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Deux responsables de Wendel parlent investissement à New York

Le club finance de l’Association des amis des Grandes Ecoles de France (AAGEF) organise une conférence intitulée “opportunités pour investisseurs de long-terme lors de temps incertains” , le mardi 12 avril à l’hôtel Pierre.
La conférence rassemblera deux responsables de la société d’investissement française Wendel: Frédéric Lemoine, président du directoire (ci-dessus), et David Darmon, PDG de Wendel Amérique du Nord. Leur présentation commencera à 6:30pm. Le club finance de l’AAEGF organise régulièrement des rendez-vous rassemblant des leaders dans le domaine de la finance internationale autour de thématiques d’intérêt pour les professionnels franco-américains du secteur. Le rendez-vous du 12 avril est organisé en partenariat avec Essec Tuesdays.

L’entrée est à 60 dollars.

Pour son 20ème anniversaire, un ColCoa entre rire et polémique

Soixante-dix films et séries françaises seront projetés du 18 au 26 avril prochain au plus grand festival de films français, ColCoa (City of Lights, City of Angels), qui se tient chaque année à Los Angeles.
« Ca n’arrive pas tous les ans, mais cette année j’ai dû réellement sacrifier des films dans mes choix», avoue François Truffard le directeur du festival, qui annonce « une trentaine de films d’un très haut niveau» dans sa sélection.
En ouverture du festival, il a choisi Chocolat, de Roschdy Zem. L’histoire vraie du premier clown noir à se produire sur une scène française à la fin du XIXeme siècle. C’est Omar Sy, qui vit à Los Angeles et joue désormais dans des films américains (X-men, Jurassic Park) qui y tient le rôle principal. Le film arrive à Los Angeles quelques semaines seulement après la cérémonie des Oscars, où l’absence de Noirs dans la liste des artistes nominés avait été fortement critiquée.
Deux autres films polémique sont également à l’affiche. Made in France de Nicolas Boukhrief, un thriller sur l’embrigadement de djihadistes déprogrammé deux fois en France pour causes d’attaque terroriste. Il a finalement été édité en VOD et sera projeté pour la toute première fois en salle à Los Angeles.
Much loved, film marocain sur la prostitution et interdit de sortie Maroc est également programmé. L’actrice principale, victime d’une agression, a dû quitter son pays. Elle vit actuellement à Paris.
Mais on peut aussi sourire au ColCoa : Un homme à la hauteur, comédie romantique avec Jean Dujardin et Virginie Effira clôturera le festival. Et chaque jour ou presque le festival proposera d’autres comédies  (Encore heureux, avec Sandrine Kiberlain et Edouard Baer, Un moment d’égarement, avec François Cluzet et Vincent Cassel).
A ne pas rater non plus le César du meilleur film 2015 Fatima, portrait sensible d’une femme marocaine et ses deux filles signé Philippe Faucon, et le César du meilleur documentaire Demain, sur l’avenir de notre planète, réalisé par Cédric Dion et Mélanie Laurent.
Mais ColCoa ne s’arrête pas au grand écran : 9 films de télévision seront en compétition pour le COLCOA TELEVISION Awards, et 7 d’entre eux seront projetés gratuitement au Melville theater entre le 19 et le 25 avril.
Côté people, Roschdy Zem et Omar Sy sont attendus pour la soirée d’ouverture, puis d’autres suivront, comme Claude Lelouch, Elsa Zylberstein, Nicolas Boukhrief et Zita Hanrot (César 2015 du meilleur espoir féminin)…
Par ailleurs une soirée sera consacrée au réalisateur Jean-Paul Rappeneau en présence de l’intéressé. Au menu : La vie de château avec Catherine Deneuve et Philippe Noiret, et son dernier film Belles familles.
D’autres personnalités sont attendues mais « ce n’est pas encore confirmé » rajoute François Truffard. Programmé dans le film de Claude Lelouch Un + Une et celui de Laurent Tirard « Un homme à la hauteur », Jean Dujardin aurait en tout cas deux bonnes raisons de revenir dans la ville qui l’a oscarisé en 2012.
 
 
 
 

Comment va-t-on au Carnegie Hall ?

(Article Partenaire) On peut être un lieu de légende et ne pas se prendre -trop- au sérieux. Pour fêter les 125 ans de la prestigieuse salle de concert new-yorkaise, les responsables du Carnegie Hall ont décidé de s’amuser.
Au départ, il y a une blague célèbre -usée pour tout dire. Elle commence par “Comment va-t-on au Carnegie Hall?”, ce à quoi il ne faut pas répondre “ligne F jusqu’à la 57ème rue”. La bonne réponse: “travail, travail, travail”…

Aucun nom n’exprime mieux le prestige que “Carnegie Hall”, deux mots qui évoquent immédiatement un siècle de talents musicaux, et des audiences captivées. Le nom est connu à travers le monde et continue de faire la fierté des New-Yorkais, pour ses spectacles mais aussi un incessant travail d’éducation à destination de la jeunesse de la ville.
La vidéo produite par le Carnegie Hall s’en amuse: les New Yorkais connaissent leur géographie. Et leurs classiques. C’est comme ça qu’on arrive tout en haut de l’affiche…
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Isabelle Mourtada répand le macaron à Miami

Isabelle Mourtada a ouvert sa première boutique de macarons en mai 2015 à Coconut Grove. Moins d’un an plus tard, elle récidive avec le même concept, mais à Key Biscayne cette fois.
Cette ancienne infirmière de bloc opératoire a décidé de changer de vie à l’aube de la cinquantaine en découvrant la franchise tricolore Le macaron French pastries, déjà très bien implantée en Floride.
« Je venais en vacances avec mes enfants à Aventura depuis 2011. Le dynamisme local et les perspectives d’avenir pour mes garçons aux USA m’ont séduit. Mon mari est chirurgien. Lui et moi avions envie de donner un tournant à notre vie professionnelle. » En juin 2014, à la recherche d’une bonne idée d’investissement, elle tombe par hasard sur la franchise lancée en 2009 par Rosalie Guillem et sa fille Audrey à Sarasota. Actuellement, Le macaron French pastries compte plus de 30 boutiques. L’affaire est vite entendue. « J’ai toujours cuisiné pour ma famille et les macarons, chocolats et viennoiseries me parlaient. J’aime l’idée qu’ils soient faits à la main avec des produits naturels. »
Reste à trouver le lieu d’implantation. Des franchises sont déjà présentes là où elle vit. Ce sera donc Miami. Isabelle Mourtada signe d’abord à Key Biscayne mais les lenteurs administratives retardent l’ouverture jusqu’à il y a quelques semaines. Finalement, la boutique de Cocowalk dans le Grove est la première à ouvrir. « J’ai obtenu mon visa d’investisseur en deux mois. Tout est allé très vite », explique-t-elle.

Le macaron de Key Biscayne.
Le macaron de Key Biscayne.

Aujourd’hui, elle travaille tous les jours de la semaine en partageant son temps entre ses deux enseignes. « Nous avons à faire à deux clientèles très différentes. Les gens flânent à Coconut Grove. Le cinéma de Cocowalk draine du monde. Il y a pas mal de touristes. En revanche à Key Biscayne, ils se déplacent en voiture pour se rendre à un endroit précis. J’ai davantage d’efforts à réaliser pour faire connaitre notre magasin. »

La très dynamique propriétaire se transforme en créatrice d’évènements et étoffe la gamme de ses boutiques. « La franchise est assez souple tant que l’on cadre avec l’esprit Le macaron. Je fais venir mes glaces à base de fruits de Montpellier. J’ai une gamme de produits sans sucre pour les diabétiques, une autre casher. Cela veut aussi dire pas de nourriture salée, mais rien ne m’empêche de proposer à mes clients du champagne, à condition d’obtenir la licence pour le vendre… » Isabelle Mourtada a déjà fait son choix, ce sera du Pierre Mignon (le champagne servi à l’Elysée) et elle n’attend plus que le feu vert administratif pour lancer ses happy hours champagne macarons de 4 à 6pm chaque jour à Key Biscayne. Les retours de la plage pourraient avoir un tout autre attrait d’ici peu.

La Petite Ecole fait son fundraiser de printemps à Austin

Cuisine, enchères et musique française. La Petite Ecole Internationale organise sa “soirée de printemps” annuelle le 19 avril au restaurant Justine’s Brasserie.
Cette soirée, appelée “Ombre et lumière” , sert à lever des fonds pour l’établissement fondé en 2000 qui propose un enseignement d’immersion en français pour les 2-5 ans et un camp d’été. Les fonds seront reversés à la Petite Ecole Internationale Preschool Scholarship Fund. Les tickets sont disponibles en ligne via PayPal ou auprès de l’école. Prix des tickets: 85 dollars.

Le H-1B dans la tourmente de la présidentielle

Alors que les dossiers de demande sont en passe d’être soumis, le H-1B fait parler les candidats à la primaire, dans une campagne présidentielle où les questions d’immigration occupent une place centrale.
Tous les candidats, sauf Hillary Clinton et le républicain John Kasich, ont pris position sur le sujet. Tous proposent des pistes pour réformer un programme qui est utilisé, selon eux, au détriment des travailleurs américains. Côté républicain, Trump a dit qu’il “changeait” d’avis sur le sujet, défendant début mars l’idée de faire venir des travailleurs qualifiés aux Etats-Unis avant de dire une semaine plus tard que le programme H-1B, qu’il a utilisé comme patron, était “très, très mauvais pour les travailleurs.” Ted Cruz, auteur en 2015 d’une proposition de loi dont le nom (“American Jobs First”) dit tout, veut faire adopter de nouveaux règlements pour protéger les travailleurs américains et sanctionner plus lourdement les employeurs soupçonnés d’abus. Côté démocrate, Bernie Sanders soutient lui l’augmentation des salaires pour les travailleurs sous H-1B.
Créé pour permettre aux Etats-Unis de recruter des travailleurs étrangers qualifiés dans des domaines spécifiques (ingénierie, médecine, tech, finances), le visa est très demandé. Chaque année, le tirage au sort limité à 65.000 entrées (pour le H-1B régulier) fait le plein de candidats en quelques jours. Il est vu comme une aubaine par les grandes entreprises (de la tech surtout) désireuses de s’offrir les services de nouveaux cerveaux. A l’inverse, ses détracteurs le considèrent comme un levier pour recruter une main d’oeuvre étrangère à moindre prix. Une étude de 2005 du Center for Immigration Studies a trouvé qu’en dépit de l’obligation pour les employeurs de payer les employés H-1B au niveau de salaire en vigueur, ils touchaient en moyenne 13.000 dollars de moins que leurs collègues américains dans le domaine informatique, secteur de prédilection des H-1B.
A la fin des années 90, l’offshoring était en train de décoller. Il y avait une forte demande pour des travailleurs étrangers dans le domaine de la tech car il était difficile de recruter. Cela a continué jusqu’à l’éclatement de la bulle internet et a repris après avec des programmes supplémentaires comme l’OPT ou les visas L, explique Hal Salzman, professeur à Rutgers University et spécialiste du H-1B.  Il n’y a aucune preuve que le H-1B profite aux travailleurs américains. Il permet aux entreprises de faire des profits sans investir dans leurs travailleurs car elles ont la possibilité de piocher sans cesse dans un grand pool de travailleurs étrangers alors qu’il y a une main d’oeuvre qualifiée aux Etats-Unis. Dans l’histoire, l’investissement dans la main d’oeuvre a aidé les nations. Mais les entreprises de la tech ne voient pas les choses de la même manière. Personne ne les critique. Elles n’investissent pas dans l’avenir” , regrette-t-il.
Le H-1B contient des provisions pour “protéger” les travailleurs américains, mais certaines d’entre elles sont reconnues comme inefficaces. Selon le Washington Post, qui consacrait mi-mars un long article de “fact checking” sur le sujet, le H-1B contient bien des obligations de recrutement et de “non-remplacement” visant à prévenir toute discrimination contre les travailleurs américains. Mais celles-ci ne s’appliquent qu’aux compagnies “H-1B dependent” où les travailleurs sous H-1B représentent une part relativement importante de la force salariale. Les employeurs qui “remplacent” un travailleur américain par un travailleur H-1B encourent des sanctions financières, “mais cela ne s’applique pas si le travailleur étranger est payé au moins 60.000 dollars par an, ou possède un master ou un diplôme supérieur. La plupart des H-1B correspondent à ce profil, ce qui rend cette mesure inopérante” , souligne le quotidien. Surtout, le respect des démarches de recrutement et de non-discrimination reposent sur “la bonne foi” des employeurs, selon le Department of Labor.
Aux Etats-Unis, il n’est pas possible de discriminer sur la base de l’âge, de l’ethnicité, du sexe. Par contre, il est possible de discriminer sur la base de la citoyenneté. Il n’y a rien pour le prévenir” , résume Hal Salzman.
Plusieurs pistes de réformes existent, comme obliger les employeurs à augmenter les salaires des travailleurs sous H-1B. Mais malgré les débats récents, et des poursuites judiciaires entamées par des travailleurs américains licenciés contre Disney et d’autres, rien ne devrait changer avant les élections de novembre. Mais après ?
 

Exposition Edgar Degas au MoMA

Le musée d’art moderne de New York consacre une exposition au célèbre et talentueux Edgar Degas. A découvrir jusqu’au 24 juillet.
Né en juillet 1834 à Paris et décédé en 1917, l’artiste est reconnu pour son travail sur des supports variés et novateurs. Que ce soit par le biais de la peinture, de la gravure, de la sculpture, de la photographie ou encore par ses propos parfois osés, Edgar Degas a laissé son empreinte sur le monde de l’art.
Bien que Degas soit considéré comme un représentant important du courant impressionniste, son travail ne correspond pas tout à fait aux caractéristiques du mouvement artistique qui lui est attribué. L’artiste s’intéressait peu aux paysages et se fascinait surtout pour des thèmes urbains et contemporains tels que les courses de chevaux ou les positions du corps humain. Il se rendait d’ailleurs régulièrement à des discussions avec d’autres jeunes artistes avant-gardistes de l’époque.
L’exposition « A Strange New Beauty » du MoMa regroupe les œuvres les plus modernes d’Edgar Degas. Plus de 100 monotypes rares sont à découvrir au musée, ainsi qu’environ 60 peintures, dessins, pastels, esquisses et imprimés de l’artiste.

Tiffany Cooper présente son Karl Lagerfeld à LA

Qui se cache derrière ces lunettes noires, ce costume rigide et ce catogan emblématique ? Au travers d’anecdotes et de dessins acidulés, la Parisienne Tiffany Cooper nous dresse un portrait décalé de Karl Lagerfeld, alias le Kaiser de la mode, dans son livre Karl’s secrets (ed. Marabout).
Avec le soutien de l’Alliance française de Los Angeles, l’auteure-illustratrice vient le promouvoir aux Etats-Unis et le dédicacera le mardi 5 avril, à 7 pm, à la DE RE gallery. Cette rencontre sera arrosée de champagne et de cocktails signés par le chef Michele La Porta (à consommer avec modération).
Une ascension vers les hautes sphères de la mode
Formée aux Arts décoratifs de Strasbourg, Tiffany Cooper a travaillé comme directrice des ventes de grandes maisons, dont Sonia Rykiel et Isabel Marant, avant de se lancer dans l’illustration.
Tout a commencé par la création de son blog “Le meilleur des mondes possibles” en 2011, où elle raconte ses déboires de chômeuse, avec beaucoup d’humour. Remarquée, elle édite un livre éponyme en 2013, suivi d’une deuxième intitulé “Tout va pour le mieux” en 2014.
Au fil des publications, elle devient l’une des illustratrices préférées du monde de la mode, et collabore avec Karl Lagerfeld en 2015. En découlent une exposition, une collection capsule et un court-métrage.
Cette rencontre a également donné lieu à son dernier ouvrage, où Tiffany Cooper dresse un portrait décalé du célèbre couturier et de son illustre matou, Choupette.

Les Petits Chanteurs de Strasbourg à New York et Boston

Les Petits Chanteurs de Strasbourg se produiront pour la première fois aux Etats-Unis du mardi 12 au dimanche 17 avril.
Créé en 2001 par le chef de choeur Philippe Utard et la Maitrise de l’Opéra national du Rhin, les Petits Chanteurs de Strasbourg accueillent des jeunes de 7 à 18 ans d’horizons différents, sans formation de solfège. Au fil des années, le choeur est devenu l’un des ensembles alsaciens les plus appréciés. Il s’es produit à plusieurs reprises à l’étranger pour représenter Strasbourg et la culture française en général, chantant notamment au Portugal, en Angleterre, en Suisse, en Espagne, en Russie ou en Italie.
L’année 2016 est particulière pour Strasbourg: la ville fête ses 55 ans du jumelage avec Boston, un partenariat qui a commencé par la nomination du Strasbourgeois Charles Münch à la direction de l’Orchestre Symphonique de Boston. Les jeunes chanteurs auront l’occasion de se produire le 14 avril à l’Eglise St Paul à Harvard Square, le dimanche 17 avril, la veille du marathon de la ville, à la First Church Boston en présence du maire de Strasbourg Roland Ries. Le voyage les emmènera également à New York, où il se produiront à la cathédrale Saint Patrick le lundi 12 avril.
 
 

Ibeyi au Fonda Theatre de Los Angeles

On ne s’en cache pas. A French Morning, on adore les soeurs-chanteuses d’Ibeyi. Si vous ne les connaissez pas, rendez-vous le lundi 18 avril au Fonda Theatre de Los Angeles. Elle se produit en première partie d’un autre duo, Rhye. Ibeyi effectue plusieurs concerts aux Etats-Unis au printemps, dans la foulée de leur participation au célèbre festival Coachella.
Lisa-Kaindé et Naomi Diaz chantent en anglais, en français et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, « Ibeyi » signifie « jumeaux » en yoruba.
Leur père, Anga Diaz, un percussionniste cubain de renom, jouait au sein du mythique groupe Buena Vista Social Club. Un héritage musical et culturel que les deux sœurs sont bien décidées à prolonger. A un peu plus de 20 ans, elles surprennent par leur maturité sur scène. Mêlant rythmes modernes et instruments traditionnels, les deux artistes sont promises à un bel avenir.

Les surprenantes soeurs d'Ibeyi à Miami Beach

On ne s’en cache pas. A French Morning, on adore les soeurs-chanteuses d’Ibeyi. Si vous ne les connaissez pas, rendez-vous le 8 mai au North Beach Bandshell à Miami Beach pour une belle soirée musicale. Le duo effectue plusieurs concerts aux Etats-Unis au printemps, dans la foulée de sa participation au célèbre festival Coachella.
Lisa-Kaindé et Naomi Diaz chantent en anglais, en français et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, « Ibeyi » signifie « jumeaux » en yoruba.
Leur père, Anga Diaz, un percussionniste cubain de renom, jouait au sein du mythique groupe Buena Vista Social Club. Un héritage musical et culturel que les deux sœurs sont bien décidées à prolonger. A un peu plus de 20 ans, elles surprennent par leur maturité sur scène. Mêlant rythmes modernes et instruments traditionnels, les deux artistes sont promises à un bel avenir.

5 bars insolites à New York

Face à la profusion de bars qu’offre New York, il est parfois difficile de faire son choix. Pour vous aider à trancher, voici notre sélection des bars les plus insolites.

5. Blind Barber

5 bars insolites New York

Difficile d’imaginer que derrière cette minuscule boutique de barbier se cache un bar à cocktails qui vous transportera à l’époque de la Prohibition. Après un passage (ou non) sur l’un des fauteuils rétro de Blind Barber, vous pousserez la porte de son arrière-boutique où vous découvrirez un bar carrelé de damier à l’atmosphère feutrée. Perché sur un tabouret ou adossé contre une banquette capitonnée, on y déguste un blackjack (Jack Daniels, Grand Marnier, mûres et citron) ou un Batman (Damrak Gin, St.Germain, Peychauds Bitters, citron et menthe), offert aux hommes fraichement rasés. Manhattan: 339 E 10th St · (212) 228-2123. Brooklyn: 524 Lorimer St · (718) 599-2435

4. Sycamore bar & flowershop
sycamore

“Chérie, je vais passer chez le fleuriste avant de rentrer ce soir!” En se dissimulant derrière une boutique de fleurs, ce bar de Flatbush a trouvé l’alibi parfait pour ces messieurs adeptes des after works entre amis. Pour accéder au bar, il suffit de traverser cette petite échoppe toute en pétales ouverte en journée. Vendeur de fleurs et de spiritueux, Sycamore bar & flowershop vous offrira alors une bière et un bouquet pour 10$. Si vous préférez les alcools forts, vous piocherez dans l’une des 75 bouteilles de bourbon et whisky qui se dressent derrière le barman. L’établissement dispose aussi d’une arrière-cour particulièrement agréable en été, qui se transforme en chalet de montagne en hiver. Chaque jour, un cuisinier local vient vous faire goûter ses spécialités. N’oubliez pas votre bouquet en repartant! 1118 Cortelyou Rd, Brooklyn – (347) 240-5850

3. Sunshine Laundromat

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Exceptés les flippers multicolores et le distributeur de sucreries/ tests de grossesse qui vous accueillent à l’entrée, cette laverie de Greenpoint où s’entassent les machines pleines de linge semble tout à fait banale. Et pourtant, derrière une porte trompe-l’oeil située au fond de l’établissement se cache un bar de geeks, accros aux jeux d’arcade, qui vous propulsera trente ans en arrière. Sagement alignées contre les murs de l’établissement, ces antiquités des années 90 vous feront vivre une seconde jeunesse le temps d’un lancé. Les Brooklynites du quartier débarquent en fin de journée pour boire une bière entre deux parties de flipper clignotant ou de jeux de société sous son toit vitré. Yelp indique que l’établissement est fermé mais il n’en est rien. 860 Manhattan Ave, Brooklyn – (718) 475-2055

2. The Dressing Room

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Installée sur Orchard St, The Dressing Room est une boutique de vêtements mêlant jeunes créateurs new-yorkais dénichés par la styliste et propriétaire Nikki Fontanella, des pièces vintage et du déjà-porté à des prix tout à fait raisonnables. Rien qui se sirote, nous direz-vous. Eh bien si! Le magasin dispose également d’un bar en bois qui sert les habitants du quartier jusque tard dans la soirée. Cette originalité, couplée à une ambiance détendue, en a fait une adresse incontournable de la nuit du Lower East Side. 75a Orchard St, New York – (212) 966-7330

1. Black Bear Brooklyn

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Il suffit de passer devant l’établissement et de s’arrêter un instant devant sa baie vitrée pour saisir son originalité: Black Bear Brooklyn est une salle d’entraînement pour les skateurs du quartier. Dans cette vitrine qui exposait autrefois des motos, l’établissement a installé une rampe de skateboard pour offrir à ses clients un spectacle tout en acrobaties. On vient ainsi boire un Old Fashioned en admirant les prouesses des sportifs sur roulettes (deux années de pratique au minimum sont requises) qui, eux, ne peuvent siroter leur bière qu’à la fin de leur performance. Joliment décoré de murs en briques, le bar dispose également d’une salle de concert. 70 N 6th St, Brooklyn – (917) 538-8399