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Ce week-end, un festival de films pour enfants à Oakland

Le Bay Area International Children’s Film Festival (BAICFF ) revient à Oakland les vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 janvier. Ce rendez-vous annuel réunit les enfants et leurs parents amateurs de cinéma d’animation.
Au programme : des projections de courts-métrages issus de divers pays, dont certains ont déjà remporté plusieurs prix. Le festival propose aussi divers ateliers et activités pour les enfants.
Pour cette huitième édition du Bay Area International Children’s Film Festival, vous pourrez retrouver quelques productions françaises dans la sélection, comme “L’Envol” de Damien Megherbi, “Les Talons rouges” d’Olesya Shchukina, ou “Bon voyage Dimitri” d’Agnès Lecreux.

A l'ONU, le Père Patrick Desbois en mission contre les génocides

La “Shoah par balles”, tel est le nom donné à l’extermination cachée de deux millions de juifs dans les campagnes d’Europe de l’Est entre 1941 et 1945.
Un prêtre français a fait de la mise en lumière de cette période aussi tragique que méconnue sa mission. Le Père Patrick Desbois était à l’ONU, lundi, pour inaugurer une exposition de témoignages sur ce génocide qui a pris place à l’écart du monde, dans des recoins isolés d’Ukraine et de Pologne essentiellement. “Nous ne construirons jamais la modernité en gardant le silence sur le massacre de deux millions de juifs et de roms” a-t-il déclaré devant un petit groupe de diplomates et de descendants de rescapés de l’Holocauste venus assister au vernissage.
Le Père Desbois s’est plongé dans cette page obscure de l’Histoire en se rendant en 2002 dans le village ukrainien où son grand-père avait été emprisonné pendant la Seconde Guerre mondiale. Des massacres de juifs y avaient été commis par les Einsatzgruppen et aucun lieu de mémoire ne leur était consacré. A travers un travail méticuleux d’enquête et de recueil de témoignages, l’association du Père Desbois, Yahad-In Unum, a mis en évidence 1.700 fosses communes éparpillées en Europe de l’Est et obtenu le témoignage de 4.400 personnes, des rescapés et des témoins, qui “parlaient de cela pour la première et la dernière fois.” “Il y a d’autres fosses communes non-découvertes car il nous reste encore un million de juifs à trouver, sans compter les Roms” , confie-t-il.
L’exposition, visible dans le hall des Nations-Unies jusqu’au 10 février, s’inscrit dans le cadre des événements commémoratifs de l’Holocauste qui culmineront mercredi par une cérémonie à l’ONU marquant les 70 ans de libération d’Auschwitz. La venue de l’exposition, qui comprend des photos et des récits de témoins, a été soutenue par la Mission française à l’ONU et son Ambassadeur François Delattre qui s’est décrit comme un ami du Père Desbois, “une des personnes que j’admire le plus sur Terre” .
Pour le Père Desbois, cette exposition peut permettre de “conscientiser au niveau international. Il suffit qu’un individu bien placé ait conscience du problème pour que les choses changent” .
Devant les invités, il est revenu sur les conditions atroces dans lesquelles ces juifs d’Europe de l’Est ont été tués, regroupés pour soi-disant “aller en Palestine” puis abattus froidement par balles dans des fosses par des officiers allemands autorisés à violer leurs victimes la veille de l’exécution. “Les exécutions se déroulaient en public. Les journaux en faisaient part. C’était comme un spectacle” .
Les juifs n’auraient pas pu faire ce travail pour eux-memes. Il fallait un prêtre, venant de l’extérieur, pour poser des questions et leur donner un sentiment de sécurité” , avance David Black, président des Amis américains de Yahad-In Unum, un groupe qui finance une partie des activités de l’association basée en France.
Prochaine mission pour le prêtre pacifique: l’Irak. Son association recueille actuellement des témoignages pour documenter le massacre des Yazidis, un groupe ethnique et religieux persécuté par l’Etat islamique. Le Père Desbois doit se rendre prochainement en Irak pour la “quatrième fois” pour “recueillir les preuves de ce génocide” en interviewant les “filles qui ont été violées et les garçons entrainés dans des camps” . “Il y a une grande urgence“, ajoute-t-il.
Le problème, c’est que les génocides sont vus comme des événements qui émeuvent les gens, que les médias relayent, mais pas comme quelque chose qu’on ne peut arrêter. C’est comme si on découvrait le Sida et qu’on disait: ben non, on ne cherche pas de traitement” .

Trois soirs avec Isabelle Boulay à Hallandale Beach

Les snowbirds arrivent. La chanteuse Isabelle Boulay vient passer quelques jours à Hallandale Beach. La Québécoise se produira trois soirs de suite au Club Tropical Ballroom du 8 au 10 février.
Isabelle Boulay a commencé dans la chanson un peu par hasard, quand ses amis l’ont inscrite malgré elle à une compétition de chant dans son Québéc natal. De rencontres en concerts, elle parvient à gravir les échelons. Elle fait partie de l’opéra rock “Starmania” de Luc Plamandon, puis enchaine les Prix et les albums. Star en France, elle chante avec Serge Lama, Julien Clerc et Francis Cabrel notamment.

Cord, l'appli de Thomas Gayno, reprise par Spotify

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Spotify prend Cord dans ses filets.
Le géant de la musique a racheté la start-up de Thomas Gayno, créée à New York en 2014, et qui proposait un service de messagerie vocale. Les termes de cet accord, annoncé par Spotify le 20 janvier, n’ont pas été précisés, mais on sait que le service Cord va s’arrêter. Ce lundi, Thomas Gayno ne souhaitait pas faire de commentaires.
L’équipe de Cord continuera à “explorer” la façon dont Spotify “interagit avec l’audio”, indique le communiqué, qui précise que l’équipe de Cord va participer à la création de “nouveaux produits” au sein de Spotify.
Nous vous avions parlé de Cord à ses débuts. La start-up avait été lancée à Brooklyn par ce jeune Français avec un de ses anciens collègues de Google, Jeff Baxter. Le duo, qui avait levé 1,8 million de dollars, croyait dur comme du fer que le message audio aurait un grand avenir dans nos outils de communication. Ils n’étaient pas les seuls à le penser : à peu près à la même époque, What’s App, ou Facebook Messenger et iOS ont commencé à proposer de telles fonctionnalités sur leurs interfaces de messagerie. Rendant la concurrence difficile.
Ainsi, malgré une belle couverture médiatique, et une audience honorable – Thomas Gayno évoquait 500 000 utilisateurs à l’été 2015, en particulier aux Etats-Unis, au Brésil et en Turquie –  Cord n’a pas réussi à franchir l’étape d’après. Pas de deuxième levée de fonds. Pas de “viralité” dans son utilisation, pourtant nécessaire à la mise en place d’un business model rentable. “Dans ce type de business, le revenu par utilisateur est tellement faible qu’on vise des dizaines de millions d’utilisateurs”, nous disait Thomas Gayno il y a six mois.
Ces derniers temps, Cord explorait la possibilité de se positionner dans le domaine des “wearables”, et décliner son service sur de nouvelles interfaces (montres, lunettes, vêtement etc). Une expertise qui sera sans doute précieuse pour Spotify.

"Première Scène" reprend ses droits au Lycée Français de New York

Le Lycée Français de New York (LFNY), accueille le festival de théâtre en français « Première Scène », les vendredi 29 et samedi 30 janvier. Il s’agit de la 17eme édition de ce rendez-vous pour acteurs en herbe.
Le festival rassemble 370 élèves francophones de 22 écoles différentes des Etats-Unis et du Canada. Du CM2 à la terminale, les élèves de plusieurs classes se réunissent pour interpréter des scènes de grandes pièces de théâtre. Le thème  de 2016? Le désir et dégoût.
Un jury décernera le Grand Prix à la meilleure pièce. D’autres récompenses (le prix spécial du jury, le prix de la meilleure interprétation féminine et masculine, un prix d’écriture et enfin des prix « coups de coeur ») seront également distribuées lors de ce rendez-vous pour les amoureux de théâtre.
La liste des participants de 2016:

  • UNIS
  • College de Montréal
  • College International Marie de France
  • College Stanislas
  • LFSF
  • Hewitt School
  • LFNY
  • Compagnie de l’Oiseau bleu
  • School for international Studies
  • EINY
  • EFNY
  • Town School
  • Trinity School
  • Écoles French Heritage
  • Claremont International High School
  • International Community High School
  • Union Square International High School
  • Health Sciences International High School
  • Brooklyn International High School
  • Oak Knoll school
  • Browning School
  • FASNY

Les Vieilles Charrues à Central Park le 1er octobre

Le projet des Vieilles Charrues à New York se précise. Le festival breton s’installera à Central Park le 1er octobre. C’est son président, Jean-Luc Martin, qui l’a annoncé, dimanche, lors de la traditionnelle soirée des “laboureurs” pour les volontaires du festival. “Ce sera un événement exceptionnel. On va aller faire plaisir à nos cousins de New York avec une soirée dans un lieu magique” , a-t-il lancé devant la foule.
La vidéo du journal Le Télégramme:
http://dai.ly/x3o4sgf
Hors de question de recréer au milieu de New York le festival qui attire chaque année plus de 200.000 personnes à Carhaix: les Vieilles Charrues version Grosse Pomme prendra la forme d’un concert.
Les permis ont été déposés. Il y aura bien un concert le 1er octobre dans l’après-midi ou en soirée, confirme Laurent Corbel, co-president de BZH New York, l’association des Bretons de New York à l’origine de l’initiative. “Pour l’instant, rien n’est fait en termes de programmation” souligne Laurent Corbel, qui spécule qu’ils seront “quatre-six” à défiler sur scène “mais rien n’est arrêté” .
Ce concert spécial, qui coïncide avec les 25 ans du légendaire festival, est dans les cartons depuis plusieurs mois. Il prendra place sur la scène qui accueille SummerStage pendant l’été, située dans le centre de Central Park. Elles sera mise aux couleurs des Vieilles Charrues et leurs sponsors pour l’occasion. “Nous avons acquis les droits pour utiliser la scène. L’événement sera complètement indépendant de SummerStage” , poursuit Laurent Corbel. L’endroit peut accueillir 5.000 personnes.

Snowzilla: vos plus belles photos sur Instagram

Avant de sortir votre projecteur samedi soir pour regarder une toile sur Netflix, certains d’entre vous sont allés s’aventurer dans New York sous la neige. Voici quelques photos postées sur le compte Instagram de French Morning @french_morning_nyc. Mettez-nous en tag sur Instagram et nous publierons les plus belles (c’est-à-dire toutes!)
 

#blizzard #jonas #blizzard2016 #snowzilla #snowstorm photo by @dustincohen

A photo posted by French Morning (@french_morning_nyc) on Jan 25, 2016 at 9:50am PST

 

#snowy #snowstorm2016 #snow #prospectpark #blizzard #brooklyn #newyork #snowzilla la photo de @gemsgale

A photo posted by French Morning (@french_morning_nyc) on Jan 24, 2016 at 9:00pm PST

Neige fraîche du dimanche à #centralpark #manhattan #newyork #snowstorm #blizzard2016 #clearsky #sunnyday

A photo posted by French Morning (@french_morning_nyc) on Jan 24, 2016 at 1:07pm PST

#bushwick #brooklyn #snowstorm2016 #snow #blizzard #newyork

A photo posted by French Morning (@french_morning_nyc) on Jan 23, 2016 at 2:29pm PST

La neige tombe sur #newyork #brooklyn #snow #snowstorm2016 #blizzard #cestbeau #socosyinside

A photo posted by French Morning (@french_morning_nyc) on Jan 22, 2016 at 9:07pm PST

Sous la neige (et le soleil), le lac #snowzilla #brooklyn #newyork #blizzard #prospectpark #snow #snowstorm2016 #snowy

A photo posted by French Morning (@french_morning_nyc) on Jan 24, 2016 at 12:10pm PST

French Morning et la FACCSF s’associent pour proposer une offre exclusive

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Bonne nouvelle pour les entreprises franco-américaines de la Baie : la FACCSF et French Morning s’associent.
La Chambre de Commerce Franco-Américaine de San Francisco est l’organisation incontournable pour les entreprises franco-américaines de la région. French Morning est le premier web-magazine français des Etats-Unis. L’alliance entre les deux était naturelle, elle est maintenant officielle.
Grâce à ce partenariat, toutes les entreprises membres de la Chambre bénéficient d’une réduction exceptionnelle de 50% sur un “media package” de French Morning, conçu spécialement pour eux. Ainsi, les membres de la FACCSF pourront se présenter à l’audience de French Morning, mettre en avant leurs offres et produits (grâce à des “articles partenaires”, publicités sur le site et sur la newsletter) au cours d’une campagne marketing de quatre mois, auprès des quelque 60,000 Français et francophones de la “Bay Area”.
La FACCSF, créée en 1978, compte quelque 300 entreprises membres dans la Baie de San Francisco, Napa Valley, Silicon Valley et alentours. Ses missions principales sont l’animation de la communauté Business Franco Américaine et l’aide à l’implantation et/ou au développement des entreprises.
Son action s’appuie sur trois piliers: ses membres, ses évènements et ses services d’appuis. La Chambre de commerce propose plusieurs niveaux d’adhésion, selon la taille de l’entreprise et l’éventail de services désirés (Individual, Entrepreneur, Business, Counselor, University & Grandes Ecoles, Benefactor).
Elle organise plus de 100 évènements par an : networking, conférences, gala annuel (La Soirée), French-American Business Awards, etc. Elle offre  aussi une large gamme de services d’appui (formations, organisation de trade missions, Business Center, service de recrutement et de visas J1).
Pour plus d’informations sur la FACCSF, ses membres, évènements et services : www.faccsf.com et s’abonner à la mailing list.
 

Journalisme: Slimane Zeghidour en conférence à L.A et dans la Silicon Valley

Rédacteur en chef à TV5 Monde, professeur de géopolitique, le journaliste Slimane Zeghidour a roulé sa bosse partout dans le monde.
Slimane Zeghidour questionnera le rôle du journaliste à l’ère d’Internet, des smartphones et de la prolifération des réseaux sociaux, lors de deux conférences à Los Angeles et dans la Silicon Valley.
La première conférence se déroulera dans les locaux de l’Alliance française de Los Angeles le mardi 2 février à 7pm. La seconde au Mountain View Center for the Performing Arts (événement organisé par l’Alliance Française de la Silicon Valley) le jeudi 4 février à 7pm. Elle sera suivie d’une réception.
Guerres, attentats, conflits, attaques… Tous les jours, nous sommes inondés par les actualités anxiogènes. Derrière cela, les médias et les journalistes, souvent discrédités. Mais, qu’attendons-nous d’eux ? Doivent-ils être des historiens de l’instant, des témoins de leur temps ?
Le questionnement sur la place du journaliste dans les conflits armés remonte à la guerre de Crimée, durant laquelle le photojournalisme sur champ de bataille est né. Pour la première fois, des images illustraient des cadavres de soldats. Réalisées par le photographe britannique Roger Fenton, elles ont suscité l’émotion générale, tout comme les reportages de Sir William Howard Russell, considéré comme le premier correspondant de guerre.
Slimane Zeghidour abordera ces thématiques, jusqu’au traitement de l’information aujourd’hui.

"Cats" revient à Broadway cet été

Les chats chanteurs et danseurs débarquent à New York. La comédie musicale “Cats”, qui n’était plus jouée à Broadway depuis seize ans, revient cet été.
Elle sera jouée à partir du 2 août au Neil Simon Theater, ont annoncé les producteurs de “Cats” dans un communiqué.
La version présentée sera bien la version originale, telle qu’elle a été imaginée par Andrew Lloyd Weber (le créateur, également, du “Fantôme de l’opéra”).
Les fans apprécieront. Et les fans de “Cats”, il y en a plein. La comédie musicale a été jouée sans interruption à New York entre 1982 et 2000, soit 7.485 représentations au total. “Cats” a été pendant longtemps la comédie musicale avec la plus forte longévité à Broadway, avant d’être détrônée en 2006 par le “Fantôme de l’opéra”.
Depuis sa création, la comédie musicale “Cats” a été joué dans 30 pays, traduite en 15 langues, et les producteurs affirment que 73 millions de personnes dans le monde l’ont vue. Elle a gagné sept Tony Awards, dont le prix de la meilleure comédie musicale.
Certaines de ses chansons sont devenues des tubes, en particulier “Memory”.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=4-L6rEm0rnY]

Obamacare: suis-je concerné?

 
Trop compliqué, trop flou ? Bien des expatriés se posent des questions sur “Obamacare”(ou plutôt le « Patient Protection and  Affordable Care Act », ACA pour les intimes) A l’approche de la « deadline » du 31 janvier, et des amendes qui pourraient aller avec, French Morning fait le point.
Expatriés, détachés, etc.. : qui est concerné ?
Tous les détenteurs de carte verte et toutes les personnes résidant fiscalement aux Etats-Unis (et présentes sur le sol américain depuis plus de douze mois) doivent se conformer à l’Obamacare. C’est-à-dire souscrire une assurance santé conforme aux critères fixés par la loi américaine (ou « ACA compliant »). Ne sont pas concernés les stagiaires, les étudiants en visa J1 et les expatriés qui ne paient pas d’impôts aux Etats-Unis.
Que se passe-t-il le 31 janvier ?
Si on suit le calendrier officiel, Obamacare est entré en vigueur en 2014, et vous êtes donc censés être dans les clous depuis lors. Mais à chaque année, sa « campagne » pour se mettre en règle et celle en cours s’arrête le 31 janvier. Après cette date, il sera trop tard pour souscrire une assurance compatible pour 2016. Et l’IRS, le fisc américain, pourrait commencer à s’intéresser à votre matricule. Il y aura une nouvelle campagne pour 2017 mais uniquement pour les nouveaux arrivants ou ceux dont la situation a changé (perte d’emploi, mariage ou naissance d’un enfant).
Si je ne souscris pas à une assurance Obamacare, je risque quoi ?
Des pénalités. Au moment de remplir votre déclaration IRS pour l’année, vous devrez avouer que vous ne respectez pas la loi et vous devrez payer une amende (ou « ACA Penalty Tax »). Or le montant de ces pénalités (calculées en fonction de vos revenus et du nombre de personnes dans le foyer) est prévu pour gonfler avec le temps. Pour 2016, il est évalué à 695 dollars ou 2,5% du revenu selon votre situation. Et le fisc américain, jusqu’alors plutôt compréhensif, est censé serrer la vis dans les mois qui viennent. Voici une calculatrice pour évaluer le montant de votre pénalité.
Comment trouver une assurance « Obamacare-compatible » ?
Plusieurs pistes possibles : le marché réglementé (ou « marketplace ») mis en place au niveau fédéral ou dans votre Etat de résidence. Vous pouvez aussi chercher une solution auprès d’un assureur privé ou d’un courtier. Ou, dans certains cas, recourir à une formule de couverture santé publique (du type Medicare ou Medicaid).
Si vous n’aviez pas d’assurance santé jusque là, il est donc urgent d’en souscrire une, sauf à calculer qu’il est plus avantageux de payer l’amende que de respecter la loi (une décision qui n’engagerait que vous…). Et si vous avez déjà une assurance individuelle, vérifiez qu’elle est homologuée.  Quant aux assurances françaises financées directement par des employeurs français, la situation reste encore floue. Le député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre doit rencontrer dans les jours qui viennent plusieurs compagnies d’assurance pour faire le point « sur les incohérences, les contradictions et donc l’insécurité dans laquelle se trouvent encore certains Français ».
Que proposent les assurances spéciales « expat’ » ?
« Certaines ont fait l’autruche, d’autres ont fini par mettre en place des formules précises », résume une source officielle française. Parmi les assurances les plus souscrites, la Caisse des Français de l’Etranger (CFE), qui assure environ 10.000 Français aux Etats-Unis, n’est pas agréée. Le groupe, qui dit avoir multiplié lettres d’information et mails sur le sujet, a fini par proposer une formule homologuée en partenariat avec le gestionnaire d’assurances WellAway.
 
 

Pourquoi y a-t-il autant d'écrans à Times Square ?

Carrefour du monde, Times Square est aussi le carrefour de la pub. La place mythique concentre les écrans et les affiches publicitaires. Pourquoi en y-a-t-il autant? C’est la question bête de la semaine.
Times Square tient son nom de l’ancien emplacement du siège du New York Times. Le bâtiment du quotidien, revendu en 1961, est toujours visible aujourd’hui. C’est là d’où descend la fameuse boule lumineuse pour fêter la nouvelle année. Visionnaire, le légendaire patron du journal, Adolph Oachs,  voyait dans ce quartier un véritable carrefour culturel, transformé par l’arrivée du subway.
One Times Square 1903
C’est avec la vente de l’immeuble que commencent à germer les premières affiches publicitaires. Au cours de rénovations, les nouveaux propriétaires, le publicitaire Douglas Leigh puis l’entreprise Allied Chemicals (aujourd’hui Honeywell), refont la façade, installent des affiches et s’aperçoivent rapidement qu’ils rapportent non seulement des locataires, mais aussi des revenus supplémentaires de la part d’entreprises qui souhaitent louer un morceau de façade pour se faire connaitre. Les affiches se multiplient.
L’évolution de la technologie va accompagner ce fleurissement. “Les messages à caractères alphanumériques (panneaux lumineux qui affichent seulement des chiffres ou des lettres, ndlr) remontent aux premiers jours des ampoules à incandescence, les affiches animées en noir et blanc apparaissent dans les années 1970 et la pleine couleur d’aujourd’hui remonte aux années 1990 avec l’avènement du LED bleu et du blanc”, nous explique Tama Starr, auteure de Signs and Wonders : The Spectacular Marketing of America. 
Selon Lynne Sagalyn, qui a signé le livre Times Square Roulette : Remaking the City Icon et professeure émérite à la Columbia Business School, « l’emplacement et la configuration géographique de Times Square est propice à l’omniprésence de la publicité ». En effet, la concentration des théâtres, l’essor de Broadway et l’implantation de grandes entreprises rendent le terrain favorable à la multiplication des affiches.
Avec l’arrivée du numérique, les écrans ont peu à peu évincé les affiches publicitaires et deviennent les emplacements les plus chers du monde, souvent loués par des grandes multinationales comme McDonald’s ou Coca Cola.

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©Matt Wade

Le premier « Jumbotron », écran de télévision géant, est installé en 1990 par Sony. Depuis, les fabricants se lancent dans une bataille acharnée pour savoir qui aura le plus gros. En novembre 2014, un grand écran haute-définition de la longueur d’un terrain de football américain été inauguré entre la 45eme et la 46eme rue. Une marque qui souhaitait diffuser des messages publicitaires sur l’écran devait débourser à l’époque la coquette somme de 2,5 millions de dollars pour quatre semaines.
D’après Lynne Sagalyn, « il est compliqué de savoir combien d’écrans sont utilisés à Times Square en raison de la location variable, à l’heure, la journée, ou encore à l’année mais au moins une centaine apparaissent sur les façades».