A Wall Street, les traders ne sont pas les seuls à faire des reconversions acrobatiques. La preuve avec Pierre Alexandre.
Vétéran de l’information financière, ce journaliste qui a couvert le Stock Exchange pour LCI, France 24, Europe 1 et bien d’autres, s’est reconverti en marchand de sorbets et de gelati. Avec son épouse, Kristina Frantz, il a ouvert Dolce Brooklyn début juillet non loin de l’imposant centre artistique Pionnier Works à Red Hook.
“Ma femme et moi étions arrivés à un tournant professionnel. Elle travaillait dans le secteur de la technologie et de l’internet. C’était très prenant, surtout avec des enfants. On est devant un ordinateur en permanence. Elle voulait quelque chose de plus concret et d’ancré dans la communauté. J’étais aussi arrivé à une espèce de saturation. Je cherchais un nouveau défi entrepreneurial” , explique celui qui a monté en 2005 sa société de production de vidéos financières, New York Financial Press.
Le couple part à la recherche d’un concept. Bar, restaurant, crêperie, magasin de produits artisanaux français… “On avait une nouvelle idée par jour” se souvient-il. Ils s’arrêtent sur les gelati, plus légers et moins gras que les glaces traditionnelles. Et pour cause, Kristina Frantz est italo-américaine et la petite famille (ils ont deux enfants) se rend régulièrement en Italie. “Là-bas, on mange des gelati au dîner. C’est un rituel.”
Pour transformer un rituel en business, ils se sont retroussés les manches. Kristina Frantz a suivi une formation d’une “dizaine” de jours auprès d’un chef italien en Caroline du Nord, puis en Italie. Ils ont acheté une machine – “c’est le prix d’une voiture” – placée dans l’arrière-boutique du petit local déniché sur Van Brunt Street.
Outre les traditionnels parfums chocolat, caramel, noisette, noix de coco, la cheffe explore d’autres saveurs: thé vert-chocolat blanc ou un étonnant fraise-basilic. Objectif: développer une marque de gelati “premium” en misant sur une préparation à base de produits frais et de lait organique. “On est en face de professionnels qui mettent des stabilisateurs et des conservateurs pour faire durer leurs produits et les distribuer au niveau national. Notre produit est plus cher mais de meilleure qualité. Nous avons fait le choix de contrôler le produit du début à la fin” , explique Pierre Alexandre, pour lequel le marché des crèmes glacées va connaître “une révolution comparable à celle du café ici” .
Dans l’immédiat, ils parient davantage sur la transformation de Red Hook pour leur amener des clients. De nouveaux projets résidentiels sont dans les cartons. Des entreprises et des commerces s’y installent. Tesla, la marque d’automobile électrique, vient d’y ouvrir un showroom. “Le quartier explose. On a beaucoup de touristes le week-end. Et les prix de l’immobilier ne sont pas encore ceux de Manhattan.” Pour l’heure, l’aventure est entièrement auto-financée. “Notre objectif numéro 1, c’est de tester le concept. On veut créer une habitude, installer la marque. Après, tout est permis” .
Avec Dolce Brooklyn, Pierre Alexandre passe de Wall Street au gelato
La Résistance, le restaurant français clandestin qui veut régaler Los Feliz
L’insurrection se passe aussi dans l’assiette, surtout si elle est savourée dans un lieu secret et intime. Lancée le 18 juin, date symbolique de l’Appel du général de Gaulle, la Résistance n’est pas un restaurant comme les autres. Il ouvre ses portes chaque week-end chez une Française qui se fait appeler “Aurélia Blanc” .
“Ce n’est pas un restaurant professionnel mais clandestin, avec une vraie expérience française” , résume la cheffe pétillante, installée à Los Angeles depuis trois ans. Pour s’y rendre, il faut suivre les instructions. Tout commence par un courriel avec la destination. Arrivé devant l’élégante demeure du quartier de Los Feliz, on frappe à la porte. “Mot de passe ?”, demande une voix derrière la grille. Une fois la formule donnée, vous pouvez pénétrer dans la bâtisse en passant par la cuisine, où vous découvrez la cheffe aux fourneaux, en train de faire flamber les crèmes brûlées ou de goûter le pot-au-feu qui mijote.
Vous pourrez découvrir l’arrière-cour, propice à une partie de pétanque ou de fléchettes, en savourant un apéritif aux accents du Sud, avant de vous installer à l’une des cinq tables portant le nom de ses auteurs préférés (Honoré Balzac, Molière, Voltaire, Victor Hugo, Emile Zola). “Mon grand-père était pâtissier chocolatier. Petite, je faisais mes confitures maison et je testais des recettes comme le lapin à la moutarde.”
En grandissant, “Aurélia Blanc” s’est orientée vers une autre passion, la musique, tout en continuant à cuisiner. L’arrivée dans sa demeure actuelle à Los Feliz lui a donné l’envie d’aller plus loin. “L’idée m’est venue alors que je jardinais. Je me suis dit que le patio était joli et qu’il ressemblait à un restaurant. Alors pourquoi ne pas en ouvrir un ? Ce n’est pas conventionnel, mais j’ai l’âme d’une résistante” , raconte-t-elle, en évoquant le passé résistant de son grand-père. Son entourage, habitué à savourer sa cuisine, l’a encouragé à se lancer dans ce projet.
Le concept n’est pas sans rappeler les restaurants clandestins qui se sont multipliés à New York pendant la crise de 2008, ouverts par des restaurateurs amateurs passionnés ou des individus à la recherche d’une manière créative de payer leur loyer. On ne peut pas ouvrir un espace commercial n’importe où, mais à La Résistance, les repas sont assimilés à des événements privés.
Sur place, ne vous attendez pas à de la cuisine moléculaire. “J’aime la cuisine traditionnelle, comme la blanquette de veau. A Los Angeles, il y a beaucoup de restaurants français américanisés. J’avais envie de faire découvrir les plats de grand-mères dans ce havre de paix.”
Jusqu’au mois d’octobre, Aurélia Blanc propose dîners (49 dollars) et brunches (35 dollars) le week-end, avec des plats aux goûts familiers: ratatouille, tartine provençale, quiche-lorraine, madeleines, pot-au-feu… “Je mise sur la qualité et l’authenticité. Je prépare le chocolat chaud à l’ancienne: à la casserole et remué avec une cuillère en bois” , assure celle qui a grandi entre Aix-en-Provence et Paris. De la vaisselle “Le Creuset” au café moulu par la cheffe en passant par la musique de fond (Gainsbourg, Brassens, Vanessa Paradis), la Résistance offre un retour en France le temps d’un repas.
Suivez le Tour de France sur TV5 Monde
Froome, Matthews, Sagan: le Tour de France bat son plein. Suivez-le sur TV5 Monde USA. Les cyclistes se disputeront le maillot jaune jusqu’au 24 juillet, date de leur arrivée en fanfare sur les Champs-Elysées.
Ce Tour de France – 103eme du nom – passera par trois pays limitrophes: l’Espagne, la Principauté d’Andorre et la Suisse. On suivra tout particulièrement les neuf étapes de montagne, marquées par quatre arrivées en altitude (Andorre Arcalis, Mont Ventoux, Finhaut-Emosson et Saint-Gervais Mont Blanc). Au total, les coureurs parcourront plus de 3.500 kilomètres lors de la compétition. TV5 Monde USA retransmettra toutes les 21 étapes de la Grande Boucle à partir de 2:35pm (EST).
Renaud Jerez et ses étranges créatures à Miami
Elles ressemblent à des squelettes ou des robots inachevés. Les créatures extraordinaires de l’artiste Renaud Jerez seront exposées à l’ICA de Miami jusqu’au 30 octobre.
C’est la première fois que l’artiste montre ses drôles de personnages aux Etats-Unis. Les mannequins, aux formes squelettiques, ont été travaillés avec divers matériaux tels que le caoutchouc, le tissu ou encore l’aluminium. Renaud Jerez a voulu offrir aux spectateurs sa vision du genre humain, où les créations s’apparentent à des montres issus de films de science-fiction, aussi bien amputés que difformes.
Né en 1982, ce diplômé des Beaux-Arts vit et travaille à Berlin. Il a exposé à la National Gallery de Prague, au GAMeC de Bergamo et à l’Autocenter de Berlin. En 2015, il a participé à une exposition collective dans le cadre du New Museum Triennial de New York. L’artiste est représenté par la Galerie Crève-cœur à Paris.
Après l'Euro 2016, la France brisée, la France martyrisée, mais la France unie
La France a perdu face au Portugal en finale de son Euro, dimanche 10 juillet. Mais en dehors du terrain, c’est une autre histoire, selon plusieurs titres américains.
Le New York Times considère ainsi que “la France a perdu un championnat de football mais a réalisé un rare moment d’unité nationale” . Interrogeant plusieurs supporters réunis au sein de la fan zone au pied de la Tour Eiffel, il note que “beaucoup ne voulaient pas qu’on leur rappelle la menace terroriste le jour de la finale. Plutôt, ils voyaient dans le match l’opportunité d’effacer le souvenir d’une période douloureuse” , référence aux attaques terroristes de janvier et novembre 2015. Et de poursuivre: “Même si cela aurait été mieux de gagner, beaucoup de personnes au sein de la fan zone ont dit que le tournoi de foot, qui a eu lieu en France, était un rare moment d’unité dans un moment de divisions et qu’ils pouvaient se sentir fiers d’être arrivés en finale” .
Considérant que l’Euro pouvait représenter une “catharsis” pour le peuple français, The Washington Post écrivait dans son édition du 10 juillet – le jour de la finale – qu’ “une victoire peut très occasionnellement apporter un vrai boost au moral collectif et le sentiment de surmonter une tragédie, comme la victoire des New Orleans Saints au Super Bowl seulement quatre ans après les ravages de l’ouragan Katrina” . Le journal ajoute que les drapeaux français déployés un peu partout à travers le pays pendant l’Euro “prouvent que les liens entre le public français et l’équipe de France se sont renforcés depuis la coupe du monde de 2010” .
Pour sa part, l‘Associated Press met en avant le volet sécuritaire, précisant que “la France a perdu l’Euro 2016 mais peut célébrer la victoire de la sécurité” . L’agence de presse américaine précise que l’Euro n’a pas connu de problème majeur, “malgré l’état d’urgence et un risque d’attentat élevé dans le pays” . L’Associated Press conclut en affirmant qu’un “nouveau défi attend les forces de l’ordre, avec le Tour de France et les départs en vacances d’été” .
Même son de cloche pour le San Francisco Chronicle qui vante les mesures de sécurité prises par la France pendant l’Euro. “Le tournoi s’est déroulé pendant 31 jours à l’abri de toute menace terroriste” .
Pour le site internet de la chaîne sportive ESPN enfin, l’Euro laisse “un sentiment de fraternité et de respect” . Le média félicite tout particulièrement les forces de l’ordre françaises qui “ont agi avec calme et courtoisie malgré la pression” . “L’Euro fut un tournoi international de premier plan organisé dans un pays encore traumatisé par le terrorisme et opérant sous le couvert de l’état d’urgence, et heureusement, nos pires craintes ne se sont pas concrétisées” . Mieux, ESPN a découvert le TGV. “Peu de peuples se plaignent autant des transports que les Anglais, donc imaginez leur surprise quand ils ont découvert un réseau de transports impressionnant. Les prix des trains n’étaient pas exorbitants. Les trains étaient propres, confortables et aussi rapides que l’éclair. Paris est à plus de 400 miles de Marseille, mais vous pouvez faire le trajet en un tout petit peu plus de trois heures. Whooooosh! ” Vivement la coupe du monde.
Pain de Sucre, des maillots sexy dans le grand bain américain
“J’étais plutôt scientifique. Ma filière était la physique-chimie” . Si on avait dit à Christian Keusseyan qu’il serait un jour le patron d’une marque internationale de maillots de bain, il ne l’aurait certainement pas cru.
Et pourtant, le Français dirige aujourd’hui Pain de Sucre, une marque marseillaise bien connue des Français pour ses produits sexy à mi-chemin entre le prêt-à-porter, la lingerie et le maillot de bain. Après avoir conquis l’Europe, la société vise aujourd’hui les Etats-Unis. En janvier, peu après avoir fêté ses trente ans, elle a ouvert un showroom à Miami et dévoilera sa collection 2017 au Hammock Show (du 16 au 18 juillet au W Hotel South Beach) dans le cadre de la Swim Week. “Dès le début, nous avions des ambitions internationales. J’ai toujours vu ma famille rester autour de Marseille et ne pas aller plus loin que la Côte d’Azur. L’idée, c’était de pouvoir faire vivre le produit en dehors de France”.
Christian Keusseyan a été rattrapé par l’univers de la mode grâce à ses parents, créateurs d’une entreprise de prêt-à-porter dans le sud de la France. Forcé de remplacer son père pendant plusieurs mois, le jeune homme se découvre une passion pour les vêtements. Il lance Pain de Sucre en 1985 avec son beau-frère. Leur pari: un concept de maillots de bain féminins “qui se portent et se montrent” , à la fois élégants et confortables. “On a apporté la mode dans le maillot de bain. Ça n’existait pas à l’époque. Le succès a été immédiat” .
La marque ouvre des boutiques dans l’Europe entière, les Caraïbes et même l’Australie. Elle dispose aujourd’hui d’un réseau de 25 magasins et 600 distributeurs. “Dans les années 80, nous étions trois-quatre dans l’entreprise. On était ignorant sur la gestion. Par contre, nous étions de gros bosseurs. On avait la volonté d’arriver à nos fins, sans faire de compromis.” Quitte à sortir les gros bras. En 2012, la marque a fait condamner le géant La Redoute pour “contrefaçon”, s’estimant “sauvagement copiée” sur la commercialisation d’un de ses modèles.
L’intérêt de Pain de Sucre pour les Etats-Unis n’est pas nouveau. Christian Keusseyan avait déjà fait une tentative d’implantation en 1992. “C’était pendant la Guerre du Golfe. Le climat économique n’était pas bon pour les distributeurs. Ça n’a pas marché. On est reparti déçus. Mais je me suis rendu compte de l’ampleur du marché”. Le patron ne baisse pas les bras. Et de pointer le succès de ses boutiques à Saint-Martin et Saint-Barth. “Les Américains représentent la majorité des nationalités dans ces boutiques. Ce sont des clients très fidèles. On a bien ressenti l’affinité avec le produit” .
L’ouverture d’un showroom à Miami “n’est pas un hasard” . “La Floride, c’est la mer. La destination est évidente” . C’est aussi là qu’est basé le distributeur de Pain de Sucre, Finaben. La marque ne veut pas ouvrir de boutiques pour le moment, privilégiant la distribution dans les grands magasins. “Le but est de se faire distribuer, pas d’ouvrir des boutiques”, résume Christian Keusseyan, bien conscient de la concurrence féroce de ce côté-ci de l’Atlantique. Les Etats-Unis sont le premier marché pour le maillot de bain, et il générera quelque 19 milliards de dollars d’ici 2019, selon une récente étude de Technavio. “Personne ne nous attend ici. Nous sommes sur un produit de niche, haut-de-gamme. Le marché américain m’a toujours fait rêver. C’est un grand marché. Quand je vois le consommateur apprécier le produit, je me dis qu’on a notre place. Après, il faut y entrer” .
Fêtez la Belgique à Houston le 21 juillet
Une semaine après la France, c’est au tour de la Belgique. Le Belgian Club of Greater Houston, association culturelle et de loisirs belge de Houston, célèbrera comme il se doit la fête nationale du Plat pays ce jeudi 21 juillet.
Le groupe vous donne rendez-vous au Cafe Brussels à 7:30 pm où un buffet dinatoire comprenant une bière vous sera proposé au prix de 35$. Les réservations sont ouvertes jusqu’au 14 juillet en envoyant un e-mail à [email protected].
Des informations concernant les prochains événements organisés par le club sont disponibles sur le site de l’association.
Les énigmatiques soldats de Watteau squattent la Frick Collection
Une exposition sur l’armée et ses soldats, mais sans la guerre. La Frick Collection présente du 12 juillet au 2 octobre “Watteau’s soldiers” , sur les scènes de vie militaires dessinées et peintes par le célèbre peintre français Jean-Antoine Watteau au XVIIIème siècle.
Marqué par la guerre de Succession d’Espagne entre 1701 et 1714, l’artiste ne s’intéresse qu’au quotidien des soldats. Selon Aaron Wile, le commissaire de l’exposition – pour qui Watteau représente “le plus grand artiste français du XVIIIème siècle” – “l’artiste présente les soldats en tant qu’individus. Il les humanise. Il s’en dégage une vraie intimité” .
Une vingtaine de tableaux et dessins sont exposés dans la petite salle au niveau inférieur de la Frick Collection. Le travail de Watteau sur le mouvement y est mis en valeur, avec des dessins représentant des soldats dans différentes postures. On y trouve aussi sa plus célèbre peinture, “La Porte de Valenciennes”, mettant en scène quatre soldats dont les échanges et les discussions semblent énigmatiques.
Martin Eidelberg, historien américain spécialiste de Watteau, estime que l’exposition met en valeur “le mystère Watteau” . “On ne comprendra jamais vraiment Watteau. Ses travaux sont très suggestifs. Ils évoquent beaucoup de choses, de la rêverie à la mélancolie” .
"Beyond the Game" à Miami : une expo sur comment le sport a fait la Floride
L’exposition photographique Beyond the Game: Sports and the Evolution of South Florida, organisée au HistoryMiami Museum, retrace l’histoire d’un Etat façonné par le sport. Elle vous fera voyager dans le temps en vous présentant en images les infrastructures et les événements sportifs qui ont marqué l’histoire de la Floride, comme le Miami Marine Stadium, le premier stade construit sur le front de mer pour les courses de bateaux dans les années 1960. Ou le 5th Street Gym, le club de boxe où s’entraina Mohammed Ali et où Noirs et Blancs cohabitaient sans problème, dans un pays alors en pleine ségrégation raciale.
L’exposition débute samedi 16 juillet et se terminera 15 janvier 2017. L’entrée est gratuite le 16 juillet à l’occasion de l’ouverture de l’exposition.
Scripts, costumes, photos: l'univers de Stanley Kubrick exposé à San Francisco
« Orange mécanique », « Shining », « 2001, l’Odyssée de l’espace »… Qui n’a jamais vu ou entendu parler des chefs d’oeuvre du réalisateur Stanley Kubrick ? Après le Los Angeles County Museum of Art en 2013, c’est au tour du Contemporary Jewish Museum de San Francisco de mettre à l’honneur le célèbre cinéaste.
Dans l’exposition « Stanley Kubrick: The Exhibition », le visiteur retrouvera une collection exhaustive de documents et d’objets privés du fameux réalisateur. Au total, plus de 800 éléments – des scénarios, scripts, photos de tournage, posters, caméras, maquettes de décors – sont exposés. Les amateurs apprécieront tout particulièrement les costumes issus de ses seize films, de « Fear and Desire » en 1953 (son premier) à « Eyes Wide Shut », son petit dernier sorti en 1999 juste après son décès à l’âge de 70 ans.
Avant d’être scénariste et producteur de films à succès, l’Américain était aussi photographe. Ses clichés pris, adolescent, pour Look Magazine dans les années 1940 sont aussi au menu. En complément, l’exposition revient sur les avancées technologiques que son équipe et lui ont développées et sur “Napoleon” et “Aryan Papers” , deux projets jamais achevés.
5 "farmers markets" où trouver des produits locaux à New York
Vous avez forcé sur la pizza et les hamburgers ? Il est temps de manger sain et responsable. French Morning a sélectionné pour vous cinq marchés bio de producteurs locaux à travers New York.
Manhattan
L’Union Square Green Market (1 Union Square W) est le marché le plus connu et le plus touristique de New York. Fondé il y a 40 ans, il accueille en haute saison plus de 140 producteurs locaux les lundis, mercredis, vendredis et samedis de 8am à 6pm. Que vous cherchiez des fruits et légumes frais, du fromage, des confitures “maison”, du vin ou encore du cidre, l’offre est riche. Les prix donnent en revanche moins le sourire. Comptez par exemple 7$ pour une barquette de myrtilles ou de fraises du New Jersey, 25 $ la bouteille de rosé de King Ferry, et 46$ pour du whisky distillé à Beacon. Le marché, ouvert toute l’année, voit défiler en moyenne 60.000 clients par jour.
Sur la place historique de Bowling Green dans Lower Manhattan, le Bowling Green Market ressemble à un marché de village. Un boulanger, deux marchands de fruits et légumes et un fromager vous accueillent toute l’année les mardis de 8am à 2 pm et les jeudis de 8 am à 5 pm. Comptez 5$ pour une barquette de fraises ou d’haricots, 12$ pour une tarte aux pommes. Les jus de fruits Red Jacket, sans eau ou sucre ajouté, sont plus abordables. Comptez 2,5$ la bouteille de 33cl. Celui à la cerise est particulièrement délicieux.
Brooklyn
Le Grand Army Plaza Greenmarket (Prospect Park West & Flatbush Av) est le deuxième plus gros marché fermier de New York. Tous les produits proposés, des fruits et légumes frais au cidre de pomme en passant par le miel bio proviennent de producteurs du New Jersey ou de l’Etat de New York. Une botte de radis vous coûtera 3$, un whisky distillé à Goshen, 24$. Ouvert tous les samedis de l’année de 8am à 4pm, le marché organise chaque semaine des cours de cuisine et des démonstrations culinaires, pour enfants comme pour adultes.
A New York aussi, il est possible d’acheter ses produits directement à la ferme. A l’Eagle Street Rooftop Farm (44 Eagle St) précisément. Comme son nom l’indique, cette ferme est située sur le toit d’un bâtiment de Brooklyn et vous offre une vue imprenable sur la skyline. La ferme ouvre ses portes au public tous les derniers dimanches de chaque mois, de 1pm à 4pm, de mai à octobre.
Queens
Situé dans un des quartiers les plus cosmopolites de New York – Jackson Heights -, le Jackson Heights Greenmarket (34th Ave at 78h St) est ouvert tous les dimanches de l’année de 8 am à 3 pm. Une trentaine d’exposants vous accueillent dans une ambiance familiale et autour d’une cuisine à l’image de la population du quartier, très diverse. C’est le marché le plus grand et le plus animé de Queens.
Ginkgoa, une rencontre franco-américaine musicale atypique, à Los Angeles
Un condensé de chansons françaises saupoudré de “vibe” américaine, et relevé d’une touche ultra-vitaminée : c’est ainsi que l’on pourrait définir Ginkgoa. Fondé à Paris en 2010, le groupe franco-américain poursuit sa tournée estivale, en passant par Los Angeles. Il sera sur la scène du festival Grand Performances, parrainé par France Los Angeles Exchange, le samedi 22 juillet, à partir de 8 pm (gratuit).
Ginkgoa, c’est l’histoire d’une rencontre entre deux personnes, deux cultures. Originaire de New York, Nicolle Rochelle chante, danse et joue. De son côté, le Parisien Antoine Chatenet est auteur-compositeur. L’histoire raconte qu’après quatre ans de tournée avec Jérôme Savary, Nicolle Rochelle a découvert la musique du Français sur internet, et l’a rencontré le soir même par accident dans un club de jazz parisien. L’alchimie a directement pris, et le groupe est né.
Un premier album prévu fin 2016
Accompagné de trois musiciens (violoncelle, clarinette et batterie), Ginkgoa mélange influences et époques, alliant la pop au swing new-yorkais, en passant par les beats électro. Cela donne un son unique, entre le jazz et la bossa nova, rehaussé par la voix volcanique de Nicolle Rochelle.
Repérés aux Francofolies où ils ont obtenu le prix “Coup de coeur” en 2011, ils travaillent sur leur premier album, dont la sortie est prévue en cette fin d’année. Leur titre phare “De New York à Paris” a déjà séduit le grand public, en devenant l’hymne des parfum Rochas.