Accueil Blog Page 99

Les tricolores veulent décrocher le pompon en Floride

C’est certainement l’une des compétitions sportives les plus méconnues. L’équipe de France de cheerleading est en lice pour les championnats du monde de la discipline, les ICU World Cheerleading Championships, qui se dérouleront du mercredi 24 au vendredi 26 avril à Orlando.

Loin des clichés qui façonnent en douce l’imaginaire collectif, le cheerleading ne se résume pas uniquement aux pom-pom girls vêtues d’une jupe à paillettes ultra-courte qui agitent vigoureusement leurs pompons colorés sur le bord des terrains de football américain afin de soutenir leur équipe.

« C’est un sport de compétition à part entière », insiste Marion Crochet, la responsable de développement de la discipline en France. « Il s’agit d’un mélange de gymnastique et de figures acrobatiques qui demandent une grande technicité et un véritable esprit d’équipe. Le cheerleading se pratique à vingt-quatre et ce groupe ne doit faire qu’un », résume cette cadre de la Fédération française de football américain (FFFA), dont dépendent la centaine de clubs de cheerleading disséminés à travers l’Hexagone.

À l’origine, un sport masculin

Symbole de la culture universitaire américaine, cette discipline compte plus de quatre millions de licenciés aux États-Unis. En France, elle rassemble près de six milliers de personnes. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, le cheerleading n’est pas réservé à la gent féminine, puisque ce sport regroupe des athlètes de tous sexes.

« À l’origine, à la fin du XIXe siècle, c’était même une activité exclusivement masculine, souligne Marion Crochet. Les hommes se tenaient au bord des terrains de sport, munis de mégaphones et de pancartes, pour encourager leur équipe en galvanisant la foule ». D’où leur nom de cheerleader en anglais, ce qui signifie littéralement « celui qui mène les acclamations » dans la langue de Molière. « La mixité de la discipline n’est apparue qu’à partir de la Seconde Guerre mondiale, date à laquelle les femmes sont venues remplacer les hommes qui avait été appelés au front. »

Ce sont donc neuf femmes et pas moins de quinze hommes qui défendront les couleurs de la France cette année dans la capitale floridienne du divertissement face aux représentants d’une dizaine d’autres pays. Rondades, vrilles, portées, pyramides humaines et autres acrobaties, ces jeunes sportifs seront jugés sur un enchaînement de figures, réalisées au long d’une chorégraphie millimétrée de moins de trois minutes, la « routine » comme on l’appelle dans le jargon du cheerleading, le tout au son d’une musique très rythmée.

« Nous espérons aller le plus loin possible dans la compétition, même s’il faut bien reconnaître que nous sommes encore des bébés dans le domaine par rapport aux équipes américaine et canadienne, précise celle qui a été l’entraîneuse de la toute première équipe de France de cheerleading, formée en 2018. Les victoires et la communication nous permettront d’attirer de nouveaux licenciés, notamment chez les garçons, car nous devons encore nous détacher de certains stéréotypes bien ancrés. »

Qui sont Carla Leite et Leïla Lacan, ces deux Françaises draftées en WNBA ?

Derrière la déjà star Caitlin Clark, qui a battu tous les records de l’histoire en championnat universitaire, filles et garçons confondus (points, paniers à 3 points, et même audiences télé !), et quelques autres figures qui ont captivé les téléspectateurs américains ces derniers mois, deux Françaises ont fait l’actualité de la Draft 2024. Il s’agit de Carla Leite (sélectionnée en 9e position par les Wings de Dallas) et Leïla Lacan (10e par les Sun du Connecticut), deux basketteuses évoluant encore en métropole mais qui débarqueront la saison prochaine (après les Jeux Olympiques de Paris 2024) sur le continent nord-américain pour se frotter à ce qui se fait de mieux sur la planète basket.

Carla Leite, l’héritière de Tony Parker

À 20 ans (elle les a fêtés le 16 avril), Carla Leite a déjà pas mal bougé. Originaire de la banlieue parisienne mais ayant foulé ses premiers parquets dans le Sud-Est, elle a évolué au centre de formation de l’ASVEL Féminin, au sein de la Tony Parker Academy à Lyon, avant de faire ses débuts professionnels il y a deux ans avec le club de Tarbes (TGB). Lors de sa première saison en championnat LFB avec le TGB, elle a été élue… meilleure jeune du championnat. Présélectionnée en équipe de France en vue de l’Euro 2023, elle a dû finalement renoncer à la prestigieuse compétition en raison d’une blessure. Elle a toutefois été championne d’Europe de cette même compétition, mais dans la catégorie moins de 20 ans, quelques semaines plus tard : à la fin de l’été, elle avait mené les Bleues vers la victoire en Lituanie, en battant en finale la Lettonie (85-59).

Cette meneuse de jeu possède une palette ultra complète, qu’elle tire peut-être de l’éclectisme de sa jeunesse. Carla Leite a en effet pratiqué d’autres sports, comme le football, le tennis ou encore l’athlétisme. Elle n’a découvert le basket que dans la cour de récréation de son école avec ses amies, avant qu’un jour, son instituteur, témoin de ses qualités, l’incite à rejoindre le club du coin, celui de Lorgues (Var), avant de poursuivre son apprentissage à Draguignan. Sur le terrain, elle est décrite comme une compétitrice qui déteste perdre, une joueuse très hargneuse.

Leïla Lacan , la « meilleure arrière » derrière… Caitlin Clark

Leïla Lacan, originaire d’Aveyron, jouera la saison prochaine sous les couleurs de Connecticut Sun. © Instagram Leïla Lacan

Leïla Lacan est quant à elle originaire d’Aveyron. Née à Rodez dans le sud de la France, elle a suivi le parcours royal du haut niveau : le pôle Occitanie à Tourneufeuille en banlieue de Toulouse, puis le Pôle France à Toulouse avant d’intégrer l’INSEP à Paris. Comme sa compatriote Carla Leite, elle évolue depuis deux saisons en Ligue professionnelle, sous les couleurs d’Angers.

Elle a déjà accumulé 11 sélections (pour 52 points marqués) en équipe de France, dont une participation à l’Euro 2023 où elle a décroché avec ses coéquipières une médaille de bronze. Ses qualités ? Un bel équilibre entre une efficacité aux tirs et une capacité à faire jouer autour d’elle. Ce qui lui avait d’ailleurs valu d’être retenue dans le cinq majeur (les cinq meilleures joueuses) du championnat d’Europe U18 en 2022. « Elle est d’ores et déjà incroyablement accomplie et probablement prête à jouer tout de suite, a déclaré Stephanie White, la coach des Connecticut Sun. Elle est une joueuse au QI basket très élevé. »

« Nous avons pensé qu’elle était la deuxième meilleure arrière de cette Draft (ndlr : derrière Caitlin Clark), a quant à lui estimé le directeur sportif de Connecticut Darius Taylor. Avec tout ce qu’elle peut faire, sa capacité à jouer aux deux postes d’arrière, à marquer à toute distance et à défendre : elle était notre cible numéro 1. »

Chroniques alternatives: Un nouveau concours scolaire international de création d’images à partir de l’IA

Dans un monde où la manipulation de l’opinion publique via des images trafiquées bat son plein et où les fakes font des ravages, une initiative éducative inédite voit le jour. « Chroniques alternatives », c’est la toute première édition d’un concours international à destination des établissements français. L’objectif : utiliser des outils d’intelligence artificielle pour créer des illustrations explorant des réalités alternatives de l’histoire. « Et si Cléopâtre avait été à la tête de Rome ? Et si les femmes avaient pris le pouvoir, etc. » Des exemples que Fabien Lombard, le principal du collège de l’École Bilingue de Berkeley en Californie aux États-Unis, à l’initiative de ce concours avec Paul Feron, professeur d’histoire-géographie du lycée François Raynouard du Var en France, cite pour éclairer le concept. Et d’ajouter : « L’intelligence artificielle bouleverse l’éducation et nous savons que les élèves utilisent ces outils. Ils sont là pour rester ! Alors plutôt que de lutter, nous avons réfléchi à une manière ludique de leur apprendre à les manipuler, de les entraîner à les questionner, à s’en emparer, à jouer avec… »

Développer son sens critique

Fabien Lombard et Paul Héron, bénéficiant tout deux d’un parcours en histoire et étant particulièrement sensibilisés à l’éducation aux médias, ont choisi l’uchronie comme support de travail. Il s’agit de réécrire une histoire refaite logiquement telle qu’elle aurait pu être. À ce propos, le principal du collège de l’École Bilingue de Berkeley rappelle que « l’idée présentée doit pouvoir être envisageable et l’image créée, rester plausible ». Du côté des thématiques, pas de thème imposé pour les lycéens. En revanche, les collégiens plancheront sur les inventions. Dans les deux cas, « les recherches exigent de la documentation préalable et de la méthodologie. Autant de procédés qui permettent aux élèves de questionner le vrai du faux et de développer leur sens critique » précise Fabien Lombard.
La professeure de français Julie Eloy-Defauw et le principal du collège de l’École Bilingue de Berkeley, Fabien Lombard, travaillent autour d’une oeuvre réalisée par deux élèves de 6ème. © École Bilingue
Les participants soumettront ensuite un document A4 (une à deux pages) illustrant leur évolution alternative de l’histoire. Devront y apparaître : une image générée par l’intelligence artificielle (via Canva ou Dall-E, deux outils gratuits recommandés par les organisateurs), un titre, et un texte d’accompagnement. Sachant que chaque établissement impliqué pourra proposer cinq œuvres au maximum.

Jury à la pointe et lots technologiques

« Nous avons lancé l’idée fin janvier et depuis, elle suscite beaucoup d’engagement et d’intérêt » explique Fabien Lombard. Près de 400 élèves, issus de cinq collèges et cinq lycées répartis aux États-Unis, au Canada, en France et en Grèce, sont en effet déjà inscrits. Un chiffre qui devrait augmenter d’ici la fermeture des inscriptions fin avril 2024. Le principal précise que le concours est ouvert à tous car « leur volonté, c’est aussi de démocratiser l’utilisation de l’IA et de confronter les points de vue, les sensibilités. » Les soutiens, à l’instar du Consulat Général de France à San Francisco ou du Consulat Général des États-Unis en France, se multiplient également pour faire de cette première édition un succès. À la clé ? La reconnaissance d’un jury international composé d’une dizaine de spécialistes de l’IA. Parrainé par Raphaël Doan, auteur du livre « Si Rome n’avait pas chuté » (éditions Passés / Composés, cf. photo de Une), le jury compte également des journalistes, un réalisateur de documentaire, un développeur de jeu vidéo, etc. Des lots, notamment des ordinateurs portables, récompenseront en outre trois créations : la meilleure création dans la catégorie lycée, dans la catégorie collège et le coup de cœur du jury. Les résultats seront dévoilés le 1er juin 2024, et les lauréats ainsi que leurs professeurs seront invités à siéger au jury de l’édition 2025. Un concours qui espère donc se pérenniser et pourquoi pas « se décliner dans les classes » comme le suggère Fabien Lombard. Publié le 4 mars 2024. Mis à jour le 21 avril 2024

Earth Day : Célébrer la Terre avec La Fresque du Climat au Consulat

À l’occasion de la Journée de la Terre (Earth Day), lundi prochain 22 avril, le Consulat général de France à New York accueillera La Fresque du Climat pour un jeu-atelier qui permet d’apprendre de nombreuses informations sur le changement climatique tout en s’amusant.

La Fresque du Climat a été créée en 2015 à Paris par un ingénieur et militant écologiste français, Cédric Ringenbach, – French Morning vous avait raconté l’histoire de ce jeu de société (article ici) lors de son lancement -, pour sensibiliser le grand public aux enjeux climatiques. L’atelier s’exporte désormais dans plus de 42 langues et est reconnu internationalement pour son efficacité pédagogique, notamment aux États-Unis où la Fresque dispose déjà de plusieurs centaines de volontaires.

Rendez-vous ce lundi 22 avril au Consulat, de 5:30pm à 8:30pm. L’atelier est gratuit (n’attendez pas pour réserver votre place) et se déroulera en anglais. Des rafraîchissements seront servis au cours de la soirée. 

Le « Double Trouble » de L’Impératrice repart en tournée nord-américaine

Mise à jour: la tournée de L’Imperatrice est reportée à janvier 2025. Lire les détails ici.

Si vous ne les avez pas encore vus en concert, foncez ! L’Impératrice sur scène, c’est une ambiance garantie, portée par des musiciens excellents et dont le plaisir de jouer et l’énergie sont contagieux. Le groupe, composé de Charles de Boisseguin (claviers), Hagni Gwon (claviers), David Gaugué (guitare basse), Achille Trocellier (guitare électrique), Tom Daveau (batterie), et Flore Benguigui (chant), s’est fait connaître grâce aux chansons « Vanille Fraise », « Sonate Pacifique », « Erreur 404 », et plus récemment « Peur des filles » et « Me Da Igual », leur dernier morceau sorti en mars 2024.

Après Coachella en avril prochain (les vendredi 12 et 19), et deux dates sold out à New York le mardi 9 et le mercredi 10 avril, L’Impératrice sillonnera les États-Unis et le Canada pour poursuivre sa tournée « Double Trouble » en septembre. Ils se produiront notamment :

  • le jeudi 5 septembre à Anthem de Washington DC
  • le vendredi 6 septembre au Union transfer de Philadelphie
  • le samedi 7 septembre au Terminal 5 de New York
  • le mardi 10 septembre au Mtelus de Montréal
  • le vendredi 13 septembre au Rebel de Toronto
  • le samedi 14 septembre au Salt Shed de Chicago
  • le dimanche 16 septembre au Ogden Theatre de Denver
  • le lundi 17 septembre au Depot de Salt Lake City
  • le jeudi 20 septembre au Malkin Bowl de Vancouver
  • le vendredi 21 septembre au Crystal Ballroom de Portland
  • le samedi 22 septembre au Showbox Sodo de Seattle
  • Le lundi 24 septembre et le mardi 25 septembre au Fox Theatre d’Oakland

Places pour la tournée : billets ici

Publié le 16 mars 2024. Mis à jour le 24 juillet 2024.

Classique, jazz, pop : La prochaine saison du Carnegie Hall sera très française

La célèbre salle de concert Carnegie Hall a dévoilé son programme pour la saison à venir – d’octobre 2024 à juin 2025 – avec de nombreux musiciens français et francophones invités cette année.

Après une soirée d’ouverture le mardi 8 octobre par un récital de l’orchestre philharmonique de Los Angeles dirigé par Gustavo Dudamel, où le pianiste Lang Lang sera invité, l’auditorium de la 57e rue fera la part belle aux artistes tricolores.

Les débuts new-yorkais de Raphaël Pichon

Le moment fort de l’année sera sans doute les débuts, dans ce lieu mythique, du chef d’orchestre Raphaël Pichon. Le fondateur de l’Ensemble Pygmalion à Paris dirigera la première américaine de Mein Traum (My Dream), le jeudi 23 janvier 2025 à 8pm (billets ici). Cette grande fresque, imaginée par le maestro français en compagnie du baryton Stéphane Degout, constitue un voyage musical au cœur du romantisme, composé d’œuvres de Schubert, Weber, ou encore Schumann. Sur la scène new-yorkaise du Stern auditorium, la plus grande et la plus prestigieuse des salles du Carnegie Hall, Raphaël Pichon, considéré par le New York Times comme « l’un des chefs d’orchestre les plus intéressants qui soient », sera accompagné de l’Orchestra of St. Luke’s, des voix Christian Gerhaher and Ying Fang, ainsi que des chœurs de chambre Ensemble Altera dirigés par Christopher Lowrey.

Un peu plus tôt dans la saison, Angélique Kidjo aura eu, elle aussi, les honneurs du Carnegie Hall et du Stern auditorium. Le samedi 2 novembre 2024 à 8pm (tickets ici), le chanteuse franco-béninoise reprendra certains de ses titres les plus connus auprès d’un public américain qui l’adore. Lauréate à cinq reprises des Grammy Awards, elle sera accompagnée sur scène d’artistes dont les noms demeurent pour l’heure une surprise…

Le jeudi 14 novembre 2024 à 7.30pm (billets ici), le cadre plus contemporain du Zankel Hall mettra à l’honneur le Quatuor Ebene, cet ensemble à cordes composé de Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure, Marie Chilemme et Yuya Okamoto. Le Quatuor jouera des œuvres de Felix Mendelssohn et George Enescu, au cours d’une soirée partagée avec les Londoniens de Belcea Quartet.

Le même jour (jeudi 14 novembre à 8pm, billets ici) mais dans le Stern Auditorium, le chef d’orchestre français Louis Langrée fera ses débuts au Carnegie Hall en dirigeant l’Orchestra of St. Luke’s.

Centenaire de la naissance de Pierre Boulez

La saison du Carnegie Hall mettra par ailleurs particulièrement en avant la chanteuse franco-américaine Cécile McLorin Salvant. Née à Miami d’un père haïtien et d’une mère guadeloupéenne, Cécile McLorin Salvant s’est fait un nom – et une voix- dans la reprise de grands standards du jazz. Plusieurs dates sont programmées dans le Zankel Hall (samedi 16 novembre 2024 à 9pm, billets ici ; le vendredi 13 décembre à 7pm avec le pianiste Sullivan Fortner, billets ici ; jeudi 27 mars 2025 à 8pm, billets ici).

À quelques jours de Noël, le mercredi 11 décembre 2024 à 8pm (billets ici) la pianiste Hélène Grimaud interprètera des œuvres de Beethoven et Brahms notamment. Les Arts florissants, cet ensemble musical français fondé en 1979 par William Christie, spécialisé dans la musique baroque et plus particulièrement dans la musique baroque française, sera quant à lui invité le mardi 28 janvier 2025 à 7.30pm (billets ici), à l’occasion du… 80e anniversaire du fondateur de l’ensemble. Avant de revenir le dimanche 6 avril 2025 à 2pm (billets ici) en compagnie du violoniste Théotime Langlois de Swarte pour jouer les Quatre Saisons de Vivaldi.

Pour célébrer le centenaire de la naissance de Pierre Boulez (mort en 2016), le Carnegie Hall a par ailleurs imaginé un concert qualifié « d’avant-garde », intitulé « Boulez Rebooted », combinant les forces créatives de l’International Contemporary Ensemble avec les dernières avancées en matière de technologie de performance musicale réactive (jeudi 30 janvier 2025 à 7.30pm, billets ici). Il s’articulera notamment autour d’une première mondiale intégrant les avancées d’apprentissage automatique de SOMAX 2, développées avec des chercheurs de l’IRCAM (l’institut de renommée mondiale pour l’informatique, la musique et l’innovation électro-acoustiques de Boulez).

Une célébration du « Pierre Boulez Centenary » qui sera aussi l’occasion d’accueillir à nouveau le pianiste renommé Pierre-Laurent Aimard le dimanche 2 mars 2025 à 2pm (billets ici). Un pianiste qui sera à nouveau présent le dimanche 4 mai 2025 à 3pm (billets ici) pour une proposition très éclectique (Sweelinck, Mozart, CPE Bach, Beethoven, Chopin, Ives, Carter).

Parmi les autres Français attendus au Carnegie Hall : le quatuor Nevermind (mercredi 19 mars 2025 à 7.30pm, billets ici). Pour une saison très bleu-blanc-rouge dans ce haut lieu de la culture new-yorkaise.

Parades, concerts et street food : Coup d’envoi de « Fiesta » à San Antonio

C’est l’événement de l’année dans le Sud du Texas. San Antonio revient avec sa traditionnelle « Fiesta » du jeudi 18 au dimanche 28 avril, un gigantesque festival en plein air qui célèbre l’histoire et la culture de la ville pendant 10 jours, et accueille plus de trois millions de visiteurs.

Fêter l’indépendance du Texas

La première « Fiesta » à San Antonio a eu lieu en 1891. Elle honore la mémoire des combattants morts pour l’indépendance du Texas, et en particulier ceux présents pendant la bataille de Fort Alamo en 1836, un fort militaire encore présent et visitable aujourd’hui dans le centre-ville. 133 ans plus tard, le festival s’est développé à travers tout San Antonio et célèbre également les cultures locales, mélange d’influence mexicaine, native américaine et européenne.

Le moment fort de « Fiesta » aura lieu le vendredi 26 avril cette année, avec un grande parade haute en couleur intitulée The Battle of Flowers Parade. Plus de 550 000 spectateurs sont attendus dans le Downtown pour cet événement original, uniquement produit et préparé par des femmes. Chars décorés de fleurs, robes colorées et musiques traditionnelles sont au programme de ce défilé qui traversera la ville à partir de 10:30am. Places payantes disponibles ici. Pour une parade gratuite, rendez-vous sur le River Walk les mardi 23, mercredi 24 ou jeudi 25 avril entre 6 et 8pm où des groupes mariachi et danseuses folkloriques défileront sur des bateaux en musique.

Crédit photo : fiestasanantonio.org
Danses folkloriques mexicaines et musique mariachi lors du festival Fiesta sur le River Walk. © Ford Mariachi Festival

Musique et spécialités locales

Plusieurs festivals de musique ont également lieu à travers la ville pendant 10 jours. Parmi eux, Fiesta De Los Reyes investit Market Square dans le Downtown avec des concerts gratuits tout au long de la journée de musique tejano, latine, jazz et country. Programmation ici.

L’autre intérêt de « Fiesta » est de découvrir les spécialités culinaires locales. Parmi elles, vous trouverez un peu partout du Chicken on a Stick, une brochette de poulet pané servi avec un piment. Pour déguster des bonnes huîtres du Golfe du Mexique, rendez-vous au « Fiesta Oyster Bake » les vendredi 19 et samedi 20 avril, un festival qui mêle musique et street food, organisé sur le campus de la St. Mary’s University à l’Ouest de la ville. Places payantes ici.

La spécialité culinaire du festival Fiesta, le «Chicken on a Stick». © oysterbake.com

Le quartier résidentiel de King William organise lui aussi sa propre foire le samedi 27 avril, avec notamment des expositions d’artistes locaux en plein air, une parade, des animations pour les enfants, et plein d’autres événements. Places payantes disponibles ici.

Collectionner les médailles

À l’image des colliers de perle du carnaval de La Nouvelle-Orléans, les participants de « Fiesta » collectionnent des médailles d’inspiration militaires pendant 10 jours. Entreprises, commerces, associations et écoles préparent de nouveaux modèles chaque année qu’ils vendent à travers la ville. De quoi obtenir des pièces originales qui prennent de la valeur avec le temps.

À quelques jours de l’édition 2024, certains sites internet commercialisent par exemple des médailles au nom de Victor Wembanyama, le jeune basketteur français des San Antonio Spurs, dont la popularité a explosé cette année dans le Sud du Texas.

Médailles à collectionner au nom de la star française des Spurs Victor Wembanyama. © SA Flavor

Publié le 1er avril 2024. Mis à jour le 18 avril 2024.

La babka, la brioche tendance de Braid Bakery à San Francisco

Après la folie du kouign amman et du cronut, une nouvelle mode pourrait bientôt voir le jour à San Francisco : la babka. Le concept est assez simple : une pâte à brioche fourrée et tressée, que l’on peut décliner autour de différentes saveurs. Ouverte depuis un an, Braid Bakery s’est spécialisée dans cette petite brioche originaire de Pologne et d’Ukraine, et qui s’est exportée au gré de la diaspora juive.

Valentine Erman fabrique ses babkas depuis chez elle, dans l’Inner Sunset : « J’ai lancé ma “cottage bakery” suite à une reconversion professionnelle. J’étais infirmière en France, mais je ne peux pas exercer ici avec mes diplômes français », explique t-elle. « Issue d’une famille de restaurateurs, je souhaitais depuis longtemps me lancer dans la pâtisserie, et Braid Bakery est la réalisation de ce rêve. » Valentine Erman a passé un CAP de pâtisserie par correspondance, avant de se lancer dans la fabrication de babkas : « Je souhaitais me spécialiser dans un produit. J’adorais manger des babkas quand nous habitions à Paris, c’était très à la mode avant notre départ. À San Francisco en revanche, peu d’enseignes en proposaient, donc cela semblait un bon créneau à prendre. »

Babkas sucrées, salées et au… cactus

Instagram will load in the frontend.

Choco-noisette, pistache-framboise-fleur d’oranger, cannelle-noix… Les babkas de Braid Bakery se déclinent en plusieurs saveurs sucrées, mais les versions salées connaissent également un grand succès, qu’elles soient aux champignons ou au bleu et aux poireaux. « La plus traditionelle est la choco-noisette, mais devant l’engouement pour les babkas salées, j’ai décidé de changer les saveurs chaque mois, au gré des produits de saison ou de mes inspirations. Nous revenons d’un séjour au Mexique, ce qui m’a donné l’idée de faire une babka au cactus, aux champignons et aux oignons. En mai, nous aurons aussi une babka au chocolat et piment d’espelette. »

Braid Bakery est rapidement devenu une affaire de famille : en effet, si Valentine Erman règne sur la cuisine, son mari Baptiste Benet gère toutes les opérations liées à Braid Bakery, des livraisons à la vente lors de pop up, en plus de son métier d’ingénieur et des cours d’aquarelle qu’il dispense. « J’ai le contact facile, et je suis plutôt bon vendeur », explique t-il, tout en surveillant d’un œil ses enfants, Auguste et Rose, qui courent derrière un canard dans le Golden Gate Park. « Nous avons trois méthodes de vente : à la maison, lors de pop-ups, mais également dans une enseigne de notre quartier, la coopérative Other Avenues, ce qui nous assure un revenu fixe ainsi qu’une présence dans le Sunset. » On peut venir chercher ses babkas directement chez Braid Bakery du jeudi au samedi de 11am à 1pm, et les commander jusqu’à 4pm la veille.

S’associer pour ouvrir une boutique

À terme, Valentine Erman aimerait se concentrer uniquement sur les pop up et événements, qui sont en général, couronnés de succès. « Notre premier événement était organisé avec Fatcake, un groupe de cyclistes qui parcourent San Francisco trois fois par semaine et finissent leur course à différentes boulangeries. Nous avons fait 70 babkas pour eux. Récemment, on m’a commandé deux cents babkas, et je suis très sollicitée pour les bat-mitsvah : les synagogues ont mon contact, et le bouche à oreille fonctionne très bien… » Son grand rêve reste toutefois d’ouvrir sa propre boutique, de préférence en s’associant avec une personne qui pourrait l’aider à développer Braid Bakery et faire connaître les babkas au plus grand nombre.

Concours de poésie : Une 2e édition ouverte à tous les élèves d’Amérique du Nord

Votre enfant aime écrire ? Il est sensible à la poésie, quelle que soit sa forme – poèmes, chansons, courtes histoires ? Ce concours va l’intéresser. La French American Cultural Society (FACS) et la French Heritage Society (FHS) lancent la deuxième édition de leur concours de poésie. Et cette année, il est ouvert aux élèves français et francophones de toutes les écoles des États-Unis et du Canada (ainsi que des territoires français d’Outre-mer).

Le jeunes plumes de maternelle, primaire, collège et lycée sont invitées à écrire des poèmes en français, en vers ou en prose. Pas de thème imposé mais plusieurs catégories sont déterminées en fonction de l’âge des candidats. La participation est gratuite (inscription ici). Les poèmes sont à envoyer avant le vendredi 31 mai.

Un jury, composé de professeurs de français, d’écrivains et de poètes, ainsi que des membres de la French Heritage Society, désigneront les plus beaux poèmes. La cérémonie de remise des prix (plusieurs à gagner pour les élèves et leurs classes) se déroulera cet automne à San Francisco.

L’an dernier, pour sa première édition, le concours n’était ouvert qu’aux enfants et adolescents scolarisés dans les écoles de l’Ouest américain. 275 jeunes de 3 à 18 ans et 76 professeurs et professionnels de l’éducation s’étaient mobilisés. En tout, 173 poèmes avaient été reçus par les organisateurs. 

La French American Cultural Society, une association à but non lucratif basée à San Francisco, promeut et soutient des projets culturels et éducatifs franco-américains. La French Heritage Society, créée en 1982, est une organisation américaine philanthropique qui se consacre à la préservation, la restauration et la promotion du patrimoine français aux États-Unis et en France – elle a notamment collecté 2,5 millions d’euros pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Les camps d’été en français dans la Baie de SF

L’été sera beau, l’été sera chaud, mais il sera surtout très long pour les parents qui doivent occuper leurs bambins pendant les vacances scolaires. Heureusement, il existe pléthore de camps d’été à cet effet. Voici notre sélection des summer camps en français pour cette année.

Éducation Française Bay Area

Cette année, l’association EFBA, qui œuvre depuis 2009 pour offrir programmes périscolaires et centres aérés en français aux enfants de la région de San Francisco, proposera son summer camp à San Francisco, Mountain View et Emeryville. Chaque semaine, les enfants de 4 à 12 ans découvriront un thème différent, et on peut saluer l’originalité des sujets : « le légendaire Stradivarius de la vallée d’Aoste », « la mystérieuse disparition de la flamme olympique » ou encore « une grotte préhistorique dans le sud de la France ». Les camps se dérouleront du lundi 10 juin au vendredi 2 août, de 8:30am à 3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. Compter 503$ par semaine, et 99$ pour la garderie, avec possibilité de réduction en réservant plusieurs semaines.

À noter : à San Francisco, le camp se déroulera du 10 jau 28 juin à Sherest Israel, 2266 California St, et du 1er juillet au 2 août à la German International School, 117 Diamond St. À Emeryville, le camp se déroulera à la East Bay German International School EBGIS, 1070 41st St, 94608. À Mountain View, le camp se déroulera du 10 au 28 juin à la Mountain View Academy, 360 S. Shoreline Blvd, 94041, et du 1 er juillet au 2 août à la German International School, 310 Easy Street, 94043. Site

Petit Pas

Le studio de danse et de yoga créé par Virginie Personne propose cette année des camps de une ou deux semaines, sur des thèmes variés, tels que « Welcome to Paris », « Water wonders » ou encore « Space expedition »… Les camps se dérouleront dans Balboa Terrace, dans un grand espace qui permet aux enfants de 6 à 11 ans de découvrir les arts de la scène, et l’expression corporelle. Danse, yoga, théâtre, gymnastique, travaux manuels, il y en aura pour tous les goûts. Chaque semaine se terminera avec un spectacle. Du 10 juin au 19 juillet, de 9am à 3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 5pm. Compter 675$ par semaine, 225$ pour la garderie. 399 San Fernando Way, San Francisco. Site.

Camp Vélo

Il s’agit d’un nouveau camp, créé en 2023 par Calixte Midon, un jeune étudiant passionné de vélo. Pendant 12 semaines, les enfants de 6 à 14 ans parcourent San Francisco ou Palo Alto sur leurs deux-roues, et apprennent les fondamentaux de la circulation en ville et dans des lieux plus bucoliques. Le camp se déroule du 10 juin au 30 août, en anglais uniquement pendant les cinq premières semaines. À partir du 15 juillet, les enfants pourront entretenir ou améliorer leur français en compagnie de Calixte. Du 10 juin au 30 août, de 8:45am à 4:30pm, avec possibilité de garderie à partir de 8:30am et jusqu’à 5:30pm. Compter $575 par semaine, et $75 pour la garderie. Site.

Alliance française de San Francisco

L’AFSF propose cette année des camps à la fois axés sur les révisions des apprentissages de l’année scolaire passée (maths, français), et des activités ludiques, le tout en français. Ces camps s’adressent aux enfants entrant de 5 à 12 ans (grande section de maternelle à la cinquième). Une leçon de français est dispensée chaque jour, de 11am à 12pm. Possibilité de venir uniquement le matin pour les familles qui le souhaitent. Du lundi 8 juillet au vendredi 16 août, de 9am à 4:30pm, ou de 9am à 12pm. Compter 525$ la semaine, 265$ pour les matins uniquement, avec une réduction de 10% à partir de 2 semaines (journées complètes uniquement). 1345 Bush Street, San Francisco. Site.

Le Lycée français de San Francisco

Cet été, les camps du LFSF se dérouleront à Sausalito du mardi 20 juin au vendredi 21 juillet, puis du lundi 7 août au vendredi 18 août. Les thèmes changent chaque semaine : musique, chasse au trésor, super héros… De quoi ravir les 3-11 ans à qui s’adressent ces activités. Compter 500$ par semaine, de 9am à 5pm. LFSF Sausalito Campus, 610 Coloma Street, Sausalito. Site

École bilingue de Berkeley

Au Camp d’éte de l’Ecole bilingue de Berkeley, les enfants de la maternelle à la 6e seront en complète immersion, grâce à de multiples activités sportives, ludiques et créatives qui leur permettra de pratiquer leur français de 9am à 3pm, avec possibilité de garderie à partir de 8am et jusqu’à 6pm. Le camp se déroulera du lundi 17 juin au vendredi 2 août, et jusqu’au vendredi 9 août pour les maternelles. Pour les enfants du CE2 à la 6e, un Art Lab sera proposé en anglais uniquement, du lundi 8 juillet au vendredi 19 juillet. Ce dernier ne remplace pas le camp d’été, il s’agit d’une autre option pour les enfants qui aiment bricoler et créer de leurs mains. 

Compter 455$ par semaine si vous vous incrivez avant le 15 mars (480$ pour le Art Lab) ; les prix grimperont jusqu’à 560$ par semaine après le 31 mai. Garderie à 85$ par semaine. 1009 Heinz Avenue, Berkeley. Site.

Sea, Surf, and Fun 

Cette année, Sea, Surf and Fun, une école de surf installée à Half Moon Bay, propose un camp de surf pour les 7-17 ans. Il se déroulera du lundi 10 juin au vendredi 23 août, de 9am à 12pm, ou de 9am à 1pm. Tout l’équipement est fourni, et les petits groupes (3 enfants par instructeur) sont idéaux pour apprendre et progresser. Compter 430$ à 490$ la semaine complète, avec rabais de 15% à partir de deux semaines si vous réservez avant le 1er avril. 531 Obispo Road, El Granada. Site.

Au p’tit monde

Situé à East Palo Alto, Au p’tit monde s’adresse aux enfants de 2 à 6 ans. On peut les inscrire pour 2, 3 ou 5 jours, pour des activités autour du jardinage, des insectes, de la cuisine ou encore des animaux. Le thème change chaque semaine, donc pas de risque de s’ennuyer pendant l’été, et les repas sont fournis, ce que les parents apprécieront ! Les summer camps se dérouleront du lundi 8 juillet au vendredi 23 août, de 8am à 5pm. Compter entre 320$ et 675$ par semaine, repas inclus. 1980 Clarke Ave, East Palo Alto. Site.

Au Beau Séjour à Oakland

Conçu pour les enfants de 2 à 6 ans, le camp d’été de cette école francophone est ouvert à tous, y compris les petits qui se sont pas inscrits le reste de l’année. Le camp se déroulera sur chacun des deux campus d’Au beau séjour. Chaque semaine est construite autour d’un thème (créatures magiques, camping, la côte californienne, sciences, reptiles et jeux olympiques) et permet aux enfants de peindre, faire de la pâte à modeler, jouer avec de l’eau ou faire du sport. Gros bonus pour les parents : goûters et repas de midi sont fournis ! On peut s’inscrire pour 2, 3 pu 5 jours par semaine. Du lundi 1 juillet au vendredi 9 août, de 8:30am à 3:30pm, avec possibilité de garderie à partir de 8am et jusqu’à 5pm. Compter 110$ par jour, 125$ avec la garderie. 860 30th street, Oakland, et 5040 Mountain Boulevard, Oakland. Site.

FASSV à Sunnyvale

La French American School of the Silicon Valley offrira un programme avec deux jours et demi en français et deux jours et demi en anglais, pour les enfants de 3 ans à la cinquième. Les camps sont organisés autour de thèmes qui changent chaque semaine : Creative campers, Under the sea, Stars and Stripes, Culinary artists. Aucun niveau de français n’est pré-requis. Attention, les inscriptions seront closes le vendredi 31 mai 2024. Du lundi 17 juin au vendredi 12 juillet, de 8am à 3:30pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 5pm. Compter 395 $ par semaine, 495$ avec la garderie. Lower campus, 1522 Lewiston Drive, Sunnyvale, CA 94087. Site.

Publié le 13 mars 2024. Mis à jour le 18 avril 2024.

Marine Plantier (New York) : Une expérience d’au pair surprenante

0

Alors qu’elle travaille dans une entreprise internationale à l’âge de vingt ans, Marine Plantier fait un constat difficile. Son niveau d’anglais n’est pas du tout à la hauteur et si elle veut recevoir cette promotion dont elle rêve tant, il est très urgent d’y remédier. Alors Marine prend sa décision : pour apprendre une langue étrangère, il faut la parler au quotidien, c’est décidé, elle deviendra jeune fille au pair.

On est en 1999, elle en parle avec des collègues et l’une d’entre elles la met en contact avec sa meilleure amie, une médecin française basée dans les banlieues chics de New York qui cherche justement une au pair pour sa famille. Après une rencontre à Paris, c’est acté et Marine prépare son grand départ.

Une fois sur place, Marine doit jongler avec un nouveau travail, la garde d’enfants, l’apprentissage de la conduite locale et la maîtrise de l’anglais. Malgré ces défis, elle trouve une certaine liberté et une énergie électrisante à New York, elle découvre le melting-pot culturel de la ville et la chaleur de ses habitants. Bref, ça lui plaît.

Mais ce n’est pas tout. Si sa situation reste précaire et lui impose de nombreux allers-retours en France, c’est surtout sa situation amoureuse qui dictera la suite de son séjour et la forcera à se poser des questions sur la compatibilité sociale entre elle et son petit ami, mais aussi à propos de sa maturité émotionnelle. Des questions pas évidentes à se poser quand on a à peine 20 ans. L’histoire d’amour de Marine et de son petit ami américain se terminera finalement quelques années plus tard en France après de très nombreux rebondissements que Marine va nous raconter aujourd’hui.

Le récit de Marine Plantier offre un aperçu très honnête et révélateur des défis et des triomphes de l’expatriation, des relations interculturelles et des choix de vie complexes. Le tout enveloppé dans l’optimisme et l’humour de Marine à chaque étape de son parcours.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Dégustation des grands vins de Bourgogne au profit de la Gérard Basset Foundation

Avis aux amateurs des plus grandes maisons de Bourgogne, vous avez l’occasion de venir déguster les millésimes des maisons les plus réputées de la région aux côtés de sommeliers d’exception et au bénéfice d’une belle cause.

Le lundi 6 mai, Amayès Aouli, le directeur mondial des Vins et Spiritueux dans la maison de ventes aux enchères Bonham’s, et Marie Keep, la directrice des Vins pour l’Amérique chez Bonhams, organisent un événement de dégustation au siège de la prestigieuse maison Bonham’s sur Madison Avenue. La dégustation sera menée par Jancis Robinson, MW (Master of Wine), critique et écrivain de littérature œnophile, et a pour but de lever des fonds pour la fondation Gérard Basset, du nom de l’un des plus grands sommeliers français de l’histoire de l’œnologie.

Gérard Basset était la seule personne au monde à détenir à la fois un MBA en business du vin, une maîtrise en sciences de l’OIV et les titres de Master of Wine, de Master Sommelier et de meilleur sommelier du monde. Il a cofondé la chaîne hôtelière Hôtel du Vin au Royaume-Uni avant de succomber à un cancer en 2019, à l’âge de 61 ans. Avant cela, il avait créé cette fondation pour promouvoir la diversité, l’équité et l’inclusion dans la profession du vin, des spiritueux et de l’hôtellerie en finançant l’éducation, des programmes d’apprentissage et de développement de carrière pour les jeunes générations.

Cet événement, le premier organisé par la fondation aux États-Unis depuis sa création, est réservé à seulement 60 convives, et le prix – 1500 dollars par billet – ira au financement des programmes de la fondation.