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Ariane Daguin, un bon petit canard dans Bloomberg

Revue de presse. On croyait que le titre de reine de foie gras suffisait à Ariane Daguin. Il faut penser que non.
Après avoir développé une société prospère, D’Artagnan, dont “les revenus ont doublé en cinq ans et les ventes en ligne quadruplé” , et vendu ses viandes “gourmet” aux plus grands restaurants, la Gasconne à l’accent chantant veut s’attaquer aux masses.  Ou “les consommateurs de Middle America” , si l’on en croit le site d’information Bloomberg dans un article paru le 30 juillet.
Pour séduire le consommateur moyen qui mange à la maison, elle a ajouté à son offre des burgers à des prix premium, du bacon et des hot dogs. Elle a aussi lancé un site internet conçu pour s’adresser aux Américains qui aiment la nourriture de qualité, et elle pousse pour s’implanter dans des épiceries plus ‘grand public’ ” , écrit le journaliste Craig Giammona.
Poulet dégueu
Tout a commencé, indirectement, quand Ariane Daguin a découvert le poulet américain. “Elle se souvient avoir presque fondu en larmes” en mangeant du poulet lorsqu’elle était au pair dans le Connecticut. “Je voulais juste un poulet qui n’était pas ramolli et sans saveur” , raconte-t-elle à Bloomberg. A D’Artagnan, elle “travaille dur à créer un canard meilleur” . Le journaliste raconte que dans la ferme avec laquelle elle travaille en exclusivité, à Cochecton (près de la frontière avec la Pennsylvanie), les canards disposent de “trois fois plus d’espace de vie que dans les fermes traditionnelles” et “sont élevés pendant onze semaines, soit deux fois plus que les standards” .
Whole Foods lui ferme ses portes
Bloomberg raconte que plusieurs entreprises ont approché Ariane Daguin pour racheter D’Artagnan. En vain. “Je m’amuse trop, dit-elle. J’aime l’argent mais combien m’en faut-il? J’ai une mini cooper, je n’ai pas besoin d’une Mercedes” .
S’il y a bien une enseigne qui a résisté à la Française jusqu’à présent, c’est Whole Foods. “Elle dit que la chaine a refusé ses produits en raison de son soutien au foie gras, fait à partir du foie d’oies gavées. Whole Foods dit qu’il a des standards rigoureux de qualité et de traitement des animaux” explique Bloomberg.
Les masses vont-elles adopter D’Artagnan, comme Ariane Daguin y travaille à présent? Bloomberg note que la concurrence est féroce et que les “alternatives moins chères sont abondantes” . Mais ” D’Artagnan ne dépense rien en publicité et se repose plutôt sur le buzz local créé par les consommateurs, qui demandent de plus en plus d’où vient la nourriture et comment elle est créée, alors que la société développe ses ventes aux restaurants dans le pays” .

6 bons plans pour se rafraîchir à New York

Ceux qui sont à New York depuis longtemps le savent: la vie ici est une alternance de grand froid et de grand chaud. Quand les températures franchissent les 30 degrés Celsius, on est tenté de faire comme dans la pub Pulco Citron et de dire “il faut trop chaud pour travailler”. Mais pas sûr que votre patron apprécie…

Voici six bons plans qui vous permettront de faire descendre la température:
6. Un petit tour à la plage
fire island
Il ne faut pas oublier que New York est entourée de superbes plages, gratuites ou non. On adore Fire Island et Sandy Hook, mais il y en a d’autres. Voir nos cinq plages préférées à New York.
5. Bataille d’eau géante à Central Park

Vous l’avez lu dans French Morning! Une bataille d’eau géante aura lieu à Central Park le 25 juillet. Jetez-vous à l’eau avec vos pistolets de gamin ou l’artillerie lourde. Détails et consignes ici.
4. Une glace à la Brooklyn Ice Cream Factory

La Brooklyn Ice Cream Factory se situe à l’entrée du Brooklyn Bridge Park, dans une maisonnette qui abritait autrefois des bateaux de pompiers. On vous recommande la glace aux éclats de chocolat. Les Sundaes aussi sont costauds. Le grand avantage: vous pourrez aller le manger en regardant le Pont de Brooklyn s’élancer vers Manhattan.
3. Piquer une tête dans la piscine d’Astoria Park

New York a de nombreuses piscines publiques gratuites. On a choisi celle d’Astoria pour vous faire découvrir le parc où elle se trouve – Astoria Park – et le quartier  – Astoria – qui l’entoure, où la communauté grecque a pris ses aises. Comme toutes les autres piscines publiques, Astoria Park Pool se remplit vite. Donc venez tôt. On vous recommande de déjeuner à Agnanti, un restaurant grec authentique en bordure du parc.
2. Visite d’un musée climatisé

Se rafraîchir en se cultivant: le paradis du “multi-taskeur”! Dans une ville comme New York, vous avez l’embarras du choix. On vous recommande The Museum of the City of New York, le Brooklyn Museum ou encore la New York Historical Society pour vous plonger dans l’histoire de la ville.
1. Faire du patin à glace à Chelsea Piers

Vous allez faire rire vos amis en leur proposant d’aller faire du patin à glace ce week-end. Et pourtant! Chelsea Piers se targue de posséder la seule patinoire de Manhattan ouverte toute l’année. Jusqu’au 4 septembre, le Sky ink est ouvert vendredi, samedi, dimanche et lundi. Prix: 10 dollars (tous âges) + 4,25 dollars pour la location du casque + 5 dollars la location des patins. Infos ici
 

Pourquoi fait-il aussi chaud dans le métro new-yorkais?

En 2014, pour montrer que la chaleur sur les quais du subway était souvent à la limite du supportable, le collectif de flash mob Improv Everywhere a eu une idée de génie: un “Subway Spa” sur le quai des lignes N, Q, R à la 34ème rue.

L’été dans le métro, il faut très chaud, en particulier dans les stations Brooklyn Bridge City Hall sur la 4, 5, 6, 8th avenue sur la L, et Lexington Avenue 59th St sur la 4, 5, 6, où les températures dépassent allégrement les 30 degrés celsius, si l’on en croit cette carte de la station de radio  WNYC:
La MTA, gestionnaire des transports publics de la ville, répond que c’est à cause… de la clim’ dans les rames. “Nous mettons de la ventilation dans tous nos trains, l’air chaud chassé des wagons chauffe les plateformes” , explique un porte-parole. Ce serait donc pour profiter de l’air frais pendant votre voyage que vous devriez subir cette chaleur étouffante en attendant sur le quai.
Autre raison rapportée par le site local Capital New York: les  nouveaux équipements électroniques dans les trains et la lourdeur des rames produisent un surplus d’énergie, qui génère de la chaleur. Richard Barone, interrogé par Capital, le métro de New York a été construit sans dispositif d’aération. “Ils ont dû faire des trous dans les trottoirs pour la ventilation” explique le responsable des programmes “transports” du groupe Regional Plan Association.

“Les futures stations seront toutes équipées d’air conditionné” assure la MTA. Richard Barone pointe à une solution trouvée dans d’autres pays connaissant le même problème : des portes- palières sur les quais afin d’isoler la chaleur d’un côté, et la fraicheur de l’autre. On trouve cela à Singapour,Hong-Kong et à Paris.
La MTA reconnaît que la chaleur sur les quais pose un problème, comme le montre ce tweet, le 21 juillet:

Quant aux recommandations générales, la compagnie de transport répond simplement: “Les usagers doivent toujours s’assurer qu’ils sont hydratés dans le métro mais aussi de manière générale à l’extérieur des souterrains”. Elle se permet également de rappeler que c’est dans les rames que nous passons le plus de temps, “et celles-ci ont l’air conditionné”. Une manière de nous dire que l’ambiance sauna ne s’arrêtera pas tout de suite sur les plateformes.

Jean-Baptiste Barrière, un virtuose dans le bayou de Houston

Le nom de Jean-Baptiste Barrière ne vous dit peut-être rien. Il est pourtant un virtuose de la musique créée sur ordinateur. En France, il a assuré la direction de la pédagogique à l’Ircam, le fameux centre de création musicale contemporaine, composé avec des grands noms de la discipline, remporté des prix…
Il s’est fait un nom dans le milieu aux Etats-Unis aussi. En 1988-1989, il prend une année sabbatique de l’Ircam et traverse l’Atlantique comme compositeur invité de l’Université de Californie San Diego. Il vient à New York en 2013-2104 en tant que compositeur résident du Computer Music Center.
Aujourd’hui, il est de retour aux Etats-Unis, à Houston cette fois-ci, pour lancer l’installation “Whispering Bayou“, dont le lancement aura lieu au musée d’art contemporain de Houston ce samedi 1er août. Objectif: souligner, grâce à une installation interactive mêlant sons et images, le rôle du Brays Bayou parcourant le Sud cosmopolite de l’agglomération de Houston.
« Les mouvements des visiteurs vont être analysés et déclencher une série de tâches musicales et visuelles. Je travaille autant l’image que la musique aujourd’hui, et dans mes projets personnels, je fais les deux. Mais là je me focalise sur l’intéractivité » explique le Français, lors d’une pause dans le travail intense précédant l’ouverture de l’exposition.
“Houston rappelle Marseille”
Jean-Baptiste Barrière s’est retrouvé embarqué dans “Whispering Bayou” grâce au professeur de musique américaine George E. Lewis. A la suite du séjour de Jean-Baptiste Barrière à New York, celui-ci lui a demandé de participer au projet développé par la cinéaste et productrice multimédia de Houston Carroll Parrott Blue.
Le projet constitue l’occasion pour ce Parisien pure souche d’apprendre à mieux connaître la quatrième ville des Etats-Unis. « Je m’étais déjà rendu à deux reprises à Houston l’année dernière, mais auparavant je ne connaissais pas du tout », avoue Jean-Baptiste Barrière. Or, « il semble se passer par mal de choses sur le plan culturel, d’après le peu que j’ai vu au cours de mes visites. Et c’est une ville énorme, à la diversité impressionnante, qui est intéressante à observer avec une perspective française. »
« D’ailleurs, depuis que je suis arrivé, on me demande souvent à quelle ville française on pourrait comparer Houston. Je ne pense pas qu’il y ait de comparaison possible, mais je pense à Marseille du fait de cette diversité. » Désireux de dupliquer le projet dans d’autres lieux, les artistes à la tête de “Whispering Bayou” envisagent d’ailleurs de l’installer dans la cité phocéenne. A suivre.

La glace fait son festival à Austin

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Il y a des festivals pour tout, y compris pour la glace. Les Austinites sont invités à faire le plein d'”ice cream” et autres délices glacés le samedi 8 août à Fiesta Gardens lors de l’Austin Ice Cream Festival.
Chaque entrée payante donne accès à trois glaces auprès des vendeurs locaux de votre choix. Certains vendeurs donneront des glaces gratuitement. C’est la 9eme édition de ce festival.
Prix: 10 dollars à la porte. Gratuit pour les moins de 8 ans accompagnés d’un adulte.

"Papa was not a Rolling Stone" au San Francisco Jewish Film Festival

Le San Francisco Jewish Film Festival, 35eme du nom, se poursuit jusqu’au dimanche 9 août avec une sélection de films et documentaires juifs du monde entier, montrés dans plusieurs salles de la ville.
Le programme affiche huit films français. A ne pas louper, “Papa was not a Rolling Stone”, le film tiré du roman autobiographique de Sylvie Ohayon et réalisé par elle. Porté par un beau casting d’acteurs – Marc Lavoine en beau-père violent, Aure Atika en mère absente et dépassée, Sylvie Testud en professeure de danse attentionnée et les adolescentes Doria Achour et Soumaye Bocoum – le film raconte le quotidien de Stéphanie, une adolescente juive dans les années 80, et son combat pour quitter La Courneuve. Le film sera projeté le samedi 1er août (Castro theatre – San Francisco), mardi 4 août (California – Berkeley), dimanche 9 août (Smith Rafael Film Center).
Lire: Marc Lavoine: “c’est difficile de gifler une fille”

A l’affiche également (liste des théâtres et projections sur le site du festival) : “A la vie” (Jean-Jacques Zilbermann) – vendredi 24 et samedi 25 juillet, vendredi 7 et samedi 8 août ; “The art dealer”(Francois Margolin)- vendredi 24 et mardi 28 juillet, vendredi 7 et samedi 8 août ; “Dealing with the devil”(Stephanie Bentura) – vendredi 7 août;  “My shortest love affair” (Karin Albou)- mercredi 29 et jeudi 30 juillet, lundi 3 et samedi 8 août; “Once in a lifetime” (Marie-Castille & Mention-Schaar) – vendredi 24 et samedi 25 juillet, samedi 1er et dimanche 9 août – ; “Claude Lanzmann : spectres of the shoah” (Adam Benzine) – mardi 28 et jeudi 30 juillet, mardi 4 août; “The law” (Christian Faure) – mardi 28 et mercredi 29 juillet, dimanche 9 août.
 

"La Collectionneuse" d'Eric Rohmer à Greenpoint

Le festival de films français en plein air « Films on the Green » se poursuit. Ce vendredi 31 juillet, les cinéphiles ont rendez-vous avec Eric Rohmer et son film “La Collectionneuse” à Transmitter Park (Greenpoint).
Pour ceux qui ne l’ont pas vu, “La Collectionneuse” (1967) raconte les vacances de deux amis, Adrien et Daniel, dans le sud de la France. Celles-ci sont perturbées par une charmante tentatrice, la belle Haydée, connue pour ses nombreuses conquêtes masculines.
Projection gratuite.

L’envoi de colis depuis ou vers les Etats-unis, rien de plus facile avec Packlink

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(Article Partenaire) Vous vivez aux Etats-Unis, y séjournez ou y faites seulement un voyage de quelques jours ? Vous avez certainement déjà eu besoin d’envoyer un colis en France, ou de vous faire envoyer quelques affaires.
Laborieux, cher, l’envoi d’un colis vers les Etats-Unis ou vers la France peut vite devenir source de problèmes pratiques ou financiers.
Pourtant, il existe des solutions alternatives qui permettent d’envoyer des colis ou des bagages facilement, directement depuis chez soi et en faisant des économies sur les frais de transport.

L’envoi de colis entre les Etats-Unis et la France*

Que ce soit des vêtements, des livres, des bagages, de la nourriture… il est possible d’envoyer n’importe quel contenu dans un colis du moment qu’il respecte les règles en vigueur dans les pays de destination et de départ.
Entre les Etats-Unis et la France, les colis en transit contiennent majoritairement des effets personnels envoyés par des particuliers : des livres, des vêtements, de la nourriture non périssable et des objets électroniques, etc.
Les Etats-Unis sont une destination phare, notamment en import : ils sont la cinquième destination en export depuis la France et la première destination en import. Parmi les colis en transit entre la France et les Etats-Unis, 70,5% vont de la France vers les USA et 29,5% sont importés des Etats-Unis.
Les transporteurs privilégiés sont DHL pour l’export, avec 56 % des envois de colis aux Etats-Unis, et UPS pour l’import, avec 62 % des envois.

Comparer facilement les offres des différents transporteurs

Pour envoyer ces colis sans casser votre tirelire, vous pouvez passer par un service comme celui de Packlink, qui vous permet de comparer les tarifs d’envoi de plusieurs transporteurs reconnus comme DHL, Chronopost, GLS, TNT, etc. en fonction de critères précis. Le service proposé par Packlink s’adresse aux particuliers, mais également aux professionnels (notamment les TPE et PME).

Non, ce n’est pas compliqué d’envoyer un colis

Le fonctionnement est simplissime : après avoir renseigné les informations liées au colis (poids, taille, destination, lieu d’enlèvement, mais également nature des marchandises contenues), l’outil se charge de comparer les offres et tarifs de transporteurs spécialisés. Vous pouvez alors choisir la solution qui vous convient en termes de prix et de délai de livraison, puis régler en ligne en quelques clics.
Il suffit alors d’imprimer le bordereau d’expédition, de le coller sur votre colis et d’attendre que le transporteur vienne directement enlever votre colis, chez vous !
Le site de Packlink propose également un outil de suivi, vous permettant de savoir à tout moment, en ligne, où se trouve votre envoi. Le comparateur et l’outil de suivi sont des services totalement gratuits.

Faites des économies en comparant les différentes offres

En plus d’être un service gratuit, Packlink vous permet de réaliser des économies sur vos envois, pour plusieurs raisons :
Packlink connaît parfaitement le marché français et les prestataires les plus qualifiés pour faire transiter des colis entre les Etats-Unis et la France ;
Grâce à son moteur de recherche, Packlink centralise tous les tarifs des transporteurs en fonction des caractéristiques de votre colis, afin de vous fournir la liste des meilleures offres ;
Packlink propose des tarifs pour l’envoi de colis vers les Etats-Unis et depuis la France très en deçà des tarifs habituels, avec des réductions pouvant aller jusqu’à – 70 %, même sur les offres des plus grands transporteurs.

En savoir plus sur la société Packlink

Créé en 2012 par ses deux fondateurs Ben Askew-Renaut et Javier Bravo Melguizo, Packlink a réinventé l’envoi de colis grâce à son comparateur en ligne entièrement gratuit.
Créée initialement en Espagne, la start-up s’est vite étendue en Allemagne et en France, ainsi qu’en Italie. En juin 2014, une levée de fond de 9 millions de dollars auprès d’Accel Partners a permis à Packlink d’accélérer son développement à l’international.
En décembre 2014, Packlink atteignait les 1 000 000 d’envois à travers le monde.
*Données Packlink 2014 et 2015
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le Best of France prépare son show à Times Square

Des danseuses du Moulin Rouge à la fusée d’Arianespace, il y en aura pour tous les goûts -francophiles- sur Times Square et Broadway les 26 et 27 septembre.
L’ambition est grande pour ce Best of France: plus de 200 exposants et des centaines de milliers de visiteurs. “Côté affluence, on est confiant, dit Rod Kukurudz, en charge de la production de l’évènement avec son épouse Sandrine. Times Square attire les grandes foules et contrairement à ce qu’on pense, l’immense majorité (80%) sont Américains. C’était l’intérêt de le faire là: on touche d’un coup l’Amérique entière”.
500 volontaires et les danseuses du Moulin Rouge
Le comité d’organisation, présidé par Paul Bensabat, entend faire “le plus grand évènement du monde consacré à la France jamais organisé à l’étranger”. Régions de France, industriels, entreprises artisanales viendront donc montrer à l’Amérique ce qu’elles ont à lui offrir. L’évènement est conçu comme une série d’espaces ou de “villages” thématiques, s’étalant du nord de Times Square le long de Broadway. Un défi qui exigera notamment la participation de 500 volontaires, qui sont invités à s’inscrire dès maintenant ici.
Au coeur du dispositif, an nord de la mythique place, une scène centrale accueillera une série d’artistes “allant des chanteurs d’opéra à des DJ, en passant par des hommages à Edith Piaf”, décrit Rod Kukurudz. Et bien sûr les 16 danseuses du Moulin Rouge qui se produiront à New York pour la toute première fois.
Tourisme
Le reste de l’exposition se poursuit sur Broadway avec l’espace “Rendez vous en France”, consacré au tourisme. Là, régions  (Midi-Pyrénées, Normandie, Ile-de-France, Rhône-Alpes, Aquitaine, Guadeloupe et Martinique) et villes (Paris, Lyon, Marseille) viendront vanter leurs charmes aux curieux.
L’espace suivant, mode et beauté, s’organise autour d’une grande piste de défilé de mode sur fonds de Times Square. Les créateurs français vont se succéder pour des défilés d’une dizaine de minutes, avec un clou du spectacle qui promet d’affoler les compteurs à “cuteness”: le défilé de marques françaises pour enfants du groupe Zannier (les parents intéressés peuvent présenter leur progéniture de 5 à 7 ans au casting en écrivant à [email protected]).
Runway
Les visiteurs pourront aussi arpenter les espaces “tech” (y compris un French Tech Village présentant une quinzaine de start-ups françaises), “art et culture”, “entreprises du patrimoine vivant” (de St James à Solstice en passant par Daume, une quinzaine en tout) et, bien sûr “gastronomie”, où les Maîtres Cuisiniers de France prépareront des plats régionaux.
L’evènement sera ouvert au public à partir du samedi 26 septembre dès 10h et se prolongera jusqu’au dimanche soir. Le ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius lancera les festivités dès le vendredi soir en présidant une grande soirée d’inauguration. On murmure aussi que François Hollande, qui devrait être à New York ce même week-end pour le sommet onusien sur le développement, pourrait lui aussi venir déguster fromages et petits plats à Times Square.

Encore un Dîner en blanc sans tache à New York

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Le soleil se couche. La skyline de Manhattan s’illumine. Peu à peu, Pier 26, la jetée qui s’élance de TriBeCa vers le New Jersey, se remplit. C’est là que se tient, ce mardi 28 juillet, le 5eme Dîner en blanc new-yorkais.
Cette année encore, le succès de ce flash mob culinaire en plein air ne se dément pas. Au total, quelque 5.000 participants vêtus de blanc ont pris place sur la jetée, avec leurs tables et leurs plats.

«On est passé de 1.300 personnes à 5.000, ça n’arrête pas de grandir tous les ans, explique Gilles Amsallem, le patron des French Tuesdays, organisateur de l’événement. Surtout, 3.000 places sont parties en 48 secondes ». Au total, 125.000 personnes se sont inscrites cette année, selon l’Associated Press.
C’est tellement français” s’amuse une Américaine, venue de Philadelphie pour l’occasion, tandis que d’autres multiplient les “c’est formidable” .

« Il y a autant d’Américains que de Français que d’autres nationalités… L’objectif est de continuer à rassembler une grande communauté internationale dans des lieux magiques comme celui-là » , poursuit Gilles Amsallem.
Ce soir-là, chacun y trouve son compte. «C’est un petit peu Paris à New York, ça nous rappelle la maison mais en encore un peu plus fun, il manque juste la pétanque » commente une Française venue avec un groupe d’amis. “Et en plus on a du rosé!” poursuit une autre.
A défaut de pétanque, c’est en soirée dansante que s’est transformé le dîner avant de toucher à sa fin. Jusqu’à l’an prochain. Peut-être, pour la première fois, en dehors de Manhattan: le Queens, le New Jersey ou Brooklyn.

Ségolène Royal, presque "vice présidente" et "First Lady"

Revue de presse. La place de Ségolène Royal dans le gouvernement de Manuel Valls a fait couler beaucoup d’encre en France. C’est au tour du New York Times de poser la question directement à l’intéressée. Et de présenter l’ancienne compagne du président comme une figure hybride, à mi-chemin entre “vice-présidente” et “First Lady” .
La fonction de vice-président n’existe pas en France, pas plus que le rôle de la First Lady des Etats-Unis. Mais, armée d’ambition et d’intuition politique et de grandes doses de charme, Mme Royal semble avoir endossé les deux rôles” peut-on lire dans les colonnes du quotidien new-yorkais.
Royal-Hollande: une  “relation exceptionnellement compliquée”
La journaliste Elaine Sciolino revient d’abord sur “la relation exceptionnellement compliquée” de François Hollande et Ségolène Royal, soulignant que l’ancienne candidate à la présidentielle l’a tout de même soutenu en 2012 malgré la rupture causée en 2007 par l’infidélité de l’actuel locataire de l’Elysée.
Elle connait des débuts compliqués, puisqu’elle n’est pas au gouvernement pendant les deux premières années du mandat. “Mais maintenant, Mme Royal est de retour dans les couloirs du pouvoir, annonce le quotidien. Lors d’un remaniement ministériel en avril 2014, elle a été nommée ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, le troisième ministère le plus important après le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères. Et officieusement, elle remplit d’autres fonctions” , écrit la journaliste.
“Je ne suis pas reine de France”
S’appuyant sur de nombreux exemples (la visite du Pape François, de François Hollande à Cuba, du Roi d’Espagne en France…) la journaliste montre que Ségolène Royal agit comme une sorte de “vice-présidente” américaine. Lorsque L’Obs l’a appelée “La Vice-Présidente” dans un numéro récent, elle avoue au New York Times avoir apprécié.
Par contre, c’est lorsqu’on lui prête le rôle de Première Dame que celle-ci réagit: “Non, je ne suis pas la Première dame !” dit-elle. “Je ne suis pas la reine de France non plus, même si mon nom est Royal”.
Plutôt Al Gore qu’Hillary Clinton
Pas Première dame? Et pourtant, en l’absence de confirmation de la relation entre Julie Gayet et François Hollande, c’est bien la ministre qui joue ce rôle. “Elle ne se voit pas comme une Hillary Clinton à la française, qui a survécu à l’infidélité de son conjoint président pour faire émerger sa propre figure politique”.
“Je ne ressens pas ça, je ne ressens pas ça, dit-elle. Hillary est entrée en politique parce que son mari était lui-même en politique. Pas moi. J’avais ma propre identité politique depuis le début. Je me sens plus proche d’Al Gore dans son combat pour sauver la planète”.
La dernière question soulevée par la journaliste est la candidature de Ségolène Royal à la présidence en 2017. Elle répond au second degré et rit. Affaire à suivre.

Un dîner "handicap et espoir" avec l'UFE à Miami

“Handicap et espoir”, tel est le thème du prochain dîner participatif de l’Union des Français de l’Etranger (UFE) Floride – Miami Dade.
Le repas, qui aura lieu le lundi 3 août au restaurant Milos, rassemblera Pia Soldati,
présidente et fondatrice des “Special Olympics” Argentine, une association qui facilite l’insertion sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle, ainsi que Michel Tessier, président de l’Union Européenne des Parents d’Elèves et d’Etudiants en Situation de Handicap (UPEESH). Le consul général de France à Miami Philippe Létrillart sera présent.
Lors du dîner, les participants pourront faire une donation à la Little Lighthouse Foundation, une fondation locale qui contribue notamment aux Jeux olympiques spéciaux, une compétition qui s’adresse aux personnes atteintes de déficiences intellectuelles (à ne pas confondre avec les Jeux paralympiques).