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Les purificateurs "made in France" Teqoya primés à la French Touch Conference

La French Touch Conference, grand-messe de la tech française à New York, s’est achevée ce mercredi 22 juin sur le sacre du Français Pierre Guitton, un des fondateurs de la start-up Teqoya, fabricant et distributeur de purificateurs-ioniseurs d’air. “Je suis surpris d’avoir réussi à capter l’attention. Le feedback du jury montre un vrai intérêt pour mon produit” , sourit-il.
L’entrepreneur a remporté un concours de pitches réunissant quatre autres entrepreneurs français souhaitant s’implanter aux Etats-Unis face à un jury composé d’investisseurs français et américains. Si le concours ne promettait aucune récompense financière au gagnant, le fondateur de Teqoya voulait profiter des projecteurs pour se faire connaître auprès de VC potentiels. “Nos ventes sont conditionnées par notre capacité à produire. Pour nous installer aux Etats-Unis, nous avons besoin de lever des fonds” . Lancée il y a deux ans, Teqoya souhaite proposer une solution “intelligente” pour purifier et gérer la qualité de l’air intérieur. Un produit que Pierre Guitton a eu l’idée de lancer alors que sa fille souffrait d’asthme.
Vendus essentiellement en Chine pour le moment, ces purificateurs d’air intégralement “made in France” doivent être adaptés au marché américain. “Les certifications sont différentes entre les deux continents mais nous espérons trouver un modèle de distribution adéquat” .
Pour revivre les pitches:

Outre les jeunes pousses françaises, cinq start-up américaines souhaitant s’internationaliser concourraient également lors de cette troisième édition la French Touch Conference qui a accueilli plus de 600 personnes, selon Gaël Duval, organisateur du rendez-vous. C’est Jonathan Moyal qui a été élu meilleur “pitcheur” américain pour sa start-up Dowza, une plateforme en ligne permettant de simplifier les démarches d’immigration pour venir aux Etats-Unis. Sans surprise, il a également obtenu le plus grand nombre de retweets de la part du public essentiellement français présent dans la salle de l’Axa Center.
Gaël Duval a annoncé en clôture du rendez-vous la tenue d’une French Touch Conference à Shanghai le 26 octobre et en janvier 2017 à San Francisco.
 

Gagnez des places pour l'Othello de David Serero à New York

Artiste à facettes multiples bien connu de la communauté française, David Serero monte une “adaptation marocaine” d’Othello, la célèbre pièce de William Shakespeare au Center for Jewish History le 26 juin à 8pm. Gagnez cinq paires de tickets pour assister à la représentation. Pour participer, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Cet Othello, dans lequel David Serero occupe le rôle titre, sera joué en anglais avec des chansons judéo-arabes et dans des costumes d’inspiration orientale. Elle comportera aussi des extraits de l’Othello de Verdi. Acteur, chanteur, humoriste connu pour sa collaboration avec Jermaine Jackson, David Serero retrouve la scène du Center for Jewish History, où il a joué les rôles de Shylock dans le Marchand de Venise de Shakespeare et Nabucco de Verdi.
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En octobre, Christine and the Queens au Treasure Island

Etes-vous prêt à danser ? Cette année, le Treasure Island Music Festival de San Francisco fête ses dix ans. Christine and the Queens sera de la partie, et jouera sur l’une des deux scène du festival le 16 octobre prochain.
Voilà donc une très bonne raison de se rendre à ce festival, qui se déroule pendant deux jours sur une île de la Baie de San Francisco (on y accède par bus, vélo ou bateau). Dans le line-up, figurent aussi  Sigur Ros, Ice Cube ou James Blake.
Sous le nom de scène Christine and the Queens, se cache la chanteuse et pianiste française française Heloïse Letissier. Après des études de lettres, la jeune femme part à Londres, où elle rencontre au club Madame Jojo de Soho des drag-queens chez qui elle puisera son inspiration musicale. De retour en France, elle travaille seule et sort, en 2011, son premier album Miséricorde.
En 2014, son deuxième album, Chaleur Humaine, rencontre un vif succès. Elle a été nommée cinq fois aux Victoires de la Musique et remportera deux récompenses dont, celle de l’artiste interprète féminine de l’année.
Heloïse Letissier sort en 2015 en exclusivité aux États-Unis, Saint Claude, son dernier EP comportant cinq titres anglophones. La même année, sa carrière internationale décolle et la chanteuse se produit devant Madonna ou Hilary Clinton.

Sarkozy ne veut pas réinvestir Frédéric Lefebvre en Amérique du Nord

Nicolas Sarkozy s’oppose à la ré-investiture de Frédéric Lefebvre en Amérique du Nord, selon les informations du journal l’Opinion. Alors que le parti a décidé de reconduire tous ses députés de l’étranger sortants en vue des législatives de 2017, le cas de la première circonscription, que M. Lefebvre a remportée en 2013, a été “pour l’instant reporté” à l’issue de la commission nationale d’investiture du 22 juin.
« Puisque Frédéric Lefebvre vote systématiquement contre son parti, il n’a pas besoin de son investiture pour les législatives », a menacé Nicolas Sarkozy le 30 mai, lors d’une réunion avec les représentants des Français de l’étranger, selon l’Opinion. Allusion aux prises de position à contre-courant de Frédéric Lefebvre sur différents textes de loi socialistes, comme la loi Macron.
Cet épisode marque un nouveau développement dans le différend qui oppose les deux hommes. Autrefois proche de l’ancien chef de l’Etat, secrétaire d’Etat dans son gouvernement, Frédéric Lefebvre a pris ses distances depuis son élection. En mai, il a haussé le ton contre l’opposition de Nicolas Sarkozy au vote par Internet pour la primaire de la droite et du centre, échéance à laquelle Frédéric Lefebvre s’était déclaré candidat en janvier. Il y a quelques jours, il a exigé la démission de son ancien mentor de la présidence des Républicains, l’accusant d’«utiliser l’ensemble des moyens du parti pour sa propre candidature» – M. Sarkozy ne s’est pas encore déclaré officiellement.
Selon les informations de l’Opinion, Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée, a demandé à auditionner le député “afin de lui demander s’il s’inscrivait toujours dans le collectif ou pas” avant de trancher. Frédéric Lefebvre n’était pas immédiatement disponible pour une réaction.
Au sein des Républicains aux Etats-Unis, où les prises de positions de Frédéric Lefebvre ont entraîné des débats internes entre partisans de la logique de parti et les tenants d’une ligne plus souple, on n’a pas manqué de commenter l’information. Pour certains, le député paie logiquement sa volonté de conciliation avec les socialistes. D’autres font bloc derrière l’élu. “Pour moi, Frédéric Lefebvre a fait le job en tant que député, réagit Patrick Pagni, un des cadres LR à New York. Quand il a été élu, on a dit de lui qu’il avait été parachuté, mais il est aujourd’hui notre député et se bat pour la circonscription” . 

On a testé l'exposition Théodore Rousseau au Getty Museum

Théodore Rousseau: le nom de cet artiste ne vous est pas forcément familier. Et pourtant, le peintre français s’est illustré comme un grand paysagiste du XIXe siècle, et fut l’un des membres de la fameuse école de Barbizon, avec Corot ou Millet.
Ce n’est donc pas étonnant que le Getty Museum le mette en lumière avec l’exposition “Unruly nature: the landscapes of Théodore Rousseau”, présentée jusqu’au 11 septembre.
Co-organisée avec le Ny Carlsberg Glyptotek, un musée de Copenhague, cette installation accueille 70 oeuvres de Théodore Rousseau (qu’on ne doit pas confondre avec Henri Rousseau, dit “le douanier”). Il s’agit de plus importante exposition consacrée à cet artiste, depuis une rétrospective en 1967 au musée du Louvre. 
“Théodore Rousseau est plein de fascinantes contradictions, de par la diversité de ses paysages et de ses techniques”, égrène Edouard Kopp, co-commissaire de l’exposition. “Nous voulons montrer comment cet artiste se réinvente et, parfois, mécontente la critique. Il offre un rendu de la nature quasiment religieux, dans son perpétuel état de changement.”
Des sites méconnus mis en lumière
A travers les salles, on découvre ses influences : le romantisme, l’art japonais ou allemand. Un point commun rassemble les oeuvres: la représentation de paysages français, allant du Berry aux Landes, en passant par l’Auvergne. “Les paysagistes voulaient représenter les sites pittoresques, or Théodore Rousseau a peint des sites peu connus”, commente Edouard Kopp. “Il s’intéresse à des aspects excentriques de la nature, comme le portrait intime d’un chêne ancien.
Comme l’expliquent les commissaires de l’exposition, la nature est centrale pour Théodore Roussseau. “Pour lui, les arbres sont un musée vivant. Il cherche à être en communion avec la nature.” Il immortalise aussi bien la montagne, que les forêts, les champs ou les plaines.

Rousseau au Getty
Ces oeuvres sont parmi les plus convoitées de la fin du XIXe début du XXe siècle. /S.C.

Un artiste sensible et perfectionniste
Au fur et à mesure, le visiteur découvre les transitions artistiques qu’a vécu l’artiste. Ce qui saute aux yeux, ce sont sa précision, son sens du détail et son travail méticuleux.  Il finissait ses paysages dans son studio” , affirme Scott Allan, co-commissaire. “Il fut un innovateur, expérimentant de nouveaux effets sur ses tableaux.” 
Au fil de ses pas, le visiteur découvre des dessins achevés, d’autres à différents degrés d’élaboration, et des oeuvres plus ou moins conventionnelles. Au gré de ses humeurs, Théodore Rousseau peint, transformant ses sentiments en éléments de la nature. “C’est un artiste qui, comme l’a écrit un biographe, peignait avec le sentiment. C’était un grand sensible” , lâche Edouard Kopp.
En lien avec cette exposition, le Getty a tissé une collaboration avec L.A Philarmonic, organisant un concert au Hollywood Bowl le jeudi 18 août, suivi d’une visite audio. 

Le 30 juillet, le PSG vient affronter Leicester à Carson

Sortez les maillots ! Un match opposant le champion anglais Leicester City au Paris Saint-Germain (PSG) aura lieu le samedi 30 juillet à Carson au StubHub Center de Carson, dans le cadre de l’International Champions Cup, qui rassemble dix équipes internationales chaque année.
Ce sera la troisième et dernière rencontre amicale du PSG, qui jouera contre l’Inter-Milan (dans l’Oregon) et le Real Madrid (dans l’Ohio) au préalable.
C’est la deuxième année consécutive que le PSG participe à cette compétition nord-américaine, dont il est le tenant du titre. L’an passé, il était venu à bout de Manchester United, Chelsea, Benfica et la Fiorentina.
Cette rencontre offrira l’occasion de découvrir le nouveau visage du PSG, après le départ de l’iconique Zlatan Ibrahimovic, et l’arrivée de nouvelles recrues.

Voir France-Irlande en 1/8è de l'Euro 2016

C’est donc l’Irlande que la France va rencontrer en 1/8ème de finale de l’Euro 2016 ce dimanche. Pendant que vous étiez occupés à faire vos pronostics (pour gagner un billet d’avion NY-Paris), on s’est occupé de l’essentiel pour répondre à la seule question qui vaille: où voir France-Irlande à New York.
Nous serons à Bagatelle, dans le Meatpacking District pour ce match dimanche 26 juin (9 am):

Bagatelle (1 Little W 12th St)

Et comme c’est l’heure du petit-déjeuner, la formule “continental” est à 15$ (panier de viennoiseries inclus). Inscrivez-vous sur l’évènement Facebook.

Autrement, vous pourrez toujours venir encourager Pogba & Co dans l’un des six bars et restaurants de notre “Club des Bleus”:
A Manhattan:
Opia: 130 E 57th St, New York. Tel: 212 688 3939.
O’Cabanon: 245 W 29th St, New York. Tel: 646 669 7879.
Felix: 340 W Broadway, New York. Tel: 212 431 0021.
A Brooklyn:
Provence en Boîte: 263 Smith St, Brooklyn Tel: 718 797 0707.
La Cigogne:  213-215 Union St, Brooklyn. Tel: 718 858 5641.
Bar-Tabac: 128 Smith St, Brooklyn. Tel: 718 923 0918.

La Française qui veut bichonner les pieds des Américaines

Quelle femme n’a jamais maudit l’inconfort de ses chaussures à talons ?  Commerciale dans le secteur automobile, Claire Vidal “pouvait rester 12 heures perchée sur des talons” , se souvient cette pétillante trentenaire. Je cherchais du confort et de quoi combler une demi-pointure.
Elle a alors testé toutes les semelles du marché : en latex, silicone, mousse, anti-odeur... “J’étais capable de dépenser des centaines d’euros dans une paire de chaussures, mais il n’y avait pas de semelle à la hauteur. C’était devenu une obsession” , lâche-t-elle. 
Au point qu’elle a démissionné de son job et développé, depuis 2010, sa gamme de semelles. Le fruit de cette obsession, Red Carpet, a débarqué sur le marché américain il y a quelques semaines, lors de l’installation de Claire Vidal à Los Angeles. 
Sa marque de fabrique ? Des semelles “avec un design élégant qui s’intègre dans la chaussure avec un renfort à l’avant du pied” et made in France, à Mazamet plus exactement, une ville spécialisée dans le cuir. A l’instar de la fabrication, Claire Vidal a misé sur la qualité : cuir italien, mousse orthopédique et dessous anti-dérapant.
C’est un produit à la fois abordable – 30 dollars – et haut de gamme; un ovni dans le monde de la semelle” , argue la créatrice, qui a déposé un brevet en France et aux Etats-Unis. Distribuées aux Galeries Lafayette depuis les débuts, ses semelles sont également disponibles sur son site internet. Elles connaissent un certain succès, avec 4.000 paires vendues en 2015.
Un marché très différent de la France
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Depuis son arrivée aux Etats-Unis en mars, Claire Vidal axe sa communication sur le développement de son e-store.Mon expatriation est liée à une envie personnelle, un rêve ancien. J’avais d’ailleurs créé cette marque pour qu’elle ait un aspect international” , commente-t-elle.
Après avoir vendu quelques centaines de paires, elle analyse le marché américain et les habitudes de consommation. “Les Américaines achètent de nombreux produits pour chaussures, mais peu de chaussures de luxe. Cela peut être un frein pour Red Carpet.” Pour l’heure, ses semelles courtes (pour sandales) ainsi que les coloris rouges et léopards sont les plus plébiscités.
Déjà repérée à Cannes où elle collabore avec Gala, Le Grand Journal et la société HP, Claire Vidal s’est trouvée quelques alliées chez les blogueuses de L.A, et recherche désormais une ambassadrice, qui pourrait devenir la co-fondatrice de la marque.Je voudrais également tisser des partenariats avec des designers pour proposer des collections personnalisées.
Fourmillant d’idées, la créatrice réfléchit à une collection d’accessoires pour chaussures, ainsi qu’une paire avec du faux cuir vegan.Je veux le tester, je pense qu’il y aurait une clientèle.”  Bienvenue à Los Angeles. 

3 conseils pour traverser la saison des ouragans en Floride

La saison des ouragans a officiellement commencé le 1er juin et ça se voit. Si la Floride n’a pas connu d’épisode depuis 10 ans, les précautions à prendre restent les mêmes chaque année jusqu’au 1er novembre.
On estime qu’entre 35.000 et 40.000 Français vivent en Floride. Il faut y ajouter les 200.000 vacanciers qui découvrent les plages de sable blanc tous les ans (chiffres du consulat) et ça fait un joli petit monde à prendre en charge en cas de crise. Voici trois commandements à respecter pour traverser la saison des ouragans.
1. Informé, tu te tiendras
C’est un réflexe à prendre. Les médias locaux et chaînes télévisées météo se font très largement l’écho des menaces climatiques à mesure qu’elles s’approchent des côtes. Une application smartphone type Weather Underground vous rendra accro à la traque des nuages. Weather Channel a publié une synthèse des analyses de prévisions ouragans pour la saison 2016, issues notamment du National Hurricane Center. Cette année, il faut s’attendre à 10-16 tempêtes, 4-8 ouragans et 1-4 ouragans majeurs (force 3 et plus). Rien ne dit que cela arrivera, mais mieux vaut savoir ce qui passe au large.
Pour changer de Weather Underground (grand public), vous pouvez suivre les prévisions très pointues sur les phénomènes climatiques avec Spaghetti Models ou sur sa page Facebook Mike’s Weather Page.
Les voyageurs qui viennent en Floride peuvent s’inscrire sur Ariane. Ils renseignent leurs coordonnées et sont informés par e-mail ou téléphone en cas de besoin.
2. Tes réserves, tu feras

Francoise Laine
Françoise Laine, cheffe d’îlot

La loi en Floride vous oblige à stocker eau et nourriture pour tenir trois jours. La liste des incontournables est sur l’onglet préparation des ouragans du site Internet du consulat, qui dispose aussi d’informations sur les zones d’évacuation comté par comté, la liste des abris et divers conseils de préparation et les numéros d’urgence utiles en cas de crise grave. « Je pense que personne, Américains ou pas, n’est vraiment préparé, glisse Françoise Laine, agent immobilier à Pompano Beach. Elle fait partie des chefs d’îlots consulaires, qui agissent comme un relais d’information entre le consulat et les Français inscrits au registre consulaire. On a toujours du temps avant l’arrivée du cyclone pour faire des réserves d’eau et de nourriture. En revanche, quand les pompiers passent dans les rues pour évacuer, ce n’est plus le moment de se demander où sont les albums photos et l’argenterie de la grand-mère. Il faut avoir une liste prête des biens auxquels vous êtes attachés et savoir où ils se trouvent. Vous les embarquerez en voiture rapidement avec vos documents d’identité et d’assurance. »
3. Au consulat, sur la liste des Français établis en Floride, tu t’inscriras
L’équipe du consulat suit la météo également et répercute les informations officielles vers chacun des 11.000 Français enregistrés si nécessaire.
Karine Aumont
Karine Aumont, consule adjointe

Karine Aumont est consule adjointe. C’est elle qui suit le plan de sécurité en lien avec les autorités floridiennes et le Quai d’Orsay à Paris.  « En cas d’ouragan – de crise en général – nous mobilisons nos 17 chefs d’îlots et leurs adjoints repartis sur notre circonscription. Nous donnons un maximum d’informations en rappelant les consignes de sécurité, mais on ne peut contacter que ceux dont nous avons connaissance », explique-t-elle. D’où l’importance de s’inscrire auprès du consulat. A noter qu’il est désormais possible de s’inscrire en ligne. 
Si des proches restés en France s’inquiètent pour leur famille en Floride sans pouvoir les joindre après le passage d’une tempête, le chef d’îlot peut agir plus facilement. « Je vois le consulat comme une mère poule qui veille sur ses poussins. Nous faisons le lien pour lui dire que les poussins vont bien ! » explique Françoise Laine. En Floride depuis 26 ans, elle a subi son baptême du feu en 1992 avec Andrew. « Je venais de m’installer. Il faisait beau. Pas un nuage et on me disait que dans six heures, ce serait l’enfer. Difficile à croire et c’est pourtant ce qu’il s’est passé. On préparait la maison et le bateau. Je m’inquiétais de savoir s’il était bien amarré. Mes voisins m’ont demandé s’il était bien assuré parce que c’était tout ce qui comptait. Le bateau allait partir… »
Après le passage de Wilma en 2005, elle a mis à disposition du voisinage son barbecue à gaz et une douche extérieure alimentée en eau chaude. « La solidarité se met vite en place à ce moment-là. Pendant des jours, on croisait des gens, serviette de toilette à la main, descendant la rue jusqu’à chez moi. Idem aux heures de repas. J’avais dressé de grandes tables dans le jardin et les gens venaient y faire leur cuisine. Je rencontre encore des inconnus qui sont venus se laver dans mon jardin il y a onze ans. »
 

Un toboggan au sommet de la plus grande tour de LA

Dans la série concours de taille d’immeuble, sur la côte ouest, c’est l’U.S Bank Tower qui gagne, avec ses 70 étages plantés au milieu de downtown LA. Si vous ne voyez pas à quoi elle ressemble, re-visionnez le film « Independence Day » : c’est l’une des tours qui se fait désintégrer par les méchants aliens.
Dans la vraie vie, elle existe toujours, et à partir du 25 juin un « observation deck » sera ouvert au public au dernier étage de l’édifice, avec une vue imprenable de 360° sur toute la ville. Plus ludique et plus inattendu : un toboggan en verre fixé à l’extérieur de la tour permet à tout visiteur au cœur bien accroché de glisser du 70e au 69étage avec le sentiment de plonger dans la ville.
Pour célébrer l’événement, une fête est organisée au pied de l’immeuble ce samedi 25 juin, avec de nombreux spectacles et divertissements, ainsi qu’un feu d’artifice en fin de journée.
 

La French Tech manque-t-elle vraiment d'ambition ?

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La stratégie de la French Tech est-elle vouée à l’échec ? “Oui” répondait sans détour Jon Evans, éditorialiste chez TechCrunch, dans une tribune salée, au retour d’un voyage de presse en France.
Ses observations : personne en France, à une ou deux exceptions près, n’a envie de “disrupter” le marché. Surtout, le gouvernement et les acteurs de cet écosystème, en cherchant avant tout à pousser les start-ups à s’allier avec les grands groupes, se trompent de stratégie, considérant ces jeunes pousses comme des sortes de sous-traitants R&D ou des fournisseurs du CAC40, qui se feront absorber ou neutraliser si elles deviennent trop grosses.
Une stratégie technologique « vouée à l’échec », selon Jon Evans, qui empêcherait l’émergence de licornes comme Amazon ou Facebook, et conduirait surtout à protéger les acteurs en place. “Pouvez-vous imaginer Airbnb dans ses premiers mois se réjouir d’une joint-venture avec Marriott Hotel, ou un jeune Uber rechercher désespérément un partenariat avec YellowCab ?”, écrit Jon Evans (qui notait que son voyage avait été payé par le gouvernement français et qu’il ne serait sans doute pas invité de si tôt!).
Le thème de La French Touch Conference 2016, “David versus Goliath” , tombait en plein dans cette problématique, et le débat n’a pas manqué de venir sur la table. « Le fait qu’une publication comme TechCrunch débatte du modèle français, c’est déjà quelque chose. Il y a dix ans, cela ne serait jamais arrivé », reconnaissait avec malice la Secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire. Elle intervenait sur la scène de La French Touch Conference, organisée le 21 et 22 juin dans les locaux new-yorkais d’un grand groupe français, Axa.
“Tout ce débat part d’une mauvaise compréhension profonde du modèle d’innovation promu par le gouvernement”, a répondu Axelle Lemaire. “C’est une vue de l’esprit d’opposer les start-ups aux grands groupes. La réalité, c’est que ces start-ups ont besoin de ces grands groupes, pour les ‘exit’ mais aussi pour accéder à leurs marchés.” Elle ajoute : « devons-nous aider nos multinationales à innover ? La réponse est oui. Mais nous devons aussi aider les start-ups à accéder à ces multinationales, tout en gardant leur indépendance pour qu’elles deviennent des Goliath ». 
Bruno Guttieres, responsable du ‘bizlab’ d’Airbus, qui héberge 15 start-ups dans son incubateur, assure que son objectif n’est pas de sous-traiter l’innovation ou d’empêcher une start-up d’émerger. “Si demain, on découvre une pépite qui peut disrupter notre activité, on va l’encourager. On ne s’intéresse pas aux start-ups pour noyer toute forme de concurrence. Au contraire, on a besoin d’être proche de cette innovation pour rester dans la course”, explique-il.
Mais la critique de Jon Evans masquait toutefois une réalité : aux Etats-Unis, les grands groupes se nomment Google, Amazon ou Facebook. En France, ils s’appellent Renault, Accor ou Carrefour – des entreprises qui se sont construites bien avant l’ère digitale, et trustent le CAC40 depuis plusieurs décennies. “Cela dit, il y a une hypocrisie à dire que se faire racheter par Google, c’est cool, mais que quand il s’agit d’un grand compte français, c’est ‘courage, fuyons’”, pointe Gaël Duval,  l’organisateur de La French Touch Conference.
Liam Boogart, un Américain qui a créé à Paris Rude Baguette, un site sur les start-ups, estime de son côté que la critique de TechCrunch reflète la tension qui peut parfois exister entre d’un côté Axelle Lemaire, dont le rôle est d’encourager les start-ups et de faire émerger des licornes…. et de l’autre côté son ministère de tutelle (Bercy) et l’Elysée, qui veulent avant tout créer de l’emploi, et aider les multinationales françaises à garder et développer leurs marchés. “Mais à la fin, les entrepreneurs font ce qu’ils veulent. S’ils n’ont pas envie de travailler avec les grands groupes, ils disent non et c’est tout. Le gouvernement n’y peut pas grand chose”, remarque Liam Boogart.
Dans tous les cas, si la relation entre les start-ups et les grands groupes en France s’améliore, de gros progrès restent à faire. “Aujourd’hui, il y a beaucoup de déclaratif, on s’auto-congratule d’aider les start-ups, mais en fait, les grosses entreprises ne font pas grand chose. Alors qu’il y a un domaine où leur expertise pourrait être utile aux start-ups : l’international”, estime Gaël Duval.
L’autre vrai problème des start-ups françaises, sur lequel la plupart des entrepreneurs s’entendaient lors de la conférence, c’est leur sempiternelle difficulté à se faire racheter. « C’est toujours difficile, et les sommes ne sont pas assez élevées… Si on veut faire des sorties importantes, il faut aller aux US. En France, on est toujours dans l’idée qu’une petite boîte ne pourra pas s’intégrer dans une grosse, que c’est compliqué…», regrette Rémi Aubert, co-fondateur de AB Tasty.
« Finalement, dans ce débat, on préfèrerait qu’il y ait plein de petites entreprises qui soient rachetées par des grands comptes français. Plutôt que de se retrouver dans la situation actuelle, où les Goliaths français ne rachètent pratiquement pas, et surtout sous-valorisent les start-ups », conclut Gaël Duval.

"Elle l'adore" avec Sandrine Kiberlain sur TV5 Monde

Une comédie dramatique succulente portée par deux très bons acteurs français.
Muriel, une esthéticienne un brin farfelue, est fan du chanteur Vincent Lacroix depuis vingt ans. Son quotidien est rythmé par les chansons, les concerts et tous les faits et gestes de la star, qui a d’ailleurs appris à la connaître au fil des années. Un soir, il vient sonner à sa porte pour lui demander de l’aider à cacher la mort accidentelle de sa compagne. Elle se retrouve alors mêlée à une histoire rocambolesque.
Le film a reçu un Prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2015. Nominée pour le César de la Meilleure actrice en 2015, Sandrine Kiberlain (Muriel) est épatante dans le rôle du fan de la première heure, alternant entre fébrilité et prise de conscience. Quant à Laurent Laffite (Vincent Lacroix), il maîtrise parfaitement le jeu de la star sans scrupules, prête à tout pour conserver sa notoriété. A voir ou revoir sur TV5 Monde dimanche 26 juin à 8:30pm (EST).