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L'Hermione à New York: le programme

L’Hermione arrive, c’est l’heure de se préparer. La réplique du navire de La Fayette sera à New York du 1er au 4 juillet. Des manifestation sont prévues en marge de cette escale très attendue.
Mercredi 1er juillet
De 10am à 12pm, une cérémonie d’accueil pour l’arrivée du bateau est prévue en présence de la ministre de l’Écologie Ségolène Royal et du maire de Rochefort Hervé Blanché au South Street Seaport, Pier 15, où l’Hermione passera tranquillement son séjour new-yorkais.
Pendant cette journée, l’Hermione sera fermée au public (désolé!). Celui-ci aura néanmoins accès de 9am à 7pm à un “Heritage Village” où plusieurs activités l’attendent (reconstitutions historiques, musique, dialogue avec des acteurs-marins…), ainsi qu’une exposition photographique sur la reconstruction de l’Hermione et le rôle de La Fayette pendant la révolution américaine. Ce “village” sera ouvert pendant les 2 et 3 juillet aussi.

Crédit : Abaca
Crédit : Abaca

Jeudi 2 juillet
De 9am à 4pm, l’Hermione ouvrira ses portes au public (premiers arrivés, premiers servis). Aucune réservation n’est possible. La première heure, la priorité sera donnée aux groupes scolaires. Le bateau sera accessible le vendredi aussi pendant les mêmes horaires.
À 8pm, un spectacle de musique et de danse préparé par l’Orchestre des Champs-Élysées et le Centre Chorégraphique National de La Rochelle (CCN) combinera danse hip-hop et musique de Mozart. Onze danseurs de hip hop, emmenés par le chorégraphe Kader Attou, directeur du CCN, accompagneront les dix musiciens de l’orchestre jouant le Requiem de Mozart et Don Juan au Rumsey Playfield de Central Park (entrée 69eme rue et 5eme Avenue). Cette création a connu un véritable succès lors sa première au Festival des Nuits Romanes en août 2014.
 
Vendredi 3 juillet
A 11am, une parade organisée par le Lower Manhattan Historical Society  partira de Pier 16 avec les drapeaux français et américains transportés par l’Hermione durant son voyage transatlantique. Direction Bowling Green, en passant par Wall Street et Broadway. Une cérémonie de levée de drapeau aura lieu à midi à l’Alexander Hamilton U.S Custom House à Bowling Green.Hermione
À 8:30pm, le film de Jacques Demy “Les Demoiselles de Rochefort” sera projeté gratuitement sur grand écran au Castle Clinton Plaza de Battery Park, dans le cadre du festival Films on the Green. “Les Demoiselles de Rochefort” est une comédie musicale datant de 1967 dans laquelle on retrouve les célèbres Catherine Deneuve et Gene Kelly. Elle raconte l’histoire de sœurs jumelles à Rochefort qui cherchent absolument à rencontrer l’homme de leur vie.
De 8pm à 10pm, vous pourrez passer une soirée entière à bord du bateau. Buffet, musique de l’époque révolutionnaire et discussions sont au programme. Il faudra débourser 250$ par personne et se dépêcher de réserver : les places sont limitées.
Samedi 4 juillet
Entre 9am à 3pm, temps fort de son escale new-yorkaise, l’Hermione passera devant la Statue de la Liberté, accompagnée d’environ 300 embarcations, dans le cadre de la traditionnelle Parade of Ships. Le point de départ de la parade est le sud du Verrazano Bridge. Elle ira jusqu’à l’Intrepid Museum avant de faire demi-tour. L’Hermione ira s’amarrer au Yankee Pier de Governors Island.
À 11am, une exposition revenant sur les vies des soldats et civils new-yorkais durant la période révolutionnaire sera lancée à Nolan Park sur Governors Island. Cette exposition restera visible dans la Maison 18 tous les samedis et les dimanches jusqu’au 27 septembre.
 
 

Emmanuel Macron aime la French Tech, pas la NSA

Venu aux Etats-Unis parler de l’attractivité de la France, Emmanuel Macron s’est retrouvé, mercredi soir, à réagir aux révélations de WikiLeaks sur la mise sur écoute par la NSA des trois derniers présidents français, François Hollande, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac.
Il ne s’agit pas ici d’arriver à une rupture des relations diplomatiques ou de conduire à une décision définitive de la sorte. Il faut une réaction exigeante et proportionnée” , a déclaré le ministre de l’économie devant la presse au consulat de France à New York.
Il s’est refusé à faire tout commentaire sur le tweet de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, qui disait que “Tout diplomate vit avec la certitude que ses communications sont écoutées et pas par un seul pays. Monde réel” . “Il appartiendra à Laurent Fabius non pas de commenter mais de tirer les conclusions des actions et réactions de ses ambassadeurs” , a réagi le ministre.
Emmanuel Macron devait assister un peu plus tôt à la clôture de la première journée de la French Touch Conference, mais un retard d’avion l’a forcé à se rendre directement au consulat où une foule dense d’entrepreneurs français l’attendait. Il doit cependant s’y rendre jeudi matin.

Devant eux, le patron de Bercy a vanté les mesures “économiques et culturelles” prises par le gouvernement pour soutenir l’entrepreneuriat en France et “retourner l’économie française” .
La France baignait dans le paradoxe: échouer était une maladie grave et réussir un défaut dont on avait du mal à s’accommoder. Ça rend la vie assez compliquée. Et donc réussir doit être un exemple” .
Le mot ‘entrepreneur’ est français. Nous ne l’avons pas volé, nous l’avons abandonné, a-t-il poursuivi. J’ai besoin de votre ambition, de votre énergie et volonté de faire, furieusement, parce qu’elle est  ce qui inspire notre combat au quotidien. 
Un “French Tech Hub” à New York
Un peu plus tôt dans la journée, l’autre représentant du gouvernement présent à New York, la secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire a elle aussi assuré la “French Tech” new-yorkaise de son soutien en annonçant le lancement d’un French Tech Hub New York, nommé French Tech New York, pour accompagner les jeunes pousses françaises qui veulent se lancer sur le marché américain. Un site regroupant les programmes d’accompagnement, les mentors et les acteurs de la “French Tech” a été lancé. San Francisco et Boston accueillent déjà un French Tech Hub.
Jeudi, Emmanuel Macron doit, pour sa part, petit-déjeuner avec l’Economic Club de New York et des VC (venture capitalists) français et américains, avant d’enregistrer une interview avec Fareed Zakaria sur CNN.
L’après-midi, il se rendra à Boston pour visiter notamment le Harvard Innovation Lab et s’entretenir avec des professionnels de la biotech. Vendredi, son programme comprend une rencontre avec son homologue Jack Lew et David Lipton, le premier directeur adjoint du FMI.

A New York, la French Tech tiraillée entre France et Etats-Unis

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Promouvoir la France en tant que destination économique, mais encourager tous ces Français qui ont fait le choix de lancer leur start-up aux Etats-Unis. C’est l’équilibre délicat de la French Touch Conference, grand-messe française qui a lieu mercredi 24 et jeudi 25 juin à l’Axa Center, à New York.
Axelle Lemaire (ci-dessous), secrétaire d’Etat chargée du Numérique, y a annoncé le lancement de la plateforme du French Tech Ticket, avec différentes offres et services pour des start-ups étrangères qui voudraient s’implanter en France (bureaux, facilité pour les démarches d’immigration, aide de 12.500 euros etc.).

Vendre la France
« Mon but, c’est de promouvoir l’attractivité du pays, a-t-elle déclaré. Je rentre de San Francisco. Il reste encore un certain travail, mais il y a un vrai intérêt pour la France, qui avait disparu. La France est prise avec beaucoup plus de sérieux, de crédibilité », a dit la Secrétaire d’état, qui citait le récent investissement de Fred Wilson, rock star dans le monde des VC américains, dans La Ruche Qui Dit Oui. L’une des forces de la France, selon Axelle Lemaire, serait d’ailleurs la puissance de sa sharing economy. « C’est un atout au niveau international et le gouvernement veut s’appuyer là-dessus. »
axelle lemaire

 Pour Axelle Lemaire, cette conférence doit aussi permettre à des VC américains de construire des réseaux avec des entrepreneurs français, pour « développer des échanges futurs » et avoir le déclic qui va permettre l’investissement.

Peu d’Américains dans le public

Cependant, dans le public de la French Touch Conference, elle a trouvé peu d’Américains pour l’entendre. L’écrasante majorité du public parlait la langue de Molière. 

Autour du buffet ou dans les couloirs, on croisait avant tout des entrepreneurs français basés à New York, ou des Français songeant à l’expatriation, comme Olivier Chouraki, fondateur de la start-up d’adtech Madgic. « Cela aurait du sens pour moi de venir aux US, car nous y faisons déjà une bonne partie de notre chiffre d’affaires. Je réfléchis donc à venir, même s’il y a de nombreux obstacles, en particulier celui de faire venir ma famille », dit-il.
« Depuis deux ans, de plus en plus de start-ups françaises se font aspirer par les US, et les accélérateurs comme TechStars et Y Combinator sont des machines à américaniser les start-ups étrangères », constate Nicolas Celier, un VC français de chez Alven Capital, qui va lancer prochainement son propre fonds.
“Nous n’investissons pas en France”
« Avant, quand on voyait des boites prometteuses, on leur disait de commencer leur internationalisation par le Royaume-Uni et l’Allemagne. Maintenant, on leur dit de venir directement aux US, et assez vite. Il faut aller aux Etats-Unis, l’écosystème y est bien supérieur à celui que l’on trouve en Europe, et quand on a un bon service, il peut se diffuser très vite ».
Eric Hippeau, l’un des investisseurs français les plus connus à New York, ne semblait pas non plus nostalgique de la France. « Nous n’investissons pas en France, les structures juridiques et administratives sont trop compliquées, nous aimons les choses simples », a-t-il lancé lors d’un panel, tout en faisant la promotion de l’écosystème new-yorkais pour créer une entreprise.

Mais si la tendance est à la fuite vers les Etats-Unis, Frédéric Mazella, patron de BlabaCar, nageait à contresens. Il a rappelé qu’il n’avait pas pour le moment l’objectif de s’y implanter : avec le faible coût de l’essence et l’étendue des villes, il n’y a pas assez d’incitation, pour les Américains, à partager sa voiture.

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Il a aussi évoqué #Reviens Léon, son initiative lancée il y a un mois, qui vise à aider des ingénieurs expatriés qui souhaiteraient revenir en France, vantant le nouveau dynamisme des start-ups françaises, l’éducation des enfants et les frais de santé peu chers et de qualité.
« Je ne suis pas dans une logique de dire que c’est mieux en France, mais il ne faut pas croire qu’il n’y a rien en France, dit-il. Beaucoup de gens, aux Etats-Unis, ne se sont pas rendus compte du changement qu’il y a eu au cours de ces dernières années ».

Un apéro pour les Vieilles Charrues à New York

Plus de deux cents mille festivaliers, des grands noms de la musique (Muse, Arctic Monkeys, David Guetta, Jacques Higelin..) : le festival breton les Vieilles Charrues fait rêver.
Pour aider à exporter le festival mythique à New York en septembre 2016, comme le souhaite son directeur, l’association des Bretons de NYC BZH New York organise un premier “Apéro Charrues” le jeudi 25 juin au restaurant Le Baratin. Des billets pour le festival 2015 (16-19 juillet) seront à gagner.
Les Vieilles Charrues avait commencé, il y a 23 ans, par une kermesse au bord de l’eau, “à la bonne franquette”. Il est aujourd’hui le premier festival français par sa fréquentation.
 
 

A Miami, le nouveau départ du papa de Point Cadres

L’ancien homme d’affaires Thierry Dufloo, installé à Miami, sort un livre au titre lourd de sens, Le Tout Nouveau Testament.
Dans ce livre auto-financé, sorti le mois dernier, l’ancien patron et fondateur de l’enseigne d’encadrement Point Cadres raconte son “histoire” ,  revenant notamment sur les déboires de son entreprise, leader du secteur en France au début des années 2000. “Mon histoire n’est pas très amusante mais ma vie l’est, j’ai donc choisi le ton humoristique pour ce livre” , raconte t-il.
Avant de quitter Saint-Tropez pour Miami, le Dunkerquois était un patron à succès. Inspiré de créer une marque de “prêt-à-accrocher” après avoir vendu des aquarelles dans la rue, ce “self made entrepreneur” lance Point Cadres.
En 1999, un magazine spécialisé dans la consommation racontait la success story de ce “cancre avéré et artiste mal compris” qui a triplé sa classe de 3eme et est passé brièvement par les Beaux-Arts. A l’époque, Point Cadres comptait 80 magasins en France et à l’étranger et tablait sur une croissance forte : + 69 % en 1999, soit un chiffre d’affaires prévisionnel de 110 millions de francs.
Après un développement fulgurant, six sociétés du groupe ont été placées en redressement judiciaire en 2003 par le tribunal de commerce de Dunkerque. Conséquence du recul du marché et d’un redressement financier, comme le rapportaient les Echos à ce moment-là.
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En racontant dans son livre son parcours plutôt atypique, ses impressions à son arrivée à Miami avec sa famille il y a quatre ans et son expérience d’entrepreneur, Thierry Dufloo fait un constat plutôt amer sur la France.
Avec ce premier essai, il espère secrètement que « ce livre pourra faire changer les choses concernant les banques et leur tout puissants dirigeants » , qu’il tient pour responsable de sa chute à la tête de Point Cadres.
Entre la boutique de souvenirs de Miami Beach qu’il gère avec son fils et l’écriture, il a choisi. Après le Tout Nouveau Testament, il a rapidement repris l’écriture et travaille d’arrache-pied sur un roman d’amour et sur une politique-fiction. Pour lui, c’est un “exutoire” .
 

Le Paris chic de "Cléo de 5 à 7" à Austin

Le premier film d’Agnès Varda, Cléo de 5 à 7, était présenté au festival de Cannes en 1962. Il est projeté ces jeudi 25 et vendredi 26 juin à Austin.
Beauté fatale. Cheveux courts. Paris chic. Cléo attend d’importants résultats d’examens médicaux. Ses amis n’y portent guère attention. Son amant du moment non plus. La belle jeune femme part finalement marcher dans les rues de Paris, complètement angoissée. Elle rencontre alors Antoine, militaire en permission. Il attend lui aussi les résultats médicaux. Un profonde amitié se lie entre les deux personnages…
Comme un soupçon de néo-réalisme, Agnès Varda se range avec finesse dans le mouvement de la Nouvelle Vague française. Sur fond de libertinage discret (“5 à 7”, la référence à l’expression des infidélités cachées), Cléo va se rendre compte de la force et de la vacuité de l’existence. Un classique qui avait presque abouti à un remake produit par Madonna et qui était cité comme l’un des films préférés de Lena Dunham (créatrice et actrice de la série “Girls”).

A Los Angeles, le "hot swing" du Django Allstars Jazz Group

Du swing, du jazz et des virtuoses : le Django Allstars Jazz Group vient déverser son hot swing dimanche 5 juillet au Vibrato Grill Jazz de Los Angeles.
Le groupe s’inspire des années 30, des impros de Django Reinhardt ou des grands messieurs que sont Louis Armstrong et Duke Ellington. Les Français de Django Allstars font partie de ces groupes qui jouent du “hot-swing”. Un hymne à la musique populaire américaine qui enflammait alors les clubs des 40’s. On y dansait sans compter, à s’en user les semelles jusqu’au petit matin.
Car le swing, c’est un peu ça : une expression musicale qui colle au corps et à l’esprit, une rythmique qui dégourdit les plus timides, une invitation à l’évasion. Samson Schmitt, Ludovic Beier, Pierre Blanchard et DouDou Cuillerier l’ont d’ailleurs bien compris. Le “hot swing”, c’est d’abord un état d’esprit. Parfait pour une sortie dominicale.

Un petit-déj' "retail et innovation" à New York

Un petit-déjeuner de networking pour professionnels du “retail” : c’est ce que proposent le pôle d’excellence économique Euratechnologie et le réseau FrenchFounders le vendredi 26 juin dans l’espace de co-working Breather à Chelsea.
Le but ? Échanger, partager et conseiller. Les entreprises Fitizzy (service d’assistance shopping) , Vekia (logiciels de gestion prévisionnelle pour le secteur de la distribution) et Mazeberry (outil d’aide à la décision des annonceurs web) viendront se présenter.
 
 
 

Un "French Butcher" à la conquête des foodies de Los Angeles

“Un artisan boucher avec 45 ans d’expérience à Los Angeles ? Ca n’existe pas !” s’exclame Jean-Claude Setin, avec son bel accent niçois. C’est fort de ce constat que ce sexagénaire, marié à une Américaine et installé depuis quatre ans dans la cité des anges, a décidé de lancer samedi Le French Butcher, une boucherie artisanale à la française à Los Angeles.

Depuis la fermeture l’année dernière de Lindy and Grundy (un petit commerce sur Fairfax, tenu par un couple de bouchères hipsters adulées des foodies), les amateurs de viande bio de L.A font grise mine. Quelques entrepreneurs audacieux tentent aujourd’hui de reprendre le flambeau, comme Bel Campo à Downtown. Mais pour Jean-Claude Setin, peu de jeunes bouchers américains connaissent vraiment le métier.

“Il ne suffit pas d’avoir des tatouages et de savoir manier un couteau pour s’improviser boucher. Savoir gérer une chambre froide, connaître les différentes parties de l’animal sur le bout des doigts, tout cela s’apprend, après des années d’expérience”, explique ce passionné, qui a d’ailleurs pour projet d’enseigner son métier à de jeunes apprentis à Los Angeles.

“Il y a une vraie renaissance de la boucherie aux Etats-Unis. Mais la formation doit encore être approfondie. Ici, en trois mois, on peut devenir boucher, alors qu’en France, il faut bien trois ans”, souligne Jean-Claude Setin. 

Des animaux nourris à l’herbe

En plus de son site de vente en ligne qui sera actif à partir de samedi prochain, The French Butcher compte ouvrir cette année et en 2016, trois magasins à Los Angeles, probablement à Downtown et dans le West Side. La préparation de la viande sera effectuée au L.A Prep, un espace collectif accueillant des start-up innovantes spécialisées dans le domaine de la gastronomie. Jean-Claude Setin a également créé un partenariat avec l’association caritative catholique St Vincent Meals on Wheels, qui sert 4000 repas bio chaque jour aux plus démunis, à Los Angeles.

“En Californie, j’ai trouvé une viande exceptionnelle, en allant à la rencontre des ranchers de la région de L.A qui élèvent des animaux entièrement nourris à l’herbe” affirme le boucher, qui regrette qu’en France, la qualité ne soit souvent plus au rendez-vous.

En plus de proposer de la viande issue d’animaux nourris à l’herbe et sans antibiotiques, Jean-Claude Setin souhaite faire connaître aux Américains l’expérience de la boucherie à la française. “Je veux être aux petits soins pour les clients. A Nice, je jouais tour à tour le rôle de confident et de nutritionniste !” lance-t-il.
Des coupes françaises différentes des coupes américaines
Il faut expliquer le système des coupes françaises, plus fines, et qui utilise 95% de l’animal, contre seulement 65% chez les bouchers américains. Certains morceaux sont complètement inconnus ici, comme une partie du jarret de boeuf qui permet de faire une excellente fondue bourguignonne.”
Le boucher niçois compte également proposer de vrais poulets rôtis, des fromages, des vins français de petits producteurs et des bocaux contenant des plats traditionnels: daube, cassoulet, pot-au-feu, etc.

Originaire d’une famille implantée à Nice depuis quatre générations, Jean-Claude Setin a débuté jeune dans le monde de la boucherie. “J’avais un ami qui livrait de la viande pour un boucher, qui m’a proposé de devenir commis. A 13 ans, j’ai commencé un CAP”, raconte-t-il.

Par la suite, il gère plusieurs magasins pour un autre boucher et obtient de si bons résultats qu’il se lance à son compte, au sein de la cité marchande de la Buffa, à Nice. Il ouvre par la suite une boucherie à l’extérieur du marché. “C’est comme cela que j’ai rencontré ma femme et future associée Susan. C’était l’heure de la fermeture, je faisais mes comptes dans le magasin, le rideau était à moitié baissé, mais elle a insisté pour entrer car elle cherchait désespérément du fromage pour un dîner. A l’époque, elle était encore végétarienne… ”, s’amuse Jean-Claude Setin. 

A Nice, ses clients s’appellent César, Roger Hanin, Pierre Cardin, Elton John ou encore Bradley Cooper. Mais la crise économique française le persuade de prendre sa retraite et de partir s’installer avec sa femme à Los Angeles, où il travaille quelques temps chez Lindy et Grundy.

“La première fois que je suis rentré dans le magasin, je me suis arrêté sur le seuil et rien qu’à l’odeur, j’ai su que c’était une vraie boucherie ! Je veux que les clients aient la même expérience en passant la porte du French Butcher.” 

Le French Festival, bons plans français pendant 10 jours à Los Angeles

Le savoir-faire français, il faut le préserver. Et Los Angeles l’a bien compris. Pendant 10 jours, plus de 25 enseignes s’uniront pour immerger les visiteurs dans une expérience française unique.
Du 4 au 14 juillet, des restaurants, boutiques, fleuristes, galeries et d’autres encore, participeront à ce “French Festival”.
Au programme : des ateliers de dégustation de champagne, des démonstrations de fabrication d’accessoires, une dédicace de livre (“Paris versus L.A”, de Diane Ratican), des brushings ou des soins de beauté gratuits (notamment chez Caudalie), des réductions dans divers restaurants (Crêpes Sans Frontières, Fig and Olive…), un concours avec un voyage à Paris à gagner.
À l’issue du festival, une grande fête sera organisée en clôture au Riviera 31, et permettra de célébrer le 14 juillet.

Les perles de Kéchiche avant "La vie d'Adèle" à Miami

Si « La vie d’Adèle » a amplement fait parler de lui lors de sa projection à Cannes en 2013, où il a reçu la Palme d’Or, Abdellatif Kéchiche s’est fait connaître en tant que réalisateur avec cinq autres films, dont “l’Esquive” en 2004.
Le Coral Gables Art Cinema en projettera quatre d’entre eux lors de “Kéchiche before Blue”, du samedi 4 au dimanche 12 juillet, en partenariat avec “Films on the Beach” .
Seront projetés : « La faute à Voltaire » (2000), récompensé par le Lion d’Or de la meilleure première oeuvre à la Mostra de Venise; « L’Esquive » (2004), qui obtint les César du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario; “La Graine et le Mulet” (2008), récompensé des mêmes Césars en plus de celui du meilleur espoir féminin pour l’actrice Hafsia Herzi; et enfin « Venus Noire » (2009). Dates en encadré.
Les films sont projetés en français avec sous-titres en anglais.

La FACC Dallas se lance dans le foot

En octobre, la chambre de commerce franco-américaine de Dallas chausse les crampons. L’organisation lance son premier tournoi de foot inter-entreprises. Cela se passera le 4 octobre au Sole Roll Indoor Soccer.
Pour cette compétition, où vous pourrez montrer toute l’étendue de vos talents footballistiques à vos collègues et patrons, la FACC recherche 16 équipes de cinq joueurs, emmenés par un capitaine. Le format: 4 vs 4. Les inscriptions sont ouvertes.