Cela ressemble à une boutique, sauf qu’elle est située au 16ème étage d’un immeuble de bureaux de Manhattan, et que chez Adore Me, on dit “showroom”.
Peu importe, le résultat est le même : chacun peut y essayer et acheter, à l’improviste ou sur rendez-vous, un push-up, une nuisette ou un bikini créé par Adore Me, une start-up de lingerie en ligne fondée par un Français de New York. Lancée en 2012, la marque connaît une croissance fulgurante : son chiffre d’affaires atteignait l’année dernière 45 millions de dollars, et Adore Me emploie désormais 100 personnes, entre les bureaux de New York, les entrepôts du New Jersey et la Roumanie, où est basée l’équipe technique.
Cette première boutique, ouverte début mai, est avant tout, pour le fondateur, un coup d’essai. “On veut comprendre les economics d’un magasin brick and mortar, explique Morgan Hermand-Waiche, qui s’est lancé dans le business de la petite culotte à la sortie de son MBA à Harvard. “C’est un test, on verra ce que cela donne de gérer une boutique. En tout cas, il est sûr que si on se lance vraiment, on ne le fera pas de manière traditionnelle”, poursuit-il.
Le showroom est situé dans un espace fermé, à l’entrée des locaux d’Adore Me. Derrière, on aperçoit l’open-space où travaille, entre culottes et soutien-gorges, une équipe franco-américaine. Camille Kress, jeune diplômée de l’Essec, supervise le showroom. “C’est une bonne chose de venir essayer car, en ligne, la plupart des gens n’achètent pas la meilleure taille pour eux”, commente-t-elle. Une vendeuse prend vos mesures, on paie avec une tablette, et on se fait livrer chez soi. “Et puis, avoir une boutique nous permettra d’organiser des évènements, des bachelorette parties par exemple, et de créer un lien particulier avec certaines clientes”, poursuit Camille Kress.
Des clientes qui, en venant chez Adore Me, ont l’impression de pénétrer dans le secret des dieux. “C’est marrant parce qu’elles viennent souvent passer une tête dans les bureaux ! Les gens sont curieux de voir à quoi cela ressemble”, glisse Romain Liot, le COO d’Adore Me.
Ce vendredi, le showroom était aussi la salle de réunion improvisée de l’équipe. Chacun fait son discours, les chiffres sont bons, on applaudit, on accueille une nouvelle recrue, un anniversaire sera fêté juste après. “I am really looking forward to another amazing year. Voilà !”, conclut Morgan Hermand-Waiche.
Il a de quoi se réjouir : Adore Me a réussi à se hisser à la 4ème place du secteur de la lingerie aux Etats-Unis, selon lui. Ses recettes ? Des collections nombreuses, renouvelées en permanence, des éventails de tailles très larges, des prix moins chers que Victoria’s Secret, et beaucoup de dépenses en pub et en marketing – “on y consacre deux à trois fois plus d’argent que d’autres boîtes de la même taille”, estime Morgan Hermand-Waiche, qui a aussi lancé, cette année, une campagne à la télévision. “Pour toucher la masse, c’est un moyen extraordinaire”, dit cet ancien consultant chez McKinsey.
Dès le départ, il a nommé sa cible : le géant de la lingerie américaine Victoria’s Secret. Le colosse commence d’ailleurs à vaciller de son trône. La CEO a quitté ses fonctions en février dernier. Début mai, Victoria’s Secret a annoncé l’arrêt de ses collections de maillots de bain. Une aubaine pour Adore Me. “On a plein de fournisseurs de Victoria’s Secret qui nous ont appelés dans la foulée pour savoir si on voulait travailler avec eux. On est vraiment identifié comme l’alternative.” Et puis, les maillots, ce n’est pas rien. “En saison, cela doit bien représenter 20% de nos ventes”, affirme le patron. L’été s’annonce chaud.
La start-up de lingerie Adore Me ouvre une première boutique à New York
Speak Easy vous retrouve à la Maison d'Art à Harlem le 6 juin
Comme pour prouver son utilité, Speak Easy vous donne rendez-vous dans un quartier dont la plupart des Français ne peuvent pas prononcer le nom: Harlem.
Notre prochaine session de speed speaking franco-américain aura lieu le lundi 6 juin à la galerie Maison d’Art sur la 132e rue. Les inscriptions sont ouvertes.
Petit rappel du concept: nous formons des tandems d’anglophones et de francophones pour parler sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Les participants changent cinq fois de partenaire. Un verre de vin et des hors d’oeuvres sont servis.
Le patron de FIAT Olivier François distingué par Sciences Po à New York
Après le patron français de Best Buy Hubert Joly, la Sciences Po US Foundation rend hommage à une autre figure française de « Corporate America » : Olivier François,patron de la marque FIAT et responsable du marketing du groupe Chrysler (qui compte quatre marques).
Ancien étudiant de Sciences-Po, décrit par leDetroit News comme le « Renaissance Man » de FIAT Chrysler, l’homme d’affaires recevra l’ Alumni Award de la fondation lors d’unesoirée-cocktail le mercredi 1er juin à iHeart (Midtown West). Le directeur de l’établissement de la rue Saint-Guillaume, Frédéric Mion, fera le déplacement pour l’occasion.
"Mon visa O-1, c'est une porte d'entrée avec conditions"
Quand deux Français se rencontrent en soirée, ils parlent souvent de leur visa. C’est justement l’objet de notre nouvelle rubrique “Histoires de visas” dans laquelle nous voulons raconter les belles et les moins belles histoires derrière tous les visas, même ceux dont vous n’avez jamais entendu parler – qui a déjà rencontré un visa P-1A par exemple ?
Pour essuyer les plâtres, nous racontons l’histoire du O-1B d’Ilinca Kiss, une jeune Marseillaise qui poursuit une carrière d’actrice à New York. Ce visa est attribué à des personnalités des arts et du divertissement (contrairement aux O-1A qui reviennent aux scientifiques, aux éducateurs ou aux sportifs) considérées comme ayant une “aptitude extraordinaire” (“extraordinary ability”) par l’immigration américaine. Non, cela ne signifie pas savoir voler ou devenir invisible, mais presque. “Quand tu expliques que ton visa est basé sur des Extraordinary Abilities, on me répond ‘so you’re extroardinary’. Il y a aussi des gens impressionnés car le visa reflète tes réussites concrètes. Moi, j’aime bien l’idée des pouvoirs magiques. Quand tu es artiste, tu as besoin d’y croire, de sentir que tu as des ailes. ”
Pour prouver qu’ils ont des aptitudes extraordinaires, les candidats au O-1B doivent rassembler une série de preuves qui montrent qu’ils se sont distingués dans leur discipline: des lettres de recommandation, des programmes de spectacles, des affiches, des articles de presse, des prix, des preuves d’un “succès commercial” (shows complets, ventes de CD…) Pour Ilinca Kiss, ce travail a pris “quatre mois” en 2013. “C’est quasiment un job à temps plein. Car en plus tu dois continuer à travailler à côté pour que l’argent rentre. ”
Malgré ce processus éprouvant – “une bataille psychologique” – , l’actrice avait tout de même un bon portfolio de pièces et de comédies musicales à mettre en avant. Son plus gros atout: un rôle d’employé du Sofitel dans le sulfureux “Welcome to New York” d’Abel Ferrara sur l’affaire DSK, décroché lorsqu’elle était encore sous OPT en sortant d’une école de théâtre new-yorkaise. Dans le film, elle partage une scène avec Gérard Depardieu. “Je ne savais pas que j’allais avoir une scène avec lui. Jouer avec Depardieu en sortant de l’école de théâtre dans mon premier long métrage… En France, je ne sais pas si j’aurais eu la même opportunité.”
Le plus dur dans le processus, explique-t-elle, fut d’établir un “deal memo” , sorte de feuille de route qui montre que le demandeur aura du travail sur les trois années à venir. “C’est hyper dur en tant qu’artiste mais l’avantage est que ça te force à chercher du travail”, glisse-t-elle. Elle décroche un travail à The Ride, la compagnie de bus-théâtres de New York, et obtient des lettres de la part de contacts dans le théâtre. “Tu n’es pas mariée aux personnes qui t’écrivent des lettres de deal memos. Si le projet n’aboutit pas, l’immigration ne va pas faire la police. La seule personne à laquelle tu es liée, c’est ton sponsor, en l’occurence mon manager.” Et puis, il y a les frais d’avocats – 3.000 dollars dans son cas – sans compter les frais divers. Coût total du précieux document: 3.825 dollars. Elle l’obtient le 17 août 2013 pour une durée de trois ans, soit le maximum.
Avantages du O-1: il n’est pas limité en nombre annuel comme le H-1B et l’immigration américaine se montre relativement ouverte sur l’interprétation de la notion d’ “extraordinary ability”. L’USCIS a récemment publié un mémo assouplissant les possibilités de pièces à inclure dans le dossier de candidature si le demandeur parvient à prouver que les documents requis ne s’appliquent pas à lui (“comparable evidence” ).
Si le visa O-1 a ouvert à Ilinca Kiss les portes de l’Amérique, elle reconnait que ce n’est pas la panacée. “Avec un O-1, c’est beaucoup plus difficile de percer dans les séries TV par exemple et de faire partie de certains syndicats qui protègent les acteurs américains, explique-t-elle. En télé, le temps entre le casting et le shooting est très court. Ils n’ont pas le temps d’envoyer les papiers nécessaires à l’immigration et préfèrent donc employer des green cards. En revanche, tu peux faire des films, des pub, du théâtre non-union…”
“Le O-1, c’est une porte d’entrée avec conditions” , résume donc l’actrice, qui part jouer Lady Macbeth en France prochainement. Aujourd’hui, elle attend une réponse pour une carte verte. Un sésame qui pourra lui entrouvrir l’univers des séries TV américaines. “Le O-1 est une première étape vers la carte verte. Si tu ne t’appelles pas Marion Cotillard, c’est difficile de l’avoir directement.”
Clément Leclerc, nouveau Consul général à Miami
Après trois ans à Miami, Philippe Létrilliart quitte comme prévu ses fonctions. Il est remplacé par Clément Leclerc, dont la nomination a été annoncée au Journal Officiel ce vendredi.
Le diplomate de 40 ans arrive du Mexique, où il était numéro deux de l’ambassade depuis quatre ans. Il avait auparavant travaillé à la cellule afrique de l’Elysée, de 2009 à 2012, sous la direction d’André Parant, le “Monsieur Afrique” de Nicolas Sarkozy pendant trois ans. Clément Leclerc était en charge de l’Afrique sub-saharienne.
L’énarque (promotion René Cassin, 2003) connait déjà les Etats-Unis: il a vécu à New York de 2006 à 2009 où il était premier secrétaire au sein de la Mission française auprès des Nations Unies, chargé là-aussi des dossiers africains.
Clément Leclerc, qui est marié, arrivera à Miami dans le courant de l’été pour prendre ses fonctions.
Expatriés : investir en France malgré le FATCA
(Article partenaire) Si vous êtes résidents aux Etats-Unis, vous avez sans doute déjà entendu parler du FATCA. Cet article du code fiscal américain oblige désormais les banques françaises à transmettre au fisc américain des renseignements sur vos comptes.
Quelles sont les conséquences pour les expatriés français aux USA ? Est-ce un frein pour ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier locatif en France ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le FATCA.
Qu’est-ce-que le FATCA ?
Le « Foreign Account Tax Compliance Act » est un dispositif de lois américaines qui visent à lutter contre l’évasion fiscale et à accroître la transparence vis-à- vis de l’Administration américaine chargée de la collecte des impôts (IRS). Entré en vigueur au 1er juillet 2014, il oblige les institutions financières étrangères à transmettre aux autorités américaines des informations sur les comptes bancaires détenus par les contribuables américains. Après la signature d’une convention entre la France et les Etats-Unis, le texte de l’accord FATCA a été publié au Journal Officiel le 2 janvier 2015.
Qui est concerné par le FATCA ?
Le FATCA concerne toutes les personnes considérées par l’administration fiscale américaine comme répondant aux critères des « US Person ». Ce terme désigne notamment :
- Les citoyens américains même s’ils résident à l’étranger ;
- Les personnes qui résident aux Etats-Unis, y compris les détenteurs de la carte verte;
- Certaines personnes qui passent plus de 183 jours par an aux Etats-Unis (sous certaines conditions);
- Les sociétés, partenariats et trusts américains ;
Vous l’aurez compris, les expatriés français résidant aux Etats-Unis sont donc concernés par ce dispositif. Si vous détenez des comptes ou produits bancaires en France, votre banque est désormais tenue de fournir annuellement des renseignements sur vous et vos comptes à l’administration française qui les transmettra ensuite à l’IRS (si le solde de votre compte est supérieur à 50.000 dollars).
Quelles conséquences pour les résidents américains de nationalité française ?
Principale conséquence de ce dispositif : certaines banques françaises, prétextant des coûts trop importants, ont préféré fermer les comptes de leurs clients répondant aux critères “US Person” plutôt que de se mettre en conformité avec les obligations entrainées par le FATCA. Mais d’autres établissements, mieux armés et conscients de la valeur de leurs clients « américains », ont mis en place les procédures nécessaires pour répondre aux demandes de l’IRS.
Si c’est le cas de votre banque, celle-ci vous a sans doute demandé de remplir un formulaire fiscal américain ou une déclaration sur l’honneur attestant de votre statut au regard du FATCA et a transmis les informations liées à votre compte à l’administration fiscale française.
Il est important de noter que la législation FATCA ne remplace pas les règles fiscales existantes. Lors de votre déclaration d’impôts aux Etats-Unis, n’oubliez pas de déclarer vos revenus perçus en dehors du territoire américain et vos comptes détenus à l’étranger (aux valeurs totales supérieures à 10 000 dollars). Dans le « Foreign Bank Account Reporting », indiquez le nom et l’adresse de la banque ainsi que le numéro de compte et la valeur créditrice de celui-ci. Des accords entre la France et les Etats-Unis vous protègent contre la double-imposition mais vous devez quand même déclarer ces revenus à l’IRS afin de ne pas risquer de lourdes pénalités. Mais quoi qu’il arrive, vos revenus fonciers tirés de la location d’un appartement situé en France seront imposés en France, et non pas aux Etats-Unis.
Si vous résidez aux USA et que vous souhaitez réaliser un investissement locatif en France, ne vous inquiétez pas. Il est toujours possible, en étant bien accompagné, de trouver une banque partenaire en France tout en respectant les règles imposées par l’administration fiscale américaine. Notre société My expat, spécialiste des investissements immobiliers en France pour les expatriés, entretient des relations privilégiées avec certains établissements financiers et vous aide à réaliser votre projet à distance, sans même avoir à vous déplacer.
› › CONTACTEZ-NOUS ‹ ‹
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le New York Philharmonic se promène dans les parcs de New York
C’est le moment de sortir votre nappe et votre panier pique-nique. Comme chaque été depuis 1965, le mythique orchestre philharmonique de New York entame sa série de concerts en plein air “Concerts in the Parks”. Les deux premières soirées auront lieu à Central Park, les mercredi 15 et jeudi 16 juin.
Rossini, Mozart et R. Strauss seront à l’honneur mercredi 15 juin sur la Great Lawn. Le chef d’orchestre, Alan Gilbert, dirigera le concerto de clarinettes de Mozart, accompagné par le clarinettiste Anthony McGill, ancien du Metropolitan Opera Orchestra, connu comme l’un des plus grands solistes et chambriste au monde. Le lendemain, place aux airs de Beethoven en ouverture avec “Fidelio” (1814), suivi de “Tristan & Isolde” de Wagner.
L’orchestre migrera à Prospect Park (Brooklyn) vendredi 17 juin. Tous les concerts commencent à 8pm, et seront suivis par des feux d’artifices. L’entrée est gratuite. Pensez à arriver tôt. Les carrés de pelouse sont prises d’assaut.
Et les Prix de l'Innovation de la FACC Floride vont à…
Sous les ors du Cruz Building à Coconut Grove, quatre entreprises sont reparties, jeudi 19 mai, avec les Innovation Awards de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC).
Dans la catégorie “Digital” , Séverine Gianese-Pittman, présidente de la FACC, a remis un trophée à la société Koffeed qui propose de rendre plus dynamique votre présence sur les réseaux sociaux grâce à la création d’un fil d’actualités alimenté par vos mots-clés (que vous soyez artiste, restaurateur, membre d’une association ou encore chef d’entreprise). « Nous avons créé un outil qui donne aux petites entreprises une solution qui a un impact direct sur leurs activités et les aide à rivaliser avec les leaders de l’industrie pour un coût très réduit, a souligné David Azar , co-fondateur de Koffeed. Nous sommes très heureux et honorés de remporter ce Prix ».
Dans la catégorie “Environment”, c’est l’entreprise Le Griddle Sisteria qui a été récompensée. Le grill a séduit le jury de la FACC en proposant un processus de cuisson qui ne brûle pas les aliments sur la plaque et réduit les risques d’incendie par rapport à un barbecue classique.
Cette année, la lauréate de la catégorie “start up” est Fitting Box. Cette jeune pousse s’est illustrée grâce à son concept d’essayage virtuel de paires de lunettes. Depuis votre canapé, à l’aide d’une webcam, vous capturez votre image et essayez les paires qui vous plaisent avant de les commander. Depuis 2006, la société accumule les récompenses (1er prix national Oseo – Anvar en 2008, prix de la création d’entreprise 2008 par HEC et Challenges Magazine en 2008, Septuor 2010 de Young Entrepreneur…).
Enfin, dans l’univers “Art de vivre”, la société Musart a remporté le trophée grâce à sa collection d’objets issus de grands musées. Le concept: vendre des répliques de qualité ou des objets dérivés d’œuvres célèbres, à un tarif raisonnable afin de rendre l’art accessible. Un gnome Ottmar Hörl ou une réplique miniature de fauteuil Le Corbusier dans le salon, c’est possible.
Pour la première fois, cette soirée de gala affichait complet avant le Jour J. 330 convives avaient fait le déplacement dont Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique du Nord, Philippe Létrillart, consul général de France à Miami et les conseillers consulaires Jacques Brion, Franck Bondrille, Xavier Capdevielle. L’an dernier, un seul entrepreneur – Françoise Goubron pour Climhair – avait reçu le Prix de l’Innovation, attribué à une société innovante au sein du réseau de la FACC.
La FACC de Floride a le vent en poupe en ce moment. Sa présidente, Séverine Gianese-Pittman, s’est félicitée de voir le nombre d’entreprises membres augmenter pour atteindre 324 aujourd’hui.
Pourquoi les calories sont-elles affichées dans les fast foods à New York ?
Auriez-vous le réflexe de commander un double cheese burger supplément cheddar si on vous mettait les calories sous le nez ? À New York, les chaînes de restauration rapide sont sommées d’afficher le nombre de calories présentes dans les plats servis. Pourquoi, et surtout pour quel impact? C’est la question bête de la semaine.
L’affichage des calories est entré en vigueur en mars 2008 à New York sur fond d’augmentation des taux d’obésité. New York est devenue la première ville à adopter une telle mesure. Des lois similaires ont aussi été passées en Californie et dans une vingtaine d’États américains. Pourquoi se concentrer sur les calories? “Les New-Yorkais ingèrent un tiers de leurs calories en dehors de leur domicile. Le manque d’informations disponibles dans les établissements de restauration facilite la consommation de calories sans le savoir. Accumuler 100 calories de plus chaque jour peut aboutir à 10 livres de plus par an. Les problèmes de poids peuvent causer le diabète et l’obésité, deux problèmes de santé majeurs en augmentation à New York City, ainsi que des problèmes cardiaques ” peut-on lire dans un document du New York City Health Departement.
Même si elle a suscité l’engouement des nutritionnistes, la loi est loin d’avoir fait l’unanimité chez les chaînes de restauration rapide. Ces dernières avaient été identifiées comme les principales sources d’obésité et concentraient à elles seules un tiers de la fréquentation totale dans les restaurants new-yorkais (même si elles ne représentaient que 10% des établissements). Les associations de restaurateurs ont attaqué la loi, utilisant le Premier amendement sur la liberté d’expression pour affirmer que le gouvernement n’avait pas le droit de faire dire à leurs membres des choses qu’ils “n’avaient pas envie de dire” , pour reprendre une formulation issue d’une étude publiée dans la revue Health Affairs. L’expérience new-yorkaise a entraîné le passage de lois et de règlements dans l’Ohio, en Californie et dans l’Etat de Washington interdisant l’affichage des calories.
Plus de sept ans après son entrée en vigueur, la loi n’a pas eu les effets escomptés. Le NYU Langone Medical Center a montré dans une étude réalisée à New York et dans le New Jersey que les clients de la restauration rapide consommaient environ le même niveau calorique en 2014 qu’en 2008. En outre, ils sont de moins en moins attentifs: en 2008, 51% des sondés faisaient attention à l’affichage, contre seulement 37% en 2014. La part des New-Yorkais en surpoids est relativement importante (34%) et 22% sont obèses pour couper court aux controverses.
Autre souci: la fiabilité des chiffres affichés. “Des études montrent des variations moyennes de 10 à 20%. Mais les décomptes de calories sont des chiffres approximatifs de toute manière et sont difficiles à réaliser de manière précise” , explique Marion Nestlé, professeure de nutrition et de santé publique à NYU. Les mesures sont effectuées par des laboratoires privés auxquels les restaurants envoient un échantillon via FedEx ou UPS, comme nous le raconte MarketPlace. Le laboratoire visité par le site d’information économique facture jusqu’à 700 dollars par échantillon.
Après l’entrée en vigueur en 2017 d’une loi fédérale imposant l’affichage des calories dans les chaînes de restaurants sur l’ensemble du territoire, les restaurants devraient dépenser la coquette somme de 85 millions de dollars sur les vingt prochaines années pour réaliser ces examens – une estimation de la Food and Drug Administration (FDA). On comprend donc mieux l’hostilité des lobbies de la restauration rapide, qui sont parvenus à faire repousser l’application de la loi à mai 2017. L’American Pizza Community, qui représente Domino’s, Papa John’s et Pizza Hut notamment, est vent debout contre cette réglementation découlant d’Obamacare. Le lobby dénonce pèle-mêle une mesure inefficace et non-fiable requérant d’importants moyens humains et financiers. On a du mal à l’avaler.
L'Etat donne 30.000 dollars aux écoles deshomologuées de Miami
Frédéric Lefebvre est venu aux Innovation Awards de la FACC Floride, jeudi, avec quelques bonnes nouvelles pour les programmes bilingues de Miami deshomologués l’an dernier.
Le député des Français d’Amérique du Nord – et candidat déclaré à la primaire de la droite pour la présidentielle – a annoncé aux plus de 300 convives présents que l’Etat avait accordé, via l’Ambassade de France à Washington, une enveloppe de 30.000 dollars pour la rentrée prochaine.
Cette somme est destinée à Sunset et Coconut Elementary ainsi que Carver Middle school. Elle s’ajoute aux 70.000 dollars déjà réunis grâce aux différentes actions de levée de fonds de la FIPA (l’association qui gère ces programmes) et aux 25.000 dollars issus de la réserve parlementaire du député. Frédéric Lefebvre a déclaré s’être « battu pour faire figurer les trois écoles de Miami en haut de la liste des établissements internationaux deshomologués qui vont être labellisés » par le ministère de l’Education nationale.
La bataille n’est pas pour autant gagnée puisqu’il manque encore 20.000 dollars par école pour engager trois professeurs et désengorger les classes. « J’attends une réponse de Miami Dade, avant la fin d’année je l’espère, pour que l’on puisse entamer sereinement la rentrée, explique Roger Pardo, président de la FIPA. L’une des solutions serait notamment que la FIPA devienne l’employeur de ces professeurs venus de France. Nous avons déjà obtenu l’aide du département de l’Enseignement afin d’attribuer des visas J-1 aux enseignants concernés. »
L’an prochain, tout sera à recommencer puisque les subventions ont été allouées pour une année scolaire. Pas plus. Roger Pardo entrevoit pourtant une solution: « Si les parents versent 400 dollars par an et par enfant, ce problème n’existe plus. 400 dollars pour une année scolaire riche d’un enseignement d’exception, ce n’est rien par rapport aux dizaines de milliers de dollars qu’il faut verser dans les écoles privées françaises aux Etats-Unis. »
Céline Dion en concert gratuit au Rockefeller Center mais…
On a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne: Céline Dion fait un concert gratuit au Rockefeller Center. La star québécoise, interprète des hits “That’s the way it is” , “Power of Love” et “I’m alive” pour ne citer qu’eux, se produira en plein air au Rockefeller Center (48eme rue entre 5 et 6eme avenue) le vendredi 22 juillet.
Son concert fait partie des Citi Concert Series du Today Show, qui rassemblera cet été d’autres stars de la chanson comme Nick Jonas (10 juin), Steven Tyler (le 24 juin), Jessica Simpson (26 août) et Alicia Keys (2 septembre).
La mauvaise nouvelle ? Il est conseillé aux fans de venir dès 5 heures du matin pour assister au concert. Les premiers arrivés sont les premiers servis. Les organisateurs indiquent que, “généralement” , les concerts ont lieu quelle que soit la météo.
Céline Dion doit sortir en août un nouvel album, le premier depuis la mort de son mari René Angelil. L’opus en français comporte une chanson que lui a écrite Jean-Jacques Goldman, “Encore un soir” .
Le Vendée Globe à New York: le programme
Les amateurs de voile sont gâtés en ce moment à New York. Après l’America’s Cup et la Transat Bakerly, ils ont rendez-vous fin mai avec les skippers du futur Vendee Globe et leurs voiliers monocoques IMOCA.
“L’Everest des mers” débutera le 6 novembre, mais la compétition s’invite à New York pour une course préliminaire, dernier tour de chauffe avant le Vendée Globe. Celle-ci s’élancera du Pont Verrazano le 29 mai pour gagner les Sables d’Olonne autour du 5 juin. C’est la première fois que cette transat en solitaire est organisée.
Certains des quatorze skippers (ci-dessous) qui participeront à la course sont déjà arrivés à New York et sont amarrés à North Cove Marina (près de Brookfield Place). Sur terre, il ne faut pas s’attendre à un quelconque village ou des animations comme lors de l’America’s Cup. Seuls des totems et panneaux seront installés en surplomb des pontons pour permettre au public d’identifier les skippers. Les organisateurs indiquent que les passants sont libres d’aller discuter avec les équipages (ils seront accessibles du 23 au 28 mai à partir de 11am). Les curieux auront probablement l’occasion de les rencontrer lors d’une séance de dédicaces le 25 mai à 3pm à la Colgate Sailing School à Chelsea Piers, mais le rendez-vous doit encore être confirmé. Parmi les skippers participants se trouvent des noms connus comme Jérémie Beyou, Jean-Pierre Dick, Sébastien Josse ou encore Vincent Riou.
Les bateaux participeront aussi le 27 mai, dans la Baie de l’Hudson, à une “Charity Race”, une régate d’exhibition où chaque skipper est associé avec une oeuvre caritative. Le vainqueur remportera une dotation de 5.000 dollars qu’il offrira à l’oeuvre caritative de son choix. Départ des pontons à partir de 10:45 am. Le départ officiel sera donné à midi devant la Statue de la Liberté et le retour des bateaux est prévu à 1:30pm à North Cove.
Le 29 mai, ils quitteront North Cove à partir de 9am. Le public pourra les apercevoir depuis Battery Park ou de la Statue de la Liberté alors qu’ils progresseront vers le Pont Verrazano, où le départ officiel sera donné à 11am. La traversée durera 3.100 milles.
La liste des participants: