Le duo français de musique électro The Geek x Vrv, dont le son est décrit comme « subtil, dynamique et percutant », électrisera la Knitting Factory de Williamsburg le jeudi 23 juin, en première partie du Polonais Pham.
The Geek x Vrv, c’est l’histoire de Vincent alias « VRV » et d’Axel « The Geek », deux jeunes issus de la Génération Y, férus de musique électro. Originaires de banlieue parisienne, ils se rencontrent en 2013 et commencent à télécharger leurs premiers morceaux sur le net. Ils allient leurs talents : Alex, DJ dans l’âme, anime les foules. Vincent maîtrise davantage le côté technique. Leur style : un mix de funk, jazz, hip hop et soul.
Leur succès est récent. Prolifiques, ils ont posté sur Internet près de 70 morceaux afin d’entretenir le lien direct qu’ils ont su créer avec leurs fans. C’est avec le titre « It’s because » que le duo prend du galon. Publié sur la chaîne YouTube TheSoundYouNeed aux trois millions d’abonnés, il est écouté 400.000 fois en seulement 24h.
Les Geek x Vrv sont en train de se faire une place de choix dans le mouvement avant-gardiste de l’électro-hip hop aux côtés des artistes qui les ont inspirés, comme Gramatick, Minnesota ou encore Pretty Lights. Après avoir tourné en France et en Europe, ils viennent de sortir un nouvel EP, « Coming Up ».
A Los Angeles, d'étranges masques qui reflètent l'Amérique
Sur Olive Street, le regard des passants est happé par des masques. Que ce soit par leur forme, les matériaux employés ou le travail de couture, ces créations nous plongent dans l’univers de Christophe Coppens.
Les “50 masks made in America” de cet artiste belge sont montrés jusqu’au samedi 16 juillet à Please Do Not Enter, à Los Angeles. Au fil des années, Christophe Coppens s’est fait un nom dans le monde de la haute-couture. Refusant de passer à la production de masse, il s’est expatrié à Los Angeles en 2013. Sa passion pour la confection a alors trouvé une seconde vie dans la création de chapeaux et de masques.
Certaines pièces ont été portées par Rihanna, Dita Von Teese ou Lady Gaga. “C’était le chapelier de la famille royale de Belgique. Il collabore également sur les costumes et décors pour le théâtre et l’opéra” , précise Emmanuel Renoird, le co-fondateur de Please Do Not Enter, qui détaille l’histoire de cette exposition aux visiteurs.
“Il a mis au point une technique spéciale pour la réalisation des masques, qu’il garde secrète” , argue Emmanuel Renoird. Conçue spécialement pour ce lieu conceptuel de Downtown, cette exposition a pour thème l’Amérique. “Nous avons grandi avec la culture américaine via le cinéma, la télévision, et la musique. On a une projection, mais la réalité est différente. C’est cette réalité qu’il a matérialisée dans ses 50 masques. “
Chaque création pose un problème, une interrogation. “Mais pas une solution” , précise Emmanuel Renoird. Ainsi, une pièce représente le port d’armes aux Etats-Unis, alors que plusieurs masques retracent les stéréotypes de la famille américaine (le mari-menteur, la housewife parfaite ou la maîtresse), l’immigration ou l’auto-médication.
Imprégné par la haute-couture, Christophe Coppens a collecté des matériaux spécifiques, attachés à l’histoire de chaque masque. “Il a utilisé une robe vintage des années 60 pour faire le masque de la “maîtresse”, par exemple. Il a fait de longues recherches utilisant des mouchoirs des années 40 représentant l’éducation des jeunes filles noires pour celui sur l’histoire afro-américaine” , détaille cet amoureux d’art.
Rien n’a été laissé au hasard, puisque Christophe Coppens s’est chargé de la scénographie, et a fait produire des présentoirs sur-mesure pour chaque création. Allant de 2.500 à 9.000 dollars, ces pièces illustrent le sens rigoureux du détail, la technique et l’imagination de l’artiste. Ces oeuvres uniques sont le fruit de trois mois de labeur. “Il y travaillait jour et nuit” , assure Emmanuel Renoird. Invitant à la réflexion sur la société américaine, le résultat mérite plus qu’un coup d’oeil.
Foot: la France ne veut pas sortir de l'Euro
Revue de presse. L’Euro 2016 a commencé vendredi avec ses matches à péripéties. Mais la presse américaine s’intéresse à un autre type de rencontres, peu sportives celles-ci: les bagarres entre supporters russes et anglais en marge du match de samedi.
Pour le Wall Street Journal, ces évènements “ont exposé des failles de sécurité dans un tournoi qui se déroule dans un contexte de menace terroriste accrue” . Et le Chicago Tribune estime que “les violences jettent une ombre sur l’Euro 2016” .
Christopher Dickey, du Daily Beast, n’est pas inquiété par les hooligans, mais plutôt par les terroristes. Dans un article alarmiste intitulé “Les terroristes vont-ils attaquer la France pendant l’Euro ?” (comme si on connaissait la réponse), il rappelle les failles du renseignement européen avant les attaques de janvier et novembre 2015. Et décrit l’Euro comme un casse-tête pour les services de sécurité. “La tentation terroriste qui persiste pendant les grands rendez-vous comme l’Euro ne concerne pas uniquement les groupes djihadistes organisés comme l’Etat islamique ou Al-Qaïda; des terroristes solitaires ou des losers violents de tous bords religieux et idéologiques peuvent y succomber.” Et de terminer sur une note encore plus réjouissante: “Huit jours après la fin de l’Euro, le Tour de France commence pour 22 jours. Douze millions de personnes s’alignent au bord des routes pour assister à la course la plus célèbre au monde. La tentation terroriste continue.” Selon Time Magazine, “les enjeux sont très élevés, pratiquement et symboliquement. Si le championnat se termine sans incident, les autorités françaises pourront enfin être en mesure de tourner la page des évènements traumatiques de 2015”.
Le Washington Post revient lui dans une tribune sur la polémique autour de la non-sélection de Karim Benzema et Hatem Ben Arfa. Le premier avait accusé Didier Deschamps de “céder à la pression d’une partie raciste de la population” en choisissant de ne pas le retenir dans l’effectif de l’Euro. “Dans un pays où les discussions sur la race sont rares par rapport aux Etats-Unis, les événements commémoratifs de cette année (sur la traite et l’esclavage, ndr), comme des essais de lycéens et des présentations académiques sur l’esclavage et le racisme, ont été discrètes (…). Mais la semaine dernière, la question raciale a explosé malgré tout en Une des journaux alors que la France se préparait à accueillir ses voisins pour l’Euro 2016. Ironiquement, la compétition qui rassemble 24 pays a débuté le même jour que se sont terminés trente jours de commémoration de l’esclavage” , note l’auteur de ces lignes, Joel Dreyfuss, responsable d’une association de journalistes noirs.
Observant que la présence de “minorités” chez les Bleus a été l’objet de critiques lors de la coupe du monde catastrophique de 2010, le journaliste juge que tant que la France gagne, le fameux “black-blanc-beur” de 98 ne choque personne. En cas de défaite, c’est une autre histoire. “Tout le monde aime les vainqueurs; tout pourrait être oublié si la France gagne l’Euro. Mais le vrai test quant à la relation de la France avec son équipe de foot – et ses minorités – viendra si les Bleus trébuchent ou ne gagnent pas l’Euro 2016.”
Et le foot dans tout ça ?
Grèves, terrorisme, inondations: avec tout cela, on en oublierait presque le jeu. Pour le Wall Street Journal, le premier match des Bleus, remporté 2-1 contre la Roumanie, est très prometteur. “La compétition de foot qui a causé beaucoup de consternation en France ces derniers mois, en raison de la sécurité nationale et des grèves, a finalement commencé. Et après un match, les citoyens français peuvent retirer une petite inquiétude de leur liste: l’état de leur équipe nationale.”
En donnant la victoire aux Bleus d’un superbe but en lucarne, Dimitri Payet “a offert à la France un moment de catharsis nationale, analyse ESPN FC, le blog foot de la chaîne sportive américaine ESPN. Les Parisiens en particulier se comportaient comme si la joie – la pure joie, sans réserve – n’allait plus jamais être la leur (…) Pour la première fois depuis des mois, les imaginations françaises été occupées par des perspectives de bonheur, et Payet a décidé de s’introduire au milieu de ces perspectives.”
Même son de cloche pour l’Associated Press. Pour John Leicester, éditorialiste sport, le match d’ouverture de la France contre la Roumanie n’est ni plus ni moins qu’un “nouveau chapitre” pour le pays. “Au final, le match ou même le résultat – 2-1 pour la France – étaient moins importants que le simple fait que des dizaines de milliers de personnes sont venues de France et d’au-delà pour y assister, amassées dans un stade que des kamikazes ont récemment pris pour cible.”
Le journaliste s’émerveille face à “l’émotion” avec laquelle la Marseillaise a été chantée et en voyant ces “80.000 personnes côte à côte dans ce qui était en effet un ‘group hug’ géant dont la France avait tellement besoin“. Un public qui “envoie un message” , dit-il, en venant au Stade de France “avec leurs enfants et leurs êtres chers, en bravant les cercles de sécurité, et en ignorant la petite voix dans la tête de tous les Français qui disait que les terroristes pouvaient encore frapper” .
“Est-ce de la bravoure ? se demande-t-il. Peut-être. Ce qui est sûr, c’est que cette nuit-là, la France a re-affirmé son droit à être heureuse.”
Conseils de patron: ce que j'ai appris en recrutant pour ma start-up aux USA
C’est un logiciel qui permet de gérer, sur une même interface, l’ensemble des ses messages professionnels – e-mails, réseaux sociaux, SMS… Son nom : Front. Son instigatrice : Mathilde Collin, 26 ans, co-fondatrice de la start-up éponyme.
Sa start-up, installée à San Francisco depuis l’année dernière, emploie désormais 16 personnes : une moitié de Francais, et une moitié d’Américains. En pleine croissance, son chiffre d’affaires “a augmenté de 20% par mois en 2015”, affirme Mathilde Collin, qui a créé cette entreprise à Paris en 2013, à sa sortie d’HEC.
Si l’entreprise était jusqu’il y a peu à cheval entre Paris et San Francisco, Mathilde Collin a décidé de rapatrier toute l’équipe aux Etats-Unis début mars 2016.
“Le climat est meilleur ici. A Paris, je trouvais que mon équipe était moins motivée. Ici, à San Francisco, il y a un enthousiasme global sur la tech qui se communique à tout le monde. Et puis, nos clients sont majoritairement ici. Et les ingénieurs ont intérêt à être en contact avec le marché et les clients, afin de comprendre leur feedback.”
1- Comment trouver de bons CV quand on n’a pas de réseau
Le recrutement, Mathilde Collin y passe beaucoup de temps. “Tout le monde te dit que c’est sur cet aspect-là que tu make or break. Au début, j’y croyais pas trop. Mais maintenant, je vois à quel point un employé bon et heureux est juste dix fois plus efficace qu’un employé normal. Un bon recrutement, c’est critique pour une boîte en phase de croissance.”
Comment recruter avec un réseau professionnel limité ? Mathilde Collin a utilisé le site Hired.com – “pour les commerciaux, ça marche bien”. LinkedIn ? “Très bien pour cibler quelqu’un avec un profil précis”. Elle a également utilisé des recruteurs. “Mon expérience, c’est qu’ils sont très bons pour des profils commerciaux, moins pour trouver des ingénieurs.”
Mais la plupart de ses candidats sont venus par des recommandations de ses salariés en interne. “Les bons candidats appellent les bons candidats. Moi j’ai zéro réseau, mais mes employés sont passés par Dropbox ou LinkedIn, ils connaissent du monde, et ils font venir des gens. Car évidemment, les meilleurs ne sont jamais officiellement à la recherche d’emploi, et ne postulent pas dans une boîte où ils ne connaissent personne”, répond Mathilde Collin.
2- Les Français aux US : un avantage compétitif
Recruter des ingénieurs dans la Silicon Valley est un vrai défi. Chers, convoités, ultra-mobiles, prêts à quitter une petite start-up pour une autre avec une offre plus alléchante…
Difficile, dans ce contexte, de créer de la loyauté quand on est, comme Front, une start-up parmi des milliers d’autres. Comme Mathilde Collin a tiré un trait sur l’idée de garder des ingénieurs dans un bureau à Paris, elle a trouvé sa solution : faire venir des ingénieurs français ici.
“Le fait de proposer une offre de job à San Francisco, ça fait rêver beaucoup de Français, et cela nous donne un très gros avantage sur le marché du travail. Et comme j’ai un visa E2, j’ai la possibilité de faire venir des Français assez facilement.”
3- Une relation employeur-candidat plus équilibrée
Si le salaire, les conditions de travail et les différents “benefits” sont abordés en entretien, Mathilde Collin estime que ce ne sont pas les éléments décisifs – beaucoup de petites start-ups proposent le même type d’offres.
“Un truc qui est hyper apprécié chez les candidats, c’est la transparence. Le fait que nous ayons mis en ligne notre roadmap, c’est à dire ce sur quoi on travaille, est quelque chose que la plupart des candidats ont noté, et valorisent beaucoup.”
Autre surprise pour Mathilde Collin : “en France, en général, c’est le patron qui pose les questions et le candidat qui répond. Ici, je pense que c’est 50-50. Je suis autant évaluée que j’évalue la personne en face de moi.”
Une situation qui reflète la situation du marché du travail américain, bien plus dynamique qu’en France. “Ici, la relation entre l’employeur et l’employé est beaucoup plus équilibrée.”
Enfin, attention au baratin. “C’est clair que les Américains savent beaucoup mieux se vendre que les Français. Du coup, je suis tombée sous le charme de certains, et j’ai fait quelques mauvais recrutements. Maintenant, je fais beaucoup plus attention”, se souvient Mathilde Collin.
4- La culture d’entreprise, un thème récurrent
“Quelle est votre culture d’entreprise ?” Voici la question des candidats à laquelle Mathilde Collin doit le plus souvent répondre en entretien.
“Ca n’était pas quelque chose auquel j’avais réfléchi. Maintenant, je sais quoi répondre : je dis que nous sommes biculturels, que nous avons à la fois ce côté américain très enthousiaste – notre ambition c’est bien de monter une billion dollar company – mais tempéré par notre côté francais. Nous avons les pieds sur terre et prenons pas mal de précautions.”
Afficher de bons signaux culturels américains est aussi clé pour rester attractif dans ce marché. “Certes on est Francais, mais on est passé par Y Combinator : je pense que ce tampon rassure énormément les candidats, qui pourraient sinon avoir une certaine appréhension à travailler pour une start-up dirigée par des Français.”
5- Le rôle des références
Se faire recommander pour un job ? La pratique n’est pas très courante en France, et on la suspecte de refléter avant tout des liens de copinage. Rien à voir avec la situation américaine.
“Ici 100% des candidats viennent avec des références. Et elles sont très importantes, et très utiles. Les gens se montrent tout à fait dispo quand je les appelle pour parler de telle ou telle personne. Il y a des gens que je n’ai pas recruté après avoir discuté avec leur personne référente.”
6- Faire une offre : être rapide
Le tempo pour recruter aux Etats-Unis n’a rien à voir avec celui de Paris. L’affaire peut être scellée en quelques jours, quand en France, plusieurs semaines s’écoulent. Alors il faut tirer vite.
“Quand on a un candidat qui nous sollicite pour un entretien, on met un point d’honneur à le recevoir dans les trois jours, et à lui donner une réponse dans un délai d’une semaine. On n’a pas le temps de faire six entretiens. A Paris, c’est beaucoup plus long, mais il y a aussi bien moins de concurrence.”
A Central Park, un food truck pour pique-niquer français
Le long des grilles de Central Park, on trouve des food trucks vendant des hot-dogs, des bretzels, du riz indien au poulet, des glaces, des smoothies… Et désormais, des paniers de pique-nique avec du jambon blanc, de la baguette, du brie et du comté.
Eric Levy a lancé début juin The Basket, un pimpant food truck à carreaux rouges et blancs qui vend des kits de “pique-nique à la française”, et qui campe le long de Central Park, à New York. On peut y acheter des “paniers” (en réalité : des sacs en papier) pour deux (17$) ou pour quatre personnes (30$), garnis avec de la charcuterie, des fromages à choisir (brie, comté, manchego, chèvre au miel….), et des légumes crus à avaler avec un “dip” maison.
The Basket vend aussi des sandwichs (jambon-comté, tomates-mozza…), de la limonade maison et de la San Pellegrino. “On va aussi lancer une offre un peu premium, avec des vrais paniers en osier et des couvertures”, précise Eric Levy, le Français de 26 ans qui a fondé The Basket.
“On a eu cette idée en cherchant à acheter des trucs pour un pique-nique à Central Park. On trouvait rien dans les alentours immédiats, où alors c’était ultra cher. Du coup, on s’est renseigné, et on a monté ce concept, autour de produits français simples et bons”, explique-t-il.
Avec ses deux autres co-fondateurs, il a investi dans la location d’un petit “cart”, qu’il a relooké en mode cocorico. Il le loue à Move Systems, une société qui fabrique des carts nouvelle génération (équipés de panneaux solaires, et non de générateurs assourdissants).
Au cours de l’été, le cart va régulièrement se déplacer. Il a passé une semaine à l’intersection de la 72e rue et de la 5e avenue, il sera au même niveau Upper West la semaine prochaine.
Mais lorsqu’on connait la guerre de gangs qui existe entre les ice cream trucks à New York, on se dit qu’il ne doit pas être facile de s’infiltrer dans ce milieu, avec une bouille de Français. Eric Levy ne dément pas. “Il faut mieux travailler avec un vétéran, respecter certaines règles, ne pas piquer l’emplacement de quelqu’un. Certains au début n’ont pas vu cela d’un bon oeil, mais ce qu’on fait est vraiment différent, donc ça passe”, dit le jeune Français, confiant.
Il faut dire qu’Eric Levy n’est pas né de la dernière pluie. A Paris, cet ingénieur des Arts-et-Métiers a créé Atom Agency, une agence évènementielle qui organise notamment les soirées branchées La Barcaza à Paris (au Chalet des îles). Depuis novembre 2015, il a aussi ouvert un bar à cocktail speak-easy dans le VIIIème arrondissement de Paris.
Avec ce premier food truck, Eric Levy ne compte pas s’arrêter là. Il aimerait lancer deux ou trois autres The Basket à New York d’ici la fin de la saison, puis exporter son concept sous forme de franchise sur la côte ouest… et le long de la Seine. “On est en train de répondre à un appel d’offre pour s’installer rive droite, sur les quais.” De Paris à New York, tous unis autour du pique-nique.
Dansez avec des stars le vendredi matin à Central Park
2016 marque le 8ème anniversaire des GMA concerts de New York, une série de concerts gratuits à Central Park. Particularité de l’événement? Les concerts ont lieu chaque vendredi matin à 7am.
La programmation est exceptionnelle. Ariana Grande et Flo Rida ont lancé les hostilités les 20 et 27 mai. Jason Derulo clôturera l’édition le 2 septembre. D’ici là, Demi Lovato (17 juin), Sia (22 juillet) ou encore X Ambassadors (5 août) se relayeront sur scène. Les concerts sont organisés et retransmis en direct sur la chaine ABC dans l’émission Good Morning America.
L’entrée s’effectue sans ticket chaque vendredi à partir de 6am (Ramsey Playfied, via 72nd street et Fifth Avenue), sauf pour le concert de Demi Lovato dont les places sont disponibles sur réservation.
Blue Note Jazz Festival: du jazz pendant tout juin à New York
C’est le rendez-vous incontournable des amateurs de jazz.
L’édition 2016 du Blue Note Jazz Festival a débuté le 1er juin. Plus de 100 concerts sont organisés dans une quinzaine de lieux différents (dont Brooklyn Bowl et le Highline Ballroom) jusqu’au 30 juin. Sur scène, de nombreux artistes bien connus des amoureux du jazz dont Kamasi Washington, Robert Glasper, Al Jarreau, Gilberto Santa Rosa, Joshua Redman, Christian McBride, le Rebirth Brass Band, Talib Kweli et McCoy Tyner notamment.
Organisé pour la première fois en 2011 pour fêter les 30 ans du Blue Note Jazz Club, le célèbre club de jazz de Greenwich Village, le festival est désormais un rendez-vous annuel qui attire les plus grands noms de la discipline.
Un Français lance un festival d'humour franco-américain à New York
On connaissait le “Marrakech du rire”, le “Montreux Comedy Festival” et le festival québécois “Juste pour rire”. Bientôt, à New York, il y aura le French Comedy Festival, premier festival d’humour franco-américain. C’est, en tout cas, le projet de Michael Sehn, comédien français de 28 ans.
« Les festivals d’humour francophones existants fonctionnent bien, explique-t-il, alors je me suis dit: pourquoi pas ici ? Tous les humoristes du monde rêvent de jouer un jour à New York, berceau du stand-up.»
Ils seront six humoristes à venir se frotter à la scène new-yorkaise, du 21 au 25 juin: les Français Fary (sold out), Lamine Lezghad et Noman Hosni, la Suissesse Marina Rollman, la star canadienne Sugar Sammy. Et l’invité de dernière minute, l’Anglais Paul Taylor, dont la vidéo « La bise » a été visionnée près de 1.8 million de fois sur YouTube. Chacun jouera son spectacle en entier et en français un soir de la semaine.
Michael Sehn a posé ses valises à New York il y a cinq ans. Après des études de commerce, il vient effectuer un stage de six mois dans une agence de pub et tombe amoureux de la ville. Passionné de théâtre, il met à profit son temps libre pour suivre des cours sur les planches. A son retour en France, il plaque tout et devient comédien professionnel. Il fait ses armes à l’Actor’s Factory dans le XIeme arrondissement parisien, et se lance dans un show, « Keep calm putain I’m French ». Mais en mai 2013, surprise : il décroche la carte verte à la loterie. Alors qu’il parvient enfin à gagner sa vie en faisant ce qu’il aime en France, il hésite longuement et choisit finalement de venir tenter sa chance à Manhattan début 2014.
Un an plus tard, il se lance dans une nouvelle aventure qui marie ses deux obsessions – business et théâtre – en lançant sa société de production: le French Comedy Prod. Il organise dans la foulée les French Comedy Nights, des soirées qui mensuelles autour d’un humoriste français. « L’objectif était de faire découvrir aux expatriés de nouveaux artistes qu’ils ne connaissaient pas et qui cartonnaient en France. »
Face au succès de ces soirées du rire, Michael Sehn a envie de passer à l’étape supérieure. Ce premier “French Comedy Festival” devrait donc venir combler les expatriés en mal d’humour français. Cerise sur le muffin, Michael Sehn a réservé aux comédiens un dernier défi pour la soirée de clôture. « Ils devront jouer au moins cinq minutes en anglais sur le plateau du Broadway Comedy Club devant 200 spectateurs. » Les humoristes francophones seront accompagnés sur scène par des figures connues du stand-up américain, parmi lesquels Gary Vider, finaliste de l’émission America’s Got Talent. “L’enjeu est permettre la rencontre entre les cultures francophone et américaine.” Dans le domaine de l’humour, c’est un pari osé.
Euro 2016: où regarder les matches de la France au Texas ?
Didier Deschamps a sélectionné ses joueurs pour l’Euro 2016. Nous, on a choisi pour vous des bars et restaurants qui diffusent les matches des Bleus.
Pour rappel: les trois matches de poule de l’équipe de France auront lieu à 2pm CDT. Les hommes de Didier Deschamps affronteront la Roumanie le vendredi 10, l’Albanie le 15 et la Suisse le 19.
Houston
Sylvain et David Denis, les “Denis Brothers” vous accueillent dans leur restaurant Le Mistral (1400 Eldridge Parkway, entre Memorial et Briar Forest) autour d’une cuisine française raffinée pour voir les matches de la France.
Le groupe des Français de Houston, The Houston French Gang, se donne rendez-vous au pub irlandais le Galway Hooker (5102 Washington Ave) en demandant aux supporters de venir avec leur maillot, écharpe et de la peinture faciale. Au programme: bières, projection du match contre la Roumanie sur écran géant et applaudissements pour la victoire.
Enfin, la boulangerie française Flo Paris Bakery Café (5757 Wertheimer Rd) diffusera aussi les matches. Prenez une viennoiserie au passage.
San Antonio
A San Antonio, quatre lieux diffusent les matches de l’équipe de France. Le Growler Station 1221 (1221 Broadway, #116), qui propose un choix de plus de 30 bières. Frédéric Costa, restaurateur franco-vietnamien, vous convie également dans ses deux enseignes, le Frederick’s restaurant (7701 Broadway, STE 20) et le Frederick’s Bistro (14439 NW Military Hwy). Enfin, le pub anglais The Lion and Rose (17627 La Cantera Pkwy) diffusera les matches des Bleus à condition de le demander au bar tender.
Dallas
Voyage dans le sud de la France pour les habitants de Dallas, avec le restaurant français le Lavendou (19009 Preston road
). La tablée provençale de Pascal Cayet sera aussi de la partie.
Austin
A Austin, les supporters des Bleus pourront voir les matches au Twin Peaks (701 E. Stassney Ln) ou à Clicks Billiards (2121 E Oltorf) à condition de le demander au bar tender.
Quelques films français dans le plus grand festival de films LGBTQ
Le festival Frameline fête ses 40 ans à San Francisco, et donne rendez-vous à toute la communauté LGBTQ et aux amateurs de cinéma. Ce festival, organisé du jeudi 16 au dimanche 26 juin, est le plus grand festival de cinéma de la communauté non-hétérosexuelle.
Seront projetés des documentaires, des films, des courts métrages…. Soit au total 155 films provenant de 24 pays différents, dont Cuba, l’Autriche, le Chili et la Suède. À noter également que 40% des films ont été produits par des femmes.
Cette année, plusieurs films français figurent dans la sélection, comme “La Belle Saison”, une comédie dramatique réalisée en 2015 par Catherine Corsini. L’histoire se déroule en 1971, lorsque Delphine, agricultrice, et Carole, enseignante parisienne, se rencontrent. Cette histoire d’amour va changer leur vie. Le film sera projeté jeudi 17 juin à 6:30pm.
“Quand on a 17 ans” est un drame réalisé par André Téchiné en 2016. Le film met en scène la rencontre entre deux adolescents : Damien vivant seul avec sa mère, maltraité par Tom, un jeune métis adopté. La violence entre les deux garçons va évoluer lorsque la mère de Damien décide d’héberger Tom. La projection se fera mardi 21 juin à 7pm.
Le drame-romantique, “Théo et Hugo dans le même bateau”, co-écrit par Olivier Ducastel et Jacques Martineau, est sorti en 2016. Le film a remporté le Prix du public du Teddy Award à la Berlinale 2016. Théo et Hugo se rencontrent dans un nightclub libertin à Paris et apprennent à se connaître aux premières lueurs de la ville. La projection est prévue jeudi 23 juin à 9:15pm.