Quatre cent cinquante invités, neuf boulangers et beaucoup, beaucoup de pain. La première édition de la Baguette Battle de French Morning a eu lieu au National Hotel le 14 avril. Pour ceux qui n’y étaient pas, voici notre vidéo de ce que vous avez loupé.
Et pour les résultats, on rappelle que c’est La Parisienne qui a été élue meilleure baguette par notre jury d’amateurs éclairés.
Vidéo: notre Baguette Battle Miami pour ceux qui n'y étaient pas
Deux rendez-vous sur les Justes du Chambon-sur-Lignon à New York
Deux rendez-vous autour de l’histoire bouleversante des habitants du Chambon-sur-Lignon sont proposés à New York: la projection d’un documentaire le 4 mai et une conférence le 5.
Entre 1940 et 1944, les habitants du Chambon-sur-Lignon, une commune française située dans le département de la Haute-Loire, aident plusieurs milliers d’enfants et d’adolescents juifs pris en charge par des réseaux de sauvetage à se cacher. On les surnommera “Les Justes” (ou “The Righteous”) pour leurs actions qui ont marqué l’Histoire.
Les curieux pourront assister à la projection de “Weapons of the Spirit” le 4 mai au National Arts Club entre 6pm et 9pm. Ce documentaire du réalisateur franco-américain Pierre Sauvage, qui sort en version remasterisée, raconte l’histoire de cette commune essentiellement protestante, devenue un havre de paix dans la France occupée.
La conférence, proposée à Albertine le lendemain dès 7pm, rassemblera plusieurs spécialistes des Justes dont Peter Grose, journaliste australien spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et auteur du livre A Good Place To Hide, l’historien Patrick Cabanel et Nelly Trocmé-Hewett, fille du pasteur André Trocmé, architecte du sauvetage des juifs. Eliane Wauquiez-Motte, maire du Chambon-sur-Lignon, sera l’invitée d’honneur de ce rendez-vous gratuit qui portera sur l’action des Justes et sur le réseau qui s’est mis en place pendant la guerre.
Erykah Badu fait danser Coney Island cet été
La chanteuse texane Erykah Badu est de passage à Brooklyn pour un concert à The Amphitheater at Coney Island Boardwalk, le mercredi 3 août à 8pm, avec l’Australien Hiatus Kaiyote.
Avec une mélodie jazzy-soul nuancée de hip-hop et de R&B, Erykah Badu est depuis longtemps une artiste accomplie. Une carrière qu’elle a entamé tôt, au début des années 1990, avec son premier duo rap “MC Apples”. Elle fonde par la suite le groupe “Erykah Free” avec son cousin.
Elle fera rapidement les premières parties de nombreux artistes dont D’Angelo ou encore Method Man. Erykah Badu réalisera également de nombreuses collaborations, dont une avec le rappeur Guru. La pionnière du jazzy-soul a de nombreuses récompenses à son actif. En 1997, son premier album “Baduizm” lui vaudra un Grammy et a été certifié triple disque de platine. Elle en raflera un second avec l’album “Mamma’s Gun” en 2000. Au total, avec six albums à son actif, Erykah Badu compte à ce jour 59 nominations et 19 récompenses, dont quatre Grammy.
La French American Academy fait une réunion à Hoboken
La French American Academy organise une réunion d’information à Hoboken le jeudi 28 avril entre 7pm et 8:30pm au Bwè Kafe.
L’école franco-américaine présente à New Milford, Jersey City et Morris Plains veut faire connaitre ses programmes bilingues auprès des habitants de la ville du New Jersey. L’établissement homologué qui compte 220 élèves ouvrira en septembre une classe de 6th grade sur l’ensemble de ses sites. A terme, elle ambitionne de couvrir le PreK au 8th Grade.
La réunion est gratuite.
Youri Djorkaeff fait venir France 98 à New York pour la bonne cause
Quand Youri Djorkaeff invite quelques amis à New York pour un week-end, ça donne forcément un beau match de foot.
Les 3 et 4 juin, pile entre la finale de la Champions League et l’Euro, l’ancien joueur organise un gala au High Line Hotel et une rencontre amicale au Red Bulls Stadium (New Jersey) avec quelques légendes du foot dont des champions du monde 1998. Les deux rendez-vous sont organisés au bénéfice de sa fondation, la Youri Djorkaeff Foundation, fondée par l’ex-milieu à New York pour initier les jeunes de quartiers populaires au football. Christophe Dugarry, Robert Pires, Patrick Vieira (actuel coach du New York City FC), Paolo Maldini, Thierry Henry, Andriy Shevchenko et Laurent Blanc ont répondu “présent” à ce week-end que l’ex-footballeur veut “festif” .
Retenu par ses obligations avec le Real Madrid, Zinedine Zidane ne sera pas de la partie. “On essaye de se retrouver tous deux fois par an un pour un dîner ou un rendez-vous et on s’envoie des messages aussi, raconte Youri Djorkaeff. On sera entre copains. L’ambiance sera familiale. J’ai invité des gens que j’ai admirés pendant leur carrière.”
Installé à New York, où il a joué pour les Red Bulls de 2005 à 2006, Youri Djorkaeff a lancé sa fondation en 2011 car “j‘avais besoin de rendre, surtout dans une ville qui me tient à coeur. Dans le monde du foot, on n’a pas beaucoup de temps avec les entraînements et l’engrenage des matches tous les trois jours. Quand on part à la retraite, on réfléchit aux orientations qu’on veut prendre. Je voulais établir une fondation pour faire la promotion des valeurs fortes du sport. Je me suis intéressé aux clubs sur New York et je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de jeunes joueurs qui n’avaient pas accès au foot pour des raisons de coûts.” Avec le soutien de son ancien club l’Inter Milan et son programme pour enfants Inter Campus, il a monté son premier programme dans le quartier hispanique d’Inwood, perché dans le nord de Manhattan. Son public: des 6-14 ans qui n’ont jamais joué en club. “L’objectif est de leur apprendre le foot, pas de les emmener au plus haut niveau, glisse l’ancien joueur. Le programme est accessible toute l’année. Deux fois par semaine, ils peuvent venir jouer au foot en étant entraînés par des coaches de qualité” .
Le programme d’Inwood est limité à 100 enfants, mais Youri Djorkaeff entend en créer d’autres, “un dans chaque borough“. Le prochain, à Brooklyn ou à Queens, verra probablement le jour début 2017. C’est de ces objectifs dont le “Snake” parlera lors du gala du 3 juin, auquel participeront 200 convives. Le lendemain, l’équipe de “légendes” rencontrera une formation des New York Red Bulls composée de joueurs de la Red Bulls Academy et de joueurs de l’équipe A. Les tickets seront mis en vente début mai sur le site des New York Red Bulls.
"En attendant Godot" à Austin
Si vous aimez le théâtre de l’absurde, des étudiants de l’université du Texas donneront plusieurs représentations de la célèbre pièce du dramaturge irlandais Samuel Beckett En attendant Godot. Trois dates seront prévues : le vendredi 22 et samedi 23 avril dès 7pm, mais aussi le dimanche 24 avril à 1pm.
C’est grâce à cette pièce de 1953 que Samuel Beckett a percé dans l’univers du théâtre. Mais le dramaturge a plusieurs cordes à son arc. A la fois écrivain et poète, il écrit sur l’absurdité de la condition humaine. Membre de la résistance en France, il part s’installer à Paris où ils rédige ses textes en français. Reconnu pour son travail, Samuel Beckett obtiendra le prix Nobel de littérature en 1969.
Ecrite en 1948, En attendant Godot s’ouvre sur un décor quasi vide : un arbre sans feuille et relate l’histoire de quatre hommes. La scène se déroule un soir sur une route de campagne. Il y a d’une part les sans-abris Estragon et Vladimir qui, désespérés, attendent un homme sous le pseudonyme de Godot. Se rajoute à la pièce Pozzi et son esclave Lucky.
Investissement en France et fiscalité: un petit-déjeuner pour tout savoir
Après le succès du précédent, qui a affiché complet en quelques jours, French Morning organise un nouveau petit-déjeuner pour répondre à vos questions sur l’investissement immobilier en France.
Envie d’investir pour préparer une retraite en France? De diversifier votre capital? De profiter des avantages fiscaux français sur l’immobilier? Ou simplement déjà propriétaire en France et à la recherche de solutions d’optimisation fiscale? Ce petit déjeuner French Morning, le mercredi 4 mai à 8:30am, avec le cabinet Financière Gestion Privée est là pour vous.
Thierry Renard et Christèle Biganzoli, tous les deux spécialistes de la gestion de patrimoine, sont experts des problématiques internationales et en particulier franco-américaines. Au cours de ce petit-déjeuner en petit comité ils répondront à vos questions sur les sujets suivants:
-Qu’est-ce qui change en 2016 pour les Français de l’étranger?
-Assurance-vie, placements, immobilier: que choisir?
-Comment les revenus de l’immobilier en France sont-ils fiscalisés pour les Français de l’étranger?
-Comment optimiser la gestion de patrimoine en fonction des objectifs (retour en France, transmission, vente…)?
-L’ISF: comment optimiser l’imposition?
Quand: Le mercredi 4 mai 2016 à 8:30am.
Où: Midtown Manhattan (adresse exacte TBC)
Vincent Lindon: "Tenter ma chance aux USA ? Non merci"
Vincent Lindon est fatigué et il ne le cache pas. Il baille – “c’est le décalage horaire, désolé” – et French Morning est son avant dernière interview de la journée, vendredi, dans le bar d’un hôtel chic de Manhattan.
A New York pour une visite marathon, l’acteur n’a pas chômé. Du 13 au 16, il participait à une retrospective qui lui était consacrée au tout nouveau cinéma indépendant Metrograph. Le 14, rendez-vous dans une université pour une masterclass. Le lendemain, promo avec interviews à la chaine puis direction le Lincoln Center pour la présentation du chef d’oeuvre de Stéphane Brizé, “La Loi du marché”, qui a valu à Vincent Lindon plusieurs récompenses dont le César du meilleur acteur et le Prix d’interprétation masculine à Cannes. C’est la première fois qu’il décroche de telles récompenses.
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Le film est sorti le 15 avril aux Etats-Unis sous le titre “The Measure of a Man”. “C’est dur de dire si c’est mon meilleur rôle. Il fait partie des 5-6-7 rôles que j’ai le plus aimés faire, dit-il. Quand on écrit un livre, fait un disque ou qu’on joue un rôle, on est toujours amoureux du dernier qu’on fait, sinon on ne peut pas avancer. Je suis dingue de ce rôle, mais j’espère que le prochain prendra le dessus, et celui d’après aussi. Et ainsi de suite. “
Le rôle en question, c’est celui de Thierry, 51 ans, chômeur de longue durée qui va d’entretiens d’embauches humiliants en rabaissements permanents alors qu’il tente de garder la tête hors de l’eau malgré un fils handicapé et peu d’économies. Il trouve un travail de vigile dans un supermarché, où il est chargé de “fliquer” d’autres personnes qui tentent de joindre les deux bouts. “Quand j’ai eu le scénario dans les mains, je me suis dit que je voulais être lui: il est impressionnant de dignité, il ne se plaint pas, il est rempli d’espoir malgré la vie ardue qu’il rencontre. On a fait ce film comme une expérience. On voulait voir s’il était possible de faire un film en quatorze jours avec des amateurs et un petit budget. C’est un premier pas vers un film plus long. On s’est fait dépasser par les évènements. L’engouement a pris. Personne ne sait pourquoi. C’est pour ça que je continue à faire du cinéma. On ne sait pas pourquoi ça prend. Il y a des moments, des heures, des planètes, explique Vincent Lindon. Parfois, les films comblent un manque, une fureur, une colère, et le film est arrivé à ce moment-là.”
C’est la troisième fois que l’acteur collabore avec Stéphane Brizé (“Mademoiselle Chambon”, “Quelques heures de printemps”…), un réalisateur dont il est très proche. “Il y a une énorme connivence. Quand on tourne, il a l’impression que je suis lui. Je suis un envoyé spécial. Comme il ne peut pas jouer la comédie, il m’envoie et me dit: voici un scénario, sois moi et défends mes idées” , glisse l’acteur.
Dans le film, le réalisateur parvient à sublimer le jeu de Vincent Lindon par de longs plans, avec des conversations et des scènes de vie qui s’étalent sur plusieurs minutes. Une “lenteur” pas du tout ennuyeuse qui permet au spectateur de s’immerger dans les moments, les dialogues, de créer une tension. “C’est formidable de travailler comme ça. La caméra s’intéresse à vous. On a le temps.” Ne lui demandez pas comment il a préparé le rôle de Thierry. “Je ne dis jamais comment je travaille. Ça démystifie l’acteur. On tue le mythe, le fantasme, la croyance. Moi j’ai envie de penser que Batman vole vraiment. ”
“Je suis la campagne américaine”
Pour l’acteur militant, c’est aussi une manière de mettre en lumière les laissés pour compte du capitalisme, à l’heure où le chômage en France dépasse les 10%. Aux Etats-Unis aussi, les bons scores de Bernie Sanders montrent un ras-le-bol d’une partie de l’électorat, en particulier les plus jeunes, envers le système économique actuel. “Je suis la campagne américaine, mais m’y intéresser, c’est un grand mot. J’ai une opinion mais je ne vous la donnerai pas” , tranche l’acteur.
Qu’attend-il de la sortie américaine de “La Loi du marché”? “Je ne sais pas, je n’ai aucune base pour vous répondre (…) Les gens qui vont voir le film ici vont le voir comme un film exotique, un film d’auteur, grâce à Cannes. Ca sera un public qui sera très au fait de la vie culturelle. Même si le sujet leur parle” . Si le film traverse les Etats-Unis, lui n’en a aucunement l’intention pour le moment. “Cela ne m’a jamais effleuré l’esprit de tourner aux Etats-Unis. Si c’est pour rentrer bredouille dans dix ans, non merci. Le maximum qu’on puisse espérer ici, c’est de jouer un Français. Si c’est pour jouer un méchant avec une dent en or, le fermier, un chauffeur de taxi, un pizzaiolo, je préfère rester en France que de me retrouver coincé ici pendant quatre mois avec cinq répliques.” Il travaille sur l’écriture d’un nouveau film avec Stéphane Brizé. “Il y aura quelque chose de sociétal, qui témoigne de la vie en ce moment en France“.
Laetitia Garriott de Cayeux, la Franco-Américaine derrière Hillary Clinton
Rares sont les Français ou les Franco-américains qui peuvent se targuer de côtoyer un potentiel futur président des Etats-Unis. Laetitia Garriott de Cayeux en fait partie.
Aussi à l’aise en parlant de stratégie d’investissement que de lancement de fusée, petite-fille du planétologue André Cayeux (ou Cailleux) et épouse de l’extravagant astronaute/magnat du jeu vidéo Richard Garriott, cette entrepreneure franco-américaine a co-fondé Entrepreneurs for Hillary, un groupe de chefs d’entreprises de divers horizons mobilisés pour faire élire Hillary Clinton. En coulisses, elle fait aussi partie des équipes de conseillers consultés par la campagne pour mettre en forme ses propositions dans des domaines précis. Sa spécialité: “La politique scientifique et spatiale, les affaires étrangères et l’Europe.” “J’ai un profond respect pour son énergie pendant cette campagne. Cela montre qu’elle se battra jusqu’au bout pour les Américains. Elle s’excuse parfois en disant qu’elle n’est pas son mari ou Barack Obama, qu’elle n’a pas leurs talents d’orateur. Moi, je la trouve franchement bonne. Et elle fait des efforts pour être toujours mieux” .
Elle a commencé à rouler activement pour “Hillary” en 2014 quand elle a acheté le nom de domaine d’Entrepreneurs for Hillary. Elle n’avait alors jamais rencontré la démocrate, mais “j’étais déjà convaincue” , séduite par ses propositions “pro-business” et son parcours. Les chemins des deux femmes se croiseront pour la première fois à Austin en novembre dernier lors d’un fundraiser de E4H. “On m’a demandé si je voulais faire le discours d’introduction. Je disposais de dix minutes. J’ai bachoté avec pas mal de stress pour que mon texte vienne du coeur.” Depuis, elles se sont revues “beaucoup de fois” .
La première fois qu’elle entend parler de l’ex First Lady – son “héros” -, c’était en 1995. “Elle a prononcé son fameux discours de Pékin dans lequel elle a dit que les droits des femmes étaient des droits de l’homme et les droits de l’homme étaient les droits des femmes. ” A l’époque, elle a 17 ans et sa conscience politique s’éveille. Cette année-là, elle participe au GII Junior Summit au Japon, un programme international archi-sélectif destiné à explorer les usages possibles de l’internet naissant. Des pointures comme Nicholas Negroponte (fondateur du media lab de MIT) et le précurseur de l’ordinateur portable Alan Kay sont impliqués dans ce projet qui rassemble quarante-et-un adolescents de douze pays. “C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de l’importance des contributions individuelles que nous pouvions avoir dans l’évolution de la société et de nos communautés. Quand je suis revenue en France, je suis allée voir des entreprises d’informatiques pour les convaincre d’installer des laboratoires d’ordinateurs dans mon lycée pour accéder à internet. Il n’y avait rien en France à l’époque. C’était les débuts des clubs internet. ”
Diplômée de l’ESSEC, la jeune femme brillante découvre les Etats-Unis en faisant un MBA à la prestigieuse Harvard Business School. “J’ai toujours été attirée par les Etats-Unis, en particulier parce que c’est un pays qui embrasse le risque entrepreneurial et l’échec, une étape souvent nécessaire avant de découvrir ce qui marche. C’est une valeur que m’a inculquée mon grand-père très tôt lorsque nous faisions des expériences scientifiques ensemble. ”
“Bien partie pour la Maison blanche”
Après plusieurs postes dans le monde de l’investissement, elle lance son hedge fund, Anja Capital, en 2008, année noire pour l’économie mondiale. Mais son management lui vaut d’être nommée “Rising star” par un magazine financier deux ans plus tard. En 2014, elle monte un autre business, dans le secteur spatial cette fois-ci: Escape Dynamics. Son ambition: abaisser les coûts de lancement dans l’espace en remplaçant le système traditionnel de propulsion chimique par une technologie basée sur les micro-ondes. L’espace est un domaine qu’elle connait bien: son mari Richard Garriott fait partie de la poignée d’astronautes-citoyens à être montée à bord de la Station Spatiale Internationale (moyennant 30 millions de dollars, selon plusieurs médias). Avec lui, elle fait partie des premiers investisseurs de SpaceX, l’entreprise d’astronautique du milliardaire Elon Musk, un des seuls prestataires privés à assurer le transport de fret vers l’ISS. Elle est allée jusqu’à suivre une formation en Russie pour faire des sorties dans l’espace, même si elle “préfère mettre au point les technologies qui permettront à d’autres de le faire. ”
Les applications économiques de la technologie mise au point à Escape Dynamics étaient potentiellement révolutionnaires. Fast Company a nommé l’entreprise parmi les plus innovantes du secteur. Mais l’aventure s’arrête fin 2015 en raison de coûts de R&D trop élevés. La cheffe d’entreprise peut donc se consacrer pleinement à sa nouvelle aventure: s’assurer qu’Hillary Clinton décroche la nomination et la présidence. Et pour sa candidate, elle n’hésite pas à sortir de New York, où elle habite avec ses deux enfants. Elle est notamment allée frapper aux portes dans l’Iowa avant la primaire de février dernier. “Elle est très bien partie pour la Maison blanche” juge-t-elle. Venant de quelqu’un habitué à viser la lune…
"Faut-il être fidèle ?": grande question au concours d'éloquence à New York
“Faut-il être fidèle ?” Oui, non, peut-être… Cette grande question que beaucoup de monde s’est posée, se pose ou encore va se poser est le thème du deuxième concours d’éloquence organisé par Fordham University.
La joute verbale, en français s’il vous plait, se déroulera à la librairie Albertine dans les locaux des Services Culturels de l’Ambassade de France le mercredi 20 avril à 7pm. Elle rassemblera 15 étudiants issus Fordham, Columbia University et Barnard College. Tour à tour, ils improviseront sur les notions d’engagement, de loyauté, de foi et de fidélité.
Accès gratuit et sans réservation.
Aurélie Bidermann ouvre sa deuxième boutique new-yorkaise sur Madison
La créatrice de bijoux, qui partage son temps entre Paris et l’Upper East Side où elle a un appartement, a choisi son quartier pour ouvrir une deuxième boutique à New York. La marque disposait déjà d’une boutique à Soho depuis deux ans.
“L’opportunité s’est présentée, confie Aurélie Bidermann. J’ai déjà une clientèle sur l’Upper East Side (…) et de toute façon, cela faisait partie de la stratégie d’ouvrir une deuxième boutique sur Madison à New York“. Cette stratégie a aussi été adoptée récemment par d’autres Français de Soho : Isabel Marant qui a ouvert le mois dernier sur Madison, et Iro qui a annoncé l’ouverture prochaine d’une deuxième boutique dans cette avenue de plus en plus francophile.
Dans ce nouvel écrin d’Aurélie Bidermann, les Américaines de l’Upper East trouveront notamment les fameuses manchettes dentelle et les bijoux des thèmes blé et maya, best sellers de la marque des deux côtés de l’Atlantique. “Finalement, les Américaines achètent les mêmes pièces que les Françaises, mais elles les portent différemment, commente la créatrice. En France, elles sont plus dans l’accumulation de bijoux et, ici, elles sont plus dans les pièces fortes. Mais au final ce sont les mêmes pièces” , précise-t-elle.
Sur Madison, on trouve également des bijoux créés exclusivement pour la nouvelle boutique. D’un côté un thème ludique en clin d’oeil à la période de Pâques avec des boucles d’oreille, pendentifs et bagues lapin, souris et chat. Egalement en exclusivité: une pomme, pièce déjà déclinée en joaillerie par la créatrice, qu’elle a décidé cette fois de representer croquée, en hommage à Big Apple.
Quant au design de la boutique, il évoque la Californie d’il y a cinquante ans avec son mobilier aux couleurs vives et ses cactus à l’entrée. “On rentre dans une maison de vacances des années soixante, soixante-dix” raconte la créatrice qui a choisi cette période comme source d’inspiration pour l’ensemble de ses boutiques.
Alors pourquoi pas une boutique bientôt en Californie ? “Eventuellement dans les prochaines années” répond Aurélie Bidermann. Mais la priorité semble être d’abord une deuxième boutique à Paris, rive droite. “On n’a pas encore trouvé l’emplacement“.