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Les programmes bilingues à la recherche de leur Bill Gates

Mark Zuckerberg a donné 100 millions de dollars pour revitaliser les écoles publiques défaillantes de Newark. Bill Gates 2 milliards depuis 2008 pour réformer le système scolaire américain. Qui sera le bienfaiteur des programmes bilingues français-anglais ?
La “philanthropie éducative” est un secteur très dynamique aux Etats-Unis. En 2014, les Américains ont donné plus de 54 milliards de dollars au secteur éducatif selon le rapport annuel Giving USA 2015 (voir ci-dessous). C’est le deuxième poste de dons après les causes religieuses. Une tradition solidement ancrée: les premières grandes fondations pour l’éducation remontent au début du XXème siècle avec la création notamment du Rosenwald Fund, qui a financé la création d’écoles pour la communauté afro-américaine dans le Sud.

Alors que le nombre de programmes français-anglais ne cesse de croitre dans les écoles publiques (de New York à Atlanta en passant par l’Utah et Houston), les militants du bilinguisme entendent bien obtenir leur part du gateau. Entre l’achat et le renouvellement de livres, la certification des enseignants et le recrutement d’assistants spécialisés, la gestion d’un programme bilingue coûte plus cher que les programmes monolingues classiques et “200 à 700 dollars de plus par élève que les approches alternatives pour les ELL (English language learners)“, selon Christine Rossell, spécialiste de l’éducation bilingue à Boston University. La France a signalé qu’il ne fallait pas s’en remettre à l’Etat pour un coup de pouce. En 2013, sur fond de coupes budgétaires, la ministre déléguée des Français de l’étranger de l’époque Hélène Conway-Mouret est venue à New York pour parler de la nécessité d’impliquer le secteur privé dans le développement des programmes. Aux Etats-Unis, cela se fait déjà par l’intermédiaire des PTA (parent teachers association). Ces clubs présents dans presque toutes les écoles publiques sollicitent souvent les parents pour financer les activités de l’établissement.

Une “priorité”

Aux services culturels de l’Ambassade de France, le dossier est désormais une “priorité” . La conseillère culturelle Bénédicte de Montlaur travaille à la mise en place d’un fonds dont les recettes seront ventilées entre différents établissements scolaires en fonction de leurs besoins. Le fonds a déjà été doté de 100.000 euros par le gouvernement, le reste viendra de donations privées. Une première allocation de bourses aura lieu d’ici l’été en guise de test. “Idéalement, il nous faudrait trois millions de dollars sur cinq ans pour que le fonds ait un effet optimal, explique Bénédicte de Montlaur. On espère que ce genre d’initiative permettra d’aider les écoles qui veulent ouvrir un programme bilingue à franchir le pas.”

Au niveau local aussi, des initiatives se mettent en place. A New York, épicentre de la “révolution bilingue”, l’attaché éducatif à l’Ambassade Fabrice Jaumont a lancé en 2013 une campagne de fundraising sur la plateforme de crowdfunding indiegogo pour recueillir des fonds. L’initiative a permis de recueillir un peu plus de 11.600 dollars (sur un objectif de 50.000). “On a créé un grand cercle d’amis, mais c’est un gros travail de promotion. Il faut avoir beaucoup de contacts et une stratégie agressive pour convaincre les gens. En l’occurence, le projet – soutenir les programmes bilingues – était trop large. Il faut faire des levées de fonds ciblées pour des iPads ou des tableaux interactifs par exemple, avec des objectifs mesurables et atteignables” , analyse-t-il.
Et les entreprises?
Pour le moment, sa quête auprès d’entreprises et de grands donateurs est restée infructueuse. Il a approché Vartan Gregorian, président de la Carnegie Corporation of New York et pape du philanthropisme new-yorkais, qui a envoyé des lettres à ses contacts. En vain. Côté entreprise, seul Natixis a mis la main à la poche et sorti 10.000 dollars, selon l’attaché, pour le programme de l’école publique PS 58 et celui de la middle school School for International Studies (SIS) à Brooklyn. “Au Crédit agricole, par exemple, il y a onze familles dont les enfants bénéficient d’un programme bilingue. Dans la communauté des start-upeurs aussi, il peut y avoir de l’intérêt. J’ai fait des présentations, mais je n’ai pas encore vraiment de résultats pour le moment, concède-t-il. On a besoin des entreprises. Le système public est déficitaire. Les fonds pour les écoles publiques sont coupés. C’est en faisant appel aux dons privés de la part d’entreprises, de grands donateurs et de fondations que ça marchera.
En attendant les grandes entreprises, on peut compter sur des valeurs sûres: les parents et autres acteurs locaux. A Miami, l’association de parents FIPA lève chaque année autour de 30.000 dollars nets (données issues de ses rapports annuels) lors de ses galas, par exemple. On est loin des millions récoltés par le Lycée français de New York, mais les soirées de levées de fonds sont une source de financement majeure pour le gestionnaire des programmes français-anglais publics de la ville. A New York, M. Jaumont a lancé une campagne “Adopt a school” dans lequel les donateurs peuvent donner pour des missions précises (certification d’un enseignant, renouvellement de livres, suivi d’une classe…). Il encourage aussi les parents à se constituer en association 501(c)3 pour pouvoir organiser des fundraisers et accorder des exemptions fiscales. “Les parents sont le lien évident quand il s’agit de donner pour les enfants” , poursuit Fabrice Jaumont.
“Les langues ne sont pas ciblées par les philanthropes”
Ce n’est pas Rob Hansen qui dira le contraire. Ce papa de PS 58, membre du PTA et fundraiser professionnel, a recueilli 50.000 dollars pour la School of International Studies (SIS) lors d’une soirée de gala en décembre. Quelque 100.000 dollars de dons supplémentaires et 50.000 dollars en financements publics sont venus s’ajouter par la suite à cette coquette somme. “La levée de fonds commence toujours près de chez soi. On commence par notre réseau proche à travers un marché par exemple, ou une cocktail party à la maison. Il faut se demander quel réseau utiliser et surtout pourquoi un donateur se préoccuperait de la cause. Pour les langues, il y a certainement beaucoup d’arguments favorables. A l’heure actuelle, les langues ne sont pas ciblées par les philanthropes. Mais il y a un terreau fertile si l’on regarde toutes les études très sérieuses sur les bienfaits du bilinguisme et l’essor du mouvement de réforme du système éducatif.
Fabrice Jaumont note que d’autres communautés sont confrontées au même questionnement. “Il y a des communautés très organisées. Les programmes japonais sont soutenus par la Japan Foundation, les Arabes par la Qatar Foundation International, les Italiens ont IACE (Italian American Committee on Education). Chez les Français, il y a FACE (French American Cultural Exchange). Et les Allemands veulent lever de l’argent auprès d’entreprises, énumère-t-il. Il faut s’organiser, il n’y a pas de recette magique.
 

Catherine Barba, la gourou de la tech se mesure à New York

En 2015, la Française Catherine Barba est intervenue dans 200 conférences – “parfois trois par jour !”. A répondu à des dizaines d’interviews, rencontré des ministres, des grands patrons, des dirigeants de fonds d’investissements pour discuter avec eux de ses domaines de prédilection : le e-commerce, l’innovation, la place des femmes dans la tech.
“Du coup, tu as vite fait de te prendre pour un gourou. Venir à New York, c’est une belle leçon d’humilité”, lance la pétillante quadra Catherine Barba, qui a créé en France la start-up Cashstore, puis le cabinet de conseil Malinea, et écrit divers livres et rapports sur le e-commerce.
Catherine Barba a emménagé à Manhattan en septembre avec mari et fille, et recommence ici ce qu’elle faisait à Paris. Elle organise le jeudi 21 avril une conférence sur les femmes et l’innovation, le Win Forum New York – la version américaine d’un évènement qu’elle monte tous les ans depuis 2013 à Paris.
Au cours de cette édition new-yorkaise, vous pourrez entendre des speakers comme Rachel Weiss (VP Innovation chez L’Oréal US), Reshma Saujani (la fondatrice de Girls Who Code), Sree Sreenivasan (Chief Digital Officer au Metropolitan Museum), les fondateurs de la marque Rebecca Minkoff, des VP ou présidentes de fonds d’investissements, ou encore Laetitia Garriott de Cayeux (co-fondatrice d’ “Entrepreneurs for Hillary”).
Pendant cette matinée, on parlera du gender gap, de la nécessité de former davantage de filles à la technologie, de la vision que les investisseurs ont des femmes. Ou encore de la manière de changer le monde à son échelle, de développer sa confiance en soi, de créer des réseaux de solidarité entre femmes… Bref, de l’empowerment pour inviter les femmes à “think big”.
Il y aura aussi quelques petits trucs en plus : un photo-booth pour “pimper” son profil Linkedin, des fortune cookies avec des mantras pour prendre confiance en soi, des sessions de networking… Et un buffet très français.
Avec tout cela, Catherine Barba espère bien remplir les 487 places de la salle de conférence d’Axa. Les bénéfices seront reversés à Girls Who Code.
“C’est ouvert aux hommes et aux femmes, c’est pas un girl’s club”, précise Catherine Barba, qui espère prolonger l’évènement avec des rencontres et petits-déjeuners pendant l’année, et organiser sa conférence sur une journée complète en 2017.
Pour monter cette conférence, Catherine Barba a du prendre son baton de pellerin.  “Je suis repartie de presque zéro ici. Alors qu’en France je peux parler à Emmanuel Macron ou Stéphane Richard en deux coups de fils, là on me dit : vous êtes qui ? J’ai l’impression de passer un entretien d’embauche à chaque fois”, explique Catherine Barba, qui a tout de même bien capitalisé sur son réseau français pour dégotter quelques beaux sponsors (Chandon, Marie-Claire, Bonpoint…).
En dehors du Win Forum, Catherine Barba continue d’investir dans des start-ups (elle a des parts dans Sojeans ou French Web), et de travailler comme consultante en e-commerce. Ces temps-ci, elle s’intéresse à la manière dont l’innovation dans le retail passe par le renouveau de la boutique physique. “Je suis un peu le judas du e-commerce”, dit-elle en riant. “Et c’est ici que ca se passe, parce que c’est un cliché de le dire, mais l’Amérique, c’est le pays de l’innovation.”

Rencontres, vins et bonnes conversations au prochain Speak Easy

Si vous en avez marre que le chauffeur de taxi vous demande de répéter quatre fois votre destination car il ne comprend pas votre accent à couper au couteau, on vous conseille de marquer le 28 mars dans votre calendrier.
C’est le jour de notre prochain Speak Easy, nos très populaires sessions de “speed-speaking” franco-américain.
Pour les nouveaux, un rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié« English native speakers ». 
Chaque francophone discute pour 14 minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Et tout ça en buvant et en mangeant (le prix du ticket inclut un cocktail et des hors d’oeuvre). Inscrivez-vous vite ici:

Albertine met en vente des livres numériques en français

Près de 28.000 titres français sont désormais disponibles sur le site de la librairie Albertine. Gallimard, Flammarion, Minuit ou Actes Sud: la librairie française lancée en septembre 2014 par les Services culturels de l’Ambassade de France à New York met en vente des ouvrages issus des collections de pas moins de 88 éditeurs.
En rendant ces livres accessibles sur l’ensemble du territoire américain, la librairie veut élargir la promotion et la diffusion des oeuvres littéraires françaises. Cette première sélection, qui devrait s’agrandir dans les mois qui viennent, comprend des classiques comme L’Etranger d’Albert Camus, des incontournables (Pour ne pas se perdre dans le quartier de Patrick Modiano ou le dernier Prix Goncourt Boussole de Matthias Enard), de la poésie (Les fleurs du mal de Charles Baudelaire), des essais (Surveiller et punir de Michel Foucault), de la bande-dessinée (Corto Maltese d’Hugo Pratt) ou encore de la littérature jeunesse.
 

Les soutiens d'Alain Juppé à New York s'organisent

A New York aussi, on se mobilise pour Alain Juppé. Alors que les candidatures pour les primaires chez les Républicains font florès, un groupe de Juppéistes convaincus, emmenés par la présidente du French Institute Alliance Française (FIAF) Marie-Monique Steckel, vient de se former.
Objectif: encourager les Français de la Grosse Pomme à voter pour l’ancien premier ministre à la primaire de novembre. Le groupe a tenu un premier rassemblement, jeudi, dans une townhouse chic de Midtown en présence d’une soixantaine de personnes, dont Antoine Treuille, ancien candidat à la législative et oncle d’une autre candidate à la primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Je ne suis pas en train de fomenter un mouvement complexe avec de grandes réunions, explique Mme Steckel, présidente du comité dont Sophie Pradère, employée chez Google à New York, est la vice-présidente. Nous ferons deux ou trois réunions. Les membres du comité sont chargés de parler d’Alain Juppé au sein de leur réseau, de rappeler qu’il faut être inscrit au consulat afin de voter et qu’il ne faut pas disperser les votes.
Marie-Monique Steckel a rencontré Alain Juppé “fin 1977” quand elle était chargée de la communication au sein du RPR nouvellement créé. “C’est un homme qui a des qualités d’analyse, qui structure admirablement ses pensées, doté d’une grande sagesse, commente cette fidèle. J’ai une grande admiration pour lui. Je pense qu’en France, on a besoin d’un réveil, de quelqu’un pour aller jusqu’au bout.
Le premier tour du scrutin aura lieu le 20 novembre. Les Français établis hors de France devraient pouvoir voter par internet, bien que les modalités restent à préciser.
Alain Juppé était venu à New York en avril 2015 pour participer au lancement des Amis américains de la Cité du Vin aux Nations-Unies. Il en avait profité pour participer à deux discrets repas de fundraising et à une rencontre avec la communauté française.
Selon Marie-Monique Steckel, le candidat ne prévoit pas de se déplacer à New York avant les primaires et le comité n’organisera pas d’opération de levée de fonds. “La question n’est pas de trouver des fonds à New York, mais de voter utile, dit-elle. J’admire l’énergie et le dynamisme de Sarkozy. Comme beaucoup de Français, j’ai voté pour lui, explique Marie-Monique Steckel. Mais il faut une dynamique de rassemblement aujourd’hui.” Le comité veut également monter un événement autour des start-ups pour toucher les entrepreneurs locaux “car il y a nombre incroyable de start ups à New York, souligne Pierre Betelaud, diplômé de la Paris Business School et chargé des Jeunes au sein du comité. On veut comprendre ce qu’il se passe, pourquoi ils ont quitté la France… Est-ce à cause des impôts? On voudrait également faire un événement autour de l’économie” qui coïnciderait avec la sortie en mai de l’ouvrage de Juppé sur le sujet.

Tony Parker et son chef lancent un food truck à San Antonio

Tony Parker qui vous sert de la blanquette de veau dans un food truck ?
Ce n’est pas encore pour maintenant, mais son chef personnel Cliff Chetwood lance un food truck 100% French Cuisine dans les rues de San Antonio. Il est baptisé Crème de la crème.
Avant d’être au service de Tony Parker, Cliff Chetwood était cuistot dans un steackhouse américain. N’ayant fait aucune école de cuisine, il a appris sur le tas dans ce restaurant. En 2011, il devient le chef personnel de Tony Parker, pour qui il cuisine deux fois par jour.
Le basketteur franco-américain l’emmène partout avec lui, y compris en France. C’est à Lyon qu’il découvre pour la première fois les techniques de cuisine française. Il rencontre Paul Bocuse et suit un stage dans le restaurant du chef le plus célèbre du monde à Collonges-au-Mont-d’Or. Il complète ensuite sa formation en suivant des cours à la Maison Troisgros.
De retour au Texas, Cliff Chetwood se met dans l’idée de faire découvrir la cuisine française à ses compatriotes. « À San Antonio, il y a déjà des restaurants français, mais ils sont un peu cher, c’est pour ça que j’ai eu l’idée de ce food truck, pour permettre à tout le monde de découvrir la gastronomie française », explique le chef.
Tony Parker, déjà l’heureux papa d’un petit garçon et qui vient d’annoncer la deuxième grossesse de sa femme, la Française Axelle Francine, lui propose son aide pour ce nouveau bébé. Outre un soutien financier sous forme d’un prêt, le champion des Spurs s’est investi aussi dans la conception du menu.
« Il me disait les plats qu’il imaginait et les goutait en me disant : celui-ci pourrait être bien, celui-là non », affirme Cliff Chetwood. Pas de menu « spécial Tony », mais on peut néanmoins se faire une idée des péchés mignons du basketteur français. « Il y a certains plats dans le menu, comme l’escalope de veau à la crème, qui font partie des mets favoris de Tony. »
Le food truck se baladera dans les rues de San Antonio dès le vendredi 18 mars et proposera des salades de chèvre chaud, du coq au vin ou encore des profiteroles. Des recettes 100% françaises, mais avec des ingrédients 100% texans. « Je peux tout trouver ici, tous les légumes sont locaux, il y a un producteur qui fait du fromage de chèvre, et même s’il n’est pas identique à celui qu’on trouve en France, il est tout de même très bon. »
Que les fans de Tony Parker se rassurent : le sportif aura son assiette toujours bien remplie par son chef favori. « Le camion sera ouvert le week-end, donc la semaine je serais toujours au service de Tony. J’ai un remplaçant qui pourra s’occuper de la famille Parker quand je serais dans le food truck, il y aura toujours quelqu’un pour s’occuper du truck et de Tony », explique Cliff Chetwood.

Six idées de sorties pour fêter Pâques à San Francisco

Chasses aux oeufs, parades et rencontres avec le célèbre lapin : les activités pour le week-end de Pâques (25-27 mars) ne manquent pas. Voici notre sélection de festivités.
1- Dans le Golden Gate Park
L’annuelle “Eggstravaganza” organisée par le SF Rec and Park se déroulera samedi 26 mars sur la grande pelouse de Sharon Meadow, dans le Golden Gate Park. De 11am à 3pm, toute la famille pourra participer à la chasse aux oeufs, faire des tours de manège, et juger qui de la police, des pompiers ou de Rec and Park fait le meilleur barbecue. Huit dollars par personne, gratuit pour les moins de deux ans. Site ici.
2- Au milieu des séquoias
Au Roaring Camp de Felton, un vieux train à vapeur datant de 1880 parcourt les montagnes surplombant Santa Cruz, au milieu de séquoias redwood plusieurs fois centenaires. Au sommet de la Bear Mountain, le lapin de Pâques accueillent les enfants qui se précipitent à la recherche d’oeufs en chocolat cachés dans la paille, puis remontent dans les wagons à ciel ouvert pour retourner à la gare. Le trajet aller-retour dure environ 1h15. Départs à 11am, 12:30pm et 2pm, samedi 26 et dimanche 27 mars. 20 dollars par enfant, 27 dollars pour les adultes. Site ici.
Paques sequoias
3- Dans la nuit
A Larkspur, au nord de San Francisco, une chasse aux oeufs sera organisée de nuit, 8:30pm, vendredi 25 mars, dès que la corne de brume retentira. Les enfants de 9 ans et plus s’élanceront dans Piper Park armés de lampes de poche pour trouver un maximum d’oeufs dans la pénombre du parc.
4- Au sommet de San Francisco
Depuis 1923, un service religieux oecuménique est célébré le dimanche de Pâques à 7am au sommet du mont Davidson, point culminant de San Francisco et facilement reconnaissable grâce à la gigantesque croix en béton qui le domine. L’occasion d’affronter les 283 mètres de la colline pour ceux qui veulent admirer le lever du soleil sur San Francisco. L’événement, qui rassembla jusqu’à 50 000 personnes durant la Seconde guerre mondiale, attire chaque année quelques centaines de courageux. Site ici.
5- Sur Angel Island
Angel Island
Pâques coïncidant presque avec l’arrivée du printemps, le premier Spring Festival se tiendra sur cette île de la baie de San Francisco le samedi 26 mars. Au programme: chasse aux oeufs pour les enfants, musique et brunch pour toute la famille. C’est également une excellente occasion de découvrir cette île devenu un parc protégé, et ses vues magnifiques sur San Francisco. Départs en ferry de San Francisco et Tiburon. Site ici.
6- Dans Cow Hollow
paques union street
Union Street, dans le quartier de Cow Hollow, accueillera la traditionnelle parade pascale le dimanche 27 mars. Le clou du spectacle : un défilé de chapeaux richement décorés sur le thème de Pâques et du printemps. Plusieurs attractions, manèges, tours de poneys autres châteaux gonflables raviront les plus jeunes. Les festivités se déroulent de 10am à 5pm; la parade commence à 2pm. Site ici.

Inscrivez votre start-up aux French American Business Awards

(Article Partenaire) Les French American Business Awards sont de retour pour récompenser les meilleurs entreprises, entrepreneurs et dirigeants franco-américains de la Baie de San Francisco.
Pour cette troisième édition, plus de 60 nominés, répartis dans 10 catégories, seront départagés par un jury de plus de 120 experts. La cérémonie de remise des prix, point d’orgue des FABA, se tiendra le 25 mai à San Francisco.
High Tech, Cleantech, Gastronomy, Wine, Personality of the Year… Les plus grand succès franco-américains de la Baie monteront sur la scène du Julia Morgan Ballroom.
Nouveauté 2016 : la catégorie Lifetime Achievement mettra à l’honneur une personnalité qui a inspiré les entrepreneurs de la Baie à travers son parcours professionnel hors norme.
Les nominés seront annoncés dans quelques semaines.
Serez-vous élu start-up de l’année?
Les candidatures viennent d’ouvrir pour l’élection de la Startup of the Year, seule catégorie ouverte à candidatures. Les prétendants au titre ont jusqu’au 24 avril pour envoyer leur dossier (sous conditions).
Les start-ups en compétition seront invitées à présenter leur projet lors d’une soirée de pitch, le 10 mai à San Francisco. Elles tenteront alors de gagner les votes du public et du jury. Les deux trophées seront révélés le soir de la cérémonie de remise des prix, le 25 mai.
Les FABA sont organisés par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de San Francisco en partenariat avec Leaders League.

Informations et inscriptions sur www.thefaba.com

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le Coq Rico, nouvelle basse-cour d'Antoine Westermann à New York

Il est servi rôti avec un bouillon, emballé dans une feuille de chou, baigné dans des légumes, en velouté, en salade, en terrine : le poulet, c’est la star du restaurant Le Coq Rico, qui a ouvert le 11 mars dans le quartier d’Union Square, à New York.
Enfin, la vraie star du Coq Rico, c’est plutôt son chef : Antoine Westermann. Une des figures de la gastronomie française, qui possède quatre restaurants à Paris, dont Drouant, célèbre pour rassasier la crème de la littérature française.
Ce chef alsacien est devenu légende avec sa première table, Le Buerehiesel, situé dans le parc de l’Orangerie à Strasbourg et triplement étoilé par le guide Michelin en 1994. Des étoiles qu’Antoine Westermann a retourné à l’envoyeur en 2006, avant de céder l’institution à son fils. 
Si Antoine Westermann a déjà officié comme chef consultant aux Etats-Unis (en particulier pour le Sofitel de Washington), c’est la première fois qu’il y ouvre un restaurant. Pour cela, il s’est allié à l’Alsacien Francis Staub, monsieur cocottes en fonte, qui a mis ses billes dans l’affaire.
Antoine Westermann a pris un appartement à quelques blocs du Coq Rico, et compte désormais vivre entre Paris, la Drôme et Manhattan. “J’aime beaucoup New York, la mentalité des gens ici, il y a un tas d’atouts”, dit-il.
L’ouverture du Coq Rico (“The Bistrot of Beautiful Birds”) a mis près de deux ans – la faute à des travaux plus longs que prévus dans un bâtiment classé. Le restaurant est à l’image du Coq Rico de Paris, un bistrot qu’Antoine Westermann a lancé rue Lepic en 2012.
Antoine
Pour cette première incursion new-yorkaise, le chef a vu grand : le petit frère américain est trois fois plus grand que celui de Montmartre. Certains membres de l’équipe ont traversé l’Atlantique, et la carte est très similaire, mais les poulets n’ont pas fréquenté les mêmes basse-cours.
“Tous mes produits sont américains. On trouve des poulets aussi bons que ce qu’il y a en France”, martèle Antoine Westermann, qui s’est fait aider dans sa quête par Ariane Daguin, la fondatrice de D’Artagnan.“J’ai loué une voiture, et je suis parti visiter des fermes de la région de New York, de Pennsylvanie, découvrir ces races de volailles que je ne connaissais pas.”
Même le fois gras est d’ici. “Hier, il y a un client qui m’a dit : j’ai mangé votre foie gras, et je l’ai trouvé meilleur que celui du Vieil Ami [l’un de ses restaurants à Paris]. J’ai répondu : oui, c’est parce que c’est du foie gras américain ! Il n’en revenait pas”, dit en riant Antoine Westermann.
Dès l’ouverture, il y avait du monde le soir dans la salle sobre et chic du Coq Rico, habillée toute de noir et de blanc. “Beaucoup d’Américains sont venus parce qu’ils connaissent le Coq Rico à Paris. C’est étonnant le succès que peut avoir un restaurant de 40 places !” Le midi, c’est encore un peu plus calme.
Nous avons pu tester le menu à prix fixe servi à midi (entrée-plat-dessert). Pour 38$, vous avez droit à un rafraîchissant oeufs-mayo au poulpe, un excellent poulet “Brune Landaise” élevé dans une ferme mennonite de Pennsylvanie, avec une peau craquante, accompagné d’un bouillon clair et d’une salade frisée assaisonnée comme il faut.
En dessert, un assortiment à tomber (sorbet maison à l’ananas, financier et salade de fruits aux épices), ou une île flottante à la crème anglaise traitresse : un très bon rapport qualité/prix.
A déguster dans la salle, ou mieux, le long du comptoir en marbre noir, face à la cuisine ouverte. On peut y observer le va-et-vient des toques blanches, et les poulets dorés embrochés tournoyer dans la rôtisserie.

7 chasses aux oeufs pour le week-end de Pâques à New York

Dans les drugstores et supermarchés, à peine les gadgets de la Saint Valentin ont-ils été remballés qu’ils ont laissé la place à des dizaines de paniers multicolores, oeufs en plastique et serre-têtes avec oreilles de lapin.
Aux Etats-Unis, fêter Pâques est une opération de grande ampleur pour célébrer l’arrivée du printemps. Tout enfant de moins de douze ans est tenu de participer à une chasse aux oeufs. Des dizaines de chasses sont organisées à New York pendant le week-end du 26-27 mars (et même dès le week-end du 19-20 mars). Nous vous en avons sélectionné sept.
A cela, il faut ajouter la parade de Pâques, avec son lot de chapeaux extravagants et de couleurs pastel. Elle aura lieu dimanche 27 mars à partir de 10am sur la cinquième avenue, entre la 49th et la 57th rue.
1- Upper West : à Riverside Park
On ne fait pas les choses à moitié à Riverside Park. La chasse aux oeufs est organisée par vagues, et à la fin, vous pourrez avoir un petit snack et des boissons. Il y aura aussi des ateliers artistiques, et un vrai Easter Bunny, avec qui vous pourrez prendre des photos. Samedi 26 mars, à partir de 10:30am, Riverside Park. 25$ par enfant. Inscriptions à réaliser en avance ici. 
2- A SoHo : Chez les pompiers 
Saviez-vous qu’il existe à New York un musée des pompiers, avec différents costumes et engins exposés ? Ce samedi 26 mars, il y aura aussi des oeufs sous les camions et derrières les lances à eau, pour une journée de chasse spéciale. Samedi 26 mars, 10am. 8$/adultes, 5$/enfants. 278 Spring St, nycfiremuseum.org
3- A Central Park : avec beaucoup d’espace 
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Une association organise une chasse aux oeufs gratuite pour les enfants entre 3 et 10 ans (qui seront divisés en deux groupes d’âges, sage décision). Cette chasse aura lieu dans le Heckscher Playground, au sud de Central Park. Samedi 26 mars à 11am. Page de l’événement ici.
4- Dans le Lower East Side : dans un playground
Une association de quartier organise une chasse aux oeufs intitulée “down the bunny hole” dans le Lower East Side. Rendez-vous au Alfred Smith Recreation Center. Samedi 26 mars, 80 Catherine Street, de 11am à 2pm. Plus d’infos ici
5- A Tribeca : avec l’association du quartier
De 11am à 1pm, la Lower Manhattan Community Church organise une chasse aux oeufs à Tribeca, conçue spécialement pour les enfants de 1 à 9 ans. Outre les oeufs, l’association prévoit la venue d’un lapin, des ateliers de dessin, de peinture faciale et divers jeux. Samedi 26 mars, 11am, 10 Desbrosses St. lowermanhattanchurch.com
6- A Greenpoint : dans un petit parc
Depuis 2012, Greenpoint a sa chasse aux oeufs. C’est l’association locale Town Square qui régale. Le lapin sera là, et les organisateurs prévoient aussi toute une série d’activités pour les enfants, et de la musique avec Natalie de la Baby DJ School. Samedi 26 mars, de midi à 2pm. McGolrick Park, townsquareinc.com. Tickets à acheter en avance.
7- A Gowanus : à la verticale 
Brooklyn Boulders organise une chasse aux oeufs pour les grimpeurs. Il faudra escalader les murs dans ce club d’escalade pour empocher des oeufs, ainsi que d’autres prix. Ouvert aux enfants de 4 à 12 ans. Samedi 26 mars, 10am-midi. Tickets: $20/enfant. 575 DeGraw St, Gowanus. brooklynboulders.com

Dallas prend "9 mois ferme"

L’Alliance française de Dallas fait une soirée ciné le 14 avril. Rendez-vous à Richland College pour une projection gratuite et ouverte à tous de “9 mois ferme”.
Dans cette comédie loufoque d’Albert Dupontel, Ariane Felder est une juge d’instruction aux moeurs strictes. Quarantenaire, célibataire endurcie et… enceinte. Le problème ? Aucun souvenir d’avoir couché avec quelqu’un ces derniers jours. Non, ce n’est pas l’immaculée conception… l’alcool fait des ravages! La juge mène sa petite enquête et découvre que ses folies d’ivresse l’ont amené, le 31 décembre, à coucher avec un parfait inconnu. Inconnu, ou presque : l’homme en question, Bob, est accusé de meurtre, et plus particulièrement de gober les yeux de ses victimes. C’est Ariane Felder qui sera chargée de l’affaire. Jusque-là, elle ne sait pas que cet homme est le père de son enfant.
 

Voici ce qu'on verra au Met Breuer dès ce week-end

Pour les amoureux d’art, c’est une date à marquer d’une pierre blanche. Le Metropolitan Museum inaugure le Met Breuer, sa très attendue nouvelle annexe consacrée aux arts modernes, installée dans l’ancien Whitney Museum of Art le 18 mars.
C’est un chef d’oeuvre de l’architecture du milieu du XXe siècle et nous allons lui redonner vie avec un nouvel esprit artistique” a commenté le directeur du Met, Thomas Campbell, lors d’un évènement pour la presse le 1er mars. Les journalistes étaient tellement nombreux dans la salle de la conférence de presse que des écrans géants avaient dû être installés dans le hall d’entrée pour permettre à tout le monde de suivre le discours.
Cette ouverture est le résultat d’une négociation démarrée en 2011 entre le Met et le Whitney, qui s’est installé, lui, dans le Meatpacking District. La restauration et la rénovation de l’édifice, construit entre 1963 et 1966 par l’architecte hongrois Marcel Breuer dans un style moderniste, ont duré plus d’un an après la fermeture du bâtiment à l’automne 2014. Elles ont été exécutées en respectant la vision originale de Breuer. Les cabinets d’architecte ont utilisé des sols en pierre, des murs en béton et des fixations en bronze afin de maintenir le caractère de la structure. Ils peuvent aujourd’hui se vanter d’avoir réussi à respecter l’esthétique et l’histoire du bâtiment tout en ayant amélioré les infrastructures.
Cette annexe du Metropolitan, beaucoup plus visible que son autre satellite consacré à l’art médiéval The Cloisters dans le nord de Manhattan, a été créée dans le cadre d’un programme d’expansion des collections d’art moderne et contemporain. Au programme, pendant au moins 8 ans (durée de l’accord entre le Met et le Whitney Museum), il y aura des expositions, des performances d’artistes, des résidences et des initiatives pédagogiques. Un “pop up café” attend les visiteurs au 5eme étage et un restaurant doit ouvrir cet été.

Pour marquer le coup, le Met Breuer organise une série d’évènements lors du week-end d’ouverture. Deux expositions sont au programme: la première, intitulée « Unfinished: Thoughts Left Visible », est composée de 190 œuvres datant de la Renaissance à nos jours (de Van Gogh à Andy Warhol en passant par Picasso et Paul Cézane). Ces créations ont pour unique point commun de ne pas avoir été terminées. Par manque de temps, par abandon ou par volonté de l’artiste, ces inachèvements sont souvent lourds de sens. L’exposition se regarde facilement. Les novices en profiteront pour se plonger dans le processus de création artistique, car les oeuvres visibles sont gelées à différentes étapes de leur réalisation.
La seconde exposition est une rétrospective de Nasreen Mohamedi. Cette artiste indienne est une figure de l’art abstrait et du modernisme. L’exposition présente l’étendue de son travail. Avec plus de 130 tableaux, dessins et photographies, cette retrospective montre les différentes étapes de la carrière de l’artiste entre les années 50 et 90.