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La musique sans frontières de Jessica Fichot le 14 juillet à Brooklyn

Si vous passez le 14 juillet à Prospect Park, vous croiserez le chemin de Jessica Fichot. Accompagnée de quatre musiciens, la chanteuse, compositrice et accordéoniste jouera en ouverture de la soirée  “Triplettes de Belleville” qui aura lieu dans le parc de Brooklyn ce soir-là. Le film sera projeté après sa performance. Un orchestre live et le guitariste Benoît Charest assureront la bande-son.
Née à New York, Jessica Fichot déménage à Paris avec ses parents à l’âge de 3 ans. A 7 ans, elle apprend le piano, puis à 14 ans monte un groupe. Après le lycée, elle part étudier la musique au Berklee College of Music de Boston: “A l’époque, il n’y avait pas trop de formations pour la musique moderne en France”, explique-t-elle. A la fin de ses études, elle déménage à Los Angeles. “C‘est à partir de ce moment que j’ai commencé à écrire des chansons en anglais”. 
A la formation de son groupe en 2007, elle commence à jouer de l’accordéon et tombe sous le charme de l’instrument. “Aujourd’hui, je ne joue presque plus de piano, j’ai trouvé un instrument plus portable qui correspond bien à la musique folk que je chante dans différentes langues.”  A la fois Française, Américaine et Chinoise, Jessica Fichot cultive sa différence: un mélange de “chanson française, jazz de Shanghai et folk internationale, comme elle le décrit, influencé aussi par le jazz manouche.” 
Pour ce concert à Brooklyn, elle va interpréter des chansons originales en Français et quelques-unes inspirées du Shanghai des années 1940: “J’aime ce mélange car, mis à part la différence de langues, je trouve qu’il y a pas mal de similarités entre ces deux styles musicaux.” Rendez-vous jeudi 14 juillet à Prospect Park Bandshell pour voir l’artiste à l’oeuvre. Et pour ceux qui ne peuvent pas, session de rattrapage le lendemain à Barbès de Park Slope, de 8pm à 9:30pm.

Les Beatles s'exposent au Grammy Museum de Los Angeles

“Yesterday, all my troubles seemed so far away…“, ces paroles sont indémodables. Cinquante-deux ans après leur tournée américaine, les Beatles sont de retour sur le continent américain, le temps d’une exposition. Du vendredi 1er juillet au lundi 5 septembre, l’antenne de Los Angeles du Grammy Museum accueille “Ladies and Gentlemen… The Beatles!”.
Après avoir enchanté New York, Miami ou encore Austin, cette exposition itinérante propose un retour dans les années 60, et plus exactement à partir de 1964, date où les quatre Britanniques débarquent à New York pour donner un concert mémorable. Couvrant la période de 1964 à mi-1966, elle nous refait vivre une époque rock’n roll où John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr ont radicalement influencé la pop culture.
A travers près de 400 objets (perruques, costumes, affiches, instruments, photos, enregistrements ou une lunch box contenant des paroles), les visiteurs (re)découvrent l’impact du groupe sur la mode, l’art, la musique ou les médias. Interactive, l’exposition propose une description sonore des vestiges de la Beatlemania, ainsi qu’une série de projections. L’occasion de vibrer à nouveau sur “Help” ou “Ticket to ride”.

Diaporama: les Français des Etats-Unis ont vibré devant France-Portugal

Jusqu’au bout, on y a cru. Des milliers de Français aux quatre coins des Etats-Unis ont vibré jusqu’au bout des prolongations, dimanche, croyant que les Bleus allaient égaliser face au Portugal (avant de les ratatiner aux tirs au but). Voici des photos glanées partout aux Etats-Unis qui montre une communauté derrière son équipe, malgré la distance.

  • Manhattan

Le French Institute Alliance Française (FIAF) avait monté un écran géant pour l’occasion. La finale tombait le même jour que son traditionnel Bastille Day. Au moins 2.000 personnes ont fait le déplacement.

  • Brooklyn

Dans le “Little Paris” de Brooklyn aussi, on fêtait Bastille Day. Et le restaurant Provence en boîte avait organisé une “fan zone” aussi. Le match valait bien d’interrompre le tournoi de pétanque au programme.

Voila# lafan#zone #provenceenboite#brooklyn#celebration#Bastille#Day

A photo posted by Jean-Jacques Bernat (@jeanjacquesbernat) on Jul 10, 2016 at 8:56pm PDT

  • Governors Island

Sur les pelouses de la petite île au sud de Manhattan, c’était aussi la foule des grands jours. “Entre 1.500 et 2.000 personnes” , selon les organisateurs, se sont réunies autour d’un grand écran pour encourager les Bleus

  • Buffalo (New York) – crédit: Martine Maio
  • San Francisco

Cent-quarante personnes ont encouragé les Bleus à The Myriad à l’invitation de Bread Xpress.

  • Washington DC

L’Ambassade de France s’est aussi transformée en “fan zone”

  • Los Angeles

Les Français de LA se sont retrouvés au Britannia Club de Santa Monica à l’invitation du PSG Club LA.

 

credit: Jeremy Da, PSG Club LA

  • Seattle
  • San Diego

Ambiance au Parfait Paris

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credit: Erwan Quenaon

  • Miami

 

Au Spring Brothers Irish Pub

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credit: Cecile Nvk Kzk

  • Houston

Au Galway Hooker, il y avait une “belle foule” , selon un des participants. (Crédit: Tho M. Lam – Houston French Gang)

  • Austin

Au Haymaker aussi.

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credit: Lu Sintow‎

  • Boston

Gabin, Ventura et Belmondo, des "durs" au Film Forum à New York

Ils s’appellent Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura. Pendant le festival “Les Durs”, du 15 juillet au 2 août, trente-deux films avec ces trois monstres sacrés du cinéma français seront présentés au Film Forum.
Le festival s’ouvrira “À bout de souffle” (“Breathless”) de Jean-Luc Godard. Sorti en France en 1960, ce film rassemble Jean-Paul Belmondo et l’actrice américaine Jean Seberg. Lui est un fugitif, auteur d’un meurtre contre un policier. Elle est une jeune Américaine qui veut devenir journaliste. Il va tenter de la séduire pour faciliter sa fuite. Également en tête d’affiche, “Les Tontons Flingueurs” (Monsieur Gangster”) du réalisateur français Georges Lautner. Cette comédie franco-germano-italienne, sortie en 1963, est un film culte. Mourant, un ancien truand confie la gestion de ses biens ainsi que la garde de sa fille à Fernand Gaudin (Lino Ventura). Celui-ci est alors loin de se douter de toutes les mésaventures qui vont lui arriver (dimanche 17 à 2:10pm, mardi 19 à 9:20pm et le lundi 25 juillet à 7:15pm).
Enfin, les fans de Jean Gabin pourront le retrouver dans “Pépé le Moko”, de Julien Duvivier. Pépé, un malfrat qui tente d’échapper de la police, se réfugie à Alger où il fait la rencontre de Gaby, une jeune femme dont il tombe amoureux. À cela s’ajoute Inès, maîtresse de Pépé. Le trio amoureux est suivi de près par Slimane, un inspecteur de police (jeudi 21 à 7:20pm, vendredi 22 à 5:10pm, dimanche 31 juillet à 6:50pm).
“Le Magnifique”, “Moderato Cantabile” avec Jean-Paul Belmondo ou encore “Motive” avec Gabin sont également au programme.
 

Concours de pronostics Euro 2016: le vainqueur est…

Vous avez été très nombreux à participer au concours de pronostics de l’Euro 2016, organisé par French Morning avec le soutien de La Compagnie.
Mais vous avez été très peu nombreux à désigner les deux bons finalistes, et encore moins le vainqueur: seulement deux d’entre vous avaient deviné que le Portugal viendrait démolir les espoirs français. Ces deux pronostiqueurs ne sont pas allés jusqu’à trouver le bon résultat (1-0 pour le Portugal), les deux ayant prévu un 2-1 pour le Portugal.
C’est donc le tirage au sort qui les a départagés. Félicitations à Andy De Brito qui remporte le billet business class New York-Paris offert par La Compagnie.

Conseils de patron: trouver le bon moment pour venir aux Etats-Unis

Dans les locaux de PeopleDoc, à Manhattan, il y a des meubles vert pomme, des noms de stations de métro sur les murs, et des photos de François Hollande serrant la main de Jonathan Benhamou.
En avril, le président de la République est en effet venu rencontrer ce patron de 32 ans, dont la start-up, créée à Paris, est devenue emblématique des succès de la French Tech à New York.
Arrivé aux Etats-Unis en 2014 pour vendre sa plateforme spécialisée dans la dématérialisation de documents RH, Jonathan Benhamou a connu, à New York, les montagnes russes. Mais il a su finalement provoquer sa chance. En particulier parce qu’il a quitté la France au bon moment.

1- “Le CEO doit absolument venir aux Etats-Unis”
S’il n’avait qu’un seul conseil à donner, ce serait celui-ci : pour qu’une start-up démarrée en France réussisse son expansion aux Etats-Unis, il faut que le fondateur s’y installe à plein temps. “Ici, quand c’est le CEO qui parle aux clients, c’est quelque chose de puissant, et pour nous, ça a été clé”, assène Jonathan Benhamou.
Il n’y a pas que cela. “C’est hyper important que le CEO comprenne le marché américain, les attentes des clients, et soit sur place pour résoudre les problèmes. Si tu ne viens pas, tu ne comprends pas pourquoi ça ne marche pas. Tu penseras toujours que le type que tu as nommé est nul. C’est quelque chose qu’il n’est pas possible de déléguer”, affirme Jonathan Benhamou. Qui, en revanche, a délégué à un “country manager” la gestion quotidienne de ses 90 salariés à Paris.
2- Ne pas venir trop tôt…
Jonathan Benhamou est loin de céder à la tentation du french bashing : pour lui, la France est un excellent pays pour lancer son entreprise. Et de citer tout ce qui rend cet écosystème attractif : les différentes aides publiques ou de la BPI, la facilité de recrutement des ingénieurs, la loyauté des salariés, le coût et la qualité de vie, la concurrence moins forte qu’ailleurs… “Bref, il est plus facile de faire son trou en France et d’arriver au seeds. Mais il ne faut pas y rester. C’est un bon pays pour commencer, pas pour se développer”, évalue Jonathan Benhamou, qui a créé sa start-up  à Paris en 2007, à sa sortie d’HEC.
Selon lui, mieux vaut ne pas se précipiter et céder trop vite aux sirènes américaines. “Il faut partir à un moment stable, avoir un vrai revenu, une vraie traction, estime-t-il. Si une start-up a 500K de revenus en France et emploie, disons, 15 ou 20 personnes, le risque, si le CEO vient trop tôt aux USA, c’est que les gens en France se retrouvent livrés à eux-mêmes, qu’il y ait moins de motivation, et que toute la partie française s’effondre.” Surtout, il faut avoir les reins solides question finances, afin de payer tous les frais fixes, et offrir des salaires attractifs. Jonathan Benhamou, venu avec deux enfants en bas âge à New York, en sait quelque chose.
3- …ni trop tard 
Jonathan Benhamou n’a pas de doutes là-dessus : les Etats-Unis sont un passage obligé pour la plupart des start-ups “tech”, en particulier celles qui, comme lui, produisent des logiciels. “Le risque, en restant trop longtemps en France, c’est de s’épuiser sur un marché assez petit et que le taux de croissance diminue au bout d’un moment. Il faut trouver son momentum.”
L’autre risque est de laisser passer sa chance de lever des fonds. “Venir aux Etats-Unis donne tout de suite plus de valeur à une boîte, estime-t-il. On parlait avec Accel Partners [un fonds d’investissement], et ils nous disaient : il faut que vous veniez aux Etats-Unis. Sinon, ils n’auraient pas investi. Alors, on est arrivé à New York, et les premiers mois, il ne se passait rien. Les semaines passaient, c’était vraiment dur. Et finalement, on a signé avec trois clients aux US. Ça a été le déclic grâce auquel on a pu boucler notre levée de fonds de 17 millions.”
4- S’attendre à des moments difficiles
Même lorsqu’une start-up marche déjà bien en France, venir aux Etats-Unis revient à tout reprendre à zéro. “Tu pars d’une feuille blanche”, prévient Jonathan Benhamou. “Je suis arrivé à New York, j’ai loué un bureau sans fenêtre, je n’avais pas de clients, pas d’amis, ma femme ne pouvait pas travailler ici car elle est dentiste et que son diplôme n’est pas reconnu.” Bref, la galère… Surtout avec un anglais “sans plus”. “J’avais un niveau pas terrible, enfin, j’en avais fait pendant toutes mes études, mais j’ai vraiment galéré pendant six mois. C’est un truc qu’on sous-estime.”
Forcément, il a fait de nombreuses erreurs. “Je me suis beaucoup trompé dans mes recrutements. Les codes aux Etats-Unis ne sont pas du tout les mêmes qu’en France” , affirme-t-il. Il s’est aussi pris de nombreuses portes, faute de compréhension de la culture américaine. “Il faut complètement changer son story-telling.”
5- Ne pas tout miser sur New York (ou la Silicon Valley)
Si c’était à refaire, Jonathan Benhamou s’interrogerait davantage sur la ville d’implantation. D’autant que PeopleDoc vend son logiciel partout aux Etats-Unis, et emploie de nombreux salariés à distance. “J’emploie 15 personnes dans les bureaux de New York, et 30 autres en remote, qui travaillent partout aux US. Ici, c’est hyper courant, et on a besoin de couvrir tout le territoire. Du coup, l’équation de venir à New York n’est pas forcémment très pertinente, car cela coûte ultra-cher, et que c’est la guerre pour recruter. Avec du recul, je pense qu’on aurait aussi pu envisager Philadelphie, DC, Austin ou la Floride.”

Trois jours à: Nashville

Bienvenue à “Music City”, capitale américaine de toutes les musiques non-électroniques. Ici les références historiques se nomment Johnny Cash, BB King, Roy Orbison ou Dolly Parton. Les stars actuelles, et plus gros vendeurs de disques, sont des artistes quasi inconnus en Europe : Brad Paisley, Blake Shelton, Alan Jackson, Miranda Lambert, Carrie Underwood ou Loretta Lynn.
Une seule règle est de mise : la musique. Capitale du Tennessee, Nashville accueille jour et nuit des dizaines de concerts et entretient avec fierté son patrimoine musical. Ville référence pour les musiciens du monde entier, elle fonctionne comme un aimant et voit sa population exploser depuis une demi-douzaine d’années. De fait, les constructions de logements et d’aménagements publics fleurissent un peu partout.
Une activité permanente qui ne fait que renforcer l’énergie de la ville, laquelle a énormément à offrir aux visiteurs.

Day 1

L’avantage de Nashville est de pouvoir aisément circuler à pied en centre ville, où se concentre la majeure partie des attractions. Autour de Broadway Avenue, entre la voie de chemin de fer et la Cumberland River, se dévoile le coeur musical de la cité, comme en témoignent les passants, portant guitare sur le dos à la recherche d’un bar où exercer leur talent. Avec plus de 300 concerts chaque jour dans les établissements ou églises du centre ville, il n’est pas rare de voir la journée filer à toute vitesse, pour peu que l’on prenne le temps d’écouter chaque artiste.
Mais pour bien saisir l’histoire musicale de Nashville, débutez votre balade au sud de la 5th Avenue, où se dresse le musée et le Hall of Fame de la Country Music. Derrière ces murs, toute l’histoire de ce genre. Les disques d’or et de platine ornent les murs et les fans y découvriront même la Cadillac d’Elvis Presley ou la collection de chapeaux de Kenny Rogers.
Au coeur du musée, le “Historic RCA Studio B” révèle l’histoire des enregistrements du célèbre label, et le flair du producteur Chet Atkins. C’est en effet dans ce studio qu’Elvis, Dolly Parton, les Everly Brothers, Jim Reeves ou Charley Pride gravèrent leurs chansons. Face au musée, le Walk of Fame présente les étoiles des principaux musiciens américains. L’un des plus célèbres, Johnny Cash, possède son musée à deux minutes de là, sur la 3rd Avenue.
Entre deux musées ou concerts, les food trucks de la ville sont parmi les meilleurs du pays. Dixie Belle’s, King Tut’s, Confeastador ou Smoke Et Al ne vous décevront pas.

Day 2

La réputation de Nashville s’est en partie bâtie grâce aux concerts organisés au Ryman Auditorium. Construite en 1892 et dotée d’une acoustique unique, cette salle de 2.300 places accueillait à partir de 1943 des concerts country chaque samedi soir, avec le traditionnel “Grand Ole Opry” (concert hebdomadaire, restransmis à la radio). Rapidement surnommé “Mother Church of Country Music”, l’auditorium vit défiler les stars jusqu’en 1974, dont Roy Acuff, surnommé “The King Of Country Music” ou encore Bill Monroe. Situé sur la 5th avenue, celui-ci se visite, avant de se rendre un peu plus loin au nouvel Hall of Fame de la musique. Ce dernier présente les plus grandes stars internationales, mais aussi l’évolution musicale, à travers ses instruments, ses studios et ses modes d’écoute.
Il est possible de déjeuner juste à côté, au “5th & Taylor” (1411 5th Ave. N.), pour y déguster des spécialités régionales, avant de poursuivre sa découverte de la ville.
Sur la 7th Avenue, le studio “Third man Records” de Jack White, chanteur des “White Stripes”, présente une collection d’appareils musicaux et objets insolites, mais invite également des artistes comme Neil Young, Beck ou Jack Johnson, pour des sessions privées qu’il grave sur vinyle, vendus en tirages limités et à petits prix (6$ le disque, 25$ les 5).
Pour finir la journée, un passage au mythique “Grand Ole Opry” , situé à l’extérieur de la ville, est nécessaire pour découvrir le lieu où tous les musiciens country doivent faire leurs armes.

Day 3

Bien que la musique prend beaucoup de place à Nashville, la ville cultive aussi son histoire. Le quartier du Capitol de l’Etat du Tennessee, avec l’élégant Victory Park, et la Nashville Public Library, est le véritable centre d’affaires de la cité. Un modernisme très éloigné de ce qu’était Fort Nashborough, premier campement installé le long de la Cumberland River en 1779. Un site maintenu en l’état et que l’on peut découvrir à côté du Bicentennial Park.
Non loin, le steakhouse “Union Common” (1929 Broadway) fonctionne sur le principe de partages d’assiettes copieuses.
Côté sports, l’équipe professionnelle de hockey sur glace, les Nashville Predators, évolue au sein de la Bridgestone Arena, laquelle jouxte le musée de l’histoire du sport dans le Tennessee (accès gratuit). Pour les amateurs de football américain, il suffit de franchir le Shelby Bridge enjambant la Cumberland River afin d’atteindre le LP Field, stade hébergeant les matches NFL des Tennessee Titans.
 

Semaine française à Santa Barbara pour le 14 Juillet

Santa Barbara prendra l’accent français du 11 au 17 juillet. Tout au long de la semaine, la riviera californienne vivra au rythme de la culture et de la gastronomie hexagonales, grâce à l’organisation d’une nouvelle édition de « The Wave », festival bi-annuel du film étranger, entièrement consacré aux productions françaises, mais également à la 28e édition du « French Festival ».
Si le cinéma tricolore a déjà été mis à l’honneur au cours des deux dernières années, les organisateurs du festival du film ont souhaité renouveler l’expérience cet été. Neuf films seront ainsi présentés au public du Riviera Theatre, parmi lesquels « Mon Roi » (avec Vincent Cassel), « Quand on a 17 ans » (avec Sandrine Kiberlain), « Le grand jeu » (avec André Dussollier et Melvil Poupaud) ou « Le voyage de Fanny ». Une sélection éclectique destinée à valoriser le regard différent des réalisateurs venus de l’Hexagone.
« Le cinéma français présente une richesse de créativité et de narration que l’on ne trouve plus vraiment aux Etats Unis », indique Mickey Duzdevich, directeur et programmateur de The Wave. « Les réalisateurs français bâtissent encore des histoires autour d’un scénario original et neuf, ce qu’Hollywood délaisse de plus en plus pour se concentrer sur le remake. Grâce à cela, votre cinéma parvient encore à transporter le spectateur dans un autre univers, et, pour nous Américains, à nous offrir un peu de votre culture. »
Cette nouvelle édition du festival se concentre sur des productions très éloignées des standards américains, mais Mickey Duzdevich le revendique. « Nous avons fait la part belle à la jeunesse et aux jeunes acteurs, avec des ambiances minimalistes mais intenses. Ces histoires de jeunesse sont inspirantes et puissantes, et nous sommes sûrs que le public tombera sous le charme. »
Les projections de ces neuf films (pass à la semaine vendus entre $180 et $250) seront accompagnées, au cours du week-end, par l’organisation du traditionnel « French Festival », le plus ancien et le plus visité de la côte Ouest des Etats Unis. Chaque année, plus de 25.000 personnes sillonnent les allées de Oak Park pour profiter de diverses animations et goûter aux spécialités françaises.
« Comme d’habitude, nous serons présents pour faire la fête et célébrer la beauté de la culture française », explique Teri Ball, directrice exécutive de Center Stage Theater, la société organisatrice. « Toutefois, cette édition sera un peu différente, puisque nous souhaitons que les visiteurs et tous les amis de la France n’oublient pas d’envoyer leurs prières vers votre pays qui a beaucoup souffert ces derniers mois. »
La bonne humeur sera tout de même de mise, que ce soit lors des démonstrations de French Cancan, de danse polynésienne, de chansons d’Edith Piaf ou de défilés de caniches ! De quoi célébrer dignement le 14 juillet…

Euro 2016: où voir la finale France-Portugal à New York ?

Notre Club des Bleus à New York finit en apothéose avec la finale qu’on attendait tous, ce dimanche 10 juillet à 3pm. Pour fêter ça, on commence par deux écrans géants.

Sur écran géant

Bastille Day sur 60th Street
Hasard du calendrier ou alignements des étoiles: dimanche, jour de finale de l’Euro est aussi celui de la fameuse fête de Bastille Day du FIAF, sur la 60ème rue (Upper East Side). Pour l’occasion, la “street fair” devient “fan zone” grâce à un écran géant qui permettra de vivre tous ensemble les exploits de “Grizou” et des siens.
Entrée libre et gratuite. Ecran situé sur la 60e rue entre Park et Lexington. Sponsorisé par Alfaliquid.
RSVP ici.
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La version bucolique et décontractée, à cinq minutes de ferry de Manhattan ou de Brooklyn. La “fan zone” installée là par un couple franco-américain va vous permettre de vibrer assis dans l’herbe. Pensez juste à vérifier les heures de ferry.

En plein air à Brooklyn

Provence en Boîte: Pas d’écran géant mais écrans tout de même, et en plein air, à Provence en Boîte, dans Carroll Gardens (Smith Street et DeGraw Street). La fête comprend aussi un tournoi de pétanque.
Où voir les matches ailleurs à NY:
A Manhattan:
Le Bar au District: Brookfield Place, 225 Liberty St, New York, NY
Opia: 130 E 57th St, New York.Tel: 212 688 3939.
O’Cabanon: 245 W 29th St, New York. Tel: 646 669 7879.
Felix: 340 W Broadway, New York.Tel: 212 431 0021.

A Brooklyn:
La Cigogne:  213-215 Union St, Brooklyn. Tel: 718 858 5641.
Bar-Tabac: 128 Smith St, Brooklyn. Tel: 718 923 0918.

6 endroits pour voir un beau coucher de soleil à New York

Sunset Park
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Tout est dans le nom. Ce petit parc de Brooklyn, situé sur une colline, est un petit bijou pour voir le soleil se coucher. Regardez bien: tout Lower Manhattan, Staten Island et la Statue de la Liberté s’offrent à vous depuis ce petit point vert tranquille, perché au-dessus des toits. 41 St- 44 St, entre 5 et 7 Ave.
Promenade de Brooklyn Heights
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Si vous cherchez une belle manière de terminer la journée, la Promenade de Brooklyn Heights est l’endroit parfait. La vue sur la skyline de Manhattan et le littoral de Brooklyn est absolument époustouflante depuis ce passage orienté vers l’ouest, longeant les charmantes brownstones de Brooklyn Heights. La Promenade est ouverte 24h/24. Pierrepont Pl, Brooklyn
Grand Ferry Park
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Situé au bout de Grand Street, à Williamsburg, ce micro-parc passerait aisément inaperçu. Au début du XIXe siècle, il servait de site d’accostage pour le ferry qui reliait Manhattan à Brooklyn. Aujourd’hui, on y vient pour manger au bord de l’eau et pour voir le soleil tomber dans les gratte-ciel. Grand St et River St, Williamsburg. Infos
Highline
highline
Une balade sur la Highline quand le soleil se couche, c’est la garantie de conclure votre “date” en beauté ou d’impressionner votre belle-mère. Cette ancienne voie ferrée reconvertie en coulée verte traverse l’ouest de Manhattan, du Meatpacking à la 34eme rue. En hauteur s’il vous plaît. Elle est ouverte jusqu’à 11pm du 1er juin au 30 septembre.
Le Reservoir de Central Park
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La photo parle d’elle-même. Entre 86 et 96eme rues. Infos 
Gantry Plaza State Park
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C’est l’un de nos parcs préférés. Il se trouve à Long Island City, à Queens. Léché par l’East River, il offre tout pour être heureux: des bancs en bois façons transat’, des pelouses et quelques delis ou restaurants non loin, et une superbe vue sur Midtown. 4-09 47th Rd, Long Island City. Site
 

Ibeyi revient ensorceler Los Angeles

Le public californien n’en avait pas eu assez à Coachella, il en redemandait. Le duo franco-cubain Ibeyi revient à Los Angeles, à l’occasion du KCRW’s World Festival au Hollywood Bowl, dimanche 7 août, où elles se produiront en première partie de Sufjan Stevens et Kurt Vile and the Violators.
Lisa-Kaindé et Naomi Diaz chantent en anglais, français et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, « Ibeyi » signifie « jumeaux » en yoruba.
Leur père, Anga Diaz, un percussionniste cubain de renom, jouait au sein du mythique groupe Buena Vista Social Club. Un héritage musical et culturel que les deux sœurs sont bien décidées à prolonger. A un peu plus de 20 ans, elles surprennent par leur maturité sur scène. Mêlant rythmes modernes et instruments traditionnels, les deux artistes font sensation. Après l’ouverture du défilé historique de Chanel à Cuba et leur collaboration avec Beyoncé sur l’album Lemonade, leurs chants incantatoires semblent promis à un fabuleux destin.
Et si vous n’avez pas encore été ensorcelé par ces déesses de la musique franco-cubaine, n’hésitez pas à découvrir leur tube “River”, qui rend hommage à Oshun, la déesse des eaux des rivières.

Les gavottes bretonnes de Loc Maria débarquent aux US

Qui ne s’est jamais laissé tenté par une « gavotte », cette fameuse petite crêpe-dentelle fine et croustillante ? D’origine bretonne, on doit sa naissance à Marie-Catherine Cornic qui, oubliant malencontreusement une crêpe sur sa galetière, décida de l’enrouler délicatement à la main et d’en faire un biscuit. C’était en 1886. Depuis, la petite crêpe dorée a fait du chemin. Jusqu’aux Etats-Unis.
C’est à Quimper dans le Finistère, plus précisément dans le quartier de Loc Maria, qu’est créée la biscuiterie familiale Gavottes en 1920. A l’époque, les pâtissières de l’usine enroulent encore les crêpes à la main. La biscuiterie s’industrialise en 1950 : la production passe de 100 à 1.500 gavottes fabriquées chaque heure. Le développement à l’international de la biscuiterie ne lui permet plus de tenir dans les murs de sa maison-mère. Elle déménage alors à Dinan. Le groupe Loc Maria est fondé en 1990 par la famille Tacquart qui rachète Gavottes, et plus tard d’autres biscuiteries françaises.
Déjà présent dans 50 pays du monde, Loc Maria entend aujourd’hui s’implanter au pays de l’Oncle Sam : « En mars 2016, on a pris la décision d’ouvrir une filiale aux Etats-Unis, raconte Hervé Le Melinier, directeur Marketing du groupe Loc Maria France. On a installé un bureau à Philadelphie car notre plus gros client est basé là-bas. » Par « plus gros client », comprenez Costco, sorte de Metro à l’Américaine, grossiste et troisième distributeur mondial. « Mon objectif est de référencer la gamme Gavottes dans des grandes et moyennes surfaces ici, précise-t-il. Pour commencer, je ne vise que les enseignes haut de gamme, susceptibles d’avoir la clientèle pour acheter nos produits. » Pour ce faire, il cible notamment Whole Foods et Fairway.
Pour l’heure, la marque bretonne propose huit références aux Etats-Unis, six produits sucrés et deux salés avec une nouveauté 2016: un partenariat avec la marque Boursin. « On a là un produit qui n’est pas très connu des Américains pour le moment , une crêpe fourrée avec du fromage, souligne-t-il. Avoir la marque Boursin sur nos packagings peut attirer les consommateurs qui connaissent la marque et les faire ainsi venir sur notre produit. » 
Le groupe entend multiplier son chiffre d’affaires par deux en se développant à l’étranger. Après avoir adapté les produits à la réglementation américaine, et conçu un design pour leur packaging (en cours de finalisation), les stocks devraient être sur place à partir de septembre: « Tout reste encore à construire ».