvrir leurs spécialités. Deux formules de repas sont proposées cette année. La première à 15$ le déjeuner et 35$ le diner, et une deuxième à 10$ le déjeuner et 25$ le dîner. La liste complète des restaurants participants est accessible sur le site de l’évènement.
Plusieurs restaurants français et francophones participent à la San Antonio Restaurant Week, dont Chez Vatel Bistro ou La Frite Belgian Bistro. Les réservations se font directement auprès des restaurants.
"Tableau noir", une école dans les montagnes sur TV5 Monde
Dans un hameau de cinq maisons du Jura, à 1.153 mètres d’altitude, perdue au milieu d’un pâturage que ses habitants surnomment “La Montagne” se trouve l’École intercommunale de Derrière-Pertuis.
Pendant un an, le documentariste suisse Yves Yersin (“Les petites fugues”) a suivi les écoliers, de 6 à 12 ans, de cet établissement reculé, mettant en images leurs succès et leurs échecs. Le résultat: “Tableau noir” , sorti en 2013. Il sera diffusé vendredi 12 août sur TV5 Monde USA (11pm EST). Un retour en enfance gorgé d’émotion, dans une école qui est aujourd’hui fermée.
Café croissant, le nouveau pari des frères Vedel à Coral Way
Café croissant a une mission: répandre la tradition française de pâtisserie dans un quartier de Miami – Coral Way – imprégné de douces influences latino-américaines.
Derrière cette pâtisserie-bistrot, on trouve la main de maître de Didier et Pascal Vedel, deux frères jumeaux français installés depuis plus de vingt ans en Floride. Connus pour avoir dirigé pendant de nombreuses années la boulangerie-pâtisserie française Le Royal à South Miami, ces quinquagénaires originaires de Montpellier se lancent aujourd’hui un nouveau défi. « Nous avons longtemps hésité avant de nous séparer de notre ancien établissement, cela n’a pas été facile, confie Didier Vedel, mais nous avions besoin d’un vent de fraîcheur et de nouveauté car nous commencions à tourner en rond et à nous sentir à l’étroit ».
Après plusieurs mois de réflexion, les frères jumeaux jettent leur dévolu sur un établissement à vendre de Coral Way. « Personne ne s’attendait à nous voir ici, explique Didier Vedel, surtout qu’il s’agissait d’un restaurant colombien. Alors au-delà d’un simple coup de pinceau, on a dû tout reprendre à zéro et développer notre clientèle. C’est un vrai challenge ».
Une invitation culinaire
Crème brûlée, tarte aux fruits, mousse au chocolat sans oublier le traditionnel croissant, toutes les spécialités de Café croissant sont élaborées sur place à partir de produits frais. Ouvert tous les jours pour le petit-déjeuner et le déjeuner, le lieu peut accueillir une trentaine de personnes et les clients ont le choix de prendre place autour du comptoir ou de s’installer à l’une des tables de la salle. « Nous voulions offrir à notre clientèle la possibilité de déguster nos produits sur place, indique Didier Vedel, c’est important de pouvoir tisser des liens avec nos clients en passant du temps avec eux ».
À la carte s’ajoutent également des produits typiques d’un bistrot français comme la quiche lorraine, le croque-monsieur, l’omelette et des sandwiches divers. Les frères jumeaux sont déterminés à importer un petit bout de France au milieu de Coral Way. « Nous ne craignons pas la concurrence, nous devons simplement convaincre en apportant quelque chose de nouveau dans ce quartier, en diversifiant l’offre avec de nouvelles saveurs. Notre jambon beurre doit ainsi rivaliser avec de délicieuses spécialités cubaines. Ce n’est pas simple, mais nous y croyons car la cuisine française, une fois que vous y goûtez, vous ne pouvez plus vous en passer » .
Concours de la meilleure baguette de Los Angeles : les finalistes sont…
Vous avez réfléchi, goûté et voté… Les lecteurs de French Morning ont sélectionné neuf boulangeries, qui se retrouvent en lice pour le titre de la meilleure baguette de Los Angeles.
Organisé pour la première fois dans la Cité des anges, ce concours se conclura par une finale haute en levain, le jeudi 8 septembre au Sofitel de Beverly Hills, à partir de 7pm. Les tickets sont en vente. Merci à nos sponsors et partenaires: Norwegian (deux aller retour Los Angeles-Paris seront à gagner), Cacao Noel, Château d’Esclans et les produits Ile-de-France.
Pendant cette soirée, le public votera pour la meilleure baguette après s’être délecté les papilles en dégustant les pains avec du fromage et de la charcuterie. Parallèlement, un jury décernera aussi un Prix de la meilleure baguette et du meilleur “specialty bread” lors d’un “blind tasting” des différents pains. Le vainqueur du Prix de le meilleure baguette deviendra le fournisseur officiel du Sofitel. Le jury est composé de:
- Christophe Bonnegrace, chef exécutif du Yamashiro à Hollywood;
- Christoph Bader, propriétaire de Florentino, boulanger avec 25 ans d’expérience à Starwood, Ritz Carlton, Beverly Hills Hotel et Hilton;
- Daniel Durfort, chef exécutif de l’Azusa Pacific University (Californie);
- Thomas Henzi, chef pâtissier du Beverly Hilton Hotel, élu “chef pâtissier de l’année” par Les Toques Blanches (Los Angeles) en 2001;
- Stéphane Tréand, Meilleur Ouvrier de France en 2004, chef exécutif consultant à l’Occitanial (Tokyo) et fondateur de The Pastry School à Costa Mesa.
- Brett Robbins, Sous-Chef au Sofitel Los Angeles de Beverly Hills.
Et après des semaines de suspense, voici le moment tant attendu: la présentation des finalistes, par ordre alphabétique.
Bouchon
Ouverte en juillet 2003, la boulangerie Bouchon a été créée par le chef Thomas Keller, à Yountville. Prévus pour les restaurants du chef, ses pains artisanaux sont devenus un produit-phare. Ils sont inspirés de souvenirs d’enfance en France. Vous pouvez les trouver dans l’échoppe de Beverly Hills, où François Hiegel opère les fourneaux. Le chef boulanger est passé par Au pain de mon grand-père à Strasbourg, The Arts Club et Princi à Londres avant de s’installer aux Etats-Unis.
Boulangerie de Paris
Le secret de la Boulangerie de Paris réside dans son four à bois, qui apporte plus de croustillant à la pâte et garantit le goût authentique du pain. Influencées par les traditions françaises et italiennes, les baguettes sont réalisées à l’ancienne, avec des ingrédients naturels, sans additifs ni conservateurs. Frais, les pains sont confectionnés sur place.
Bread Lounge
En quelques mois, The Bread Lounge a été pris d’assaut pour ses baguettes et ses pains spéciaux, confectionnés aux aurores sous le regard des curieux. Ran Zimon, un boulanger de longue date qui a déjà collaboré avec Suzanne Goin à A.O.C. et Lucques, a ouvert cette boulangerie artisanale après avoir fourni certains des meilleurs restaurants de la ville. Installée à Art District, elle propose des pâtisseries incontournables (Kouign-Amann, croissant, cinnamon roll…), des sandwiches, ainsi qu’un espace café ouvert depuis 2012.
Clark Street Bread
De son appartement à West Hollywood (où il démarre son activité en 2013) au Grand Central Market, il n’y a que quelques baguettes. A la tête de Clark Street Bread, le chef Zack Hall approvisionne certains des meilleurs restaurants de la ville depuis ses débuts. À la suite de son implantation au coeur de Downtown, il ambitionne d’ouvrir une boulangerie à Echo Park en 2017.
Figaro
Devenu une institution dans le quartier de Los Feliz et le “spot” des aspirants acteurs, Figaro Bistrot est spécialisé dans la gastronomie française. Dans son décor inspiré du Paris des années 30, le chef boulanger-pâtissier Pascal Marin propose une ribambelle de desserts et plusieurs types de pain. Celui qui est passé par Champagne Bakery à San Diego confectionne ses baguettes chaque matin.
Frogs Organic Bakery
Après être passé par les cuisines du Fouquet’s à Paris et avoir enthousiasmé le Palais des Festivals de Cannes, le chef Jean-Luc Labat a concrétisé son rêve en s’installant aux Etats-Unis en 2010. Et il avait du pain à revendre, puisqu’il a monté sa boulangerie, Frogs Organic Bakery. Avec son équipe composée de Compagnons du devoir, il souhaite transmettre la tradition française artisanale, misant sur une sélection rigoureuse des matières premières. Estampillés “USDA Certified Organic”, ses pains sont vendus sur les Farmers market de la ville, via la livraison Farmbox et alimentent les grands hôtels comme le Four Seasons de Beverly Hills.
Larder Baking Company
Larder Baking Company est le résultat de la collaboration de trois passionnés de gastronomie: les entrepreneures Suzanne Goin (lauréate d’un James Beard Award), Caroline Styn (nominée pour un James Beard Award) et le boulanger Nathan Dakdouk. Depuis 2008, ce dernier a élaboré une gamme de pains servis et vendus dans les restaurants des deux femmes: Lucques, A.O.C et Tavern. Originaire du Venezuela, le chef a appris à faire le pain au levain dans sa jeunesse, alors qu’il espionnait les moines de son école en train de le préparer. Installée près de West Hollywood depuis trois ans, Larder Baking Company propose plus de 25 variétés de pains, tels que le multi-grains, le focaccia, la ficelle ou le pain aux olives. Et le boulanger a du pain sur la planche, puisqu’il confectionne 2.000 produits par jour.
Pitchoun
Chez Pitchoun, la boulangerie est une histoire de famille. En avril 2015, les Sudistes Fabienne et Fréderic Soulies (diplômé de l’Ecole de boulangerie-pâtisserie de Paris) ont monté leur affaire face à Pershing Square. Leur concept est contemporain, proposant petits-déjeuners, déjeuners et apéritifs accompagnés de vin depuis peu. La spécialité de Pitchoun reste le pain traditionnel, confectionné sous les yeux des clients via une cuisine ouverte. Pour apporter un goût authentique, ils utilisent du beurre importé de France, ainsi que des ingrédients locaux et bio. En cuisine, ils se sont entourés d’un chef pâtissier et d’un chef boulanger, venus de France.
Porto’s Bakery
Porto’s Bakery est le doyen de la compétition. Régalant ses clients de son savoir-faire depuis 1960, cette boulangerie est devenue une référence en Californie. Aujourd’hui, trois frères et soeurs dirigent l’entreprise familiale fondée par leurs parents, des émigrés cubains. La nouvelle génération conserve les classiques tels que les boulettes de pomme de terre et les sandwiches cubains, tout en développant une gamme de desserts européens. Depuis l’ouverture de leur première vitrine en 1976, la famille Porto a fait du chemin, et propose aujourd’hui ses recettes et ses pains dans trois boutiques (Glendale, Burbank et Downey).
La planète du ballet se retrouve à Miami fin août
Grâce et prestance sont les maîtres-mots du majestueux International Ballet Festival de Miami, considéré comme le rendez-vous de ballet le plus important des États-Unis. Présenté par le Miami Hispanic Ballet, il se déroulera du 27 août et 11 septembre. Les tickets sont en vente.
Le Festival, qui a célébré son vingtième anniversaire l’an dernier, revient en 2016 avec plus de cent danseurs issus de vingt compagnies internationales. En plus du ballet, des films, des écrits, des oeuvres d’arts en lien avec l’univers de la danse ainsi que des cours seront proposés aux participants dans sept lieux différents au sein du comté de Miami-Dade.
Course de bateaux-dragons à Oakland dimanche 14 août
Plus de 45 équipages seront au départ de l’Oakland Dragon Boat Festival dimanche 14 août à 9am. La course de bateau, vieille tradition sportive chinoise, a lieu chaque année depuis quatre ans sur les rives du Lake Merritt. Elle rassemble les meilleurs équipes de la région comme les Oakland Renegades.
Chaque embarcation réunit 20 pagayeurs devant faire preuve de vitesse, de synchronisation et d’endurance pour espérer remporter la course. Au delà de la compétition, le Dragon Boat Festival offre un spectacle haut en couleur avec des bateaux ornés de têtes et d’écailles de dragons peintes sur la coque.
Oakland est la première ville américaine à avoir organisé le Dragon Boat Festival en 2013. La course de dimanche se terminera à 3pm. L’événement est gratuit.
"Sculpt": Loris Greaud voit rouge au LACMA
Teinté de rouge, l’oeuvre imaginée par Loris Greaud nous entraîne dans un monde psychédélique. Présenté en avant-première sur la Côte ouest au Los Angeles County Museum of Art (LACMA), “Sculpt” est le premier long-métrage de cet artiste conceptuel français, qui est aussi cinéaste et architecte.
Il a été tourné dans le monde entier, dont à Los Angeles, pendant trente mois. Au lieu d’être entouré d’une équipe de professionnels, le cinéaste a tout réalisé avec son propre équipement.
Rythmé par la bande son composée par The Residents, le film suit les pensées d’un homme, qui s’interroge sur le concept de beauté. Dans ce film de science-fiction sociale, le spectateur est projeté dans un monde qui tourne autour d’un marché international d’expériences où les individus recherchent des moments d’intensité pure et où l’obsession et le fantasme sont un leitmotiv.
L’artiste français est habitué à repousser les limites et aime brouiller les frontières entre réel et virtuel. Pour cette expérience cinématographique, Loris Greaud a fait appel à des pointures du cinéma, avec Willem Dafoe et Charlotte Rampling dans les rôles principaux.
Distribué exclusivement au LACMA pour sa sortie en août 2016, “Sculpt” offre une expérience unique dans cet environnement immersif. Il est diffusé dans un Bing Theater reconfiguré, où les projections seront individualisées.
Les places pour l'US Open 2016 sont en vente
Le célèbre tournoi de tennis américain reprend ses droits du 29 août au 11 septembre, dans le quartier de Flushing Meadows. Les places sont en vente sur le site de l’événement.
L’US Open, qui fait partie des tournois du Grand Chelem avec l’Open d’Australie, les Internationaux de France de tennis (Roland-Garros) et Wimbledon, a investi cette année près de 500 millions de dollars dans un nouveau stade de 8.000 places, équipé d’un toit rétractable.
Sept Français sont d’ores et déjà qualifiés pour le tournoi: Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet, Gaël Monfils et Gilles Simon en simple messieurs, Kristina Mladenovic, Caroline Garcia et Alizé Cornet en simple dames. La liste complète des joueurs sera publiée le lundi 22 août sur le site de l’US Open.
Les derniers vainqueurs de l’US Open sont le Serbe Novak Djokovic chez les hommes et l’Italienne Flavia Pennetta chez les dames.
L'Alliance française de Dallas sort champagne et maquillage pour la rentrée
La rentrée pointe doucement le bout de son nez. L’Alliance française de Dallas a concocté un apéro de rentrée pour le 7 septembre de 6:30pm à 8:30pm.
La soirée placée sous le signe de “Chic à la Française” rassemblera membres et non-membres autour de coupes de champagne et de hors-d’oeuvres. Des activités de maquillage et des conseils en coiffure seront également offerts sur place. Chacun aura la possibilité de repartir avec des photos-souvenirs.
25 dollars pour les membres, 35 pour les non-membres.