Accueil Blog Page 102

Welcome to Earth, l’ode à la Terre du photographe Jérémy de Backer au Sofitel de NY

Vous n’avez certainement jamais vu la Terre comme cela : le photographe français Jérémy de Backer invite à la réflexion grâce à ses images très recherchées, pleines de contrastes. Ses photographies prennent place dans des lieux d’apparence lunaire… mais bel et bien terrestres.

Exposition du photographe Jérémy de Backer au Sofitel. © Jérémy de Backer

Son exposition « Welcome to Earth » (« Bienvenue sur Terre ») est à voir à l’hôtel Sofitel New York (45 W 44th St) jusqu’à la mi-juin.

Le Terronaute. © Jeremy de Backer

Son but ? « Aimer davantage la Terre qui nous abrite » précise le photographe dans la présentation de son exposition, mettre en lumière le rapport entre l’Homme et son habitat, via une ode à la planète bleue et à travers la présence d’un personnage : Le « Terronaute », déclinaison visuelle de l’astronaute.

L’exposition vient souligner le Earth Month, série d’événements qui prend place chaque année en avril pour éveiller les consciences environnementales, et est promue par G&O Art, la société bien implantée dans le monde de l’art contemporain à New York et d’ailleurs, du duo Odile Gorse et Ghenadie Burlacu.

Odile Gorse et Ghenadie Burlacu, les fondateurs de l’agence G & O ART à New York. © G & O ART

Voir vieillir ses parents restés en France, l’inquiétude invisible des expatriés

C’est la hantise de tous les expatriés : recevoir le coup de fil annonciateur d’une mauvaise nouvelle, devoir sauter dans un avion pour accourir au chevet d’un parent malade, ou pire, ne pas pouvoir lui dire adieu avant ses derniers instants… Partir vivre à des milliers de kilomètres de sa famille, c’est prendre conscience, plus tôt que les autres, que nos êtres chers ne sont pas éternels.

Et même quand tout va bien, l’inquiétude n’est jamais loin. Le sentiment de passer à côté de leurs dernières années, la peur de les priver de leurs petits-enfants, les coups de fil et les voyages qui deviennent plus difficiles avec l’âge… Pour French Morning, des expatriés racontent comment ils ont vécu l’avancée en âge de leurs parents, depuis les États-Unis.

La culpabilité de partir

Le dilemme peut se poser avant même le départ. Férue de voyages et d’aventures, Marie, 33 ans, originaire de Normandie, a rejoint son mari américain en 2018 au Texas, après avoir longtemps pesé sa décision. « Je savais que je faisais un choix grave, car ma maman était atteinte d’un cancer. J’étais déjà partie 2 ans en tour du monde avec une amie, et je lui avais promis que je ne repartirai plus. C’est elle qui m’a encouragée, en me disant que j’allais le regretter si je ne partais pas » se souvient la jeune femme, aujourd’hui maman de deux enfants, dans le Colorado.

De même, quand Céline, 43 ans, a accepté de suivre son mari à San Diego, en 2019, la perspective de laisser ses parents âgés faisait partie de ses « freins ». Raison pour laquelle cette maman de 3 enfants ne transige pas sur le retour en France, « au moins deux fois par an », pour visiter parents et grands-parents. Et tant pis si chaque voyage ressemble à un marathon. « On pourrait visiter le Canada, toute l’Amérique du Sud et le Mexique, et au lieu de ça, on va deux fois par an à Charleville et Poitiers » plaisante-elle.

« Je me dis régulièrement que l’on s’est expatriés au pire moment, confie Céline avec franchise. Si on l’avait fait à 25 ans, nos parents seraient venus nous voir plus souvent. Si on l’avait fait dans 10 ans, ils n’auraient plus été là. Là, on est partis pile au moment où ils commencent tous à avoir des problèmes de santé. » Car ces dernières années, c’est seule et en urgence qu’elle a dû s’envoler pour la France, à plusieurs reprises, afin de se rendre au chevet de son père, malade.

« Seuls les expats peuvent comprendre »

Quand on vit loin et qu’une alerte grave arrive de France, le tourbillon émotionnel et logistique se déclenche. Un parent est hospitalisé et il faut d’urgence laisser conjoint et enfants, sauter dans un avion pour se rendre à ses côtés. Parfois sans savoir si cette visite sera ou non la dernière. C’est ce qu’a vécu Marie, à l’automne 2020, peu avant le décès de sa mère, en pleine pandémie.

« Nous avons exceptionnellement été autorisés à rentrer en France en faisant faire un passeport en urgence à mon bébé, et grâce à une lettre du médecin de ma mère. J’avais une mission : c’était de lui dire au revoir, témoigne la jeune femme. Je suis restée deux semaines, et elle est décédée trois mois plus tard, alors que j’étais rentrée aux États-Unis. Pour mes proches, c’était difficile de me voir dire adieu à quelqu’un qui n’était pas encore parti. Ma sœur me disait : “Mais tu vas la revoir, ça va aller.” Seuls les expats peuvent comprendre », estime Marie.

Une épreuve proche de celle qu’a traversée Céline. En octobre dernier, elle s’est envolée en urgence au chevet de son père, avant qu’il ne meure… Trois jours après son retour aux États-Unis. « J’ai passé dix jours à son chevet, c’était bien, se remémore-t-elle. Mais il perdait la mémoire depuis déjà longtemps. Il était à peine conscient. Je ne sais pas s’il a remarqué que j’étais là ou pas. Finalement, je l’ai fait surtout pour moi. Dans ces moments-là, on se sent bête quand on est à 24 heures et 2000$ de voyage… Heureusement, mon mari était à 100% derrière moi. »

L’éloignement crée de la distance

Face à la maladie d’un proche, les expatriés ressentent souvent culpabilité et impuissance. Pour Céline, les mois qui ont précédé le décès de son père ont été particulièrement éprouvants. « Au téléphone, ma maman était épuisée, et je me sentais d’une totale inutilité… J’ai essayé de lui proposer de l’aider financièrement, pour qu’elle puisse se reposer pendant que quelqu’un se serait occupé de mon père, mais elle n’a pas accepté », confie la jeune femme.

Et même quand les parents et grands-parents vieillissent sereinement, avec l’âge, le lien peut se distendre, malgré nos efforts. « Même si je reviens très régulièrement en France pour le travail, j’ai l’impression qu’en étant loin, je perds des événements de vie, et ça crée de la distance dans la relation avec mes parents. Nous avons moins de choses à partager, d’autant que maintenant, ils ne viennent plus aux États-Unis, c’est trop loin pour eux » constate Stéphanie, qui vit en Californie avec son mari et ses deux enfants depuis 6 ans et demi.

Alors comment gérer ce tiraillement ? Depuis le décès de sa mère, Marie a appris à lâcher prise, en profitant à fond de ses retours en France, où elle pose désormais ses valises chez sa grand-mère adorée. « Pendant longtemps, j’ai essayé de rattraper le temps perdu et cela générait de la frustration. Maintenant, je n’essaie plus de rattraper les événements que j’ai loupés, mais de vivre dans le présent. Je rentre pour profiter des gens qui sont là et des moments qui viennent », affirme-t-elle.

De son côté, Céline accepte avec magnanimité cette tension entre la France et les États-Unis. « Cela fait partie du package de l’expatriation, reconnaît-elle. Maintenant, notre projet est tourné vers les enfants, et plus vers les parents, même si les voyages en France continuent à donner la forme de notre agenda annuel. » Un choix qu’elle ne regrette pas, au regard de leur « qualité de vie incroyable » en Californie : « Quand je vois mes enfants, heureux, bilingues, épanouis, je me dis qu’on ne s’est pas trompés. »

Publié le 21 avril 2024. Mis à jour le 24 avril 2024.

SFIFF: « Sidonie au Japon » avec Isabelle Huppert en séance unique à San Francisco

Dans le dernier film d’Elise Girard, Isabelle Huppert incarne Sidonie Perceval, une écrivaine à succès qui décide de sortir de sa retraite littéraire à l’occasion de la publication de son best seller au Japon. Elle part donc faire la promotion de son livre au pays du Soleil levant.

Son éditeur japonais, Kenzo, accompagne Sidonie à la découverte des mystères du Japon. Outre la langue et les coutumes, Sidonie découvre un autre aspect qui contribue à son dépaysement : les fantômes très présents dans la vie quotidienne des Japonais. Elle commence à en faire elle-même l’expérience lorsqu’Antoine, son défunt mari, ressurgit du passé et l’accompagne dans son périple. Mais peu à peu, Sidonie tombe sous le charme de Kenzo, et un homme doit s’effacer pour faire place à l’autre.

« Sidonie au Japon » sera projeté en séance unique le vendredi 26 avril dans le cadre du 67e San Francisco International Film Festival (SFIFF), qui se déroule du mercredi 24 au dimanche 28 avril, à San Francisco et à Berkeley.

« Retour en France », le salon en ligne pour préparer votre retour d’expatriation

Le salon en ligne “Retour en France” revient en 2024 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation, le retour au pays après une expatriation.

4 conférences vous seront proposées pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France.

Au programme :

La checklist du retour en France : ce qu’il faut préparer avant de rentrer
Lundi 13 mai 2024 à 12pm ET · 11 am CT · 9am PT · 17h à Londres · 18h en France
? REPLAY ICI
? Avec Margot Vappereau, fondatrice de Expatez-vous! Prise de rendez-vous ici.

_
Calcul de la retraite au retour des États-Unis
Mardi 14 mai 2024 à 6pm ET · 5pm CT · 3pm PT · 23h à Londres · minuit en France
? REPLAY ICI
Avec:
? Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Wealth Management Advisor & Partner chez USAFrance Financials. Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2023. Prendre rendez-vous ici.
? Philippe Plantadi, consultant en droits de retraite France-étranger chez Novelvy Retraite. Prendre rendez-vous ici.
? Jean-Philippe Saurat, expert-comptable, associé du cabinet Massat Consulting Group. Prendre rendez-vous ici.

_
Patrimoine et fiscalité au retour des États-Unis
Mercredi 15 mai 2024 à 12pm ET · 11 am CT · 9am PT · 17h à Londres · 18h en France
? REPLAY ICI
Avec:
? Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Wealth Management Advisor & Partner chez USAFrance Financials. Prendre rendez-vous ici.
? Jean-Christophe Boidin, conseiller en gestion de patrimoine depuis plus de 30 ans, associé du Groupe Sarro. Prendre rendez-vous ici.
Jean-Philippe Saurat, expert-comptable, associé du cabinet Massat Consulting Group. Prendre rendez-vous ici.

_
Investir dans l’immobilier en France: conseils de professionnels pour faire le bon choix
Jeudi 16 mai 2024 à 12pm ET · 11 am CT · 9am PT · 17h à Londres · 18h en France
? REPLAY ICI
Avec:
Manuel Ravier, co-fondateur d’Investissement Locatif. Infos et contact ici.
?Jeevanthy Nivert, courtier en prêt immobilier pour les expatriés chez Société 2 Courtage. Infos et contact ici.

Ces webconférences vous ont été proposées gratuitement dans le cadre du salon digital “Retour en France”, organisé par French Morning, le 1er groupe média des Français expatriés aux États-Unis. Bénéficiez d’un mois offert sur votre abonnement annuel avec le code REF24.

[Vidéo] L’assurance santé pour les Français aux États-Unis: faire le bon choix

Nous vous donnions rendez le mardi 30 avril 2024 pour un webinaire dédié à l’assurance santé aux États-Unis, en compagnie de trois experts.

Bénéficiez de leurs explications pour bien comprendre le fonctionnement du système de santé aux États-Unis, et de leurs conseils pour optimiser les coûts de votre protection santé.

Nous avons abordé les spécificités du marché américain, les différents types de couverture santé proposés, ainsi que le lexique de l’assurance santé américaine (notions de “market place”, “deductibles”, “co-payment”, “co-insurance” et “out of pocket”).

Nous avons également parlé de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger) et de son fonctionnement.

Le but est de vous aider à vous orienter sur les choix importants à effectuer lors de la sélection de la solution d’assurance santé à privilégier, selon votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, les obligations spécifiques et le coût de l’assurance santé.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube

?Avec Eric Thoby, Noémie Vermandel et Clémence Joppin de Agoraexpat

? [email protected]

? FR : +33 (0)9 77 21 99 60 – USA : +1 (347) 491-4190

Portes ouvertes : Visiter les ambassades du monde à DC

Le samedi 4 mai, de 10am à 4:30pm, plus d’une soixantaine d’ambassades ouvrent gratuitement leurs portes au public à Washington pour le « Around The World Embassy Tour ». Le programme varie selon chaque ambassade, mais en général, un assortiment de nourriture, de boissons, d’activités artistiques et culturelles font partie des visites. Le thème de cette année, « la diplomatie musicale », promet des visites rythmées avec de nombreux spectacles, comme des danses traditionnelles à l’ambassade du Sri Lanka, ou un concours de danse et de chant K-pop à celle de la Corée du Sud.

L’une des visites à ne pas rater est sans aucun doute l’ambassade de l’Ethiopie à International Drive. Chaque année, le pays propose un buffet complet avec de la musique éthiopienne et un marché artisanal en arrière-plan. Rien d’étonnant quand on sait que Washington est la deuxième ville la plus importante pour l’Ethiopie après sa capitale Addis Abeba avec plus de 75 000 Ethiopiens résidants à DC.

Il est toujours agréable de faire le tour des ambassades francophones pour échanger dans la langue de Molière. Cette année, le Cameroun, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Burundi, le Gabon et la Tunisie font partie des ambassades participantes.

Soyez prêt toutefois : même si il n’y a pas le tracas des douanes, il y aura toujours des files d’attente à chaque ambassade qui sont notoirement longues. Portez des chaussures confortables et gardez de l’eau sous la main (et peut-être apportez un livre pour passer le temps, si vous tournez en solo). Pour espérer des attentes plus courtes, tentez les plus petites ambassades sur International Drive et International Court (station de métro Van Ness) plutôt que celles sur Embassy Row.

Le week-end suivant, le samedi 11 mai, ce sera au tour des ambassades de l’Union européenne d’ouvrir leurs portes. Pour en savoir plus, notre article ici.

Brèves new-yorkaises : Hot-dog géant et bagels à l’escargot

? Le salaire annuel médian d’un New-Yorkais est de 56 840$, soit 18% de plus que la moyenne américaine (48 060$). Vous gagnerez plus dans le Massachusetts (60 690$) et beaucoup moins dans Mississippi (37 500$).

? La plus grande sculpture de hot-dog au monde (19 mètres, quand même) sera installée sur Times Square d’ici à la fin du mois et lancera des confettis sur la foule pour une prochaine exposition, « Hot Dog in the City ». Une autre raison d’éviter le quartier ?

? John Warnock Hinckley Jr, l’homme qui avait tenté d’assassiner le président Reagan en 1981, donnera un concert à New York en juin prochain, mais on ne sait pas encore où. 

? Les loyers ont légèrement baissé à New York, mais restent à des hauteurs historiques. Même si environ la moitié des plus de 2 millions d’appartements que compte la ville de New York bénéficient d’un loyer stabilisé. 

? Plus de 59 000 plaintes concernant le bruit des hélicoptères ont été déposées l’an dernier (en appelant le 311) contre 26 000 en 2022. Et déjà plus de 8 000 déposées depuis le début de l’année.

? Le ministère de la Santé met en garde contre une augmentation inquiétante du nombre de cas de leptospirose infectieuse, une maladie causée par un contact avec l’urine de rat. Elle touche essentiellement les personnes qui manipulent les sacs poubelles. 

? L’emblématique « Vessel » sur Hudson Yards rouvrira ses portes aux visiteurs prochainement. Il avait été fermé en 2021 après plusieurs suicides. Des barrières ont été disposées sur les premiers niveaux, mais les étages supérieurs resteront inaccessibles. 

? New York est très fière de ses nouveaux parcomètres qui suppriment l’usage des tickets en utilisant seulement l’analyse de plaques d’immatriculation. Quel progrès !

? 353 jeunes filles en tutu ont battu le record du monde de danseuses sur pointes dans la Terrace Room du Plaza Hotel. Les danseuses devaient toutes se tenir sur leurs pointes en même temps, et ce, pendant 60 secondes. 

? Mais qui donc a déraciné près de 300 arbres dans un parc du Queens pour se constituer une piste de motos sauvage ?

? Un programme pilote de 950 000$, financé par la ville, a permis d’implanter cinq centres de recharge pour vélos électriques dans les boroughs de Brooklyn et de Manhattan ces dernières semaines. Mais, pour l’instant, seuls 100 des quelque 65 000 livreurs de la ville ont accès au programme, qui leur permet de recharger leurs batteries gratuitement.

? La police de NYC commence à utiliser une nouvelle technique pour remplacer les sabots posés sur les roues des voitures mal garées. Le dispositif, surnommé « Barnacle » en référence au crustacé se collant aux rochers, se déploie sur le pare-brise auquel il adhère à l’aide de ventouses. Impossible de conduire à l’aveugle ! Pour le retirer, il vous suffira de scanner un QR code, de payer l’amende de 185$ et de déposer le dispositif à l’adresse indiquée. 

? Un homme s’est immolé par le feu devant le tribunal où est jugé Donald Trump après avoir répandu des tracts sur lesquels étaient écrits « Nous sommes victimes d’une escroquerie totalitaire, et notre propre gouvernement (ainsi que nombre de ses alliés) est sur le point de nous frapper avec un coup d’État fasciste apocalyptique. » 

? Plusieurs personnes ont été hospitalisées après des séances « privées » de Botox réalisées par des personnes non professionnelles. 

? La vitesse de la conduite en ville bientôt limitée à 30km/h ?

? Après avoir annoncé des coupes budgétaires, la ville de NY annonce investir plus de 500 millions de dollars dans les écoles publiques. 

? Le week-end dernier, des New-Yorkais (chanceux ?) ont pu goûter à une édition limitée de bagel au parmesan et gruyère avec un escargot au beurre d’ail. Le tout pour 18,50$. 

? Le budget de l’État de New York est de 237 milliards de dollars, dont 2,4 milliards dédiés à la gestion de la crise migratoire. 

? Contrairement aux prévisions, le taux d’occupation des bureaux d’Hudson Yards est supérieur à celui de la ville. Mais les logements de luxe et les centres commerciaux restent à la peine. 

Ⓜ️ Le nombre d’agressions dans le métro est passé de 57 304 en 2000 à 33 400 en 2020. Mais ce chiffre a augmenté de 32 % pour atteindre 44 151 l’année dernière. Il a continué d’augmenter légèrement cette année avec 7 419 agressions (+7%) depuis janvier. 

? 30 000 enfants vivaient dans des abris l’année dernière à New York. 

? Vous avez retiré vos plaques d’immatriculation pour échapper aux péages ? Attendez-vous à des amendes allant de 100$ à 500$. 

? Le Département de la Protection de l’Environnement de la ville a publié mercredi un avis sollicitant des idées sur la manière d’éviter que les 500 000 tonnes annuelles d’eaux usées qui s’écoulent dans les égouts ne finissent dans les décharges. 

? Le maire Eric Adams a dévoilé le projet d’un nouveau gratte-ciel de 62 étages sur Park Avenue qui devrait être terminé en 2032. Il offrira de nouveaux espaces de travail à une ville où le nombre de bureaux inoccupés représente une surface d’environ 8 826 000 m2…

? Vous avez l’habitude de boire une pinte de bière avant de décoller ? À 12,40$, sachez que celles vendues à l’aéroport La Guardia sont sans doute parmi les plus chères du pays. 

Assurance santé aux États-Unis : protégez votre famille en limitant les coûts

0

[Article partenaire] Pour les familles expatriées aux États-Unis, l’assurance santé peut sembler être un labyrinthe complexe de choix coûteux et déroutants. Avec les frais médicaux souvent exorbitants et les multiples options d’assurance à considérer, il est facile de se sentir submergé. 

Agoraexpat, courtier spécialisé dans l’assurance santé internationale, comprend les défis auxquels sont confrontées les familles expatriées en matière d’assurance santé et s’engage à les aider à naviguer dans ce processus de manière simple et abordable. 

Le défi des coûts élevés 

Aux États-Unis, les coûts des soins de santé sont parmi les plus élevés au monde. Pour une famille expatriée, cela signifie que l’absence d’une assurance santé adéquate peut rapidement se traduire par des dépenses financières écrasantes en cas d’urgence médicale ou de soins médicaux courants. Trouver une couverture abordable et complète devient donc une priorité absolue.

L’impact pour les familles nombreuses 

Il est essentiel de reconnaître que plus une famille est nombreuse, plus les coûts de l’assurance santé peuvent être élevés. Avec chaque membre supplémentaire, les primes d’assurance ont tendance à augmenter, ce qui peut représenter une charge financière considérable pour les familles expatriées. Cependant, Agoraexpat est conscient de ces défis et ses experts savent trouver des solutions adaptées à chaque situation familiale. Que votre famille compte deux membres ou cinq, Agoraexpat dispose d’offres d’assurance abordables qui répondront à vos besoins spécifiques tout en limitant les coûts.

Comment Agoraexpat peut vous aider 

Analyse personnalisée des besoins : l’équipe d’experts en assurance santé travaille en étroite collaboration avec chaque famille expatriée pour comprendre leurs besoins spécifiques en matière de couverture médicale. Que vous recherchiez une assurance pour une urgence ponctuelle ou une couverture complète pour toute la famille, ils sont là pour vous guider.

Sélection des options les plus avantageuses : avec un accès à un large éventail d’options d’assurance santé, Agoraexpat s’engage à trouver les plans qui offrent le meilleur rapport qualité-prix pour votre situation particulière. Les experts comparent les tarifs, les avantages et les réseaux de fournisseurs pour vous garantir une couverture complète sans vous ruiner.

Conseils expertisés pour réduire les coûts : en plus de trouver une assurance abordable, Agoraexpat offre également des conseils sur la manière de réduire vos coûts médicaux globaux. Que ce soit en choisissant des options de franchise et de coinsurance adaptées ou en expliquant le système d’honoraires des médecins sur place, les experts sont là pour vous aider à maximiser vos économies.

Assistance continue et gestion de réclamations : l’engagement envers votre famille ne se termine pas une fois que vous avez souscrit à une assurance. Agoraexpat reste à vos côtés tout au long de votre période de couverture, offrant une assistance continue et gérant les réclamations pour garantir que vous recevez les soins médicaux dont vous avez besoin sans tracas.

La satisfaction client

En plus d’un engagement à fournir des solutions d’assurance santé abordables et adaptées, Agoraexpat est fier de partager les témoignages de ses clients satisfaits. Consultez leur blog pour découvrir les parcours d’expatriés qui ont trouvé une tranquillité d’esprit grâce à leur accompagnement et la qualité de leur service.

Naviguer dans le paysage complexe de l’assurance santé aux États-Unis peut être un défi de taille pour toute famille expatriée. Cependant, avec l’aide d’Agoraexpat, ce processus peut devenir simple, transparent et abordable. En offrant une expertise personnalisée et gratuite, une sélection avisée d’options d’assurance et une assistance continue, Agoraexpat s’engage à protéger la santé et le bien-être de votre famille sans que cela ne vous coûte une fortune.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet d’AgoraExpat et suivez-les sur Facebook, Instagram et LinkedIn.

Demandez votre devis dès maintenant.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Polluants éternels : Veolia compte profiter des nouvelles normes américaines pour doubler de taille

« Nous sommes très ambitieux aux États-Unis, je dirais même que le marché américain demande plus de Veolia ». C’est avec ces mots enthousiastes que la directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff, a inauguré le voyage de presse à New York, jeudi 18 avril, au cœur de Manhattan. Intitulé « Deep dive », il était l’occasion pour le groupe français de faire le point sur son programme stratégique GreenUp 2024-2027, et ses ambitions sur ses activités américaines en plein essor. Mais aussi sur les opportunités uniques du marché, alors que l’EPA, l’agence américaine de régulation environnementale, vient d’annoncer un plan de régulation sur la présence de PFAS, des composants chimiques très durables et qualifiés de « polluants éternels », dans l’eau courante.

Estelle Brachlianoff, Directrice générale de Veolia à New York. © Veolia

Premier exploitant privé de services d’eau aux États-Unis

Les États-Unis représentent le deuxième marché de Veolia derrière la France, soit 5,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires l’an passé et 11% du total du groupe. Près des deux tiers de ces revenus (64%) sont tirés des technologies et nouvelles solutions sur l’eau (32%), l’exploitation de services d’eau et d’assainissement (21%), l‘eau régulée (13%). Outre l’eau, Veolia fournit ses services de traitement des déchets dangereux (25%) et d’énergie (9%). Au total, le groupe du CAC40 constitue le plus important opérateur privé des services d’eau du pays, qui opère plus d’une centaine de sites industriels, quatre centres de R&D et emploie 12 000 salariés.

Veolia a aussi su tirer parti du dynamisme d’un marché américain en forte croissance. L’entreprise d’Aubervilliers a multiplié ses revenus par 2,6 en l’espace de quatre sans seulement, et le pays de l’Oncle Sam représente actuellement un terrain unique d’opportunités. « Nous assistons à un momentum que nous n’avons pas vu dans les dix dernières années. Il existe un vrai enjeu pour mettre au point les technologies, construire les sites et la logistique pour proposer nos services dans le pays sur le long terme », s’enthousiasme Karine Rougé, CEO municipal Water de Veolia North America.

Les chiffres sont alléchants : le marché américain de la dépollution représente 360 milliards de dollars, 160 milliards pour la régénération des ressources et 135 milliards de dollars pour la décarbonation, soit 25% du marché mondial sur lequel opère Veolia. Lorsque l’on sait que les États-Unis ne pèsent encore que 11% de l’ensemble du groupe, la marge de progression est immense.

Karine Rougé, CEO municipal water de Veolia North America. © Veolia

Surtout, les nouvelles normes réglementaires que l’EPA a sorti sur les « polluants éternels » le 10 avril dernier, sont sur le point de rebattre totalement les cartes du secteur. Elle a identifié six composants chimiques accusés d’être responsables de cancers, de troubles de la fertilité et du développement chez les enfants, et va obliger les agences municipales à rester sous le seuil minimal détectable par les tests aujourd’hui. Une décision majeure et une mesure qui pourrait coûter plus de 3 milliards de dollars par an aux collectivités locales, ont fait valoir les associations du secteur.

Doubler de taille d’ici à 2030

Pour Veolia, l’opportunité est historique : « Aujourd’hui, nous sommes capables de pouvoir définir les besoins, construire des solutions et minimiser les coûts et risques », a expliqué Karine Rougé. Certes, la concurrence locale ne manque pas sur le marché américain du traitement des PFAS, comme Cyclopure, Pentair ou Aquasana. Mais la relation historique que Veolia entretient avec les collectivités locales, ses clients directs dans le traitement de l’eau, place le groupe français dans une position optimale pour embarquer les technologies les plus prometteuses dans les usines qu’il opère. Comme celle du traitement de l’eau d’Haworth dans le New Jersey, déjà équipée de dix systèmes de traitement des PFAS réglementés, et qui est en train d’en concevoir et construire 16 nouveaux.

Veolia a chiffré son ambition aux États-Unis : le groupe français compte doubler de taille d’ici à 2030, et croître de 50% d’ici à 2027. En termes d’impact concret sur l’environnement, cela signifie effacer 600.000 tonnes d’émissions de CO2, préserver 120 millions de mètres cubes d’eau (soit la consommation annuelle de la population de San Francisco) ou encore traiter deux millions de tonnes de déchets dangereux. Un eldorado du XXIe siècle.

Les tricolores veulent décrocher le pompon en Floride

C’est certainement l’une des compétitions sportives les plus méconnues. L’équipe de France de cheerleading est en lice pour les championnats du monde de la discipline, les ICU World Cheerleading Championships, qui se dérouleront du mercredi 24 au vendredi 26 avril à Orlando.

Loin des clichés qui façonnent en douce l’imaginaire collectif, le cheerleading ne se résume pas uniquement aux pom-pom girls vêtues d’une jupe à paillettes ultra-courte qui agitent vigoureusement leurs pompons colorés sur le bord des terrains de football américain afin de soutenir leur équipe.

« C’est un sport de compétition à part entière », insiste Marion Crochet, la responsable de développement de la discipline en France. « Il s’agit d’un mélange de gymnastique et de figures acrobatiques qui demandent une grande technicité et un véritable esprit d’équipe. Le cheerleading se pratique à vingt-quatre et ce groupe ne doit faire qu’un », résume cette cadre de la Fédération française de football américain (FFFA), dont dépendent la centaine de clubs de cheerleading disséminés à travers l’Hexagone.

À l’origine, un sport masculin

Symbole de la culture universitaire américaine, cette discipline compte plus de quatre millions de licenciés aux États-Unis. En France, elle rassemble près de six milliers de personnes. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, le cheerleading n’est pas réservé à la gent féminine, puisque ce sport regroupe des athlètes de tous sexes.

« À l’origine, à la fin du XIXe siècle, c’était même une activité exclusivement masculine, souligne Marion Crochet. Les hommes se tenaient au bord des terrains de sport, munis de mégaphones et de pancartes, pour encourager leur équipe en galvanisant la foule ». D’où leur nom de cheerleader en anglais, ce qui signifie littéralement « celui qui mène les acclamations » dans la langue de Molière. « La mixité de la discipline n’est apparue qu’à partir de la Seconde Guerre mondiale, date à laquelle les femmes sont venues remplacer les hommes qui avait été appelés au front. »

Ce sont donc neuf femmes et pas moins de quinze hommes qui défendront les couleurs de la France cette année dans la capitale floridienne du divertissement face aux représentants d’une dizaine d’autres pays. Rondades, vrilles, portées, pyramides humaines et autres acrobaties, ces jeunes sportifs seront jugés sur un enchaînement de figures, réalisées au long d’une chorégraphie millimétrée de moins de trois minutes, la « routine » comme on l’appelle dans le jargon du cheerleading, le tout au son d’une musique très rythmée.

« Nous espérons aller le plus loin possible dans la compétition, même s’il faut bien reconnaître que nous sommes encore des bébés dans le domaine par rapport aux équipes américaine et canadienne, précise celle qui a été l’entraîneuse de la toute première équipe de France de cheerleading, formée en 2018. Les victoires et la communication nous permettront d’attirer de nouveaux licenciés, notamment chez les garçons, car nous devons encore nous détacher de certains stéréotypes bien ancrés. »

Qui sont Carla Leite et Leïla Lacan, ces deux Françaises draftées en WNBA ?

Derrière la déjà star Caitlin Clark, qui a battu tous les records de l’histoire en championnat universitaire, filles et garçons confondus (points, paniers à 3 points, et même audiences télé !), et quelques autres figures qui ont captivé les téléspectateurs américains ces derniers mois, deux Françaises ont fait l’actualité de la Draft 2024. Il s’agit de Carla Leite (sélectionnée en 9e position par les Wings de Dallas) et Leïla Lacan (10e par les Sun du Connecticut), deux basketteuses évoluant encore en métropole mais qui débarqueront la saison prochaine (après les Jeux Olympiques de Paris 2024) sur le continent nord-américain pour se frotter à ce qui se fait de mieux sur la planète basket.

Carla Leite, l’héritière de Tony Parker

À 20 ans (elle les a fêtés le 16 avril), Carla Leite a déjà pas mal bougé. Originaire de la banlieue parisienne mais ayant foulé ses premiers parquets dans le Sud-Est, elle a évolué au centre de formation de l’ASVEL Féminin, au sein de la Tony Parker Academy à Lyon, avant de faire ses débuts professionnels il y a deux ans avec le club de Tarbes (TGB). Lors de sa première saison en championnat LFB avec le TGB, elle a été élue… meilleure jeune du championnat. Présélectionnée en équipe de France en vue de l’Euro 2023, elle a dû finalement renoncer à la prestigieuse compétition en raison d’une blessure. Elle a toutefois été championne d’Europe de cette même compétition, mais dans la catégorie moins de 20 ans, quelques semaines plus tard : à la fin de l’été, elle avait mené les Bleues vers la victoire en Lituanie, en battant en finale la Lettonie (85-59).

Cette meneuse de jeu possède une palette ultra complète, qu’elle tire peut-être de l’éclectisme de sa jeunesse. Carla Leite a en effet pratiqué d’autres sports, comme le football, le tennis ou encore l’athlétisme. Elle n’a découvert le basket que dans la cour de récréation de son école avec ses amies, avant qu’un jour, son instituteur, témoin de ses qualités, l’incite à rejoindre le club du coin, celui de Lorgues (Var), avant de poursuivre son apprentissage à Draguignan. Sur le terrain, elle est décrite comme une compétitrice qui déteste perdre, une joueuse très hargneuse.

Leïla Lacan , la « meilleure arrière » derrière… Caitlin Clark

Leïla Lacan, originaire d’Aveyron, jouera la saison prochaine sous les couleurs de Connecticut Sun. © Instagram Leïla Lacan

Leïla Lacan est quant à elle originaire d’Aveyron. Née à Rodez dans le sud de la France, elle a suivi le parcours royal du haut niveau : le pôle Occitanie à Tourneufeuille en banlieue de Toulouse, puis le Pôle France à Toulouse avant d’intégrer l’INSEP à Paris. Comme sa compatriote Carla Leite, elle évolue depuis deux saisons en Ligue professionnelle, sous les couleurs d’Angers.

Elle a déjà accumulé 11 sélections (pour 52 points marqués) en équipe de France, dont une participation à l’Euro 2023 où elle a décroché avec ses coéquipières une médaille de bronze. Ses qualités ? Un bel équilibre entre une efficacité aux tirs et une capacité à faire jouer autour d’elle. Ce qui lui avait d’ailleurs valu d’être retenue dans le cinq majeur (les cinq meilleures joueuses) du championnat d’Europe U18 en 2022. « Elle est d’ores et déjà incroyablement accomplie et probablement prête à jouer tout de suite, a déclaré Stephanie White, la coach des Connecticut Sun. Elle est une joueuse au QI basket très élevé. »

« Nous avons pensé qu’elle était la deuxième meilleure arrière de cette Draft (ndlr : derrière Caitlin Clark), a quant à lui estimé le directeur sportif de Connecticut Darius Taylor. Avec tout ce qu’elle peut faire, sa capacité à jouer aux deux postes d’arrière, à marquer à toute distance et à défendre : elle était notre cible numéro 1. »

Chroniques alternatives: Un nouveau concours scolaire international de création d’images à partir de l’IA

Dans un monde où la manipulation de l’opinion publique via des images trafiquées bat son plein et où les fakes font des ravages, une initiative éducative inédite voit le jour. « Chroniques alternatives », c’est la toute première édition d’un concours international à destination des établissements français. L’objectif : utiliser des outils d’intelligence artificielle pour créer des illustrations explorant des réalités alternatives de l’histoire. « Et si Cléopâtre avait été à la tête de Rome ? Et si les femmes avaient pris le pouvoir, etc. » Des exemples que Fabien Lombard, le principal du collège de l’École Bilingue de Berkeley en Californie aux États-Unis, à l’initiative de ce concours avec Paul Feron, professeur d’histoire-géographie du lycée François Raynouard du Var en France, cite pour éclairer le concept. Et d’ajouter : « L’intelligence artificielle bouleverse l’éducation et nous savons que les élèves utilisent ces outils. Ils sont là pour rester ! Alors plutôt que de lutter, nous avons réfléchi à une manière ludique de leur apprendre à les manipuler, de les entraîner à les questionner, à s’en emparer, à jouer avec… »

Développer son sens critique

Fabien Lombard et Paul Héron, bénéficiant tout deux d’un parcours en histoire et étant particulièrement sensibilisés à l’éducation aux médias, ont choisi l’uchronie comme support de travail. Il s’agit de réécrire une histoire refaite logiquement telle qu’elle aurait pu être. À ce propos, le principal du collège de l’École Bilingue de Berkeley rappelle que « l’idée présentée doit pouvoir être envisageable et l’image créée, rester plausible ». Du côté des thématiques, pas de thème imposé pour les lycéens. En revanche, les collégiens plancheront sur les inventions. Dans les deux cas, « les recherches exigent de la documentation préalable et de la méthodologie. Autant de procédés qui permettent aux élèves de questionner le vrai du faux et de développer leur sens critique » précise Fabien Lombard.
La professeure de français Julie Eloy-Defauw et le principal du collège de l’École Bilingue de Berkeley, Fabien Lombard, travaillent autour d’une oeuvre réalisée par deux élèves de 6ème. © École Bilingue
Les participants soumettront ensuite un document A4 (une à deux pages) illustrant leur évolution alternative de l’histoire. Devront y apparaître : une image générée par l’intelligence artificielle (via Canva ou Dall-E, deux outils gratuits recommandés par les organisateurs), un titre, et un texte d’accompagnement. Sachant que chaque établissement impliqué pourra proposer cinq œuvres au maximum.

Jury à la pointe et lots technologiques

« Nous avons lancé l’idée fin janvier et depuis, elle suscite beaucoup d’engagement et d’intérêt » explique Fabien Lombard. Près de 400 élèves, issus de cinq collèges et cinq lycées répartis aux États-Unis, au Canada, en France et en Grèce, sont en effet déjà inscrits. Un chiffre qui devrait augmenter d’ici la fermeture des inscriptions fin avril 2024. Le principal précise que le concours est ouvert à tous car « leur volonté, c’est aussi de démocratiser l’utilisation de l’IA et de confronter les points de vue, les sensibilités. » Les soutiens, à l’instar du Consulat Général de France à San Francisco ou du Consulat Général des États-Unis en France, se multiplient également pour faire de cette première édition un succès. À la clé ? La reconnaissance d’un jury international composé d’une dizaine de spécialistes de l’IA. Parrainé par Raphaël Doan, auteur du livre « Si Rome n’avait pas chuté » (éditions Passés / Composés, cf. photo de Une), le jury compte également des journalistes, un réalisateur de documentaire, un développeur de jeu vidéo, etc. Des lots, notamment des ordinateurs portables, récompenseront en outre trois créations : la meilleure création dans la catégorie lycée, dans la catégorie collège et le coup de cœur du jury. Les résultats seront dévoilés le 1er juin 2024, et les lauréats ainsi que leurs professeurs seront invités à siéger au jury de l’édition 2025. Un concours qui espère donc se pérenniser et pourquoi pas « se décliner dans les classes » comme le suggère Fabien Lombard. Publié le 4 mars 2024. Mis à jour le 21 avril 2024