Il est de retour. “Il” , c’est bien entendu le Père Noel, mais aussi le French-American Entrepreneurship Award (FAEA).
Ce prix, décerné tous les ans par les hommes et femmes d’affaires du Club 600, récompense des entrepreneurs francophones qui veulent lancer ou développer leur start up aux Etats-Unis. Les inscriptions pour la 8eme édition de ce concours annuel sont ouvertes. Les candidats ont jusqu’au 22 février 2016 pour postuler. Le vainqueur sera désigné en mai lors d’une cérémonie à New York.
Pour candidater, il faut que le projet soit en phase de démarrage (trois années d’activité ou moins). Le concours est ouvert à tout créateur d’entreprise âgé de 35 ans maximum et bilingue français-anglais. Les candidats répondant à ces critères doivent présenter un produit ou un service commercialisable, et démontrer sa capacité à générer des revenus.
Les deux premiers recevront respectivement la somme de 10.000$ et 5.000$ et auront accès à différents services (coaching, bureaux pendant six mois, un aller-retour New York-Paris, adhésion d’un an à la Chambre de Commerce Franco-Américaine et au réseau French Founders).
L’an dernier, 48 dossiers avaient été reçus par le Club 600. Afineur (aliments durables) et Streamroots (facilitateur de streaming) avaient remporté le Prix.
Start-ups, postulez au 8e French-American Entrepreneurship Award
Dégustations et découvertes à "La Soirée" de la FACCSF
(Article partenaire) A l’entrée, tapis rouge et tenues élégantes inspirées du thème de cette année : James Bond. Les amateurs de mets et vins raffinés, businessmen franco-américains et jeunes expat’ noctambules se sont donnés rendez-vous, ce 20 novembre, à « La Soirée », le 34e gala de levée de fonds de la Chambre de commerce franco-américaine San Francisco (FACCSF).
Au menu des réjouissances du rendez-vous “food and wine” de l’année dans la Baie de San Francisco : 2 300 mètres carrés entièrement dédiés à la gastronomie et au vin. Pour découvrir les meilleurs mets et vins franco-californiens, plus de 1.000 invités ont défilé sur le tapis rouge.
Plus de 40 exposants ont proposé leurs spécialités pour ravir papilles et pupilles. Ici, le Sauvignon Blanc de Mouton Cadet et le Malbec de De Novo Wines ; là, le jambon de Bayonne de Frenchery et les macarons préparés par L’Artisan Macaron. Les aspirants œnologues ont aiguisé leurs connaissances auprès des producteurs, tandis que les foodistas ont profité de la profusion de mets à leur portée dans une ambiance de fête.
Aussi mis à l’honneur, les étudiants en gastronomie et vin. La FACCSF a organisé une compétition en partenariat avec le comité des « French-American Wine Executives » et le magazine Wines and Vines. Sous nos yeux, quatre finalistes se sont soumis à un blind test pour tenter de gagner le premier prix, un chèque de 1.000€ offert par Tonnellerie Radoux. Un peu plus loin, des apprentis Chefs de la Cordon Bleu Culinary School ont présenté leurs créations aux participants, qui ont été invités à déguster et voter pour leur canapé préféré.
Ces compétitions ont été l’occasion d’annoncer le lancement officiel de la Fondation pour l’Education de la FACCSF, dont la mission est de soutenir l’éducation franco-américaine en attribuant des bourses aux étudiants d’écoles et établissements partenaires
Encore quelques marches à descendre et un lounge spécial, sponsorisé par Symphony, attendait les invités VIP Gold avec des mets spécialement préparés par des Chefs, tel John Chacon et Alejandra Espinoza. En accompagnement, les vins sont montés en gamme avec le champagne de Brimoncourt et les vins Agnitio, récompensés à de nombreuses reprises.
Pièce maîtresse de l’ensemble, un dîner préparé par cinq Chefs des plus renommés de la Baie. Dominique Crenn, Ken Frank, Gerald Hirigoyen, Roland Passot et Karl Peters ont uni leurs efforts pour concocter un repas à 10 mains, destiné à plus d’une centaine de convives. Caviar, huîtres et bœuf de Kobe ont été associés à des vins de prestige (Champagne Laurent Perrier, Domaine Anderson, Alpha Omega et VGS Château Potelle) pour un moment de découvertes gustatives.
A 10pm précises, tables et chaises ont laissé place au dancefloor. Les plaisirs épicuriens se sont poursuivis avec l’open bar pétillant, et les flûtes de Mumm Napa se sont remplies sans fin au rythme de DJ Aykut.
Plus d’informations sur www.lasoiree.org
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
9 patinoires pour briller sur la glace à New York
Pour un “date” , en famille ou entre amis: il y a une patinoire pour tout à New York. Malgré quelques fermetures (McCarren Park, South Street Seaport), patiner en plein air est l’une des activités incontournables de Noël, surtout si vos beaux-parents sont des aventuriers.
1.LeFrak Center
Malgré la fermeture cette saison de la patinoire McCarren Park à Williamsburg – les investisseurs se sont retirés car la patinoire n’a pas réussi à attirer assez de visiteurs l’an dernier – il vous reste quelques options pour patiner à Brooklyn. Nous vous recommandons la patinoire du LeFrak Center au cœur du superbe Prospect Park. En réalité, il ne s’agit pas d’une mais de deux patinoires pour le prix d’une. Les patineurs sont invités à se déplacer d’une patinoire à l’autre pour faciliter le lissage de la glace. Lors de notre visite, un dimanche après-midi, les deux patinoires étaient ouvertes, ce qui a permis aux plus fortiches de faire quelques salteaux piqués sans être embêtés par les nombreux autres patineurs. Très prisée des familles des quartiers voisins de Prospect Heights, Park Slope ou Lefferts Garden, la patinoire se situe dans un cadre agréable: le lac non loin, les arbres… Une caféteria, avec une terrasse, est à disposition des patineurs (et des spectateurs moins courageux). Nous vous conseillons de vous y rendre dimanche après 5pm si vous voulez patiner tranquillement. L’entrée est de 9 dollars le week-end (6 en semaine) et la location de patins de 6 dollars. Des casiers sont également à disposition pour 3 dollars. Après avoir foulé la glace, on vous conseille de prendre un chocolat chaud à Tip of the Tongue, à la sortie du parc sur Lincoln Road, ou d’aller fêter vos exploits autour du feu de BlueBird (504 Flatbush Avenue).
2. Le Rockefeller Center
C’est l’une des patinoires les plus populaires de la ville. Il faut dire que le décor est plus que féérique pour tout amoureux de la magie de Noël. Au pied du sapin du Rockefeller Center, illuminé mercredi 2 décembre, vous en oublierez presque de vous concentrer sur les trajectoires des nombreux patineurs du dimanche qui vous entourent. Cependant, la sortie devient moins féérique quand on considère le monde qui s’y rue pour y patiner (moins bien que vous en plus). La patinoire ne peut accueillir que 150 personnes à la fois et on ne peut y rester que 90 minutes max, ce qui donne de longues files d’attente. Plusieurs solutions s’offrent à vous: éviter les périodes de pointes (tous les week-end de décembre ainsi que les deux dernières semaines du mois et les après-midi) On vous conseille donc d’y aller le matin entre 8:30am et 12:30 ou tard le soir (entre 9pm et minuit). Si vous ne voulez pas vous embêter à faire la queue, plusieurs formules de pass vous permettent d’accéder directement à la glace.
3. Bryant Park
Patiner au milieu des buildings, c’est possible grâce à la patinoire du Bank of America Winter Village de Bryant Park. La patinoire est spacieuse et un Marché de noël vous attend à votre sortie de piste. Vous pourrez aussi y admirer le grand sapin placé au milieu du marché et déguster un bon chocolat chaud. Si vous avez les moyens, allez faire un tour à Celsius, le restaurant pop up du parc.
L’entrée est gratuite si vous avez vos propres patins. Sinon, il faut compter 19 dollars pour la location entre le 20 novembre et le 3 janvier, 15 dollars après. Si vous êtes client de Bank America, vous payerez 2 dollars de moins avec votre carte bancaire. Ouverte du 30 octobre au 6 mars, du lundi au dimanche entre 8am et 10pm. Des leçons particulières, semi-particulières et en groupe sont disponibles.
4. Central Park
Venez patiner chez Donald Trump! C’est lui qui possède les deux patinoires de Central Park: la Wollman Rink dans le sud et la Lasker Rink dans le nord du parc. La plus connue est la Wollman Rink, elle offre une vue imprenable sur les gratte-ciel de Midtown Manhattan. Elle est très fréquentée. On vous conseille de privilégier les matinées en semaine pour éviter la foule. Ouverte le lundi et mardi de 10am à 2 :30pm ; le mercredi et jeudi de 10am à 10pm ; le samedi de 10am à 11pm et le dimanche de 10am à 11pm. Les prix d’entrée? Du lundi au jeudi : 11.25 dollars pour les adultes, 6 pour enfants de moins de 11 ans et 5 pour les séniors. Du vendredi au dimanche et pendant les vacances, les prix augmentent : 18 dollars pour les adultes, 6 pour les enfants et 9 pour les séniors. À laquelle il faut rajouter la location des patins à 8 dollars. Le paiement ne se fait qu’en cash donc pensez à bien retirer. Petit plus de la Wollman Rink: si vous vous voulez organiser le “date” parfait et donner encore plus d’argent à Donald Trump, vous pouvez privatiser la patinoire pour deux pendant une heure en soirée pour la modique somme de 1.500 dollars.
5. Lasker Rink
La Lasker Rink se trouve, elle, dans le nord de Central Park. Elle est un bon compromis si vous voulez éviter la foule mais aussi profiter de la vue sur le parc (certes un peu moins belle que son homologue du sud). Les prix sont moins élevés qu’à la Wollman Rink: 7.50 dollars l’entrée pour les adultes, 4 dollars pour les enfants auxquels il faut rajouter 6.50 dollars pour la location des patins. Elle est ouverte du lundi au jeudi de 10am à 4pm ; le vendredi de 10am à 4:50pm et de 6pm à 11pm ; le samedi de 1pm à 11pm et le dimanche de 12:30pm à 4:30pm.
6. Battery Park
Changement d’ambiance. A la patinoire de Brookfield Place à Battery Park, vous briserez la glace sur les bords de l’Hudson River. Seules quelques heures de la journée sont réservées au public et changent selon les jours: lundi-mardi de 1pm à 8:30pm ; samedi de 10:15am à 9:30pm ; le dimanche de 10:15am à 9:30pm. 15 dollars pour 1h30 sur la glace auquel il faut ajouter 5 dollars pour la location des patins.
7. The Standard
Certes la patinoire du Standard n’est pas très grande, mais elle est parfaite pour les débutants. Installée devant l’entrée du l’hotel, elle est ouverte du lundi au jeudi de 12pm à 12am ; le samedi de 9am à 1am et le dimanche de 9am à 12am. L’entrée est à 12 dollars, auxquels il faut ajouter 3 dollars pour louer les patins. Pour les enfant, c’est 6 dollars l’entrée et 3 dollars pour les patins. Après vos exploits sur la glace, vous pourrez déguster une bonne gauffre ou un donut accompagné d’un chocolat chaud au petit bar installé à côté de la patinoire.
8. Riverbank State Park
Il est aussi possible de patiner en plein air dans le haut de Manhattan au Riverbank State Park, au niveau de la 145e rue et Riverside. Cette patinoire est moins connue que les autres de Manhattan, ce qui veut dire que moins de monde vous verra vous étaler sur la glace. Elle est ouverte de novembre à mars. 5 dollars pour les adultes, 3 pour les enfants et 6 dollars pour la location des patins.
9.Clove Lake Park
En dehors de Manhattan et de Brooklyn, il est aussi possible de patiner en plein air. On vous conseille la patinoire du World War II Veterans War Memorial à Staten Island dans le Clove Lake Park. Elle est ouverte du 31 octobre au 3 avril. 10 dollars l’entrée et 5 dollars la location. Elle est ouverte les vendredis entre 4pm et 10 :30pm. Les samedis entre midi et 4 :30 et 7pm à 10 :30pm et les dimanches entre midi et 7pm. Accessible en bus depuis le ferry (S61, S62 et le S66).
Au Dallas Museum of Art, Coco Chanel est un peu chez elle
Il y a deux ans, le défilé Chanel à Dallas a rappelé le lien entre la créatrice française et la capitale du Nord du Texas, noué dans les années 50 par une des références du goût américain de l’époque, Stanley Marcus, fils du créateur des grands magasins éponymes.
Mais la présence de Coco Chanel au Musée d’art de Dallas était, elle, tombée dans l’oubli, « ignorée des conservateurs ainsi que du conseil d’administration du musée », raconte le directeur français de la conservation du DMA, Olivier Meslay, arrivé du Louvre à Dallas en 2009.
Aujourd’hui, le Français veut changer cela. Il vient de sortir un livre From Reves to Chanel qui rappelle notamment que le musée abrite une reconstitution de l’ancienne maison de Coco Chanel, la villa La Pausa, sur la Côte d’Azur.
Comment l’impressionnante collection de peintures et sculptures impressionnistes, post-impressionistes et modernes, d’arts décoratifs, de textiles, tapis et cadres que renfermait cette maison se sont-elles retrouvées dans l’institution de Dallas? Grâce au collectionneur Emery Reves et son épouse Wendy. Le couple – il était de Hongrie et elle du Texas – a habité dans cette belle villa.
Les collections ont été données au DMA par Wendy Reves après la mort de son mari au musée en 1985 à l’instigation d’un autre directeur de musée français, celui du château de Versailles. « Il connaissait bien les équipes du Dallas Museum of Art de l’époque et les a mises en relation avec Wendy Reves après avoir entendu parlé de la collection de son mari », selon Olivier Meslay.
Quand le conservateur du musée d’art de Dallas s’est « penché un peu en détail sur cette collection », il s’est « rendu compte que les Reves avaient acheté la maison ayant appartenu à Coco Chanel directement à la créatrice quand elle a décidé de se séparer de La Pausa et de rouvrir sa maison de couture [fermée en 1939] dans les années 1950. Mais aussi que Coco Chanel leur avait vendu la maison pleine. Et que les Reves n’ont pas fait le tri dans les affaires de Chanel. On reconnaît chacun des objets exposés au musée sur les photos de l’époque Chanel », raconte Olivier Meslay.
C’est ainsi qu’est née l’idée de publier un livre pour raconter comment « le musée d’art de Dallas est devenu l’un des plus importants dépositaires de souvenirs de Coco Chanel », selon le communiqué de presse du musée relatif à From Chanel to Reves. « Ce petit livre » rédigé avec son assistante, Martha MacLeod, et richement illustré, « est un moyen de faire connaître cette histoire et de protéger la collection, en la faisant mieux comprendre », estime Olivier Meslay.
Le conservateur mènera une visite guidée de cette partie de la collection permanente du musée d’art de Dallas reprenant les principales découvertes faites en rédigeant l’ouvrage, mercredi 9 décembre à 12:15pm.
Une touche "frenchy" au Maker's Gang Holiday Market à SF
Le Maker’s Gang Holiday Market de San Francisco se tiendra le samedi 5 décembre.
Plusieurs créateurs français exposeront leurs produits lors de ce marché de Noël, qui rassemblera des vendeurs de jouets, d’objets de déco, oreillers et de produits alimentaires notamment. Vous pourrez retrouver les tissus de Happy French Gang, les confitures d’Emma’s Jam ainsi que Oliba, ce nouveau gadget créé par deux Français qui permet de suivre le doudou de votre enfant sur votre smartphone. D’autres exposants sont attendus. Les enfants trouveront un espace de jeux sur place et les adultes, une coupe de champagne Brimoncourt.
De 10am à 1pm.
Les Français solidaires de Saint Vincent de Paul à Oakland
Ce 6 décembre, ils seront près d’une cinquantaine de Français à se réunir autour d’un repas pour collecter des cadeaux de Noël pour les enfants de Saint Vincent de Paul d’Oakland.
Cette association qui vient en aide aux plus démunis, est née à Paris en 1833 et installée en Californie depuis 1938. Mais jusqu’à présent, seul son nom rappelait ses origines françaises. Lorsque Dominique Chauvet, arrivée il y a trois ans aux Etats-Unis, a découvert Saint-Vincent de Paul (SVdP), elle a voulu aider le groupe. « Il y a deux mois, je les ai appelés car je voulais les aider en tant que life coach en accompagnant notamment les femmes et leurs enfants. Lorsque j’ai découvert l’ampleur de ce qu’il y avait à faire, le manque de moyens et l’absence de Français, il m’est apparu évident qu’une nouvelle communauté française devait se constituer pour faire revivre les racines de cet établissement d’aide et d’accompagnement aux plus démunis.”
«Happée par l’aventure», cette jolie blonde pleine d’énergie a réuni en quelques semaines à peine toutes « les bonnes volontés » de son entourage. Plusieurs mails et messages plus tard, la solidarité s’est organisée, au-delà des espérances de son instigatrice. Les invitations pour le déjeuner du 6 décembre qui se déroulera de 11am à 1pm ont du être clôturées, faute de place.
La collecte de cadeaux se fera au domicile d’une amie. Chacun y apportera ce qu’il peut offrir, en plus de son temps et de sa présence et d’un cadeau pour les enfants de SVdP. Ainsi, Pascal Martin donnera les chocolats de sa fabrication, Laurence Pride le vin qu’elle produit à Napa, Paul Maugu, restaurateur, assurera l’ensemble du menu… Mais il y aura également Stéphanie Ross et les vêtements de sa marque « Les Petits carreaux » ou encore Julie Barlier et son champagne…
“Continuer l’histoire de cet établissement”
«Ca m’a paru naturel, confie Laurence Pride. Avec cette fibre française, il était difficile de ne pas se laisser tenter. Et puis d’une certaine façon, c’est une manière de continuer l’histoire de cet établissement».
Bettina Minoué de l’Alliance française de Berkeley a elle aussi rejoint l’aventure et apporté son aide en relayant les actions organisées pour l’association d’Oakland. Chacun voit déjà plus loin, plus grand, comme Stéphanie Ross : « les collectes sont une formule que je connais bien et ça se fait beaucoup ici aux Etats-Unis. Je suis personnellement très attachée au fait d’agir concrètement et localement. L’année prochaine, pourquoi ne pas faire le même évènement à plus grande échelle».
Un souhait partagé par Dominique Chauvet qui s’avoue « frustrée » de ne pas pouvoir accueillir plus de monde le 6 décembre. « Il est évident qu’il y aura une suite. »
"Le Petit Prince" sur les planches à Mill Valley
Venez redécouvrir le célébrissime conte d’Antoine de Saint Exupéry Le Petit Prince sous forme de pièce de théâtre en anglais à San Francisco, entre le samedi 12 décembre et le dimanche 20 décembre au Marin Theatre Company.
C’est l’un des contes français les plus connus dans le monde, plusieurs fois adapté au cinéma et sur les planches. L’histoire de ce jeune prince ne cesse d’inspirer, de générations en générations. Distrayant aussi bien pour les grands que les petits, le language est simple, épuré mais l’histoire est philosophique et profonde.
Le narrateur du conte est un aviateur qui s’est retrouvé au milieu du désert du Sahara à la suite d’une panne de moteur. En pleine tentative de réparation de son moteur, il aperçoit un garçon qui s’approche et lui demande : “S’il vous plaît… dessine-moi un mouton” . Jour après jour, le narrateur découvre l’histoire du Petit Prince. Il lui raconte qu’il vient d’une autre planète : « l’astéroïde B 612», une planète très petite à peine plus grande qu’une maison où il a laissé derrière lui trois volcans et une rose, une fleur unique dont il est amoureux.
Dans cette pièce adaptée par Rick Cummins et John Scoullar, le Petit Prince sera interprété par une femme, l’actrice Elissa Beth Stebbins.
Coney Island s'expose au Brooklyn Museum
Il y a deux manières d’aller à Coney Island: prendre le métro ou visiter le Brooklyn Museum. Le musée organise une exposition sur ce quartier retro connu pour sa fête foraine et sa plage.
“Coney Island: Visions of an American Dreamland, 1861–2008” rassemble les travaux de nombreux artistes qui ont immortalisé les transformations de ce quartier mythique, passé d’enclave pour les riches new-yorkais à nouvelle destination touristique en passant par territoire en déclin, négligé. L’exposition présente des peintures de William Merritt Chase et John Henry Twachtman, des photos de Diane Arbus et Weegee et des objets (140 au total) issus du passé de Coney Island. A voir jusqu’au 13 mars.
Un après-midi de chants de Noël à la Légation française d'Austin
It’s that time of year! Le French Legation Museum (en particulier sa pelouse) accueille un nouvelle fois plusieurs écoles d’Austin pour son traditionnel Festival des Chants de Noël. La 4eme édition aura lieu le samedi 12 décembre à partir de midi.
Au total, neuf chorales d’école participeront au rendez-vous musical, dont celle de l’école française Jean-Jacques Rousseau. Une foire artisanale est également prévue, ainsi que des activités pour petits et grands. N’oubliez pas d’apporter votre chaise, votre couverture et un pique-nique.
Entrée gratuite mais certaines activités sont payantes.
7 choses à faire sans pass VIP pendant Art Basel
La Miami Art Week, c’est parti, Et c’est aussi “party”. Plus de 250 exposants attendus à l’événement-phare Art Basel Miami Beach, des foires satellites dans toute la ville et autour… Il est facile d’avoir le tournis en regardant le programme. Pour éviter de vous ruiner, voici une petite sélection de lieux et d’événements gratuits ou abordables, accessibles sans le convoité pass VIP d’Art Basel.
7. Foires gratuites
Il y a plusieurs foires gratuites pendant la Miami Art Week. C’est le cas de la NADA Art Fair, qui se spécialise dans les artistes “sous-exposés”, ou encore Ink Miami du 2 au 6 décembre, qui met en avant les travaux d’artistes internationaux sur le papier. Si vous aimez l’univers du papier, pensez à faire un tour à la nouvelle foire Art on Paper. Sculptures, dessins, peintures, photographies: la foire rassemble des artistes divers et variés qui ont le point commun d’avoir travaillé avec le medium papier.
6. Basel Miami Flea
Canvas organise, dimanche 6 décembre, un Basel Miami Flea dans le quartier d’Edgewater. Ce marché aux puces mettra un terme à la semaine folle de l’art et sonnera le début du shopping de Noël. Vous y trouverez des installations d’artistes locaux, de l’art, des bijoux, des vêtements; le tout accompagné de musique. Canvas Miami, 90 NE 17th Street.
5. Nouveauté: les soirées “Satellite”
C’est de notoriété publique, la Semaine de l’art mélange art et soirées privées. Evidemment sans invitation, aucune chance d’être parmi les happy few. Art Market Productions organise des soirées du 2 au 5 décembre avec bon nombre de DJ connus dont Dawn Richard, Collapsing Scenery ou encore Kingdom DJ Set. Les expositions et soirées sont organisées au Deauville Hotel, The Pharmacy, Ocean Terrace Hotel, North Beach Bandshell et à The Garage. Début des festivités, le 2 décembre à 4pm jusque tard … pour certains. Téléchargez gratuitement ce ticket pour avoir accès à toutes les soirées.
4. Performances gratuites à Collins Park
En attendant les ouvertures au public des foires d’art contemporain, foncez à Collins Park pour des performances déjantées (dont celle de Pope.L) ou athlétiques avec Xavier Cha pour ne citer qu’eux. Vous pourrez les découvrir gratuitement le 2 décembre de 7pm à 9pm lors de la soirée de lancement publique d’Art Basel. Collins Avenue entre 21st et 22nd St., Miami Beach.
3. Petit-dej artistique
Le Bakehouse Art Complex organise le jeudi 3 décembre de 9am à midi the Baker’s Breakfast. Tout en dégustant quelques viennoiseries, vous découvrirez le travail une soixantaine d’artistes locaux et internationaux en résidence au BAC. Les participants auront accès aux ateliers des artistes. Pour profiter de ce petit déjeuner gratuit, vous devez vous inscrire auprès des organisateurs. BAC – 561 NW 32nd St., Miami
2. Sortie à Gramps
Seuls quelques locaux connaissent Gramps situé au cœur du Wynwood Art District. Palmiers, lumières criardes sont le décor de ce bar à l’atmosphère détendue. Jeudi 3 décembre dès 10pm, programmation unique avec un lineup de Zoo Music. 176 NW 24th St., Miami
1. Brunch gratuit au Girls’ Club
Le Girls’ Club organise un brunch gratuit en présence d’artistes et de Micaela Giovannotti, commissaire invitée. L’ambiance se veut détendue. Les participants pourront découvrir les expositions du Girls’ Club et le premier mur peint de l’artiste floridienne Vickie Pierre. Pour éviter de vous ruiner en parking, les villes de Miami Beach et Miami ont mis en place un service gratuit de navettes entre les musées de Fort Lauderdale et Art Basel Miami Beach entre autres. Le samedi 5 décembre de 9h à 1pm au Girls’ Club, 117 NE 2nd Street, Fort Lauderdale
Miami Art Week 2015: les Français à la fête
Le grand rendez-vous des amateurs d’art moderne et contemporain se tiendra jusqu’au 6 décembre.
Pour l’édition 2015 de la Miami Art Week, les artistes français ne sont pas en reste, bien au contraire. Un quinzaine d’entre elles participeront à Art Basel Miami Beach, dont la fameuse galerie Perrotin. Elle montrera pour l’occasion le court-métrage de l’artiste de rue JR, “Ellis”, avec Robert De Niro, ainsi que des photos de l’installation inédite de l’artiste dans le complexe hospitalier abandonné de l’île d’Ellis Island, qui accueillait les immigrés arrivant aux Etats-Unis. Bande-annonce:
http://youtu.be/DKUab3OHMtg
Le collectif parisien Chalet Society posera lui ses valises au légendaire Free Spirits de Miami pour présenter “Spirit your Mind” jusqu’au 6 décembre. Pour l’occasion, les écrans de télévisions de ce dive bar retransmetteront les travaux vidéos de plusieurs artistes français, documentaires, films animés…
France Pavilion
France Pavilion s’est installé à quelques pas de la Villa Azur pour marquer la présence française lors de cette semaine de l’art. C’est une grande première. Sébastien Laboureau (en photo), son conservateur, a réuni sur plus de 400m2 les travaux d’une vingtaine d’artistes français issus aussi bien de la mode, de la sculpture que du design. L’exposition se poursuit jusqu’au dimanche 6 décembre avec une programmation spéciale – l’espace sera accessible jusqu’au 30 décembre L’agence du tourisme Atout France fait partie des exposants. Elle montre les photos parisiennes de Braden Summers pour la campagne “Fall for France”.
« L’objectif est d’illustrer la créativité dans sa diversité. Nous avons des artistes reconnus en Amérique tels que Richard Orlinski ou Maurice Renoma mais aussi d’autres qui peuvent avoir une belle renommée en France et exposer pour la première fois ici, à l’image de Raphaëlle Ricol, explique Sébastien Laboureau. Nous avons fait le choix d’éviter l’intellectualisme avec des références à l’art que peu de visiteurs saisiraient. Nous ne sommes pas dans cette démarche. Cette exposition est ouverte à tous. Elle transmet un message de partage via le rayonnement de la culture française. » L’entrée est gratuite. L’exposition court jusqu’au 31 decembre.
Chez les satellites aussi
Quatre galeries françaises seront présentes à Untitled Art Fair (Galerie de Roussan, Galerie Laurent Godin, Galerie Laurent Mueller, onestar press), une foire pluridisciplinaire qui met l’accent sur les liens entre art et architecture. Du 2 au 6 décembre. A NADA Art Fair, où l’on se targue de montrer l’art sous-exposé, trois Frenchies figureront parmi les 105 exposants: Galerie Bernard Ceysson, Galerie Parisa Kind et la Galerie Joseph Tang.
Le Scope installé sur la plage jusqu’à dimanche 6 décembre accueille aussi de nombreuses galeries françaises cette année. Les galeries Virginie Barrou Planquart, C.O.A, Eric et Valérie Galea, Frédéric Got, Mark Hachem, Nevers et Wolfsen seront de la partie. Entrée $35.
Caroline Herail et Martial Ricart, à la tête de la Ricart Gallery, sont installés dans le quartier de Wynwood. Pendant Art Basel, vous pourrez y découvrir les sculptures de David Hayes, qui a exposé au Guggenheim et au MoMA notamment. Vous pouvez aussi assister aux enchères de la maison Fine Art Auction Miami. Jeudi 3 décembre, une vente importante est prévue. Une belle occasion d’admirer “Les Baigneurs” d’André Derain ou un portrait de Marie Laurencin.
Hamac en cuir et chaises bizarres
Sur le même principe, Design Miami rassemble le monde du design à quelques pas du Convention Center, du 2 au 6 décembre. De nombreuses galeries françaises ont fait le voyage, notamment la galerie Franck Laigneau, Eric Philippe, Jacques Lacoste. La galerie Armel Soyer présentera par exemple son interprétation d’une salle “néo-classique”, un espace où les mobiliers traditionnels et futuristes se rencontrent… Comme cette chaise par Julian Mayor.
Pour afficher votre solidarité francophone, allez visiter le stand d’Yves Béhar. Ce Suisse est le concepteur des ordinateurs futuristes du programme “One Laptop per Child” qui vise à équiper en ordinateurs portables les enfants de pays en développement. Entrée: $25 par jour.
Enfin, les amoureux de design ne manqueront pas de se rendre à la boutique italienne Natuzzi Italia dans le Design District pour voir le travail de l’artiste français Adrien Missika qui doit y installer un hamac géant en cuir.