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Une machine à tatouer au prochain Apéro des sciences à San Francisco

Que signifie inventer un nouvel outil aujourd’hui ? C’est la question que posera le prochain Apéro des sciences, le jeudi 31 mars dans les locaux de Parisoma.
Les invités de ce rendez-vous, organisé par le service pour la Science et la Technologie du Consulat de France à San Francisco, sont Pierre-Emmanuel Meunier et Johan da Silveira, deux artistes designers et inventeurs actuellement en résidence chez Autodesk. Ils ont invité Tatoué, première machine à tatouer automatisée, basée sur une technologie d’impression 3D. Ils raconteront le développement de leur projet lors d’une séance de questions-réponses, suivie d’un apéro vin/fromage.
Présentation en français.
 

Foot: prenez vos places pour la Copa America

Entre l’Euro et la Copa America, les footeux seront heureux en juin. Alors que l’Euro se jouera en France, la Copa se fêtera son siècle d’existence en tenant sa première édition en dehors d’Amérique latine. Et heureusement pour nous, ce sont les Etats-Unis qui l’accueilleront, du 3 au 26 juin.
Le Brésil, l’Argentine, la Colombie, le Mexique, les Etats-Unis et onze autres équipes participeront au tournoi. Certaines affiches sont alléchantes (USA vs Colombie, Mexique vs Uruguay ou encore Argentine vs Chili…). Les matches auront lieu dans dix villes différentes. L’Euro 2016 se tiendra, lui, du 10 juin au 10 juillet.
Le programme par ville
Santa Clara (Levi’s Stadium):

  • 3 juin: USA vs Colombie
  • 6 juin: Argentine vs Chili
  • 13 juin: Uruguay vs Jamaïque
  • 18 juin: quart de finale

Boston (Gillette Stadium) :

  • 10 juin: Chili vs Bolivie
  • 12 juin: Brésil vs Pérou
  • 18 juin: quart de finale

Chicago (Soldier Field):

  • 5 juin: Jamaïque vs Vénézuela
  • 7 juin: Etats-Unis vs Costa Rica
  • 10 juin: Argentine vs Panama
  • 22 juin: demi-finale

Houston (NRG Park):

  • 11 juin: Colombie vs Costa Rica
  • 13 juin: Mexique vs Vénézuela
  • 21 juin: demi-finale

New York / New Jersey (Metlife Stadium):

  • 12 juin: Equateur vs Haïti
  • 17 juin: quart de finale
  • 26 juin: finale

Orlando (Orlando Citrus Bowl):

  • 4 juin: Paraguay vs Costa Rica
  • 6 juin: Panama vs Bolivia
  • 8 juin: Brésil vs Haiti

Pasadena (Rose Bowl):

  • 4 juin: Brésil vs Equateur
  • 7 juin: Colombie vs Paraguay
  • 9 juin: Mexique vs Jamaïque

Philadelphie (Lincoln Financial Field):

  • 9 juin: Uruguay vs Vénézuela
  • 11 juin: Etats-Unis vs Paraguay
  • 14 juin: Chili vs Panama

Phoenix (University of Phoenix Stadium):

  • 5 juin: Mexique vs Uruguay
  • 8 juin: Equateur vs Pérou
  • 25 juin: match pour la troisième place

Seattle (Centruy Link Field):

  • 4 juin: Haïti vs Pérou
  • 14 juin: Argentine vs Bolivie
  • 16 juin: quart de finale

 

Attentats: "Beaucoup de choses ont déjà changé en France"

Revue de presse. « Les images [diffusées dans les médias] incarnent le cauchemar actuel des Européens : vous êtes au supermarché, sur le chemin du travail ou à la porte d’embarquement d’un aéroport – et soudain, cela prend fin» . Ecrivaine et chroniqueuse à Paris pour le New York Times, Pamela Druckerman tente, dans un article publié le 25 mars et intitulé “Je suis sick of this”, de sonder le traumatisme causé par les différents attentats qui ont meurtri la France et la Belgique ces derniers mois.
Un médécin-urgentiste parisien lui a expliqué qu’au moment des attaques du 13 novembre, nombre de ses collègues n’avaient jamais – ou très rarement – vu de blessures par balles. Selon le Global Burden of Disease Study, il y aurait huit fois moins d’homicides par armes à feu en France et en Belgique par rapport aux États-Unis, pour le même nombre d’habitants. “Juste après les attaques, il est facile de dire que tout semble différent, explique l’écrivaine. Les gens sont horrifiés, les parents gardent leurs enfants à la maison…”
Face à la menace, Américains et Français ont des réactions différentes, note-t-elle. « Les Français semblent particulièrement déterminés à ne pas trop changer. Par exemple, l’année dernière, alarmée par les journaux qui disaient que les écoles pourraient être la cible d’attaques futures, j’ai envoyé un e-mail au comité des parents de l’école de mes enfants. En raison de la menace, j’ai suggéré que nous nous réunissions pour discuter de la stratégie pour augmenter la sécurité. Quand j’ai remarqué que quasiment personne ne me répondait, je me suis demandée si j’avais eu une réaction exagérée typiquement américaine. Le directeur de l’école m’a alors dit qu’il ne pensait pas que des changements étaient nécessaires. Quelques mois plus tard, un groupe de parents s’est réuni pour discuter d’une autre crise : les élèves de CE1 n’avaient pas appris à conjuguer le verbe “être”. “
A travers des observations et des témoignages de personnes qu’elle cotoie, elle brosse toutefois le portrait d’un pays sur ses gardes. Elle-même l’est davantage. “Je fais constamment des calculs : cela vaut-il la peine de prendre le risque pour aller voir un film ? Devrais-je laisser mes enfants prendre le métro pour aller à leur entrainement de football ?”
La chroniqueuse n’accueille plus beaucoup de visiteurs. Une amie venue lui rendre visite de New York lui a dit que son voyage à Paris était un acte de solidarité. Et sa mère lui a demandé de quitter la France. “Les Français apprennent à vivre avec plus de sécurité. Des agents de sécurité fouillent maintenant les sacs à l’entrée des cinémas et des supermarchés. Les lycéens sont autorisés à fumer dans la cour d’école pour ne pas créer d’attroupement devant les portes.”
Elle conclut avec la une du journal du Parisien, qui titrait “Ce qu’il faut changer maintenant.“La vérité est que beaucoup de choses ont déjà changé pour tout le monde ici. ” 

Des Corses chez Obama

Au delà du symbole, c’était un honneur. Ça a fait le buzz en Corse!”  Paul Rognoni s’enthousiasme quand il parle de sa visite, jeudi, chez Barack Obama.
Fondateur de la petite société de production d’Ajaccio Mareterraniu (“Méditerranée” en corse), il était invité “par la Maison blanche” à la présentation de l’une de ses co-productions, “The Seventh Fire” , dans l’Indian Treaty Room. Cette salle, où plusieurs traités historiques ont été signés, se trouve au Eisenhower Executive Building, un bâtiment voisin de la Maison blanche qui abrite les bureaux de l’administration. Paul Rognoni faisait partie d’une délégation corse composée d’entrepreneurs et du president du conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni. “Le président Obama vient souvent à ces projections. Mais ce soir-là, il revenait de sa visite en Argentine.”
Réalisé par Jack Pettibone Riccobono et co-produit par l’actrice Natalie Portman, le film documentaire “The Seventh Fire” raconte, à travers le parcours d’un trafiquant de drogue, la dérive d’une tribu indienne du Minnesota confronté à la violence des gangs. La projection a eu lieu en présence de plusieurs membres de l’administration Obama dont “la personne chargée de la question indienne, de représentants de la communauté indienne et des protagonistes du film” .
C’était intéressant de voir le côté très direct de la discussion. Les questions étaient très frontales. Cela n’arrive pas en France dans les cadres institutionnels. Un membre de l’administration a, par exemple, demandé: c’est bien beau ce film, mais qu’est-ce qu’on fait?” raconte le producteur.

C’est la première fois que la société de production fondée il y a quinze ans par Paul Rognoni, plutôt spécialisée dans les films musicaux, se lance dans un projet de co-production à l’international. Elle s’est retrouvée impliquée par l’intermédiaire d’un certain Benjamin Millepied, le fameux danseur et chorégraphe français et mari de Natalie Portman. “Nous avions produit un film sur la création de sa compagnie pour France 2, Dancing is living. Il m’a dit: ‘tu sais, je crois qu’il y a un film qui peut t’intéresser.’ J’ai trouvé l’histoire magnifique. Ça a eu beaucoup d’écho pour moi. Il ramène à ce que sont les Corses et comment, dans un territoire, une culture dominante peut étouffer une culture minoritaire. Même si rien n’est comparable entre la situation des Corses aujourd’hui et des Indiens d’Amérique, il y a des points de convergence forts et étonnants.
Le documentaire n’est pas encore sorti en France, mais continue d’être montré dans différents festivals européens (dont la Berlinale en 2015). Un distributeur a été trouvé pour les Etats-Unis. Après un bref passage à New York où il a participé, vendredi, à une reception avec l’Association des Corses des Etats-Unis à l’hôtel Pierre, Paul Rognoni doit maintenant se concentrer sur des projets plus musicaux. “Maintenant que l’administration Obama et que le président Simeoni ont vu Seventh Fire, on va le proposer au président Hollande“, plaisante-t-il. A bon entendeur.
 

Jour noir pour le steak-frites à New York: Cercle Rouge et Les Halles ferment

Deux adresses bien connues des amoureux de cuisine française ont fermé leurs portes: Les Halles sur Park Avenue South, où a officié le chef Anthony Bourdain, et Cercle Rouge, le coquet bistrot français de George Forgeois à Tribeca.
Pour ce dernier, le site local Tribeca Citizen a relevé dès le 16 mars que le NYC Marshal avait pris possession des lieux “probablement à cause de loyers en retard” , une procédure enclenchée par le landlord pour forcer un locataire à partir. Joint par French Morning, George Forgeois confirme avoir “deux mois et demi de loyer en retard. Mon landlord a préféré arrêter le temps que je trouve l’argent. Ca a été généré par le fait qu’il peut louer l’espace pour beaucoup plus d’argent, regrette George Forgeois, dont l’avocat “m’a conseillé de nettoyer les lieux.”  “Plusieurs restaurants ont fermé dans le quartier. C’est une hécatombe“, avance-t-il, observant que le One World Trade Center, le gratte-ciel qui a remplacé les tours jumelles, a drainé de nombreux touristes qui se rendaient à Tribeca. “La tour a eu l’effet inverse de ce qu’on espérait.
Pour le moment, George Forgeois ne veut pas se battre pour rouvrir Cercle Rouge et préfère se concentrer sur ses autres restaurants (le Singe vert, Bar Tabac et Jules Bistro) et d’autres projets. “Le momentum est cassé. Le cash flow est interrompu. Tous les restaurants ici sont en baisse. Ouvrir pour rouvrir, cela ne m’intéresse pas.
Pour les Halles, c’est un “problème de loyer” , selon un manager interrogé par le site Eater, qui a causé sa fermeture, jeudi. Cela faisait près de 25 ans que le restaurant était dans le quartier. Son adresse dans le Financial District reste ouverte.
 

Gad Elmaleh: "Les Etats-Unis, c'est une renaissance"

Le rendez-vous est pris pour 10:30 am dans le lounge du Greenwich Hotel, à Tribeca. Gad Elmaleh n’est pas la seule star présente dans la salle feutrée. L’acteur Matthew McConaughey a pris place à une table voisine. A côté, un rasta est engagé dans une négociation animée avec des gens en costards, sous le regard amusé du comique. Kev Adams, de passage à New York pour travailler sur le show qu’il prépare avec Gad Elmaleh, ne tardera pas à arriver avec son ordinateur. Et la mannequin française Constance Jablonski, visage d’Estée Lauder et de Victoria’s Secret, viendra lui claquer la bise pendant l’interview. Petit aperçu de la vie new-yorkaise de Gad Elmaleh.
La dernière fois que nous l’avions vu, c’était en juin 2015 avec près de 3.000 autres personnes, essentiellement françaises et francophones, au Beacon Theater, pour son dernier show en français aux Etats-Unis. Aujourd’hui, il a troqué les grandes scènes pour des comedy clubs intimistes, comme Joe’s Pub à New York, où il joue son show anglais “Oh My Gad” presque tous les soirs. Là, il a dû s’habituer à faire rire un public qui mange des burgers pendant qu’il enchaîne les blagues sur l’Amérique, les Français et les Marocains, et à jouer avec un micro dans les mains – “Le micro-casque ici, c’est pour les magiciens ou les ventriloques” , dit-il.
Si les performances affichent complet, c’est grâce à ses nombreux fans français et marocains, qui viennent en force chaque soir pour l’applaudir et voir comment il se débrouille dans une langue qui n’est pas la sienne. N’est-ce pas frustrant de voir aussi peu d’Américains ? “J’inclus ma fan base dans mon projet. Si je réussis à faire quelque chose pour les Américains, c’est grâce à mon public français, francophone, étranger. Je lui suis reconnaissant, répond-il. C’est grâce à lui que je remplis Joe’s Pub. Un comique américain pas connu ne pourrait pas faire la même chose.
En six mois, Gad Elmaleh n’a pas chômé pour se faire connaître. On l’a vu dans des talk shows (Late Night with Seth Meyers, The Daily Show…), passage obligé pour toute promo qui se respecte aux Etats-Unis, dans le New York Times, le Wall Street Journal, The New Yorker et même sur les panneaux publicitaires qui coiffent les taxis jaunes new-yorkais.
https://youtu.be/zzARGm7jeDk
Plus discrètement, il peaufine ses shows en faisant des “spots” d’une quinzaine de minutes dans les comedy clubs comme le Comedy Cellar, au milieu d’anonymes ou de stars de la discipline comme Louis CK ou Chris Rock. Là, il teste ses vannes devant un public 100% américain. “Je fais l’inverse de ce que fait un comique américain: alors qu’il travaille ses lignes dans les clubs pour en faire un show plus long, moi je teste mes vannes dans mon show long à Joe’s Pub avant de les faire dans les clubs” . Il l’admet volontiers: ses blagues ne sont pas toutes passées. “Dans les clubs, personne ne me connait. Quand les blagues marchent, ça marche fort. Sinon, c’est le silenceAu début, je traduisais en anglais les vannes très fortes de mon show français et ça ne marchait pas, sauf pour une ou deux. Je me suis gouré. Le stand up pur, c’est un truc d’artisan. Tu le fais tous les jours, tu retravailles tes textes. Ici, contrairement à la France, personne n’écrit son spectacle une fois pour toutes”.
Première partie de Jerry Seinfeld le 8 juin
Ce qui a changé aujourd’hui? Gad Elmaleh a recruté un professeur d’anglais qu’il voit “quasiment pour les jours” pour l’aider à bien placer les accents toniques et à rendre ses textes plus percutants. Il est aussi aidé dans l’écriture par le comique américain Harrison Greenbaum, qui assure ses premières parties, et par son “ami” et mentor Jerry Seinfeld. Ce dernier l’a invité à faire la première partie de son show le 8 juin au Beacon Theater, un beau coup du pub. “A New York, c’est simple, je ne fais que travailler. Je travaille en permanence sur le show. Je n’ai pas fini de le roder. C’est un travail constant.
Et il n’a pas finit de travailler. A partir d’août, il part en tournée à travers l’Amérique du nord. Il est attendu à Boston, Washington, Toronto, Chicago, Vancouver, Los Angeles et Oakland. En février, il promet d’apparaitre “dans une grande salle à New York” , sans dire laquelle. “Je suis fasciné par sa capacité de travail, glisse Kev Adams. Et ça vient de quelqu’un qui travaille énormément” .
Ce n’est pas l’inspiration qui manque. Entre le subway new-yorkais et Donald Trump, les sujets sont nombreux. “C’est une renaissance, une nouvelle vie, ajoute Gad Elmaleh à propos de sa reconversion américaine. Quand je vais au théâtre, je suis excité. Quand je sors de chez moi et que je marche vers le théâtre, je me revois il y a vingt ans au Trévise. J’y vais tout seul. Je n’ai pas de sécurité, d’assistant, de chauffeur. Il n’y a pas de grosse équipe technique. C’est moi et mes vannes, et je suis heureux.”
Propos recueillis par Emmanuel Saint-Martin et Alexis Buisson

Les finalistes des French American Business Awards 2016 dévoilés

Les six finalistes des 15eme  French American Business Awards de la Chambre de Commerce franco-américaine de Nouvelle-Angleterre (FACCNE) sont désormais connus. Les entreprises sélectionnées ont pour point commun d’avoir un impact positif à la fois sur la France et sur la Nouvelle-Angleterre. Ils seront départagés le mercredi 27 avril lors du gala annuel de la chambre à Cambridge.
Dans la catégorie « Start-ups », on retrouve MatchUpBox, cette entreprise basée à Boston et à Montpellier propose des solutions pour permettre aux consommateurs de protéger leurs données personnelles. Elle sera opposée à Memory Lane, une entreprise de Portland qui propose une thérapie en ligne et non pharmacologique pour dissiper les symptômes liés à Alzheimer.
Dans la catégorie « Small and Medium Companies », l’entreprise AMA basée à Rennes et Somerville utilise les Google Glass pour faciliter la communication dans le milieu médical et industriel. Face à elle, Hemarina de Morlaix et Boston travaille avec les biotechnologies pour développer des innovations dans l’industrie de la santé.
Dans la catégorie « Large Companies », IXBlue basé à Saint-Germain-en-Laye et à Natick travaille dans le domaine de la navigation, pour les bateaux civils et militaires. Sealed Air, originaire d’Ayer dans le Massachusetts est une entreprise spécialisée dans le packaging et qui s’est notamment fait connaître pour l’invention du papier bulle.
Les gagnants des trois catégories seront choisis pendant la gala du 30e anniversaire de la chambre de commerce franco-américaine. Chaque finaliste aura 90 secondes pour convaincre le public de voter pour son entreprise.
Parmi les anciens lauréats, on peut citer LooPay, maintenant acheté par Samsung ou encore Neolane qui fait désormais partie d’Adobe.
Outre cette remise de prix, le gala comprendra aussi une réception et un diner.

Gagnez des places pour le "Nabucco" de David Serero à New York

On l’avait quitté en Shylock, personnage principal du “Marchand de Venise”. On le retrouve en Nabucco, roi de Babylone.
Le baryton David Serero, artiste touche-à-tout aussi qui chante, fait rire, joue la comédie, fait son retour sur la scène du Center for Jewish History, salle “off Broadway” située à Chelsea, pour cinq dates en avril (6, 10, 12, 14, 17). Dix paires de tickets sont à gagner par tirage au sort pour assister au spectacle de clôture le 17 avril. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous et les heureux gagnants seront notifiés par e-mail.
Evoquant l’esclavage des juifs à Babylone, “Nabucco” est considéré comme l’opéra qui a assis la réputation de Verdi. Il comporte notamment le fameux (et superbe) “Va, pensiero…”.
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Le groupe de Beckham achète des terrains pour son futur stade à Miami

Le groupe d’investisseur monté par David Beckham pour lancer une équipe de MLS à Miami s’approche du but. Ils ont annoncé avoir acheté un terrain en vue de la construction d’un futur stade, condition sine qua non pour la naissance de l’équipe
«Nous avons le site idéal, les bonnes personnes pour lancer ce projet et les supporters fidèles qui comptent les jours avant notre premier match, a expliqué dans un communiqué Marcelo Claure, l’un des investisseurs et PDG de Sprint. Nous allons nos établir à Overtown, nous sommes impatients de pouvoir avancer sur ce projet et de construire le stade le plus responsable de l’histoire de Miami
C’est la première fois que le groupe acquiert des terrains pour mener à bien le projet. Cela fait plusieurs années que la star britannique du ballon rond veut lancer une équipe de football à Miami. L’ancien de Manchester United et du Real Madrid s’est entretenu avec le maire de la ville pour établir une liste de 30 sites potentiels pouvant accueillir un nouveau stade. Il voulait initialement le construire près de l’AmericanAirlines Arena, puis à PortMiami. En vain.
La parcelle de terre acquise par son groupe se trouve au nord de la Miami River, entre Northwest 8th Street et Northwest 6th Street. Elle doit accueillir à terme un stade d’une capacité de 25.000 places. En attendant les premiers buts, les investisseurs devront obtenir l’autorisation du comté, propriétaire de parcelles voisines, puis de la ville.
 

4 friperies haut-de-gamme pour s'habiller à Brooklyn

Finis les dépôts aux allures de vide-greniers, aujourd’hui les friperies s’installent dans de jolies boutiques et soignent leurs sélections. Voici quatre adresses vintage haut de gamme à Brooklyn.

4. Awoke Vintage

Avec une seconde boutique apparue il y a quelques mois dans Greenpoint, Awoke Vintage a décelé la recette du succès: pièces vintage éclatantes sélectionnées avec soin et jolie boutique au design épuré, on est loin ici des entrepôts peuplés de vieilleries et parfumés de poussière. Les portants réservés aux hommes se parent de chemises à carreaux de toutes les couleurs (45$). Le rayon féminin, lui, n’est pas moins coloré avec ses chemisiers légers à fleurs (45$), ses robes d’été jaunes (110$) et ses salopettes en cuir. Les sacs bourse au cuir brun et les bagues géométriques à prix cassé (8$) sont particulièrement séduisants. Ne manquez pas les chaussettes décorées du visage de La Joconde et les lunettes de soleil rétro (39$). Williamsburg: 132 N 5th St, Brooklyn – (718) 387-3130. Greenpoint: 688 Manhattan Ave, Brooklyn. (718) 349-5925

3. Malin Landaeus

Située à Williamsburg, Malin Landaeus est une petite boutique spécialisée dans le vêtement vintage de qualité. Sur ses tourniquets et étagères bien achalandés, vous pourrez trouver une robe des années 80 en jersey (359$), un pantalon évasé style 70’s, une veste de cowboy à franges ou encore une robe cintrée en cuir gris. Les classiques chemises en jeans et perfectos en cuir cotoient des pièces excentriques comme un pantalon en velours vert ou une jupe mi-longue safari pour un look tape-à-l’oeil à arborer sur Bedford Avenue. Pochettes vernies, chapeaux des années 20 et bottines lassées en cuir complètent le décor. Comme les artistes du quartier, vous pouvez aussi y louer une robe pour la soirée. 157 N 6th St, Brooklyn – (646) 361-0261

2. Grand Street Bakery

Ne cherchez pas les croissants, Grand Street Bakery n’a de boulangerie que le nom! Par contre, vous y trouverez sans aucun doute la veste en cuir rouge (695$) dont vous avez toujours rêvé ou la robe longue en velours noir (95$) qui manque à votre garde-robe. Pour vous proposer les plus belles pièces, Cyd et Neal, les propriétaires des lieux, voyagent à travers le pays. Sur les présentoirs en bois et les murs en briques de leur jolie boutique de Brooklyn, ils affichent leurs dernières trouvailles, du manteau marin masculin aux robes légères en soie (150$) en passant par les chemises personnalisées du rayon enfant, les magazines vintage et les produits d’après-rasage. La pièce du fond est entièrement tapissée de vêtements en jean (pantalons, vestes, chemises…). 602 Grand St, Brooklyn – (718) 387-2390

1. Amarcord Vintage Fashion

Si l’on en croit la dernière campagne berlinoise de Gucci et le grand retour sur les podiums des années 70, Amarcord Vintage Fashion est l’adresse vintage du moment. Coupes, imprimés, teintes, vous y dégoterez un total look 70’s riche en grosses fleurs, couleurs flashy, rayures et formes géométriques. Les styles plus sobres trouveront malgré tout leur bonheur du côté des robes en soie Céline ou Yves Saint Laurent (495$), des jolis trench-coats beiges (165$) et de la grande lignée de besaces en cuir marron. La boutique possède également des pièces luxueuses comme des souliers Prada (90$), des bottes Chanel (625$) et des bijoux Dior (bracelet 145$). Williamsburg: 223 Bedford Avenue – (718) 963-4001. Soho: 252 Lafayette Street – (212) 431-4161

Rencontre à White Plains avec le commandant de l'Hermione

Yann Cariou est de retour aux Etats-Unis, et cette fois, il n’est pas venu à bord de l’Hermione.
Le commandant de la réplique de la frégate de La Fayette, dont la tournée sur la côte est des Etats-Unis en 2015 avait été un moment fort dans l’histoire des relations franco-américaines, participera à une conférence le samedi 9 avril à l’Alliance française de Westchester (White Plains).
Pendant cet événement en français, le marin reviendra sur ce grand voyage américain à bord de la reproduction du navire que La Fayette a emprunté au XVIIIe siècle quand il est venu aider les Américains dans leur combat pour l’indépendance. Son intervention sera suivie d’une séance de questions-réponses et d’une réception. Espace limité. La priorité sera accordée aux membres de l’Alliance française.
 

Plongée dans la vie d'Irène Némirovsky à l'université A&M du Texas

La vie de l’écrivaine Irène Némirovsky sera au centre d’une table ronde le mardi 29 mars à l’université A&M du Texas.
Arrivée en France à l’âge de 16 ans, en 1919, cette juive d’origine ukrainienne rédige ses premiers écrits dès ses 18 ans. Diplômée en littérature à la Sorbonne, elle se fait rapidement connaitre dans le milieu littéraire parisien. Dès 1921, elle est publiée par de grands éditeurs tels que Gallimard ou Albin Michel.
Au printemps 1941, elle fuit Paris avec son mari à Issy-l’Evêque, un petit village en Bourgogne où elle avait déjà envoyé ses enfants deux ans plus tôt. Elle y écrit alors plusieurs manuscrits. Juive, elle doit porter l’étoile jaune et ses œuvres ne sont plus publiées. Seul le Corse, Horace de Carbuccia, bravant la censure, continuera à publier ses nouvelles jusqu’en 1942. La romancière est arrêtée en juillet 1942 et déportée à Auschwitz. Elle y meurt un mois plus tard, surement de la grippe ou du typhus. En 1998, Denise, l’une des filles, décrypte un des manuscrits et le publie sous le titre de Suite française, une suite de romans qui dépeint la vie française sous l’occupation. Le livre obtient le prix Renaudot, exceptionnellement à titre posthume, en 2004.
Pendant cette table ronde, trois thèmes seront abordés par trois personnes différentes. Susan Rubin Suleiman, professeure de civilisation française à Harvard, parlera des personnages juifs dans les œuvres de Némirovsky. Olivier Philipponnat, auteur d’une biographie sur la romancière, parlera de la relation entre Némirovsky et le catholicisme. Enfin, Nathan Bracher, professeur de français à l’Université A&M du Texas, se penchera sur l’histoire de la romancière.