Deux robots aux yeux tendres se promènent avec leurs maîtres à l’entrée du centre de convention… Les « Buddy » , sortes de tablette numérique sur pieds, sont comme chez eux au salon CES (Consumer Electronics Show), qui s’est refermé jeudi 7 janvier à Las Vegas.
Ces robots ont été conçus par la société Blue Frog Robotics, qui faisait partie des 190 start-ups françaises présentes au grand salon annuel de la tech sous la bannière French Tech, ce label d’excellence dans le domaine des nouvelles technologies lancé par le gouvernement en 2013.
Avec ses 128 entreprises dans l’espace Eureka Park dédié aux mini startups, la France a doublé sa présence par rapport à l’année dernière, ce qui l’a hissée au deuxième rang des délégations présentes dans cet espace.
Les jeunes pousses y ont montré toutes sortes d’objets connectés, de la chaussure (Digitsole) au bracelet électronique qui veille sur votre santé (Fabulasys), en passant par le cube électronique qui vous aide à préparer le meilleur thé (42tea). Il y avait aussi la voiture en kit conçue selon vos envies et assemblée chez le garagiste du coin (Francecraft) et toutes sortes d’entreprises qui proposent des programmes/applications du futur, comme Smart me up et son logiciel de reconaissance faciale.
Selon Stéphane Bohbot, créateur de la plateforme Startup-Market, qui met en relation fabricants et revendeurs d’objets connectés, l’importance de cette présence française s’explique par “l’expertise des ingénieurs français et l’équipement exceptionnel de la France en smartphone et en couverture. Il faut rajouter aussi le travail de la French tech et le soutien du gouvernement” , précise-t-il.
Jeudi matin, Emmanuel Macron a visité les stands français de l’Eureka Park. C’est la troisième année qu’un ministre fait le déplacement au CES.
« Il est important que les pouvoirs publics soient présents pour montrer l’engagement aux côtés des entreprises » a expliqué le ministre de l’économie avec sa désormais fameuse barbe de trois jours.
Ludovic Jolly de la start-up LSee acquiesce: « Pour nous c’est une chance d’avoir un ministre qui croit en l’innovation, de pouvoir discuter avec lui», dit celui qui commercialise un « tracker » qui analyse le taux de graisse dans votre sang avant et après un effort sportif. « On a parlé avec beaucoup d’Américains qui maintenant connaissent la French tech, les efforts sont en train de payer. »
Cent soixante dix mille visiteurs étaient attendus au CES 2016. « Il y a beaucoup plus de clients potentiels qu’on ne l’imaginait, beaucoup de Français et beaucoup d’investisseurs » se réjouit Paul Benoit, président fondateur de Qarnot Computing qui fabrique des radiateurs intelligents et dont c’est la première fois au CES.
Car l’objectif est de vendre, bien sûr. Et ce n’est pas Thibaut Jarrousse, co-fondateur de D-vine qui dira le contraire. Il est venu présenter sa machine à faire du bon vin-maison, sorte de Nespresso du vin.
Créée à Nantes, la start-up a déjà reçu 300 commandes de machines depuis sa commercialisation le mois dernier. Aujourd’hui, elle s’attaque au marché américain. « On n’a pas encore recruté notre George Clooney mais ça ne saurait tarder» plaisante Thibaut Jarrousse qui a fait recette auprès du public du CES.
Tout comme le produit de la start-up bretonne E-sensory : un sex toy connecté à votre tablette de lecture. Un oiseau de couleur se met en marche à la lecture des passages les plus chauds de textes érotiques.
Macron, robots et sex toys: la France en force au CES
La meilleure baguette de New York: la finale
La réponse n’a jamais été aussi proche: bientôt, nous saurons qui fait la meilleure baguette à New York. C’est le 21 janvier au Sofitel. Inscrivez-vous vite!
French Morning a lancé le concours à l’automne. Vous fûtes près de 2.000 à répondre et à proposer votre boulangerie préférée. Bravo à vous!
Désormais l’évènement tant attendu peut avoir lieu: la grande finale qui permettra de départager les finalistes (ceux arrivés en tête du vote des lecteurs).
Les boulangers présents:
-Eric Kayser (Maison Kayser)
-Keith Cohen (Orwasher’s Bakery)
-Jeremy Jan (Breads Bakery)
-Hervé Poussot (Almondine)
-Jean-Claude Perennou (Cannelle Patisserie)
-François Brunet (Epicerie Boulud)
-Amy Scherber (Amy’s Bakery)
-François Danielo (La Boulangerie)
-Gus Reckel (L’Imprimerie)
-Clemence Danko (Choc O Pain)
-Zachary Golper (Bien Cuit)
-Peter Endriss (Runner and stone)
-Le Pain Quotidien
-Le District
-Fairway
La bonne nouvelle, c’est que vous pourrez en être, l’évènement étant public. Et comme nous ne sommes pas chien, vous pourrez non seulement goûter le pain, mais aussi déguster un abondant choix de fromages (merci à Salvencia-Ile de France Cheeses), de charcuterie (merci à D’Artagnan) et de confitures Bonne Maman. Et boire du vin (Metrowines)
Pendant ce temps, le jury sera au travail pour goûter, à l’aveugle, les baguettes et autres pains des finalistes. Et ils s’y connaissent en goûtage nos jurés:
-Ariane Daguin, aka la “reine du foie gras”, fondatrice de Dartagnan
-André Soltner, légende des chefs franco-new-yorkais
-Didier Elena, du Chefs Club by Food & Wine
-Sylvain Harribey, executive chef du Sofitel New York
-Marc Levy, l’écrivain et grand amateur de gastronomie
-Sara Moulton, “celebrity chef”, bien connue des téléspectateurs d’ABC et PBS.
-Charlie van Over, auteur de The best bread in the world.
-Sylvie Bigar, journaliste, co-auteur de Daniel: My French Cuisine.
Le jury décernera le “Grand Prix” de ce concours. Le public -vous- votera également sur place pour un autre prix qui sera remis en même temps que le Prix des lecteurs, récompensant le vainqueur du vote, gardé secret jusqu’au 21 janvier.
Inscrivez-vous vite, les 50 premiers inscrits bénéficieront d’une tarif à 50 %: 15$ au lieu de 30$.
Dans la Sonoma Valley, un Français fou d'abeilles
A Glen Ellen, petit village au coeur de la Vallée de Sonoma, Serge Labesque est connu comme l’homme qui murmure aux oreilles des abeilles.
Cet ancien météorologiste, originaire du Gers, installé en Californie depuis 1979 avec sa femme américaine, est devenu l’une des références de la région dans le domaine de l’apiculture naturelle.
“Les apiculteurs commerciaux me considèrent comme un renégat”, affirme Serge Labesque, en nous emmenant visiter ses ruches, installées à Oak Hill Farm, une ferme créée par la famille Teller, pionnière du mouvement bio en Californie.
“Je n’utilise ni antibiotiques, ni traitements, car ils ne permettent pas aux abeilles de développer leurs défenses naturelles. On maintient aujourd’hui en vie artificiellement des colonies de plus en plus faibles génétiquement”, regrette-t-il.
Une espèce menacée
“Contrairement à la majorité des apiculteurs américains qui récupèrent tout le miel et nourrissent les abeilles avec de l’eau et du sucre, dont la valeur nutritive n’est pas suffisante, je ne récolte le produit de mes ruches que lorsqu’il y a un surplus”, assure-t-il. L’apiculteur n’a d’ailleurs pas produit de miel depuis deux ans, en raison de la sécheresse qui sévit en Californie.
Son but premier n’est pas de fabriquer du miel, mais d’aider à la pérennisation d’une espèce de plus en plus menacée. Et Serge Labesque de pointer du doigt les pesticides, les méthodes apicoles conventionnelles et le business des contrats de pollinisation.
“Chaque année, deux tiers des 2,5 millions d’abeilles aux Etats-Unis sont expédiées en Californie pour y polliniser les amandiers”, rappelle-t-il. Une mobilité qui tue certaines abeilles, génère du stress et propage les maladies. Depuis 2007, les Etats-Unis sont d’ailleurs confrontés au Colony Collapse Disorder (CCD), un phénomène de mortalité anormale des colonies d’abeilles. Au cours de l’année 2014-2015, 42% d’entre elles ont été décimées outre-Atlantique.
Les abeilles du voisin
Serge Labesque est devenu apiculteur sur le tard, dans les années 90, après qu’un voisin lui a proposé de reprendre ses abeilles. “Il avait acheté des ruches en pensant pouvoir faire de l’argent, mais a abandonné dès le premier jour, après s’être fait piqué ! J’ai accepté de m’en occuper par curiosité. A l’époque je n’y connaissais rien. Je me suis beaucoup documenté et j’ai pas mal expérimenté”, raconte-t-il.
Très vite, le Gersois se prend de passion pour ses abeilles. Il enseigne aujourd’hui ses méthodes d’apiculture alternative au Santa Rosa College, à une heure de route au nord de San Francisco, et intervient dans des conférences de la région de Sonoma. “Plus on s’occupe des abeilles, plus on s’y attache. Elles ont changé mon regard sur la vie et la nature. Quand aux piqûres, on s’y habitue vite, d’autant qu’elles sont bonnes contre les rhumatismes !”
Pour améliorer la condition de ses abeilles, Serge Labesque a inventé son propre modèle de ruche. “Les ruches classiques sont un piège à chaleur et à humidité, contrairement aux troncs d’arbres creux qui s’en débarrassent naturellement, mais qui sont de plus en plus rares dans la nature.”
L’apiculteur ne peint pas les ruches qu’il fabrique, pour laisser le bois respirer comme un arbre. Il ajoute des partitions à l’intérieur de la ruche pour améliorer la ventilation et isole le haut des boîtes avec de la lavande, qui permet d’absorber l’humidité.
Aux consommateurs responsables, Serge Labesque ne recommande pas forcément d’acheter du miel frappé du label bio. “Aux Etats-Unis, il n’offre pas de garanties claires. Le mieux est de s’adresser directement au producteur ou de discuter avec les apiculteurs dans les farmer’s market, en vérifiant que les abeilles ne sont ni traitées, ni nourries artificiellement.”
5 endroits où skier quand on vit au Texas
Pour les fondus de glisse basés au Texas (où la neige tombe autant de fois que vous avez rencontré la reine d’Angleterre), voici cinq stations à portée d’avion.
5. Bridger Bowl, Bozeman, Montana (au nord de Yellowstone)
La station est située à 20 minutes de Bozeman, une ville universitaire bien achalandée. On y trouve le Museum of the Rockies, qui possède la collection de dinosaures fossilisés la plus importante du pays, un planétarium et une section “Histoire locale” splendide, des restaurants (la chaine Ted’s Bison offre de la viande de bison dans ses burgers), des galeries d’art, des cafés trendy et végétariens, hôtels… La brasserie locale Montana Ale Works se visite et permet une détente après-ski sympathique.
Pas d’hébergement sur place. On vous conseille de réserver un hôtel ou un “lodge cabin” dans la plaine entre la station et Bozeman. Le public est familial, mais surtout jeune et (très) sportif (le domaine hors-piste autorisé est impressionnant). Le domaine skiable comprend trois pistes Double Black Diamonds (piste noire française extrême), une quinzaine de Single Black Diamond (niveau avancé), une trentaine de pistes vertes et bleues. Hors-piste surveillé possible en haute altitude. Leçons particulières et en groupe, ski et snowboard. Il y a aussi des itinéraires de rando. Pass quotidien pour les télésièges-skis: $54 /adulte, $19 /enfant.
4. Schweitzer Mountain Resort, Sandpoint (Idaho)
Elle se trouve à 72 km au sud de la frontière canadienne. Passer par Skopane pour le vol. Située dans le nord de l’Idaho, la station offre trois différents domaines skiables : Outback Bowl et Schweitzer Bowl pour le ski alpin, et Nordic pour le ski de fond, les raquettes et les snowmobiles. Hébergement dans le village rustique de style “savoyard” Schweitzer Village ou à Sandpoint à 20 km de là. Possibilité de loger à Schweitzer Village et rejoindre tout le domaine par les deux télésièges, d’où l’on peut profiter d’une belle vue sur la chaîne des Selkirk et Bitterroot Mountains.
Le public? Plutôt familial, tranquille et local. Quatre-vingts douze pistes vous attendent (dont huit Double Black Diamonds, une vingtaine de Single Black Diamond, bleues et vertes et pistes de fond pour le reste). Leçons particulières et en groupe de ski, snowboard ; locations de raquettes et snowmobiles. Pass quotidien : $73/adulte (18-64), $50/enfant
3. Grand Targhee Resort, Alta (Wyoming)
Une station pour purs accrocs à la poudreuse, située dans le massif de Teton Range. La majorité des pistes font face à l’est, offrant donc un ensoleillement maximum la journé et des possibilités de photos magnifiques en fin de journée). Des leçons particulières ou en groupe de ski et de snowboard sont offertes sur place. Vous avez aussi la possibilité de louer un snowcat (genre de dameuse géante qui emmène un groupe de skieurs / boardeurs dans un domaine préservé et surveillé hors-piste pour une expérience poudreuse intense). La nature y est sauvage et les skieurs apprécieront les innombrables passages dans les sapins, les murs de bosses, les niveaux très variés de difficultés et les paysages grandioses. La chaîne montagneuse et la beauté préservée de Yellowstone tout proche en font un domaine spectaculaire. Hébergement au Grand Targhee Resort ou à Driggs, Alta ou Victor. Pass quotidien : $80 /Adult (13-64), $37/Junior
2. Taos Ski Valley, Taos (New Mexico)
300 jours de soleil par an, un “resort” aux pieds des pistes avec des chalets façon village suisse, des cafés et bars pour une détente après-ski: cette station a tout pour plaire aux familles. Taos, ancien pueblo du désert, offre un cachet plus authentique, des musées, un centre-ville visitable à pied et des galeries d’art. Elle se trouve à deux heures de voiture de Santa Fe et trois d’Albuquerque et va accueillir les championnats de Freeride du 3 au 6 mars 2016. Hébergement dans la station ou à Taos Village, dominé par Wheeler Peak, la montagne la plus élévée du Nouveau Mexique (4,011 m). Ecole de ski, leçons particulières et en groupe de ski et snowboard. Pass quotidien: $86/Adulte, $75/Teen, $55/Enfant
1. Breckenridge (Colorado)
Cette station située dans un ancien village minier (qui ressemble à une ville de western), à 2h de voiture de Denver. La réputation du Colorado pour le ski n’est plus à faire. Hébergement dans la Breckenridge, au pied des pistes, hôtels et condos, restaurants de bonne qualité, notamment à Peak 9: Breckenridge offre un domaine skiable de 11,77 km2 avec 155 pistes (45% pistes vertes et bleues, 19% pistes Single black Diamond et 36% pistes Double Black diamond). De nouveaux terrains viennent d’être ouverts au public sous la dénomination Peak 6. Leçons particulières et en groupe de ski et snowboard. Ouvert de novembre à mi-avril. Pass quotidien : $143/Adulte (13-64),$93/Enfant
Arc en Ciel, le cocon des petits bilingues
(Article partenaire) Depuis sa création en 2014, Arc en Ciel a formé de nombreux petits écoliers bilingues.
Située dans l’Upper East Side (3eme avenue, entre 92eme et 93eme rue), cette pre-school bilingue offre aux 2-5 ans des cours en petits groupes. Trois groupes d’âges et de niveaux sont proposés : « early twos » (à partir de 2 ans), Pre K-3 (2 ans et 7 mois à 3 ans et 8 mois) et Pre K-4 (âges 3 ans 7 mois-5 ans).
Les élèves passent 60% de leur temps en français et 40 en anglais. « Arc en Ciel est une pre-school-cocon bilingue, académique. Nous faisons en sorte que tous nos élèves américains internationaux s’épanouissent dans un cadre chaleureux, accueillant et sécurisant qui leur permette de développer leur autonomie ainsi que leurs relations sociales avec leurs camarades de classe. Notre programme est calqué sur la pédagogie et les objectifs d’apprentissage français et américains, explique la fondatrice et directrice de l’école Vanessa Handal-Ghenania. Cependant, chaque année, nous modifions le curriculum pour nous adapter aux besoins émotifs et scolaires spécifiques de nos élèves. A la fin de leur séjour à Arc en Ciel, nos petits leaders sont prêts pour un Kindergarten dans une école française ou américaine ».
A Arc en Ciel, l’apprentissage se poursuit en-dehors de la salle de classe. Les élèves font régulièrement des sorties (au théâtre par exemple), notamment des explorations de Central Park. Les parents sont très impliqués et sont en contact en permanence avec la « school mom » qui organise les sorties. Parents et enseignants sont très proches et communiquent quotidiennement. Les parents reçoivent ainsi un e-mail chaque jour détaillant ce qu’il s’est passé dans la salle de classe et que ce qui a été enseigné aux élèves.
L’école organise aussi des petits-déjeuners et des spectacles ouverts aux parents. Au-delà des portes-ouvertes au début de l’année scolaire, Arc en Ciel accueille les parents lors de visites privées avec leurs enfants, pour qu’ils puissent appréhender le déroulement de la journée. « Nous sommes très heureux d’avoir trouvé une pre-school où notre fils reçoit autant d’attention et d’amour. Vanessa et son équipe ont créé un environnement enrichissant pour notre enfant. Il adore partager avec nous ce qu’il a fait pendant la journée quand il rentre à la maison, témoigne un parent. C’était important pour nous en tant que parent de trouver une école tournée vers l’art, le loisir et désireuse d’enseigner bien plus que l’alphabet ou apprendre à compter. Arc en Ciel s’assure que le curriculum est parfaitement équilibré, attrayant et surtout excitant. Chaque soir, Arc en Ciel renvoie chaque enfant à la maison avec un rapport quotidien que nous apprécions, cela nous permet de participer au développement pédagogique de notre fils ».
« Arc en Ciel a été la solution parfaite pour nous, famille bilingue, pour permettre à notre fils de consolider ses connaissances français-anglais », ajoute pour sa part la famille Burrus.
En plus d’être une pre-school académique, Arc en Ciel offre différents camps pendant les vacances, en particulier l’été, en juin et pendant tout le mois de juillet. Tout le monde est encouragé à s’inscrire.
Infos pratiques:
Arc en Ciel
1656 Third Avenue (et 93ème rue)
212-410-0180
Site ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le fonds français ISAI vient mettre ses billes aux Etats-Unis
En 2016, ISAI parie sur l’entrepreneur français des Etats-Unis.
Bien connu en France, le fonds d’investissement créé il y a cinq ans par quelques entrepreneurs stars de la tech métropolitaine (Pierre Kosciusko-Morizet, Geoffroy Roux de Bézieux…), vient de traverser l’Atlantique.
Depuis New York, le Français Paul Strachman, venture partner chez ISAI, est désormais en charge de développer l’activité de ce fonds aux Etats-Unis. Son job : trouver des jeunes start-ups montées par des Français des Etats-Unis, dans lesquelles ISAI pourrait investir. Et aider des start-ups de France dans lesquelles ISAI a investi à poursuivre leur développement de ce côté de l’Atlantique.
Une campagne américaine qui prend tout son sens depuis l’annonce, au mois de décembre, de la constitution d’un nouveau fonds ISAI de 75 millions d’euros. Comme pour son premier fonds, celui-ci a la particularité de s’être constitué grâce à l’argent d’entrepreneurs de la tech, qui confient leurs deniers à ISAI.
Nouveauté : parmi les entrepreneurs-souscripteurs de ce nouveau fonds, figurent une vingtaine de Français des Etats-Unis – des business angels basés à New York, San Francisco ou Boston. “Leurs noms sont confidentiels mais ce sont des figures bien connues dans ce petit milieu, des personnes qui ont créé plusieurs entreprises, ou qui ont bien vendu leur start-up”, explique Paul Strachman.
Depuis son bureau WeWork de Midtown, à New York, Paul Strachman épluche les dossiers de jeunes pousses, rencontre d’autres VC, des business angels, accueille des entrepreneurs français et les met en relation avec divers acteurs, les coache… “Ce qui manque le plus souvent aux fondateurs français qui viennent ici, c’est l’état d’esprit ‘dream big’. Ils doivent apprendre à faire rêver. Il faut leur donner cette confiance et cet optimisme. Pas facile, pour des Français qui sont souvent très critiques et un peu dans l’autoflagellation permanente.”
“Créer un pipe-line de dossiers”
Pour faciliter cette transition, Paul Strachman veut aussi renforcer l’écosystème des patrons français à New York.“D’où l’événement Le Grand Pitch qu’on avait organisé en novembre, avec d’autres acteurs du secteur. L’idée, c’est de créer un pipe-line de dossiers, affirme-t-il. Je trouve qu’il y a beaucoup d’entraide et de collaboration entre les Français aux Etats-Unis, avec une une vraie dynamique. Et il y a de plus en plus d’entrepreneurs français viennent s’installer ici.” Comme nous le disait cet été Jean-David Chamboredon, président d’ISAI, pour une start-up française qui veut réussir à grande échelle, les Etats-Unis sont un passage obligé. « C’est là que les standards se font, que les nouvelles technologies sont adoptées et validées », commentait-il.
Le monde des start-ups, Paul Strachman le connait déjà bien. L’ex-étudiant du MBA de Stanford, également passé par les Ponts-et-Chaussées, a été pendant trois ans COO (chef des opérations) chez Gracious Eloise, une start-up new-yorkaise. Installé depuis dix ans aux Etats-Unis, il a travaillé pendant plusieurs années comme vice-président chez Equinox, et a fait ses armes dans le cabinet de conseil Bain, en Europe.
Sous sa houlette, le bras américain d’ISAI a déjà réalisé il y a quelques semaines un premier investissement dans UniqueSound, une start-up basée à New York, qui met en relation des marques et des compositeurs de musique. D’autres vont suivre.
Les critères d’investissement d’ISAI aux Etats-Unis sont assez larges. Le fonds s’intéresse aux start-ups créées par des Français qui démarrent (seeds) ou sont un peu plus avancées (series A), plutôt B-to-B, en particulier dans le monde des softwares, du commerce, de l’intelligence artificielle. “Le hardware, pour le moment, on ne va pas y aller, même si ces sujets sont passionnants. Cela demande beaucoup de capitaux, et sur des tailles de fonds comme le notre, ce n’est pas toujours pertinent”, justifie Paul Strachman. A chaque fois, ISAI prévoit d’investir entre 250.000 et un million de dollars par start-up.
Si ISAI n’a pas l’ambition de prendre des parts dans des start-ups 100% américaines, l’un de ses défis est désormais de se faire connaitre dans le milieu des VC américains, afin de les amener aussi autour de la table. “On n’est pas connu ici ! Mais ce sont des relations qui vont se construire au fur et à mesure des deals.”
French Founders inaugure ses nouveaux locaux à New York
French Founders, un réseau qui rassemble des patrons de start-ups et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis, inaugure ses nouveaux locaux à New York, “La Foundery” , dédiés aux start-ups du e-commerce, de la pub et des médias. En l’occurrence, un loft de 500 m2 dans le quartier de Flatiron.
Pour fêter cela, French Founders organise lundi 11 janvier un apéro-networking, et y invite tous les acteurs des start-ups de la “French Tech” à New York.
David Monteau, le directeur à Paris de la mission French Tech, sera présent pour l’occasion. Certains patrons de start-ups feront des démonstrations de leurs produits. Parmi eux, Ilan Abehassera présentera Ily, le téléphone familial qu’il a lancé l’année dernière. Une équipe du site d’objets tech Enjoy présentera aussi quelques-unes de ses trouvailles.
Ginkgoa à GlobalFEST 2016 à New York
Le festival des musiques du monde est de retour. GlobalFEST aura lieu le dimanche 17 janvier à Webster Hall, avec une programmation qui comprend un groupe colombien, une chanteuse de cabaret mexicaine, un collectif haïtien et une artiste ukrainienne qui réinvente les classiques de son pays.
Parmi les artistes du monde entier qui participeront à ce rendez-vous musical multiculturel, on trouve le duo franco-américain Ginkgoa. Nicolle Rochelle vient de New York et Antoine Chatenet de Paris. Ils jouent ensemble depuis 2010. L’histoire raconte qu’après quatre ans de tournée avec Jérôme Savary, Nicolle Rochelle a découvert la musique du Français sur internet, et l’a rencontré le même soir par accident dans un club de jazz parisien. Leur style? « Quelque chose entre Caro Emerald et Caravan Palace » selon la promo. A découvrir.
C’est la 13eme édition de GlobalFEST.
Coachella 2016 : les tickets, c'est maintenant
Coachella, incontournable festival de musique rempli de hipsters, people et “fashion victims” de tous les Etats-Unis, frappe fort en 2016.
Sur les scènes d’Indio, en plein désert, vous pourrez écouter et danser sur LCD SoundSystem, Calvin Harris, Sia, The Kills, Sufjan Stevens, Chvrches, les Guns N’Roses…
Il y aura même quelques artistes français : Christine and the Queens et le duo Ibeyi figurent au programme de ce festival, qui a débuté en 1999.
Coachella se tient comme chaque année sur deux week-ends : le 15-17 avril et le 22-24 avril. Attention, ce n’est pas donné : comptez 399 dollars pour le week-end en “admission générale”, et 899$ pour le pass VIP. Et c’est sans compter le camping.
Les tickets sont mis en vente à partir de ce mercredi 6 janvier à 11am PST (2pm EST), et comme d’habitude, ils vont s’arracher.
Le procès Wildenstein renvoyé à mai
A peine ouvert, déjà reporté. Le procès du marchand d’art Guy Wildenstein, qui a démarré lundi 4 janvier, a été renvoyé au mois de mai pour permettre d’examiner une question de droit.
La défense a soumis au premier jour des procédures une “question prioritaire de constitutionnalité” , un droit qui permet à toute partie à un procès d’arguer qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit.
Dans le cas de M. Wildenstein, la défense soutient que le fait que le collectionneur est visé par deux procédures – l’une pénale et l’autre fiscale, car le fisc lui réclame 550 millions d’euros – contrevient à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, qui avait estimé dans une précédente affaire qu’il était interdit de juger et sanctionner deux fois le même délit. La Cour de cassation peut désormais choisir ou non de porter cette question devant les sages du Conseil constitutionnel.
Jusqu’à dix ans d’emprisonnement
M. Wildenstein, qui vit à New York, risque jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour les faits de fraude fiscale et de blanchiment aggravé qui lui sont reprochés.
Ce procès est le dernier développement en date d’une saga judiciaire et familiale surnommée « Dallas-sur-Seine ». Les enquêteurs accusent Guy Wildenstein, héritier d’une prestigieuse lignée de collectionneurs d’art, d’avoir caché au fisc une grande partie de la fortune familiale après le décès de son père Daniel en 2001 et après la disparition en 2008 de son frère aîné Alec, en la plaçant dans des fonds (« trusts ») hébergés dans des paradis fiscaux. Les sommes en jeu sont colossales mais difficiles à chiffrer avec précision tant le montage est complexe – les montants d’un milliard et de dix milliards sont souvent évoqués dans la presse.
L’héritier comparaît avec Alec Junior et sa belle-soeur Liouba, deux avocats, un notaire et deux sociétés financières basées l’une aux Bahamas, l’autre à Guernesey, où les « trusts » ont été abrités. Fin 2015, Guy Wildenstein s’est défendu dans les colonnes de Paris Match en arguant que la législation française de l’époque n’obligeait pas à déclarer ces trusts. Et de se considérer comme un « bouc émissaire » . « Je vis depuis des années des événements qui me dépassent. J’irai à mon procès en espérant que la justice française sera une vraie justice, et qu’elle ne sera influencée ni par les médias ni par l’ambiance politique.”
Où acheter du bon fromage à Miami ?
Si vous fantasmez sur une raclette, une fondue savoyarde ou simplement un beau et odorant plateau de fromages français, c’est le bon moment pour découvrir ces quelques magasins de Miami. Fermez les yeux sur les prix. Si vous voulez un brie parfumé, il coûtera cher. Oui, c’est le prix de l’expatriation.
10. The Cheese Course
Comme son nom l’indique, c’est the place to buy du fromage! Des dégustations sont régulièrement organisées sur place et vous pouvez également recevoir de bons conseils pour constituer un plateau de fromages variés avec fruits et vins. The Cheese Course possède trois sites à Miami.
9. Marky’s
L’épicerie fine russe propose de beaux fromages (et pas uniquement: caviars, escargots, galettes bretonnes notamment sont au menu). Préparez une commande sur le site. On y apprend que 450 grammes de fromage à raclette sont vendus 230$ en promotion ou qu’un Chabichou AOC est affiché au prix de 8,25$. Marky’s. 687 NE 79th Street, Miami.
8. Bon Fromage
Le café a mis l’accent sur les parfums du terroir. Vous pouvez y passer pour déguster un sandwich ou faire le plein de fromages. Bon Fromage. 500 Brickell Ave, Suite 106, Miami.
7. Delicias de España
Produits d’importation 100% espagnols. Delicias de España, c’est à la fois un restaurant et une épicerie. Le manchego qui couvrait votre tortilla vous a plu ? Passez par la boutique en acheter une tranche. Cette adresse vaut aussi pour les amateurs de jambons ibériques. Delicias de España. 4016 SW 57th Ave, Miami.
6. Perricone’s Marketplace
Le restaurant italien vend aussi ses produits fromagers tels que la mozzarella, le provolone ou parmesan mais pas seulement. Si vous aimez tout autant la charcuterie italienne, c’est l’adresse où aller. Perricone’s Marketplace .15 SE 10th St Miami
5. Epicure Gourmet Marketplace
Epicure propose un beau choix de fromages internationaux dans ses deux magasins. La vente se fait au détail au rayon “fromages”, à la coupe. Epicure Gourmet Marketplace à Miami Beach (1656 Alton Road,
Miami Beach) et Sunny Isles Beach(17190 Collins Ave, Sunny Isles Beach).
4. Wholefood
Vous pouvez facilement demander à tester l’une des 250 références annoncées par Wholefood. Si la provenance et le type des fromages français en vente restent énigmatiques pour vous, vous trouverez ici une interview d’Hervé Mons, fromager Meilleur ouvrier de France, qui fournit la chaîne Wholefood.
Wholefood compte cinq enseignes à Miami. Adresses ici.
3. Trader Joe’s
Plus modestement, Trader Joe’s propose des fromages intéressants. Son unique boutique à Miami est au niveau de Pinecrest, sur la US1. Trader Joe’s 9205 South Dixie Hwy Miami.
2. The Fresh Market
Depuis plus de trente ans, la chaîne issue de Caroline du Nord réunit dans une même halle tout ce qui fait le charme des marchés européens. Les deux sites de Miami proposent environ 200 fromages américains ou importés. The Fresh Market à Coconut Grove (2640 S. Bayshore Drive), Miami Beach (1800 West Avenue) et The Falls (8888 SW 136th St.)
1. Costco
Vous pouvez trouver de bons fromages chez Costco, à condition de payer le droit d’entrée annuel (à partir de 50$) ou de vous faire accompagner par un membre pour votre shopping. En général, les quantités sont généreuses. Idéal pour les gros mangeurs ou en prévision d’une soirée wine and cheese. Lieux multiples ici.
Les Normands de New York s'organisent
Combien sont-ils? Qui sont-ils? Que font-ils?
A ces questions, la poignée de Normands de New York à l’origine de cette initiative n’a absolument aucune réponse, mais ils sont bien décidés à les trouver. Réunis notamment par Cyril Toullier, New- Yorkais qui revient en Normandie “plusieurs fois par an, pour faire du cidre, bouillir du calva ou aller cherche du lait frais chez un cousin”, ils veulent lancer le chapitre new-yorkais du Réseau Normand, organisation qui vise à rassembler tous les Normands à travers le monde, en commençant comme il se doit par un dîner, le 14 janvier à l’Americano Hotel.
“L’idée c’est d’abord de faire connaissance entre Normands de New York, ou New-Yorkais de Normandie, de partager nos histoires de bocage”, dit Cyril Toullier. Mais le “Réseau Normand” auquel le groupe pour le moment informel souhaite s’affilier a aussi des objectifs plus économiques. “Promouvoir la Normandie auprès des Américains, ou aider les Normands à venir s’implanter aux Etats-Unis font partie des plans à long terme” précise M. Toullier. “Les liens entre Etats-Unis et Normandie sont forts, on peut les faire fructifier encore plus!”.
Pour commencer, les membres fondateurs organisent donc un premier dîner, le 14 janvier à l’Americano Hotel. Au menu, bien sûr, camembert (au four, en entrée), entre autres réjouissances. Le menu est à 50 dollars (taxes et service compris).