Coureurs de tous les pays, unissez-vous. La course d’amitié franco-américaine France Run, dont la première édition avait eu lieu l’an dernier à Central Park, revient le 21 août. Les inscriptions sont ouvertes sur le site des New York Road Runners. Les inscrits avant le 16 mai bénéficieront d’un tarif réduit.
Pour cette deuxième edition, le concept ne change pas: la course reste un 8K et suivra le même itinéraire au sein de Central Park. Point de départ: l’East Drive au niveau de 66th Street. Arrivée: juste à côté de Bethesda Terrace. Créé par deux Français passionnés de course, Christine Goubet et Sébastien Baret, France Run se veut une course internationale qui fête des valeurs universelles comme l’amitié, la liberté, le sens de l’effort, la quête de l’excellence et l’amour du sport. Elle est ouverte à tous, même aux coureurs du dimanche.
France Run à Central Park: c'est le moment de s'inscrire
François-Xavier Demaison: "En jouant à New York, je boucle la boucle"
Sans New York -et sans le 11 septembre-, François-Xavier Demaison ne serait sans doute pas devenu humoriste et acteur. Il l’a raconté dans le spectacle qui l’a fait connaître en France il y a une dizaine d’années. Mais il n’était jamais revenu à New York pour y jouer.
L’oubli est réparé avec deux dates au FIAF (les 13 et 14 mai) “et la boucle est bouclée” dit-il, confiant être “très ému de venir jouer ici”. Car son histoire a commencé à New York, dans un univers éloigné du stand-up comedy, chez PricewaterhouseCoopers, où il était fiscaliste. “J’avais fait Sciences Po, six ans de carrière bien sage chez PWC, on m’avait envoyé ici comme une “récompense” et le 11-Septembre est arrivé”. Les attentats changent sa perspective. “Je me suis dit, si le monde est fou, soyons plus fou que lui”. Sa passion pour la comédie, qui l’avait amenée jadis au cours Florent en parallèle de Sciences Po, ressurgit. “Je me revois dans les semaines après le 11-Septembre, dans ce grand open space de PWC sur 52nd & 6th, où on n’avait plus grand chose à faire tout à coup et où j’ai commencé à écrire mes sketches. C’était un ordinateur sans accent, je les rajoutais ensuite à la main sur le papier”.
Au-delà du choc du 11-Septembre, c’est aussi “cette ville fantastique qu’est New York qui m’a donné l’énergie de me lancer”, en même temps que l’expérience d’expatrié, même si elle a duré à peine plus d’un an. “Se retrouver en “étranger” ici a pour moi été une leçon d’humilité énorme. Tout à coup, on est loin de ses repères et cette expérience pousse à une introspection, en tout cas c’est ce qui s’est passé pour moi”.
Au FIAF, il jouera “Demaison rôde”, le spectacle avec lequel il tourne en France depuis trois mois et qu’il jouera à l’Olympia en janvier 2017. New York y figure plus discrètement que dans le tout premier spectacle qui l’avait lancé, en 2005. “Mais je ferai sans doute des adaptations, des clins d’oeil à New York au début du spectacle”. Avec modération toutefois: “je me dis que lorsque je fais un accent américain -“amaazzziinnng”-, ça fait rire à Paris, peut-être moins les Français de New York”.
Quant à la question inévitable de la carrière américaine, François-Xavier Demaison n’y croit guère. “J’aimerai beaucoup traduire le spectacle, il y a beaucoup de choses qui peuvent plaire au public américain. Mais en réalité je ne crois pas à la carrière d’un artiste français aux US, ça reste très difficile. Marion Cotillard ou Julie Delpy sont des exceptions”. Auréolé de ses succès au cinéma (“Coluche”, “Le petit Nicolas”), il a lui même tenté sa chance à Los Angeles il y a quelques années. “J’arrivais fier de mes films à un million d’entrées, j’avais pris un agent. Le type m’a reçu dix minutes, y-compris les 5 minutes pour me raccompagner… Une grande leçon d’humilité!”
"Moi, Bidule", petit monstre franco-américain
C’est en voyant ces images de jeunes migrants fuyant des pays en guerre, et se heurtant à l’incompréhension d’une partie des Européens, qu’Anne-Gaëlle Huon a décidé d’écrire un livre pour enfants. “Je voulais faire quelque chose autour de la tolérance, l’acceptation de l’autre”, explique cette Française de 31 ans, qui vit depuis 2014 à New York.
Anne-Gaëlle Huon a alors téléphoné à sa copine d’enfance Anaïs Godard, une Française qui travaille pour la télévision à Los Angeles, qui est aussi dessinatrice et avait fait naitre, dans ses créations, un petit monstre.
De là est né Moi, Bidule, un livre sorti début 2016, avec des illustrations minimalistes et raffinées. Il a pour héros un petit monstre malheureux, qui prend de drôle de décisions pour tenter de se faire aimer.
Les deux Françaises ont publié leur livre sur Amazon, où il est en vente en format e-book ou papier, en version anglaise, française, ou bilingue. “Nous avons aussi lancé un appel pour qu’il soit traduit dans d’autres langues, et une quinzaine de mamans ont accepté. Du coup, Bidule existe en japonais, turc, espagnol, hébreu, arabe… Je crois que les gens ont été touchés par le message, affirme Anne-Gaëlle Huon. Nous avons aussi beaucoup d’écoles qui nous l’ont commandé, poursuit-elle. Maintenant, on aimerait bien avoir un éditeur pour pouvoir le distribuer un peu partout.”
Le monde de l’édition, Anne-Gaëlle Huon le connait un peu : elle a publié l’année dernière son premier roman, Les Petites Anecdotes, qui raconte les coulisses d’un jeu télévisé. Un univers qu’Anne-Gaëlle Huon avait côtoyé en France, lorsqu’elle était directrice de la publicité chez Canal +. Le livre a réussi à se hisser dans le top 15 des meilleurs e-books d’Amazon pendant l’été 2015. Depuis, elle a signé avec un éditeur pour son prochain roman.
Ecrire, c’est donc une vraie nouvelle vie pour cette diplômée de l’Essec, qui a travaillé pendant plusieurs années au marketing chez Procter & Gamble à Paris. Un passé qui l’aide à assurer la promotion de son livre. Et dont elle se sert pour développer le site AnaisMoods, un site de e-commerce qui vend les jolies créations d’Anaïs Godard : coussins avec des petits moutons, couvertures, tote bags, coques pour iPhone, trousses, mugs, cahiers….
On y retrouve parfois la silhouette du petit monstre Bidule, avec son air mélancolique et ses couleurs lumineuses. Un personnage qui devrait continuer à vivre dans de prochaines histoires.
Florence and the Machine vient faire danser Austin
Le groupe de pop rock Florence and The Machine, en tournée aux États-Unis, fera escale le jeudi 19 mai à l’Austin360 Amphitheater.
Florence and The Machine est un groupe anglais constitué à l’origine de Florence Welch, passionnée de musique depuis sa tendre enfance, et d’Isabella Summers, toutes deux influencées par The Smiths ou The Velvet Underground.
Dans leurs trois albums (« Lungs » paru en 2009, « Ceremonials » sorti en 2011 et le troisième « How Big, How Blue, How Beautiful » en 2015), le groupe mélange pop anglaise et soul. La troupe a collaboré avec Calvin Harris et Devonté Hynes notamment.
Réunion d'information d'Education française Dallas-Fort Worth à Dallas
Education Française Dallas-Fort Worth Metroplex (EFDM) organise une réunion d’information sur son programme de français langue maternelle le samedi 14 mai à 10h30 à la Tyler Street United Methodist Church.
L’association de parents, relancée à l’automne 2015 (elle s’appelait auparavant Parlons français), ambitionne d’ouvrir des programmes bilingues abordables à Dallas et son agglomération en alternative aux options privées plus onéreuses. Après une rentrée en janvier pour les 4-6 ans, l’organisme de programmes “après l’école” entend préparer la rentrée 2016-2017 pour les 4-16 ans. La réunion d’information est gratuite et ouverte à tous. Confirmez votre présence par e-mail au [email protected] avant le 12 mai.
L'Europe du cinéma montre ses pépites à New York
Le Panorama Europe Film Festival fait son grand retour du vendredi 6 mai au dimanche 22 mai. Une programmation de 19 films européens est annoncée pour cette huitième saison, qui se déroulera au Museum of the Moving Image à Astoria et au Bohemian National Hall.
Il y en aura pour tous les goûts. De la science-fiction aux films d’horreur en passant par des documentaires, le festival se veut une véritable vitrine de l’Europe du cinéma, avec des réalisations issues d’Autriche, de Belgique, de Hongrie, de Lituanie, pour ne citer que quelques pays. Cosmopolite, le festival accueillera des réalisateurs et des acteurs de Grèce, Malte, Portugal, Pologne et République-Tchèque seront présents.
Deux films francophones seront projetés lors de cette huitième édition. “Spartacus & Cassandra” (le samedi 7 mai à 1pm au Museum of the Moving Image), un documentaire produit en 2014 par le réalisateur Ioanis Nuguet. C’est l’histoire d’un frère et d’une soeur roms émigrés à Paris qui doivent prendre une décision qui bouleversera leur avenir : rester avec un père alcoolique ou partir avec Camille, une artiste de cirque qui pourrait leur offrir un futur meilleur. Il a reçu plusieurs distinctions dont la Louve d’Or de Montréal, le Prix du Jury FIPRESCI – DOK Leipzig et la Sélection ACid en 2014.
“Cafard” est un film d’animation franco-néerlando-belge, réalisé par Jan Bultheel en 2015. L’histoire se déroule en 1914 et retrace l’aventure d’un père Jean Mordant et de sa fille Mimi. Après avoir appris le viol de sa fille, l’homme décide de s’enrôler dans le bataillon ACM, la première division blindée au monde… Il sera montré le dimanche 15 mai à 2pm au Museum of the Moving Image.
Et les nominés des French-American Business Awards sont…
(Article partenaire) Le 25 mai à San Francisco se tiendra la troisième édition des French-American Business Awards (FABA), cérémonie de remise de prix qui récompense les meilleures entreprises, start-ups et personnalités franco-américaines de la Baie de San Francisco.
Eventbrite, Enphase Energy, Domaine Carneros, Galaxy Desserts, App Annie… La liste complète des nominés des French-American Business Awards vient d’être révélée. Une liste longue qui prouve que les succès entrepreneuriaux franco-américains sont légion dans la Baie de San Francisco.
Soixante-quatre entreprises, start-ups et personnalités sont en compétition cette année pour remporter les fameux awards et se placer aux côtés du Lending Club, Scality ou L’Atelier Crenn dans la liste des précédents lauréats.
La catégorie Start-up fait honneur au dynamisme de la région, et compte des projets aussi innovants que Daylighted dans le monde de l’art, FlashBrand pour les RH ou Four Twenty Seven qui vise à anticiper les risques du réchauffement climatique.
Les start-ups en compétition seront réunies pour présenter leurs projets lors d’une soirée spéciale de pitch, le 10 mai à San Francisco. Au programme : démos, cocktails, pitches, networking, et vote pour le « Prix du Public » de la FABA Startup 2016.
Les tickets sont toujours en vente pour l’événement, rendez-vous sur le site des FABA pour participer.
Liste des nominés par ordre alphabétique
“Agribusiness”
- Alain Fouquet French Cooperage
- Artisan Barrels and Tank inc., Aubin Cellars
- Guillaume Grapevine Nursery
- Laffort USA, Inc
- Nadalié USA
- TFF Group
“Cleantech”
“Food business”
“High Tech over $30 million in revenue or funding”
“High Tech under $30 million in revenue or funding”
- Arterys Inc.
- Evercontact
- FollowAnalytics
- Instaply
- Ivalua
- MyScienceWork
- Open Garden, Inc.
- TransferTo
- Wingz
Personnalité de l’année
Start-up de l’année
- 3 Petites Madeleines
- BlueFox, Inc.
- CALSO Community, Inc.
- Daylighted
- Ezkie
- FieldHub
- Flashbrand Inc.
- Four Twenty Seven
- Hopen Project
- iMuze inc.
- JOY
- MailClark
- Never Eat Alone
- Le Bread Xpress
- Party Matching
- Slick
- Skintie inc
- Teuko, Inc.
Investissement américain en France
Vin
- Domaine Carneros
- Domaine Chandon
- Hubert Germain-Robin
- Martine’s Wines
- Morlet Family Vineyards
- Scharffenberger Cellars
Les FABA sont organisés par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de San Francisco en partenariat avec Leaders League.
Plus d’informations et inscriptions pour la cérémonie de remise des prix sur www.thefaba.com
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Fêtez les 50 ans de Pomme d'Api à New York
(Article partenaire) Avis à tous les enfants, petits et grands, POMME D’API fête ses 50 ans à New York.
Pour marquer le coup, le magazine édité par Bayard organise un anniversaire familial et convivial pour les enfants de 3 à 8 ans le samedi 21 mai. Plusieurs activités sont prévues: des histoires à écouter en français ou en anglais, du coloriage et des dessins à réaliser.
Le lieu: la splendide librairie française de New York, Albertine, située dans les locaux des services culturels de l’Ambassade de France, à partir de 11h. La participation est gratuite mais le RSVP est obligatoire pour des raisons de place et de sécurité. Attention : Ne seront admises que les personnes inscrites et ayant reçu confirmation.
Merci de remplir les informations ci-dessous. Une confirmation vous sera adressée sous les 48 heures.
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Anne Besset et ses tartes flambées "made in Oakland"
C’est entre deux pistes de ski qu’Anne Besset apprend que son mari envisage de partir aux Etats-Unis ouvrir une filiale de son entreprise française. C’était il y a trois ans. « Une nouvelle aventure ? Je suis partante ! Ensuite, je m’adapte et je fais tout ce qu’il faut pour que ça marche », résume aujourd’hui la Strasbourgeoise, qui nous reçoit dans le salon familial sur les hauteurs d’Oakland.
Ses journées sont bien remplies et celle d’aujourd’hui plus encore : « demain, c’est le lancement de la campagne de crowdfunding pour La Flamme », son projet de restaurant de tartes flambées. L’objectif : récolter 50.000 dollars pour pouvoir obtenir un prêt et ouvrir « un premier restaurant qui sera à East Bay », idéalement d’ici avril 2017. En attendant La Flamme a commencé à livrer ses flammenkueche faites maison dans la Baie, via son site internet, Doordash, ezCater, et bientôt Uber eats. Un bon moyen de se faire connaître et de tester le succès du produit.
Si les Etats-Unis sont « un rêve » de toujours pour le couple, le réaliser n’est pas de tout repos. Après avoir travaillé « dans le secteur notarial, puis monté une crèche inter-entreprises dans le Sud », Anne Besset ne se voit pas poursuivre ces activités en Californie. Ses racines alsaciennes l’inspirent : « je faisais des tartes flambées avec mon père, et j’ai toujours adoré faire la cuisine », raconte la quadragénaire chaleureuse. Avec l’appui d’une amie -qui tient un restaurant de tartes flambées dans le village de ses parents- et les conseils d’un réseau construit peu à peu, le projet prend forme.
Anne et Jean-Luc Besset, avec leur grande famille recomposée (« quatre ados », sourit Anne Besset, et une petite de 9 ans), débarquent aux Etats-Unis en septembre 2014. Mais « problème de visa », il faut repartir au bout de trois mois. Ils sont de retour, pour de bon, en mars 2015, bientôt suivis d’un four à bois – sur remorque – acheminé de France jusqu’à Oakland. Au cours d’un événement, Anne Besset fait goûter ses tartes flambées : « j’ai eu des commandes pour le soir- même. Heureusement, trois des enfants n’avaient pas cours ! ». Ils sont réquisitionnés d’office pour ce premier essai – et donnent encore aujourd’hui un coup de main.
Peu à peu, la recette est peaufinée (crème fraîche et fromage blanc sont d’importation française). La Flamme obtient une place dans un kitchen incubateur local, livre une première entreprise. « C’est un projet de famille, et de couple », confie son mari qui avait laissé traîner une oreille depuis la pièce voisine, où il travaille ce matin. « Tu as dit que tu voulais ouvrir cinq restaurants dans les cinq ans ? » Anne Besset renchérit: « ce qu’on veut créer, c’est une marque ».
En attendant, il faut composer avec « beaucoup d’ incertitude et de stress », lâche Anne Besset qui avoue penser souvent au boulot pendant son heure de sport quotidienne. « Il faut que ça marche d’ici la fin de l’année. Mais tous les jours il y a de bonnes nouvelles. C’est stimulant ».
Gala très "fashion" pour Surgeons of Hope à New York
Surgeons of Hope (SoH), l’association soeur de La Chaîne de l’espoir, qui vient en aide aux enfants atteints de différents problèmes au coeur en Amérique centrale, fête ses quinze ans. Et pour marquer le coup, elle organise un gala placé sous le signe de la mode.
L’invité-star de ce rendez-vous, qui aura lieu le mercredi 18 mai au Pierre, sera Henry Picado, designer costa-ricien fondateur et président de la marque Este & Chlo, qui a habillé Selena Gomez et Lady Gaga notamment. Il montera un défilé pendant lequel les invités pourront enchérir sur les robes et les accessoires présentés.
A sa création, Surgeons of Hope a lancé des programmes pilotes en Afrique et en Asie avant de se recentrer sur l’Amérique latine, démarrant un projet de centre de soins au Nicaragua en 2008, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Le centre est en ordre de marche aujourd’hui: 119 opérations y ont eu lieu l’an dernier. Un chiffre que l’association, qui travaille avec environ 100 chirurgiens volontaires par an, voudrait faire croître. SoH intervient depuis récemment dans un hôpital au Costa Rica, où elle conduit des opérations chirurgicales et des formations. “Quatre-vingt-dix-huit pour cent des enfants de moins de 5 ans qui meurent dans le monde sont dans des pays en développement, souligne Charles-Edouard Catherine, directeur français de l’association. Il faut qu’on travaille dessus. ”
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"Francofonia", plongée dans le Louvre sous l'occupation
Dans le film “Francofonia”, le réalisateur russe Alexander Sokurov s’est attaqué à un pan méconnu de l’histoire française : le Louvre sous l’occupation.
En 1940, Paris est occupée par l’Allemagne nazie. Qu’adviendrait-il de la capitale si “La Joconde”, “Le Radeau de La Méduse” ou même l’enceinte du Louvre disparaissaient ? Deux hommes que tout semble opposer, Jacques Jaujard, directeur du Louvre, et le comte Franz Wolff-Metternich, nommé à la tête de la commission allemande pour la protection des œuvres d’art en France, s’allient pour préserver les trésors du Musée.
Ce film, même s’il est poétique et innovant, risque néanmoins de décevoir les amateurs d’Histoire. La trame est décousue, la fiction et la reconstitution sont entremêlées et le réalisateur, dont le dernier film “Faust” avait fait fureur auprès des critiques et des festivals, est omniprésent à travers la voix off et ses apparitions à l’image.
Un film plus lyrique qu’historique donc, mais qui intéressera certainement les amateurs de cinéma expérimental. “Francofonia” est montré à partir du vendredi 1er avril dans plusieurs villes des États-Unis dont New York, Los Angeles, Dallas, Houston et San Francisco. Visible au BAMPFA Berkeley à partir du 6 mai.