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Avec « La Route », Manu Larcenet dessine une Amérique apocalyptique

Il a visité une Amérique un peu spéciale avec ses crayons. L’auteur français de bandes dessinées Manu Larcenet, très souvent primé dans les festivals internationaux prestigieux (Angoulême, Genève, Naples), vient d’adapter un des romans majeurs de l’écrivain américain Cormac McCarthy (mort l’an dernier à l’âge de 89 ans), La Route (The Road, 2006, prix Pulitzer 2007, BD publiée chez Dargaud).

Pourquoi cet auteur français, réputé pour ses créations alliant humour et imagination débridée, a-t-il plongé son nez et ses crayons dans cette histoire post-apocalyptique mettant en scène un père et son fils en quête d’un paradis perdus ? « J’aime les histoires noires et j’ai aimé la Route pour l’ambiance sombre qui s’en dégage, répond-il. Sans doute aussi parce que j’aime dessiner la neige, le vent froid, l’humidité, la rouille, les arbres morts, mais aussi la violence et la tendresse. En le lisant, je n’ai eu d’autre envie que dessiner les mots de McCarthy. »

Le feu vert de Cormac McCarthy

Les deux auteurs ont échangé au début du travail de Manu Larcenet. Cormac McCarthy a donné son accord après avoir vu les premières planches, mais s’est éteint en plein processus créatif de son alter ego français. Les 150 pages de la BD, qui rassemblent 1400 images, livrent un récit très sombre.

Pendant un an et demi, Manu Larcenet a travaillé, sur sa tablette numérique, des dessins plus réalistes que ses précédents ouvrages. Il s’est entouré pour cela des gravures de Dürer et Gustave Doré, dont il disposait les ouvrages ouverts autour de lui, ainsi que des livres d’anatomie pour reproduire au plus juste les expressions corporelles. Il a aussi dû adapter un roman de peu de dialogues. « Ce qui est magique, dans le métier de dessinateur, c’est que chaque trait est, lui aussi, un mot : un mot silencieux, éclaire-t-il. J’ai lu et relu La Route et j’ai voulu mettre mes traits sous les mots de ce roman pour en illustrer les silences. »

Le roman, très sombre, met en scène la survie d’un père et son fils dans un monde post-apocalyptique. © Dargaud

À l’origine, le roman était censé illustrer les doutes d’un Cormac McCarthy devenu père à un âge avancé (73 ans). Manu Larcenet a creusé le sillon, y a également mis un peu de lui (l’auteur français s’est énormément confié sur ses troubles bipolaires), et a essayé de raconter l’Amérique. « Bien sûr, les références et le décor de cette histoire font de l’Amérique le cadre de ce roman, mais il est beaucoup plus universel, prévient-il toutefois. C’est d’abord, dans un monde post-apocalyptique, une histoire poignante de paternité silencieuse. Un père qui essaye de transmettre à son fils le souvenir d’un monde disparu. Qui essaye de le préparer à sa disparition, de lui enseigner à survivre mais aussi peut-être à mourir. »

Un roman « silencieux »

Le roman connaît un succès phénoménal depuis sa sortie le 29 mars en France (20 000 ventes au bout d’une semaine, réimpression déjà programmée). Douze pays ont acheté les droits et le livre paraîtra à l’automne aux États-Unis (chez Abrams), avec les mêmes dessins et des dialogues traduits en anglais.

« C’est un roman très silencieux, avec peu de dialogues, développe son éditeur Claude de Saint Vincent, Directeur de Dargaud. Presque tous ces dialogues sont ceux du roman et donc reprennent les mots de McCarthy. C’est l’exploit de l’auteur de cet album que de l’avoir illustré d’une façon aussi personnelle et originale et pourtant totalement fidèle au roman de Cormac McCarthy. »

Ce n’est pas le premier album de Manu Larcenet qui paraît aux États-Unis. Ordinary Victories (Le Combat Ordinaire) avait été publié par NBM en 2008.

Yves Benchimol (WeWard) : « C’est important pour un CEO d’être sur place, on s’adapte plus rapidement »

« If I can make it here, I’ll make it anywhere ». Pour les entrepreneurs de la tech française, on pourrait renverser l’adage : si tu veux réussir, tu dois réussir ton implantation américaine. Comment les fondateurs français de start-up s’installent-ils aux États-Unis ? Comment se passe le transfert et comment gérer des équipes sur deux continents ? Nous interrogeons des entrepreneurs et entrepreneuses venus conquérir l’Amérique. Cette semaine : Yves Benchimol, CEO et cofondateur de WeWard.

Polytechnicien et diplômé de l’University of California à Berkeley, Yves Benchimol crée sa première entreprise en 2015, une B2B spécialisée dans l’analyse de données pour la grande distribution. « Pour ma deuxième entreprise, j’ai voulu faire quelque chose de plus grand public, et avec un impact positif sur le monde », C’est ainsi que naît WeWard en 2019, une app qui récompense le nombre de pas effectués chaque jour. L’application a été téléchargée par plus de 20 millions d’utilisateurs, qui gagnent en moyenne 100$ par an… en marchant. La société a calculé que ses utilisateurs voient leur nombre de pas augmenter de 25%. La substitution de la marche à pied à d’autres modes de transport se serait soldée, selon elle, par une économie de 600 000 tonnes de CO2.

WeWard, qui gagne de l’argent grâce à la publicité, les deals qu’elle promeut et le cashback, est rentable depuis un peu plus de deux ans, et fait « plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires par an », assure Yves Benchimol. Forte de son succès en France, elle a commencé à s’exporter il y a deux ans, d’abord en Europe mais avec en ligne de mire les États-Unis, un pays « où la sédentarité et l’inactivité représentent un problème majeur ». Le dirigeant français traverse finalement l’Atlantique fin 2022, et compte, un an plus tard, un demi-million de téléchargements outre-Atlantique.

1/ Le CEO en tête de pont

« À partir du moment où nous avons décidé d’attaquer les États-Unis, il était important que le CEO vienne sur place. C’est un signal fort, à la fois en interne et en externe, que les États-Unis sont désormais un des focus de l’entreprise », assure Yves Benchimol de son bureau de Midtown, à New York.

Avoir le CEO sur place, c’est d’abord et peut être surtout important pour recruter. Difficile pour une petite entreprise peu connue d’attirer les meilleurs talents, et recruter prend du temps. « Dans mes entretiens, je privilégie une approche humaine. Les candidats m’expliquent qu’ils ont travaillé là et là… Je leur demande de me dire plutôt qui ils sont. Ça les change et ça leur plaît. Nous offrons aussi à nos employés américains les mêmes conditions en termes de congés payés qu’à nos employés français, cela nous rend plus attractif. »

Autre bénéfice important pour les salariés de WeWard : la possibilité de travailler jusqu’à deux semaines par an dans le bureau parisien. Avis aux fans d’« Emily in Paris » !

2/ S’adapter au consommateur américain

Pour le CEO, être sur place permet aussi de mieux appréhender les subtilités du marché américain, et de modifier le produit plus rapidement pour s’adapter aux différences de comportement.

« Nous avons constaté qu’aux États-Unis, le potentiel de gagner beaucoup d’argent était très important, et nous avons donc ajouté des loteries. Nous avons aussi découvert la puissance du milieu associatif, et l’option de donner ses gains à une association caritative est beaucoup plus importante ici qu’en Europe ». Le mois dernier, WeWard a versé 100 000 dollars à des associations, un record pour l’entreprise. Au global, 30% des points gagnés par les utilisateurs sont donnés à des associations.

Sur place, Yves Benchimol adapte également sa stratégie marketing : « Nous avons d’abord travaillé avec des influenceurs, mais cela n’a pas été très concluant, et nous privilégions désormais la publicité sur les réseaux sociaux, TikTok, Snapchat, Reddit. Nous nouons également des partenariats avec des entreprises locales, des associations ou des organisations au sein d’universités ». Cerise sur le gâteau, WeWard recrute actuellement une célébrité qui deviendrait ambassadeur de la marque aux États-Unis. De jolis noms circulent, affaire à suivre…

3/ « Zodiacs européens » versus « Paquebot américain »

Aujourd’hui, aux États-Unis, Yves Benchimol se concentre sur la croissance, « la monétisation viendra après ». L’équipe compte deux responsables marketing et deux responsables produit. « Nous n’avons pas de vendeur B2B pour l’instant, ce n’est pas la priorité ».

« Un de mes mentors a partagé avec moi une métaphore que je trouve très juste : En Europe, chaque pays est un zodiac – il démarre très vite mais atteint rapidement sa vitesse de croisière –, les États-Unis sont plus comme un paquebot – on avance lentement mais sûrement, et une fois que ça démarre, the sky is the limit !  ». Le paquebot américain aidera-t-il WeWard à atteindre son objectif affiché de 50 millions d’utilisateurs par jour sur l’app dans 5 ans, chacun marchant 50% de plus qu’avant ? On lui souhaite.

Brèves new-yorkaises : 1,5 million de dollars pour un Petit déjeuner chez Tiffany

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Les expulsions ont augmenté de près de 200% cette année et les revenus des propriétaires de plus de 10%. 

?️ Heureux habitants de maisons à New York : vous devrez bientôt acheter des bacs spéciaux pour le ramassage des poubelles à un peu moins de 45$. Les 3,4 millions de poubelles nécessaires devraient être fabriquées d’ici novembre 2024. 

? Comme ni Bernard Arnault, ni Elon Musk ni Jeff Bezos n’habitent New York, heureusement que la ville abrite Michael Bloomberg. Avec une fortune évaluée à 106 milliards de dollars, l’ancien maire de la ville fait partie du top 100 des hommes les plus riches au monde selon la récente publication de Forbes. 

? Avec 23 décès de cyclistes, 2023 a été l’année enregistrant le plus d’accidents mortels à vélo depuis 1990 à New York. Il s’agit principalement de vélos électriques. 

? 150 bâtiments ont signalé des dégâts légers après le tremblement de terre. 

? Après l’interdiction envisagée des pièges à colle contre les rats, plusieurs associations voudraient interdire l’emploi du poison dont le hibou Flaco a été une victime collatérale. Un rat peut donner naissance à 15.000 congénères en un an. Une nouvelle initiative du conseil municipal prévoit de déployer des pellets stérilisants dans deux quartiers de la ville pour tester l’efficacité de ce programme pilote.

?  Le département des véhicules à moteur de l’État de New York a déclaré que des milliers de permis de conduire ont été suspendus pour ne pas s’être soumis à un test de vision.

?️ Lunettes, toujours, vous pouvez déposer les paires que vous avez utilisées pour regarder l’éclipse chez Warby Parker afin de les recycler.

? Un exemplaire du livre Breakfast at Tiffany’s (Petit déjeuner chez Tiffany) de Truman Capote, couvert de 1 035 diamants et d’un saphir, est présenté à la vente aux enchères pour 1,5 million de dollars à New York.

??‍⚖️ La ville de New York a accepté de payer 28 millions de dollars pour régler un procès intenté par la famille d’un détenu de Rikers Island qui a subi de graves lésions cérébrales après avoir tenté de se pendre sans recevoir l’aide des agents pénitentiaires. 

??‍⚖️ À New York, Jacob Wohl et Jack Burkman ont été reconnus responsables d’avoir tenté de décourager les New-Yorkais noirs de voter aux élections de 2020 en utilisant des appels automatisés. Les deux conspirationnistes d’extrême droite sont condamnés à payer 1,25 million de dollars d’amende. 

⚽️ L’autorisation pour construire le premier stade de foot à New York a été donnée. Le bâtiment de 780 millions de dollars sera construit dans le Queens.  

? Vous ne vous êtes pas remis de la mort du hibou Flaco ? Vous pouvez vous le faire tatouer pour 150$. 

? 90.000 colis déposés devant le porche sont volés tous les jours à NYC. 

? Douze minutes après le tremblement de terre, un commerçant de l’Upper West proposait des t-shirts « I survive the NYC Earthquake ». Il en a vendu mille en un week-end. 

?️ Le Sansan Chicken, un restaurant de l’East Village a remplacé sa caissière par une employée en direct sur Zoom depuis les Philippines pour réduire les coûts. L’employée philippine prend les commandes à distance, travaillant de nuit grâce au décalage horaire de douze heures. Bien sûr même à distance, elle vous demande de tiper

?️ Hermeus, une startup américaine basée à Atlanta, travaille sur un avion hypersonique pouvant voler à Mach 5 (environ 6.174 km/h) pour relier Paris à New York en une heure. 

? Le conseil municipal de New York a approuvé jeudi un projet de loi exigeant que le FDNY fournisse des gilets pare-balles aux ambulanciers (ce qui est quand même beaucoup plus simple que d’interdire les armes).

Les camps d’été en français à New York et sa région

C’est le traditionnel casse-tête des parents : la fin de l’année scolaire approche à grands pas, et avec elle le besoin d’occuper les enfants pendant les deux mois d’été. Pour vous aider à faire votre choix, French Morning vous a préparé une sélection des Summer camps en français à New York et dans la région. Ne tardez pas à réserver car ils se remplissent rapidement.

Début d’été

Lycée Français de New York (Manhattan)

Du lundi 24 juin au vendredi 12 juillet. Apprendre le français tout en s’amusant, c’est la promesse des Summer camps du Lycée français. Répartis en quatre tranches d’âges (camp d’éveil pour les enfants de 3 ans, camp découverte pour les enfants de 4 à 5 ans, camp d’exploration pour les enfants de 6 à 7 ans et camp théâtre et multi-sports pour les 8-9 ans), les programmes de l’établissement privé de l’Upper East Side proposent de nombreuses activités dont la cuisine, l’art, la pétanque et bien sûr les jeux. Attention, il n’a lieu que sur trois semaines : celles du 20 juin, du 27 juin et du 3 juillet, entre 9am et 3pm, avec possibilité d’étendre à 8.30am et 4pm. Le tarif est de 1.100 dollars la semaine. Lycée Français de New York, 505 E 75th St., NY. Plus d’infos et inscriptions ici.

The Ecole (Manhattan) 

Du lundi 24 juin au vendredi 12 juillet. Ce Summer camp proposé par l’école bilingue de Gramercy pour les 3-10 ans se déroulera sur deux campus, celui de la maternelle (3-5 ans) et celui de l’élémentaire (6-10 ans). Prévu de 9.30am à 4.15pm (de 8.15am à 4.30pm pour l’élémentaire), le camp veut offrir aux enfants francophones, anglophones et autres, une expérience d’immersion bilingue par le biais d’activités artistiques et sportives, comme la natation, la couture ou le parkour pour l’élémentaire, l’éveil théâtral, l’exploration scientifique ou la gymnastique pour les plus petits. Des excursions, comme une séance cinéma au FIAF et un pique-nique à Madison Square Park, sont aussi prévus. Prix à la demi-journée de 9am à 11:45am ou de 1pm à 4:15pm : 120$; journée : 190$; la semaine: 810$ (650$ la semaine du 4 juillet). The Ecole (Maternelle), 206 Fifth Avenue, NY – et élémentaire, 111 East 22nd Street, NY. Plus d’infos ici.

Spence School

Le campus de Spence School dans l’Upper East Side propose un programme d’immersion en français pour les élèves de 5e à 8e Grade, où ils seront confrontés à des expériences de la vie réelle et pratiques, différentes des apprentissages de la salle de classe. Tous les cours se font en français et les professeurs aident les enfants à comprendre grâce à des techniques variées comme des visuels, le langage corporel, la répétition et le jeu. Ils essaient le plus possible de sortir avec eux dans différents endroits de New York où ils pourront cuisiner, chanter, parler, créer de l’art ou jouer au sport dans la langue de Molière. Le camp a lieu du jeudi 20 au vendredi 28 juin (sur 7 jours), de 9am à 3pm, et coûte 1.500 dollars. Spence School, 22 East 91st Street, NY. Plus d’infos ici

Immersion culturelle et artistique

FIAF (Manhattan et Montclair, New Jersey)

Du lundi 17 juin au vendredi 9 août, le FIAF propose un camp de vacances sur le thème des Jeux Olympiques cette année, les « Summer Games », sur les campus de Manhattan et Montclair. Chaque semaine, une ville qui a hébergé les Jeux Olympiques sera mise à l’honneur, avec des leçons de géographie et de culture sur le pays, une discipline, des athlètes connus et d’autres thèmes comme la nourriture, les formes et couleurs, animaux, architecture, musique etc. De leur création à Athènes aux prochains Jeux à Los Angeles, les enfants voyageront en Grèce, au Mexique, en Australie, en Chine, au Brésil, au Japon, en France et aux États-Unis. Ils apprendront aussi à collaborer par équipes.

Le camp « les Petits champions » s’adresse aux 3 à 5 ans, qu’ils soient débutants en français ou francophones. 665 dollars par semaine de 8.30am à 3.30pm, et 425 dollars pour la demi-journée (8.30am-12.30pm).

Le camp « Les champions » réunira les enfants de 5 à 11 ans. Le prix est de 799 dollars par semaine de 9am à 4pm, avec une possibilité de sortie tardive à 5.30pm (30 dollars par jour, 125 dollars par semaine)

Pour les plus grands, le camp de découverte culturelle pour les adolescents se déroulera l’après-midi (1:30pm-4:30pm) avec des sorties dans la ville pour explorer chaque thématique comme l’aile grecque du Met et la fabrication de tzatziki, un concours de Tour Eiffel et des dégustations de fromage pour la France etc. Le tarif est de 499$ par semaine.

Les cours d’été d’immersion en français pour les adolescents (12-17 ans) auront lieu du 17 juin au 26 août, de 9:45am à 12:45pm, en présentiel et en ligne. Une approche multidisciplinaire qui encourage les interactions en français à travers des jeux de rôle pour stimuler l’intérêt et l’imagination des jeunes. Le camp se focalise sur la communication orale, mais aussi donne des bases solides pour lire et écrire en français, avec 4 classes de niveaux. Ce programme prépare aussi aux examens du DELF JUNIOR. Le prix est de 399$ par semaine.

En parallèle, du 20 juin au 30 août, les cours de français de l’été ont lieu une fois par semaine (45 à 90 minutes) sur 5 et 10 semaines, sont destinés à l’apprentissage du français pour les enfants, qu’ils soient débutants ou non. Plus d’infos ici.

Bleu Blanc Rouge (Manhattan)

À Manhattan, le Summer camp Bleu Blanc Rouge, qui existe depuis 2010, est un camp multidisciplinaire en français de 3 à 11 ans, dont la valeur principale est la protection de l’environnement. Du 22 juin au 28 août, les enfants apprendront le français, couplé à des activités amusantes comme le théâtre, l’art, le chant, danse, sport, la cuisine, des visites de musées. Une activité thématique est prévue chaque semaine. Les camps sont répartis par tranche d’âge : 2-4 ans et 5-11 ans. Des histoires et comptines en français sont organisées pour les 4-24 mois, du lundi au vendredi de 3.30pm à 5.30pm, pour un prix de 65 dollars.

Le camp aura lieu à East Village, sur 15th street et 2nd Avenue, du lundi au vendredi de 9am à 3.30pm, avec possibilité de journée étendue et de demi-journée pour les plus petits (75 dollars de 9am à 11.45am). Le prix est de 595 dollars par semaine, ou 165 dollars la semaine si vous réservez au moins deux semaines. Plus d’infos ici.

Pour le plus jeune âge

Les Petits Poussins Too (Harlem)

La preschool bilingue de Harlem, qui est en pleine expansion avec six adresses à West Harlem, Downtown Brooklyn et Upper East Side, organise aussi un camp d’été du 1er juillet au 16 août. Ici, les enfants sont répartis en classes d’âges de nourrissons (3-12 mois), tout-petits (12-24 mois), toute petite section (2 ans), petite section (2,5-3,5 ans) et grande section (3,5-5 ans), passeront beaucoup de temps en extérieur. Il propose une grande flexibilité, avec plusieurs programmes (selon les disponibilités) de cinq jours, trois jours (lundi, mercredi, vendredi) ou deux jours (mardi, jeudi) de 8am a 3pm ou bien la journée complète. Les Petits Poussins suit son propre curriculum inspiré du système français et américain, avec des thématiques et un focus sur l’art et le jeu. Les thèmes seront estivaux avec beaucoup de joyeux moments dehors ! Plus d’infos ici.

La Petite Ecole (Manhattan)

Située à la fois dans l’Upper West Side et à Greenwich Village, la Petite École propose un camp d’été pour les enfants en preschool (de 2 ans et demi à 5 ans). Du 17 juin au 12 juillet, ils pourront participer à des cours de cuisine, prendre des cours de chant et de danse, faire des jeux d’eau ou encore s’amuser à Central Park (pour les inscrits dans l’Upper West Side) ou dans Washington Square Park (à Greenwich Village). Comptez 760$ pour une semaine (620$ pour la semaine du 4 juillet), 1.520 dollars pour deux semaines, 2.280 dollars pour trois semaines et 2.900 dollars pour quatre semaines. Du lundi au vendredi de 9am à 3pm. Il est conseillé de s’inscrire au minimum pour 2 semaines pour les plus petits, pour l’adaptation. Plus d’infos ici.

Smith Street Maternelle (Brooklyn)

L’école maternelle, qui compte trois campus à Carroll Gardens (607 Henry Street), Gowanus (388 Carroll Street) et Brooklyn Heights (80 Clinton Street), ouvre ses portes pour l’été avec des camps à la semaine en français, où les enfants sont immergés en français à travers les jeux, l’art, la musique, les histoires et des expériences scientifiques. Les classes sont ouvertes à tous les niveaux, et l’objectif affiché est de s’amuser au maximum, tout en absorbant de nouveaux mots de vocabulaire, de nouveaux concepts et formes d’expression créative. Les sessions sont menées par des éducateurs bilingues. Le programme, qui se déroule du lundi 24 juin au vendredi 2 août, se compose de semaines thématiques, et les enfants peuvent venir de 1 à 6 semaines. Le camp demi-journée des 2-4 ans (9am à 11.30am) coûte 550$ par semaine, la journée complète (9am-2:30pm) coûte 735$. Il faut compter un supplément pour étendre jusqu’à 4pm et pour déposer ses enfants à 8.30am. Plus d’infos ici.

Mini-camps à Clinton Hill (Brooklyn)

La Française Anne-Sophie Devouassoux, ancienne professeure à l’ISB de Brooklyn, propose des mini-camps en français dans le quartier de Clinton Hill, où les enfants auront la possibilité d’explorer, créer et même cuisiner, tout en profitant d’activités en extérieur. Les camps ont lieu les semaines de 9am à 4:30pm. La semaine coûte 600$ (360$ pour celle du 5 juillet), et la journée 130$, et des réductions sont appliquées pour la fratrie. Le camp a lieu au 970 Kent Avenue, contacter [email protected].

Pour les sportifs 

PSG Academy (Long Island)

Un stage intensif pour les footballeurs et footballeuses en herbe, fans du PSG (ou pas). Du lundi 15 au vendredi 19 juillet à Long Island University à Greenvale, Long Island. Les enfants, entourés des coachs officiels du club, pourront améliorer leurs performances footballistiques. À l’issue du camp, ils repartiront avec un ou plusieurs prix et l’équipement complet de la PSG Academy. Du lundi au vendredi de 9am à 3pm, la semaine s’élève à 599$. Plus d’infos ici.

Pour des expériences insolites

Bonjour New York (Manhattan)

Des balades à poney, du trampoline géant, des ateliers de bougie aux cours de batterie. Bonjour New York propose des summer camps riches en activités très diverses pour les enfants de 3 ans et demi à 11 ans, le tout en français bien sûr. L’objectif est de prendre confiance et de s’amuser dans la langue de Molière, quel que soit son niveau. Les camps sont situés dans trois campus : Downtown Brooklyn (A. Fantis School, 195 State Street) et Upper West Side (Beit Rabban school, 270 W 89th Street).

Les enfants passent deux tiers de leur temps dans des activités extérieures, avec des jeux d’eau, natation, du jardinage, de l’exploration et des randonnées, de la zumba, de la peinture, des ateliers de fabrication de bougie, des expériences scientifiques, de la cuisine etc. Une sortie est organisé par semaine. Bonjour NY enseigne aussi l’importance de l’écologie avec l’utilisation de matériaux recyclés. Vous pouvez ajouter des activités payantes, comme STEM ou le football. Les Summer camps sont organisés du lundi 24 juin au vendredi 29 août, la semaine coûte 745$, avec un tarif dégressif pour plusieurs semaines. Plus d’infos ici.

Pour la nature

The Language and Laughter Studio (Brooklyn)

Depuis 17 ans, the Language and Laughter Studio accueille les enfants de 3 ans et demi à 7 ans, pour un camp totalement immergé dans la nature. Du lundi 17 juin au vendredi 26 juillet, les enfants vont développer leur capacité à gérer leur environnement en résolvant des problèmes et en construisant leur confiance en eux. Le programme a pour vocation de les aider à devenir des étudiants résilients, créatifs et indépendants. Le camp a lieu exclusivement en extérieur (sauf en cas de mauvais temps, il sera rapatrié dans l’adresse de Nevins Street) de 9.30am à 2.30pm, et le français est enseigné dans cet environnement immersif, à travers des activités artistiques. Il coûte 700$ par semaine.

Pour les plus petits, le French Summer Mini Camp accueille les enfants de 3 mois à 3 ans, avec la participation d’un adulte. Il a lieu tous les jours, de 10:30am à 12pm, et vous pouvez venir entre 1 et 5 jours. Aucun niveau de français n’est requis mais il est seulement demandé de venir avec un esprit ouvert ! Le camp a lieu dans le centre de Boerum Hill, les enfants y seront immergés en musique, chants, rythme, poésie et art, et connecteront avec des éléments de la nature avec leurs cinq sens, tout cela en français. Ils commenceront aussi à explorer les thèmes de la maternelle comme les couleurs, formes, tailles et animaux. Minimum de 8 enfants par semaine. The Language and Laughter Studio, 139 Nevins Street Brooklyn. Plus d’infos ici.

Pour participer aux JO

French American Academy (New Jersey)

Cette école propose dans ses locaux son Summer camp bilingue sur son campus de Jersey City, pour les enfants de 3 à 10 ans. Le camp se déroulera du lundi 24 juin au vendredi 16 août à Jersey City. Les activités de langues sont thématiques et en français tandis que les sports, l’art et les classes spéciales (STEM, cuisine, musique) sont en anglais ou en français. Cette année, le thème est celui des « Jeux Olympiques », les enfants pourront découvrir une variété de thèmes autour des JO, comme certains sports ou pays participants, ou encore sur la ville de Paris où sont organisés les jeux de 2024. Les débutants sont les bienvenus. 625$ pour les enfants extérieurs à FAA, 520$ pour les élèves de l’école, réductions pour plusieurs semaines et les frères et sœurs. French American Academy, 209 Third Street, Jersey City. Plus d’infos ici

Multilinguisme

Tessa International School (New Jersey)

Ayant pour vocation l’apprentissage des langues étrangères (espagnol, français et mandarin), les camps d’été « fun, friends and discoveries » de Tessa ont pour but d’immerger les jeunes de 2 à 10 ans dans une culture différente à travers des programmes ludiques dans la langue de leur choix. Au programme : des activités de plein air, travaux manuels, chansons et jeux seront de la partie, avec un nouveau thème chaque semaine. Ces camps s’étaleront du lundi 24 juin au vendredi 23 août. Les journées vont de 8:30am à 4pm. Sont également disponibles des options d’une demi-journée de 8:30am à 12pm et un after care jusqu’à 6pm. L’inscription se fait par semaine : de 619$ pour une journée complète pour 1 enfant, 1.176$ pour 2 enfants, prix dégressif jusqu’à 9 semaines, et vous avez aussi l’option demi-journée pour 648$ pour 1 enfant, pour un minimum de 2 semaines. Tessa International School, 720 Monroe Street Suites E105-106 Hoboken. Plus d’infos ici.

Pour les plus grands, loin de New York

Tekakwitha (Maine)

Un camp de vacances dans le Maine, et qui a l’avantage de se situer au bord du lac Androscoggin. Cela permet d’offrir des activités nombreuses aux enfants de 8 à 17 ans, séparés en 5 classes d’âge : les Campeurs pour les 8-10 ans et 11-12 ans, les Explorateurs de 13 ans, les Pionniers de 14 à 17 ans, et les Apprentis à 17 ans. Les 8-10 ans qui viennent entre 2 semaines et 1 mois, ils pourront bénéficier d’activités comme baignades, kayak récréatif, escalade, tir à l’arc, des jeux thématiques, arts et artisanats. Sans parler des olympiades, tournois de soccer et une initiation au camping. Du samedi 24 juin au samedi 17 août, comptez 2.060$ pour 13-14 jours et 3.540$ pour 27 jours.

Pour les 11-12 ans, le camp de 27 jours propose aux enfants des « défis à leur mesure », pour repousser leurs limites, et l’accent est mis sur le développement des amitiés. Outre ces activités, les 13 ans ont aussi l’opportunité de participer à un « rallye-défi » sur 24 heures, avec des défis, énigmes et missions spéciales. Ils partent aussi pour une expédition de 4 jours en montagne afin de s’initier au trekking sur les pistes Appalaches. Le séjour des 14-17 ans est axé sur la préparation et la réalisation d’une expédition en montagne de 8 à 17 jours, selon le groupe d’âge. Chaque groupe de 10 est accompagné par deux animateurs-guides. Enfin, pour les jeunes adultes (17+), le programme des Apprentis vise à fournir une expérience pour celles et ceux qui souhaitent devenir guides à leur tour, en mettant l’accent sur l’indépendance, le sens des responsabilités, le leadership, l’éthique de travail et la débrouillardise. 3.770$ pour 27 jours. Camp Tekakwitha, 67 Camp Tekakwitha Rd, Leeds. Plus d’infos ici.

John Tousignant : Préserver l’héritage franco-américain du New Hampshire

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La grande migration des Canadiens francophones vers le nord des États-Unis du milieu du XIXe siècle a marqué l’héritage culturel d’États américains comme le New Hampshire. C’est particulièrement palpable dans la région de la ville de Manchester, riche d’une histoire francophone mais qui fait face à des défis pour maintenir son patrimoine linguistique et culturel.

Au cœur de ces efforts se trouve le Centre Franco-Américain du New Hampshire, une institution dédiée à la préservation et à la promotion de la langue, de la culture et de l’héritage français. Fondé en 1990, le Centre est le reflet vibrant de la communauté franco-américaine de la région, offrant une variété de programmes éducatifs, d’activités culturelles et d’événements sociaux destinés à célébrer la richesse de l’héritage des communautés françaises.

Le Centre a récemment accueilli un nouveau directeur exécutif, John Tousignant, qui n’a commencé à parler le français chez lui qu’à l’âge de 14 ans, de sa propre initiative : il voulait cultiver son héritage. En tant que dirigeant d’entreprise bilingue expérimenté, il se consacre à la mise en œuvre de programmes éducatifs et culturels innovants.

John Tousignant est aujourd’hui l’invité de Fabrice Jaumont dans Révolution Bilingue, où il partage sa vision et son enthousiasme pour le développement du Centre Franco-Américain du New Hampshire. Cet entretien offre un aperçu précieux des efforts déployés pour préserver la « joie de vivre » française dans le New Hampshire.

Comment gérer sa couverture santé en étudiant à l’étranger

[Article sponsorisé] La fin d’année universitaire approchant, vous allez peut-être partir étudier à l’étranger l’année prochaine. Cette expérience très enrichissante, tant d’un point de vue estudiantin que professionnel, nécessite une préparation en amont. Votre visa est bientôt prêt, vous avez votre logement, mais qu’en est-il de votre assurance santé ? La CFE vous propose un point pratique sur l’assurance santé des étudiants à l’étranger.

Des études hors de l’Union européenne

Vous allez bientôt quitter le Vieux continent pour découvrir de nouveaux horizons. D’un point de vue santé, il y a plusieurs aspects à prendre en compte selon votre situation.

Les conventions bilatérales de Sécurité sociale à l’étranger

Certains États ont signé une convention de Sécurité sociale avec la France afin de permettre la prise en charge de vos soins soit par l’Assurance Maladie française, soit par le régime de Sécurité sociale de l’État où se déroulent vos études. Pour savoir si votre destination est dans cette situation, vous pouvez vous renseigner auprès de Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) ou du Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale (CLEISS).

Pour certains États où s’applique la convention bilatérale, votre prise en charge peut varier selon votre âge et de la durée de vos études à l’étranger :

? Vous avez moins de 20 ans et vous partez étudier moins de 6 mois à l’étranger :

Vos frais médicaux urgents sont remboursés par la Sécurité sociale française, par le bais de vos parents, dans la limite des tarifs forfaitaires français en vigueur et si vous remplissez les trois conditions suivantes :

  • vous devez être inscrit dans un établissement qui vous prépare à un diplôme officiel,
  • vous devez fournir un certificat de scolarité,
  • vous devez revenir au moins une fois en France au cours de votre année universitaire.

Attention, vous devrez toujours régler vos frais médicaux urgents et imprévus sur place. Conservez les factures et les justificatifs de paiement, présentez-les lors de vos demandes de remboursements.

? Vous avez plus de 20 ans et vous partez étudier plus de 6 mois à l’étranger :

  • Vous pouvez vous inscrire auprès du régime étudiant de Sécurité sociale du pays. S’il n’en n’existe pas, vous pourrez vous affilier auprès de la Sécurité sociale locale.
  • Chaque pays a un régime de Sécurité sociale qui lui est propre. Votre protection sociale sera donc différente d’un pays à l’autre.
  • Dans le cas où le régime de Sécurité sociale locale ne vous convient pas, vous avez la possibilité de vous affilier aux services de la Caisse des français de l’étranger via leur offre JeunExpat Santé.

Les pays sans conventions bilatérales de Sécurité sociale

Il est possible que votre destination n’ait pas signé pas de convention bilatérale de Sécurité sociale. Dans ce cas, deux possibilités s’offrent à vous.

? Adhérer au régime de Sécurité sociale local

Vous avez tout à fait la possibilité d’adhérer au régime de Sécurité sociale local. Toutefois, il est possible que ce dernier ne soit pas aussi couvrant que le régime français. Les remboursements peuvent être moindres, voire inexistants sur certains soins, mais également vite onéreux. C’est pourquoi, avant toute expatriation, il est judicieux de se renseigner correctement sur la prise en charge locale de vos soins.

? Adhérer à la CFE

Attention, l’adhésion à la CFE ne vous exempte pas des cotisations locales obligatoires.

La CFE propose une assurance santé à tous les Français, sans questionnaire médical ni exclusion, qui permet de bénéficier du même système de protection sociale qu’en France.

  • Le contrat JeunExpat Santé couvre la santé des Français de moins de 30 ans à l’étranger, partout dans  le monde y compris pour les séjours temporaires en France. Les soins sont remboursés selon le tableau de garanties en taux ou en forfait de la dépense réelle en fonction du pays d’exécution des soins.
  • Dans certains pays, le tiers payant hospitaliers est disponible. Ce service vous permet de ne pas avancer vos frais en cas d’hospitalisation à l’étranger et vous permet une prise en charge de 80% à 100%.
  • Pour finir, lors de votre retour en France après vos études, la CFE vous couvre jusqu’à 3 mois après la fin de votre contrat, vous laissant ainsi le temps de vous réaffilier à la Sécurité sociale française.

? Bonne nouvelle pour les étudiants de HEC Montréal

  • La CFE propose un pack santé à destination des étudiants de l’école HEC à Montréal. Ce pack permet aux bénéficiaires de profiter d’une couverture santé complète : assurance santé de base (prise en charge par la CFE) et assurance santé complémentaire (prise en charge par l’ASFE).
  • Ce pack vous permet d’être couvert à 100% des frais réels au Canada et en France. Vous êtes également couvert à l’étranger dans le cadre d’échanges scolaires ou stages liés à HEC Montréal.
  • Au retour définitif en France de l’étudiant, vous serez également couvert 3 mois, vous laissant ainsi le temps de rouvrir vos droits à la Sécurité sociale française. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter : [email protected].

Être étudiant-stagiaire

Si vos études à l’étranger sont effectuées dans le cadre d’un stage, vous pouvez vouloir bénéficier d’une assurance en cas d’accident de travail.

La CFE propose, pour 57 € par trimestre, une protection en cas d’accident du travail ou de maladies professionnelles pour toute la durée de votre stage à l’étranger :

  • sur le lieu de travail,
  • lors de missions professionnelles,
  • pendant les trajets entre votre lieu de travail et le domicile.

Cette assurance comprend une couverture des frais médicaux en rapport avec un accident de travail à 100% des tarifs français de la Sécurité sociale. Elle permet ainsi le versement d’indemnités journalières dès le 1er jour d’arrêt de travail médicalement justifié ou en cas d’incapacité de travail temporaire.

Pour adhérer à cette offre, vous devez :

  • être étudiant en France et résider à l’étranger pendant la durée du stage,
  • avoir une convention de stage entre l’école et une entreprise installée à l’étranger qu’elle soit française ou étrangère,
  • avoir une rémunération mensuelle supérieure à 623,70€.

Des études dans l’Union européenne

Si vous restez dans l’Union européenne durant vos études à l’étranger, votre couverture santé est assurée grâce à votre Carte Européenne d’Assurance Maladie.

La CEAM, délivrée gratuitement par la Sécurité sociale française, vous permettra d’attester de vos droits à l’assurance maladie et de bénéficier d’une prise en charge sur place de vos soins médicaux, selon la législation et les formalités en vigueur dans votre pays d’expatriation. Pour plus de renseignement, cliquez ici et consultez la page dédiée pour la CEAM, sur le site internet du CLEISS.

Pour retrouver toutes les informations concernant la CFE, rendez-vous sur leur site internet.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le concours du meilleur croissant de San Francisco est de retour: votez pour élire les finalistes

Après le succès fulgurant de l’année dernière, le concours du meilleur croissant est de retour à San Francisco en 2024 !

La finale aura lieu le dimanche 19 mai au Clift Royal Sonesta à San Francisco, devant un jury de chefs professionnels. Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants et autres délicieuses viennoiseries, et voter pour décerner le Prix du Public. Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix. Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places ici.

Nous avons besoin de votre aide pour déterminer les finalistes. Votez pour les boulangeries qui seront en compétition en indiquant celles que vous préférez. Voici le formulaire, vous pouvez en indiquer jusqu’à trois.

L’édition 2024 du concours du Meilleur Croissant de San Francisco est rendue possible grâce au soutien de notre généreux sponsor Beurremont.

Publié le 27 mars 2024. Mis à jour le 13 avril 2024.

Un événement French Morning, co-organisé avec :

Le Eames Institute dévoile les archives inédites des Eames

C’est l’événement culturel de ce printemps dans la baie de San Francisco. Inauguré à la mi-mars, le Eames Institute of Infinity Curiosity dévoile les archives inédites du célèbre couple de designers Ray et Charles Eames, principalement issues de leur bureau d’études du quartier de Venice, à Los Angeles.

À une vingtaine de minutes de voiture de San Francisco, dans la ville de Richmond, le Eames Institute invite depuis quelques jours à ses visites groupées, toutes conduites par Lisa Demetrios en personne, la curatrice de l’Institut et aussi petite-fille des Eames. « Cet endroit me fait plaisir, dit-elle, parce qu’il permet d’étendre la visibilité de leur travail, et surtout de partager une collection de près de 40.000 objets, prototypes et souvenirs extraordinaires. Ces pièces d’archives me sont très chères, elles présentent ce que mes grands-parents adoraient et chérissaient. »

Lisa Demetrios, petite fille des Eames, guide les visiteurs dans les archives. © Nicholas Calcott

Aussi sur le podium, le prototype original de l’éléphant Eames, une pièce en contreplaqué produite en 1945, et présentée un an plus tard au Museum of Modern Art, attire l’attention. La production en série de l’éléphant fut seulement lancée en 2017 par la marque de design Vitra. À ses côtés, des prototypes en contreplaqué des premiers modèles de chaises Eames, tous fabriqués à la main et la fameuse sculpture Plywood créée pour tester les limites d’extension du bois.

Sur les grands panneaux muraux, quelques souvenirs personnels présentent cartes de visites, échanges épistolaires, photographies d’expositions internationales et révèlent la passion de Ray Eames pour les croquis de mode. Autre découverte, celle du « Steinberg diploma for Charles Eames », un faux diplôme imaginé par son ami artiste Saul Steinberg, Charles n’ayant jamais terminé son cursus en architecture.

Le bâtiment du Eames Institute of Curiosity à Richmond. © Eames Institute

Prototypes, éditions limitées et pièces rares

Temps fort de la visite, le passage au « Collection Center » propose, sur quatre allées, toutes les pièces de mobilier culte signées des Eames. Des prototypes en nombre, des éditions limitées, des déclinaisons inconnues des amateurs et collectionneurs, et quelques stars dont la Plastic Chair, les fauteuils d’aéroport Tandem, la Lounge Chair Wood, la rocking chair RAR ou la fabuleuse Lounge Chair and Ottoman.

Au fond de l’espace, une table compile la collection de jouets inventés par le couple. « Les jouets ne sont pas si innocents qu’on ne l’imagine, disait Charles Eames, mais sont le prélude à de très sérieuses idées. » Ainsi, s’exposent des toupies de toutes les tailles et toutes les couleurs, dont ils étaient fascinés. Des objets et des figures d’animaux miniatures, des silhouettes de personnages découpées pour leurs maquettes, des masques. S’y découvrent aussi les échantillons de couleurs qui guidaient leurs créations, et des rébus dessinés par Charles Eames lui-même, d’un charme absolu.

Le célèbre Eames Elephant a été présenté pour la première fois au MoMA en 1946. ses reproductions sont aujourd’hui vendues à la boutique du musée. © MoMA Design Store

Visible depuis le « Collection Center », le centre d’études et de conservation de l’Institut montre à travers ses baies vitrées les conservateurs en plein travail de numérisation et de classification. Un coup d’œil aux cartons entreposés révèle la minutie du couple dans leur système d’organisation, chacun étant étiqueté, nommé et décoré des photographies des objets. Si vous avez de la chance, quelques pièces rares peuvent se dévoiler à vous, comme cette collection de dessins de mode croquées par Ray ou les bagages de voyage intimes de Charles.

Dernière étape de la visite, la projection de films réalisés par les Eames – demander celui sur la toupie – fait poser dans les fauteuils iconiques des Eames. Un tour par la boutique fait repartir avec le château de cartes « House of Cards » conçu par Ray et Charles, quelques objets vintage dont loupes, règles, télescopes, une sélection de beaux-livres ou la version du « T.O.Y » pour enfants et adultes, un mobile en carton imaginé par le couple pour « rendre l’architecture claire et lumineuse ».

[Vidéo] Réaliser une levée de fonds aux USA: des 1ers investisseurs à la série A

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Nous vous donnions rendez-vous jeudi 11 avril 2024 pour un webinaire gratuit d’une heure, à destination des entrepreneurs et de toutes celles et ceux qui veulent lever des fonds aux États-Unis.

Avec 4 experts du sujet, du “seed money” aux tours de table plus conséquents, ils ont partagé leurs conseils pour bien lever, et éviter les erreurs dans cette course d’obstacles.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

Ce webinaire était organisé par French Morning avec le French American Entrepreneurship Award (FAEA). Depuis quinze ans, le FAEA donne un coup de pouce à des lauréats, entrepreneurs francophones aux Etats-Unis. Les trois lauréats reçoivent une aide financière mais aussi -surtout- des conseils et un accompagnement pour accroître leur réseau et leur visibilité et bien naviguer dans l’écosystème américain. Cette année, la remise des prix aura lieu le 4 juin 2024 au Consulat Général de France à New York. Les dossiers sont à remettre avant le 7 mai 2024 ici : https://faea-us.com/apply/ 

Intervenants:
Virginie Raphael, fondatrice de FullCircle
Géraldine Le Meur, Partner & General Manager @Le Fonds by FrenchFounders
Paul Aubert, cofondateur de Noovo
Bruno Jactel, fondateur d’Hypercell Technologies

Visite éclair de Gérald Darmanin à New York

Alors que le Premier ministre français Gabriel Attal a entamé une visite de trois jours au Canada, son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sera lui à New York ce vendredi, pour quelques heures seulement, le temps de rencontrer le maire de la ville, de se rendre à l’ONU pour une audition et de retrouver la communauté française au Consulat. 

Cette journée marathon commencera à midi par l’entretien avec Eric Adams. Pour cette première rencontre entre les deux hommes, les discussions porteront sur « des sujets touchant nos deux pays » précise le cabinet du ministre : la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogues, la lutte contre la délinquance dans les transports ou encore contre l’immigration irrégulière, alors que New York a accueilli plus de 180.000 migrants venus de la frontière sud du pays en deux ans. Lors de son précédent déplacement à Big Apple (et Washington) en mai dernier, Gérald Darmanin avait rencontré la cheffe de la police de l’époque, Keechant Sewell, pour parler de maintien de l’ordre et de la sécurité de grands évènements comme la Coupe du monde de rugby et les Jeux Olympiques. Un sujet qui occupera donc une nouvelle fois les discussions avec le maire, à trois mois de l’ouverture des JO à Paris. 

À 3pm, le ministre se rendra au siège de l’ONU où il sera auditionné par le Comité spécial de la décolonisation (le « comité spécial des 24 »). Une nouvelle audition dans la continuité de celle de mai dernier au cours de laquelle Gérald Darmanin avait assuré combien l’État tentait de « négocier », avec indépendantistes et non-indépendantistes, un futur statut pour le territoire. Le ministre compte rappeler « l’engagement de la France pour le respect du droit international en Nouvelle-Calédonie », précise encore son cabinet, notamment « le processus législatif et constitutionnel en cours visant à organiser de nouvelles élections locales ».

Ce rendez-vous au Nations unies sera l’occasion pour le ministre de rencontrer des représentants de plusieurs partenaires de la région indo-pacifique. La journée s’achèvera par quelques mots prononcés au Consulat devant la communauté française de New-York. Pas le temps de traverser la 5e avenue pour découvrir les arbres en fleur de Central Park : aussitôt la réception terminée, Gérald Darmanin reprendra la direction de l’aéroport.

Energy Observer, le premier navire autonome à l’hydrogène, fait escale à New York

C’est un projet écologique visionnaire de 30 mètres de long qui vient de larguer les amarres à Battery Park, face à Ground Zero. Il s’agit d’Energy Observer, le premier navire laboratoire autosuffisant qui navigue sur les océans depuis 2017, en exploitant un mélange d’hydrogène généré à bord par électrolyse de l’eau de mer, et d’énergies renouvelables. Il sera à quai jusqu’au mercredi 24 avril à New York, avant de clôturer son périple et de rentrer en France.


Un skipper et un catamaran de course réputé

Energy Observer est né dans la tête d’un marin et skipper passionné, Victorien Erussard, qui a passé dix ans à écumer les courses comme la Route du Rhum, la transat Jacques Vabre ou la Québec-St Malo. Après avoir observé les ravages de la pollution en mer, il décide de monter une équipe de skippers, marins, ingénieurs et reporters, afin de créer le premier navire autonome. « Je voulais être capable de puiser son énergie dans la nature tout en la préservant », explique l’entrepreneur. Il récupère un catamaran de course réputé, qui a déjà sillonné les océans, et l’équipe passe deux ans à le transformer en laboratoire de la transition écologique, qui utilise l’hydrogène, couplé à l’énergie solaire, l’éolien et l’hydrolien pour être auto-suffisant.

Une installation hydrogène conçue avec le CEA et Toyota

Un navire qui a recours à l’hydrogène comme source d’énergie, c’est une première mondiale. Le groupe collabore avec le CEA-Liten, filiale de transition énergétique du Commissariat à l’Énergie Atomique, pour concevoir et installer à bord une chaîne complète, de l’électrolyse de l’eau de mer jusqu’à la pile à combustible. Et cette pile n’est autre que celle utilisée par la Toyota Mirai, la voiture à hydrogène du groupe japonais, adaptée aux contraintes d’un bateau.

Outre l’hydrogène, le bateau est équipé de pas moins de 202 mètres carrés de panneaux solaires sur toute sa surface, de trois générations différentes. Les deux voiles de 15 mètres de haut peuvent pivoter à 360 degrés, pour une prise optimale au vent. Enfin, des hélices situées sous le bateau permettent de générer de l’énergie hydrolienne.

Pour aider au financement de cette initiative ambitieuse, les sponsors corporates français ont répondu présents : Accor Hôtels, Thélem Assurances, Air Liquide et BPCE sont les principaux partenaires d’Energy Observer, suivis par Delanchy, Toyota, Triangleinterim, Qair et Guyot Environnement.

Une aventure de 7 ans sur les océans

L’aventure d’Energy Observer, qui touche à sa fin, aura duré sept ans, soit 64 000 miles (plus de 100 000 km) parcourus, 88 escales dans 45 pays et 17 événements organisés, mais aussi nombre d’articles, vidéos Youtube et documentaires produits. Le navire a commencé son périple en 2017 en France, avant de poursuivre en Méditerranée en Grèce et en Italie (2018), de remonter vers la Russie et Spitsbergen aux portes du Pôle Nord et Londres (2019), la Guyane en 2020, les Galapagos, San Francisco et Los Angeles en 2021, la Polynésie, Singapour et la Nouvelle-Zélande en 2022, l’Afrique du Sud en 2023, et une deuxième transat pour rejoindre le Brésil. Et enfin la Floride, Washington, New York aujourd’hui et Boston, avant de revenir à bon port à Saint-Malo, pour une arrivée prévue le vendredi 14 juin. Sept années qui auront servi à tester et évaluer des initiatives technologiques, communiquer avec des partenaires et les pouvoirs publics locaux à chaque étape, mais aussi optimiser l’utilisation de l’hydrogène sur le long terme dans le milieu hostile qu’est l’océan.

Energy Observer 2

Forte de ce succès, l’équipe ne compte pas s’arrêter là et a déjà un projet d’une toute autre ampleur dans les cartons : Energy Observer 2, un porte-containeurs à basse émission, qui intègre aussi ses propres capacités en hydrogène. Le défi industriel et sociétal est immense : chaque année, ce sont 10 000 navires marchands qui transportent 10,7 milliards de tonnes de marchandises sur les océans. Le projet en est encore aux prémices mais une chose est sure, les équipes sont aussi motivées pour en faire leur prochain laboratoire de transition énergétique.

Goût de France, le festival de la gastronomie française, revient à New York du 13 au 19 avril

Pour les gourmands et nostalgiques de bonne chaire française, le gouvernement français ne vous a pas oubliés. Depuis 2015, l’événement Goût de/Good France créé par le Ministère de l’Europe et des Affaires et le Chef Alain Ducasse, consiste en une série d’événements avec des restaurants, bars et personnalités de la gastronomie française, partout dans le monde, afin de promouvoir la cuisine et l’excellence du savoir-faire français. Dans le cadre de la septième édition à New York, le Consulat organise six soirées avec des maisons françaises, du samedi 13 au vendredi 19 avril.

Vous aurez ainsi l’opportunité de goûter des vins de femmes vigneronnes au bar à vins Winemak’Her de la Française Alexandra Charpentier, de déguster des mignardises salées, du chocolat chaud et des pâtisseries chez Angelina Paris à Bryant Park, ou encore de faire honneur à un dîner typiquement français (pâté, poulet, risotto aux champignons, crème brûlée, mousse au chocolat etc) au restaurant O’Cabanon.

Le mardi 16 avril, une conférence au Consulat évoquera les moyens de décoder son assiette et de décrypter les étiquettes aux États-Unis, dans ce pays aux références parfois obscures. Angéline Galinier-Warrain, coach santé spécialisée en nutrition, vous aidera à analyser la qualité de vos produits à partir des étiquette et des informations nutritionnelles, et à choisir des produits sains.

Enfin, la meilleure sommelière de France, Pascaline Lepeltier, vous emmènera dans un voyage gustatif avec une dégustation de cinq vins, tout en évoquant les défis de développement durable qu’affrontent les vignerons aujourd’hui.