Frédéric Lefebvre est venu aux Innovation Awards de la FACC Floride, jeudi, avec quelques bonnes nouvelles pour les programmes bilingues de Miami deshomologués l’an dernier.
Le député des Français d’Amérique du Nord – et candidat déclaré à la primaire de la droite pour la présidentielle – a annoncé aux plus de 300 convives présents que l’Etat avait accordé, via l’Ambassade de France à Washington, une enveloppe de 30.000 dollars pour la rentrée prochaine.
Cette somme est destinée à Sunset et Coconut Elementary ainsi que Carver Middle school. Elle s’ajoute aux 70.000 dollars déjà réunis grâce aux différentes actions de levée de fonds de la FIPA (l’association qui gère ces programmes) et aux 25.000 dollars issus de la réserve parlementaire du député. Frédéric Lefebvre a déclaré s’être « battu pour faire figurer les trois écoles de Miami en haut de la liste des établissements internationaux deshomologués qui vont être labellisés » par le ministère de l’Education nationale.
La bataille n’est pas pour autant gagnée puisqu’il manque encore 20.000 dollars par école pour engager trois professeurs et désengorger les classes. « J’attends une réponse de Miami Dade, avant la fin d’année je l’espère, pour que l’on puisse entamer sereinement la rentrée, explique Roger Pardo, président de la FIPA. L’une des solutions serait notamment que la FIPA devienne l’employeur de ces professeurs venus de France. Nous avons déjà obtenu l’aide du département de l’Enseignement afin d’attribuer des visas J-1 aux enseignants concernés. »
L’an prochain, tout sera à recommencer puisque les subventions ont été allouées pour une année scolaire. Pas plus. Roger Pardo entrevoit pourtant une solution: « Si les parents versent 400 dollars par an et par enfant, ce problème n’existe plus. 400 dollars pour une année scolaire riche d’un enseignement d’exception, ce n’est rien par rapport aux dizaines de milliers de dollars qu’il faut verser dans les écoles privées françaises aux Etats-Unis. »
L'Etat donne 30.000 dollars aux écoles deshomologuées de Miami
Céline Dion en concert gratuit au Rockefeller Center mais…
On a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne: Céline Dion fait un concert gratuit au Rockefeller Center. La star québécoise, interprète des hits “That’s the way it is” , “Power of Love” et “I’m alive” pour ne citer qu’eux, se produira en plein air au Rockefeller Center (48eme rue entre 5 et 6eme avenue) le vendredi 22 juillet.
Son concert fait partie des Citi Concert Series du Today Show, qui rassemblera cet été d’autres stars de la chanson comme Nick Jonas (10 juin), Steven Tyler (le 24 juin), Jessica Simpson (26 août) et Alicia Keys (2 septembre).
La mauvaise nouvelle ? Il est conseillé aux fans de venir dès 5 heures du matin pour assister au concert. Les premiers arrivés sont les premiers servis. Les organisateurs indiquent que, “généralement” , les concerts ont lieu quelle que soit la météo.
Céline Dion doit sortir en août un nouvel album, le premier depuis la mort de son mari René Angelil. L’opus en français comporte une chanson que lui a écrite Jean-Jacques Goldman, “Encore un soir” .
Le Vendée Globe à New York: le programme
Les amateurs de voile sont gâtés en ce moment à New York. Après l’America’s Cup et la Transat Bakerly, ils ont rendez-vous fin mai avec les skippers du futur Vendee Globe et leurs voiliers monocoques IMOCA.
“L’Everest des mers” débutera le 6 novembre, mais la compétition s’invite à New York pour une course préliminaire, dernier tour de chauffe avant le Vendée Globe. Celle-ci s’élancera du Pont Verrazano le 29 mai pour gagner les Sables d’Olonne autour du 5 juin. C’est la première fois que cette transat en solitaire est organisée.
Certains des quatorze skippers (ci-dessous) qui participeront à la course sont déjà arrivés à New York et sont amarrés à North Cove Marina (près de Brookfield Place). Sur terre, il ne faut pas s’attendre à un quelconque village ou des animations comme lors de l’America’s Cup. Seuls des totems et panneaux seront installés en surplomb des pontons pour permettre au public d’identifier les skippers. Les organisateurs indiquent que les passants sont libres d’aller discuter avec les équipages (ils seront accessibles du 23 au 28 mai à partir de 11am). Les curieux auront probablement l’occasion de les rencontrer lors d’une séance de dédicaces le 25 mai à 3pm à la Colgate Sailing School à Chelsea Piers, mais le rendez-vous doit encore être confirmé. Parmi les skippers participants se trouvent des noms connus comme Jérémie Beyou, Jean-Pierre Dick, Sébastien Josse ou encore Vincent Riou.
Les bateaux participeront aussi le 27 mai, dans la Baie de l’Hudson, à une “Charity Race”, une régate d’exhibition où chaque skipper est associé avec une oeuvre caritative. Le vainqueur remportera une dotation de 5.000 dollars qu’il offrira à l’oeuvre caritative de son choix. Départ des pontons à partir de 10:45 am. Le départ officiel sera donné à midi devant la Statue de la Liberté et le retour des bateaux est prévu à 1:30pm à North Cove.
Le 29 mai, ils quitteront North Cove à partir de 9am. Le public pourra les apercevoir depuis Battery Park ou de la Statue de la Liberté alors qu’ils progresseront vers le Pont Verrazano, où le départ officiel sera donné à 11am. La traversée durera 3.100 milles.
La liste des participants:
La présidentielle de 1960 à l'honneur au Sixth Floor Museum de Dallas
Replongez dans l’atmosphère de la campagne présidentielle de 1960, véritable tournant de l’histoire politique américaine. Du 21 mai au 13 novembre, le Sixth Floor Museum de Dallas lui consacre une exposition: « A Time for Greatness » .
A travers des films et des photographies de l’époque, elle dresse le portrait révélateur de la première campagne présidentielle moderne où se sont affrontées trois des figures politiques les plus charismatiques de l’histoire du pays : Lyndon B. Johnson, John Fitzgerald Kennedy et Richard Nixon. La campagne sera également marquée par l’apparition des débats politiques télévisés et par la possibilité pour les cinquante Etats et territoires fédéraux de voter. A l’issue de cette campagne folle, le plus jeune président des Etats-Unis sera élu.
Une conférence gratuite avec l’historien David Pietrusza aura lieu le 23 mai (6pm à 8pm) et donnera un aperçu des candidats clés, des conflits nés à l’intérieur de chaque parti et remettra dans son contexte l’un des duels politiques les plus serrés de l’histoire présidentielle américaine. Il sera accompagné de Stephen Fagin, conservateur du musée, avec qui il abordera le rôle joué par cette campagne à l’échelle du pays et les traces qu’elle a laissées aujourd’hui.
Madeleine Peyroux chante avec l'Orchestre symphonique de San Francisco
Avis aux amateurs de jazz et de musique classique. Jeudi 21 juillet, la chanteuse de jazz Madeleine Peyroux se produira avec l’Orchestre symphonique de San Francisco. Le temps d’une soirée, elle transportera ses auditeurs en interprétant des morceaux d’An American in Paris du compositeur américain George Gershwin.
Bien avant son succès, Madeleine Peyroux se produisait dans les rues de Paris, ville dans laquelle elle a vécu. Adolescente, elle jouait et chantait avec des musiciens de rues sur les pavés du Quartier Latin. À l’âge de 15 ans, elle quittait l’école pour rejoindre un groupe de jazz/blues.
À 22 ans, Madeleine Peyroux est révélée par un Français, Yves Beauvais, qui l’a vu chanter dans un club de New York. Après avoir signé en 1996 avec le label Atlantis, la jeune femme sort son premier album “Dreamland” , co-produit par Yves Beauvais.
En 2007, elle fait une apparition dans le film “Lucky You” où elle chante un morceau du compositeur canadien Leonard Cohen, “Dance Me to The End of Love” . Le film “Diplomacy” et la série “Deadwood” reprennent également certains morceaux de l’artiste.
Le producteur Larry Klein à produit son dernier projet en date : l’album The Blue Room, sorti en 2013, dans lequel elle rend hommage au légendaire chanteur Ray Charles. Sa voix est souvent comparée à celle de l’artiste jazz Billie Holiday.
Une nouvelle maternelle bilingue voit le jour à Barker Cypress-Houston
Le français a le vent en poupe dans les établissements scolaires de Houston.
Après la Mark White Elementary et The Village School, une nouvelle école maternelle bilingue, affiliée à Church on the Rock Katy sur Barker Cypress – et développée selon les souhaits du Pasteur colombien Jorge Cardenas – prépare actuellement sa première rentrée. Eagles on the Rock Bilingual Academy accepte en ce moment les inscriptions pour les classes de Pre-K3 (Petite Section), Pre-K4 (Moyenne Section) et Pre-K5 (Grande Section).
Eagles of the Rock ne se contente pas d’être un établissement d’immersion en français: l’espagnol aussi y sera enseigné. Les enfants seront exposés aux mêmes livres en français et espagnol, et alterneront les journées d’enseignement dans chaque langue (avec deux heures d’anglais en moyenne et grande sections l’après-midi). Cette année, l’école propose aussi deux summer camps mixtes autour des thèmes “On s’amuse au soleil : Plage et Camping” du 11 au 28 juillet et “Voyages autour du monde” du 1er au 18 août.
Le concept d’une maternelle gérée et développée par une église est un modèle très courant au Texas, mais Eagles on the Rock Bilingual Academy est le premier type d’établissement bilingue de ce type à ouvrir à Houston. La directrice Dorothée Henderson, passée par Apple, l’Université d’Austin et le Board des Realtors de la ville, précise que “le pasteur voulait développer depuis longtemps un programme original, en français tout d’abord, car c’est une langue d’avenir et la langue des arts et des sciences selon lui, et en espagnol également, car il est colombien et avait des demandes de cet ordre au sein de sa communauté. Cette école maternelle est alignée sur les critères d’excellence du système français. D’ailleurs nous avons décliné les directives du Ministère de l’Education Nationale, et nous nous basons sur le CNED et les Cours Pi. Nous souhaitons développer l’apprentissage du français et de l’espagnol par le biais d’activités peu pratiquées comme le théâtre, ou plus inattendues à travers notre mini-ferme et ses animaux.”
La rentrée officielle se fera fin août pour les classes de Petite à Grande section, avec une moyenne de 6 enfants par enseignant (ils seront deux par classe). Dorothée Henderson précise que l’école bilingue française a ouvert en pilote une classe de Pre-K3 début mai, que fréquente son propre fils. L’école est autorisée à accueillir des enfants de 18 mois à 12 ans. Des classes supplémentaires (Crèche, TPS, CP) ouvriront en 2017-2018 et le CE1 verra le jour en 2018-2019. “Nous poursuivons notre recrutement d’enseignants pour faire face à la demande. Il y a un réel intérêt de la communauté internationale pour le français, c’est très motivant” , poursuit Dorothée Henderson.
Cette Française qui vit et travaille aux Etats-Unis depuis 12 ans a enseigné elle-même à Austin, puis à La Maternelle à Houston à la suite de la mutation professionnelle de son mari américain. “Mon remplacement de congé maternité à La Maternelle se terminait, et des parents colombiens dont j’avais le fils comme élève, m’ont parlé du projet du Pasteur Cardenas. Cela m’a plu tout de suite, d’autant que j’habite à proximité.”
Dorothée Henderson s’est plongée dans le projet l’an dernier pour définir les contenus éducatifs. “Cela répond à une demande de scolarité façon école privée avec un peu d’enseignement religieux, comme on en a en France, et que certains parents français ne trouvaient pas ici. Nous répondons donc à une demande différente.”
"M" à New York pour les Vieilles Charrues
Pour son quart de siècle, le légendaire festival des Vieilles Charrues s’exporte à New York. Et il s’offre un habitué en « guest star »: le chanteur Mathieu Chedid, alias “M”. Les organisateurs ont annoncé sa participation mercredi.
Déjà présent à maintes reprises sur la scène du festival, le compositeur-interprète qui fait salle comble en France enflammera cette fois-ci les pelouses de Central Park le 1er octobre. Un lieu que Mathieu Chedid connaît bien: il avait participé à l’édition 2014 de SummerStage au sein du parc new-yorkais. L’endroit peut accueillir jusqu’à 5.000 spectateurs.
Cette manifestation exceptionnelle est le résultat d’une rencontre coup de coeur entre les organisateurs du festival et les membres de l’association bretonne BZH New York.
Les groupes bretons The Celtic Social Club et Krismenn & Alem seront aussi de la partie, tandis qu’un quatrième nom devrait venir compléter l’affiche dans les semaines qui viennent.
Rue Mercer veut rendre le chemisier sexy à New York
Au 17ème étage d’un bâtiment du Garment District, sur la 35ème rue de Manhattan, la porte de l’ascenseur s’ouvre sur un atelier où des dizaines de petites mains s’affairent au milieu de rangées de robes colorées et de vestes suspendues.
C’est là que Julie Luyindula et Pamela Semmache font fabriquer les vêtements de leur nouvelle e-boutique, Rue Mercer. Leur spécialité: des chemisiers élégants et simples qui conjuguent style parisien et “edginess” new-yorkais. Leur seconde collection a été lancée en mars et les deux femmes, diplômée en stylisme et en histoire de la mode à l’Ecole du Louvre pour la première et mannequin professionnel pour la seconde, travaillent aujourd’hui à faire connaître leur jeune marque et développer les ventes. “On est trentenaires, mamans. On avait envie de faire quelque chose pour nous, d’être notre propre boss” , témoigne Julie Luyindula, qui a travaillé dans une galerie d’art spécialisée dans le dessin.
C’est le premier business que lancent ces deux Parisiennes dont les chemins se sont croisés à New York grâce à des amis communs. Julie Luyindula y est arrivée en 2013 avec son mari, le footballeur Péguy Luyindula (New York Red Bulls, PSG, OM…). Pamela Semmache est, elle, venue il y a dix ans pour sa carrière de mannequin. Rue Mercer est née d’une discussion entre les deux expatriées à l’hôtel Mercer, à SoHo, l’an dernier. “Je voulais passer de l’autre côté. Pendant les shootings, j’étais toujours avec les stylistes et je leur posais des questions sur les coupes, les tissus, le choix des matières, des boutons. En tant que cliente, passionnée de shopping, j’étais frustrée de ne pas trouver de marque qui faisait des chemises pour femmes toute l’année, pour le week-end ou pour les soirées par exemple, offrant une gamme de chemises large et variée” , raconte Pamela Semmache, mannequin chez Next.
Rue Mercer ne fait que des chemises mais veut les faire bien, quitte à mettre le prix. “On utilise du coton italien, plus fin et de meilleure qualité. Le filage a une meilleure tenue. On utilise beaucoup de soie aussi” , poursuit Pamela Semmache. Plutôt que de faire fabriquer leurs habits à l’étranger, c’est donc dans un atelier du Garment District que leurs produits prennent forme. “Le made in New York apporte de la qualité car il y a un vrai contrôle des ateliers et des employés. C’était important de travailler avec des adultes consentants et d’être sur place pour le contrôle des produits. Certains fabricants passent deux ou trois fois à l’usine. Nous, on vient tous les jours. On regarde chaque petite ficelle, chaque placement de bouton” .
“Il y a des gens de talent à New York, qui travaillent bien et rapidement. Il n’y a pas non plus de coûts de transports et de temps d’attente pour recevoir les produits. Et on se dit que c’est pour nous une manière de rendre à New York” , ajoute Julie Luyindula.
Rue Mercer est entièrement auto-financé et les deux fondatrices préfèrent grandir sans investisseur pour le moment. Ouvrir une boutique n’est pas non plus d’actualité pour la marque, dont les ventes progressent. Les deux fondatrices privilégient plutôt la présence dans des grands magasins comme Colette ou Barneys. “Il y a des nouveaux designers qui prennent un emprunt pour faire une équipe pour tout: marketing, finances, création… C’est parti, on y va et c’est quitte ou double. Nous, on est plus prudentes. On fait tout de A à Z. La com, la création, le repassage, glisse Pamela Semmache. On apprend chaque facette du métier. Quand on aura des employés, on saura ce qu’ils devront faire” .
Emmanuel Lebrun-Damiens, nouveau consul, prend ses marques à San Francisco
« J’étais venu à San Francisco en 2011 pour quinze jours de vacances alors que j’habitais New York. Si on m’avait dit que je reviendrai pour travailler, j’aurais cru rêver », sourit Emmanuel Lebrun-Damiens, de retour dans la Baie pour prendre, le 4 mai, ses fonctions de Consul général à San Francisco.
Trente-neuf ans, la parole facile, précise, pédagogue, Emmanuel Lebrun-Damiens raconte son parcours : fils d’instituteurs, il a grandi en Normandie, intégré Sciences-Po Strasbourg puis l’ENA. « L’une des caractéristiques du métier de diplomate (qu’il choisit en 2003 en entrant au ministère des Affaires étrangères), c’est que vous pouvez faire des choses très différentes au cours de votre carrière. »
Lui commence par la Nouvelle-Zélande : conseiller à l’Ambassade de France, il découvre notamment les territoires et Etats du Pacifique. Négociateur de la France auprès des Nations Unies à New York de 2008 à 2011, Emmanuel Lebrun-Damiens s’occupe des questions humanitaires et de santé dont il parle avec passion.
Il poursuit à Paris, travaillant aussi sur l’aide au développement, l’éducation, la sécurité alimentaire et l’égalité femmes-hommes. De 2014 à 2016, il est conseiller au cabinet de Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, sur la gestion et l’organisation du ministère. Un poste très visible, qui lui a permis de décrocher son ticket pour San Francisco.
A San Francisco, et dans la droite ligne de ses prédécesseurs, une large part de son agenda sera consacrée à l’innovation. « La diplomatie économique est une priorité du Quai d’Orsay, reconnaît Emmanuel Lebrun-Damiens, et dans la Silicon Valley tout particulièrement car il y a un tissu économique important et qui se porte bien. Et parce que c’est ici que se font les grandes découvertes qui font les gains de productivité et la croissance de demain », note-t-il, ajoutant que l’innovation se réalise aussi à Portland et Seattle, notamment, où l’emmènera d’ailleurs, fin mai, son premier voyage planifié en tant que consul général.
La traque à l’innovation se déroule aussi sur le terrain académique. Le service scientifique se concentrera « sur ce que les universités de la région apportent en matière d’innovation », avec l’idée de « faire le lien entre recherche fondamentale et entrepreneuriat », souhaite Emmanuel Lebrun-Damiens.
Et le service culturel scrutera les questions de société soulevées par l’innovation. L’effet du développement d’Uber sur le droit du travail et la réglementation, en est un exemple. « La Californie a été confrontée à ces questions avant la France et des universitaires d’ici s’y penchent. »
Autre centre d’intérêt : les études sur le genre. « Le service culturel met cette année la priorité sur les gender studies », très prégnantes dans la société californienne, avec l’idée d’encourager les échanges universitaires transatlantiques.
Enfin, côté services consulaires, l’institution entend être dans les premières à tester l’envoi des passeports par courrier sécurisés ou l’inscription au registre des Français de l’étranger par voie électronique et non plus uniquement postale.
Amateur de musique classique, de littérature et de sports d’extérieur, Emmanuel Lebrun-Damiens dit attendre avec impatience l’arrivée de son vélo, en transit « entre Marseille et San Francisco, dans le déménagement » pour explorer la Baie.
Lui qui aime « découvrir une région à travers ses écrivains » a par ailleurs inscrit le Bay Area Book Festival de Berkeley à son agenda.
Les plages lumineuses de Carine Magescas exposées à San Francisco
L’artiste française Carine Magescas aimerait figer le temps sur une page blanche. Et c’est sur des plages blanches qu’elle a trouvé matière à exprimer sa créativité.
Elle présente ses photos du samedi 7 mai au jeudi 30 juin dans l’espace Themes+Projects, à San Francisco – l’exposition a été baptisée La Plage Blanche.
Un peu surexposés, les clichés de Carine Magescas sont très lumineux, presque abstraits. Son exposition montrera des scènes de surf et des paysages marins minimalistes, aux tons pastels. Les photos ont été prises sur les plages d’Ocean Beach ou Montauk.
Arrivée en 1998 aux États-Unis, Carine Magescas a vécu quinze ans en Californie. Après avoir participé à un projet photo en 2010 2filles.2villes.com, elle vit et travaille aujourd’hui à New York.
Elle a co-fondé avec son mari AngelPad, un accélérateur de start-ups qui a vu le jour en 2010. Ses œuvres ont été exposées à New York, Londres, Nantucket, ou encore à Greenwich, dans le Connecticut.
L'école Jean-Jacques Rousseau d'Austin ouvre une nouvelle petite section
L’ouverture d’une classe de petite section maternelle : c’est la nouveauté de la rentrée 2016-2017 à l’école Jean-Jacques Rousseau d’Austin. Pour les parents intéressés, les places sont limitées et les dossiers de candidature doivent être déposés d’ici le 30 mai.
La formation de cette école française privée repose sur la fameuse méthode Montessori qui vise à développer l’autonomie et la créativité de l’enfant. Les enseignants de la nouvelle classe seront français et les effectifs restreints avec seulement douze élèves dans la classe.
Les cours se tiendront de 8am à 3pm et une garderie sera disponible pour les parents qui le souhaitent jusqu’à 6pm. Parmi les critères d’entrée, les enfants doivent être âgés d’au moins 3 ans au jeudi 1er septembre 2016.