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Et si on essayait le powerpoint-karaoké à Miami…

C’est un karaoké où il ne faut pas chanter, mais où il faut avoir une bonne dose de confiance en soi: bienvenue au Powerpoint-Karaoké! Le principe est simple : plutôt que de chanter, le participant doit improviser une présentation sur un diaporama (powerpoint) qu’il n’a pas vu avant. Un jeu qui relève de l’improvisation totale.
Le calvaire dure deux minutes. Dix diapositifs, issus d’internet, défileront automatiquement. Le prochain rendez-vous a lieu au New Tropic, le jeudi 13 août. Il est gratuit. RSVP obligatoire. Ouverture des portes: 6pm.

Nos 7 bars d'hôtels préférés à Miami

C’est l’heure de sortir. Que vous soyez avec des amis de France ou des amis de Miami, voici une séléction parfaitement subjective des meilleurs bars d’hôtels à Miami et Miami Beach. On vous fait confiance pour nous laisser vos adresses en commentaire.

Avec la vue

MO Bar + Lounge au Mandarin Oriental (500 Brickell Key Drive) a une vue imprenable sur Brickell et la Baie. Les quelques personnes qui auront la chance d’y obtenir une place découvriront un lieu élégant avec “Happy Hour” et musique plutôt latino.

Pour les locaux et les touristes qui veulent s’écarter de la plage, 15th & Vine at Viceroy (485 Brickell Ave, Miami), logé dans le centre financier de Miami, a probablement la plus belle piscine de Miami voire de Floride. Au 15e étage, un espace luxueux accueille les jeunes professionnels pour un mojito ou un verre de Malbec. Il est aussi possible de manger sur la terrasse de l’hôtel des plats aux saveurs latines. Les vendredis et samedis soirs, vous pouvez également monter quelques étages au Fifty Miami Ultra Lounge avec une autre piscine privée d’inspiration asiatique, de bons cocktails et des plats. L’addition est à l’hauteur du chic-frime du lieu.
15th and Vine Interior
Les branchés
The Broken Shaker at the Freehand Miami (2727 Indian Creek Drive, Miami Beach) est le nouvel endroit hype de Miami Beach : cocktails artisanaux à siroter sous les étoiles dans le patio à la décoration éclectique. On vous recommande le cocktail aux herbes ou aux épices au Broken Shaker.

 

Les aquatiques

A Miami Beach, le Sagamore Hotel (1671 Collins Ave), très connu des aficionados d’art de décembre, a un bar particulièrement agréable autour de la piscine, avec vue sur l’Océan Atlantique. Si vous préférez les ambiances plus fraîches, arty et intimistes, vous pouvez prendre un verre au lounge Art Video.

Dans le MiMo, la nouvelle propriétaire du Vagabond Hotel (7301 Biscayne Boulevard), qui a réhabilité cet hôtel mythique des années 50, voulait un lieu cool et décontracté. Le résultat est bobo et hipster. L’ambiance est agréable autour de la piscine. Le restaurant offre des plats d’inspiration espagnole.

Les incontournables

C’est le classique de chez classique. On va au Rose Bar at the Delano (1685 Collins Avenue) pour la décoration de Philippe Stark, les stars américaines et surtout être vus et avoir la possibilité d’être pris en photo dans le magazine people local. A faire au moins une fois.

Bleau Bar au Fontainebleau (4441 Collins Ave, Miami Beach) est redevenu le nouvel endroit à la mode grâce aux nombreux événements organisés pendant Art Basel. Evidemment, le Fontainebleau est indissociable du célèbre designer Morris Lapidus, l’art déco et le kitsch. Mais il est surtout synonyme de bons cocktails, de bons DJs et des beaux fêtards prêts à se déhancher dès minuit. Possibilité de réserver une table pour l’ouverture à 10pm.

 
 
 

"From Dijon to Dallas": l'union fait une exposition

Dijon-Dallas, Dallas-Dijon: une histoire d’amour qui se transforme en exposition. L’école d’art de la Southern Methodist University (SMU) à Dallas, la Meadows School of the Arts, et l’École Nationale Supérieure d’Art (ENSA) de Dijon, lancent “From Dijon to Dallas” ce lundi 10 août à la Pollock Gallery à Dallas.
L’exposition mettra en valeur les travaux d’un artiste français et d’un américain, qui participent à un programme d’échange entre les deux établissements.
Les artistes en question? Hugo Capron, un peintre français qui s’intéresse aux relations entre la peinture et l’espace public. Il est diplômé de l’ENSA et effectuera une résidence à SMU jusqu’en août. L’Américaine s’appelle Melissa Tran. Artiste visuelle, photographe originaire de la Nouvelle-Orléans, la diplômée de SMU effectuera une résidence à l’ENSA en septembre et octobre. Elle a participé à plusieurs festivals d’art et de photographie renommés au Texas, comme Fotofest. L’ENSA organisera à son tour une exposition au centre d’art contemporain Le Consortium en octobre.

Madonna à Miami en janvier

Les fans de Madonna devront prendre leur mal en patience. La méga-star devait chanter à Miami fin août, mais son show a été décalé au 23 et 24 janvier à l’American Airlines Arena. Elle était en retard sur son calendrier de répétitions et de pré-production.
Madonna devait donner le coup d’envoi de sa tournée, le « Rebel Heart Tour » , à Miami avec deux dates. C’est finalement Montréal qui ouvrira l’évènement musical et Brisbane, en Australie, qui le refermera.
C’est la dixième tournée internationale de Madonna. La chanteuse, dont on ne compte plus les “hits”, interprètera les morceaux de son treizième album “Rebel Heart”, sur lequel elle a travaillé en 2014.

Le banquier franco-américain qui sauva les Etats-Unis de la faillite

Cela ne se passait pas hier, on imagine bien, mais en 1813. La jeune république américaine ne volait de ses propres ailes que depuis moins de quatre décennies, et la guerre engagée depuis 1812 contre l’Angleterre  avait mis ses finances à mal.
Son  malheureux “Secretary of the Treasury”, Albert Gallatin, incapable de faire voter des taxes par le Congrès, avait dû se résoudre à chercher comment, et auprès de qui, placer 16 millions de dollars de prêts et 5 millions de dollars en bons du trésor. Entreprise qui aurait sans doute été vouée à l’échec, mettant le pays en cessation de paiement, si trois riches américains, David Parish, John Jacob Alstor et, surtout, le franco-américain Stephen Girard, n’étaient venus à son secours.
L’un des plus riches américains de tous les temps
Girard va ainsi garantir plus de la moitié du prêt, et risquer par là même de perdre toute sa fortune… une bagatelle qui sera évaluée à sa mort à une dizaine de millions de dollars de l’époque, soit plusieurs dizaines de milliards de dollars de nos jours, faisant de lui l’un des plus riches américains de tous les temps.
Heureusement pour lui, les choses vont bien tourner, et ses finances n’en seront pas affectées, bien au contraire.
Excellent marchand
Etienne Girard était né à Bordeaux en 1750, mais il adoptera le prénom de Stephen après avoir pris la nationalité américaine en 1778.
Fils de marin, il commence par bourlinguer sur les navires de son père, du côté des Antilles et de la côte Est des Etats-Unis, jusqu’à ce que des vaisseaux anglais,  participant au blocus maritime de la jeune république, l’obligent à se réfugier à Philadelphie en 1776.
Et c’est le début d’une autre vie : il constitue sa propre flotte, et ses nombreux navires – comme Le Rousseau, Le Montesquieu, ou encore Le Voltaire – vont sillonner les mers, de la Nouvelle Orléans à la Chine, et des Antilles à l’Amérique du Sud, avec leurs cargaisons de tabac, de sucre, de vin, de café… et peut-être, de temps à autre, d’opium. Et comme il est excellent marchand, il fait rapidement fortune. Une fortune colossale, on l’a vu !
De marin à banquier
C’est alors, en 1811,  qu’il entame une troisième carrière, celle de banquier. Le Congrès des Etats-Unis venait tout juste de refuser de conduire  la licence qu’il avait accordée pour 20 ans à la première banque fédérale du pays, la First Bank of the United States. Girard profite de l’occasion, et il en rachète la majorité des parts, et même le bâtiment qui venait d’être achevé pour l’abriter, un élégant édifice de style néo-classique qui figure parmi les plus beaux que Philadelphie puisse offrir de nos jours aux visiteurs.
La banque devient alors “sa” banque, la Girard’s Bank, entièrement privée, et elle contribuera à l’enrichir encore. Il deviendra d’ailleurs, un peu plus tard, l’un des principaux investisseurs dans la Second Bank of the United States, elle aussi éphémère, puisque née en 1816 et disparue en 1836.
Girard contre la fièvre jaune
Stephen Girard révélera alors une autre facette de sa personnalité, celle d’un grand philanthrope. Il apparaît déjà sous ce jour lorsque la fièvre jaune, grande tueuse à cette époque, frappe durement Philadelphie, en 1793 – près de 10% de la population périt alors –  puis en 1797-98.
En 1793, alors qu’arrivent à Philadelphie les premiers réfugiés qui fuient les événements tragiques de Saint-Domingue, et qui seront accusés, sans doute à tort, d’avoir importé la maladie, Girard ne quitte pas la ville, alors qu’un bon tiers de ses habitants l’avait abandonnée, y compris les membres du Conseil municipal. Plusieurs hautes personnalités politiques de l’époque, qui y résidaient, car elle était encore la capitale fédérale du pays, l’avaient fui, elles aussi.
Il réorganise à ses frais l’hôpital de Bush Hill
À la demande du maire, Matthew Clarckson, il réorganise à ses frais, avec Peter Helm, un tonnelier d’origine allemande, l’hôpital de Bush Hill qui avait été ouvert spécialement pour accueillir les malades, mais était loin d’être un modèle d’efficacité. Notre philanthrope risquait là bien plus sa fortune, car il mettait en jeu sa propre vie. Il recrute des infirmiers compétents, assainit les locaux et fait venir un médecin, d’origine française lui aussi, le Dr. Jean Devèze, qui avait exercé aux Antilles et connaissait bien la maladie.
“Citoyens de Philadelphie, que le nom de Girard vous soit à jamais cher !”
Dans ses mémoires, ce dernier ne tarit pas d’éloges pour Stephen Girard  : “oubliant qu’il était riche et qu’il portait un tort considérable à sa fortune en abandonnant sa maison de commerce, non content de contribuer par sa fortune au soulagement de ses concitoyens, (il) voulut encore les servir lui-même… Chaque jour, dès le matin, il était rendu à l’hôpital Bush Hill. Les infortunés les plus affectés étaient ceux qui attiraient ses premières attentions…Oh, vous qui vous prétendez philanthropes…et vous citoyens de Philadelphie, que le nom de Girard vous soit à jamais cher !”.
C’est en décembre 1831 – il avait été sévèrement blessé un an auparavant dans un accident – que meurt Stephen Girard. Il avait été marié dès 1776, mais il sera obligé de faire enfermer jusqu’à sa mort en 1815 son épouse, Mary Lum, atteinte de troubles mentaux. Leur seul enfant ne vivra que très peu de temps. Le problème de sa succession ne sera cependant pas une mince affaire. Il faudra des années pour faire l’inventaire de ses biens : des parts dans des dizaines de sociétés de banque, de transport ou d’assurances, des centaines d’immeubles, notamment à Philadelphie, des centaines de milliers d’hectares de terres en Pennsylvanie ou en Louisiane, des fermes qu’il avait exploitées lui-même de son vivant, des navires… De quoi aiguiser les appétits d’éventuels héritiers.
Bienfaiteur de Philadelphie
Mais Girard avait veillé au grain de son vivant, rédigeant avec soin son testament dès 1810. Et selon la loi américaine, il pourra choisir en toute liberté ceux à qui il lèguera ses biens. Là encore, sa philanthropie transparaît, sur des dizaines de pages, rédigées avec un soin minutieux. On trouve parmi les bénéficiaires les sociétés de bienfaisance qu’il avait aidées de son vivant, comme le Philadelphia Hospital, la Pennsylvania Institution for the Deaf and Dumb,  ou encore, souvenir du marin qu’il avait été, la Society for the Relief of poor and distressed Masters of Ships. Son frère et de nombreux neveux et nièces ne sont pas oubliés, parfois pour des sommes considérables, jusqu’à 10.000 dollars de l’époque, soit plusieurs dizaines de millions de dollars actuels; tout comme ceux qui étaient à son service, comme sa gouvernante.
Le reste ira à la ville de Philadelphie, pour financer des projets d’amélioration de la ville – il va jusqu’à préciser la nature des tuyaux à utiliser pour l’évacuation des eaux -, mais, surtout, à la création d’un établissement d’enseignement primaire et secondaire, au bénéfice, selon ses propres termes, de “poor, white, male orphans” (il aurait craint qu’en ne précisant pas que ces élèves devaient être blancs, son testament soit facilement attaquable, la déségrégation ne devant intervenir que bien plus tard). Cet établissement est le Girard College, qu’il décrit avec force détails dans son testament : emplacement (sur un de ses terrains, bien sûr), hauteur des plafonds, matériaux de construction, mode de recrutement des élèves, et même matières enseignées… il avait pris le temps de le faire, puisqu’il semble  qu’il ait conçu ce projet près de deux décennies avant sa mort.
Construction du Girard College
Curieusement, il précise qu’aucun représentant d’une religion, quelle qu’elle soit, ne devra être admis dans ses murs –  des murs au sens propre du terme, puisque Girard a voulu entourer complètement le campus du collège d’un mur de près de 3 mètres de haut, courant sur plus de deux kilomètres, et encore debout de nos jours – au prétexte de garder une parfaite neutralité entre toutes les religions.

Ce testament sera attaqué en justice par certains de ses héritiers en France, qui contestaient, en particulier, l’exclusion des enseignants catholiques, mais la Cour suprême des Etats-Unis les déboutera en 1844. Plus tard, aussi, le mouvement d’émancipation des noirs, puis la sensibilisation aux droits des femmes, feront que le collège ouvrira ses portes aux uns et aux autres, respectivement en 1968 et 1984, tant et si bien que trois quarts de ses élèves sont africains-américains, et autant de filles que de garçons – au total quelques 400 à 500 jeunes – dans de superbes bâtiments dispersés sur un campus d’une vingtaine d’hectares, à Philadelphie. Le plus ancien est le Founder’s Hall, où repose la dépouille de Stephen Girard, et qui abrite un fond d’archives de plus de 100.000 documents. On écrivait beaucoup de son temps !
Mais le grand philanthrope doit se faire du souci ces temps derniers : il semble que malgré plus de 200 millions de dollars déposés au trust du collège, celui-ci ne peut plus faire face à ses dépenses. Des décisions draconiennes doivent être prises pour la rentrée de 2015 : il a même été envisagé d’abandonner la formule de l’internat. Stephen Girard n’est plus là pour l’aider.
 
 
 

Louis XIV, un roi très "fashion" mis à nu à Los Angeles

Collants blancs, petits mocassins à talons rouges, perruque bouclée, manchettes et dorures en or… Le “Roi Soleil” se servait de son style pour faire rayonner le savoir-faire français dans les domaines de la mode et des textiles en Europe.
Cela sera l’objet de la conférence “Fit for a King: Louis XIV and the Art of Fashion”, qui aura lieu le 23 août au Getty Center. Kimberly Chrisman-Campbell, historienne de l’art spécialisée dans la mode et les textiles, déshabillera le célèbre roi français de bas en haut pour parler de ses vêtements et de l’importance de la mode à Versailles. Elle est d’ailleurs l’auteure du recueil sorti cette année, Fashion Victims: Dress at the Court of Louis XVI and Marie-Antoinette (Yale University Press).
Cette conférence vient en complément de l’exposition “A Kingdom of Images: French Prints in the Age of Louis XIV, 1660–1715”, organisée en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, exposée au Getty Research Institute jusqu’au 6 septembre.

A San Francisco, un mini-festival pour Robin Williams

Sourires, larmes à l’œil, franche rigolade. On va entendre rire du côté du Soma Streat Food Park samedi 15 août, avec le “Robin Williams Mini Film Festival”. Les fans du célèbre acteur américain peuvent se réjouir… Au programme de cette journée: un condensé d’humour décapant avec plus de 10 heures de films diffusés sur grand écran dans tout le parc.
Que des classiques à l’affiche : “Jumanji” fera l’ouverture du festival dès midi, s’en suivra de “Good Will Hunting”, “Dead Poet’s Society“, “The Birdcage” et à la nuit tombée, pour clôturer le festival on aura droit au mythique “Mrs. Doubtfire“.
Est-ce vraiment la peine de présenter cette figure emblématique du cinéma américain? Il nous a fait voyager au royaume du pays imaginaire dans “Hook”; il nous a fait passer des rires aux larmes en incarnant un enfant qui vieillit quatre fois plus vite que la normale dans “Jack”; il nous a bercé avec sa voix de génie dans Aladdin… Robin Williams, c’est un comique décoiffant, un regard enfantin et un sourire charismatique.
Le “Robin Williams Mini Film Festival” rend hommage au comédien hors-pair, décédé il y a un an (le 11 août 2014), . Et en plus le pop-corn est offert !

Plutôt Paris ou New York? Choisissez votre camp avec cette vidéo

“Americano ou expresso ? Baguette ou Bagel? Ville Lumière ou Big Apple?” On connaissait le blog “Paris vs New York” et le livre. Voici désormais une nouvelle animation réalisée par les graphistes du Nord Collective, et mise en musique par The Cosmic Setter.
Nord Collective est fan de l’oeuvre de Vahram Muratyan, l’artiste et graphiste derrière “Paris vs New York” . Leur vidéo a été postée sur le site de The Atlantic. A vous de choisir votre camp!

Plongez dans les influences de Martin Scorcese au MoMA

 
Vous aimez Martin Scorcese, vous adorerez “Scorcese Screens” au MoMA. Du 5 août au 6 septembre, cette série met en lumière les acteurs, réalisateurs, films qui ont constitué les influences du maitre.
La série commence par le mythique “Mean Streets” de Scorcese avec Harvey Keitel et Robert De Niro, et comprendra plusieurs pépites comme “2001: A space odyssey” de Stanley Kubrick et “Cape Fear” . Plusieurs films français sont aussi au programme:
– “La Ronde” de Max Ophuls (les 15 et 19 août)
– “Le Plaisir” de Max Ophuls (les 15 et 20 août)
– “Madame de…” de Max Ophuls (les 15 et 21 août)
– “Le Caporal Epinglé”  de Jean Renoir (les 19 et 23 août)
– “Les yeux sans visage” de Georges Franju (les 21 et 24 août)
– “Cat People” de Jacques Tourneur (les 22 et 24 août)
– “I walked with a zombie” de Jacques Tourneur (les 22 et 25 août)
– “The Lepoard Man” de Jacques Tourneur (les 22 et 26 août)
Les projections ont lieu en parallèle de l’exposition “Scorcese Collects”, qui présente 34 travaux issus de la Scorcese Poster Collection.

Les 6 meilleures glaces de New York

On aurait pu en mettre dix, vingt… mais voici notre top 6 des glaciers de New York. A garder quelque part pour les jours de forte chaleur. On attend bien entendu vos adresses en commentaire.
6. The Chocolate Room

Pour les amoureux de chocolat, c’est la seule adresse possible. The Chocolate Room propose tout un tas de gâteries chocolatées, dont des glaces accompagnées de sauces (caramel, sirop de chocolat…) qui affoleront votre palais. On aime tout particulièrement la boutique de Cobble Hill, qui dispose d’une salle lumineuse au décor de café parisien au fond. Ne prenez pas la bière au chocolat par contre. La chocolat chaud est à tomber. 269 Court Street. 718-246-2600. Site ici
5. Van Leeuwen

Van Leeuwen Artisan est sans doute moins artisanal qu’il ne fut: depuis le “food truck” lancé dans les rues de New York en 2008 – à l’époque ou “fancy” et “food truck” n’allaient pas vraiment ensemble, la petite entreprise de Brooklyn est devenue un mini-empire de la glace new-yorkaise. Mais, promis juré, tout est toujours fait maison à Greenpoint (Brooklyn) avec rien d’autre que du lait, de la crème, du sucre de canne et des jaunes d’oeufs. Rien d’autre, promis (sauf pour les allergiques et autres vegans: il existe une version végétarienne. Désolé, mais on n’a pas goûté). On y va beaucoup pour les saveurs inhabituelles, souvent subtiles, comme la glace Earl Grey. 5 adresses dans New York (et deux à Los Angeles). Site ici

Lire aussi: 6 bons plans pour se rafraîchir à New York
4. Brooklyn Ice Cream Factory

La Brooklyn Ice Cream Factory se situe à l’entrée du Brooklyn Bridge Park, dans une maisonnette qui abritait autrefois des bateaux de pompiers. On vous recommande la glace aux éclats de chocolat. Les Sundaes aussi sont costauds. Le grand avantage: vous pourrez aller les manger en regardant le Pont de Brooklyn s’élancer vers Manhattan1 Water St. (718) 246-3963. Site ici
3. Morgenstern’s Finest Ice Cream

Credit: Morgenstern’s

Ce nouveau vendeur de glaces du Lower East Side se distingue de la concurrence par l’originalité des saveurs proposées. On aime le curry de banane et la vanille malgache… Le fondateur, Nicolas Morgenstern, est un restaurateur bien connu. Ou en tout cas, ses restaurants le sont: General Greene à Brooklyn, El Rey dans le Lower East Side… Vous avez toutes les raisons de lui faire confiance. 2 Rivington Street. (212) 209-7684. Site ici
2. Big Gay Ice Cream
Credit: Big Gay Ice Cream

C’est une institution de la glace à New York et on comprend pourquoi. Big Gay Ice Cream est le bébé de Douglas Quint et Bryan Petroff. Il a commencé comme un modeste “food truck” pour devenir une mini-chaine de trois établissements (East Village, West Village et… Philadelphie). On vous recommande le Mermaid, un sundae au lait citronné avec des éclats de “crackers”. La carte est souvent mise à jour avec de nouvelles créations. Tout est fait maison, promettent-ils. 61 Grove St (West Village) 212.414.0222 / 125 East 7th Street (East Village) 212.533.9333 . Site ici
1. Ample Hills Creamery
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Si vous aimez l’artisanat revu et corrigé par les hipsters de Brooklyn, vous allez adorer Ample Hills Creamery. Les glaces sont produites sur place, vendues derrière un immense comptoir et dégustées sur la belle terrasse avec vue sur le plutôt industriel quartier Gowanus. Les après-midis du week-end sont plutôt squattés par les goûters d’anniversaire des gosses de bobos, mais l’endroit est ouvert le soir jusqu’à 11pm (minuit le vendredi et samedi) et devient parfait pour déguster une glace à la douceur d’une soirée d’été. La glace au caramel salé et morceaux de chocolat est notre préférée mais goûtez sans modération. 305 Nevins St Brooklyn, NY 11215. (347) 725-4061Site ici

Cyrille Aimée, une promesse du jazz à New York et Miami

Le Wall Street Journal l’a décrite comme “l’une des chanteuses de jazz les plus prometteuses de sa génération” . Rien que ça. Vous allez avoir la possibilité de vous faire vous-même votre avis. Cyrille Aimée s’offre deux dates à New York (Jazz Standard du 13 au 16 août et à Birdland du 24 au 28 novembre) et une à Coral Gables (University of Miami le 29 octobre).
Lauréate de plusieurs prix musicaux, dont la prestigieuse compétition vocale Thelonious Monk, Cyrille Aimée est originaire de Samois-sur-Seine, un petit village où un certain Django Reinhardt a habité. La Franco-Dominicaine parcourt le monde, seul, en duo ou avec son groupe.
Outre New York et Miami, elle se produira dans plusieurs autres villes jusqu’à fin novembre, dont Chicago, Monterey (Californie) et Lake George (New York).

Un café franco-américain à Bed-Stuy

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Comme chacun sait, « chaque quartier compte son QG ». Benoît Busseuil et son épouse Nadia, un couple franco-américain installé à Brooklyn depuis deux ans, viennent de donner à Bed-Stuy celui qu’il leur manquait: le MacDonough Café.
Lorsqu’ils emménagent dans ce quartier émergent de Brooklyn, lui travaille dans la banque, elle dans le conseil. Après la naissance de leur fille quelques mois plus tard, le couple s’étonne du peu de commerces et de restaurants dans le quartier. « On voulait que les habitants du quartier disposent d’un coin où s’asseoir, discuter ailleurs que dans une bodega ou un salon de coiffure, raconte le couple, et le meilleur moyen de faire ça, selon nous, c’était de lancer un café. »

Il n’en faudra pas plus à Benoît Busseuil et son épouse pour lancer leur projet, quitte à apprendre sur le tas. «On ne connaissait pas grand chose à la restauration au départ, se souvient Nadia Busseuil, mais je croyais vraiment en cette idée, et en tant qu’ancienne consultante, je l’ai pris comme n’importe quel nouveau projet, en apprenant, du début à la fin ». Au total, il faudra compter un an, «de chantier, de permis et de licences » pour que leur bébé voit le jour.
« Quand vous devenez mère, vous commencez à penser différemment, raconte-t-elle, et lorsque je me suis mise à cuisiner pour ma fille, j’ai voulu créer un espace où les familles pourraient se poser, et manger sainement ». Sur la carte, tout est garanti fait maison, « et 90% des produits sont bio ».
Ils servent le petit déjeuner, le déjeuner, et proposent une belle carte de smoothies, dont le “Elise’s coffee”, créé spécialement pour que leur fille “mange des fruits et des légumes“. A plus long terme, le couple espère ouvrir un autre café, “dans le Queens, où dans le Long Island, si ça marche bien”.