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Et Voilà Théâtre en quête d'amis sur les planches à Houston

La troupe francophone « Et Voilà Théâtre » présente sa nouvelle pièce à Houston : «Les Amis du Placard».
Dans cette pièce de théâtre à l’humour grinçant, on retrouve Odile et Jacques, un couple de bourgeois qui vit une vie sans saveur. Un jour, ils décident de tuer l’ennui en achetant au supermarché… un couple d’amis.
Guy et Juliette sont donc soigneusement rangés dans un placard et sont utilisés au bon vouloir de leurs nouveaux propriétaires. C’est une comédie pleine d’humour, un peu dérangeante et qui se veut une réflexion sur la société de consommation. La pièce est à découvrir chaque week-end entre le samedi 27 février et le samedi 12 mars. Les textes seront en français avec des surtitres en anglais.
La pièce est au prix de 15$ pour les adultes, 10$ pour les enfants, les étudiants et les seniors.

Dating à New York: tout allait bien jusqu'à l'addition

Baptiste savait aussi qu’elle était “high maintenance” . Il avait opté pour un bar à vins chic de Midtown pour l’impressionner. Le genre où une trentaine d’autres “dates” tentent de s’apprivoiser dans une ambiance tamisée. Rapprochement des corps, effleurement des mains, regards qui ne trompent pas, rires et bon rouge: son “date” avec la belle brune de Boston était bien parti, et Baptiste pensait qu’il allait pouvoir la ramener chez lui.
Puis, l’addition est arrivée.
J’ai proposé de partager et de prendre les tips. Elle m’a juste dit: C’est dommage, tu avais été parfait jusque là. Je suis rentré tout seul. Qu’étais-je censé faire? Elle s’était lâchée sur le vin et je n’avais mangé que des croquettes. Je ne pouvais pas payer tout ça! 
En bons Français, notre éducation veut que l’homme régale, mais à New York, cette simple règle de bienséance peut vous ruiner. Avec la montée en puissance des app’ de rencontres, un célibataire peut avoir deux, trois “dates” dans la semaine, voire un tous les jours s’il le veut. Passer à la caisse à chaque fois fait mal à la fin du mois. Très mal. Comme un ami serial-dateur le confiait, “à la fin du mois, il ne te reste plus grand chose dans ton compte en banque. J’ai dû me calmer, me mettre à bouffer des cookies au petit-déj pour faire des économies” .
L’addition était déjà un point de débat entre hommes et femmes avant même l’avènement de Tinder et consors. Le web grouille d’avis parfois contradictoires sur qui doit payer, comme le montrent ces échanges sur le forum Quora en 2013 sur une situation où la femme décide de régler l’intégralité de l’addition. Selon l’institut Emily Post, éditeur de l’ouvrage Etiquette, référence en matière de manières aux Etats-Unis, “pour un premier date, la personne qui est à l’origine de la rencontre devrait payer à moins que les deux parties acceptent au préalable de partager les dépenses.” Mais là aussi, tout le monde n’est pas d’accord. “Au temps de Tinder, qui peut être considéré comme l’initiateur?  Celui qui a “aimé” en premier? Celui qui a lancé la conversation? Vous pouvez voir que les choses sont devenues compliquées ces jours-ci” , faisait valoir Vogue.com en 2014.
Relayant un sondage réalisé en 2013, Forbes raconte que 59% des sondés pensent que c’est à l’homme de payer (50% chez les 18-23 ans, 71% chez les 67-82 ans). Les chercheurs qui sont entrés dans le détail se sont rendus compte que, malgré les changements sociaux de ces dernières décennies et la féminisation du marché du travail, le modèle traditionnel demeure quand l’addition arrive sur la table. “Quand les rôles sociaux commencent à changer, les individus adoptent les changements qui rendent leur vie plus simple, mais résistent à ceux qui les rendent plus difficiles”, selon David Frederik, professeur de psychologie à Chapman University et auteur d’une étude sur la question auprès de 17.000 personnes non-mariées. “Nous avons regardé qui payait pour les “dates” parce que c’est un domaine où les femmes pourraient résister plus aux changements que les hommes” a-t-il confié au Huffington Post.
“Gros, gros feu rouge”
Rachel, une Américaine qui habite à Brooklyn, est bien décidée à ne pas laisser l’égalité homme-femme progresser trop rapidement dans ce domaine. Pour elle, un homme qui ne l’invite pas lors du premier “date” est synonyme de “gros, gros feu rouge” . C’est pourquoi elle prend soin, lors des premières sorties du moins, de choisir “des endroits pas trop chers, des bars qui font des happy hour par exemple pour éviter de lui mettre trop la pression. En plus, chaque fille doit s’attendre quand elle sort avec quelqu’un à ce qu’elle ne soit pas la seule ‘date’ qu’il verra dans la semaine. C’est la réalité. Il faut s’y adapter. 
Chez les hommes, on sait trop bien que certaines conquêtes n’ont pas la même courtoisie que Rachel. Yann, 31 ans, raconte une récente relation: “Elle n’arrêtait pas de commander des choses. Un verre par-ci, un autre par là. A la fin du dîner, elle a insisté mollement pour payer, mais elle n’avait que quelques billets d’un dollar. J’ai compris le message et j’ai tout payé. Au bout de quelques dates comme ça avec elle, j’ai décidé de ne plus répondre à ses textos, dit-il. New York est une ville hors de prix. Je ne suis pas banquier. Je ne peux pas me permettre d’inviter quelqu’un à chaque sortie.”
Eloge de l’addition
Tout le monde devrait, en tout cas, se féliciter de l’existence de l’addition: c’est le seul moment de vérité pendant des rencontres qui ont tout d’artificiel. Pendant un “date”, les deux personnes l’une en face de l’autre peuvent se raconter à peu près n’importe quoi et se faire passer pour des personnages qu’ils ne sont pas. Dans ce grand jeu de rôle, l’addition remet les pendules à l’heure. La galanterie, la radinerie, le respect de l’autre, le niveau socio-économique: tout passe au révélateur. Mesdames, il s’absente pour aller aux toilettes juste après le dessert? C’est mieux de ne pas le rappeler. Messieurs, elle ne vous voit qu’à la fin du mois? Allez plutôt à la piscine. Charlotte, une Française de New York, se souvient par exemple d’un Américain qui a voulu partager l’addition car “il voyait d’autres filles dans la semaine” . Elle l’a mal vécu sur le coup, mais cela l’a aidée à passer plus rapidement à autre chose, et à trouver quelqu’un qui allait vraiment lui donner l’attention qu’elle méritait.
Avocate dans un grand cabinet, Cindy de Washington est allée dîner avec un homme qui lui a lancé “tu devrais m’inviter parce que tu es avocate, tu gagnes plus que moi. Ca m’a rendu folle. C’est comme s’il avait du mal avec le fait qu’une femme gagne plus que lui“, assène-t-elle sans vraiment réaliser la contradiction de son propos.
Alors comment faire pour que tout le monde soit heureux: partager tout dès le début pour être sur un pied d’égalité total? Partager à partir du 3ème date ? Faire une balade dans le parc plutôt que de se retrouver dans un bar à vins hors de prix? Rachel l’Américaine suggère un stratagème très – trop – ambitieux: “Les hommes devraient se calmer sur les dates. S’ils veulent dépenser moins d’argent, ils n’ont qu’à voir moins de filles et mettre un peu plus d’efforts dans celles qu’ils voient.

Tilt Kids Festival, nouveau rendez-vous des jeunes francophiles

Musique, cirque, magie, danse et performances : le Tilt Kids Festival brasse large.
Ce nouvel événement new-yorkais, lancé par le FIAF et les Services Culturels de l’Ambassade de France, veut sensibiliser les enfants au travail de différents artistes, dans un esprit ludique.
Le programme s’étend du 4 mars au 3 avril. Voici les principaux événements :

  • Le cabaret Magie Nouvelle au Fiaf (le 4 et 5 mars)
La compagnie 14:20, basée à Paris, viendra émerveiller les enfants avec ses tours de magie et ses marionnettes. Un spectacle de détournement de la réalité, où les illusions sont transformées en expériences artistiques. La compagnie 14:20 a collaboré, entre autres, avec le Cirque du Soleil, Phillippe Découflé et l’artiste JR. A partir de 6 ans. Réservations ici.

  • Anima, de Prune Nourry, à l’Invisible Dog (du 6 mars au 15 avril)

Prune Nourry, jeune artiste française qui vit à New York, présente une exposition autour des mythes, de la nature et de la magie. Son installation immersive, influencée par la culture maya, permettra aux enfants d’explorer les relations entre l’homme et les animaux. Tous publics. Plus d’infos ici.

  • The Total People, par les 600 Highwaymen au FIAF (le 12 mars)

Un nouveau spectacle de 600 Highwaymen, une compagnie de théâtre de Brooklyn, qui avait déjà produit au FIAF Employee of the Year, une performance où les acteurs étaient des enfants. A partir de 7 ans. Plus d’infos ici.

  • L’immédiat, de Camille Boitel (du 9 au 13 mars, au NYU Skirball Center)

L’immédiat est un spectacle-performance autour de la notion d’effondrement, créé en 2010 au Théâtre de la Cité internationale de Paris. “Rien ne tient debout dans L’Immédiat, rien n’est sous contrôle. Tout va de travers, se plie, se tord, glisse entre les doigts et s’échappe”, écrit Le Monde, qui semble avoir apprécié ce “formidable dérèglement théâtral”A partir de 8 ans. Plus d’infos ici.

  • Le Carousel of Ideas (le 19 mars, à Albertine)

Albertine vous prépare une matinée philosophie, avec des ateliers pour enfants animés par le philosophe américain Simon Critchley. L’après-midi sera dédiée à la danse, avec le spectacle créé par Jérôme Bel Ballet, suivi d’un “bal participatif” dirigé par la chorégraphe Bouchra Ouizguen, et d’une performance de Miguel Gutierrez dédiée au jeune public. A partir de 4 ans. Plus d’infos ici.
Le programme inclut également une lecture à Albertine (le 2 avril), un spectacle de cirque à BAM (le 2 et 3 avril), une exposition de costumes réalisés par Ionna Vautrin au FIAF, un atelier au MOFAD (Museum of Food and Drink) avec le chef Wylie Dufresne, des conférences pour les parents et un atelier avec le compositeur Daniel Bernard Roumain.

Attentats: Dallas se mobilise pour Paris en musique

Pianiste en résidence à la Master’s Touch School of Music & Performing Arts de Grapevine, dans l’agglomération de Dallas-Fort Worth, Avguste Antonov donnera un récital au bénéfice des victimes des derniers attentats de Paris, vendredi 26 février, à Richardson.
D’origine bulgare, il a séjourné pendant dix ans en France (à Paris en 1989, puis à Bordeaux de 1990 à 1999). Deux semaines après les attentats, il a envoyé quelques lignes à l’adresse générale du Consulat. Ce dernier l’a transmis à l’Alliance française de Dallas, qui a alors recontacté le pianiste et demandé à Dallas International School d’aider à organiser le concert au Jonsson Performance Hall de l’Université du Texas, une capacité de 196 personnes.
La salle étant gracieusement mise à disposition, l’ensemble des recettes reviendra aux victimes réunies au sein de l’association Life for Paris, lancée le jour même où Avguste Antonov contactait le Consulat de France à Houston. A l’origine de l’association: une invitation envoyée sur Facebook par une rescapée du Bataclan aux autres personnes ayant survécu à l’attentat.
Life for Paris regroupe aujourd’hui « à peu près 500 membres, victimes, proches de victimes, aidants du soir du 13, tous lieux d’attaque confondus » qui cherchent à rester « solidaires dans les difficultés de l’après », selon sa porte-parole et fondatrice Maureen Roussel. « Tous les fonds supplémentaires nous permettraient d’offrir un petit soutien aux adhérents qui rencontrent des difficultés financières, d’aider les quelques étudiants du groupe qui peinent à continuer leurs cours (par exemple en leur offrant du soutien). On aimerait également être généreux avec ces enfants qui ont perdu un parent ce soir là. Et d’ici l’été, pouvoir organiser une fête pour toutes les personnes qui nous ont aidés, hébergés ce soir là ».
En plus des recettes que dégagera le récital, le restaurant français de Dallas Le Lavendou propose, dans la foulée du concert, un dîner à 85$ dont 15$ seront reversés à Life for Paris.
Cette soirée de levée de fonds constitue un nouvel hommage d’ampleur aux victimes suite au rassemblement organisé par la communauté franco-américaine de Dallas-Fort Worth dans la foulée des attentats.

L'IPAG, une "business school" entre la France et New York

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(Article partenaire) L’IPAG Business School propose à ses étudiants dix doubles diplômes internationaux permettant d’allier expérience internationale et apprentissage. Ainsi, sous réserve de validation de tests préalables (entretien individuel et TOEFL notamment), la 5eme année d’études peut se repartir entre la France et un pays anglo-saxon tel que le Royaume-Uni, l’Australie ou les Etats-Unis.

Les Etats-Unis en particulier sont une destination privilégiée des étudiants. Un partenariat a été noué il y a cinq ans avec la prestigieuse université CUNY (City University of New York) dans le cadre d’un Double Masters Degree in Business Management.

“Le double diplôme qu’offre l’IPAG en partenariat avec CUNY est une opportunité géniale pour ceux qui souhaitent recevoir une éducation franco-américaine avec des standards élevés, de très bon professeurs, et deux Masters reconnus mondialement. Je vis aujourd’hui à New York et travaille à la BNP Paribas. J’ai rencontré des gens formidables tout au long de ce programme et je garde de cette aventure d’excellents souvenirs!” raconte Navid Youssefian (IPAG Business School, 2014), “Marketing Specialist” à BNP Paribas Investment Partners.

L’objectif sur l’année est de développer des compétences de management stratégique et d’appréhender les problématiques nouvelles de l’environnement professionnel moderne en deux semestres complémentaires.

IPAG Business School NIce
L’IPAG à Nice

Le premier semestre, de septembre à décembre, se déroule sur le campus niçois de l’IPAG. Tous les cours y sont enseignés en anglais, afin de familiariser l’étudiant avec l’environnement international. Ces cours traitent aussi bien de l’administrative process que du marketing digital en passant évidemment par un approfondissement de l’anglais “business”.

L’étudiant part ensuite pour New York pour le second semestre. Outre l’attrait de la mégalopole culturelle, l’objectif est avant tout l’enrichissement personnel des jeunes expatriés ainsi que la création d’opportunités professionnelles futures. Lors de cette 5eme et dernière année d’études, l’étudiant peut ainsi préparer son entrée dans la vie active de manière optimale en ajoutant à son bagage une expérience internationale de près de six mois au cœur de l’économie mondiale.

A CUNY, l’étudiant se verra promulguer des cours de “business research” ou encore de “global business strategy”, mais prendra également part à des “business games” et planchera sur la rédaction (en anglais elle aussi) de son mémoire de fin d’études.

Au terme de cette 5eme année riche en expérience, l’étudiant décrochera ainsi deux diplômes : celui de l’IPAG Business School tout d’abord (Grade de Master, Visé par l’état français) mais aussi un Master of Science attribué par l’université américaine de CUNY.

Pour en savoir plus sur IPAG Business school, site ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Cinq dates pour Lou Doillon aux Etats-Unis en mai

Lou Doillon, la chanteuse qui “est tellement cool que ça fait mal” comme le disait Vogue en 2014, donnera une série de concerts aux Etats-Unis en mai. New York (le 5), Washington DC (le 6), Los Angeles (le 9), Seattle (le 10) et San Francisco (le 11) sont sur son passage.
Fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, Lou est une véritable touche-à-tout, à la fois mannequin, ancienne égérie de Givenchy, comédienne et musicienne.
Son premier album « Places » , produit par Etienne Daho, a été auréolé d’une Victoire de la musique. Son style qualifié de « volontaire mais vulnérable » se rapproche du « lo-fi » (low-fidelity) apparu à la fin des années 1980 aux Etats-Unis avec un son volontairement « sale », opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires. Elle fait son premier concert aux Etats-Unis en 2013. Son deuxième album, “Lay Low” , est sorti en octobre 2015.

En Californie, une Française roule pour les skates en bois recyclé

Décor soigné, drip coffee préparé avec zèle : c’est dans la cour intérieure du Blue Bottle Café de Palo Alto que l’on retrouve la Française Margot Czeropski. « Voilà le Taiter, l’un de nos modèles. Désolée, celui-ci n’a pas ses roues », dit-elle en présentant, modeste, l’un des skates de Potaito Boards, la marque qu’elle a lancée officiellement en 2015.

Trois tons différents de bois dessinent un motif dans la longueur, que les nervures renforcent. La tranche révèle une même alternance dans l’épaisseur, « une technique de fabrication de meubles », résume Margot Czeropski. Cette inspiration est leur particularité: ces skateboards (à partir de 175$) sont presque entièrement faits de bois d’oeuvre recyclés, collectés auprès des fabricants de meubles de la Baie.

Mais qu’on ne s’y trompe pas. « Ce qu’on fait, c’est d’abord un skate de haute qualité, fait main, aux Etats-Unis. Ensuite, oui, on essaie qu’il soit écologique… C’est une obligation morale, quand on a la vingtaine et qu’on monte une entreprise, vu les problèmes de pollution actuels », résume cette Franco-américaine de 23 ans (« 24 en mars »), qui est née et a grandi dans la Baie.

Margot Czeropski a terminé ses études en production cinématographique à Orange County il y a deux ans, puis travaillé un an au marketing chez Google. Une entreprise qu’elle a quittée pour s’essayer à plusieurs expériences dans la publicité en freelance et dans l’aventure Potaito Boards, en préparation « depuis cinq ou six ans ».

Au fait, d’où lui vient l’idée ? « C’est mon copain, Tait Detro [co-fondateur de Potaito Board]. On s’est rencontrés au lycée. Son père fabrique des meubles en bois et lui-même fabrique des skates depuis longtemps. » Le skate, Margot Czeropski en a toujours fait. “Pour moi, c’est un moyen de transport, c’est tout.”

 « Les boards qu’on voit actuellement sont petits, souples, pas pratiques pour des débutants. Ils sont très souvent importés et fabriqués avec de la fibre de verre, qui est un peu le pire pour l’environnement. »

Potaito Boards, qui vend aujourd’hui dans 20 magasins de la Baie et un à Paris, fait un pari différent. « Ce qu’on essaie de faire, c’est le vrai produit des années 1950-60 en Californie. Un peu comme le In and Out Burger : il n’y a que quelques menus, tout est simple et bien fait », illustre-t-elle. De fait, le site léché de la marque met en vente trois modèles de planches, un lot de stickers et un T-shirt. Point. « On est “purist” », résume Margot Czeropski.

Cela se sent aussi dans les vidéos de la marque (qu’elle a réalisées). Quand on lui demande si elle veut poursuivre ses différentes passions en parallèle, elle s’amuse : « J’ai grandi en Californie, et ici, il n’y a pas que l’école qui compte : on va en cours, on fait du piano, du sport, du coup, oui, je pense que c’est possible de faire trois carrières en même temps ! »

De ses séjours réguliers en France, elle a remarqué que les Français aimaient beaucoup la Californie, “même s’ils en ont une image qui reste bloquée dans les années 50… Et l’inverse est vrai aussi”, rit-elle.

Le point de rencontre entre les deux mondes, pour Potaito Boards, pourrait être la ville de Nice. « Il y a une vraie culture du skate, là-bas », affirme Margot Czeropski, qui, en revanche, se voit plutôt à Los Angeles ou Santa Barbara dans deux ou trois ans. “C’est là qu’il y a tous les magasins de skate et une grosse communauté.”

Au "Boudoir", on trinque pour Marie-Antoinette

Un morceau de la France révolutionnaire s’invite sur Atlantic Avenue à Brooklyn.
Ali Mardassi, Tarek Debira et Patricia Ageheim ont pendant deux ans, et dans le plus grand secret, préparé un nouveau projet dans le sous-sol de leur restaurant : le « Boudoir ». Un bar à cocktail-speakeasy mêlant faste, charme et élégance. Inspiré par l’univers de Marie-Antoinette, ce nouveau concept vous fait à la fois voyager dans le temps et dans l’espace en direction de la France de 1793.
Mais pour prendre un verre au « Boudoir » de Marie-Antoinette, il vous faudra tout d’abord percer le secret de la porte d’entrée. Le passage se fait par le restaurant « Chez Moi », ouvert déjà depuis 2012. À vous de découvrir l’entrée secrète vers les sous-sols. Un conseil, un peu de lecture devrait certainement vous aider à y voir plus clair.
Banquettes rouges pétantes, appliques, miroirs, toilettes à l’ancienne et même une sculpture en bronze de Marie-Antoinette, transformée pour le coup en pompe à bière, tout a été mis en place pour vous plonger dans l’aristocratie du XVIIIe siècle. Ali Mardassi nous explique pourquoi et comment ils ont créé cette atmosphère:


En dehors de la décoration, la carte a elle aussi été pensée pour rendre hommage à la France et à Marie-Antoinette. « Les cocktails ont été créés par Franky Marshall, notre chef barman. Les noms font directement penser à l’univers que nous avons voulu recréer, le “Guillotine” (à base de Mezcal, de Scotch de banane et de miel) ; le “1793”, la date de la mort de Marie-Antoinette (à base de seigle infusé, de graines de tournesol, d’Oloroso et de sucre Demerara) ou encore l’“Axel von Fersen”, du nom de son amant suédois présumé (à base de bourbon, d’applejack, de sésame, de curry et de cumin noir) » poursuit Ali Mardassi.

Boudoir Marie-Antoinette Brooklyn
Le cocktail Axel von Fersen (crédit : Le Boudoir)

En plus des cocktails, le “Boudoir” propose aussi une série de plats pour manger sur le pouce. Encore une fois le menu fait la part belle à la France. On y retrouve du foie gras, des fromages français et même des cuisses de grenouille. Un choix audacieux. « On propose déjà des escargots dans notre restaurant et ils ont du succès. Entre les escargots et les cuisses de grenouille, il n’y a qu’un pas »

Le 5 mars, soirée "île au trésor" avec San Francisco Bay Accueil

L’association San Francisco Bay Accueil, qui regroupe des Français de la Baie, organise sa soirée costumée de printemps le samedi 5 mars à San Francisco. Le thème de cette année : bal masqué à Treasure Island.
Votre ticket (tarif réduit pour les membres de l’association) vous donnera droit à une boisson et à un buffet à volonté. Un DJ viendra animer la piste de danse.
Pour pimenter le tout, une tombola est organisée par San Francisco Bay Accueil, avec à la clé, un séjour d’une semaine au Club Med. Les billets de loterie sont en vente dès maintenant.
Les tickets pour la soirée sont en vente ici, et un tarif réduit est proposé jusqu’au 15 février.

Le choc France-Irlande sur TV5 Monde

France-Irlande sera la veille de la Saint-Valentin, mais ne vous attendez pas à ce que les deux équipes s’offrent des roses.
Après leur victoire étriquée 23-21 contre l’Italie, le XV de France aura à coeur de rassurer et de se rassurer, chose qui ne sera pas facile face à la machine irlandaise. Cette dernière a fait match-nul avec le Pays de Galles 16-16 lors de leur premier match du tournoi des Six Nations 2016. France-Irlande sera joué au Stade de France.
Diffusion à 9:25 am (EST), 6:25am (PST) sur TV5 Monde le 13 février.
 

Zlatan, Di María et le PSG peuvent compter sur leurs fans à Los Angeles

Mise à jour: le lieu de rassemblement a changé. Le club ne se retrouve plus au Ye Old Kings Head, mais à Barney’s Beanery
Détenteur du record d’invincibilité en championnat, le PSG n’a pas particulièrement besoin d’être soutenu en ce moment.
Qu’à cela ne tienne. Un groupe de fans de l’équipe parisienne vient de se former à Los Angeles et sera lancé officiellement lors du PSG-Chelsea mardi 16 février.
On veut créer un vrai club de supporters avec notre propre identité, développer notre merchandising à travers des écharpes, des maillots PSG LA… Nous voulons accueillir le plus de membres possible”, indique Jérémy Da, l’instigateur du groupe avec un autre Français de LA, Stéphane Pereira.
Les deux footeux sont membres des “300”, un groupe exclusif – et très discret – de 300 supporters, qui requiert un parrainage pour y entrer. Ils ont été rejoints dans l’aventure du PSG Fan Club LA par un troisième Français, Antoine Alias, qui habite Santa Monica.
Jérémy Da et le PSG, c’est une histoire qui remonte à bien avant l’arrivée de Qatar Sports Investments dans le capital du club. Ce traducteur établi à Los Angeles depuis 2014 faisait partie de la section amateur du PSG de 8 à 15 ans, quand il habitait en région parisienne. Bilingue et franco-américain, il a été recommandé par le président de la section auprès de certains joueurs pour faire du baby-sitting. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à pouponner pour George Weah, légendaire attaquant parisien dans les années 90 et Ballon d’or 1995.
A New York, où il habite après ses études, il fait partie du conseil d’administration du PSG Club New York, une association de supporters lancée en 2006 qui se retrouve les jours de matches pour soutenir l’équipe.
Une expérience qu’il entend utiliser pour faire grandir le club angelino. “Au début à New York, il n’y avait pas grand monde. Grâce à Facebook, aux médias et au PSG lui-même, on a attiré beaucoup de touristes, des gens qui voyageaient et qui voulaient vibrer devant les matches. Il y avait un noyau dur de membres qui étaient toujours là, mais sinon il y avait beaucoup de roulement. Je pense qu’on aura le même phénomène à Los Angeles. 
Le supporter espère profiter de l’effort d’internationalisation que le PSG est en train d’entreprendre. Le club multiplie les voyages et les implantations d’académies aux Etats-Unis pour développer son image de marque.
Les hommes de Laurent Blanc sont ainsi venus l’an dernier disputer la Champions Cup North America contre Manchester United et Chelsea notamment. “Vu ce que fait le club pour s’ouvrir à l’international, on aura peut-être des Américains, suppute-t-il. Et comme le PSG multiplie les bonnes performances, il y aura certainement de plus en plus de fans !
Il faudra bien cela pour que les fans se rassemblent à Los Angeles, ville tentaculaire où trouver un bar sportif qui convient à tous peut relever du casse-tête. Autre défi: l’horaire. Le PSG-Chelsea du 16 février aura lieu à 11:45am PST.
Malgré tout, Jeremy Da espère qu’entre “vingt et trente” personnes participeront au coup d’envoi du club au Ye Barney’s Beanery de Santa Monica, et verront les Parisiens défaire Chelsea “2-0” lors de ce match de Ligue des Champions. “Les joueurs nous offrent du beau jeu en ce moment, de beaux buts. Ils battent les records avec classe. J’ai rarement vu un PSG aussi excitant. A chaque match, je me demande ce que Di María va faire.”

6 parcs d'attractions à faire à Orlando (et qui ne sont pas Disney World)

En attendant l’ouverture du prochain parc à thème de Disney dédié à (suspens) Star Wars, il vous reste quelques années pour faire le tour des autres parcs. En effet, Mickey n’est pas le seul à avoir posé ses valises dans la région. Au total, seize sites vous tendent les bras dans les environs d’Orlando si vous leur ouvrez bien grand votre porte-monnaie. En voici six.
6. Le plus historique: Gatorland

Photo Gatorland
Photo Gatorland

Créée en 1949, cette ferme d’élevage propose des spectacles autour de mignons alligators, mais pas seulement. Un célèbre crocodile blanc également attire les curieux. Les plus courageux pourront même survoler les reptiles de Gatorland grâce à une tyrolienne. Regardez bien: ils vous sourient. Entrées à la journée 23,99$ et 15,99$.
5. Le plus biblique: Holy Land Experience
holy land
Holy Land Experience

Que vous soyez passionnés par la Bible ou que vouliez avoir quelque chose d’original à raconter à vos amis lors de vos dîners en ville, ce parc est pour vous. Créé en 2002, Holy Land Experience permet de déambuler dans l’antique Jérusalem et d’assister à la crucifixion de Jésus (la preuve ci-dessus), entre célébrations de la messe et études bibliques en public. Ce “musée biblique vivant” a pour ambition de vous replonger dans l’univers de la Bible. A partir de 50$ pour les adultes.
4. Le plus humide: Aquatica
Photo Aquatica
Photo Aquatica

Seaworld a également développé son groupe de parcs et le plus récent, Aquatica (2008), est très apprécié. Toboggans fous (notamment le Dolphin Plunge qui traverse un aquarium rempli de dauphins) et autres attractions aquatiques attendent toute la famille. Idéal pour se rafraîchir en plein été et faire la bombe. Si la visite du parc principal de Seaworld reste assez décevante (on pourrait s’attendre naïvement à un lieu éducatif sensibilisant aux enjeux environnementaux des océans, mais non, il s’agit principalement de manèges et de spectacles) au moins on sait à quoi s’attendre ici. Entrée environ 57$ sans promotion.
3. Le plus stratosphérique: Cap Canaveral
Photo Kennedy Space Center
Photo Kennedy Space Center

A environ une heure de route d’Orlando, le Kennedy Space Center est un lieu exceptionnel. Les adultes comme les enfants se retrouvent rapidement sur une autre planète. Ludique et très instructif. Si en plus vous avez la chance d’assister à un lancement, c’est le bonheur absolu ! Comme French Morning vous le disait le mois dernier, les tirs ont lieu régulièrement à des heures parfois difficiles. Mais le jeu en vaut la chandelle. Gare à la surchauffe en passant par le magasin de souvenirs. Les rêves n’ont pas de prix dit-on… Entrées à partir de 40$
2. Le plus cinématographique: Universal Orlando
Photo Universal Studio
Universal Orlando remporte un franc succès avec ses trois parcs. Islands of Adventure a ouvert en 1999 et Studio Florida en 1990. Les ados adorent revivre Spider Man, Transformers, La Momie et sans oublier les attractions développées autour de la saga Harry Potter. Ici, impossibles de rester insensible aux décors. Entrées 97$ et 102$ pour un parc.
1. Le plus nouveau: Legoland 
legoland
C’est le dernier né des parcs à thème. Legoland a ouvert en 2011 et son hôtel emblématique a moins d’un an. Là encore, les enfants ne sont pas les seuls à craquer. Les petites briques multicolores font des victimes chez les parents. Votre mission (impossible) si vous l’acceptez : repartir sans une seule boite de construction dans vos bagages. Ce parc est moins frustrant que Disney quand vous avez des enfants très jeunes car les attractions accessibles aux plus petits sont plus nombreuses. Entrées 67$ et 74$ en réservant en avance.