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Django Django va faire bouger San Francisco

Django Django sait faire danser les foules. Ce groupe anglais de garage aux assonances pop, qui s’est fait connaître en 2012 avec son album Django Django, est en tournée en Californie.

Il sera présent jeudi 6 août à 8 pm au El Rey Theatre à Los Angeles. Vendredi 7 août, le groupe donnera deux concerts à San Francisco : un à midi au Golden Gate Park dans le cadre du festival Outside Lands Music and Arts, et un autre à 8 pm à The Observatory à Santa Ana.

Un réseau de troc de gardes d'enfants se lance à San Francisco

Besoin de deux heures pour aller chez le coiffeur sans vos enfants ? Et si vous demandiez à vos amis ou voisins ? Entre le souci de voir ses enfants s’amuser, la culpabilité ressentie par de nombreux parents, et le coût élevé d’une baby-sitter, faire garder ses enfants relève souvent de l’exploit.
Ce dilemme, la Française Séverine Griziaux, maman de deux enfants, installée près de San Francisco depuis 2012, le connaît bien. Elle a décidé d’y remédier : en mai dernier, elle a lancé Raised in the neighborhood, un réseau social destiné à faciliter le troc d’heures de baby-sitting et de playdates au sein d’un groupe d’amis eux-mêmes parents.
“Les “baby-sitting co-ops” existent depuis longtemps aux Etats-Unis”, rappelle Séverine Griziaux, “mais nécessitent une solide organisation: un groupe de mamans doit se constituer, établir un calendrier commun, planifier à l’avance selon les disponibilités de chacune, sans compter les imprévus de dernière minute.”
Le système d’échange offert par Raised in the neighborhood se veut plus simple. On poste sa demande, (par exemple : Hélène a besoin de faire garder Hippolyte et Agathe lundi de 15h à 17h), qui est envoyée au groupe d’amis que l’on s’est créé sur le site. Si personne ne répond, elle est diffusée à l’ensemble des membres. On peut également proposer de garder les enfants d’autres membres.
Un système de points assure la réciprocité des échanges sur le long terme. Chaque heure de baby-sitting équivaut à 1 point. “A l’inscription, chaque nouveau membre reçoit 4 points. On en perd 1 lorsqu’on fait garder ses enfants pendant une heure, on en gagne 1 quand on garde les enfants des autres pour la même durée, ainsi que lorsqu’on parraine l’inscription de quelqu’un.”
L’objectif de Raised in the neighborhood va au-delà de la recherche de gardes d’enfants. “C’est un service pour les parents et les enfants, plutôt conçu pour les activités que l’on fait pendant la journée”, insiste Séverine Griziaux. “Cela n’amuse personne d’aller faire les courses avec ses enfants. Le site permet de rendre le quotidien plus facile : les parents peuvent tranquillement faire leurs courses, tandis que les enfants s’amusent avec leurs copains.”
Pour s’inscrire, il est nécessaire d’être parrainé par un membre. “Je tiens beaucoup à ce système, qui permet d’instaurer un certain niveau de confiance entre membres, car l’échange d’information au sujet des enfants se fait dans un cercle fermé. Si une personne n’a pas d’ami référent, elle peut utiliser le formulaire de contact, et après quelques vérifications, je décide de l’accepter ou non.”
Raised in the neighborhood compte déjà une centaine de membres dans tous les Etats-Unis. Les inscriptions se font souvent par petits groupes. “Une amie de Los Angeles attendait la sortie du site avec impatience, car elle fait partie d’un groupe d’une quinzaine de mamans au foyer qui veulent organiser des playdates et avoir un peu plus de temps pour elles.”
Séverine Griziaux compte sur le bouche à oreille pour étendre le réseau, en le faisant connaître sur des blogs et groupes de parents. L’inscription est pour le moment gratuite, et le restera le temps de constituer une solide base d’utilisateurs. “J’aimerais que le site soit profitable, mais je ne me suis pas fixé d’échéance. Mon objectif est d’atteindre un millier d’utilisateurs, avant d’y penser sérieusement.”

Vieux Farka Touré en visite musicale aux Etats Unis

L’artiste malien Vieux Farka Touré s’installe aux Etats Unis pour 19 dates, jusqu’au mois d’octobre. Guitariste légendaire, ce blues man fils d’Ali Farka Touré a réussi a sortir de l’ombre de son père et a notamment collaboré avec Shakira, Alicia Keys ou K’naan.
Il sera accompagné durant certaines de ces dates par la chanteuse new-yorkaise Julia Easterlin avec laquelle il a préparé cette année un album intitulé “Touristes”, à New York. Il sera notamment présent à San Francisco pour deux dates : le dimanche 16 août au Minor Auditorium pour le Festival du Jazz 2015 et le dimanche 11 octobre à 7 pm au Great American Music Hall. Le 25 septembre, il sera à l’Iridium de New York à 8 pm.
 

Inscrivez-vous au Speak Easy du 24 août à Flûte Midtown

Les soirées Speak Easy de French Morning ne prennent pas de vacances. La prochaine est à Flûte Midtown le 24 août en partenariat avec l’organisme de cours de langues Fluent City.
Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ». 
Chaque francophone discute pour 14 minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Et tout ça en buvant et mangeant (le prix du ticket inclus un cocktail et des hors d’oeuvre). Inscrivez-vous vite ici ou en cliquant sur l’image ci-dessous.
 
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Nos 7 piscines favorites à New York

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Et en plus, on vous dit où aller après la baignade. Chanceux!
7. JCC Manhattan
La piscine du Jewish Community Center est un secret bien gardé. D’une longueur de 25 mètres, elle dispose d’une superbe vue sur la Skyline de Manhattan. Pour en profiter, il faudra devenir membre de l’institution. Pour les détails, c’est ici. 334 Amsterdam Ave et 73rd St.
Après la piscine: un repas à Café Luxembourg, le bistrot de Keith McNally, ou une promenade dans Central Park.

6. Sunset Park Pool
Une piscine remplie d’eau et d’histoire. Cette piscine publique de taille olympique fait partie des onze piscines ouvertes à l’été 1936 à New York par Robert Moses, le “Baron Haussmann” de New York. L’accès est gratuit. Venez avec un cadenas, une serviette de bain, etc. Seventh Avenue entre 41st et 44th Streets (Brooklyn). (718) 972-2180Site ici
Après la piscine: Allez vous balader à Sunset Park. Ce petit parc en hauteur offre une belle vue sur la Statue de la Liberté et le sud de Manhattan.

5. Red Hook Park Pool
La piscine de Red Hook (Brooklyn) a peu changé depuis sa construction, contrainement au quartier tout autour. Située au coeur de Red Hook Park, la piscine de taille olympique fait partie d’un centre de fitness qui comprend aussi des terrains de basket et d’autres installations. Elle est gratuite. Bay et Henry St. (718) 722-3211. Site ici
Après la piscine: une balade dans Red Hook (consultez notre guide ici)

4. Stuyvesant High School
Nichée à l’intérieur de la Stuyvesant High School, cette piscine offre une série d’avantages : le bassin est propre, spacieux, lumineux, plutôt calme. Il ouvre tôt et ferme tard. Selon les jours et les horaires, il est divisé en couloirs réservés aux nageurs ou bien ouvert à toute la famille. Et il est accessible sans carte de membre ni abonnement ! Il vous faudra « seulement » débourser la modique somme de 15 dollars à l’entrée. Côté vestiaire, c’est spartiate : prévoyez donc votre bonnet de bain mais aussi votre cadenas, votre serviette de bain, vos tongs et votre gel douche. 345 Chambers St., Battery Park City. Site ici
Après la piscine: On bulle sur les pelouses de Battery Park City ou bien on va manger des huitres arrosées d’un cocktail au Grand Banks, le voilier à la mode.

 
3. Chelsea Recreation Facility
Ce centre opéré par la Ville de New York possède une belle piscine intérieure. Pour y accéder, il faut devenir membre (50 dollars le semestre, 100 l’année pour les adultes), mais cela vaut le coup. La piscine est propre et peu utilisée, le staff sympa. Le membership donne également accès aux autres installations, dans les étages. La salle de cardio est un peu petite mais on craque pour les tables de ping pong. West 25th St entre 9th & 10th Aves (212) 255-3705. Site
Après la piscine: un tour sur la High Line!

2. Lasker Pool à Central Park
Quand on pique une tête dans cette grande piscine olympique dans le nord de Central Park, on a l’impression d’être un peu perdu dans la nature. Ca n’est qu’une impression: l’Upper West Side et Harlem ne sont pas loin. La piscine est gratuite. On vous conseille d’arriver tôt. Les vestiaires sont dans un état correct, mais pensez à venir avec un cadenas. Autrement, l’accès vous sera refusé. Ouverte de 11am à 7pm. 110th Street & Lenox Avenue. (212-534-7639). Infos ici
Après la piscine: promenade dans Central Park ou detour par Chez Lucienne et sa terrasse, sur 126th St et Lenox Avenue.

1. Astoria Park Pool
On aime beaucoup cette grande piscine gratuite d’Astoria, que nous avions retenue dans notre sélection récente des endroits où se rafraichir à New York. Elle se trouve au coeur d’un parc méconnu (Astoria Park), non loin du superbe RFK Bridge qui plonge dans le Bronx, et dans un quartier (Astoria) où les bons restaurants sont légion. Astoria Park Pool est l’une des plus grandes piscines publiques des Etats-Unis, et la plus grande de New York si l’on en croit le Département des Parcs. Toute la belle diversité de ce quartier (Grecs, Hispaniques, Asiatiques, étudiants…) s’y retouve pour faire trempette. 19th Street et 23rd Drive. (718) 626-8620. Site ici
Après la piscine: un repas ou quelques verres chez Agnanti, un restaurant traditionnel grec non loin.

Un toboggan aquatique géant pour Summer Streets à New York

Paris a Paris Plage. New York a “Summer Streets”. Lors de cet évènement annuel, New York ouvre ses rues à quiconque veut jouer, marcher, faire du vélo. Bref, vivre la ville, les rues, autrement…
Pendant trois samedis en août (les 1er, 8, et 15), entre 7am et 1 pm, de nombreuses rues entre le Pont de Brooklyn et Central Park seront fermées à la circulation. Park Avenue notamment sera livrée aux piétons. Des points de repos et de ravitaillement en eau ou en nourriture seront également mis en place. On vous conseille celui de Foley Square (Center Street et Lafayette Street), où vous attend un toboggan aquatique “Slide the City” de 82 mètres, au milieu d’une mini-plage urbaine avec palmiers. Les inscriptions sont obligatoires pour pouvoir glisser. Il reste des places pour le 15. Les grands enfants sont invités aussi. 

TeamTO, le studio d'animation frenchy qui séduit l’Amérique

L’animation Made in France a le vent en poupe aux Etats-Unis. En témoigne le succès de TeamTO, petit studio de Bourg-les-Valences, connu du grand public pour avoir animé “Les Lapins Crétins” pour France 3, et qui s’est installé à Los Angeles. 

Son dernier film 3D “Gus, petit oiseau, grand voyage” (“Yellowbird” aux Etats-Unis) vient d’être racheté par Universal Pictures, en vue d’une distribution internationale, notamment au Royaume-Uni et en Australie.

Des bureaux à Beverly Hills

L’intérêt grandissant que rencontre le petit studio français à l’international doit beaucoup à sa stratégie d’implantation à Los Angeles. “En octobre 2011, Guillaume Hellouin, le co-fondateur et PDG de TeamTO, m’a confié la direction de son nouveau bureau basé à Beverly Hills, au plus près de l’industrie de l’animation américaine”, explique Lenora Hume, ancienne vice-présidente des productions internationales chez Disney.

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A l’heure actuelle, le petit studio d’animation, qui compte un peu plus de 200 salariés et produit la totalité de ses dessins animés en France, travaille avec de gros clients américains : Cartoon Network, Nickelodeon, Disney Channel ou encore Netflix.

De nombreux projets ont vu le jour grâce à la présence de TeamTo à L.A”, poursuit Lenora Hume. “C’est le cas de la série Pacman diffusée sur Nickelodeon, ou encore d’un tout nouveau projet encore confidentiel, à destination du marché japonais. L.A est une plateforme importante pour toute la région Pacifique, pas seulement le marché américain.”

Cette stratégie d’implantation à Hollywood séduit d’ailleurs de plus en plus de studios français. C’est notamment le cas de SolidAnim: la start-up parisienne à laquelle James Cameron a confié la réalisation des trois prochains volets d’Avatar, a ouvert début 2015, un bureau à El Segundo. 

Savoir-faire français et adaptabilité

Si le succès des studios français demeure relatif face à celui de géants tels que Pixar ou DreamWorks (qui emploient d’ailleurs de nombreux talents hexagonaux), il témoigne toutefois d’un vrai phénomène.   

“Depuis les années 2000, la France connaît un réel succès lié car elle est capable de proposer quelque chose de différent (la fameuse “french touch”, avec son dessin unique de qualité, proche de la bande dessinée), dans un contexte de plus en plus uniformisé par des géants tels que Pixar et Disney, mais tout en s’adaptant désormais aux contraintes du marché international”, explique le professeur Richard Neupert, spécialiste de l’animation française à l’Université de Géorgie.

“Prenez l’exemple de “Moi, Moche et Méchant” (ndlr: film d’animation réalisé par un studio français et produit par Universal Pictures). L’aspect visuel est proche du dessin animé à la française, tandis que les gags sont typiquement hollywoodiens. Idem pour “Un Monstre à Paris”, hommage à la culture française, parsemé de chansons à la Disney.”

Le Made in France, une chance 

Pour Patricia de Wilde, responsable du marketing chez TeamTO, le dynamisme de l’animation française s’inscrit dans une mouvance internationale, au sein de laquelle les Français ont dû trouver leur place.

Pour pouvoir construire un film 100% Made in France, il faut obligatoirement se tourner vers l’international, rechercher des co-productions, des partenariats étrangers. Le formidable soutien financier du CNC est un atout, mais ne suffit pas. Au final, cela a été une chance pour l’animation française” estime-t-elle. “Forcés de nous exporter, nous avons dû nous adapter aux standards internationaux ce qui nous a ouvert un monde de possibilités”.

"L'expatriation a fait souffrir notre couple"

« Notre couple est tout près de se prendre le mur. Ce n’est pas l’amour que nous avons l’un pour l’autre qui est en cause, enfin j’espère, mais la manière différente dont on vit notre expatriation à New York ». Florence et Bernard (auto-surnommé “frenchy” depuis peu), n’ont que la trentaine et n’ont déjà plus grand-chose à se dire. S’ils ne savent pas vraiment comment ils en sont arrivés là, un fait est certain: les cinq ans qu’ils viennent de passer ensemble à Manhattan ont creusé entre eux un fossé difficile à combler.
« Nous nous sommes rencontrés à Sup de Co Rennes et dès que l’on a pu, nous sommes venus ici pour réaliser un rêve d’enfance que l’on avait en commun, goûter au rêve américain ce qui pour nous signifie travailler dur, gagner de l’argent, de préférence beaucoup, et s’amuser le soir comme des petits fous », s’exclame Bernard, les manches retroussées, une casquette des Yankees vissée sur le crâne. Fort d’un visa entrepreneur, ils ont monté une crêperie à Brooklyn.
La vie s’annonçait belle, fun et insouciante…et pourtant. « Ensemble ou séparément, à travers la communauté française ou avec nos amis new-yorkais, nous avons profité à fond de l’énergie euphorisante de la ville. Hélas, alors que notre business marchait plutôt bien, j’ai eu la désagréable impression que Bernard devenait petit à petit un autre personnage, un clône de beauf américain, une espèce de caricature de lui-même » se lamente Florence. « Et de mon côté, j’ai vu ma femme se comporter en provinciale timide, maladroite en anglais et inapte à se fondre dans cette ville excitante qu’est New York ». Nos deux amoureux ne sont plus en phase. Ils pensent même au divorce. Florence rentrerait à Rennes parce qu’elle n’a pas le choix et Bernard resterait à Manhattan, « parce que la France n’est plus pour moi ».
Ils ne vivent pas les Etats-Unis de la même façon
Attablés Chez Mimi, leur restaurant de quartier favori, ils ont décidé de se parler le plus sincèrement possible espérant ainsi se sortir de ce mauvais pas. Sachant qu’ils ne vivent pas New York de la même façon, ils expliquent à tour de rôle ce qui les fascine, ou les répugne, dans la Big Apple. Bernard se lance le premier. Le “plus”: le New-Yorkais n’a pas d’a priori, il peut se re-inventer à chaque instant et tout est possible, même l’impossible. Ces sentiments de liberté sont si forts chez Bernard qu’ils en sont devenus addictifs. « Ici, on me trouve courageux, on applaudit mes futurs projets, on ne cherche pas à me mettre des bâtons dans les roues lorsque je rêve et surtout, on ne me regarde pas avec mépris quand je clame haut et fort que je veux faire fortune ». Alors que ? « Alors que dans une situation identique en France, on me traiterait de sale capitaliste, d’inconscient, de nouveau riche ou pire d’utopiste, ça me gonfle ! »
Florence lève les yeux au ciel. Contrairement à ce que pense son mari, elle se sent à l’aise dans sa ville d’accueil et s’y voit vivre encore plusieurs années. Ce qui l’agace profondément et donc lui donne, malgré elle, cette image de provinciale allergique à New York est l’attitude ultra-négative de Bernard envers la France et les Français. « Parfois, je me demande même si tu as honte de tes origines et si c’est pour cela que tu t’es inventé ce surnom stupide de frenchy ». Touché ! Bernard avale sa frite de travers. « Cela ne veut pas dire que tu n’es pas tout ce que tu viens de dire à ton sujet, mon chéri, mais en débarquant ici, c’est comme si l’opinion de ceux qui ne te connaissent pas du tout est plus importante que la mienne ou celle de ceux qui t’aiment là-bas, de l’autre côté de l’Océan Atlantique ».
« Les USA m’ont compris, ici je suis Superman, adieu la France ! »
Être un Français à New York est pour nous, expatriés ou immigrés, bigrement plus rigolo et stimulant que d’être un Français en France. Si cet enthousiasme naturel est le plus souvent porteur de belles promesses, il peut s’avérer parfois être un frein à un essor professionnel, intellectuel ou émotionnel que l’on est venu chercher. En effet, certains d’entre nous tombent dans le piège pervers du regard neuf et candide que les Américains portent sur nous. Qui n’a pas été victime d’une façon ou d’une autre, du fameux « yeah, it’s GREAT » balancé à tout bout de champ et pour n’importe quelle raison ? Il est alors facile de se croire arrivé chez soi et de vite succomber au syndrome de « les USA m’ont compris, ici je suis Superman, adieu la France ! »
Etre dans le surjeu
Bernard n’est pas Superman, ce qui ne veut pas dire non plus qu’il est condamné à être Super-Dupont. C’est ce qu’il a compris lors de ce dîner Chez Mimi, dîner qui, plus tard, l’a amené à la conclusion suivante: apprécier le regard frais et aventurier des New-Yorkais est une chose, être dans le surjeu et perdre son identité au passage en est une autre. Le risque encouru ? « Se prendre le mur », comme avait pour habitude de dire Bernard. Que l’on soit marié comme lui, ou célibataire, vivre dans une ville que l’on aime en se laissant prendre aux mirages de la nouveauté et des différences culturelles nous rattrapera un jour, quoi qu’il advienne.
Copie conforme de l’immigré
« Au lieu d’être dans le déni du Bernard que j’étais, je me rends compte que sans moi avant, je ne serai pas celui que je suis maintenant. Que je sois perçu d’une façon ici et d’une autre en France n’est que le produit de mon imagination. Je suis perçu comme je suis, point final, ce n’est que le regard des autres qui change. Je me demande même si la vraie richesse que Florence et moi étions venus chercher ici n’est pas d’apprendre à mieux nous connaître au travers des New-Yorkais au lieu de devenir la copie conforme de l’immigré à encourager coûte que coûte et prêt à s’assimiler à 100% en guise de remerciements ».
Ce qui érodait leur couple en est devenu le ciment. Bernard, qui a jeté le surnom “frenchy” aux orties, a partagé avec la femme qu’il aime ses découvertes et ses nouvelles convictions, « se mélanger dans ce grand melting-pot qu’est New York, non pas pour se perdre, mais pour mieux se retrouver, se comprendre et s’accepter », et fier de s’être tiré d’affaire, le couple qu’ils n’ont jamais cessé de former continue de faire des crêpes tout en regardant New York dans la même direction, “straight ahead”, droit devant.
 

Un beau lâcher de montgolfières près d'Austin

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Il faudra se lever tôt, mais le spectacle en vaut le coup. Ce samedi 8 août aura lieu le traditionnel survol de Lake Travis par plusieurs dizaines de montgolfières.
C’est la 25eme édition de cet évènement, auquel le public est invité à assister. Les ballons s’élanceront du Mansfield Dam Park, au bord du lac, à 6:45 pétantes (si la météo le permet). Malheureusement, la Central Texas Ballooning Association indique les ballons auront déjà des passagers.
Gratuit.

NBA: Kevin Séraphin signe chez les Knicks de New York

Le Français Kevin Séraphin a signé chez les Knicks, l’équipe de basket de New York. C’est la chaine sportive américaine ESPN qui le confirme, mardi 4 août. Le jeune basketteur se serait engagé pour un an pour la coquette somme de 2,8 millions de dollars.
Drafté en 2010 par les Chicago Bulls, Kevin Séraphin, 25 ans, a passé ses cinq années en NBA avec les Washington Wizards. Le natif de Cayenne en Guyane a connu la meilleure saison de sa carrière en 2012/2013 avec 9 points de moyenne en 79 matches disputés. La saison passée, son compteur était à 6,6 points en moyenne en 79 matches. Chez les Knicks, il rejoint Carmelo Anthony et d’autres grands noms de la NBA au sein d’une équipe en reconstruction après une saison 2014-2015 difficile, marquée par 13 défaites consécutives – un triste record pour l’équipe. Séraphin est le 8eme joueur recruté par le président du club Phil Jackson hors saison.

Tinariwen, la musique du désert souffle sur la Californie

Turbans bleus, boubous sombres, peau tannée… Tinariwen fait escale à San Francisco le 15 août, Grass Valley le 16, Santa Cruz le 17 et Los Angeles le 18 août.
Originaire du Kidal, dans la région du nord-Mali, Tinariwen est un groupe de musique assouf à mi chemin entre le blues, le rock et la musique touareg.


En 1982, trois hommes, Ibrahim ag Alhabib, Alhassan ag Touhami et feu Intayaden, se rassemblent pour jouer de la musique. Au départ, ils se partageaient une petite guitare acoustique, puis ils rencontrent les voix du Hoggar, des musiciens touaregs qui chantent en arabe. Tinariwen est né. Très engagée pendant la lutte touareg dans les années 90, la formation se bat armes et guitares au poing en diffusant des messages d’espoir, de résistance et de soutien.
Aujourd’hui ils tournent dans le monde entier. Ils ont même reçu, en 2012, le prix du meilleur album dans la catégorie « Musiques du monde » aux Grammy Awards.
Laissez-vous donc porter par ces mélodies qui sentent bon le sable chaud. Tinariwen : un baobab au milieu du désert.

Pink Martini vient travailler à Los Angeles

Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement l’oublier… et puis je fume !“Vous connaissez certainement ce tube sorti en 1997 signé Pink Martini
Souvent attribué à tort à Edith Piaf, ce titre est une ode à la procrastination amoureuse et une incitation au tabagisme passif. L’album, Sympathique, dont est extrait la chanson a fait un tabac (c’est le cas de le dire) à sa sortie et a obtenu le double disque d’or en France.
Composé de 12 musiciens originaires de Portland, Pink Martini est un groupe rétro créé en 1994. Ils chantent en anglais, français mais aussi en espagnol, croate, italien, en japonais et même en mandarin.
Pink Martini sera en concert le 2 septembre au Hollywood Bowl. Le groupe se produira également le lendemain à San Diego.