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Deux fêtes françaises à San Francisco et Palo Alto

En avril, on fait la fête au son du cocorico dans la région de San Francisco.
Samedi 2 avril, une soirée spéciale parents est organisée dans l’école Au P’tit Monde De La Péninsule, à Palo Alto. Cette soirée “fundraising” est montée pour soutenir des programmes bilingues. Au programme : open-bar, vins et fromages, enchères, et DJ. Des baby-sitters seront de service pour divertir vos enfants.
Vendredi 15 avril, changement d’ambiance. A San Francisco, le Joe Goode Performance Group réalisera une performance artistique (danse, théâtre) lors d’une soirée baptisée “French Fête”. Il y aura des crêpes et des galettes de Bretagne, un photo booth, et de la musique live. Et pour terminer, une vente aux enchères avec divers lots, dont un voyage en France.

The Village School lance son programme bilingue à Houston

L’école privée de Village School, située dans Energy Corridor, va proposer un programme bilingue français-anglais à partir de la rentrée scolaire de 2016.
L’aménagement des locaux est en phase finale pour accueillir deux classes par niveau, entre le preK 3 et le 4th grade, avec la perspective d’ouvrir les niveaux supérieurs année après année. Il y aura environ 18 élèves par classe. L’école, ouverte en 1966 et qui compte 1.500 élèves, accueillera également un camp d’été francophone opéré par EFGH (les inscriptions sont ouvertes). “Nous offrons un enseignement bilingue, non pas par matière, mais par jour entier. Trois jours en français et deux jours en anglais par semaine, en alternance. En milieu d’année, nous changeons : deux jours en français et trois en anglais par semaine. La cantine et la bibliothèque participeront à leur façon à cette immersion totale, avec des menus et des lectures en français ou en anglais, selon le jour donné” , explique Gabriella Rowe, la directrice de l’établissement arrivée en 2014 de New York.
The Village School développe également des cours pour les parents, afin de poursuivre l’immersion par des canaux inhabituels, notamment avec trois sessions par semaine basées sur les formations du CNED. “Le modèle qui a prévalu jusqu’à lors de l’élève-type américain et des instances éducatives non intéressées par l’apprentissage d’une langue autre que l’anglais, autant par confort que par paresse, n’est plus d’actualité. Notre pays ne peut plus raisonner en terme de langue anglaise comme la langue universelle. C’est se fermer à des opportunités extraordinaires, non seulement professionnelles, mais également culturelles, à des découvertes, à des approfondissements d’études ou encore à une richesse humaine, sociale, intellectuelle, et éducative unique.
Cette ouverture intervient alors que la Mark White Elementary School a annoncé la création d’un premier programme bilingue français-anglais dans le public à Houston. The Village School a la particularité d’accueillir ses élèves tout au long de l’année, ce qui est rarement le cas dans le système, “car une expatriation ne se choisit pas toujours“, selon Gabriella Rowe, “et nous voulions être souples sur les modalités d’intégration des élèves en cours d’année.
“Je crois fermement que c’est un enrichissement personnel et communautaire qui se joue dans ce type d’enseignement bilingue. Pour tous, le corps enseignant, les parents, la communauté, les élèves bien sûr, poursuit la directrice. Les Etats-Unis sont le seul pays au monde à ne pas avoir d’obligation éducative à enseigner une autre langue vivante. Ce schéma un peu isolationniste est dépassé, la politique de l’enseignement des langues vivantes change parce que le monde change, et c’est une bonne chose. 

Vacances de Pâques à New York: 10 idées pour sortir vos visiteurs de France

Ils sont bien là, les touristes français et leurs sacs à dos Quechua : les vacances de Pâques, qui s’étalent sur trois semaines, commencent le samedi 26 mars. Si vous avez de la visite, comme beaucoup de Français de New York à cette époque, on vous donne dix idées de sortie nouvelles ou peu connues, et compatibles avec la fraicheur du printemps.
1- Découvrir le Met Breuer
MET
L’annexe du Metropolitan dédié à l’art contemporain, baptisé Met Breuer (en hommage à l’architecte du bâtiment), a ouvert ses portes le 18 mars dans les anciens murs du Whitney. On y était et on vous l’a raconté ici.
2- Visiter un hôpital abandonné
Ellis
L’artiste français JR a trouvé un lieu fascinant pour installer ses oeuvres d’art : des bâtiments abandonnés d’Ellis Island. L’endroit est encore habité par la présence des milliers d’immigrants passés entre ces murs. Des visites guidées sont organisées. Réservation indispensable.
3- Voir l’expo Degas au Moma
Edgar Degas Dancer Onstage with a Bouquet c. 1876 Pastel over monotype on laid paper 10 5/8 x 14 7/8 in. (27 x 37.8 cm)
A partir du 26 mars, le Moma présente une exposition sur Degas, qui entend aller au-delà de ses célèbres tableaux de danseuses. On pourra ainsi y voir des gravures, des dessins, des croquis ou des pastels de Degas, qui captent “l’essence de la vie urbaine” et le Paris de la fin du XIXème siècle.
4- Faire un tour au Rubin Museum
RUBIN MUSEUM Spiral Staircase_Photograph by Peter Aaron.Esto
Le Rubin Museum est un beau musée privé sur plusieurs étages dédié à l’art asiatique. A voir en ce moment :  une exposition de photos colorées et frappantes sur l’Inde, réalisées par le célèbre photographe Steve McCurry (jusqu’au 4 avril). Une exposition sur l’art de l’Himalaya, et une autre sur les lieux sacrées, avec diverses installations et vidéos, dont une étonnante cérémonie jaïn qui a lieu une fois tous les douze ans. A la sortie, un joli café calme et tout en bois.
5- Passer une journée à Storm King
Storm King
Profitez du mercure à la hausse pour visiter et pique-niquer à Storm King, un musée en plein air particulièrement photogénique. Ce vaste jardin est jalonné de sculptures réalisées par des maitres de l’art contemporain ou du land art, comme Richard Serra, Sol Lewitt, Alexander Calder. Storm King ouvre pour la saison le 6 avril, et le parc est accessible par voiture ou en bus (ligne directe depuis Port Authority).
6- Partir à la pêche 
Fishing New yOrk
Une sortie pêche d’une demi-journée Brooklyn ? C’est possible. A bord du Sea Queen 7, vous allez pouvoir titiller les limandes et les bébés requins (oui oui) , tout en prenant l’air, admirant la vue, et en descendant les bières qui s’entassent dans la glacière. Les plus petits poissons doivent être relâchés, mais vous pourrez garder les gros et les faire cuire le soir en rentrant chez vous. La saison reprend le 1er avril.
7- Faire une visite guidée en français
Elise Goujon
On vous a recensé les meilleures visites guidées insolites de New York en français, pour voir Harlem, Red Hook ou Chinatown sous un autre jour. Mention spéciale pour la visite “hipsters de Brooklyn” proposée par New York Off Road.
8- Essayer un nouveau rooftop

Penthouse808 at Ravel Hotel
Penthouse808 at Ravel Hotel

Il fait encore un peu frisquet pour passer la soirée dehors, mais certainement pas pour admirer la vue depuis un rooftop. Prenez donc du temps pour explorer les meilleurs terrasses couvertes et en hauteur de New York : on vous a concocté une petite liste ici.
9- Aller à Little Italy dans le Bronx et au jardin botanique
Botanique Bronx
Accessible en train et en métro, le jardin botanique du Bronx est une bulle zen en plein milieu de la ville, avec de magnifiques serres et jardins. Il faut ensuite marcher un quart d’heure pour rejoindre le Little Italy du Bronx (le “vrai” Little Italy). On y vient pour avaler un plat de pâtes et une pizza sur Arthur Avenue, ou des cannolis de chez Artuso, l’une des meilleures pâtisseries de la ville. Notre guide de Little Italy ici. 
10- Faire un tour au Tennement Museum
Tennement Museum
Le Tennement Museum est un immeuble fascinant du Lower East Side. Abandonné pendant près de soixante ans, il est devenu un musée consacré à la vie des immigrés new-yorkais au début du XXème siècle. Les propriétaires l’ont laissé dans son jus, avec les papiers peints, peintures et meubles de l’époque. Ils ont surtout enquêté sur ses anciens habitants, arrivés d’Irlande, de Pologne ou d’ailleurs, et mettent en scène leurs vies dans des visites guidées (en anglais). Des petites histoires qui racontent la grande histoire de New York.

"Vendredi 13", une valeur sûre du théâtre de boulevard à New York

“Quand on apprend au cours de la même soirée que la femme son meilleur ami s’est crashée en avion et qu’on a soi-même gagné au loto, comment cacher sa joie devant le veuf potentiel ?”
Voilà le pitch de “Vendredi 13”, une pièce de théâtre de boulevard jouée à de nombreuses reprises en France. Elle est signée Jean-Pierre Martinez, auteur et scénariste pour la télévision, auteur d’une soixantaine de pièces très souvent jouées par des compagnies de théâtre.
“Vendredi 13” met en scène trois acteurs (un couple et un homme) lors d’un diner, dans des situations de plus en plus comiques, avec de nombreux quiproquos et malentendus. On y parle notamment de crash d’avion, de malchance, d’infos à la télé, de tromperie, de loto et de bébés. La pièce est faite pour faire rire, et de ce point de vue, elle est efficace.
“Vendredi 13” sera joué à New York du 13 au 16 avril, en français, au Producers Club. Elle est interprétée par les acteurs William Pacot, Maxime Brière et Michael Sehn, un comédien lyonnais qui vit à New York et a déjà fait les premières parties d’Anne Roumanoff, Kev Adams, D’Jal ou Michel Boujenah. La pièce est produite par French Comedy Night.

Le Ballet royal de Flandre danse à Houston

Le Dance Salad Festival accueillera le Ballet royal de Flandre du jeudi 24 au samedi 26 mars.
Le Ballet originaire d’Anvers en Belgique présentera pour la première fois aux États-Unis des parties de son spectacle, “Fall”. Le directeur artistique et danseur, Sidi Larbi Cherkaoui, présentera également des parties de “Faun”, une pièce qui avait déjà été au programme du festival en 2011. Le spectacle se déroulera au Cullen Theater.
Le Dance Salad Festival se déroule chaque printemps à Houston et propose une programmation composée de ballet contemporain et de danse moderne. Cette année, des troupes viendront de Belgique, donc, mais aussi d’Allemagne, d’Italie, du Canada et des États-Unis.
 
 
 

A l'ISTP, une maternelle pas comme les autres

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(Article partenaire) Le bilinguisme, c’est comme le bac: plus on s’y prépare tôt, mieux on s’en sort.
A l’ISTP (International School of the Peninsula), on l’a bien compris. Dans cette école internationale de Palo Alto, qui regroupe près de 600 élèves de la Nursery au 8th Grade, on propose deux filières: mandarin-anglais et français-anglais. Cette dernière est la plus ancienne. C’est elle qui a lancé l’école en 1979 – le programme de mandarin est venu s’ajouter en 1996. “Les années de maternelle sont primordiales dans l’acquisition de la langue. C’est à ce moment-là qu’on peut prendre le temps de construire la compétence linguistique. On peut le faire librement car il n’y a pas d’examens académiques. On voit bien que les élèves qui rentrent après la maternelle ont un décalage” , explique le directeur Philippe Dietz.
L’acquisition d’une seconde langue est d’autant plus importante aujourd’hui que les Français de la région viennent de moins en moins dans le cadre d’une expatriation professionnelle. “Les familles françaises viennent ici pour s’installer. Elles ne sont plus là pour une durée limitée. C’est un très grand changement. La population française s’américanise” , poursuit le directeur.
Les journées des petits bilingues de l’ISTP se déroulent en majorité en français: 80% du temps d’enseignement en Nursery, Pre-K et Kindergarten se fait dans la langue de Molière, contre 20% en anglais. Le pourcentage évolue au fur et à mesure pour passer à 60-40% au CM2. En maternelle, ils suivent leurs cours de sciences, de mathématiques et de langue en français.
Ce modèle est courant dans les établissements internationaux, mais l’ISTP innove en exposant ses élèves dès la Nursery aux nouvelles technologies. Les iPad, qui deviennent partie intégrante du curriculum à partir de l’élémentaire, sont utilisés comme des instruments de création, mis au service des activités artistiques proposées en classe, mais aussi “comme des outils de consolidation” pour faire des puzzles et des exercices logiques en lien avec le programme.
Les effectifs sont relativement petits – “14 à 20 élèves par classe” , indique Philippe Dietz. “Les enseignants sont tous formés en France.” L’ISTP est homologué par le Ministère de l’Education nationale français. Les parents intéressés sont invités à remplir ce formulaire pour obtenir la brochure d’informations.
Pour en savoir plus:
Le site de l’Ecole internationale de la Péninsule (ISTP)
Demande d’informations ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
 

Gagnez un VIP Pass pour le festival Focus on French Cinema

Le festival Focus on French Cinema va régaler les cinéphiles à partir du 1er avril, à Greenwich et à New York. Pour fêter ça, French Morning vous offre une chance de gagner un VIP Pass, pour vivre le festival comme une star.

Le pass (vendu par ailleurs pour 270$) donne accès à tous les films du Festival du 1er au 5 avril, et offre une invitation pour la projection du film DEMAIN en avant première à l’ONU Jeudi 31 mars, dans le cadre du mois de la francophonie. Une séance de question-réponse suivra le film avec Mélanie Laurent et Cyril Dion.

Le VIP Pass donne également accès à la grande soirée d’ouverture, suivie d’un menu dégustation par les Maîtres cuisiniers de France, l’Académie culinaire de France et le New England Culinary, avec une performance de Karen Marie, chanteuse de jazz. Vous pourrez également assister à la soirée de clôture avec Nathalie Baye au Fiaf à Manhattan.

Par ailleurs, en tant que participant au festival, vous pourrez doubler la mise et avoir une chance de gagner un billet d’avion Air France Aller-Retour NY- Paris en classe économie en votant pour le Prix du Public – Public Choice Award.

Pour les Manhattanites indécrottables, une précision de taille: Greenwich n’est  qu’à 45 minutes de train de Grand Central. Le cinéma Bow Tie est situé juste à côté de la gare.

Passez le week-end ou une journée en famille à Greenwich et venez voir Marseille, Belle & Sébastien, Microbe & Gasoil ou La Vache… Ou préférez un week end en amoureux avec une nuit à l’hôtel Delamar (qui offre des réductions exceptionnelles aux festivaliers). 

En famille ou entre amis, couplez le festival d’un déjeuner au bord de l’eau et d’une balade à Greenwich Point ou Byram Beach d’où vous pourrez admirer la vue sur Manhattan.

Consultez les offres spéciales des restaurants (Méli Mélo -10%, Bistro Versailles : -10%, le Penguin : verre de Bordeaux offert, le Pain Quotidien : -15%, Sundown Saloon : -15%…)

Pour participer au tirage au sort et gagner le VIP Pass, remplissez le formulaire avant le dimanche 26 mars:

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Fontaine Jolival, l'eau de Renaud Dutreil… et du PSG

(Article Partenaire) Comme les autres grands du foot, le PSG se lance dans le merchandising. Pour son eau de source, il a choisi Fontaine Jolival, dirigée par un Français bien connu aux Etats-Unis.

Ancien ministre (des PME sous Jacques Chirac), puis patron de LVMH aux Etats-Unis, Renaud Dutreil est devenu entrepreneur, entre la France et les Etats-Unis. Devenu l’an dernier propriétaire de l’eau de source charentaise Fontaine Jolival, il vit ce qu’il appelle “un véritable conte de fée” depuis que le PSG l’a choisi pour devenir fournisseur de “l’eau officielle” du club, commercialisée depuis l’été dernier en France.

Zéro nitrate, peu de sodium, beaucoup de magnésium : ce sont les qualités de l’eau du Paris Saint-Germain, distribuée dans “une bouteille exclusive, explique Renaud Dutreil, avec le logo Paris Saint-Germain, le mot Charente qui apparaît, la Tour Eiffel, et une étiquette qui reprend le code graphique du PSG, mais de façon là encore très discrète et élégante“.

Prochaine étape pour Fontaine Jolival-PSG: la croissance internationale et notamment le marché américain.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

A New York, on sort les drapeaux belges pour Bruxelles

«  Bruxelles, ma belle », « On est avec vous », « Vive la Belgique », « Pis and Love »… le sol de l’Union Square était recouvert de craies colorées, en hommage aux victimes des attentats mortels qui ont visé Bruxelles ce mardi 22 mars.
Une cinquantaine de personnes s’est rassemblée sur la place new-yorkaise, certains ont inscrit ces mots de soutien, d’autres ont allumé des bougies ou déposé des fleurs. Tous se sont recueillis.


« Quand j’ai appris la nouvelle ce matin en me réveillant, je n’aurais jamais pensé que ça m’affecterait autant. Je suis ici depuis plusieurs mois et je ne participe pas souvent aux évènements belges, mais je tenais à être là ce soir » confie Josef Van Overloop, un jeune étudiant originaire d’Anvers.
Dans l’assemblée, on entend parler français, néerlandais. On trouve aussi quelques curieux américains. Une minute de silence est respectée en hommage aux victimes et à leurs familles. Selon un bilan provisoire, le double-attentat contre l’aéroport de Zaventem et la station Maelbeek a fait au moins 31 morts et plus de 200 blessés.
Ce rassemblement d’Union Square clot une journée de déclarations de soutien et d’hommages de la part d’hommes politiques américains. Bill de Blasio a affiché sa solidarité avec Bruxelles via twitter. Le gouverneur de New York Andrew Cuomo a ordonné que la flèche du One World Trade Center, tour la plus haute de la ville, soit mise aux couleurs de la Belgique (même si elle est longtemps restée bleu-blanc-rouge à cause d’un problème technique). Le président Barack Obama, en voyage diplomatique à Cuba, a aussi eu quelques mots pour la Belgique:

"The thoughts and prayers of the American people are with the people of Belgium. We stand in solidarity with them in condemning these outrageous attacks against innocent people. We will do whatever is necessary to support our friend and ally, Belgium, in bringing to justice those who are responsible." —President Obama on this morning's attacks in #Brussels: go.wh.gov/gCJiPM

Posted by The Obama White House on Tuesday, March 22, 2016


Alors que la nuit tombe sur Union Square, certains parviennent tout doucement à sécher leurs larmes pour les remplacer par des rires ou des marques d’affection. L’organisateur de l’évènement, David Cyngiser, annonce : « Après le recueillement, je vous propose d’aller boire une bière au Zoute » , un restaurant belge situé sur la 22nd Street. Chacun a son verre à la main et on tente d’oublier, un peu, la journée qui vient de s’écouler.

New York solidaire #brussels #bruxelles #unionsquare

A photo posted by French Morning (@french_morning_nyc) on Mar 22, 2016 at 5:27pm PDT

À New York, les Français de la télé et du cinéma se regroupent

French in Motion, tel est nom (bien trouvé) de la nouvelle association que vient de lancer Nathalie Perus, une productrice française installée à New York, avec d’autres Frenchies du métier. Objectif: rassembler les professionnels français du cinéma et de la télévision, alors que les productions hexagonales et européennes connaissent un regain d’intérêt aux Etats-Unis, comme le témoigne les succès à l’export des séries “Engrenages” et “Borgia”.
On est dans un écosystème de structures légères, petites. C’est propice à la création, mais cela rend difficile la compréhension des modèles transatlantiques. Les Américains ont du mal à comprendre par exemple les modèles de financement en Europe, le copyright, le contexte juridique… Cela créé une barrière psychologique. A l’inverse, en France, il y a des forces créatrices qui n’envisagent pas d’écrire en anglais et qui ne songent même pas à la possibilité de faire des choses aux Etats-Unis. Il y a un besoin pour une plaque tournante, un rouage qui facilite les collaborations” .
La Française sait de quoi elle parle. Après avoir passé la majeure de sa carrière en France (elle a travaillé pour la Fox, le groupe Canal et Europa Corp et a créé sa propre société de production Sparkles Production), elle aurait aimé bénéficié d’un réseau à son arrivée en septembre à New York. “C’est facile de rencontrer des gens, mais c’est difficile de savoir qui rencontrer, dit-elle. Je me suis dit qu’il fallait éviter à chaque Français qui débarque à JFK de refaire la conquête de l’ouest à chaque fois” , explique-t-elle. Elle co-développe actuellement des projets de séries internationales avec Klaus Zimmermann, producteur de Borgia.
L’association, officiellement lancée jeudi 17 mars dans un restaurant de Chinatown en présence d’une trentaine de personnes (dont des producteurs, des documentaristes, des réalisateurs, des scénaristes et des distributeurs) a vocation à rassembler tous les maillons de la chaine de fabrication d’une oeuvre télévisée ou cinématographique, de la création jusqu’à la distribution. Le nombre de Français dans ce milieu est en pleine croissance à New York. “Il y a toujours eu beaucoup de talents de passage à New York. Aujourd’hui, on voit de plus en plus de personnes qui s’installent sur le long terme pour porter des projets et consolider leur carrière. Cela s’explique par l’engouement récent autour des co-productions.
French in Motion prévoit d’organiser des master class, des conférences, des tables-rondes en marge de rendez-vous majeurs comme le Tribeca Film Festival pour faciliter les mises en relations. Son futur site comportera aussi un forum où les professionnels à la recherche d’un monteur, d’un acteur ou de toute autre compétence pourront poster des petites annonces. Le groupe n’a cependant pas l’intention d’être un club franco-français. Il veut aussi servir à aiguiller des Américains qui veulent travailler en France. “Ils veulent sortir du système américain. Ils veulent s’offrir des écritures différentes. Aller tourner à Paris, Versailles, c’est fantastique. Ils veulent faire ces projets mais encore faut-il qu’ils soient au courant. L’association peut recréer un circuit où l’on joue un rôle d’agent, de manager… 

Stéphan Asseo, une aventure bordelaise en Californie

Stephan Asseo vient de réaliser son plus grand fantasme: ouvrir une cave à vins sur son domaine de “L’Aventure”, à Paso Robles, à mi chemin entre Los Angeles et San Francisco.
Un lieu magique, avec un dédale d’allées voûtées et d’alcôves rondes qui débouchent sur sa nouvelle salle de “wine testing” avec vue imprenable sur ses vignobles, et que les visiteurs sont invités à découvrir.
Cette cave est à la mesure de son aventure personnelle. En 1998, alors qu’il coule des jours heureux comme vigneron sur son domaine près de Bordeaux,  Stephan Asseo décide de mettre le cap sur la Californie avec sa femme, ses trois enfants et un million de francs de l’époque pour tout recommencer à zéro.
“Le but c’était d’essayer de trouver un super terroir en me donnant un cahier des charges équivalent à un premier grand cru classé de Bordeaux”, explique ce quinquagénaire hyperactif et libre-penseur, qui souhaitait s’affranchir des contraintes de fabrication liées aux appellations d’origine contrôlée.
Stephan Asseo a choisi son terrain de 50 hectares dans les hauteurs de Paso Robles « sur un coup de foudre ». Un sol calcaire, des coteaux aux orientations variées et un climat propre à une maturation lente des raisins : tout les éléments étaient réunis pour fabriquer du bon vin.
Mais cela ne suffit pas pour faire un grand cru, bien sûr. Il faut aussi de l’énergie, du talent et du temps. Alors Stephan Asseo se met au travail, plante ses cépages et construit sa « winery »… Après six ans d’efforts et quelques sueurs froides, Stephan Asseo sort enfin sa première bouteille.
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Mais alors que le succès arrive, les services d’immigration américains refusent de lui accorder un nouveau visa. « J’avais tout construit, tout planté, et du jour au lendemain je me retrouvais illégal », se rappelle le vigneron.
Stephan Asseo tente le tout pour le tout et fait une demande de visa O, celui qui est réservé aux personnes bénéficiant d’un « talent exceptionnel ». Pari gagné ! « Je suis passé quasiment du statut d’illégal à la carte verte en l’espace de quatre mois », s’amuse-t-il aujourd’hui.
Stephan Asseo est passionné par son métier. « Chaque année, pour mes nouveaux millésimes j’essaye dix combinaisons avec des pourcentages de chaque cépages différents, à l’aveugle pour me concentrer sur le goût. »
Résultats : ses millésimes sont notés entre 94 et 100 sur la redoutable échelle de notation mise en place par le gourou du vin Robert Parker, « l’équivalent de trois étoiles pour un restaurant », explique-t-il.
Ses quatre principales cuvées sont Cote a cote, mélange GSM (Grenache, Syrah et Mourvèdre), Estate Cuvee (43% Syrah, 42% Cabernet Sauvignon, 15% Petit Verdot), ainsi que deux grands crus dédicacés à sa femme et sa fille (For her et Chloé)  et dont la particularité est d’être assemblés au cours du processus de fermentation.
Stephan Asseo n’est pas parti seul aux Etats-Unis. Sa femme et ses trois enfants ont accepté de se lancer avec lui dans l’aventure, et même de loger de longues années dans un mobile home, le temps d’investir dans l’exploitation.
Aujourd’hui, Stephan Asseo et sa femme Béatrice vivent dans une superbe maison qui surplombe le domaine « L’Aventure ». Leur fille Chloé s’occupe de la communication de l’entreprise, qui compte neuf employés, et leurs deux fils aînés sont installés aux Etats-Unis.
« Je suis heureux, confie-t-il. Je pourrais finir mes jours ici. Mais on est tombés amoureux d’un petit village en Catalogne et on se verrait bien lever le pied, et éventuellement revenir voir les enfants de temps en temps ici. »
Lever le pied ? Cadaquès est connu pour ses vignobles, et Stéphan n’exclut pas l’idée d’y retenter une nouvelle aventure,  “modestement”.

En mai, Gad Elmaleh passe trois soirées à L.A

Gad Elmaleh a pris ses quartiers à Beverly Hills.
Pour la troisième fois en six mois, il vient présenter son Show “Oh my Gad” au Largo, une salle située à quelques encablures du quartier chic de Los Angeles. Il y jouera du 3 au 5 mai.
Et pour ceux qui ne le savent pas encore, dans son show américain, Gad Elmaleh délaisse la langue de Molière pour celle de Shakespeare.
Une performance désormais bien rôdée à voir l’un des trois soirs de programmation début mai. On a vérifié : ce n’est pas encore complet !