Los Angeles a des maisons étonnantes. Certaines vous ouvrent exceptionnellement leurs portes le samedi 12 septembre lors de visites organisées par la compagnie Modern House Tours.
Situées en bordure d’océan à Venice, Santa Monica, ou encore Hermosa Beach, ces habitations ont toutes le point commun d’être des petits bijoux d’architecture moderne. Quatre maisons seront ouvertes aux public dans le cadre de ce LA Beach Cities Modern Home Tour 2015, qui aura lieu de 11am à 5pm. Les maisons sont visitables dans l’ordre que vous souhaitez. Les tickets sont en vente.
Des maisons étonnantes vous ouvrent leurs portes à LA
Manger du chocolat pour la bonne cause à San Francisco
Fontaine de chocolat, forêt noire, ou tablette de chocolat blanc, noir ou au lait… tout le monde à ses préférences. Les 12 et 13 septembre, le chocolatier Ghirardelli organise son festival du chocolat 2015 à Ghirardelli Square.
Au cours de ce week-end placé sous le signe du cacao, 50 professionnels du chocolat vous feront déguster certaines de leurs délicieuses fabrications. Démonstrations de chefs locaux, dégustation vins-desserts, concours de gobage de glace: plusieurs animations sont prévues pendant ces deux jours. L’intégralité des bénéfices sera reversée à une ONG, Project Open Hand, qui livre des repas et des aliments aux personnes atteintes du Sida.
Thalys: les trois "héros" américains reçoivent la Légion d'honneur
François Hollande a décerné, lundi, la Légion d’honneur aux trois Américains Alek Skarlatos, Anthony Sandler et Spencer Stone – mais également au Britannique Chris Norman – qui ont maîtrisé le terroriste présumé Ayoub El-Khazzani dans le Thalys Amsterdam-Paris vendredi dernier.
Lors d’une cérémonie, le président a salué le “courage” des quatre hommes qui ont réussi à empêcher l’homme armé d’une kalachnikov de commettre un possible massacre. Alek Skarlatos et Spencer Stone, deux militaires, étaient en vacances en Europe avec leur ami quand ils sont intervenus.
“Depuis vendredi, les Français admirent votre courage, le sang-froid dont vous avez fait preuve, la solidarité qui vous a permis, à mains nues – je dis bien à mains nues – de maîtriser un individu surarmé et prêt à tout” a déclaré le chef de l’État français, selon l’AFP. Barack Obama a par ailleurs salué “l’acte héroïque” des trois hommes.
Mathieu Amalric monte sur les planches à New York
Il l’avait dit dès décembre à French Morning: Mathieu Amalric sera de retour aux Etats-Unis cet automne pour deux dates (le mercredi 4 novembre et le jeudi 5 novembre) pour jouer la pièce Le Moral des Ménages de Stéphanie Cléau, adaptée du roman d’Eric Reinhardt (prix Renaudot des lycéens notamment). Les représentations auront lieu au FIAF.
Au côté d’Anne-Laure Tondu, il joue le rôle de Manuel Carsen, un anti-héros qui déclare son amour aux femmes qui l’entourent pour ne pas ressembler à son père. La pièce, et ce rôle de quarantenaire obscur en pleine crise existentielle, lui ont valu les dithyrambes de la critique en France. C’est la première fois que la pièce est jouée aux Etats-Unis, et la première fois que Mathieu Amalric (connu aux Etats-Unis pour son rôle dans “Le scaphandre et le papillon” et celui du méchant dans le James Bond “Quantum of Solace”) monte sur les planches américaines.
A noter que le FIAF et le centre cinématographique Anthology Film Archives organisent du 3 novembre au 15 décembre une rétrospective de films dans lesquels Mathieu Amalric a joué ou qu’il a réalisés. Mathieu Amalric viendra au FIAF le 3 novembre donner le coup d’envoi de cette série de projections hebdomadaires avec son film “La Chambre Bleue”.
A Brooklyn, une Française dans les légumes
“Notre spécificité, c’est qu’on fait de l’ultra-local”, affirme Carmen Bouyer. Cette artiste française, en résidence chez Pioneer Works à Red Hook (Brooklyn), a lancé mi-juillet une Amap (“CSA” pour “Community Supported Agriculture” en anglais) qui permet à tous ses membres de récupérer chaque semaine un panier de légumes bio.
La particularité de ces concombres, choux et courgettes ? Ils sont à peine récoltés, à peine vendus. Tous sont en effet issus d’une ferme urbaine située à quelques centaines de mètres, dans un ancien terrain de baseball reconverti en champ, “juste devant Ikea”, explique Carmen Bouyer.
Tous les jeudis, de 5:30 à 8:30 pm, une trentaine de personnes viennent dans le joli jardin de Pioneer Works chercher leur carton rempli de tomates, basilic, kale, navets, betteraves, courgettes… “Il y a aussi des légumes un peu moins connus comme du kohlrabi [chou-rave, ndlr], des herbes un peu sauvages qui peuvent servir à faire des salades”, détaille Carmen Bouyer.
Les membres, essentiellement des résidents de Red Hook (l’Amap est ouverte à tous), se sont engagés pour deux mois et ont payé en avance, selon le principe en vigueur. Le prix est raisonnable : 130 dollars les neuf semaines, pour deux personnes.
Carmen Bouyer, qui vit depuis le mois de juin à New York, n’est pas une novice en la matière. Ce projet fait partie de son métier. Diplômée en design des Arts Déco, cette artiste de 27 ans travaille à l’intersection de l’art contemporain et des nouvelles formes d’agriculture urbaine et collaborative.
“Je m’intéresse à la façon dont l’art contemporain peut accompagner de manière créative et poétique la transition vers une agriculture durable. A Paris, j’ai mis en place une Amap aux Arts déco, et aussi un marché pop-up de trois mois au Palais de Tokyo”, explique-t-elle.
L’Amap doit durer jusqu’à l’automne, et devrait reprendre ensuite à la fin du printemps. “La ferme avec laquelle on travaille ne produit pas assez pendant l’hiver, mais on réfléchit à faire un partenariat avec une autre ferme pour continuer l’Amap.” Affaire à suivre.
Cycloramic, l'app qui séduit Steve Wozniak et Shark Tank
La nuit de Noël 2012, Steve Wozniak, co-fondateur d’Apple, écrit à Bruno François pour le féliciter et lui transmet une vidéo de lui-même dans sa cuisine prise avec Cycloramic. « C’était pour moi, incroyable ! Le plus beau des cadeaux» s’exclame le Français.
Cycloramic, c’est cette app pour iPhone lancée par Bruno François, PDG de la start-up Egos Ventures à Atlanta, en 2012. Sacrée « Pogie Awards for the Brightest Ideas of 2012 » par le New York Times, Cycloramic est la première et la seule application faisant tourner, grâce à ses vibrations et sans support, l’iPhone 5 sur lui-même pour prendre une vidéo à 360 degrés.
La rotation de l’iPhone, posé debout sur une surface plate, peut être programmée pour réaliser trois tours et la vidéo est enregistrée directement dans la mémoire. « Aujourd’hui, l’application existe également pour les iPhones 6. Ils tournent de la même manière mais posés sur le socle du chargeur», précise Bruno François.
Présentée sur Shark Tank
Présentée par le jeune entrepreneur, dans l’émission d’ABC Shark Tank du 31 janvier 2014, l’app a généré une levée de fonds de 500.000 dollars et a été téléchargée 200.000 fois durant la diffusion de l’émission (cliquez ci-dessous):
http://dai.ly/x1bltre
Ingénieur en aérospatial et diplômé d’un master en informatique, Bruno François fonde Egos Venture en 2012. Il l’intègre dans l’Advanced Technology Development Center, un centre de recherche « incubateur » pour jeunes start-ups. « Lancer ma société et créer des applications pour Apple étaient mon rêve », raconte-t-il.
“Créer une application unique”
« Je ne souhaitais pas gagner de l’argent mais créer une application unique. Je m’étais fixé une année pour l’inventer et vivre de ma start-up. Un challenge moral mais aussi une réalité financière. En décembre 2012, juste avant que mon délai ne soit écoulé, je n’avais toujours rien de concret. Je me suis assis devant l’iphone 5 et je l’ai analysé d’un point de vue physique, flash, volume et vibrations. Au début, je voulais le faire avancer et puis, on a constaté qu’il tournait en rond… En trois jours, mon stagiaire et moi avons conçu Cycloramic et demandé l’approbation de l’Apple Store. Nous l’avons obtenue et les téléchargements ont commencé. »
Aujourd’hui, Cycloramic a été téléchargée 15 millions de fois dans le monde. Egos Ventures propose sept applications, dont l’innovante « Selfie 360 », et développe des projets relatifs à l’imagerie en 3D et à la réalité augmentée. « Les « Apps » permettent de tester les tendances technologiques des consommateurs. Cela permet de créer une interface plus complexe que l’on peut vendre à un opérateur majeur. Et c’est là que nous en sommes» .
Serge Betsen veut lancer un tournoi de rugby à New York
“Je suis heureux de découvrir cette ville, les gens, l’énergie, le bruit, les lumières…” Serge Betsen est arrivé depuis moins de 24 heures à New York – pour la première fois de sa vie – mais il est déjà sous le charme.
Pourtant, l’ex-rugbyman français ne reste pas longtemps. Après avoir commenté, samedi après-midi, le test match France-Angleterre (remporté 25-20 par les tricolores) au restaurant de Chelsea OCabanon devant un petit contingent de Français (et un courageux Britannique), il prendra dimanche la direction de Washington DC pour coacher les rugbymen du Virginia Military Institute (VMI).
Tournoi à New York
L’ex Biarrot, qui a fondé la Serge Betsen Academy pour faciliter la réinsertion de jeunes Camerounais à travers le rugby, a profité de son passage pour visiter des sites pour accueillir un tournoi de rugby qu’il veut monter pour “Bastille Day” 2016, avec l’aide de la société JustOui.
L’événement aurait lieu juste avant les Jeux Olympiques de Rio, qui comporteront une épreuve de rugby à sept pour la première fois depuis 1924.
Brooklyn Bridge Park et Randall’s Island sont envisagés pour le moment pour accueillir ce tournoi qui rassemblerait des équipes françaises et américaines de rugby à sept.
Le sportif, reconverti en consultant d’entreprises, veut croire qu’un tel tournoi peut trouver son public dans “un pays qui découvre le rugby” . Il indique qu’il sera de retour à New York pour rencontrer de potentiels partenaires.
Pourquoi le vin est-il aussi cher aux États-Unis ?
Une petite bouteille pour un dîner entre amis ? En France, il est facile de trouver un vin de table “honnête” autour de 5 euros. Une étude de FranceAgrimer établit que le prix de vente moyen du vin en France en 2014 était de 4,15 euros le litre.
Il n’existe pas officiellement de telles statistiques aux États-Unis, mais il faut se rendre à l’évidence : ici, une visite au “liquor store” est objectivement plus douloureuse pour le porte-monnaie. Le prix moyen dépensé pour une bouteille se situe plutôt entre 10 et 15 dollars. On pourrait blâmer le coût de l’import mais justifie-t-il à lui seul une multiplication des prix par trois ? Et surtout, quid des vins locaux, tout aussi chers alors que les Etats-Unis sont le 4e producteur mondial de vin ?
“Three tier system”
Selon Magdalena Rahn, responsable vins et spiritueux pour l’Amérique du Nord chez Business France (anciennement Ubifrance), c’est en raison de la règle de distribution et de vente de l’alcool aux États-Unis, nommée “three tier system” car elle comporte trois étapes obligatoires. “Le producteur ne peut vendre directement au consommateur mais doit passer par un importateur ou un distributeur grossiste qui lui même revendra à un détaillant (ou un restaurateur) qui enfin proposera le produit au consommateur”.
A chaque étape, des taxes fédérales ou locales sont appliquées et bien évidemment chaque intermédiaire prend une marge, qui varie entre 25 et 50 %.
Influence de la Prohibition
Mise en place au sortir de la Prohibition, cette règle a pour but d’empêcher les prix bas pour mieux contrôler la consommation d’alcool et éviter toute domination monopolistique sur le secteur. Il est à noter que 17 des 50 Etats américains sont des “control states”, à savoir qu’une ou plusieurs étapes de la distribution sont contrôlées par l’Etat lui-même.
Pour un exemple en chiffres, Eric Dubourg, PDG de Wineberry, entreprise d’import basée à New York, retrace le parcours d’une bouteille de Sancerre achetée au producteur en France 6,50 euros. “Généralement on multiplie par 1,2 pour obtenir son prix en dollar et on rajoute 1,20 dollars correspondant aux coûts d’import, de transport. La bouteille est alors à 9 $. S’ajoutent la marge de l’importateur (25% du prix de vente), puis celle du distributeur (25% également). La bouteille est donc vendue 16 $ au détaillant, qui lui même répercute une marge de 50%”. En magasin, la bouteille coûtera au consommateur 24 $.
Dans le cas de Wineberry, l’entreprise possède la double casquette d’importateur et de distributeur (c’est le seul cumul autorisé) et peut ainsi réduire un peu les marges. Mais bien entendu, Eric Dubourg ne peut vendre ses vins directement au consommateur comme cela se fait en France : “Je perdrais ma licence”, assure l’importateur.
Et les vins “locaux”?
Et quid du vin californien (qui représente à lui seul près de 90% de la production américaine) ? Sur les étals, il est souvent cher lui aussi (entre 10 et 20 $ pour les premiers prix) car soumis au “Three tier system” et, comme l’explique Magdalena Rahn, “il coûte cher à produire : l’histoire de la viticulture américaine est plus récente et acheter des terres dans la Napa Valley est hors de prix. Il y a beaucoup plus de frais d’infrastructures et de salaires qu’en Europe. De plus, il est toujours vu comme un produit de luxe, pas comme une boisson du quotidien et les Américains sont habitués à le payer plus cher”.
Et au restaurant ? Le vin reste prohibitif car “la règle générale du business est de multiplier le prix d’achat de la bouteille au distributeur par trois ou quatre” poursuit l’experte. De quoi vous donner à réfléchir devant votre prochain verre. A moitié plein… ou vide, selon l’état de vos finances.
"Gainsbourg : vie héroïque" à New York
“Gainsbourg : vie héroïque” sera projeté le 26 août au Socrates Sculpture Park. Le film de Joann Sfar sorti en 2010, retrace d’une manière très romancée la vie de ce mythe de la chanson française.
Eric Elmosnino interprète à merveille le poète “destroy” – il a d’ailleurs reçu le césar du meilleur acteur. A ses côtés, Laetitia Casta joue une Brigitte Bardot lubrique et Lucy Gordon la fragile mais non moins sensuelle Jane Birkin.
Artiste de talent rongé par l’alcool et les drogues, accro au tabac et aux lunettes noires, Gainsbourg est une icône rebelle du XXeme siècle. Ce biopic lui rend hommage.
Misogyne invétéré et pourtant homme à femmes, l’auteur de la Javanaise a fréquenté les plus belles créatures de cette époque (Birkin, Bardot, Greco…). Toutes sont tombées sous son charme douteux. Et vous?
Pastis va renaître de ses cendres
Pastis, le restaurant français de Keith McNally bien connu des fêtards du MeatPacking, va rouvrir ses portes dans le bâtiment du Gansevoort Market, si l’on en croit le site d’information locale DNAinfo.
“Je vais changer Pastis et il sera bien différent. Je ne suis pas intéressé de refaire le vieux Pastis. Les temps sont différents” , le restaurateur a-t-il confié au site par e-mail. “Le look et le menu et le style de nourriture seront très différents de l’ancien Pastis” .
Keith McNally, le restaurateur britannique qui a ouvert des adresses connues comme Balthazar, Café du Luxembourg ou encore Minetta Tavern, avait annoncé la fermeture temporaire de Pastis en 2014 pour cause de rénovation du bâtiment qui l’abritait, avant de dire que le restaurant fermerait pour de bon.
Selon DNAinfo, il a déjà signé un bail pour le bâtiment où se trouve actuellement le Gansevoort Market. Le bail du marché court jusqu’en 2016, ce qui veut dire que le Pastis 2.0 n’ouvrirait pas avant 2017.
Journée portes-ouvertes à l'Alliance française de San Francisco
L’Alliance française de San Francisco vous ouvre ses portes le samedi 22 août. Venez visiter les lieux, rencontrer son équipe et peut-être remporter le gros lot… 12 heures gratuites de leçon de français d’une valeur de 255$.
Les autres auront droit à 15% de remise sur leur premier cours s’ils s’inscrivent ce jour là. Vous pourrez même tester votre niveau en français. Une vente de livres est aussi prévue.
Gratuit.