Charles Aznavour ne peut s’empêcher de revenir aux Etats-Unis. La star annonce une tournée nord-américaine de cinq dates en octobre: New York (15 octobre), Boston (18), Montreal (21), Miami (25) et Hollywood sont sur son chemin.
A Los Angeles, il chantera au Pantages Theatre, le 28 octobre. Le tickets seront en vente dès le 26 août.
Surnommé le “French Frank Sinatra” par son public anglophone, Charles Aznavour, 92 ans, est une légende vivante. Plus de huit cent chansons chantées dans huit langues différentes, de nombreux grands prix en musique comme au cinéma (dont un”César d’honneur” en 1997) ainsi que de multiples distinctions républicaines ont marqué ses 70 ans de carrière. Avec ses tubes – “Je m’voyais déjà” (1961), “For Me Formidable” (1964), “La Bohème” (1965) ou encore “Emmenez-moi” (1967) – il a fait danser et chanter plusieurs générations de Français.
Charles Aznavour chantera en octobre à Hollywood
Les vacances en France et aux US en quelques graphiques
Comme un air de vacances souffle sur les bureaux presque vides de la Foundery, l’espace de co-working qui abrite la joyeuse équipe de French Morning (toujours à pied d’oeuvre) et d’autres start-ups.
Alors que le mois d’août bat son plein, et que beaucoup d’entre vous sont rentrés en France pour les vacances, quelques chiffres pour faire travailler le cerveau les pieds dans le sable.
Les Américains prennent de moins en moins de vacances
Quand vous serez sous les cocotiers, pensez à vos amis américains: il sont peut-être encore au bureau. Selon ce graphique établi par le groupe Project: Time Off, qui se bat contre “la stigmatisation des vacances” , les Américains utilisent de moins en moins leurs jours de congés. D’une moyenne de 20,3 jours entre 1976 et 2000, ils sont passés à 16,2 jours pris en 2015, soit presque une semaine de perdue. Selon Project: Time Off, 55% des travailleurs américains n’ont pas utilisé leurs jours de vacances en 2015.
Ils sont loin derrière les Français
Difficile de trouver des statistiques de long terme pour la France. Selon les statistiques les plus récentes de l’Insee, les Français ont pris en moyenne 37 jours ouvrables de congés en 2010, soit 6,2 semaines. C’est le double des Américains cette année-là.
Les Français ont le luxe d’être payés en vacances, contrairement aux Américains
Selon ce graphique de 2013 du Center for Economic and Policy Research , les Français font partie des mieux lotis en termes de congés payés, contrairement aux Américains qui arrivent en bas de classement. La loi américaine n’oblige pas les entreprises à payer leurs employés pendant les congés.
En vacances, les Français vont davantage à l’étranger que les Américains
C’est un rapport du réseau d’auberges de jeunesse Hostelworld sorti en 2015 qui le dit. En moyenne, un Américain a visité trois pays, contre cinq pour un Français. Et sans surprise, nos amis américains vont essentiellement au Canada et au Mexique. Cependant, les choses changent. Hostelworld note que le nombre de pays visités par les Américains lors de leur voyage à l’étranger a augmenté entre 2013 et 2014.
Quand ils vont à l’hôtel, les Américains veulent la clim’
Les Américains sont 70% à considérer que (surprise) la clim est incontournable dans un hôtel, tandis que les Français sont une majorité relative à dire la même chose du petit-déjeuner (source: TripBarometer de TripAdvisor-Ispos tendances de voyage pour 2016)
Sur leur lieu de vacances, les Français ont plus de mal à déconnecter que les Américains
Les Français partent plus en vacances que les Américains, certes, ils ont plus de mal à déconnecter: 42% d’entre eux disent consulter leurs e-mails quand ils prennent du temps off, toujours selon TripAdvisor. Et quand on leur demande à quelle fréquence ils vérifient leur boîte mail professionnelle, 62% des voyageurs français répondent une fois par jour en moyenne. 32% le font même plusieurs fois par jour et 6% consultent leur boîte mail en permanence. Chiffres de 2013.
Les Américains savent faire un break, si l’on en croit les chiffres du très sérieux Pew Research Center (2013).
En tournée aux US, Charles Aznavour chantera à New York et Boston en octobre
Charles Aznavour ne peut s’empêcher de revenir aux Etats-Unis. La star infatigable annonce une tournée nord-américaine de cinq dates en octobre: New York, Boston (18 octobre), Montreal (21), Miami (25) et Hollywood (28) sont sur son chemin.
À New York, il se produira au Theater au sein du Madison Square Garden le 15 octobre à 8pm. Il s’y était déjà produit en 2014 devant 5.600 spectateurs. Il chantera également au Citi Performing Arts Center de Boston le 18 octobre à 8pm.
Surnommé le “French Frank Sinatra” par son public anglophone, Charles Aznavour, 92 ans, est une légende vivante. Plus de huit cent chansons chantées dans huit langues différentes, de nombreux grands prix en musique comme au cinéma (dont un “César d’honneur” en 1997) ainsi que de multiples distinctions républicaines ont marqué ses 70 ans de carrière. Avec ses tubes – “Je m’voyais déjà” (1961), “For Me Formidable” (1964), “La Bohème” (1965) ou encore “Emmenez-moi” (1967) – il a fait danser et chanter plusieurs générations de Français.
Charles Aznavour chantera pour la première fois à Miami
Charles Aznavour ne peut s’empêcher de revenir aux Etats-Unis. La star annonce une tournée nord-américaine de cinq dates en octobre: New York (15 octobre), Boston (18), Montreal (21), Miami et Hollywood (28) sont sur son chemin.
A Miami, il chantera sur la gigantesque scène du Arsht Center, le 25 octobre à 8pm. Il ne s’était jamais produit à Miami. Le tickets seront en vente dès le 19 août.
Surnommé le “French Frank Sinatra” par son public anglophone, Charles Aznavour, 92 ans, est une légende vivante. Plus de huit cent chansons chantées dans huit langues différentes, de nombreux grands prix en musique comme au cinéma (dont un”César d’honneur” en 1997) ainsi que de multiples distinctions républicaines ont marqué ses 70 ans de carrière. Avec ses tubes – “Je m’voyais déjà” (1961), “For Me Formidable” (1964), “La Bohème” (1965) ou encore “Emmenez-moi” (1967) – il a fait danser et chanter plusieurs générations de Français.
François Payard démissionne "avec le coeur lourd"
François Payard a annoncé sa démission dans un tweet-surprise envoyé le 4 août. “C’est avec le coeur lourd que j’annonce ma démission de chef pâtissier exécutif à François Payard Bakery et FP Patisserie” , a-t-il indiqué, tout en remerciant ses collègues et ses soutiens.
Cette annonce intervient quelques semaines après la fermeture de François Payard Pâtisserie dans l’Upper East Side, dont l’ouverture en 2012 avait été vue comme une renaissance pour le légendaire chef-pâtissier qui avait dû fermer un précédent établissement dans le quartier en 2009 pour cause de hausse de loyer.
Un ancien de la Tour d’Argent et lauréat du prestigieux James Beard Award, Payard s’est construit un mini-empire de restaurants-boulangeries-pâtisseries à New York, Las Vegas et en Asie. Le chef n’a pas précisé s’il était encore propriétaire des établissements qui portent son nom, développés avec le groupe Marlon Abela Restaurant Corporation (MARC).
Contacté par e-mail il y a quelques jours, François Payard a répondu qu’il était “en vacances mais (sera) de retour dans quelques semaines” .
Bataille d'eau géante à Coney Island
Il y a plusieurs manières de se mouiller à Coney Island: piquer une tête dans l’eau ou participer, samedi 13 août, au Squirt Gun Fight.
Venez avec vos plus beaux pistolets à eau pour cette bataille d’eau géante gratuite, qui se déroulera devant le restaurant de hot dogs Nathan’s de 1 à 1:30pm. Les seaux aussi sont admis. Des milliers de participants sont attendus. Venez en maillot de bain.
Algama, success story française de l'algue, arrive aux US
L’algue, la nourriture du futur ? C’est le pari de la start-up française Algama lancée par Alvyn Severien, Gaëtan Gohin et Mathieu Gonçalves.
Depuis sa venue au Symposium des CCE à Miami en mai 2015, la jeune pousse a bien grandi. Et a pris racine à Brooklyn, d’où elle espère développer son activité américaine avec un beau pactole financier. Elle a en effet réalisé une levée de fonds de 3.5 millions d’euros en mai. “Les États-Unis sont une porte de passage importante. L’écosystème est sans pareil. Les food techs et l’agro-alimentaire sont des secteurs très en avance. L’idée, c’est d’être au coeur de cet éco-système pour pouvoir interagir, travailler, contribuer et s’y mesurer” , explique Alvyn Severien.
Algama a vu le jour en 2013. Son concept: développer une gamme de produits basés sur la micro-algue, “un ingrédient qui a été sous-utilisé jusqu’à présent” . “La micro-algue contient jusqu’à 70% de protéines, dont des vitamines et des minéraux. Ce sont des organismes très intéressants, renouvelables et qui existent depuis des millénaires”, souligne le co-fondateur. Ils ont présenté Springwave, leur première boisson à base de spiruline (un super-aliment riche en minéraux et en vitamines) au SIAL de Paris en 2014. Depuis, ils ont développé plusieurs produits. Parmi eux : une mayonnaise où les oeufs ont été remplacés par un type de micro-algue nommé chlorelle. Objectif: “Réussir à faire des produits qui soient bons et durables. On veut se positionner dans les prix du marché, voire en dessous, ce qui n’est pas évident quand on développe des produits nouveaux encore très rares” .
En plus d’avoir rejoint en mai l’incubateur parisien Smart Food, la société a aussi mis sur pied une “plateforme d’innovation” au Genopole, biocluster à Évry. “Notre recherche et développement reste en France. L’essentiel de la société est basée à Paris, où l’équipe se charge des aspects marketing, stratégiques et financiers” , raconte Alvyn Severien.
Les Français espèrent commencer la distribution des produits aux Etats-Unis “d’ici quelques mois tout en développant notre pôle recherche et développement, poursuit-il. On a encore trouvé personne sur notre créneau”. L’équipe reste lucide sur les tendances du marché : “l’agro-alimentaire est un secteur qui suit beaucoup les modes, parfois ça dure, parfois ça ne dure pas. La micro-algue fait partie de ce cycle-là. On n’est pas sur ce produit mode. Notre but : faire des produits de tout type” , insiste Alvyn Severien.
Algama lorgne déjà la côte ouest et l’Asie. “Il se passe beaucoup de choses sur la côte ouest. On voit ensemble ce qui est faisable. Pour le next step on vise l’Asie. Le marché est intéressant. D’autant plus qu’Horizon Ventures, notre investisseur principal, est asiatique”. L’algue n’en a pas fini de conquérir le monde.
Nice, Drive in, supermarchés US: 5 choses lues sur les blogs d'expats
Ils sont à Seattle, Miami, New York, en Californie et ils prennent la plume pour raconter leur Amérique. French Morning inaugure son premier tour des blogs d’expatriés français aux Etats-Unis en mettant en avant cinq posts parmi les nombreux qui existent. D’ailleurs, on s’excuse d’avance auprès de ceux qui n’ont pas été retenus dans cette première sélection. Heureusement, il y en aura d’autres.
5. Mathilde de Boston en vadrouille dans le Maine
Mathilde Piton, auteure du très populaire Blog de Mathilde emmène ses lecteurs dans un voyage dans le Maine, à la rencontre notamment du phare de Quoddy, qui guette le Canada non loin, et de ses plages de galets. Lire ici
4. Dans l’enfer du supermarché américain
Journaliste française à Berkeley, Charlotte Attry raconte dans son blog “Beyond the Bridge” ses aventures au supermarché américain. Une “mission périlleuse avec challenges à chaque shopping” , écrit-elle. Nous compatissons: c’est une problématique que nous avons abordée aussi à French Morning. “Comment m’en sortir au rayon produits laitiers avec des yaourts qui plaisent aux enfants ? Comment choisir entre les 150 types de farines différentes ? Quelles subtilités entre les 70 pains présentés ? Le Chardonnay local vaut-il le Chardonnay français ? Comment dénicher de la fleur d’oranger ou un déodorant sans sel d’aluminium ? Comment faire la différence entre les multiples enseignes ? Et j’en passe pour ne pas faire de cette chronique une liste interminable de questions ! Faire ses courses est en tout cas devenu une expédition menaçant ma santé mentale et mon porte-monnaie.” Lire ici
3. “A nous la Californie” se fait un cinéma “drive-in”
La famille française qui anime ce blog depuis Sacramento s’est prêtée à la tradition américaine du cinéma drive-in et nous le raconte. “Quand on arrive, cela ressemble à un péage d’autoroute. On a d’abord 3 voies, puis 5, puis au moins 8 avec des petites cabanes de péage où l’on choisit le film que l’on veut voir” , écrivent-ils. Lire ici
2. L’envers du rêve américain dans “So Fard So Good”
Amandine et Greg, un couple de jeunes expatriés qui a vécu en Nouvelle-Calédonie, fait le bilan de ses six premiers mois aux Etats-Unis. Et ça n’est pas toujours très rose. A commencer par New York, où une “dépression post-installation” finit par s’emparer de nos deux aventuriers, heureux titulaires d’une carte verte. Dans ce post paru en juin sur leur blog So Fard So Good, ils listent avec lucidité leurs galères et les erreurs qu’ils ont commises lors de leur installation. A noter que Gregory Durieu est journaliste à French Morning. Lire ici
1. Hommage à Nice sur “French Girl in Seattle”
Derrière “French Girl in Seattle” , on trouve Véronique. Elle nous a emmené fin juillet dans une ville qui s’est retrouvée malgré elle à la “Une” de l’actualité: Nice. A travers une série de photos et ses souvenirs, elle reconstitue la beauté de la Nice et l’importance qu’elle a eue dans sa vie. Un post à lire en anglais. Lire ici
Dix jours dans les grands parcs américains: itinéraire à partir de Las Vegas
Vous l’avez entendu mille fois : les grands parcs de l’ouest américain, c’est le must de tout voyage aux Etats-Unis. Il n’y a rien de plus dépaysant : vous êtes en plein dans le mythe américain.
S’il existe des tas d’itinéraires possibles, on en a testé un, que l’on vous recommande, car il permet de voir des choses spectaculaires et très différentes, avec des temps de trajet raisonnables. On trouve facilement des motels et campings aux abords de toutes ces étapes, dans des bourgades sans grand charme dédiées à l’hébergement. On attend aussi vos bons plans en commentaire.
Jour 1 : Las Vegas – Zion (trajet depuis Las Vegas : 258 km)
Arrivés le matin à Las Vegas, on a passé quelques heures à visiter cette ville bizarre, capitale des excès ou du mauvais goût, mais qui reste fascinante. A faire : se balader dans des casinos-villes (le Bellagio, le Venetian, le Paris-Las Vegas…), et manger dans des restaurants avec des buffets à volonté, comme celui du Wynn (considéré comme le meilleur de la ville).
Jour 2 : Zion
De tous les grands parcs de l’Utah, Zion est sans doute le plus européen. N’en concluez pas qu’il faut passer son chemin ! L’endroit a quelque chose d’un peu mystique, avec beaucoup de verdure, de rivières, de cascades, de sentiers sous les pins. On laisse sa voiture au parking, et on parcourt les chemins grâce à une navette qui vous laisse à différents endroits. Le clou de Zion, c’est The Narrow, une ballade jusqu’au fond du canyon, avec certains passages où l’on marche dans l’eau. Bien sûr, il faut être équipé.
Jour 3 et 4 : Bryce Canyon (trajet depuis Zion : 120 km)
S’il n’en restait qu’un ce serait celui-là : Bryce Canyon a été notre coup de coeur. Le site est inoubliable, et ses roches orangées en forme de totems (les “hoodoos”) ne peuvent laisser de marbre. L’avantage de Bryce, c’est qu’on peut descendre au fond du canyon assez facilement pour de petites randonnées de deux ou trois heures pas trop difficiles. Il y fait frais (on est à plus de 2.000 mètres d’altitude), l’air est pur, le site est très préservé malgré l’afflux de touristes : dépaysement assuré.
Jour 5 : Capitol Reef (trajet depuis Bryce Canyon : 183 km)
Un parc peu fréquenté, qui constitue une très bonne étape en se dirigeant vers Moab (camp de base pour ensuite rallier Arches et Canyonlands). Aride et désertique, Capitol Reef est célèbre pour ses roches rouges monumentales. On se croirait sur Mars. La route est spectaculaire, avec des kilomètres de lignes droites et des paysages sans aucune âme, des “diner” et des stations service directement sorties de films.
Jour 6 : Arches (trajet depuis Capitol Reef : 213 km)
Un parc mignon et sympathique, pas très grand (on le visite en une grosse demi-journée), qui doit son intérêt à ces formations géologiques très rares, formant des arches de pierre. Attention, l’une d’entre elle est tombée au début des années 90.
Jour 7 et 8 : Canyonlands (trajet depuis Arches : 42 km)
Il faut bien deux jours pour apprécier le vaste Canyonlands, qui se sépare en deux sites principaux, au nord et au sud. Un site exceptionnel, avec des promontoires qui s’avancent au dessus de gigantesques canyons déserts, des paysages dignes du Grand Canyon, la foule en moins. Le point de vue appelé “needles overlook”, avec une vue époustouflante à 360 degrés, est à ne manquer sous aucun prétexte.
Jour 9 : Monument Valley (trajet depuis Canyonlands : 222km)
Sortez vos appareils photos, vous êtes dans un western. Monument Valley, vous l’avez vu dans des dizaines de vieux films : “La chevauchée fantastique”, “La poursuite infernale”, “La prisonnière du désert”… Mais aussi “Thelma et Louise”. Le site est ultra-photogénique. On visite le parc en voiture, en s’arrêtant à différent points – pas de grandes randonnées, plutôt des “spots”. On parcourt le parc en une grosse demi-journée.
Jour 10 : Grand Canyon
Grand Canyon est censé être le clou du spectacle : oui, c’est très beau, mais la quantité de touristes, le sur-aménagement du parc (en tout cas la South Rim), et les prix excessifs lui donnent un côté Disneyland qui peut rebuter… Malgré la foule, toutefois, on aperçoit de nombreuses biches et mule deer (sortes de biches hautes comme des chevaux) partout autour des chemins de randonnées. Au-delà des longues promenades faciles sur la crête en haut du canyon, les sportifs dévaleront les pentes pour gagner en quelques heures le bas du Canyon (ça descend sec !). Encore mieux : faire une balade de deux jours avec nuit en tente, afin de rejoindre la North Rim, de l’autre côté du Canyon.
De Grand Canyon, le retour à Las Vegas prend environ quatre heures (435 km). Ceux qui ont deux ou trois jours de plus pourront faire un crochet vers Page et le lac Powell – une étape souvent recommandée par les voyageurs. Autre petit crochet possible : la Death Valley, au nord-ouest de Las Vegas.
À Olivier Bistro, ça sent bon le boeuf bourguignon et la tomme de Savoie
“Tradition, authenticité et qualité” . Ces trois valeurs, Olivier Verdier, un trentenaire originaire de Pézenas (Hérault), s’efforce de les mettre en application dans son restaurant Olivier Bistro, qui a fêté début août ses trois ans d’existence.
Olivier Verdier découvre l’univers de la cuisine à l’âge de 11 ans, par le biais d’un ami de la famille qui est restaurateur. Il fait l’école hôtelière de Bezier à 14 ans et entre rapidement dans la vie active. Le jeune homme, amateur de rugby, jongle entre plusieurs établissements en France. Il est serveur au Cap, à Val Thorens et Courchevel. Après une première expérience aux Etats-Unis, il décide de venir s’installer à New York pour de bon. “J’ai acheté un billet d’avion et en mai 2006 je suis installé à New York”. Mais “je ne parlais pas un mot d’anglais et je ne connaissais personne”.
Olivier Verdier fait son trou rapidement. Il fait ses débuts new-yorkais en tant que serveur-manager dans des restaurants français, dont Tournesol et le Bar Pitti à Greenwich Village. Il mettra de l’argent de côté pendant plus de quatre ans en ne perdant pas de vue son objectif : ouvrir son propre commerce.
Grâce à un ami, il déniche un local à South Slope, un quartier tranquille de Brooklyn dont la scène culinaire s’est développée ces dernières années. “Il n’y avait rien. Tout était à faire mais je pressentais déjà le potentiel. J’ai investi dans des machines et j’ai tout construit moi-même : le bar, les banquettes, les meubles, se souvient-il. Le premier jour où j’ai ouvert pour le brunch, nous avons eu 60 couverts, ça a été dur mais on s’en est sorti” . Pour mener à bien le projet, il s’associe avec Guillaume Thivet, un chef français passé pour Bouley et originaire de la même région que lui.
Ensemble, ils concoctent un menu très français. Tomme de Savoie, jambon de Bayonne, escargots de Bourgogne, boeuf bourguignon et une belle côte de boeuf se disputent la carte. Aujourd’hui, une équipe de seize employés s’affaire à Olivier Bistro, dont les murs sont tapissés de photos de famille. “La plupart des restaurants français vont dans le moderne et ce n’était pas ce que je voulais transmettre. Ici, la clé c’est de jouer sur le concept du bistro parisien chaleureux, convivial, charmant et à l’ancienne”. Le passé a bon goût.
Avec Sylvie Walters, San Francisco se visite en VF
Sylvie Walters, une Parisienne passionnée de voyages, a lancé sa propre agence de visites guidées, à pied et en français.
Rendez-vous est donné sur Union Square. Sylvie Walters, armée d’un drapeau français pour se faire facilement reconnaître, attend son prochain groupe: pendant près de deux heures, elle va guider ses visiteurs dans Downtown, Chinatown et Jackson Square, sur les pas des premiers Français venus s’installer à San Francisco. Passionnée par son sujet, Sylvie Walters captive son auditoire en émaillant la visite d’anecdotes insolites. Cette passion, elle la cultive depuis longtemps: “Pendant plus de 20 ans, j’ai guidé des touristes français en Chine. J’ai aussi voyagé au Kenya, en Tanzanie, au Kazakhstan, en Ouzbékistan, au Japon, au Vietnam, au Laos, énumère-t-elle. Puis j’ai rencontré un Américain à Paris, qui m’a épousée et fait découvrir l’ouest des Etats-Unis.”
Installée depuis 2010 à San Francisco, Sylvie Walters a d’abord travaillé comme guide dans les bus touristiques qui sillonnent la ville, et a guidé des touristes anglophones à Yosemite. “Etre guide dans le tourisme de masse peut être frustrant, constate-t-elle. Ce n’est pas le tourisme que j’avais l’habitude de faire en France, ni celui que j’apprécie en tant que voyageuse.”
Fin 2015, Sylvie Walters décide de lancer sa propre agence de visites guidées en français, L’Esprit San Francisco. “J’ai travaillé en anglais, mais je préfère guider en français, car je peux faire de l’humour et employer un vocabulaire plus riche.”
L’Esprit San Francisco propose des itinéraires pour des groupes de huit personnes, ou des visites particulières à la carte. “Les petits groupes permettent de garder des tarifs abordables, moins chers que les tour operators. Quant aux visites privées, elles peuvent être totalement personnalisées selon les centres d’intérêt ou la durée du séjour.”
Chaque itinéraire est le fruit d’un long travail de documentation et de recherche: “J’ai pris des cours sur l’histoire des Etats-Unis, de San Francisco et des Indiens d’Amérique au City College, et je me suis constitué une bibliothèque de plus de 1.000 ouvrages, guides ou romans. Je me promène beaucoup pour recouper les informations que j’ai trouvées dans les livres, et construire une visite plaisante et bien rythmée.” Sylvie Walters met en outre ses connaissances de grande voyageuse au service de ses visites: “Mon itinéraire dans Chinatown est axé autour des rites funéraires et de la pharmacopée que je connais bien.” On y apprend notamment comment l’holothurie, un concombre de mer gorgé d’iode, était utilisé dans les régions reculées pour prévenir les retards mentaux.
Sylvie Walters a aussi concocté des visites auto-guidées, privilégiant la nature, du Golden Gate Park à Point Reyes, de Muir Woods à Twin Peaks.
Entre ses visites, elle réfléchit à de nouveaux circuits: “Une visite intitulée “Quartier latin” sera consacrée à la découverte du quartier italien de North Beach et du quartier français. J’aimerais aussi proposer une randonnée urbaine alliant ville et nature: Embarcadero, un roof garden dans le Financial District, Twin Peaks, le Golden Gate Park pour finir au Pacifique, le tout en 6 heures avec pique-nique.” Suivez le guide!
Les duels France vs Etats-Unis à suivre pendant les Jeux Olympiques de Rio
Après l’Euro, c’est l’heure de ressortir votre maillot de l’équipe de France. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Rio aura lieu le vendredi 5 août à 7pm (EST). Les Jeux sont retransmis sur les différentes chaînes du network NBC.
Des Français et des Américains sont engagés dans presque toutes les épreuves individuelles. Plusieurs duels franco-américains en équipe sont aussi au programme.
- Foot féminin
C’est la finale avant l’heure. Les excellentes équipes de foot féminines des deux pays se rencontreront le samedi 6 août à 4pm EST (1pm PST) dans le cadre de leur match de groupe. Les Bleues et les Américaines, championnes du monde en titre, sont dans le même groupe que la Nouvelle-Zélande et la Colombie (que la France a battue 4-0 le 3 août). Le match est à suivre sur NBC Sports Network ou en streaming sur NBC Sports Live Extra.
- Water Polo
France et Etats-Unis sont dans le même groupe de water polo masculin. Ils s’affronteront le mercredi 10 août à 10:40am (EST). Le groupe comprend aussi le Montenegro, l’Italie et la Croatie.
- Volleyball
Les deux équipes joueront le samedi 13 août à 4:05pm EST dans le cadre des poules.
- Basket
C’est le choc du groupe A. Après avoir affronté les Vénézuéliens, la France jouera contre la redoutable équipe américaine (moins LeBron James). C’est une bonne nouvelle: affronter Team USA en poule signifie qu’on ne les retrouvera pas en quarts. Encouragez Nicolas Batum, Tony Parker et Boris Diaw le dimanche 14 août à 1:15 EST.
Pour en savoir plus sur le programme complet, consultez le calendrier officiel de l’évènement.