Musique et levée de fonds: tel est le programme du gala de l’Entraide française, le 12 novembre au consulat de France à New York. L’association vient en aide aux Français et Franco-américains dans le besoin.
Au menu: cocktail au champagne, vente aux enchères, diner et intermède musical à la harpe et au violon. La jeune violoniste française Chloé Kiffer, qui a bénéficié du programme “Young Talent” de l’association (soutien à de jeunes virtuoses), assurera le spectacle. Elle a également remporté la prestigieuse compétition de violon Waldo Mayo, organisée par le Senior Orchestra of New York au Carnegie Hall.
Champagne et violon au gala de l'Entraide française à New York
Speak Easy lundi 26 octobre
Le prochain Speak Easy de French Morning vous invite midtown, à Flûte.
Pour les nouveaux, un rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ».
Chaque francophone discute pour 14 minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Et tout ça en buvant et mangeant (le prix du ticket inclut un cocktail et des hors d’oeuvre).
Lundi 26 octobre de 6:30 à 8:30 pm
@ Flûte Midtown (205 West 54 St)
Inscrivez-vous vite ici:
Ou réservez votre soirée pour un des prochains Speak Easy:
-9 novembre à Cercle Rouge
-23 novembre à Opia
-14 décembre à Barawine
Anne Carrère chante Edith Piaf aux US
Cent ans tout juste après sa naissance, plus de 50 après sa mort, Edith Piaf continue d’attirer les foules à travers le monde.
Monté à l’occasion du centenaire de la naissance de la chanteuse, “Piaf! Le spectacle”, produit et mis en scène par Gil Marsalla, vient d’attirer plus de 100,000 spectateurs en tournée au Brésil. Il débute cette semaine une tournée en Amérique du Nord avec une première représentation au Symphony Space à New York le 23 octobre.
Sur scène une Edith Piaf plus vraie que nature. Anne Carrère a été découverte il y a peu par le metteur en scène dans son petit village du Var. Habillée, évidemment, de noir, elle irradie dans la mise en scène de Gil Marsala.
Inspiré en partie par le film La Vie en Rose, le spectacle raconte la vie et la carrière d’Edith Piad à travers ses chansons les plus connues.
Autre spectacles aux Etats-Unis:
24 oct: Princeton, NJ – McCarter Theater Center Buy Tickets
25 oct: New Bedford, MA – Zeiterion Buy Tickets
27 et 28 oct: Washington DC, Ambassade de France Buy Tickets
Ai-je besoin d’un numéro de sécurité sociale américain?
Que vous soyez aux Etats-Unis en stage, pour travailler ou simplement étudier, on vous a peut-être déjà demandé votre numéro de sécurité sociale américain. Voici dans quels cas vous en avez besoin:
Si vous n’êtes pas autorisés à travailler aux Etats-Unis vous n’aurez pas besoin d’un numéro de sécurité sociale. Ne pas avoir de numéro de sécurité sociale n’est en règle général pas un handicap. Celui-ci n’est pas nécéssaire pour passer votre permis de conduire par example, ni pour vous inscrire dans une école ou souscrire à une assurance santé privée. Si certains organismes tels que les banques vous le demandent, vous n’êtes pas obligés d’en fournir un et dans ce cas demandez à être identifié par un autre moyen.
Si, à l’inverse, vous êtes détenteur d’un visa de travail ou de la green card et donc que vous travaillez aux Etats-Unis vous aurez besoin d’un numéro de sécurité sociale. Il vous sera nécessaire notamment pour remplir votre déclaration d’impôts aux Etats-Unis, pour souscrire éventuellement à la sécurité sociale américaine, et pour certains autres services publiques. Attention, la carte de sécurité sociale permet seulement de vous enregistrer auprès de l’administration américaine, cela n’implique aucune couverture médicale.
Comment l’obtenir ?
La carte de sécurité sociale, gratuite, s’obtient de deux façons: soit vous en faite la demande depuis la France en même temps que votre demande de visa, soit vous effectuez les démarches directement sur place en vous rendant à l’un des bureaux de la sécurité sociale qui se situe là où vous résidez aux Etats-Unis. Il est recommandé d’attendre une dizaine de jours après votre arrivée avant de faire la demande d’un numéro de sécurité sociale de façon à ce que votre statut ait été mis à jour par l’immigration.
Avant de vous rendre au bureau, imprimez et remplissez le formulaire SS-5-FR (demande de carte de sécurité sociale) et munissez-vous de deux documents prouvant votre identité (passeport), votre âge, et votre statut d’immigrant qui vous autorise à travailler. Il peut donc s’agir selon votre situation de votre carte verte, du formulaire I-94 ou de votre carte d’autorisation de travail (formulaire I-766). Si vous êtes en visite sous un visa J-1 ou J-2 vous apporterez votre Certificat d’admissibilité au statut de visiteur dans le cadre d’échanges (le document DS-2019). Etudiants sous un visa J-1, vous aurez besoin d’une lettre de votre garant attestant de votre emploi. Seuls les documents originaux ou des copies certifiées par l’autorité émettrice de ces documents seront acceptés. Tous vos documents vous seront renvoyés par la suite. Comptez entre deux semaines et un mois et demi le temps d’attente pour recevoir votre carte.
Si vous avez besoin d’un numéro d’authentification pour des raisons fiscales vous ferez la demande d’un numéro d’identification fiscale (Individual Taxpayer Identification Number) auprès de l’IRS. Dans ce cas il faudra vous rendre dans un centre IRS ou appeler le numéro vert (1-800-829-3676) pour remplir le formulaire W-7.
Les parents qui veulent enregistrer un enfant de moins de 18 ans doivent renseigner leurs propres numéros de sécurité sociale.
Une carte de perdue…
Dans le cas où vous égarez votre carte de sécurité sociale vous pouvez faire une demande pour la remplacer. Vous devrez alors présenter à nouveau les documents fournis lors de votre première demande. Il est conseillé de ne pas garder votre carte avec vous mais plutôt de la ranger à l’abri.
Pour interroger directement un agent de la sécurité sociale américaine vous pouvez appeler le numéro vert 1-800-772-1213 de 7h00 à 19h00, du lundi au vendredi. Notez que les appels sont confidentiels. Si besoin vous pourrez être aidé d’un interprète pour faciliter la communication lors de votre appel, et cela gratuitement.
MyTape, le pari vidéo de Simon Berger-Perrin
A Union Square, il fait grand soleil, et il y a un type en slip qui chante à tue-tête avec des faux cadavres de poulets. Simon Berger-Perrin dégaine son iPhone, fait une petite vidéo et la balance sur MyTape. « Voilà, par exemple, MyTape, ca sert à ca », dit l’entrepreneur français, qui a lancé cette application il y a deux mois sur l’App Store.
Ce réseau social pourrait être défini comme une sorte d’Instagram, mais réservé aux vidéos. Ou un Vine, mais sans l’aspect montage et boucles de six secondes. Ou encore un Periscope, mais sans l’aspect live-streaming.
MyTape n’a qu’une fonction : rassembler des vidéos géolocalisées. Elle est joliment designée et intuitive : dans l’application, on appuie sur « enregistrer », et en lâchant le bouton, la vidéo part en ligne. On peut y consulter les vidéos de ses amis, les commenter, savoir a filmé à tel endroit. Chaque vidéo comporte l’heure et la date de prise de vue. Tout est public.
Sur son profil, Simon Berger-Perrin a posté, sous le pseudo Brattoune (« mon nom de DJ ») la visite d’une maison d’un pote à Harlem, Yannick Noah attablé au Red Rooster, un bébé chat, les Cloisters, une fête à Bushwick… “Tu vois, là par exemple je montrais à mes potes à quoi ressemblait la soirée au Brooklyn Mirage.”
L’idée de MyTape, Simon Berger-Perrin l’a eue en regardant sur YouTube les vidéos amateurs de l’attaque de Charlie Hebdo. « Je me suis dit qu’il n’y avait aucun endroit où on pouvait trouver de la vidéo géolocalisée en temps réel. Le but, c’est que les gens aillent sur MyTape pour voir ce qui se passe à tel endroit en ce moment », affirme le Français de 39 ans, qui vit à New York et travaille avec deux développeurs basés en Roumanie. L’application est encore confidentielle, avec 2 000 utilisateurs, mais l’objectif est de démultiplier ce chiffre via des campagnes de marketing, des relations avec des blogueurs…
A l’heure où de nouveaux réseaux sociaux se lancent chaque semaine, difficile de prédire le succès de MyTape, qui dépendra uniquement de sa viralité. « Un peu comme Twitter, qui a explosé avec l’atterrissage de l’avion dans l’Husdon, j’attends l’événement qui propulsera MyTape », reconnait l’entrepreneur, qui a de grandes ambitions.
« Mon rêve, c’est de construire les archives mondiales de la vidéo. Qu’on puisse se demander, dans 10 ans : tiens, quel temps il faisait à Times Square tel jour de 2016 ? Et aller chercher une vidéo sur MyTape prise ce jour-là, à cet endroit », illustre Simon Berger-Perrin, qui a été pendant six ans, chef des activités mobiles chez OLX, la société de petites annonces de Fabrice Grinda.
Pour l’instant, Simon Berger-Perrin fait vivre sa start-up sur une levée de fonds de 500 000 dollars réalisée en 2014, et avec laquelle il avait lancé, il y a un an, l’appli de messaging Whatt, un premier coup d’essai. “Avec MyTape, j’y crois à fond”, insiste-t-il.
Face à la pénurie de développeurs, trois Français créent une école à San Francisco
Ils étaient directeur marketing chez Docker, administrateur système chez Linkedin ou développeur chez Apple. Julien Barbier, Sylvain Kalache et Rudy Rigot ont quitté leurs postes respectifs pour lancer leur école d’informatique à San Francisco, baptisée Holberton School.
Installés à San Francisco depuis plusieurs années, les trois Français étaient bien placés pour s’en rendre compte : les USA manquent cruellement d’ingénieurs. Un constat à la source de leurs précédents projets, le réseau d’informaticiens français While42 et la plateforme d’offres d’emplois TechMeAbroad.
« La création d’une école est une continuité dans nos parcours, assure Sylvain Kalache. Après TechMeAbroad, on s’est demandé quelle serait la prochaine étape et on s’est dit : il faut former, c’est ça la solution, et c’est le moment. On connaît parfaitement les besoins des entreprises américaines. »
Des besoins qui devraient continuer à s’intensifier, puisque le nombre d’emplois dans le secteur informatique devrait croître de 22% par an aux Etats-Unis d’ici 2020, selon le bureau des statistiques américain.
Une levée de fonds de deux millions
La Holberton School tient son nom de Betty Holberton, l’une des programmeuses de l’ENIAC, premier ordinateur re-programmable. Les trois compères sont parvenus à lever deux millions de dollars auprès de trois gros investisseurs (Trinity Ventures, AME Cloud Ventures et Partech Ventures) et ont réuni plusieurs grands noms comme Jerry Yang (cofondateur de Yahoo), Jonathan Boutelle (cofondateur de Slideshare) et Solomon Hykes (cofondateur de Docker).
L’établissement, situé dans le Financial District, formera en deux ans des développeurs généralistes “full stack”, capables de faire “aussi bien de la programmation, du système, du réseau, de la sécurité”, explique Sylvain Kalache. L’école se positionne comme une alternative aux longues études universitaires et aux formations éclair type boot-camps, que les fondateurs estiment incomplètes.
L’antithèse de l’éducation classique
Au sein de l’école, pas de professeurs ni de cours magistraux. “Ce sera l’antithèse de l’éducation classique, selon Sylvain Kalache. Au lieu d’absorber le savoir pour ensuite l’appliquer, on commencera par des exercices pratiques, et ce sera aux élèves d’aller chercher le savoir. Julien, Rudy et moi seront présents pour les coacher. Nous avons aussi 70 mentors, tous issus du monde de l’entreprise, pour nous assurer d’être à la pointe des nouveautés.”
“On veut que les élèves fassent le même travail que celui qu’ils feront en entreprise. Par exemple, ils seront d’astreinte pour leur site, et si celui-ci plante en plein nuit, ils auront un coup de fil et devront le réparer !”, poursuit-il. L’autre pilier de cette éducation originale est l’aspect collaboratif, puisque les élèves sont invités à s’entraider, s’entre-noter.
Gratuit pour la première promo
L’école ouvrira le 22 janvier 2016, avec 32 élèves, d’âges et de profils différents. Pour cette première promo, il n’y aura pas de frais de scolarité. Pour postuler, les candidats doivent remplir un test d’admission en ligne qui ne demande aucune connaissance en informatique. « On sélectionne en fonction de la motivation, de la passion, de la capacité à suivre un programme pédagogique tel que le nôtre, qui repose sur l’auto-éducation », explique Sylvain Kalache.
Près de 600 candidats ont déjà commencé le processus d’inscription. « Ca va d’une maman de 29 ans dans l’Ohio qui veut changer de vie au jeune passionné d’informatique qui a commencé en bidouillant sa playstation… », illustre Sylvain Kalache. Et pour ceux qui rateraient cette première sélection, pas de panique, des rentrées seront prévues tous les trois ou quatre mois.
Le petit chaperon rouge au théâtre Galli
Initiez vos enfants au théâtre en assistant à l’adaptation du Petit Chaperon Rouge en pièce au théâtre Galli pour la première fois en français. Entre chants et scènes théâtrales, le spectacle retracera le célèbre conte de Grim samedi 17 octobre à 4:30pm.
Le théâtre Galli a été fondé par Johannes Galli il y a 30 ans. L’idée était de créer un espace théâtral pour les enfants. La salle de spectacle composée de 75 places propose des représentations en anglais, en allemand et en français, adaptant des contes divers comme Les trois petits cochons ou Blanche neige. Ils organisent aussi des anniversaires et des camps de théâtres.
La pièce sera très interactive, les acteurs improviseront en partie la représentation pour que les enfants aient une vraie place dans le spectacle.
Les missions en fête ce week-end à San Antonio
C’est le métissage culturel entre l’Europe et l’Amérique du Nord que l’on célèbrera du 15 au 18 octobre à San Antonio, dans le cadre de la fête du classement au patrimoine mondial de l’Unesco des anciennes missions espagnoles de la ville.
Le cordon des cinq missions – du célèbre Alamo jusqu’aux modestes missions San Juan et Espada, en passant par la mission Concepción, arborant encore des peintures d’époque, et la mission San José, ayant conservé son mur d’enceinte – ont été inscrites au patrimoine mondial de l’humanité.
L’existence de ces missions espagnoles « a formé une nouvelle identité, qui a persisté pendant trois siècles », des débuts du XVIII ème siècle à nos jours, où « la langue espagnole est toujours largement parlée et la religion catholique romaine domine toujours dans la région de San Antonio », souligne le document de candidature des missions, qui a fini, le 5 juillet dernier, par emporter l’adhésion du Conseil international des monuments et des sites (ou Icomos, l’association internationale dédiée à la conservation et à la protection des monuments du patrimoine mondial culturel).
Un document accessible en ligne liste toutes une série de motifs de classement du cordon de missions, tel que l’ingénieux système d’irrigation importé d’Espagne et adapté aux réalités du futur Texas avec les conseils de cultivateurs du Nord de l’actuel Mexique.
La candidature s’étant conclue avec succès au coeur de l’été, il était temps, la (relative) fraîcheur automnale revenue, de fêter cette reconnaissance. Au programme ce week-end : un sons et lumières, pléthore de visites guidées, une initiation à l’archéologie, une série de concerts, un spectacle de danses amérindiennes et une messe en plein air. La cérémonie d’inscription au patrimoine mondial en elle-même est programmée samedi 17 octobre à 11 am.
L’ensemble des ces festivités est gratuit, et tout au long de la journée de samedi, des navettes permettront de rallier les cinq missions. Plusieurs rendez-vous affichent déjà complet.
Avec cette inscription, San Antonio espère que l’intérêt pour « l’exemple le plus complet et intact des efforts de la Couronne espagnole pour coloniser, évangéliser et défendre la frontière Nord de la Nouvelle Espagne » augmentera. Au-delà de l’accès à des historiens et spécialistes de la conservation de monuments, « la désignation [d’un bien ou d’un ensemble de biens au patrimoine mondial] accroît souvent la fréquentation touristique internationale du site », notent les porteurs du projet.
Voilà qui pourrait faire de San Antonio un passage obligé de tout séjour aux Etats-Unis, et pas seulement pour voir l’Alamo et boire des margaritas au bord du River Walk !
French Wink, une nouvelle maison pour les créateurs français aux US
Créer une maison -virtuelle- de l’art et l’artisanat français aux Etats-Unis: voilà l’idée de French Wink, plateforme en ligne lancée par Emilie Chassagne et Claire Obry à New York.
Leur site s’adresse à des marques françaises de déco, bijoux ou vêtements, ainsi que des artistes qui ont pour ambition de se vendre sur le marché américain. Parmi leurs clients : le fabricant de chaussettes Berthe aux Grands Pieds, les pulls en cachemire Hector & Lola, les chaussons TCHA, les bagues Jean-Louis Casquette, les boites d’accessoires sexy LoveBox…
Le pari de Frenh Wink : offrir à ces créateurs ou marques plus de visibilité en les rassemblant sur une même plateforme. French Wink est aussi un site de e-commerce.
Les deux fondatrices proposent par ailleurs à leurs clients, au nombre de trente pour le moment, un service de transport transatlantique à tarif négocié – les marques peuvent ainsi partager des palettes et faire venir à moindre coût leurs produits de France. French Wink dispose d’un entrepôt, mis à disposition de leurs marques clientes.
“On est là pour soutenir les PME francaises qui veulent investir les Etats-Unis. Cela leur coûte tellement cher de s’implanter ici qu’il faut mieux y aller à plusieurs, et mutualiser un maximum de choses”, explique Claire Obry.
Si le concept French Wink n’en est qu’à ses débuts, Claire Obry et Emilie Chassagne imaginent déjà de nouveaux projets : développer des “pop-up stores” à New York, afin de vendre les produits de leurs marques, en particulier pour la période des fêtes.
Pommes, citrouilles: nos idées de sorties autour de San Francisco
Entre citrouilles, pommes et déguisements, l’automne dans la région de San Francisco ne manque pas de saveur ni de couleur. Voici notre sélection de promenades et gourmandises.
1- Ramasser des citrouilles dans un pumpkin patch
En ce mois d’octobre, de nombreux pumpkin patches fleurissent tout autour de la baie. Officiellement, on y vient pour choisir une belle citrouille, mais en réalité, ce sont les différentes attractions qui attirent les foules.
A Half Moon Bay, capitale locale de la citrouille, Pastorino et sa voisine Lemos Farm raviront les petits: promenade en tracteur, châteaux gonflables, mini zoo, train hanté, tours de poneys, les activités ne manquent pas. Il est recommandé de venir dès l’ouverture, car les parkings sont vite pleins.
Plus au sud, le long de la pittoresque Highway 1, Arata’s Farm se distingue par son labyrinthe en bottes de paille où rôde le terrifiant Minotaure. Le Colisée accueille des combats de gladiateurs qui peuvent impressionner les petits. A l’ouest de Sacramento, le labyrinthe de maïs de Dixon s’étend sur près de 25 hectares.
Au nord de San Francisco, le pumpkin patch de Nicasio occupe une plaine entourée de collines, sur la route de Point Reyes, juste à côté de la fromagerie. En plein quartier du Sunset à San Francisco, Clancy’s étale ses citrouilles depuis 1979.
2- Participer à un pumpkin festival
Déjà mise à l’honneur dans les pumpkin patches, la citrouille est aussi célébrée lors du Pumpkin festival, qui se tient chaque année à Half Moon Bay. Le week-end du 17-18 octobre, les festivités commencent à 7h, avec un petit-déjeuner au cours duquel on sert des pancakes… à la citrouille ! Puis les plus grosses cucurbitacées paradent dans la rue principale, avec en vedette, la gagnante du concours de la plus lourde citrouille (893 kilos cette année). L’après-midi, les mangeurs de tarte à la citrouille s’affrontent, mains dans le dos et nez dans les tartes, jusqu’à ce qu’indigestion s’ensuive.
Un pumpkin festival à plus petite échelle se déroule à Woodside les 17-18, 24 et 25 octobre.
3- Cueillir de pommes
Si la citrouille n’est pas à votre goût, l’automne est aussi la saison des pommes, avec la possibilité d’en cueillir soi-même dans différents vergers. Au nord de San Francisco, la ville de Sebastopol est l’étape incontournable, avec entre autres, les vergers du Apple-A-Day Ratzlaff Ranch, ou de Gabriel Farm, pour les pommes bio.
Entre Sacramento et le lac Tahoe, au pied de la Sierra Nevada, Apple Hill regroupe une cinquantaine de producteurs de pommes et de cidre. C’est aussi l’endroit idéal pour photographier les couleurs châtoyantes de la végétation, quand les trembles et les saules se parent d’orange et de rouge.
A San Francisco, les plus beaux feuillages d’automne, en particulier celui du Parrotie de Perse, s’observent au jardin botanique, et dans le reste du Golden Gate Park.
Bonne dégustation et bonne promenade!
Quels films voir au Chelsea film festival?
En trois ans, le festival créé par Ingrid Jean-Baptiste s’est déjà fait une place au soleil culturel new-yorkais.
Fidèle à sa mission de mettre en avant le “cinéma émergent”, il de retour pendant 4 jours, de jeudi à dimanche 18 octobre, avec cette année un focus particulier sur les femmes: les 19 films de la sélection sont dirigés, produits ou écrits par des femmes.
Des films de 13 nationalités différentes sont à l’affiche, sans autre thème commun que de contribuer à l’ouverture au monde “et à utiliser le cinéma pour faire un monde meilleur” selon la phrase d’Ingrid Jean-Baptiste.
Le festival ouvre ce jeudi avec Solidarity, un film anglais qui se passe dans une famille facturée. Quand Nora une des deux soeurs, tourmentée doit retourner vivre chez son père, les secrets enfouis remontent et la famille en paie les conséquences.
A l’affiche également, deux films en langue française. Le 17 octobre, Les fiancés d’Imilchil un film marocain qui revient sur une légende marocaine, la légende d’Imilchil qui raconte une histoire d’amour tragique entre un jeune homme et une jeune femme de deux tribus rivales. Les parents s’étant opposés à leur union à cause d’une rivalité ancestrale entre les deux tribus, les larmes des deux amants donnèrent naissance à deux lacs jumeaux dans lesquels ils périrent noyés…
Le 18 octobre, Tapis rouge, qui se déroule dans une banlieue de Lausanne où des jeunes décident de faire un film avec l’aide d’un assistant social. Une fois leur script écrit ils vont jusqu’à Cannes dans l’espoir de trouver un producteur.
Pour le reste de la sélection nous vous conseillons deux documentaires. Le 16 octobre, For you were once a stranger: plongée dans la société Israélienne face aux réfugiés du sud-soudan. Soixante-cinq mille ont passé les frontières depuis 2008, 700 réfugiés se retrouvent aujourd’hui expulsés vers leur pays d’origine toujours en guerre. D’un côté, des israéliens se retrouvent dans ces réfugiés alors que d’autres y voient une menace à la survie de l’État juif.
Le 16 octobre aussi, Imminent threat, un documentaire d’actualité qui traite la lutte contre le terrorisme et les conséquences sur les libertés individuelles qui en découlent aux États-Unis.
Plus d’information et programme ici.