Il y a de l’appréhension, de l’excitation, et surtout beaucoup de fierté… Mathilde Gravel, une jolie blonde de 35 ans, s’active au milieu de son nouveau restaurant, “Mathilde”, qui ouvre ce jeudi 20 août.
Elle connait bien ce décor pour y avoir évolué comme serveuse lorsqu’il s’appelait encore « le Charm ». Il y a quelques semaines encore, elle y travaillait en salle avec Lina et Thierry Clément, les propriétaires du restaurant depuis 21 ans.
Désormais, ils sont tous les trois associés pour donner un nouveau souffle à cet établissement de la très fréquentée 5th street. « Vingt-et-un ans pour un resto ici c’est un challenge ! avoue Thierry Clément, chef du bistro. Tout va très vite, les gens veulent toujours quelque chose de nouveau. Il était temps que Lina (ndlr : sa femme) travaille un petit peu moins, Mathilde apporte son énergie et sa personnalité et le restaurant est désormais autour d’elle, c’est elle qui va mener le show. On s’est rencontré il y a 10 ans et à l’époque je lui avais dit : un jour, on ouvrira un business ensemble ! ».
« C’était ou ça ou ouvrir des yourtes à Hawaii »
La prédiction s’est finalement concrétisée au mois d’avril avec la décision d’ouvrir le « Mathilde », pour le grand plus bonheur de cette dernière, qui se lance dans l’aventure avec enthousiasme. Un nouveau défi pour la Tourangelle qui a quitté la France à l’âge de 20 ans, diplôme d’hôtellerie en poche. D’abord pour apprendre l’anglais puis pour croquer le monde. Son métier de serveuse la fait voyager dans plusieurs villes américaines, mais c’est sa passion pour la photographie qui la fera vadrouiller durant trois ans entre les Etats-Unis et le Canada.
Mathilde Gravel a rejoint le Cirque du Soleil en tant que manager en décembre 2007 alors qu’elle vivait déjà à San Francisco. Aventure durant laquelle elle rencontre son mari Jean-François et a son premier enfant, Samuel. La petite famille décide très vite de venir reposer ses valises à San Francisco… mais difficile de tenir en place. Mathilde Gravel adore les plages et la nature et se verrait bien ouvrir des yourtes à Hawaii (où elle a vécu 5 mois).
« Comme chez soi avec une cuisine française traditionnelle »
La proposition de Lina et Thierry Clément est donc tombée à pic : « C’est bien de travailler pour les autres mais avoir son propre restaurant est un accomplissement. Lina et Thierry savaient que je voulais mon bébé à moi» confie Mathilde Gravel.
Le restaurant est lumineux et chaleureux. «Je voulais un mélange rustique-moderne, avec de belles tables en bois. On a refait le bar pour que les gens puissent s’y asseoir, juste pour prendre un verre ». Côté cuisine, on retrouve deux spécialités qui ont fait la renommée du Charm, à savoir la soupe à l’oignon et la salade de foie de volaille. Egalement au menu, une large sélection de charcuterie (et notamment de pâtés “maison”) et fromages, cuisine française oblige. Les clients retrouveront des plats de bistro classiques (steak-frites, canard confit…) compris entre 18 et 35 dollars.
Le restaurant ouvrira à midi à partir de septembre avec la possibilité de manger sur place ou à emporter, et le dimanche pour un brunch avec musique live. La musique accompagnera d’ailleurs l’ouverture du restaurant le 20 août avec Sophie et son accordéon de 18h30 à 21h30, ambiance tricolore garantie.
A San Francisco, "Le Charm" est mort, vive "Mathilde"
Entre Dijon et Dallas, il y a de l'amour dans l'art
Au deux-tiers de son séjour à Dallas, Hugo Capron confie s’être « bien acclimaté », même si, au royaume de la voiture, il a fait le choix de partir à la découverte de la ville à pied.
Le jeune peintre participe au nouveau projet de résidence croisée entre SMU (Southern Methodist University) de Dallas et l’ENSA (École nationale supérieure d’art) de Dijon, nouvelle composante du jumelage entre les deux villes (portant également un projet de résidence d’un photographe français dans le cadre du nouveau chapitre dallasite de la Texan-French Alliance for the Arts).
Le travail d’Hugo Capron est actuellement visible à la Pollock Gallery de SMU jusqu’au 29 août, dans le cadre de l’exposition “From Dallas to Dijon” .
« Beaucoup de mes peintures ont comme point de départ des petites traces de peintures que j’ai observé dans l’espace urbain. Je regarde beaucoup les graffitis recouverts, les tôles mal repeintes, les traces de peinture de toutes sortes, explique le Français. Dans le contexte de Dallas, la découverte de la ville est singulière, puisque piétonne. J’étais curieux aussi de voir comment ma façon de marcher et flâner allait évoluer dans un tel contexte. Finalement, c’est à cause de la chaleur que cela s’est fait. Pour éviter le soleil et les 40°C auxquels je ne suis pas habitué, j’ai marché la nuit. Et la nuit, il est difficile de bien voir les couleurs. Par contre, j’ai beaucoup vu de jeux de brillants et mats, ainsi que du chrome, parfois. »
Le résultat est « très blanc », selon Hugo Capron (la photo ci-dessous a été prise avant l’ouverture de l’exposition).
A l’origine de l’exposition “From Dallas to Dijon“: la nouvelle directrice de l’ENSA, Sophie Claudel. « Nous nous connaissons depuis 2012, quand elle travaillait pour les services culturels de l’ambassade de France à New York », explique Michael Corris, le professeur de la division des arts de SMU responsable du jumelage avec l’ENSA de Dijon.
Les connexions de ce dernier avec la capitale de Bourgogne datent, elles, « de 1987, quand j’ai rencontré des membres du Consortium », le centre d’art contemporain de Dijon (qui fut aussi le premier conventionné par le ministère de la Culture en 1982), ajoute Michael Corris, estimant dès lors « naturel que Dallas et Dijon entrent en contact ».
Pour lui, ce projet de résidence croisée, qui verra en septembre une diplômée de SMU, la photographe Melissa Tran, exposer à Dijon, est “une réalisation concrète de ma conception du lien entre Dallas et Dijon, estime l’artiste. Nous espérons que ce partenariat marquera le début d’une série d’échanges entre les étudiants, enseignants et anciens élèves de l’ENSA et de SMU », renchérit Noah Simblist, le président de la division des arts de l’université.
L'Alliance française de LA replonge dans le Second Empire
A quoi ressemblait la France de Napoléon III et du Second Empire? L’Alliance française de Los Angeles donne rendez-vous aux curieux d’histoire, mercredi 26 août à partir de 7pm, pour un nouvel atelier d’histoire. Celui-ci plongera les participants dans cette période de transformations économiques, politiques et sociales pour la France.
Ne vous attendez pas à recevoir un cours magistral sur l’histoire de France, il vous faudra participer pleinement à cet atelier et partager vos connaissances avec les autres élèves. Pendant l’atelier, il sera question de “la révolution industrielle et l’entrée de la France dans la modernité, le nouveau visage de Paris redessiné par Haussmann,l’épanouissement de l’art, de la littérature, de l’opéra et du théâtre; mais aussi la défaite cuisante lors de la guerre franco-prussienne“, selon la promotion. Tout un programme!
Ouvert aux membres et non-membres.
Le World Erotic Art Museum parle sexe à Miami Beach
“Pourquoi la virginité n’existe pas” , “les représentations du sexe dans la pub” , “l’histoire et l’économie du travail sexuel” : voilà quelques-uns des thèmes du “Sexposé”qui aura lieu le samedi 22 août au World Erotic Art Museum.
Plusieurs intervenants se succèderont sur scène pour parler “sexe” lors de cet évènement présenté comme un Ted Talk sexuel. L’entrée donne accès à toutes les galeries du musée, vitrine de l’art sexy à Miami Beach, ainsi qu’à l’open bar et des plats à grignoter. La soirée dure de 8pm à minuit, les présentations auront lieu de 9pm à 10:30pm.
La crêperie By Suzette s'installe à Midtown
C’est la deuxième crêperie By Suzette qu’ouvrent Andy Rodrigues et Guillaume Blanchard, et certainement pas la dernière. Après leur établissement de Chambers Street, les deux Français exportent à présent leur concept de crêpes fraichement préparées dans le tourbillon de Midtown West, en ouvrant un By Suzette près de Penn Station.
“On voulait vraiment valider notre concept à Chambers Street. C’est fait, maintenant on le valide sur une taille beaucoup plus importante à Midtown” , explique Guillaume Blanchard.
Tout ceci est parti d’un projet simple sur le papier: lancer une chaine de “fast food casual” , un créneau en forte croissance aux Etats-Unis, investi par des marques comme Shake Shack (burgers) et Chipotle (cuisine mexicaine). “Le fast casual, c’est du fast food avec des produits de qualité dans une ambiance qui ne ressemble pas à McDo” explique Andy Rodrigues. A peine sortis de l’école de commerce ESG Paris, les deux jeunes hommes ont choisi New York “parce que c’est un centre névralgique du monde, que les gens ici sont en permanence friands de nouvelles choses à essayer”. Ils se sont lancés en 2014.
Après TribeCa, les deux entrepreneurs ont donc décidé de venir conquérir Midtown. Ce n’est pas le même genre de clientèle que dans le sud de Manhattan, et il y a surtout beaucoup plus de passage. “On avait très peu communiqué les premiers jours donc c’était calme mais là, depuis quelques jours, ça commence à prendre.”
Selon eux, leur concept marche parce qu’ils ont “innové sur le process (…) c’est customisable à 100%. Les gens font leur crêpe en fonction de leurs goûts et de leurs préférences. Une multitude de choix s’offre à eux. La deuxième chose, c’est que les crêpes sont faites sous leurs yeux” . En clair, vous voyez votre crêpe voyager de station en station, à la manière de Chipotle.
“Une chaîne de fast-food de grande ampleur”
Sûrs d’eux et de leur pitch, les entrepreneurs de 24 ans se prennent à rêver. “On aimerait créer une chaîne de fast-food de grande ampleur”. Au programme : l’ouverture de dix restaurants l’année prochaine : “New York, Miami et la Côte est.”
Actuellement, un troisième restaurant est en chantier à Columbus Circle. “Ca devrait être prêt fin octobre, indique Andy Rodrigues. On essaie d’ouvrir avant la fin de l’année”.
Enfants, participez à un défilé de mode sur Times Square
C’est le moment pour bout d’chou de briller. Et pas n’importe où: sur Times Square.
Le groupe d’habillement Zannier cherche trente enfants pour défiler, les 26 et 27 septembre, sur la piste dont il disposera à Best of France, qui aura lieu cette année au mythique carrefour du monde. Les participants porteront les habits de sept marques pour petits (Junior Gaultier, Ikks, Kenzo Kids, Lili Gaufrette, Tartine et Chocolat, 3 pommes, Catimini).
Pour postuler, l’enfant doit être âgé de 5 à 7 ans, être disponible pour se rendre à un casting et une journée d’essayage (soit le 12 septembre soit le 16) à Midtown, être disponible les samedi 26 et dimanche 27 septembre pour le défilé, être accompagné d’un adulte, pouvoir porter des habits de taille 6 ans selon les standards français. Les organisateurs du Best of France indiquent qu’ils cherchent aussi un garçon et une fille de 10 ans, et deux petites filles de 3 ans.
Les candidats en culotte courte ont jusqu’au 1er septembre pour envoyer un portrait, un portrait en pied, leur taille et leur âge à l’adresse: [email protected]
Les participants repartiront avec l’article qu’ils ont porté sur la piste, ainsi qu’une photo de leurs grands débuts dans le mannequinat. Et les parents, de quoi parler pendant leurs dîners en ville!
Les mythiques Gipsy Kings à Los Angeles et New York
“Bamboléo”, “Volare” ou la célèbre reprise “Hotel California” des Eagles en espagnol: les Gipsy Kings seront en concert à New York au Beacon Theater le samedi 12 septembre à partir de 8 pm. Et à Los Angeles le samedi 5 septembre au Greek Theater à 8 pm.
Ce groupe originaire du sud de la France est connu dans le monde entier. Après 25 ans, le groupe a sorti un neuvième album “Savor Flamenco”, toujours dans un style pop fortement imbibé de sonorités sud- américaines. Au fil des années, Tonino Baliardo et Nicolas Reyes et les autres membres du groupe ont incorporé des éléments d’origines différentes (musique arabe, flamenco, jazz) pour créer un style unique.
Séance de business coaching avec la FACC de Miami
La chambre de commerce franco-américaine de Miami organise une séance de business coaching le mercredi 2 septembre entre 5 pm et 6 pm.
Comment lier de meilleurs liens avec ses clients ? Comment mieux installer une relation de confiance entre vous et votre client ? Un coach viendra répondre à ces questions lors d’une présentation d’une heure sur la méthode de management SMART (Specific, Measurable, Attainable, Realistic, Timely). Pour vous inscrire, il suffit de remplir le formulaire en ligne.
Un dimanche pétanque avec l'Alliance française d'Austin
C’est l’heure de frimer devant vos amis. Si vous avez (ou non) des talents de pétanquiste, gardez les bien au chaud jusqu’au dimanche 23 août, jour où l’Alliance française d’Austin vous propose de la rejoindre pour tirer et pointer en compagnie d’autres amateurs.
Ces rencontres de pétanque sont organisées chaque 2eme et 4eme dimanche de chaque mois au French Legation Museum. Les joueurs les plus expérimentés (comme vous) seront associés à des novices. Apportez vos plats préférés pour les partager.
Gratuit et ouvert à tous les âges.
Cinq manèges incontournables à New York
A Paris, qui dit manège dit souvent lumières fluos, voitures de course et hélicos, sur fond du dernier tube de Disney. A New York, si les merry-go-round sont bien moins nombreux, ils peuvent être plus chics. En particulier le dernier, le SeaGlass Carousel, qui ouvre ses portes ce jeudi 20 août à Battery Park.
5. Le SeaGlass Carousel
Battery Park sort le grand jeu. Le SeaGlass, son nouveau manège couvert qui a coûté la bagatelle de 16 millions de dollars, a été conçu en hommage à un aquarium qui a fermé ses portes à cet endroit en 1941. On ne l’a pas encore testé, et pour cause : il ouvre ce jeudi 20 août. Dès lors, on pourra y tournoyer installé dans l’un des trente gros poissons translucides aux couleurs pastels. Des animaux qui se meuvent à leurs propres rythmes, et doivent, selon les constructeurs, vous donner l’impression que vous vous immergez dans un aquarium. Inauguration le 20 août à 1 pm à Battery Park. Ouvert tous les jours, de 10 am à 10 pm. Tarif : 5$. Site ici.
4. Carousel in Prospect Park
Dans ce manège de Prospect Park, le grand parc central de Brooklyn, tout le monde est le bienvenu. Mais quand on vous dit tout le monde, c’est tout le monde: 53 chevaux, un lion, une girafe, un cerf et même deux dragons. Niché entres les arbres du “coin pour enfants” du parc, en face d’une maison historique datant du XVIIIeme siècle, ce petit bijou a été conçu en 1912 par le roi du carrousel Charles Carmel, et restauré en 1990. Prospect Park, Brooklyn. Entrée sur Flatbush Ave et Empire Blvd. Ouvert du jeudi au dimanche 12pm-6pm. Tarif: $2 le ticket. $9 les cinq. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans en août. Site ici
3. Le Carousel, à Bryant Park
Un petit carrousel classique à la française, avec 14 animaux qui montent et descendent, et un carrosse fixé au sol pour les plus petits. Facile d’accès, intime et pas trop bondé. Le manège permet à l’occasion de profiter des multiples activités et animations pour enfants organisées dans ce parc pendant l’été et l’automne (plus d’informations ici). Bryant Park, au niveau de la 40th. De mars à mai, tous les jours de 11am à 7pm. De juin à octobre, de 11am à 8pm. Tarif : $3, ou 10 tours pour $15.
2. Central Park Carousel
On peut passer devant cette grande maison de brique octogonale sans s’apercevoir qu’elle abrite un carrousel. Ce manège très classique, le seul de Central Park, fonctionne toute l’année. Très grand (57 chevaux colorés), il est installé ici depuis les années 50, et avait connu une vie antérieure dans les foires de Coney Island. On regrette, par jour de beau temps, qu’il ne soit pas en extérieur. Les week-ends, à certaines heures, attendez-vous à faire la queue. Central Park, au niveau de la 64th, milieu du parc. Tarif : $3. Plus d’informations ici.
1. Jane’s Carousel
C’est notre préféré. Construit à Philadelphie en 1922, le Jane’s Carousel a d’abord été en service dans l’Ohio avant d’atterrir en 2011, après des années de rénovation, au coeur du Brooklyn Bridge Park, au bord de l’East River. Magnifique carrousel de 48 chevaux, il permet de tourner tout en admirant les rives de DUMBO, la skyline de Manhattan, le pont de Brooklyn… Le pavillon dans lequel il est installé, construit par le cabinet de Jean Nouvel, est pourvu de baies vitrées qui permettent au manège de continuer de tourner en hiver. Tout en gardant la vue. Brooklyn Bridge Park, DUMBO, entrée sur Dock Street. Ouvert de 11am à 7pm (6pm en hiver). Tarif : $2. Les enfants de 3 ans et moins doivent être accompagnés. Site ici.