Fondée en 2019 en Floride par un couple de Français, la plateforme ludo-éducative My-Bulle Toys était jusqu’à maintenant un site Internet proposant une offre variée de livres et de jeux éducatifs 100% made in France. Désormais, l’enseigne devient également une boutique physique, implantée en plein cœur de Boca Raton.
Livrer l’éducation française à domicile, c’est l’idée de Nicolas Pacaud et de sa femme Fanny, expatriés avec leurs deux enfants en bas âge sous le soleil de Floride depuis plus de cinq ans. « Aux États-Unis, il est pratiquement impossible de trouver des livres et des jeux éducatifs de qualité en français. Nous devons bien souvent demander à nos proches de les glisser dans leurs valises lorsqu’ils viennent nous rendre visite, indique le père de famille originaire de la région parisienne. Nous avons donc voulu créer notre plateforme en ligne afin de répondre au besoin de nombreux expats mais aussi de francophiles ».
Des boutiques à New York et Los Angeles en projet
À l’ère du numérique, les deux entrepreneurs, attachés à la proximité avec leur clientèle ainsi qu’àla vie locale, ont aujourd’hui fait le pari d’ouvrir un point de vente ayant pignon sur rue. « Les boutiques physiques n’ont pas dit leur dernier mot, ni rendu leur dernier souffle, insiste Nicolas Pacaud. Nous avons voulu coupler avec un commerce traditionnel afin de présenter réellement certains produits que les clients peuvent voir, toucher et sentir. Ce qui permet de les valoriser, bien plus qu’avec une simple image sur un site Internet ».
Des aventures rocambolesques du petit pingouin T’choupi aux fameux cahiers de vacances en passant par l’incontournable Sophie la girafe, le jeune quadra se targue de proposer un catalogue de plus de 900 références différentes, dont un tiers d’ouvrages dans la langue de Molière, le tout sélectionné avec le plus grand soin par sa femme qui est enseignante de français dans une école privée de la région. « Nous privilégions bien évidemment des jeux et des livres à la vocation éducative permettant ainsi de développer la motricité, l’habilité ou encore la concentration des enfants », indique le Français.
Fiers de partager leur culture et leur affection pour leur pays d’origine, les deux passionnés fourmillent d’idées. « Nous voulons développer notre réseau de points de vente en ouvrant notamment des boutiques dans les grandes villes américaines comme New York et Los Angeles, raconte Nicolas Pacaud. Nous souhaitons également créer nos propres supports pédagogiques à l’image des maisons d’édition françaises spécialisées dans la publication de manuels scolaires et de livres pour la jeunesse ».
Les Français des États-Unis sont appelés aux urnes le samedi 29 mai (ou du 21 au 26 mai en ligne). Reportées en raison de la crise sanitaire de la Covid-19, ces élections permettront de désigner les 447 conseillers des Français de l’étranger, élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans. Pour pouvoir voter, il faut être inscrit au registre des Français établis hors de France. Vous avez jusqu’au vendredi 23 avril pour le faire sur le site Service-public.
Sans réel pouvoir politique, ces élus locaux représentent la communauté française auprès des ambassades et des consulats dans le monde. Pouvant être consultés sur toute question concernant l’enseignement, la sécurité, la santé ou encore les aides sociales, ils se prononcent également sur l’octroi de bourses scolaires ainsi que sur les subventions accordées aux associations et participent par ailleurs à l’élection des sénateurs des Français de l’étranger.
Dans la circonscription consulaire de Miami, qui couvre la Floride, Porto Rico, les Bahamas, les îles Turques et Caïques, les îles Caïmans ainsi que les îles vierges américaines, quatre sièges sont à pourvoir.
Jacques Brion. Conseiller des Français de l’étranger et vice-président du conseil consulaire de Miami, Jacques Brion a été élu en 2014, année des premières élections consulaires, sur la liste du parti UMP (devenu depuis Les Républicains). Cette année, l’ancien président de la Chambre de Commerce Franco-Américaine (FACC), qui a par ailleurs relancé l’Alliance Française de Miami en 2018, a choisi de se représenter sans étiquette.
Aline Martin-O’Brien
David Ruiz
Séverine Gianese Pittman
Nicolas Guillant
Jordane Ruiz
Jean-Paul Barre
Écologie et solidarité en Floride, pour un nouvel élan !
Laure Pallez. Soutenue par l’association Français du monde-adfe, dont elle est l’administratrice depuis près de cinq ans, Laure Pallez a récemment été nommée secrétaire nationale adjointe du Parti socialiste aux relations internationales. Également candidate pour les élections sénatoriales pour les Français établis hors de France (en septembre), cette mère de famille, expatriée depuis près de 20 ans, a notamment été conseillère des Français de l’étranger à Shanghai et présidente de la commission des finances, du budget et de la fiscalité à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE).
Alliance Solidaire des Français de Floride et des Caraïbes
Franck Bondrille. Élu lors des précédentes élections consulaires de 2014, Franck Bondrille mène une liste indépendante soutenue par l’Alliance solidaire des Français de l’étranger (ASFE), un parti politique fondé en 2009 par Jean-Pierre Bansard. Chef d’entreprise, ce Corse de 53 ans, père de deux enfants, est le co-fondateur de la société de production audiovisuelle SilverProd. Installé depuis plus d’une vingtaine d’années en Floride, Franck Bondrille a aussi été chef d’escale de la compagnie aérienne Corsair à Miami.
Axelle Gault
Christian Guérin
Laurence Pons
Patrick Gimenez
Sophie Rindler
Stéphane Barraqué
Olivier Monard. Installé depuis trois ans à Melbourne, près d’Orlando, Olivier Monard a constitué une liste indépendante en s’entourant de personnes qui résident dans la région du centre de la Floride. Ingénieur en aéronautique, ce Parisien de 35 ans a fait ses premières armes dans l’entreprise Dassault Aviation avant de fonder Orbis Aviation, sa société de services et de conseils en vente et achat dans l’aviation d’affaires.
Xavier Capdevielle. Xavier Capdevielle présente une liste soutenue par Les Républicains et Les Centristes d’Hervé Morin. Installé depuis plusieurs dizaines d’années en Floride, il est à la tête de l’entreprise de construction Cap Group et de l’agence immobilière Cap Realty. Conseiller des Français de l’étranger sortant, Xavier Capdevielle préside par ailleurs l’Union des Français de l’étranger en Floride (UFE).
Liste Indépendante de Large Rassemblement pour les Français à Miami et aux États-Unis
Cindy Ruffino. Conduite par Cindy Ruffino qui habite aux États-Unis depuis plus d’une dizaine d’années, dont un an en Floride, cette liste se compose majoritairement de personnes résidant dans le comté de Palm Beach. Pour sa première élection consulaire, cette mère de deux garçons présente une liste indépendante, bien que certains colistiers soient proches du parti présidentiel, à l’instar de Benoît Duverneuil qui était tête de liste La République En Marche l’an dernier avant que ces élections consulaires ne soient reportées.
Arnaud Delanoë
Corinne Galeni
Benoît Duverneuil
Cartherine Vernet
Nicolas Vernet
Lisa Jansen
Le site de campagne sera lancé prochainement.
The French Nouvelle Vague in Florida
Amandine Lesage. Sans étiquette politique, cette liste est menée par Amandine Lesage, une juriste de formation spécialisée en propriété intellectuelle qui est installée, tout comme ses colistiers, dans la baie de Tampa. C’est la première candidature aux élections consulaires de cette Française de 47 ans, originaire de la région toulousaine, qui est expatriée depuis moins d’un an aux États-Unis.
Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l'expatriation. Deux fois par mois, Vie d'Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l'épanouissement personnel.
Cette semaine, découvrons l’histoire de « Charles » qui a un gros secret à nous avouer.
« Je vous envoie mon témoignage d’un mail crypté. N’essayez pas de me tracer. J’utilise un VPN. Je préfère rester anonyme. Cela vaut mieux, je pense. Pour ma sécurité. Quand vous saurez… Je ne sais pas par où commencer. Par le début. Mon déménagement. Je ne vous dirai pas où. Ce serait trop facile. Une ville des États-Unis. Évidemment. Je n’ai pas tout de suite saisi l’ampleur du problème. Je n’étais pas assez sorti de chez moi. Entre les affaires à ranger et le travail…
Et puis, un samedi, j’ai croisé un jeune papa poussant une petite voiture d’enfant. Je lui ai souri. Je suis toujours très admiratif devant ces jeunes pères courageux. Je me suis penché vers sa progéniture, son adorable nourrisson. C’était un chien. Un horrible petit roquet qui me regardait bêtement (comme une bête, quoi). Ça m’a dégoûté. Sérieusement ? Une poussette pour chien ?
C’e...
Il y a désormais un Français de plus au palmarès de la NBA. Ousmane Dieng a été sacré champion avec le Thunder d’Oklahoma City après une ultime victoire, dimanche soir, face à Indiana (103-91). Le jeune ailier, âgé de 22 ans, n’a certes que très peu joué durant ces play-offs (33 minutes en tout dont… 32 secondes hier), mais son nom restera gravé dans l’histoire de la franchise et du basket français. Il devient ainsi le 7e Français à obtenir une bague de champion dans la prestigieuse ligue américaine, un exploit rare et prestigieux (après Tony Parker, Ian Mahinmi, Rodrigue Beaubois, Ronny Turiaf, Boris Diaw, et Axel Toupane).
« C'était le match le plus stressant de tous les play-offs, on est content d'être sortis avec la victoire et avec ce titre, a-t-il déclaré à L’Equipe après la rencontre. Je ne pense pas que je réalise encore. Franchement, c'est un rêve qui devient réalité. Quand tout va redescendre dans deux jours, je vais vraiment réaliser ce qui s'est passé »
Ousmane Dieng est désormais le 7ème joueur français Champion NBA 🇫🇷
Tony Parker (2003, 2005, 2007, 2014) Ian Mahinmi (2011) Rodrigue Beaubois (2011) Ronny Turiaf (2012) Boris Diaw (2014) Axel Toupane (2021) pic.twitter.com/Os6DVP5vAY
Drafté en 2022 en 11e position par New York puis immédiatement transféré à Oklahoma City, le joueur originaire de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) poursuit ...
[Article partenaire] La succession demeure un sujet souvent négligé, voir évité, alors qu’elle concernera inévitablement chacun d’entre nous. Pourtant, anticiper la transmission est essentiel, en particulier dans des situations complexes impliquant plusieurs pays. Briac Duhot du cabinet Kleber Avocats vous propose d’explorer pourquoi la planification successorale s’impose comme un levier clé d’efficacité juridique et fiscale et de sérénité familiale.
Raison n°1 – Comprendre le calcul de l’impôt en France
Le régime fiscal des successions en France repose sur plusieurs principes essentiels encadrant l’imposition des transmissions par décès. L’assiette fiscale correspond à l’actif net successoral, c’est-à-dire à la valeur totale des biens transmis au jour du décès, après déduction des dettes et charges du défunt.
Cet actif net est ensuite réparti entre les héritiers selon les règles civiles applicables, testamentaires ou légales, en l’absence de testament. Les donations faites de leur vivant aux héritiers sont prises en compte via le mécanisme du rapport fiscal, afin d’assurer une répartition équitable entre tous.
Chaque héritier bénéficie d’un abattement sur sa part successorale, dont le montant dépend du lien de parenté avec le défunt (par exemple, 100 000 € pour un enfant).
Après application de cet abattement, la part taxable est soumise à un barème progressif. Notons que le conjoint survivant est totalement exonéré de droits de succession en France. Les droits sont exigibles au moment du dépôt de la déclaration de succession, qui doit être effectué dans les six mois suivant le décès (douze mois en cas de décès à l’étranger).
Comprendre le fonctionnement de ce calcul est essentiel pour un parent souhaitant maîtriser et optimiser la transmission de son patrimoine tout en préservant sa valeur au bénéfice de ses héritiers.
Raison n°2 – Réduire le coût fiscal
Le manque d’anticipation conduit souvent les héritiers à supporter le poids des impôts sur le patrimoine reçu, alors même que le défunt aura supporté des charges fiscales tout au long de sa vie. Cette situation peut être perçue comme une double imposition injuste, difficile à éviter, et qui conduit fréquemment à la liquidation partielle ou totale des biens.
Pour rappel, le taux marginal d’imposition pour les héritiers en ligne directe s’élève à 45%, lequel monte jusqu’à 60% à mesure que le degré de parenté s’éloigne. De fait, lorsque le patrimoine successoral est constitué d’actifs immobiliers, alors les parts reçues ne suffiront plus à supporter la charge fiscale, sauf à avoir anticipé la problématique.
Pourtant, grâce à une anticipation réfléchie, il est possible de réduire et de mieux maîtriser cette imposition. Par exemple, les donations anticipées permettent de bénéficier plusieurs fois des abattements fiscaux au cours d’une vie, optimisant ainsi la transmission. Ces abattements s’élèvent à un montant propre à chaque bénéficiaire selon son degré de parenté.
L’anticipation offre aussi la possibilité de sécuriser des mécanismes juridiques efficaces, comme le démembrement de propriété, le pacte Dutreil ou l’assurance-vie, qui, adaptés à chaque situation, permettent de minimiser considérablement les droits de mutation. Attention tout de même dans la mesure où chaque conseil implique d’étudier avec précision votre projet familial d’expatriation.
Pour vous accompagner dans ces démarches complexes, Briac Duhot met son expertise à votre service afin de sécuriser vos stratégies de transmission tout en réduisant l’impact fiscal.
Raison n°3 – Choisir la loi civile applicable
Depuis 2015, les successions internationales sont régies par la loi de l’État dans lequel le défunt avait sa résidence habituelle au moment de son décès. Cette notion s’apprécie de manière concrète, à partir d’un faisceau d’indices permettant d’identifier le centre effectif de la vie du défunt : durée et régularité du séjour, attaches familiales, économiques ou sociales, etc.
Il est toutefois possible d’écarter ce critère en choisissant expressément, par testament, la loi de l’un de ses États de nationalité. Ce mécanisme est connu sous le nom de professio juris.
En l’absence d’un tel choix, la France applique unilatéralement le critère de la résidence habituelle, y compris lorsque le défunt résidait dans des États tiers (par exemple les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni), ou détenait des biens dans ces pays. Certaines exceptions existent et méritent une attention toute particulière afin de s’assurer de la bonne loi applicable.
Dans ce contexte, pour les personnes ayant vécu dans plusieurs pays, il est vivement recommandé de connaître à l’avance le régime juridique applicable à votre succession future, en particulier si vous avez conservé des attaches dans ces pays. La réalisation d’une professio juris pourrait être indispensable pour que votre succession soit traitée conformément à votre volonté et dans le cadre juridique le plus approprié.
Raison n°4 – Anticiper les risques de double imposition
Les règles fiscales applicables ne suivent pas nécessairement celles qui régissent le traitement civil d’une succession. Ce décalage peut entraîner des situations complexes, en particulier dans un contexte international.
Le risque de double imposition apparaît lorsque plusieurs pays revendiquent simultanément le droit de taxer une même succession, en fonction de critères différents : lieu de résidence du défunt, situation des biens, nationalité des héritiers… Ce risque est d’autant plus élevé lorsqu’un élément d’extranéité est présent, qu’il s’agisse des personnes concernées ou de la localisation du patrimoine.
Pour limiter ce risque, la France a signé des conventions fiscales bilatérales en matière de successions et de donations avec certains pays, comme les États-Unis ou le Royaume-Uni. Ces accords ont pour objectif d’éviter les doubles impositions et de prévenir la fraude fiscale. Ils prévoient des règles précises de répartition du droit d’imposer entre les États concernés, ainsi que des mécanismes d’élimination des doubles impositions. S’agissant du Canada, une clause visant les successions internationales a été intégrée dans la convention bilatérale en matière d’impôt sur le revenu.
Attention tout de même, car si une convention attribue une imposition exclusive à un État contractant, les obligations déclaratives françaises demeurent. Il convient ainsi d’obtenir un certificat de non-exigibilité ou d’acquittement de droits, délivré par l’administration fiscale.
Finalement, l’une des raisons souvent sous-estimée, mais souvent déterminante, lorsque de la planification d’une succession est le souci de préserver l’harmonie familiale. Contraindre ses héritiers à se partager, après coup, une succession non préparée expose inévitablement à des tensions et des désaccords, notamment sur la valeur ou la répartition des biens.
Anticiper votre succession vous donnera la possibilité de définir clairement vos objectifs. Un mécanisme comme la donation-partage par exemple offre un cadre structurant en figeant la valeur des actifs dans le temps et d’associer plusieurs générations dans la bonne répartition à adopter.
Dans un contexte avec lequel l’espérance de vie s’allonge, anticiper permet de soutenir vos enfants au moment où cela a le plus de sens, notamment pour financer leurs études, acquérir un logement ou lancer un projet professionnel. Il ne s’agit pas seulement de transmettre un patrimoine, mais aussi de renforcer les liens familiaux et de vous impliquer activement dans la réussite de vos enfants ou héritiers, à la hauteur de vos moyens.
Au-delà de l’aspect financier, anticiper, c’est aussi mieux comprendre vos droits, clarifier le traitement juridique et fiscal de votre succession, et identifier les éventuelles problématiques. La planification successorale favorise une meilleure harmonie familiale et évite le morcellement du patrimoine, souvent nécessaire pour régler les impôts.
En somme, il s’agit d’un projet familial conduit par les parents, au service de leurs enfants, en tenant compte des besoins et des moyens de chacun. Vos enfants ne pourront que vous en remercier.
Qui est Briac Duhot ?
Avocat au Barreau de Paris, Briac Duhot identifie et résout pour ses clients les problématiques fiscales qu’ils rencontrent en fixant des objectifs dans la structuration de leur patrimoine. Il accompagne ses clients en délivrant une expertise juridique pour tous les projets de vie ayant des implications fiscales françaises lors du départ ou du retour en France et lorsqu’ils vivent ou investissent depuis l’étranger.
La structuration et la fiscalité du patrimoine exigent une bonne anticipation de sorte que son assistance se révèle nécessaire dans de nombreux domaines tels que la rémunération, les investissements mobiliers et immobiliers, la mobilité transfrontalière, la planification successorale et le respect des obligations déclaratives…
Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
« Les dents de la mer » (« Jaws »), le film iconique de Steven Spielberg, célèbre son demi-siècle ce week-end. Adapté du livre de Peter Benchley et tourné en 1974 sur l'île de Martha's Vineyard dans le Massachusetts, le deuxième long métrage du réalisateur américain est devenu culte dès sa sortie en salle, le 20 juin 1975, grâce notamment au thème musical du compositeur John Williams.
Sa diffusion a rapporté plus de 477 millions de dollars dans le monde, sans compter l'argent généré par les produits dérivés (vêtements, jouets, etc...). Un record à l'époque, avant d'être détrôné par « Star Wars » en 1977.
Dans le Massachusetts, le musée de Martha's Vineyard (151 Lagoon Pond Road Vineyard Haven, MA) raconte l'histoire du tournage (compliqué) dans l'exposition « Jaws at 50: A Deeper Dive », jusqu'au dimanche 7 septembre. À travers des photographies rares, des storyboards originaux, des accessoires, des témoignages et des éléments interactifs, le visiteur découvre les multiples problèmes techniques et les conditions météorologiques difficiles qu'ont dû surmonter l'équipe du film. Et pour les vrais fans de « Jaws », ce site liste plusieur...
« Les dents de la mer », le film iconique de Steven Spielberg, célèbre ses 50 ans ce week-end. Adapté du livre de Peter Benchley et tourné en 1974 sur l'île de Martha's Vineyard dans le Massachusetts, le deuxième long métrage du réalisateur est devenu culte dès sa sortie en salle, le 20 juin 1975, grâce notamment au thème musical du compositeur John Williams. Sa diffusion a rapporté plus de 477 millions de dollars dans le monde (un record à l'époque, avant d'être détrôné par « Star Wars » en 1977), sans compter l'argent généré par les produits dérivés (vêtements, jouets, etc...).
Pour fêter cet anniversaire, un site dédié a été créé et plusieurs évènements sont prévus ce weekend des 20, 21 et 22 juin sur l'île de Martha's Vineyard. Après la projection du film vendredi 20 au Martha's Vineyard Performing Arts Center et une soirée à l'Harbor View Hotel, un concert-projection est prévu au Winnetu Oceanside Resort d'Edgartown avec le Cape Cod Symphony ce samedi 21 (billets ici).
Tout au long du week-end, il est possible de voir l'Orca, le mythique bateau du film. Rendez-vous au port de Oak Bluffs de 9am à 3pm, jusqu'au dimanche 22 juin, pour l'apercevoir. Plusieurs invités spéciaux...
Dans le comté d’Orange, leurs clients, qu’ils soient Américains ou Français, louent leurs croissants ultra-frais, leur service impeccable et leurs alléchantes boutiques où faire le plein de pains et de viennoiseries. Avec quatre enseignes ouvertes à Laguna Hills (2018), San Clemente (2021), Newport Beach (2024), Laguna Niguel (2025) et des produits frais vendus dans plus de 40 farmers markets du sud de la Californie -là où l’aventure a commencé-, Chaupain Bakery est devenue l’une des boulangeries françaises incontournables de la région. Dernière annonce en date : l’ouverture d’une enseigne à l’aéroport John Wayne de Santa Ana, en juillet 2026, à la place du Ruby’s Diner.
Une vraie fierté pour Sarah et Sami Ellouze, le couple à la tête de Chaupain Bakery, elle Américaine, lui Tunisien, et leurs 200 salariés. « C’est au-delà de ce qu’on pouvait imaginer. Nous allons envoyer nos croissants voler ! Toute l’équipe est fière et excitée » réagit Sarah Ellouze. Elle et son mari récusent toutefois le terme de sucess story : « Ça a été énormément de travail, et ça l’est encore. On ne s’arrête pas pour crier victoire, on veut encore s’améliorer. » Ce jeudi 5 juin, la boutique de Laguna Nig...
Delphine Breyne, mannequin française qui s'est reconvertie dans le maquillage permanent avec un salon Upper East Side pendant la pandémie, a fait des rencontres avec des hommes et de femmes sur le chemin de la rémission, qui l'ont profondément marqué. « Les personnes qui viennent me voir ont souvent des histoires fortes à partager. Un partie de mon travail est aussi de les écouter et de les aider dans ce chemin de vie pendant et après la maladie », raconte-t-elle.
De ces échanges est née l'envie de mettre en valeur ces chemins de vie à travers un documentaire pilote, Heal, qui a été sélectionné lors du Manhattan Film Festival et sera projeté le 22 juin prochain. Le documentaire suit le quotidien de plusieurs personnes qui ont traversé des maladies tels que des cancers, et la façon dont ils se reconstruisent, notamment grâce à la procédure de microblading proposée par Delphine Breyne.
« Je suis admirative de la résilience et du courage des personnes que je rencontre. Mon ambition est de les mettre en valeur dans ce documentaire en plusieurs épisodes, et même d'en faire une série que nous allons proposer aux grands studios type Netflix », explique-t-elle. « J'espère inspirer encor...
D’abord il y a ce pitch incroyable, à la limite de l’absurde : un corps déposé dans les décombres des attentats du 11 septembre 2001 pour tenter de camoufler un crime. Crime impliquant quatre colocataires français à Brooklyn. Et puis, il y a un auteur français installé à New York, un écrivain plus expert dans l’élaboration de scénarios à rebondissements que dans les enquêtes journalistiques. Mais comment refuser pareille aubaine ?
When life gives you lemons, make lemonade, dit le proverbe. « Et quand la réalité d’un fait divers dépasse la fiction, fais-en un livre palpitant » , pourrait sans doute être le mantra de Victor Guilbert. « J’ai vraiment hésité à me lancer. Je ne savais pas comment m’y prendre. L’enquête sur des faits réels, c’est une première pour moi. C’est compliqué et c’est violent. Heureusement, j’ai pu compter sur une amie journaliste qui m’a ouvert les premières portes » confesse l'écrivain. À savoir : celles des avocats ayant travaillé sur l’affaire mais aussi celles du New York Police Department (NYPD) et du 36 à Paris (pas quai des Orfèvres, au grand dam de l’auteur !).
20 ans après les faits donc, et alors que cette affaire était passée inaperçue, Victor Guilbe...
Candidat, Donald Trump avait fait une promesse radicale : expulser tous les sans-papiers du territoire américain - soit au moins onze millions de personnes. Mais au moment où la police de l’immigration ICE (Immigration and Customs Enforcement) multiplie les interpellations dans des conditions controversées (agents masqués, en civil…), la mise en œuvre de cet engagement provoque des tensions dans tout le pays.
Les manifestations visant ICE à Los Angeles, où vit une importante communauté hispanique, ne sont que l’une des illustrations de ces crispations entre un gouvernement hostile à l’immigration et une société de plus en plus diverse sur le plan racial.
Où Donald Trump en est-il de sa promesse-phare ? Correspondant de La Croix à New York et journaliste à French Morning, Alexis Buisson a tendu son micro à Fanny Lauby, professeure associée de sciences politiques à l’Université d’État de Montclair (New Jersey) et spécialiste des questions d’immigration.
C’est officiel, Los Angeles Accueil a une nouvelle présidente : Séverine Thomas a pris le relais de Laure de Hillerin, qui cherchait la perle rare pour la remplacer depuis la fin de son mandat, il y a un an. Cadre dans l’aéronautique chez Safran, à 45 ans, Séverine Thomas a quitté la Seine-et-Marne et mis son travail en pause pour suivre son mari à Los Angeles il y a un an, avec leurs deux ados et leur chienne… Et a très vite frappé à la porte de Los Angeles Accueil, sur la recommandation d’amis expatriés.
Une fois passé le cap de l’installation à LA, « une ville difficile à apprivoiser », celle qui a une longue expérience du bénévolat a accepté de mettre ses compétences « d’organisation et de pilotage » au service des 140 familles de l’asso, pour un mandat de deux ans. « L’association n’est pas seulement ouverte aux Français mais à tous les francophones, qu’ils soient célibataires, en couple, en famille, retraités… Elle propose des activités au quotidien et permet de rencontrer du monde, résume sa présidente. Un membre du bureau m’a dit récemment : on vient tous à LA Accueil avec l’espoir secret de rencontrer notre best friend. C’est un peu ça ! »
Un tournoi de pétanque orga...