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Les Vieilles Charrues à New York? Ça se précise…

Jérôme Trehorel, le directeur général du festival Les Vieilles Charrues, ne sait pas quelle forme prendra la version new-yorkaise du festival, mais il sait au moins ce qu’elle ne sera pas. “On ne va pas refaire les Vieilles Charrues à New York” , dit-il clairement.
Avec 200.000 participants chaque année (dont 30.000 campeurs) et une armée de 6.000 volontaires, reproduire le festival à l’identique relèverait du doux rêve. Jérôme Trehorel, qui a rejoint les Vieilles Charrues comme volontaire en 1998 alors que le festival était déjà “le plus gros de France en terme de fréquentation” , envisage donc la possibilité de lancer une “soirée Vieilles Charrues” dans la Grosse Pomme.
Exit les Muse, Lionel Richie, Bruce Springsteen et Tom Jones qui ont ou vont faire le déplacement à Carhaix: la soirée ferait la part belle à des artistes du “Label Charrues”, tremplin pour musiciens bretons. Aucune décision n’a été prise pour le moment, comme l’indique Jérôme Trehorel:

Depuis son arrivée, jeudi, pour participer à la Fête de la Bretagne new-yorkaise (du 14 au 17 mai), le patron des Vieilles Charrues multiplie les contacts. Il a rencontré les organisateurs du festival de musique de Central Park SummerStage et de Make Music New York, sorte de fête de la musique locale. Vendredi matin, il avait rendez-vous avec une vingtaine de Bretons et d’amis de la Bretagne au restaurant O’Cabanon pour leur présenter le festival. La rencontre était organisée par BZH New York, l’association bretonne de la ville, qui entend servir de relais entre le festival et les Français de New York.
Son co-président, Simon Herfray, en appelle à la communauté et aux entreprises “françaises, bretonnes” pour soutenir la venue des Vieilles Charrues à New York.

En attendant, la Fête de la Bretagne se poursuit. Elle se clôturera le dimanche 17 mai avec un grand concert gratuit de plusieurs groupes, dont le Celtic Social Club, au M 1-5 à partir de 4pm.

Sisley Loubet, la Française derrière Rihanna et Shakira

Sisley Loubet a beau danser depuis cinq ans avec quelques unes des plus grandes stars planétaires – de Rihanna à P. Diddy en passant par Shakira – elle n’a pas pour autant la grosse tête. A 27 ans, cette jeune Française toute simple, originaire de Cayenne en Guyane, compte parmi les danseuses les plus en vue de Los Angeles.
“Danser sur de grandes scènes est une énorme récompense pour moi, mais chaque audition est aussi un énorme ‘roller-coaster’ émotionnel”, raconte l’artiste, qui vit à Los Angeles et collabore depuis trois ans avec la chanteuse caribéenne Rihanna. Avec elle, elle parcouru le monde en 2013, lors de sa dernière tournée internationale Diamond World Tour, puis les Etats-Unis, en 2014, lors de son Monster Tour avec Eminem.
Rihanna est une artiste d’un grand professionnalisme, avec laquelle j’ai beaucoup de chance de travailler. Nous avons à peu près le même âge, et des origines en commun. C’est une fille comme les autres. Elle est toujours très sympa avec ses danseurs, même si, du fait de sa notoriété, elle se dévoile assez peu”, raconte Sisley Loubet.
Sa réussite à Los Angeles ne l’empêche pas de porter un regard lucide, parfois même critique sur le monde de la danse aux Etats-Unis. “C’est un univers hyper-compétitif. Ici à L.A, tout est très “business-oriented”. Le look et le physique comptent énormément et les gens ne font pas toujours preuve de loyauté. Il faut apprendre à avoir les nerfs solides”, raconte la danseuse au sourire sage, mais au regard déterminé.
C’est bien loin des paillettes d’Hollywood que Sisley Loubet enfile pour la première fois ses chaussons de danse. “J’ai pris mes premiers cours en Guyane, à l’âge de 6 ans, dans une école appelée l’Adaclam. Un vrai petit cocon familial, avec une super ambiance”, se souvient la danseuse avec tendresse. Un autre danseur guyanais est passé par là : Yannick Lebrun, le seul Français faisant partie de la compagnie new-yorkaise Alvin Ailey.
Une bourse sponsorisée par Oprah Winfrey
Après le bac, elle s’installe à Paris, où elle est formée au Centre International de Danse Jazz Rick Odums. En 2007, elle obtient une bourse pour poursuivre une formation à New York au sein de la prestigieuse école Alvin Ailey, porte-drapeau de la danse afro-américaine aux Etats-Unis. “C’était une chance incroyable pour moi : je me rappelle avoir écrit une lettre de remerciement à Oprah Winfrey, qui était l’une de mes sponsors” se souvient-elle.
A Manhattan, Sisley Loubet se sent presque à la maison, tant la culture caribéenne est omni-présente. Elle y découvre aussi les techniques et le rythme de travail à l’américaine. “J’ai suivi deux ans de programme intensif. On commençait à huit heures du matin, et on finissait à neuf heures du soir. C’était dur mais j’ai énormément appris.” 
A sa sortie de l’école Alvin Ailey en 2009, elle est retenue pour travailler sur l’un des clips de la chanteuse Shakira. Puis elle continue de multiplier les collaborations et les spectacles avec des artistes aussi divers que P. Diddy, Katy Perry, Mary J. Blige ou encore le rappeur Pitbull. Elle enchaîne aussi les plateaux télé, du Jimmy Kimmel Live, à American Idol en passant par the Voice, the Ellen Show ou David Letterman. Depuis mars 2011, elle a choisi de venir s’installer à Los Angeles, plus riche en termes d’opportunités professionnelles.
De la danse à la chorégraphie
“Les Français sont très appréciés dans le monde de la danse aux Etats-Unis. Ils apportent une créativité particulière, raconte Sisley Loubet. Je pense à Sofia Boutella (ndlr: l’une des danseuses franco-algériennes de Madonna) ou encore à la troupe du Cirque du Soleil qui compte de nombreux Français. Nous avons un rapport de vérité avec notre art qui est très apprécié. J’ai beaucoup d’admiration pour la scène hip-hop underground française qui est d’une qualité exceptionnelle. Les Américains eux, excellent davantage d’un point de vue technique.”
En plus de ses activités de danseuse, Sisley Loubet réalise des chorégraphies pour des danseurs français et caribéens, et envisage dans le futur d’endosser la casquette de directrice artistique. “Toute petite, je peignais, je dansais, j’écrivais, je faisais de l’équitation. Aujourd’hui, mon expérience de la scène aux Etats-Unis m’a vraiment permis de comprendre comment on construit un show. J’aime bien l’idée d’être maîtresse de mes idées et de les voir se réaliser.” 

"Le Chagrin des Ogres" ouvre le San Francisco International Arts Festival

Restituer des faits divers pour raconter le malaise de l’adolescence, c’est la démarche qu’adopte le dramaturge et metteur en scène belge Fabrice Murgia dans « Le Chagrin des ogres ». La pièce, présentée sous forme de conte onirique, sera présentée les jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 mai au Cowell Theater de San Francisco, dans le cadre de l’International Arts Festival.
La pièce, qui a décroché plusieurs prix depuis sa création en 2008 et a été saluée par la critique, est conçue comme un spectacle sensoriel. Elle nous plonge dans l’imaginaire de deux adolescents confrontés au passage à l’âge adulte.
Fabrice Murgia s’inspire de deux fait divers. D’un côté Bastien Boss, jeune Allemand de 18 ans ayant ouvert le feu dans son lycée avant de retourner l’arme contre lui en 2006. De l’autre, l’Autrichienne Natasha Kampusch, kidnappée enfant pendant près de 10 ans. En ancrant sa pièce dans la fiction, le jeune auteur explore les attentes, les choix et le désarroi de la génération qui est la sienne.

"The Connection": Jean Dujardin, un "juge en guerre"

Si Cédric Jimenez a choisi de raconter la “French Connection” , c’est parce que, dit-il, il a grandi avec cette histoire. Dans “The Connection” (“La French”), le réalisateur d’origine marseillaise porte à l’écran la lutte qui a opposé, dans les années 70, le juge Pierre Michel à la célèbre mafia marseillaise. Le film sort le vendredi 15 mai aux Etats-Unis (dates ci-contre).
L’histoire de “La French”, “ la France s’en souvient encore“, assure Cédric Jimenez, qui signe ici son deuxième long-métrage. Celle du juge Pierre Michel aussi. Nommé premier juge d’instruction au tribunal de grande instance de Marseille en 1977, il est devenu l’une des figures emblématiques du monde judiciaire français en faisant de la dissolution de la mafia marseillaise son plus grand combat. “C’était un juge en guerre, presque un croisé” raconte Cédric Jimenez, qui met en scène, dans “The Connection”, sa traque acharnée de “Tany” Zampa, parrain intouchable et charismatique de la mafia.
Si le film se veut sombre, il brille par le charisme de son duo d’acteurs principaux, Gilles Lellouche (“Tany Zampa”) et Jean Dujardin (le juge). En centrant l’histoire sur les personnalités paradoxales des deux rivaux, Cedric Jimenez donne à “The Connection” une dimension digne du grand polar américain.
Je voulais deux acteurs capables de jouer à la fois le charme et la dureté, et surtout quelqu’un de vif pour jouer le personnage du juge, comme Jean Dujardin” raconte le réalisateur. Le film alterne scènes d’actions et moments plus intimistes, où l’on découvre un Tany Zampa en « voyou » aussi violent qu’attachant, et un juge Michel en père de famille obnubilé par sa quête de justice. Avec le Marseille des années 70 en toile de fond.

 
 

Francoeur, et la musique de chambre fut à Houston

Les Houstoniens vont se régaler les oreilles. La Francoeur Chamber Music Society, fondée par le violoncelliste français Louis-Marie Fardet, fait son premier concert le dimanche 31 mai au Campbell Learning Center de Houston.
Pour ce coup d’envoi, l’artiste français sera rejoint par le violoniste Chavdar Parashkevov et le pianiste Viktor Valkov pour trois performances de Haydn, Mendelssohn et Chostakovich. Prix des places: 10 dollars pour les adultes, 5 pour les étudiants et les seniors.
 

Des curiosités françaises au San Francisco Silent Festival

Le San Francisco Silent Festival existe depuis 20 ans, et montre chaque année une sélection de films muets. Pour cette édition, qui se tiendra du 28 mai au 1er juin au Castro Theater, le festival proposera trois séances de films muets français. Comme au bon vieux temps, ils seront accompagnés de musique live, et présentés en partenariat avec l’Alliance Française de San Francisco.
La session Avant-Garde Paris (dimanche à 12:30 pm) regroupera deux curieux films parisiens des années 20. Le premier, Emak-Bakia, est un film surréaliste de Man Ray. Le second, par Dimitri Kirsanoff, est intitulé “Menilmontant”.
Egalement au programme du festival : “Visages d’Enfants” (samedi à 1pm), un film de Jacques Feyder se déroulant dans les Alpes, et “L’Hirondelle et la Mesange“, un film d’André Antoine de 1920 (dimanche à 9:30pm) évoquant l’univers des péniches qui transportaient le charbon dans le Nord de la France.

Des barons de la French Tech à la French Touch Conference à New York

Pour la deuxième année, la “French Tech” fait son show à New York. L’événement aura lieu les 24 et 25 juin : deux journées remplies de conférences, d’événements de networking, de présentations de start-ups et discours Les tickets sont en vente.
La liste des conférenciers vient d’être annoncée. Parmi eux :
– Frédéric Mazzella, CEO de BlaBlaCar
Ilan Abehassera, fondateur et patron de Insensi
Alexandre Mars, fondateur de Epic Foundation
Pierre Valade et Jérémy Le Van, fondateurs de Sunrise
– Didier Rappaport, fondateur de Happn
– Ludovic Le Moan, président de Sigfox
– Micha Benoliel, co-fondateur et CEO d’Open Garden
– Gabriel de Montessus, fondateur de HiPay
– Emmanuel Schalit, fondateur de Dashlane
– Quentin Sannié, fondateur de Devialet
Seront également présents des fonds d’investissement américains et européens. Le communiqué de presse en cite certains : FirstMark Capital (Matt Turck), First Round Capital, Union Square Venture, Greycroft, Felicis Ventures, Bessemer Venture Partners, Lead Edge Capital.

Tartine et Chocolat revient habiller les petits new-yorkais

Il fut un temps où Tartine et Chocolat avait six magasins aux Etats-Unis, dont deux à New York, sur Madison et Park Avenue. C’était au début des années 2000, et tous ont fermé. La marque de vêtements pour enfants BCBG, créée en 1977 par Catherine Painvin, a depuis été rachetée, en 2005, par le groupe Zannier. Un empire qui possède aussi les marques Catimini, Lili Gaufrette, Z et Absorba.
Après s’être focalisée sur la Russie, l’Asie et le Moyen-Orient, Emilie Zannier, la patronne du groupe, souhaite désormais accélérer le développement de Tartine et Chocolat aux Etats-Unis. Actuellement, le marché américain ne représente que 7 à 8 % des ventes de la marque (qui réalise un chiffre d’affaires de 38 millions d’euros, dont les deux-tiers à l’export). “Les Etats-Unis ne sont pas le territoire que nous avons développé en premier. Mais maintenant, nous nous estimons prêts”, affirme Emilie Zannier, rencontrée à l’occasion d’un de ses passages à New York.
Actuellement, la marque n’est vendue que dans quelques grands magasins de luxe, mais bientôt, elle devrait disposer de sa propre boutique à New York. Zannier recherche le bon emplacement. Peut-être dans l’Upper East Side. Ou plus au sud, vers Tribeca. A priori pour 2016.
“Le problème, c’est que sur Madison Avenue, les loyers sont devenus fous !”, remarque Emilie Zannier. D’ailleurs, la boutique Catimini de Madison Avenue a fermé il y a quelques mois pour cette raison – Catimini devrait rouvrir prochainement à un autre endroit, probablement downtown.
Si Tartine et Chocolat mise sur l’élégance à la française, son côté chic, des belles matières et son bon goût pour séduire les parents américains, elle devra faire face à de sérieux concurrents. Bonpoint, une marque française qui se positionne sur le même créneau que Tartine et Chocolat, a ouvert quatre magasins à New York ces derniers temps.
En attendant leur prochaine arrivée, Tartine et Chocolat peut déjà compter aux Etats-Unis sur des ambassadrices de choix. Les enfants de Sarah Jessica Parker, de Jessica Alba, et de Beyonce ont été vus avec des vêtements de chez Tartine et Chocolat.
 

Les start-up françaises et la tentation d'Austin

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On connait la Silicon Valley sur la Côte Ouest, la Silicon Alley à New York. Mais depuis une vingtaine d’années il faut aussi compter avec les Silicon Hills du Centre du Texas, où des poids lourds comme Apple, Dell, Google, IBM, Facebook et Freescale Semiconductors ont élu domicile et où des startups comme RetailMeNot (coupons) ou HomeAway (location de vacances) ont grandi.
De Hong Kong à Dublin en passant par Santiago du Chili, le pôle technologique d’Austin est donc extrêmement sollicité. Et si les Français sont encore en train de placer leurs pions, ils sont déjà bien positionnés par rapport à d’autres pays. « La France est la cinquième source d’investissements étrangers directs au Texas », notait en effet Liz Wiley, la présidente du French American Business Council of Austin lors d’une présentation de l’écosystème austinite au French Tech Club pendant South by Southwest Interactive, en mars. « Trente-deux projets français représentant 5 % du total des investissements directs étrangers ont été enregistrés entre 2009 et 2013. »
Si la première startup internationale ayant élu domicile au sein de l’incubateur et accélérateur emblématique d’Austin Capital Factory est norvégienne (Kahoot!). Et que l’International Accelerator officiellement lancé par un Grec l’an dernier dans l’Ouest d’Austin reste surtout tourné vers son pays d’origine,  la scène digitale austinite devrait s’internationaliser rapidement. Capital Factory vient de lancer un programme, Touchdown, à destination des porteurs de projets innovants étrangers et la ville d’Austin a mis sur pied un programme de développement économique international.
Lors de leur passage à Austin pour South by Southwest, plusieurs startupeurs français ont manifesté leur intérêt pour Austin. « Moi qui suis un ancien d’IBM et suis venu à Austinà plusieurs reprises, je suis très tenté par la ville, maintenant que nous réfléchissons à créer une filiale aux Etats-Unis, qui sont notre premier marché », a ainsi déclaré le patron Catopsys, Daniel Duhaubout, venu presenter son expérience de réalité virtuelle Immersis.
Ayant passé une partie de son enfance à Houston, le nouveau PDG d’origine mexicaine de la plateforme de narration interactive RacontR Greg Sierra a également des raisons personnelles de s’intéresser au Texas. Mais ces deux startupeurs français reconnaissent avant tout le pôle technologique que représentent les Silicon Hills texanes, ses nombreux accélérateurs et réseaux de financement de projets innovants.
« Nous pensions nous implanter à New York, car c’est là que se trouvent la plupart des médias américains, mais en plus d’une scène technologique montante, Austin possède des studios de cinéma majeurs, et c’est la capitale mondiale de la musique live, donc c’est une ville mixte, proche de l’Amérique Latine, qui monte beaucoup dans notre domaine. Elle n’est pas trop en décalage horaire par rapport à la France et elle est à taille humaine», raconte Greg Sierra.
Pour l’heure, ce dernier n’a pas sauté le pas, mais il reste intéressé. Et ce ne sont pas 330 jours d’ensoleillement par an et un coût de la vie bien inférieur à ceux de San Francisco et New York qui vont le dissuader.

Français d'Austin, soutenez la France à l'Eurovision

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En 2015, il n’y a pas de coupe d’Europe de foot. Mais il y a mieux: l’Eurovision! Français d’Austin, vous aurez l’occasion de montrer votre soutien à la candidate de la France, Lisa Angell.
Vous avez rendez-vous le samedi 23 mai à la Russian House pour une séance de visionnage en direct du grand show musical européen. Le rendez-vous est organisé par la chambre de commerce suédo-américaine du Texas. Histoire de ne pas venir complètement en touriste, sachez que Lisa Angell chantera “N’oubliez Pas une chanson d’ “espoir, de paix, de courage et de solidarité” selon la présentation. En 2011, Patrick Sébastien a écrit et produit des chansons pour son premier album et elle a rejoint en 2013 les chanteurs récurrents de l’émission de télévision “Les Chansons d’abord” présentée par la chanteuse Natasha Saint-Pier sur France 3.
Quarante pays participent à l’Eurovision de la chanson. L’Australie est invitée cette année. A Austin, les festivités commencent à 2pm. Venez avec votre drapeau et votre mauvaise foi.
 
 

Flux Art Fair s'installe à Harlem

C’est une première à Harlem ! La Flux Art Fair tiendra sa première édition harlémite du jeudi 14 au dimanche 17 mai, au sein de l’emblématique Corn Exchange Building, pour mettre en valeur la scène culturelle locale.
Fondée par la New-Yorkaise Leanne Stella dans le prolongement de la manifestation artistique Art in Flux, la Flux Art Fair de Harlem expose des artistes locaux et internationaux. La première édition affiche un beau palmarès : près de 50 artistes représentant une douzaine de pays exposeront sur le thème “l’artiste du XIXème siècle est un nomade”. Parmi eux, figurent la photographe française Capucine Bourcart et l’illustratrice Danielle Siegelbaum. 
La Flux Art Fair aura lieu durant la FRIEZE International Arts week, qui rassemblera du jeudi 14 au dimanche 17 mai certaines des plus grandes galeries d’art contemporain au monde, à Randall’s Island Park.

Des Français à WantedDesign

Pour son 5ème anniversaire, WantedDesign voit les choses en grand. Créé en 2011 par Odile Hainaut et Claire Pijoulat, la grande foire du design aux Etats-Unis et à l’international ouvre une plateforme à Brooklyn, du samedi 9 au mardi 19 mai, tandis que l’édition WantedDesign Manhattan aura lieu du vendredi 15 au lundi 18 mai.
Située au Terminal Stores Landmark Building dans West Chelsea, la plateforme WantedDesign Manhattan sert de lieu de rencontre entre les designers du monde entier. Cette année, plus de 100 exposants, dont prés de 70 internationaux, présenteront leurs travaux lors du traditionnel forum de lancement, mais aussi au cours de conférences et d’ateliers spéciaux.
La nouvelle plateforme WantedDesign Brooklyn, à Industry City dans Sunset Park, présentera de nombreuses installations grandeur nature – dont celle de la designer française Stephanie Marin – des ateliers organisés par des écoles de design et des boutiques éphémères. Une présentation sera notamment donnée par l’école française de design ENSCI les ateliers, en partenariat avec l’Ambassade de France.
L’événement aura lieu de pair avec le Parsons Festival, qui présente les travaux d’étudiants de l’école de design du mercredi 13 au vendredi 22 mai. Dans la même optique, le Design Forum, le 19 mai, portera sur les nouveaux challenges et les évolutions dans l’enseignement du design. De 9:30 am à 5 pm, les participants pourront assister à des rencontres organisées avec certains spécialistes, dont le designer français et ancien étudiant de l’ENSCI Christopher Santerre.
Le programme détaillé ici