Quand on passe du temps dans le métro ou dans la rue à New York, on finit forcément par remarquer que la plupart des Américaines ont les cheveux et les ongles impeccables. En termes de coiffeur, tout existe : extensions infinies, couleurs improbables, coiffeurs de stars hollywoodiennes… Notre indicateur prix ? Une simple coupe de cheveux.
En classe business
Si vous avez les moyens, il y a de quoi faire à New York. Les salons haut-de-gamme sont très présents dans la ville. Certains ont une double-casquette: SPA comme Julien Farel (coupe à partir de $120) ou visagiste comme Francky l’Official où il faut compter $215 pour une coupe pour femme, $105 pour homme. L’avantage, c’est que Francky parle français. Autre grand nom des ciseaux: Frédéric Fekkai, dont le salon se trouve sur Fifth Avenue, qui possède sa propre ligne de produits (coupe à partir de $135).
A New York, les salons et les coiffeurs se spécialisent aussi (consulter les sites). Pour les cheveux crépus, vous pouvez vous rendre au LaVar Hair Designs par exemple. Dans ce salon, la coupe en elle-même n’est pas très chère (seulement $30 pour 2,5 cm), mais le tressage, le lissage, les couleurs font monter l’addition très rapidement, entre $130 et $250.
En classe éco
Si vous considérez que votre chevelure mérite grand soin, mais sans vous ruiner, il faudra alors prévoir un budget de $65 à $85. C’est dans cette fourchette de prix que se trouve par exemple le Whistle Salon. Il faut savoir que lorsque vous vous faites couper les cheveux à New York, cela inclut toujours le shampoing et les soins (masque). Pour les cheveux crépus, il faut compter à peu près le même prix, par exemple au Hair Rules Salon.
Un bon plan: le Français Salon de Quartier, qui a trois adresses dans la ville (deux à Brooklyn et une à Manhattan), propose des promotions du lundi au jeudi à $29. Les Gaulois se retrouvent aussi chez Jean-Claude Biguine (plusieurs adresses) – le personnel parle français au salon de la 68eme rue. Là, la coupe homme est de $55 sans les taxes, la coupe femme de $74 (au-dessous des épaules) et $84 (en dessous).
En low cost
Si cela vous paraît aberrant de mettre l’équivalent d’un Paris-Barcelone en avion dans une coupe de cheveux, allez à l’école de coiffure Empire Beauty, qui propose des services de coiffure. Vous serez, certes, coiffés par des étudiant(e)s, mais la coupe de cheveux (shampooing + soin) est à $5, le tressage, la pose d’extensions et le lissage sont à $40. Pas de rendez-vous, il suffit de passer. L’école Carsten Aveda Institute (240 Madison Avenue) propose également des services similaires. Comptez $20 pour une coupe.
Pour les hommes, il y a toujours les mythique Barbers, que vous croiserez à peu près partout dans New York. Comptez une vingtaine de dollars la coupe chez Roman’s sur la 31eme rue.
La chaîne Super Cuts est également connue. Les prix sont plutôt raisonnables : $22 pour une coupe sur cheveux secs, les prix montent lorsqu’on y ajoute des services.
Débrouille
Une paire de ciseaux d’écolier, un bon pote ? C’est à vos risques et périls.
Combien ça coûte : le coiffeur à New York
"How to smell a rose": un roi du docu dans la campagne normande
Dès le début du documentaire, on y est. La Normandie nous tend les bras avec ses petits marchés, ses produits frais, et sa campagne. Nous sommes près de Sartilly, dans la ferme de Ricky Leacock et de sa femme, Valérie Lalonde. Ici, ils mènent leur petit train de vie à la française entre pellicules, caméra au poing et poule au pot.
“How to Smell a Rose: A Visit with Ricky Leacock in Normandy” dresse le portrait de Ricky Leacock, un cinéaste charismatique qui a changé la vision du film documentaire. Il est projeté en anglais au Film Forum de New York à partir du mercredi 12 août.
Les Blank and Gina Leibrecht, les réalisateurs, sont venus leur rendre visite durant quatre jours. Ils les ont filmé au naturel, sans aucun filtre. On y voit la préparation des repas accompagnée de grandes conversations sur la réalisation cinématographique, le tout entrecoupé de morceaux de vie et de films de Ricky Leacock. Une sorte de conversation, un aller-retour entre le présent et le passé.
La passion du documentaire
Ricky Leacock est né avec une caméra à la main. A l’âge de 13 ans, il tourne son tout premier film sur la récolte et la vente de bananes dans les plantations de son père, aux Iles Canaries. Il travaillera avec de grands réalisateurs de son époque comme Robert Flaherty, considéré comme le père du cinéma documentaire. Mais aussi Leonard Bernstein, compositeur de la comédie musicale “West Side Story”, ou encore Robert Drew, D. A. Pennebaker, et les frères Maysles avec lesquels il met au point la technique de caméra à l’épaule avec son synchronisé. Une vie très riche au cours de laquelle il a même été amené à suivre le président Kennedy.
“J’aime regarder le monde tel qu’il est”
Dans un style très informel, et à travers la vie de Ricky Leacock, Les Blank peint l’évolution du cinéma documentaire. Un homme qui a influencé le monde du grand écran, mais aussi la manière de faire du journalisme. Les rides sur son visages marquent une vie bien remplie qu’il raconte avec des yeux émerveillés. On se laisse guider sans problème: les images sont belles et son histoire passionnante.
Si vous vous demandez pourquoi le film s’intitule “How to Smell a Rose…”, c’est tout simplement parce qu’au court du documentaire, Ricky Leacock philosophe sur la création artistique et déclare : “Quelqu’un a demandé à Flaherty: ‘comment enseigne-t-on comment faire un bon film?’ Et il a répondu: ‘comment enseigne-t-on comment sentir une rose?’ “.
Education: c'est le moment de demander une bourse scolaire
C’est le moment de déposer votre demande de bourse scolaire. Le consulat de France à Houston vient d’annoncer le coup d’envoi de la campagne 2015-2016 pour le 2ème conseil consulaire des bourses scolaires (équivalent de la 2ème commission locale des bourses).
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 11 septembre 2015. Aucun dossier ne sera accepté après cette date, précise le consulat.
Le conseil consulaire des bourses scolaires doit se réunir fin octobre-début novembre pour se prononcer sur les dossiers déposés. D’après le site du consulat, ceux-ci concernent:
– Les premières demandes de bourses formulées par les familles installées dans la circonscription consulaire après le 20 février 2015, date limite de dépôt des dossiers en premier conseil consulaire des bourses scolaires ou des familles déjà résidentes dont la dégradation de la situation financière nécessite désormais le dépôt d’un dossier;
– Les demandes de révision de leur dossier sollicitées par des familles contestant la décision de l’Agence prise à l’issue de la première campagne boursière;
– Les demandes de renouvellement présentées pour des élèves ayant échoué au baccalauréat ou par des familles qui, pour une raison majeure (maladie…), n’ont pas été en mesure de présenter leur dossier en premier conseil consulaire des bourses scolaires 2015/2016.
Enrico Macias jouera à Beverly Hills en novembre
Enrico Macias vous manquait? Bonne nouvelle: il arrive. Chanteur, musicien, acteur, cet artiste pied noir, connu pour sa musique aux sonorités orientales et andalouses, sera au Saban Theatre le 11 novembre.
Il est connu pour ses tubes, notamment “Les filles de mon pays” (1962) et “Adieu mon pays” (1964) ou encore les “Oranges amères” (2003). Le chanteur est également acteur: il a joué dans “La Vérité Si Je Mens” 2 et 3, et “Coco” .
Ce n’est pas la première fois qu’Enrico Macias vient aux Etats-Unis. Sa première tournée américaine remonte à 1968. Il avait alors joue à guichets fermés au Carnegie Hall et s’était produit à Chicago, Dallas et Los Angeles. Il revient régulièrement depuis, au plus grand plaisir de ses fans.
France Run dans les starting blocks à New York
La course a beau s’appeler “France Run”, ne vous attendez pas à voir une armada de Français sur la ligne de départ, samedi 29 août.
“France Run (8K)” – son nom complet – est dans les starting blocks en ce début d’août. A moins de trois semaines du top départ, à Central Park, cette course organisée par deux Français – Christine Goubet et Sébastien Baret – affiche “complet” : 6.700 adultes et 300 enfants, coureurs confirmés ou du dimanche.
Engouement
Un succès pas vraiment surprenant pour les deux compères, qui travaillent sur le projet depuis plus d’un an. “On s’y attendait. Avant le lancement officiel, on voyait déjà un engouement pour cette course” , indique Sébastien Baret, un passionné de course qui a terminé le marathon de Chicago en 2h26.
Et pour cause, les deux amis, installés dans le New Jersey, se sont alliés avec le puissant club de coureurs New York Road Runners (NYRR) et une armée de dirigeants de groupes de courses pour organiser l’évènement et en faire la promotion. La course n’a pas grand-chose de gaulois si ce n’est le nom et ses fondateurs – seuls 4% des participants seront français, estiment les organisateurs – mais elle se veut un hommage à ce que les Français admirent chez les Etats-Unis: “la passion, la liberté, l’innovation, le yes we can…”
Christine Goubet en explique le principe:
Mouiller le maillot, les deux amis l’ont fait pour monter cette course. Sébastien Baret, à New York depuis 10 ans, est directeur des ventes au sein d’une entreprise de télécoms. Christine Goubet, arrivée, elle, il y a 18 ans, est consultante dans le domaine des télécoms et de la tech. Ils se sont rencontrés à travers un client commun. Une passion pour le sport – la course pour l’un, l’aviron et les sports d’équipes pour l’autre – a fait le reste. “On a travaillé le soir, le week-end et pendant nos pauses-déj’ sur cette course. C’est beaucoup de brainstorming, de rencontres…” , explique Sébastien Baret.
Courir à Central Park
Lancer une course dans Central Park n’est pas une mince affaire. Il a fallu tout d’abord trouver une date dans un parc que les associations de coureurs s’arrachent. La question de la longueur s’est également posée. Les Français, qui voulaient un 10K, se sont mis d’accord avec le NYRR et le Département des Parcs sur un 8K, un peu plus de que les 4 miles (6,4 km) initialement prévus. Les coureurs s‘élanceront du sud-est de Central Park (au niveau de la 66ème rue) pour faire le tour du réservoir dans le nord, avant de terminer dans le sud-ouest, au niveau de la 71ème rue. “C’est très rapide. On a le temps d’accélérer. Il faut tenir la distance avant le sprint final” , raconte Sébastien Baret.
Pour Margo
Si elle est ouverte à tous, la course se veut compétitive. Elle comptera pour le programme 9+1 de qualification pour le marathon de New York (courir au moins neuf courses avec le NYRR + faire un volontariat avec le club ou un don de 1.000 dollars).
Les recettes seront reversées à l’association Imagine for Margo qui lutte contre les cancers infantiles. Le French American Choir of New York (dont fait partie l’auteur de ces lignes) chantera la Marseillaise en ouverture de la course.
“Notre objectif premier, explique Christine Goubet, c‘est que chacun se dise: ‘Que c’était bien de faire cette course ce matin !’ Les champions auront un objectif de vitesse. Ils vont pouvoir se fixer un record personnel. Et en plus, s’ils le font en pensant à Margo, on sera plus que ravis. Cela nous aidera dans les années à venir pour organiser une autre course” .
Deux touristes français meurent dans le désert de White Sands
Les corps d’un couple de touristes français ont été retrouvés, mardi 4 août, dans le désert de White Sands (Nouveau Mexique), victimes probablement de la forte chaleur qui régnait ce jour-là – environ 38 degrés. Les résultats de l’autopsie n’ont pas encore été révélés.
Leur fils de 9 ans, toutefois, s’en est sorti, certainement sauvé par les rations d’eau données par ses parents.
« Le père et la mère prenaient une gorgée tandis qu’ils faisaient boire deux gorgées d’eau à l’enfant. C’est peut-être pour ça qu’il s’en est si bien sorti, parce qu’il est plus petit et qu’il a probablement bu plus d’eau qu’eux », selon le shérif Benny House, se basant sur les dires de l’enfant.
Le couple, David (42 ans) et Ornella Steiner (51 ans), aimait beaucoup voyager et avait fait le même périple dans le sud des Etats-Unis pendant une dizaine de jours en 2014.
Selon la police, la mère est décédée en tentant de regagner la voiture après s’etre sentie mal autour du 2eme mile de marche. L’enfant et son père ont poursuivi leur randonnée en laissant la mère rebrousser chemin. Le corps de la mère a été retrouvé en premier par les Rangers qui ont déduit, en s’appuyant sur des photos, qu’elle était avec deux autres personnes. Le corps du père a ensuite été retrouvé, avec l’enfant à ses côtés et des bouteilles d’eau vides.
Le parc national de White Sands, dont les dunes de sable attirent des visiteurs du monde entier, est connu pour ses fortes chaleurs. Il est conseillé aux visiteurs de s’hydrater et de se reposer régulierement. Deux personnes ont perdu la vie dans le parc lors des dix dernières années, une Américaine en 2009 et un touriste japonais en 2011.
Programmes bilingues à New York: Midtown passe à l'offensive
Diane Sheinberg en est convaincue: “Il y a clairement une demande pour un programme bilingue de la part de familles francophones et francophiles à Midtown” .
Cette maman belge de deux enfants, qui travaille à l’ONU, a pris son bâton de pèlerin pour recruter des parents désireux de lancer un programme bilingue à la rentrée 2016 à l’école PS 59, sur la 56eme rue entre la 2eme et 3eme avenue. Elle assure que 23 familles sont intéressées par l’ouverture d’un niveau K. Elle en recherche 30 au total avant d’aller voir le superintendant du district et l’établissement, avec lequel elle n’a pas pris contact pour le moment. “Pour l’instant, je ne fais que collecter des données, rassembler une masse critique de familles. Je ne sais pas si ça va marcher mais je me dis pourquoi pas!” explique la Bruxelloise.
La recherche pour une école publique susceptible d’accueillir un tel programme, composé de classes constituées à parts égales d’enfants francophones et anglophones, dure depuis plusieurs années à Midtown et Downtown Manhattan. Seuls des établissements privés, comme l’EINY ou la pre-school La Petite Ecole, offrent un enseignement bilingue français-anglais dans ces zones.
Diane Sheinberg, arrivée à New York il y a neuf ans, a elle-même été élevée dans plusieurs langues. Elle table sur la présence de nombreuses familles internationales à Midtown East pour mener le projet à bien. “L’école est près de l’ONU. Il y a plein de familles anglophones et francophones. Des familles haïtiennes, algériennes, arméniennes m’ont contacté en deux semaines… s’exclame-t-elle. Il y a un bon potentiel.” Une réunion avec les parents intéressés doit avoir lieu courant septembre.
Pourquoi les portions sont-elles si grandes aux Etats-Unis?
Si vous avez l’impression de ne jamais voir le fond de votre assiette aux Etats-Unis, sachez que vous n’êtes pas seul. Ici, les portions dans les fast food ou le restaurant moyen peuvent paraitre gargantuesques. Pourquoi? C’est la question bête de la semaine.
“C’est la démesure de l’Amérique, explique Claude Godard, chef et gérant du restaurant Madison Bistro, et les gens aiment bien repartir avec quelque chose. On mange, on mange, on mange mais on ne fait pas très attention à tout ce qui peut être bon ou mauvais dans la portion” .
Quand il est arrivé à New York, il y a seize ans, la question des tailles l’a interpellé. “J’ai essayé d’implanter directement la culture française dans le restaurant mais je me suis très vite aperçu qu’il fallait en mettre plus dans les assiettes qu’en France… Sinon, les clients se plaignaient.” Et même s’il remarque une prise de conscience ces dernières années, les proportions restent colossales.
Le site Mother Jones a ressorti ce comparatif USA vs Japon dans un article de 2012:
Les hivers rigoureux?
Une histoire culturelle, de mentalité, mais pas uniquement… Selon Georges Forgeois, propriétaire de nombreux établissements français à New York, il s’agit aussi d’une question de climat, en tout cas dans les campagnes où les hivers étaient rigoureux autrefois. “Les hivers étant rudes en général aux États-Unis, il fallait des portions énormes. Avec le temps, ils ont migré vers les villes, explique-t-il. Et puis dans la tête des Américains, les portions doivent être consistantes, et comme ils ne font plus beaucoup de travail physique, ils emmagasinent du gras.”
“Supersizing” ou le “too much food” à l’américaine
Donner plus qu’on ne peut en manger n’est pas nouveau pour les restaurants américains. Ils y sont habitués depuis les années 60. La faute à un certain David Wallerstein, qui a inventé la redoutable technique marketing du “supersizing”, employée pour vendre toujours plus de nourriture.
Cet Américain, qui a fait carrière dans l’industrie du spectacle, a aussi introduit le pop corn beurré dans les cinémas. Lorsqu’il était au conseil d’administration de McDonald’s, c’est lui qui a eu l’idée d’ajouter les grandes barquettes de frites au menu.
Pour Laurence Lardon, auteure de Réduire la taille des portions : Les guerres alimentaires aux États-Unis, sorti en 2014, le “supersizing” a été “rendu possible par l’adoption d’une nouvelle politique agricole qui subventionne la production de maïs et de soja. Son succès tient aussi à la baisse du niveau de vie des petites classes moyennes et l’apparition des « travailleurs pauvres » qui ne peuvent s’offrir qu’une nourriture de mauvaise qualité.”
Le problème? Les consommateurs semblent s’être habitués à cette démesure, comme le montre la levée de boucliers à New York en 2012 contre le projet de l’ancien maire de la ville, Michael Bloomberg, de sanctionner la vente de boissons sucrées de grandes tailles.
En outre, les Américains qui vont au fast-food consomment plus que l’apport nutritionnel dont ils ont besoin:
Pour rappel, l’obésité touche 27,7 % de la population aux États-Unis. Le “supersizing” en est l’une des causes avec le manque de sommeil et d’exercice, ou la consommation d’aliments trop gras. Sur ce, c’est l’heure de finir votre assiette!
Enrico Macias à New York en novembre
Enrico Macias vous manquait? Bonne nouvelle: il revient à New York. Chanteur, musicien, acteur, cet artiste pied noir, connu pour sa musique aux sonorités orientales et andalouses, sera à Town Hall le dimanche 8 novembre.
Il est connu pour ses tubes, notamment “Les filles de mon pays” (1962) et “Adieu mon pays” (1964) ou encore les “Oranges amères” (2003). Le chanteur est également acteur: il a joué dans “La Vérité Si Je Mens” 2 et 3, et “Coco” .
Ce n’est pas la première fois qu’Enrico Macias vient aux Etats-Unis. Sa première tournée américaine remonte à 1968. Il avait alors joue à guichets fermés au Carnegie Hall et s’était produit à Chicago, Dallas et Los Angeles. Il revient régulièrement depuis, au plus grand plaisir de ses fans.
Emilie Lesbros, une chanteuse touche-à-tout à New York
Jazz, rock expérimental, musique contemporaine… la chanteuse n’aime pas qu’on la mette dans une case.
Emilie Lesbros a une formation classique. Elle a notamment étudié le chant lyrique, le jazz mais aussi le violon au conservatoire. La musicienne évolue ensuite au sein de groupes rock, électro… C’est une musicienne curieuse artistiquement, qui s’intéresse à tous les styles de musiques. Depuis 2002, elle travaille avec le contrebassiste Barre Phillips (trio avec Lionel Garcin, et collectif E.M.I.R).
Elle est également la chanteuse du groupe Single Room qui mêle improvisation, rock et poésie révolutionnaire. Emilie Lesbros collabore aussi avec des compagnies de danse et de théâtre.
Elle se produit à New York (lieux multiples) jusqu’au 23 août avant de prendre la route de Washington DC.
Retour en fanfare du ciné-club de l'Alliance française d'Austin
Le ciné-club de l’Alliance française d’Austin a fait son retour en fanfare dimanche 26 juillet, lors de la première séance organisée par l’association depuis la perte de leur salle de projection, voilà des années. Le ciné-club affichait en effet complet pour cette séance inaugurale.
C’est une professionnelle du cinéma, Julia Podgorsek McMahan, arrivée à Austin depuis moins d’un an, qui est à l’origine de cette renaissance. Formée en classe préparatoire littéraire et à la Sorbonne après avoir découvert le cinéma dans le cadre de l’option cinéma proposée dans son lycée de banlieue, la Française, également bénévole de l’Austin Film Festival, cherche avant tout à « montrer qu’on n’a pas besoin d’avoir fait des études de cinéma pour apprécier un film » et veut « mettre les films de qualité au catalogue de l’Institut français à disposition du public le plus large possible ».
Ambiance intimiste
Pour recréer l’atmosphère intimiste d’un authentique ciné-club français et encourager même les plus timides à donner leur avis sur le film qu’ils viennent de voir, Julia Podgorsek McMahan a fait le choix d’une petite salle, celle des studios d’Austin, qui peut accueillir un maximum de 50 personnes. Le tarif attractif des billets (4 $ à l’avance ; 5 $ le jour-même) sert à couvrir la location de la salle, les droits des films étant gracieusement pris en charge par l’Institut français pour les Alliances françaises.
“J’essaie de choisir des choses uniques”
Le problème du lieu étant réglé, le plus difficile pour la bénévole est maintenant de faire une sélection parmi l’ensemble des films disponibles. « J’essaie de choisir des choses uniques. Dans le cas de La bataille de Solférino (le premier film montré par le ciné-club), c’était le jeu d’acteurs. Ce film intense contre les idées reçues sur le cinéma français qui ne produirait que des films longs et lents. »
Pour la suite, il faut aller aimer la page Facebook du ciné-club de l’Alliance française d’Austin afin d’être tenu informé de la programmation… La prochaine séance aura lieu le 16 août.