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Ilan Abehassera lance un téléphone familial relooké

Imaginez une sorte de tablette tactile qui n’aurait qu’une seule fonction: celle de communiquer avec l’extérieur. Voilà, en résumé, le nouveau bébé d’Ilan Abehassera, un entrepreneur trentenaire bien connu dans le milieu des start-ups françaises de New York, qui a revendu sa start-up Producteev (un logiciel de gestion de tâches) à Jive fin 2012.
Ily, le nom de ce nouvel objet connecté, permet donc d’appeler ses amis ou sa famille, laisser des messages (appel vocaux ou video-chat) , partager des photos, des dessins. Une sorte de téléphone fixe nouvelle génération.
Il est disponible en pré-commande depuis mardi 23 juin (pour 199 dollars), avec une livraison à l’automne. “On commence par des pré-commandes car c’est plus facile de jauger la demande avant la production, et cela permet d’avoir du cash et d’être en meilleure position pour discuter avec des retailers”, explique Ilan Abehassera.
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Pour cette première incursion dans le monde des objets connectés, Ilan Abehassera s’est entouré de spécialistes du sujets, avec des ingénieurs passés par Withings ou Parrot, références françaises dans ce domaine. Au total, son équipe rassemble 13 personnes à New York (avant tout des Français, venus pour rejoindre la start-up ou recrutés sur place), payés grâce à une levée de fonds de 2,4 millions de dollars réalisée l’année dernière.
L’objet, qui sera produit en Chine, a été pensé pour être utilisé par des enfants à partir de trois ans, qui pourront par exemple appeler leur grand-parents ou leurs cousins tout seuls (il y a une fonction qui intègre le décalage horaire).
L’avantage par rapport à Skype ou FaceTime  ? Les enfants y ont directement accès, et l’objet est entièrement dédié à cette fonction, affirme l’entrepreneur, père de trois enfants âgés de deux à sept ans. “Ils ne pourront pas l’utiliser pour aller sur You Tube ou faire des jeux, et le device sera toujours chargé, toujours à la même place” – normal, il ne fonctionne pas sans fil.
L’objet est connecté au Wi-Fi, mais il est aussi possible d’y brancher son câble téléphonique, et l’utiliser pour recevoir les appels de sa ligne fixe, avec un combiné sans fil. Pour que la communication s’établisse, l’interlocuteur doit soit avoir un “Ily” chez lui, soit télécharger l’app Ily.
Et pour ceux qui se demandent, Ily est l’anagramme de I Love You. A voir si les enfants trouveront cela réciproque.

Michel et Augustin entre au forceps chez Starbucks

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“Le truc est dingue!”, lance, accoudé à une table d’un Starbucks de Times Square, Michel de Rovira, co-fondateur de la marque Michel et Augustin.
Vêtu d’un tablier orange et venu de France pour l’occasion, le patron fêtait l’arrivée, ce lundi 22 juin, de sa marque chez Starbucks – 60 enseignes new-yorkaises proposeront leurs gâteaux d’ici la fin de la semaine. Ce lundi 22 juin, les paquets au chocolat noir à la pointe de sel sont bien là, dans un carton juste à côté de la caisse. “C’est énorme. Ou plus exactement, cela pourrait devenir énorme si ce petit phénomène se transforme en vraie opportunité commerciale.”
Pour l’occasion, Michel et Augustin organisait un happening dans un Starbucks, avec distribution de produits et une sono qui envoyait de la dance, certains clients esquissant, avec les commerciaux de Michel et Augustin, quelques pas de danse. “Cela fait dix ans, soit en gros depuis notre création, qu’on a identifié cette chaîne comme l’endroit où on devait aller vendre nos gâteaux. On a eu un premier rendez-vous avec Starbucks France fin 2004, et depuis, rien n’avait jamais abouti”, se souvient Michel de Rovira.
Jusqu’au vendredi 12 juin dernier, “à 5:53 pm”, comme le précise l’entreprise, reine du buzz et du story-telling. Ce jour là, coup de fil d’un assistant du patron de Starbucks : il souhaite avoir des démonstrations de produits. “Cette personne était tombée sur nos gâteaux à l’épicerie Bedford Cheese, à Brooklyn”, explique Michel de Rovira. En effet, depuis un an, Michel et Augustin tente petit à petit de se développer aux Etats-Unis, en commençant par New York, et a placé ses produits dans 200 points de vente.
Plutôt que d’envoyer les gâteaux par Fedex, les malins entrepreneurs décident au pied levé d’y envoyer deux de leurs salariés, Charlotte et Hassan (chez Michel et Augustin, on n’utilise pas les noms de famille). Objectif : faire goûter leurs gâteaux autour d’un café au patron, Howard Schultz. “On est parti le lendemain à deux à Seattle, avec quelques paquets de cookies”, raconte Charlotte, brand content manager chez Michel et Augustin, qui en a profité pour réaliser plusieurs vidéos sur cette aventure.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=iXjzz9mFhuU]
En même temps, la marque lance toute une campagne sur les réseaux sociaux (#AllezHowardUnCafé) pour soutenir l’opération, et incite les gens à prendre en photo un mug avec ce message.“Cela a super bien pris, on a eu plus de 2 000 images”, affirme Charlotte.
Le lundi, les deux messagers se pointent à l’entrée de la firme. Personne. Ils commencent à faire une vidéo, et une personne s’approche, leur demande qui ils sont. “Une heure après, on nous propose de rencontrer Howard Schultz. Il a salué notre culot, notre prise de risque et notre persévérance. Et il nous a proposé de venir raconter notre histoire le lendemain à une réunion avec 500 de ses salariés”, raconte Charlotte.

Michel de Rovira, dans un Starbucks de New York.
Michel de Rovira, dans un Starbucks de New York.

Quelques jours plus tard, le contrat était signé. “On n’aurait jamais réussi sans cette campagne sur les réseaux sociaux et sans le culot de Charlotte et Hassan, qui ont réussi à séduire les équipes de Starbucks”, affirme Michel de Rovira
Depuis le 22 juin, des gâteaux Michel et Augustin sont donc vendus dans 25 Starbucks de New York, et ce chiffre devrait passer à 60 d’ici la fin de la semaine. Avant de continuer de s’étendre, si tout se passe bien. Mercredi, la marque trouvera aussi une petite place dans les étagères de 10 Starbucks parisiens, et débutera au Royaume-Uni en septembre. Tout cela est bien sûr à relativiser: l’enseigne américain compte 21.000 cafés dans le monde.
Ce lundi à New York, dans les vitrines de ce Starbucks de Times Square, trônent les gâteaux et croissants d’une autre entreprise ayant réussi un “deal” avec le géant du café. Il s’agit de La Boulange, une marque créée par un Français de Californie, que Starbucks a rachetée il y a trois ans, avec toutes ses enseignes. La semaine dernière, Starbucks a décidé abruptement de fermer les 23 établissements La Boulange à la rentrée – pas assez rentables.
S’il s’est amusé du culot de Michel et Augustin, lorsqu’il s’agit de business, le patron de la plus grande chaine de cafés du monde ne leur fera pas de cadeaux.

40 trucs qui vont vous énerver lors de vos vacances d'été en France

Vous pensiez que vos vacances en France seraient une partie de plaisir? Détrompez-vous. Voici ce qui va vous taper sur le système.

40. Ne pas pouvoir payer votre baguette en carte bleue

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39. Les gens qui doublent dans la queue pour le taxi à Roissy
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38. Qui grugent dans le métro
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37. Le niveau d’anglais
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36. La grève des bagagistes
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35. Le format des dates
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On a expliqué pourquoi le format est différent…
34. L’oubli de votre code PIN
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33. Votre carte avalée au distibuteur
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32. Vous avez oublié qu’il fallait garder votre ticket de RER pour en sortir
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31. La météo
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30. Le métro parisien qui ne fonctionne pas 24h sur 24
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29. Les digicodes partout
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Lire aussi: Pourquoi n’y a-t-il pas de digicode aux US
28. Des rooftops nulle part
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27. Les mecs lourds en boîte
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26. Les mecs lourds dans la rue
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25. La boulangère qui ne te calcule pas
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24. Les Parisiens qui ne te calculent pas
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23. Le serveur parisien qui te prend de haut
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22. L’agent de la RATP qui te prend de haut
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21. L’agent de la poste qui te prend de haut
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20. La poste
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19. Les temps d’attente au Starbucks
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18. Michel Drucker, toujours là
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17. Vos amis qui se plaignent…
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16. De tout…
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15. D’avoir cinq semaines de vacances (quand vous rentrez pour 2 semaines)
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14. De ne pas être parvenus à poser toutes leurs RTT
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13. Que leur ticket resto n’a pas augmenté cette année
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12. Mais qui ne quittent pas la France
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11. Parce qu’ailleurs, il y a plein de problèmes aussi de toute manière
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10. La fermeture des magasins le dimanche
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9. La fermeture des banques le lundi
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8. Jean-Luc Mélenchon
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7. La grève des pilotes
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6. La grève des taxis
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5. Les taxis
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4. Les gens qui crachent sur Uber
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3. Les taxis qu’on ne peut pas héler dans la rue
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2. Le RER B
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1. La facture de téléphone qui va exploser
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Glose, la vie après Sarkozy de Nicolas Princen

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Aux Etats-Unis, les e-books représentent près d’un quart des ventes de livres – et les prévisions de croissance de ce marché pour les années à venir atteignent 21% par an. En France, ce marché est bien plus petit – moins de 3% des ventes.
C’est pour cela que Nicolas Princen, qui vit entre Paris et New York, a décidé de lancer Glose en priorité aux Etats-Unis. Sa plateforme, qui est à la fois un site et une application pour tablette et mobile (iOS et Android) permet d’acheter et lire des e-books. Il l’a rendue publique fin 2014 aux Etats-Unis, et signé des contrats avec des éditeurs, lui permettant de mettre sur son site 500.000 titres (en anglais), achetables à l’unité.
Concurrencer Amazon ou Apple
Un modèle différent, donc, de Scribd ou d’Oyster, des start-ups bien établies dans ce milieu, qui fonctionnent avant tout sur des modèles d’abonnement mensuel, avec accès à un contenu illimité. En réalité, Glose aimerait grignoter des parts de marché à Amazon ou Apple, qui vendent des e-books à l’unité.
“Faire une plateforme qui pourrait concurrencer Amazon ou Apple paraît un peu fou. Mais le marché est immense, nous faisons quelque chose de différent, et nous ne sommes qu’au début de la lecture numérique”, affirme le jeune homme, qui a été pendant près de cinq ans le conseiller sur le numérique de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.
La marque de fabrique de Glose, c’est la possibilité de personnaliser et partager ses lectures. Car lorsqu’il s’agit de lire un e-book, ce que Nicolas Princen regrette, c’est de ne pas pouvoir surligner, partager des passages, faire réagir d’autres lecteurs… Des réflexes d’étudiant bon élève, que cet ancien normalien et diplômé de HEC aimerait conserver.
NicolasPrincen-DR l'échapée volée
Sur Glose, on peut en un clic surligner, poster des extraits sur les réseaux sociaux, se créer une liste de citations personnelles, commenter des passages d’un livre et répondre à d’autres membres de la plateforme, se constituer une bibliothèque..Il est aussi possible de créer des “groupes de lectures”, des cercles privés ou publics, décrit Nicolas Princen, qui s’est bâti, sur son profil Glose, la bibliothèque parfaite du jeune entrepreneur : biographies de Steve Jobs et d’Elon Musk, études de cas d’Harvard.
“Remédier à l’inefficacité de la lecture”
“Avec Glose, on veut remédier à l’inefficacité de la lecture par laquelle on oublie beaucoup et on ne partage rien de ce qu’on lit. On a voulu créer un endroit pour conserver cette matière intellectuelle et faire un meilleur usage de son temps de lecture”, résume-t-il lors d’une présentation de son site au Consulat de France à New York. “L’ambition, c’est de créer une communauté de lecteurs qui partagent autour du livre.” Mais pas n’importe quel livre, le livre où les auteurs puissent commenter certains passages et discuter des interprétations de leur prose avec leurs fans.
Partenariats avec des entreprises ou des universités
Pour dégager des revenus, Glose, qui compte actuellement six personnes entre Paris et New York, perçoit un pourcentage sur les ventes de chaque livre (le nombre de ventes est à ce jour confidentiel).
Mais face aux géants du secteur, cela n’est pas suffisant. D’autres pistes sont à l’étude, comme des partenariats avec des entreprises dans le cadre de leur formation continue, ou avec des universités pour rendre accessible des e-books anotables aux étudiants. « Dans certains programmes, comme les MBA, la grande valeur des cours réside dans les conversations qui ont lieu en classe, et une plateforme comme Glose permettra aux élèves de garder la trace de tout cela. »
“Traquer” les lectures
Autre piste : la valorisation des données. En amassant des informations sur les lectures des gens, Glose pourrait aussi utiliser ces informations pour mieux comprendre les comportements des lecteurs. Un professeur d’université pourrait ainsi savoir quelles ont été les pages les plus lues dans le livre qu’il a confié à ses élèves, les passages les plus soulignés ou discutés.
En attendant de se lancer en France d’ici la fin de l’année, le fondateur de Glose s’est fixé un objectif : trouver de l’argent auprès d’investisseurs. Et potasser l’essai “Mastering the VC game”, qui traine dans sa bibliothèque virtuelle sur Glose.

Bravo, le "New York Post" découvre la French Touch!

La journaliste Elisabeth Vincentelli a fait une grande découverte. Elle en fait part dans les colonnes du New York Post : il y a de bons artistes français de musique électronique. Incroyable! Elle a juste vingt ans de retard.
“Vous souvenez-vous quand musique française a cessé d’être mauvaise?” , interrroge la journaliste dans son article. Et de citer des artistes de la French Touch que nos oreilles écoutent depuis de nombreuses années. “Il y avait de bonnes choses avant Daft Punk, mais c’est juste que personne ne le savait” .
L’origine de cette découverte ? Le film “Eden”, hymne au mouvement “French Touch” dans les années 90.
Pour prouver qu’il y avait bien une vie électro avant Daft Punk, elle cite dans son article des artistes “qui ne sont pas dans le film mais qui sont importants pour comprendre la vitalité de la scène house il y a 20 ans” : Thomas Bangalter à DJ Falcon, en passant par Cassius ou Motorbass. “Maintenant montez le son et dansez!” , écrit-elle. A vrai dire, on le fait déjà depuis longtemps.
 

Try The World : le tour du monde en boîte

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(Article partenaire) A défaut de partir explorer le monde, pourquoi ne pas le faire livrer au seuil de votre porte? C’est à partir de l’idée d’un « tour du monde à domicile » qu’est née Try The World, une marque de “box” qui livre surprises culinaires et culturelles en provenance d’un pays différent tous les deux mois dans un coffret. L’objectif : faire découvrir l’essence culturelle et gastronomique des plus beaux endroits du monde.
L’idée a germé dans l’esprit de deux passionnés de voyages, le Français David Foult et la Russe Kat Vorotova, alors étudiants à l’université de Columbia. Après plusieurs séjours à l’étranger –lui parcours l’Italie, le Brésil et le Vietnam où il monte une boîte de micro-finance, tandis qu’elle part étudier à Paris où elle travaille comme journaliste pendant un an – ils lancent Try The World en février 2013, à l’issue d’un même constat : « Quand vous recherchez des produits d’un pays que vous avez visité, vous réalisez que c’est très dur de les trouver aux Etats-Unis” , selon David Foult, qui explique vouloir “permettre à n’importe qui de goûter aux meilleures spécialités du monde d’une façon simple et amusante” .
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Le succès de la « Paris box » – dont une première version est lancée pour la Saint Valentin avec sept produits gourmets (biscuits de La Mère Poulard, fleur de sel Le Saunier de Camargue, crème de marron, produits  Thé du hammam) et des fiches de recommandations culturelles – confirme leur intuition. « Les gens étaient très friants. C’est très vite devenu viral, sur les réseaux sociaux et via les médias qui se sont intéressés à nous comme le Huffington Post, TechCrunch, CNN, ça nous a permis de décoller », raconte le co-fondateur de TTW. Ont ensuite suivi les “box” consacrées à l’Argentine, le Japon, le Maroc, l’Italie ou encore le Brésil.
 
Depuis, le succès de leur recette ne se dément pas. Via trois formules proposant des abonnements pour deux, six ou douze mois sans engagement, les abonnés reçoivent chez eux des “box” réalisées par des chefs renommés, fournies avec un guide culturel contenant informations locales, recommandations de films et œuvres littéraires, ou encore des recettes de cuisine. Try The World a notamment collaboré avec le chef français du Fouquet’s Christophe Schmitt, l’Italien David Rosengarten, l’Argentin Adolfo Suaya ou encore le Marocain Hamid Idrissi.3.5.15_paris_large_copy_2_720
« On découvre une culture à travers la nourriture mais aussi à travers l’art. Par exemple, notre box consacrée au Japon fait découvrir le rituel du thé » raconte David Foult, qui recommande cinq manières d’utiliser ces fameuses “box” : « Vous l’utilisez pour vous même, pour vous faire plaisir, ou comme expérience éducative avec vos enfants, qui découvrent ainsi les pays du monde. Autrement, la box peut s’utiliser pour des diners à thème entre amis, ou pour un rendez-vous galant ».
Try The World lance aujourd’hui une offre spéciale « Une boîte achetée – une boîte offerte » pour les lecteurs de French Morning, qui recevront gratuitement un premier exemplaire de la Paris Box (dont les produits sont disponibles sur l’e-shop du site).
Si la marque fournit également des « boîtes customisées en fonction des besoins et des envies, notamment pour les évènements d’entreprises », les deux fondateurs réfléchissent désormais à une futur offre « par régions ». 
Le site de Try The World
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
 

À Staten Island, un pâtissier français exilé

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Sur les élégantes nappes carmin, on trouve des bouteilles de cidre et des bougeoirs en Tour Eiffel. Au fond de la grande salle, des produits bien de chez nous (sirops Teisseire, crêpes dentelles Gavotte…) trônent sur les étagères d’une « épicerie française » improvisée. Derniers vestiges d’un univers que Laurent Chavenet a quitté il y a 15 ans.
Aujourd’hui, le cuisiner opère French Tart, l’une des seules pâtisseries françaises de Staten Island, cette île au sud de Manhattan où l’on se rend uniquement parce que le ferry gratuit qui nous y transporte passe devant la Statue de la Liberté. Sur la seule voie de métro qui traverse Staten Island, juste en face de la station Grand City, se dresse la devanture de French Tart, coincée entre un coiffeur et une petite maison.
Je suis arrivé à Staten Island en 2000 parce que mon ex-femme était d’ici, explique-t-il. Avant j’ai été cuisinier dans des hôtels parisiens puis en arrivant à New York, j’ai été chef au restaurant Montrachet à Manhattan et au Bec Fin à Philadelphie. En novembre 2001, j’ai ouvert French Tart, ça a tellement bien marché que j’en avais quatre en mars 2004 ».
Pourquoi n’y en a-t-il plus qu’une aujourd’hui ? « Parce que depuis il y a aussi eu un divorce » dit-il.

“Staten Island, c’est New York sans être New York”

French Tart est loin géographiquement de l’élite new-yorkaise. Loin de ses prix aussi. Ici, la tartelette est à 3$.  « Je sais qu’ici je vends mes produits à un prix dérisoire par rapport à ce que je pourrais en tirer à Manhattan. Mais Staten Island, c’est New York sans être New York. Je suis le seul ici, j’ai une clientèle fidèle à laquelle je tiens et que je veux garder. »

Pour fidéliser sa clientèle, Laurent Chavenet joue sur deux tableaux : la qualité de ses pâtisseries et des produits importés que l’on trouve sur les étagères de son commerce. Les jours de chance, ils sont en discount. Crêpes, galettes de sarrasin, escargots, filets mignons, oeufs pochés: on trouve des plats bien de chez nous à French Tart. La spécialité du chef : côtelettes d’agneau caramélisées au miel avec pêches fraîches et patates douces.

Certains soirs de juin, la chanteuse Sylvie Boisel accompagne les dîners de ses interprétations d’Edith Piaf ou de Françoise Hardy.

Quand on le lance sur ses anecdotes de cuisinier, Laurent Chavenet s’anime. Il en partage trois: Le jour où Michel Oliver, celui qui à travers ses émissions de télé lui avait transmis sa vocation, est entré dans sa pâtisserie; la fois où, à Hawaï, il a sauvé la pâte à bugnes de Jean-Louis Palladin, un chef français connu expatrié aux États-Unis – pour le remercier, celui-ci l’a emmené boire une bière en admirant le coucher de soleil…

Meilleur croissant de New York selon le Daily News

Et puis il y a cette troisième fois, mémorable, quand le New York Daily New l’a élu meilleur croissant de New York en 2013. «Aujourd’hui, c’est ma plus grosse vente ».

Loin du tumulte de Manhattan, Laurent Chavenet est bien. Mais il reconnaît que l’agitation de ses précédentes vies lui manque un peu. Rouvrir des points de vente, il y pense. C’est sûr, un au moins « un jour ou l’autre à Manhattan ».

Brodinksi vient déposer ses platines à New York

Le DJ et prodcuteur rémois Brodinski se rapproche de ses influences électro hip-hop : ce mercredi 24 juin, il viendra bidouiller ses machines à Output à Williamsburg.

En France, il a déjà tracé sa route. Soutenu par les Grands de la scène européenne (on pense à Laurent Garnier, Erol Alkan, Switch, Chloe…), Brodinski a sorti son premier album le 2 mars après un paquet de collaborations et remixes (dont deux co-productions sur Yeezus du king Kanye West, s’il vous plait).

Ce mercredi, il ne sera pas le newbie français au milieu d’Américains : c’est ici, aux Etats-Unis, qu’il est allé chercher des rappeurs (Bloody Jay, Peewee Longway, Bricc Baby Shitro, SD…) pour collaborer sur son album “Brava”. Un drôle de lien entre le rap US et la techno post-French touch qu’on lui connaît. Une rencontre entre sons bien léchés et agressifs qui fonctionne terriblement bien – son électro glisse vers un côté plus sombre, sensuelle, mystérieuse.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=khDS6tz41Xo]

France Run: la France court à Central Park en août

Être essoufflé, dégoulinant de sueur et plein de courbatures, c’est un petit plaisir que nous sommes de plus en plus nombreux à nous offrir.

Le 29 août, une course spéciale France vous permettra de fouler les allées de Central Park. France Run s’étalera sur 8km au coeur du plus grand espace vert de la ville. Hommes, femmes et enfants sont attendus sur la ligne d’arrivée à 8am (9:30am pour les enfants). Plusieurs prix, dont un voyage à Paris, sont à gagner.  La course commencera sur l’East Drive à 66th Street et passeront par Lasker Pool et le mythique Reservoir pour terminer près de Bethesda Terrace.

Inscriptions auprès de la New York Road Runners (9 East 89th Street) la veille et l’avant-veille, le jour même pour les enfants.

 

Saxos et jazz bands sur Fillmore street, à San Francisco

Chaque été, Fillmore street, à San Francisco, rend hommage au jazz. Le Fillmore Jazz Festival, qui rassemble chaque année près de 100 000 participants durant le week-end de l’indépendance, aura lieu samedi 4 et dimanche 5 juillet de 10 am a 6pm.
C’est l’un des plus grands festivals de jazz de la côte ouest. Sur 12 blocs, l’événement met en scène artistes confirmés et nouveaux talents, tout en offrant au visiteurs une expérience artistique et sensorielle.
Le festival donnera lieu à près d’une vingtaine de concerts de jazz de style classique, avant-gardiste, contemporain, et plus d’une trentaine de musiciens de jazz.
Le programme complet ici.

La Mermaid Parade met le cap sur Coney Island

Si vous êtes de passage à New York, c’est une tradition à ne pas manquer.  Les sirènes et leurs bijoux de coquillages défileront à Coney Island ce samedi 20 juin pour la célèbre Mermaid Parade.
L’évènement, qui marque l’arrivée de la saison estivale en célébrant mythologie et rituels marins, est l’un des défilés artistiques les plus importants des Etats-Unis. Créé en 1983,  il rassemble prés de 3.000 participants, et met en valeur l’histoire et la culture de ce quartier du sud de Brooklyn. En hommage au solstice d’été, chars, banderoles et participants déguisés arpenteront les rues de Coney Island, avec un départ prévu entre Surf Avenue et la 21st street à 1pm. La parade continuera sur la 10th street, et se terminera à Steeplechase Plaza. Tout cela se passe autour de la station de métro Coney Island.
 
 
 
 
 

Le 20 juin, à San Francisco, vous saurez tout sur le Pinot

Qu’on l’aime gris, blanc ou noir, le Pinot sera mis à l’honneur au 11ème festival du Pinot à San Francisco, samedi 20 juin.
Le festival réunira près de 80 artisans et vignerons, représentant différentes régions cultivant le Pinot. L’événement débutera à 12pm par un séminaire (sur réservation) sur les différents Pinots avec une dégustation fournie par six domaines viticoles différents. Le festival ouvrira ensuite ses portes au public de 2pm à 5pm, et prévoit démonstrations, dégustations de vin, et rencontre avec les vignerons.
Le programme :
11.30am-1.30 pm : séminaire spécial réservé aux membres du wine buying trade, avec présentation de prés de 200 pinots différents.
12pm-2pm : Séminaire régional avec dégustations spéciales et discussions avec les vignerons présents.
2pm-5pm : Ouverture du festival au public