Envie de swinguer ? Le groupe Pink Martini, originaire de Portland, fait son show à San Francisco, où ils joueront avec le San Francisco Symphony. Deux dates sont annoncées : le jeudi 28 et vendredi 29 juillet.
Défini par la presse comme étant un véritable “melting-pot musical”, le groupe-orchestre, créé en 1994, est composé de douze musiciens aux influences rétro, jazz et soul.
En 1997, le groupe est couronné double disque d’or en France grâce à leur titre “Je ne veux pas travailler”, figurant dans leur premier album Sympathique.
La chanteuse jazz-rock Storm Large, qui sera au centre des deux concerts de Pink Martini en ce mois de juillet, a rejoint le groupe en 2011. Elle alterne des prestations avec son propre groupe et des tournées avec Pink Martini.
Le groupe a l’habitude de chanter dans différentes langues, avec des textes en anglais, français, espagnol, croate, italien, japonais et même en mandarin.
Pink Martini jouera deux soirs cet été avec le San Francisco Symphony
Que faire si la terre tremble à Los Angeles ?
Les spécialistes le disent : la faille de San Andreas va bientôt bouger. Dans le sud de la Californie, le dernier séisme majeur a eu lieu il y a 140 ans, et l’énergie accumulée doit forcément être évacuée. Seule chose à faire avant ce possible tremblement de terre : s’organiser. Voici quelques conseils pratiques pour s’y préparer, et éviter la panique.
1- Avoir les bonnes informations
Mieux on connait son environnement, plus on limite les dangers. Dans la liste des choses à connaître : la caserne de pompier, le commissariat de police et l’hôpital le plus proche de chez vous (composer le 211 pour obtenir ces informations). La localisation des arrivées de gaz, d’eau et d’électricité à l’intérieur de votre maison. Les endroits judicieux où s’abriter quand la terre se met à trembler (à l’abri des objets qui tombent, c’est à dire sous une table, et pas dans l’encadrement d’une porte contrairement aux idées reçues). Les voies d’évacuation de votre immeuble et/ou de votre lieu de travail.
2- Organiser sa maison
Certains objets peuvent se retourner contre vous en temps de séisme… Pour les empêcher de mettre à exécution leur funeste projet, soyez prévoyant. Vérifiez que vos étagères sont bien fixées au mur, de même que le ballon d’eau chaude. Repérez tous les objets suspendus (tableaux, miroirs), et prévoyez de vous tenir à distance si la terre tremble. Il serait dommage de se faire assommer par le cadre de votre groupe de musique préféré.
3- Se fabriquer un kit de survie
Vous aimez le camping sauvage ? Alors vous êtes prêt pour le chaos post-séisme. Préparez vous un carton de survie. Dedans : de l’eau en quantité (idéalement trois litres par personne), des aliments non périssables, quelques vêtements et chaussures, une trousse de premiers soins, un peu d’argent liquide… Et si vous êtes un vrai de vrai : un sifflet, une pochette avec copies de documents pour s’identifier, des lampes torches et une radio qui fonctionne avec des piles. Astuce : sachant qu’à Los Angeles la probabilité de se trouver sur la route au moment du séisme est relativement forte, ne pas hésiter à mettre la petite sœur du kit survie de votre maison dans le coffre arrière de votre voiture.
4- Prévoir un programme pour le jour J
A part le séisme et le grand moment de solitude qui l’accompagne, la suite reposera sur les échanges et les contacts. Les spécialistes recommandent d’installer chez vous une ligne fixe, raccordée directement à la prise, qui marchera quand les réseaux de portable seront saturés. Vous pouvez aussi désigner, en accord avec elle, une “personne contact” qui vit en dehors de la Californie, et qui fera le relai pour donner des nouvelles à vos proches. Parlez de la potentialité du séisme avec ceux qui vivent avec vous, et mettez-vous d’accord sur le rôle de chacun au moment du jour J (qui récupère le kit survie, qui s’occupe du chat..)… Et sur un lieu de réunion au cas où vous ne vous trouviez pas ensemble quand cela arrive.
« On fait comme on a dit !» ne saurait suffire à assurer le bon déroulement d’un plan. Il faut réviser régulièrement son “programme séisme” et mettre à jour ses contacts, rafraîchir son kit de survie, rencontrer ses nouveaux voisins…
Pour plus d’infos, consulter le site de la Croix Rouge, avec laquelle le consulat de Los Angeles vient de signer un accord de partenariat. Autres sites à regarder : celui du Emergency Survival Program, ainsi que NotifyLA pour recevoir les messages de la ville de Los Angeles en cas de séisme.
Pommes Frites renaît de ses cendres dans le West Village
En mars 2015, Pommes Frites partait en fumée, et des milliers de fans des cornets de frites pleuraient ce petit local belge, où l’on se rendait en sortant de boîte. Pommes Frites avait été emporté par l’effondrement d’un immeuble, dû à une fuite de gaz, sur la 2ème avenue.
Comme le phénix, Pommes Frites ressuscite : l’équipe (américaine) qui avait ouvert son local d’East Village en 1996 s’est téléportée dans le West Village, sur Macdougal Street. Un Pomme Frites tout neuf a ouvert lundi 23 mai. Les propriétaires y servent toujours leurs épaisses frites coupées au couteau, à déguster dans des cornets en papier avec de la mayo ou du ketchup, comme à Bruxelles.
Pour financer sa ré-ouverture, l’établissement a capitalisé sur la sympathie de ses clients, et monté une campagne de fundraising. L’équipe prévoit aussi de lancer de nouvelles sauces, de servir des bières belges, et promet de préserver “l’expérience européenne” de Pomme Frites.
Les tableaux surréalistes de Denis Darzacq et Anna Lüneman à Los Angeles
Un pavillon de banlieue bouleversé par un ectoplasme aux formes étonnantes: ce tableau surréaliste est l’un des résultats de la collaboration des Français Denis Darzacq et Anna Lüneman.
Ensemble, ils ont créé l’exposition Doublemix, présentée à la De Soto Gallery de Venice, à Los Angeles, jusqu’au samedi 23 juillet.
Amis de longue date, les deux Parisiens se retrouvent dans ce projet d’art contemporain. Les sculptures abstraites et colorées en céramique de Anna Lüneman se greffent aux photographies de Denis Darzacq.
Formé aux Arts décoratifs, le photographe, qui a remporté le prix Word Press Photo en 2007 et le Niépce en 2012 a exposé en Europe et ailleurs, notamment à Los Angeles en 2007 et 2010. L’ancien photographe de presse a allié sa discipline à l’art contemporain au travers de divers projets comme “La chute” et “Act”.
Complètement incongrus, les tableaux de Doublemix racontent la rencontre de deux univers, celui de la banalité et de céramiques étranges, celui du pixel et du tactile. Forçant les portes de l’imagination, ces tableaux offrent une vision surréaliste de la vie, à l’ère numérique.
Caravan Palace passe à Houston et Austin
Les musicos parisiens de Caravan Palace font leur tournée aux Etats-Unis pour présenter leur troisième album.
Intitulé “<|°_°|>”, cet opus sorti en octobre dernier a été plébiscité par la critique musicale. Un album jazz-electro-swing caractéristique du groupe formé en 2005. Engagés pour créer la musique d’un film pornographique muet des années 50, Arnaud, Charles, Huges et Antoine ont continué leur collaboration pour former les Caravan Palace.
Après avoir conquis la France, la Suisse, la Belgique et le reste de l’Europe, ils présentent leur premier album aux Etats-Unis dès 2010 et reviennent en 2012 pour le deuxième. Des tournées qui les avaient menés à New York, San Francisco ou encore Los Angeles. C’est donc logiquement qu’ils remontent sur les planches américaines pour ce nouvel album mais pour la première fois, une escale est prévue au Texas. Le groupe sera au Mohawk le mardi 31 mai à Austin et au House of Blues de Houston le mercredi 1er juin.
Un week-end d'artisanat, de musique et de vins à Hermosa Beach
La Fiesta Hermosa, comme l’équinoxe, a lieu deux fois par an. Mais la comparaison s’arrête là, car si personne ne sait vraiment quels sont les deux jours d’équinoxe dans l’année, les aficionados de la Fiesta Hermosa connaissent très bien les dates de leur rendez-vous préféré à Hermosa Beach : autour du Memorial Day et du Labor Day.
La prochaine Fiesta se déroulera donc du 28 au 30 mai. Pendant trois jours plus de 300 artisans créateurs vont investir le Pier de Hermosa Beach et ses alentours. Bijoux, objets en céramique, peintures sculptures : que des belles choses à offrir à ses proches ou à acheter pour soi-même !
La Fiesta Hermosa n’est pas seulement un marché de l’artisanat, c’est aussi un festival de musique et de gastronomie. Des groupes live de rock, soul et reggae se produiront toute la journée et diverses spécialités culinaires ethniques seront proposées aux visiteurs. Sans parler des stands de dégustation de vin et de bière artisanale.
Et les enfants ? Rassurez-vous, des animations sont prévues pour eux aussi : toboggan, mur d’escalade, promenades en poney : tout pour divertir les 3 à 10 ans. Pour les cyclistes un service gratuit de “valet vélo” sera mis à disposition.
Un week-end de cinéma français à Austin en juin
New French Cinema Weekend, 2e clap. Pour la deuxième année consécutive, l’Austin Film Society (AFS) s’associe à Premiers Plans, un festival de cinéma qui a lieu chaque année à Angers, pour présenter au public d’Austin des pépites du cinéma francophone indépendant.
Au programme, du 3 au 5 juin: quatre films primés dans différents festivals européens, des programmes courts et un débat en présence des réalisateurs. Les films sont tous en français sous-titrés en anglais.
Le coup d’envoi du festival sera donné à 6pm avec une soirée pour les membres de l’AFS, suivie de la projection de “Two birds, one stone” (“D’une pierre, deux coups”) à 8pm en présence de la réalisatrice Fejria Deliba. Les liens entre un frère et d’une soeur issus d’une famille franco-algérienne sont mis à rude épreuve lorsque leur mère de 75 ans s’embarque dans un périple inattendu.
Le samedi 4 juin à 8pm, rendez-vous avec “Keeper” en présence de Guillaume Senez, vainqueur du Prix du Jury de Locarno et de Premiers Plans. Un couple de deux adolescents franco-suisses de 15 ans apprend la grossesse accidentelle de la jeune fille, et sont prêts à garder leur bébé.
Le dimanche 5 juin à 2pm, place aux programmes courts. Venez découvrir les films de grands réalisateurs français réalisés au cours de leurs études à la Fémis, la prestigieuse école publique française de cinéma ouverte en 1944. Elle a formé les plus grands noms du cinéma français (Alain Resnais, Claire Denis, Louis Malle…). Les directeurs de l’école ont également sélectionné pour vous leurs nouveaux films chouchous.
Puis, à 4:30pm, le public assistera à la projection de “The Good Life” (“La belle vie”) de Jean Denizot, vainqueur des Venice Days 2013. Deux frères sont élevés au fin fond de la campagne française par un père pauvre et ascète. Quand la police vient sonner à leur portes, ils sont confrontés à des choix cruciaux sur leur avenir.
Le festival se terminera par la projection de “Next year” (“L’année prochaine”), de Vania Leturcq à 7pm. Clotilde et Aude sont meilleures amies, vivant leur dernière année de lycée au sein d’un petit village français. Quand Paris leur tend les bras après le bac, elles décident de conquérir ensemble la capitale. Mais elles se rendent vite compte qu’elles sont inégalement préparées face à cette grande étape.
A ce programme de projections s’ajoute une table-ronde, le samedi 4 juin à 2pm, avec les réalisateurs Feijria Deliba (“Two birds, one stone”), Jean Denizot (“The Good Life”) et Guillaume Saez (“Keeper”).
"Le plus grand problème en France, c'est la sinistrose"
Jean-Benoît Nadeau et son épouse Julie Barlow avaient déjà écrit deux livres sur les Français (60 Million Frenchmen Can’t Be Wrong et The Story of French). Ils récidivent avec un nouvel ouvrage: The Bonjour Effect.
En plus de deux cent pages, ces deux journalistes québécois qui ont vécu à plusieurs reprises en France auscultent ces êtres bizarres qu’on appelle “Français” et donnent les clefs pour exceller dans l’art de la conversation à la française. Une sorte de mode d’emploi culturel qui mélange recherches de fond et anecdotes sur des sujets légers (l’importance du bonjour, la signification du “non”, l’usage de l’anglais, le tabou autour de l’argent ou de l’échec…) et plus lourds (la laïcité, l’identité, les rapports hommes-femmes…)
Ecrire un livre sur un peuple et sa culture sans tomber dans les clichés est forcément un exercice casse-gueule, mais selon Jean-Benoît Nadeau, il ne s’agit pas de dresser “un portrait robot des Français. Nous faisons beaucoup de nuances. Il y a des Français qui critiquent les vacances par exemple ou qui n’ont aucun problème à parler d’argent quand on les connaît, explique-t-il. Nous voulions faire un livre pour aller au-delà des clichés.”
Pour écrire le livre, les deux auteurs ont soigneusement consigné des notes au gré de leurs dîners en ville, de leurs sorties au supermarché, de leurs trajets en bus ou de leurs reportages. “Nos pages de notes faisaient la longueur du livre. Je tenais deux journaux: l’un sur mes expériences personnelles et l’autre sur mes lectures. On en faisait beaucoup. C’est un voyage culturel mais nous l’avons abordé de manière journalistique” , poursuit Jean-Benoît Nadeau, qui a prêté sa plume au New York Times, L’Actualité et le Wall Street Journal notamment.
Le résultat: un livre à la fois sérieux et drôle, où l’on ne peut s’empêcher de sourire quand, par exemple, les auteurs décrivent la réaction de l’agent du bus auquel ils ne disent pas “bonjour” . Si la cible principale reste les Américains qui viennent visiter ou habiter en France, les lecteurs français y trouveront aussi quelques informations intéressantes. Sur les racines intellectuelles du pessimisme français notamment ou sur des thèmes plus anecdotiques, comme le poids de l’Académie française. En effet, les deux auteurs ont le mérite d’écrire noir sur blanc que l’aréopage des Immortels, sur lequel fantasme les médias américains, n’a aucun pouvoir réel. “C’est un club d’écrivains perçu comme le symbole universel de la langue française. C’est hallucinant. L’académie royale espagnole à Madrid est plus compétente mais on en parle beaucoup moins.” C’est dit.
Pourquoi le titre “Bonjour Effect” ? “Bonjour est un symbole en France. C’est un mot qui n’est pas un mot. En France, bonjour et au revoir sont des codes qui permettent d’entrer et de sortir de la bulle privée de quelqu’un d’autre. C’est le code d’une société dense, où les gens sont les uns sur les autres. On aurait pu appeler le livre Bonjour ou Be Damned.”
Les auteurs n’ignorent rien des tensions politiques en France, accentuées par les attentats de janvier et de novembre. “Il y a un raidissement identitaire en France. Voter pour le FN, c’est jouer avec le feu. Mais la France n’est pas monolithe. Elle bouge constamment, pas toujours en bien mais pas toujours en mal non plus. Nous avons été témoins en France de nombreuses réformes. Le plus grand problème en France, c’est la sinistrose. L’attitude qui consiste à dire que tout va mal. C’est bizarre, les Français sont optimistes pour eux-mêmes mais pas pour la société. C’est très curieux.” Décidément, ces Français sont surprenants.
Foot: un petit Colombie-Haïti à Miami
C’est un match amical qui s’annonce particulièrement enjoué. Les équipes de Haïti et de Colombie se retrouveront à Marlins Park le dimanche 29 mai à 5pm.
C’est la cinquième fois que les deux formations se rencontrent. Lors de leur dernière rencontre, en 2009, les Colombiens avaient gagné 2-0. Même si ce match est amical, l’équipe colombienne, révélation du dernier mondial, pourra compter sur ses meilleurs joueurs, dont James Rodriguez (Real Madrid), Juan Cuadrado, Carlos Bacca et l’excellent gardien de but David Ospina. Côté haïtien, Mechack Jerome, Johny Placide, Jeff Louis, Donald Guerrier et Kervens Fils Belfort seront de la partie.
Les tickets sont en vente depuis le 31 mars.
Des créatures hors-normes à l'Exploratorium Pier de San Francisco
Science et technologie se rencontrent à l’Exploratorium Pier de San Francisco. L’exposition de l’artiste néerlandais Theo Jansen y sera présentée du vendredi 27 mai au lundi 5 septembre. Nom du concept “Strandbeest: The Dream Machines of Theo Jansen”.
Il s’agira d’une représentation d’animaux gigantesques en mouvement sur le sable. Depuis 1990, l’artiste se passionne pour les nouvelles formes de vie, d’art et de sculpture. Ses travaux sont au croisement de la machine et de l’animal, de l’art et de la science.
Durant cette exposition, il sera possible de rencontrer l’artiste, visionner films et démonstrations de son oeuvre et même créer et partager son propre “beest”.
Le chef d'oeuvre "La maman et la Putain" à Coral Gables
Il est considéré comme l’un des meilleurs films français de tous les temps et il est au Coral Gables Art Cinema le jeudi 26 mai.
“The Mother and the Whore” (“La maman et la Putain”), réalisé par Jean Eustache, a reçu le Grand Prix au festival de Cannes en 1973 ainsi que le Prix de la Fédération de la presse cinématographique internationale. Il a comptabilisé 340.000 entrées au moment de sa sortie et a été décrit comme un véritable chef d’oeuvre.
L’histoire se déroule à Paris-Rive gauche au début des années 1970 et met en scène un triangle amoureux. Alexandre (Jean-Pierre Léaud) l’intellectuel vit au crochet de sa maîtresse Marie (Bernadette Lafont). Veronica (Françoise Lebrun), une infirmière et ancienne amante d’Alexandre, se raccroche à eux. Une relation va doucement s’installer entre eux engendrant des rapports de force et de jalousie entre les deux femmes. Sorti dans le contexte de la France post-Mai 68, il est devenu le symbole de la génération de la libération sexuelle.
Les start-ups ArtList et Biomodex remportent le FAEA 2016
“Avant, j’ai créé une start-up de cours de musique à domicile. Puis, je me suis lancé dans le médical car je cherchais un domaine intellectuellement challenging. Je n’y connaissais rien” . Thomas Marchand est tout sourire en ce lundi soir.
Le jeune homme, fondateur de la start-up d’impression 3D dans le secteur médical Biomodex, vient de décrocher la 1ere place du French-American Entrepreneurship Award (FAEA) au Sofitel de New York, synonyme de bureaux offerts, de coaching gratuit et d’un beau chèque de 10.000 dollars.
Pour la start-up du Nancéen, c’est une bonne nouvelle de plus, après une coquette levée de fonds de 3,6 millions de dollars en avril. Soutenue par la BPI en France, Biomodex conçoit des maquettes de simulation chirurgicale imprimées en 3D à partir de l’imagerie médicale. Concrètement, la technologie développée par la start-up “fabrique” un organe à partir des données transmises par le chirurgien. Ce dernier peut ainsi s’entraîner avant de passer au bloc opératoire, réduisant les risques d’erreur et le recours controversé aux organes humains. “En terme de timing, ce Prix tombe bien car cela nous permet d’avoir un peu de notoriété avant d’ouvrir la filiale à Boston, que je vais diriger. Nous avons gagné une dizaine de Prix en France. C’est notre premier Prix américain” , se réjouit le jeune fondateur.
Autre star de la soirée: ArtList, arrivée en 2e position (avec 5.000 dollars de récompense). Lancée il y a un an-et-demi par Kenneth Schlenker, à qui l’on doit aussi les salons artistiques Gertrude, la jeune pousse veut révolutionner le marché de l’art en mettant les acheteurs et les vendeurs directement en relation sur une plateforme, en dehors du marché traditionnel des enchères dominé par les grandes maisons type Christie’s. “Quand on est propriétaire d’un tableau ou d’une sculpture et qu’on veut le revendre, c’est très difficile et ça coûte cher. On voulait leur offrir une solution très simple” , explique Kenneth Schlenker, un diplômé de Sciences Po passé par Google. Avec ce coup de pouce financier du FAEA, le patron voudrait offrir de nouveaux ordinateurs à ses cinq employés ainsi qu’un week-end de team-building. Et après? “On veut capturer dix pour cent du marché de l’art, qui pèse 60 milliards de dollars en transactions annuelles.”
La finale du FAEA, 8e du nom, rassemblait également deux autres start-ups: Keenobby (plateforme d’expériences) et Adotmob (optimisation des campagnes publicitaires sur mobile). Au total, 73 dossiers ont été soumis cette année au concours organisé par le Club 600. Un record. Les gagnants ont été sélectionnés par les 200 membres du public présents ce soir-là, à l’issue du pitch de chaque start-up.
Propos recueillis par Nathalie Bhoyrub et Alexis Buisson