Accueil Blog Page 1076

Qu'est-ce que je risque à utiliser une fausse ID à New York?

Si vous avez un coup de chaud à chaque fois que vous entrez dans un bar ou que allez acheter de l’alcool sans avoir l’âge requis, cet article est pour vous. L’utilisation d’une “fake ID” est sévèrement punie aux Etats-Unis. Voici ce que vous risquez.

Fausse “New York ID” ou faux permis de conduire

Pris en flagrant délit par le videur, vous risquez au mieux de vous voir refuser l’entrée et confisquer le faux document. “Dans le meilleur des cas, celui-ci sera simplement détruit”, explique Jacob Sirotkin, avocat new-yorkais et co-fondateur de la société Sirotkin Varacalli & Hamra. Mais il se peut aussi que l’établissement vous demande une autre pièce qui prouverait votre identité et appelle la police si vous ne pouvez pas leur en fournir une.” Si vous êtes surpris par la police avec une fausse carte d’identité, les conséquences sont variables “selon les circonstances, mais les peines peuvent être très sévères”, poursuit l’avocat new-yorkais.

A New York, vous seriez accusé de possession criminelle d’un document falsifié, ce qui peut-être puni d’une peine maximale d’un an de prison. “Néanmoins, les personnes qui sont accusées pour la première fois d’un délit de la sorte sont rarement condamnées à de la prison”, souligne Jacob Sirotkin. Dans ce cas, il pourrait s’agir d’autres condamnations telles qu’une amende, une liberté conditionnelle et/ou une très courte peine de prison. L’amende peut atteindre les 1.000$, et venir s’ajouter à l’une des sentences énoncées plus haut.

Si la fausse pièce d’identité est un permis de conduire, la sentence la plus sévère est de sept ans de prison. « Il s’agit là encore de la peine maximum, note Jacob Sirotkin. Cela ne veut pas dire que des jeunes de 17 ans qui utilisent un faux permis de conduire pour entrer dans un bar sont souvent condamnés à une telle peine de prison. »

Certains étrangers tentent de contourner la loi en utilisant des photocopies de cartes d’identités françaises ou de passeports retouchés. En théorie, le commerçant ou le videur ne peut l’accepter.

Faux passeport et fausse carte verte

De toutes les pièces d’identité, la possession d’un faux passeport est le délit le plus durement puni. Une personne utilisant un faux passeport encourt jusqu’à 10 ans de prison, 15 ans en cas de double récidive. La peine peut atteindre 25 ans de prison si ce faux passeport est utilisé pour commettre ou faciliter un attentat terroriste. “Une fois que la peine de prison a été effectuée, l’étranger sera exclu du territoire”, explique Sophie Raven, avocate franco-américaine spécialisée dans les questions d’immigration. Toute déportation l’empêche bien entendu de revenir aux Etats-Unis dans le futur. Sophie Raven ajoute que “cette règle s’étend non seulement aux étrangers qui sont aux Etats-Unis avec des visas temporaires, mais aussi aux détenteurs de carte verte.

L’utilisation d’une fausse carte verte entraîne les mêmes conséquences que l’utilisation d’un faux passeport “car tous deux sont considérés comme des ‘CIMT’ (crime involving moral turpitude)”, précise Sophie Raven, faisant référence à des actes bas, vil ou pervers, contraires à la moralité selon la loi américaine.

L'Hermione en mer, les Etats-Unis se préparent

A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’Hermione est quelque part entre la France et les Canaries, où elle doit marquer une escale avant de s’élancer vers les Etats-Unis.
A New York, le président de l’association des Amis de l’Hermione La Fayette aux Etats-Unis, est sur le pont. “L’Hermione, souffle Miles Young, prend tout mon temps libre” . Mercredi, tout juste de retour de Suisse, il avait un rendez-vous téléphonique avec la US Navy, qui envisage d’accueillir l’Hermione en envoyant l’un de ses vaisseaux la rencontrer lors de son escale à Annapolis, ville de l’Académie navale. “Nous avons leur appui sur tous les ports du voyage, se réjouit Miles Young. De manière générale, le climat est positif” .
Alors que la réplique de la frégate de La Fayette vogue tranquillement sur l’Atlantique, les préparatifs vont bon train aux Etats-Unis. L’Hermione et son équipage de 79 personnes (dont un tiers de femmes) doivent arriver le 5 juin à Yorktown, haut-lieu de la révolution américaine, avant de progresser vers le nord. Un voyage hautement symbolique 235 ans après que l’Hermione originale a transporté le jeune marquis vers les Etats-Unis pour aider à battre les Anglais.

Pour ajouter à la pression, le départ de la nouvelle Hermione de l’île d’Aix, mi-avril, en présence de François Hollande et de Ségolène Royal, a suscité un vif intérêt médiatique. “Même les grands journaux britanniques en ont parlé!” s’exclame Miles Young (qui est anglais), “agréablement surpris” par l’ampleur de la couverture. Barack Obama s’en est mêlé, souhaitant “bon vent” à l’équipage dans une lettre.
Aux Etats-Unis, on s’assure que l’Hermione est accueillie sans vagues. Dans chaque ville-escale, un comité local constitué de bénévoles s’active pour organiser des expositions, des conférences, des performances et des visites du navire. Tous les ports dans lesquels le vaisseau doit jeter l’ancre ont confirmé leur participation. Tous sauf New York, où le South Street Seaport “est confirmé à 95%” , cautionne Miles Young. “Cela a été très, très dur. Il n’y a pas une seule agence qui prend ce genre de décision. On nous a offert plusieurs options qui n’étaient pas satisfaisantes pour des raisons techniques. Il n’était pas clair qu’un emplacement au South Street Seaport serait disponible. Nous avons perdu beaucoup de temps mais je pense que le plus dur est derrière nous” .
Photos: le départ de l’Hermione
Côté financements, les levées de fonds successives ont permis à l’association d’ “arriver là où nous devions arriver” , précise Miles Young sans donner de chiffre. Deux galas en Floride, où l’Hermione n’ira pourtant pas, ont permis de lever à eux-seuls 200.000 dollars. La levée de fonds continuera même lorsque l’Hermione sera à quai. Les organisateurs comptent notamment sur quelques grandes entreprises pour louer le navire (5.000 à 25.000 dollars en fonction du moment de la journée). L’argent levé doit permettre de couvrir l’organisation d’expositions et de projets divers dans les différentes villes hôtes de l’Hermione, mais aussi le drainage de certains ports, le paiement des frais portuaires et la sécurité aux abords du bateau.
Les festivités ont déjà commencé avec, fin avril, une pièce de théâtre sur La Fayette et son épouse Adrienne au FIAF à New York et le coup d’envoi d’une exposition sur le marquis et l’Hermione à Washington. A Yorktown, une cérémonie d’accueil en présence de l’ex-présidente de Poitou-Charentes (lieu de naissance de la nouvelle Hermione) Ségolène Royal et le gouverneur de Virginie est actuellement en cours de préparation. A Philadelphie et Greenport, l’Hermione retrouvera la flotte des grands voiliers de la célèbre association Tall Ships of America. Le déjeûner de La Fayette de 1781 avec les membres du Congrès à bord du navire sera rejoué à Philadelphie.
A New York le 1er juillet, l’Hermione pourrait être accueillie par le maire de New York Bill de Blasio, qui n’a pas confirmé. Le 4, entre 10h et midi, elle passera devant la Statue de la Liberté, en tête d’un cortège de 300 bateaux petits et grands. Dans toutes les villes, le navire sera ouvert au public. A Alexandria, près de Washington, l’Hermione pourrait bien recevoir la visite d’un haut dignitaire américain. Les services de sécurité y ont fait du repérage, confient les organisateurs. “Peut-être Joe Biden” murmure-t-on, ou, qui sait, Barack Obama.

Le monde de 2025 débattu à Miami les 7 et 8 mai

Il est encore temps de s’inscrire au grand symposium des Conseillers du commerce extérieur (CCE), qui se tiendra les 7 et 8 mai à Miami. Ce grand rassemblement, ouvert aux chefs d’entreprises et aux décideurs économiques français du monde entier, a pour thème “Vision 2025” .
Au cours des deux journées de symposium, une série de conférences tentera de peindre l’économie mondiale de 2025 en s’interrogeant sur les tendances d’aujourd’hui. Plusieurs poids lourds du monde du business et de la politique sont attendus pour cette exercice de prospective, où plusieurs centaines de personnes sont attendues: l’ancien directeur général de l’OMC Pascal Lamy, le fondateur de Fedex Fred Smith, le PDG français de Best Buy Hubert Joly, l’ancien directeur de la CIA David Petraeus et la président de GE France Clara Gaymard… Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius participera aux festivités.
Parmi les sujets au programme: “les tendances mondiales à l’horizon 2025” , le big data, les tendances dans la tech, “l’internet des objets” et la diplomatique économique.
Panels en anglais pour l’essentiel.

A Hollywood, Nicolas Neidhardt sur les traces d'Alexandre Desplat

Installé à Los Angeles depuis deux ans, Nicolas Neidhardt est à Hollywood ce qu’il n’a jamais pu être dans l’Hexagone : un compositeur de musiques de films qui compte. Connaitra-t-il le même succès qu’Alexandre Desplat, le Français qui a remporté un Oscar cette année, et raflé de multiples prix en France et aux Etats-Unis ?
En France, Nicolas Neidhardt avait seulement signé la musique d’ « Absolument Fabuleux » et « Titeuf, le film ». A Hollywood, ce musicien en est déjà à une demi-douzaine de bandes originales, dont celles des récents « Killer Elite » avec Robert De Niro et Jason Statham, « Last Knights » avec Morgan Freeman et Clive Owen et « Kidnapping Mr Heineken » avec Anthony Hopkins, film pour lequel il a écrit des chansons d’après-guerre en allemand.
« Tout nouveau mec qui arrive à L.A. pourrait être la prochaine megastar en son domaine, explique-t-il, et c’est ce que se disent les Américains. Face à n’importe quel inconnu, ils sont donc hyper-enthousiastes. Mais attention, ici, on n’a qu’une chance. Si tu ne la saisis pas, tu dégages. En France, avant de t’engager, les gens veulent savoir d’où tu viens, qui tu es et ce que tu as fait. Et une fois que tu es en vitesse de croisière, plus personne ne se demande si tu fais toujours de la qualité », raconte-t-il.
Selon lui, les Américains sont plus exigeants. « Et plus lisibles, aussi, surtout dans la pub. Ils expriment clairement ce qu’ils veulent. L’approche est plus pragmatique, alors qu’en France, elle est plus artistique. Mon atout, c’est d’amener aux Etats-Unis une créativité européenne. Et à l’inverse, j’exporte le savoir-faire hollywoodien puisque je continue à travailler pour la France et l’Allemagne. Je viens d’ailleurs de recevoir une commande pour une grosse série de quarante-sept épisodes qui sera diffusée par France 2. » 
Allemand par son père et Français par sa mère, Nicolas Neidhardt a commencé le piano à six ans, et se rend compte, pendant son adolescence, que « musicien, c’est vraiment cool pour plaire aux filles ». Après le bac et le conservatoire, il entre au CIM, école de jazz parisienne quasi-jumelle du Berklee College of Music. Dans la foulée, il est joue dans des pianos bars, enseigne les gammes à des petits, et se met à la composition. « J’adorais déjà les musiques de films, et d’abord celles de Morricone, mais je n’avais pas de connections avec ce monde. » Comme il est friand de pop et de variété, il se lance dans cette voie.
En tant qu’arrangeur et réalisateur, il s’est frotté à Desireless, Michel Jonasz, Catherine Lara, Patricia Kaas, et fait des dizaines de remixes avec Dimitri From Paris. A la fin des années 80, il fait partie des musiciens qui accompagnent Les Nuls sur Canal +, puis contribue à lancer la carrière d’Ophélie Winter. « J’ai co-composé ‘Dieu m’a donné la foi’ et quelques autres titres. Puis j’ai notamment bossé sur les premiers albums de Jenifer et Nolwenn Leroy, et produit Link Up, le boys band issu de l’émission ‘Pop Stars’. J’ai aussi fait beaucoup de pubs et créé la musique de ‘La Crim’, la série de France 2. »
En 2004, Nicolas intègre le cercle professionnel de Véronique Sanson et la suit à Los Angeles pour l’enregistrement de nouvelles chansons. « J’étais déjà venu ici en touriste, mais là, je me suis pris une grosse claque. Je suis scotché par le professionnalisme des musiciens et des studios, ainsi que par les moyens mis en œuvre. Aux Etats-Unis, la musique est un art et les musiciens, véritablement reconnus. En France, on les voit comme des mecs plutôt foireux qui ne vont peut-être pas payer leur loyer. »
Il part ensuite un an en tournée avec Véronique Sanson puis conçoit les deux albums de Gérard Darmon, l’acteur des Nuls. Mais il sent le vent tourner. « On était en 2006, les gens commençaient à télécharger et les ordinateurs à faire la loi dans les studios. Le mien, à Montmartre, a vite souffert de cette évolution, et le monde de la pub m’a fait comprendre qu’à plus de quarante ans, je n’étais plus dans le coup. Quant aux compositeurs de musiques de films français, ils me disaient qu’un variétomane n’aurait jamais sa place dans leur sérail. »
En 2008, il sort un album de piano solo et joue à New York, et décide alors de donner un tournant américain à sa carrière. « J’ai donné cinq concerts à New York, alors qu’en France, j’ai péniblement réussi à en faire un. Dans ce cadre, j’ai croisé un producteur qui m’a dit que pour les musiques de films, il fallait aller à Los Angeles. En 2010, j’ai passé quelques semaines à Marina Del Rey avec un copain compositeur. En 2011 et 2012, j’étais tous les deux mois à Los Angeles, et début 2013, je m’y suis installé définitivement avec ma femme Stéphanie et notre fils Sacha. »
A Los Angeles, Nicolas et sa petite famille tentent de se mélanger à la population cosmopolite de la ville. « Avec les Américains, j’aimerais parfois avoir des conversations un peu plus engagées, philosophiques et critiques. En même temps, ça me déprimerait de n’avoir à faire qu’à des gens sérieux. » On ne peut jamais tout avoir…
Jean-Philippe Darquenne

Houston Expat Pro fait son show de printemps

C’est l’occasion de faire le plein de cadeaux. Le réseau de conjoints d’expatriés de Houston, Houston Expat Pro, organise un “Spring show” le vendredi 1er mai.
Seize exposants participent à l’opération, vitrine du savoir-faire des membres de l’association dans un large éventail de domaines (photographies, vêtements femmes et enfants, accessoires faits main, objets peints à la main, livres, sacs en cuir, bijoux, cadeaux de naissance, plaisirs culinaires, illustrations originales, tapisseries en siège…). Un « personal shopper » sera aussi sur place.
Chun-Mee Chaline, Vice-Consule de France à Houston, ouvrira l’événement à 9:15 am.

Les Arts Florissants jouent à Los Angeles

Depuis la création de l’ensemble Les Arts Florissants en 1979, le claveciniste et chef d’orchestre franco-américain William Christie continue de faire revivre la musique baroque à travers le monde. C’est au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles que l’ensemble, basé à Caen en Basse-Normandie, s’apprête rejouer certains classiques des grands musiciens du XVIIème siècle lors du concert “Baroque variations”, le mercredi 6 mai à 8:00 pm.
Avec les instruments d’époque (flûtes, hautbois, violons) et un petit corps de vocalistes, la troupe – qui tire son nom d’un opéra du compositeur baroque Marc-Antoine Charpentier – revisite les oeuvres des grands compositeurs du XVIIème siècle, dont Lully, Charpentier, ou encore Rameau, à travers le riche répertoire de la musique de cour française.
A Los Angeles, l’ensemble musical rejouera les créations de Michel Lambert, François Couperin, Joseph Chabanceau de la Barre, Honoré d’Embruns et bien évidemment Marc-Antoine Charpentier.

A Los Angeles, un documentaire sur la vie avec Alzheimer

0

Alors que sa mère, Flore, est diagnostiquée atteinte d’Alzheimer, Jean-Albert Lièvre filme chaque jour l’évolution de la maladie à la demande du neurologue en charge du traitement.
A partir de ces vidéos, il a réalisé un film-documentaire, « Flore », qui sera présenté à la USC School of Cinematic Arts, le jeudi 30 avril à 7 pm.
Le film avait reçu le prix du meilleur documentaire au festival de films Colcoa de Los Angeles en 2014.
Dans « Flore », Jean-Albert Lièvre approche la maladie de près, la filme jour après jour. « Dans quelques mois tu ne marcheras plus, tu ne parleras plus, et tu t’enfermeras dans ton monde », l’entend-on dire dans l’une des séquences. Pourtant, contre l’avis général, il décide de la sortir des institutions pour la ramener chez elle, en Corse. Là, au contact de ses proches et de la nature, il filme sa mère, et peu à peu, sa renaissance.


 

Les Arts Florissants, une sensation musicale à Miami

On est toujours très bien accueilli aux Etats-Unis” . William Christie a beau avoir acquis la nationalité française, il n’en reste pas moins heureux de revenir dans son pays natal. Le chef d’orchestre et joueur de clavecin franco-américain et son étonnante formation de musique baroque, les Arts Florissants, se produiront à Berkeley, Los Angeles et Santa Barbara début mai et pour la première fois à Miami le 29 avril.
Pour ceux qui ne connaissent pas les Arts florissants, c’est un ensemble (orchestre et voix) dédié à la promotion de la musique baroque. Un répertoire méconnu que les Arts Florissants ont contribué à révéler depuis leur création en 1979 par Christie, en plongeant notamment dans les riches collections de la Bibliothèque Nationale de France. Le monde entier s’arrache l’orchestre, qui est en résidence privilégiée au théâtre de Caen. New York, Moscou, Versailles, Londres, Vienne… la liste est longue. Il a également, depuis début 2015, le statut de formation associée à la toute nouvelle Philharmonie de Paris.
Pendant leur mini-tournée américaine, les Arts Florissants joueront “Airs sérieux et à boire”, avec des compositions de Charpentier, Couperin et Lambert entre autres. Miami est la grande nouveauté de ce déplacement aux Etats-Unis, où le groupe se rend “au moins quatre fois par an” . “Miami est devenue une ville avec une certaine notoriété culturelle, justifie William Christie. Il s’y passe beaucoup de choses. Il y a de bons orchestres, de bons chefs. C’est une destination” . Une destination qui aime la musique baroque? “Les tickets se vendent bien” , croit savoir le chef d’orchestre.
Il faudra bien cela pour aider la formation “affectée directement” par la réduction des aides publiques à la culture en France. “L’argent public des collectivités territoriales est des plus en plus difficile à avoir. Il y a eu des réductions budgétaires importantes. Et en France, le mécénat des grandes entreprises est quasiment inexistant. Le climat est frileux” , juge William Christie.
Heureusement, les Arts Florissants peuvent compter sur un public fidèle: “75% de notre budget provient des recettes de nos concerts. C’est assez extraordinaire” , souligne-t-il. “Le public grandit. Après trente ans d’existence, on continue d’être attendus. ” Et entendus.
 

Le cabaret fou d'Erika Moon à Miami

Le glamour parisien s’invite à Miami le temps d’une soirée. La danseuse Erika Moon, fondatrice des “Viva Paris International Show” et “Burlesque Magnifique” présentera “Cabaret Follies”, mix de ses deux spectacles, le vendredi 1er mai au Colony Theater de Miami.
Erika Moon est une habituée des grandes scènes parisiennes, dont le prestigieux Lido de Paris. La danseuse puise dans 17 ans de tournées à l’international pour donner vie à ses spectacles qui allient danse, comédie, musique et costumes burlesques.
Dans son premier show “Evolution burlesque” créé en 2011, la danseuse s’inspire de l’art du cabaret et y interprète toute une palette de personnages, de Cléopâtre à Betty Boop en passant par la “Marquise en délire”. Son spectacle “Viva Paris International Show” s’inscrit dans le même registre fantaisiste et burlesque, en réunissant danseuses classiques et de cabaret. “Cabaret Follies” combinera les deux performances, en y ajoutant un style typiquement “Vegas”. Bref, tout un programme.

Pourquoi ces appartements "chemin de fer" aux Etats-Unis?

Ceux qui vivent où envisagent de s’installer aux Etats-Unis ont probablement déjà entendu parler des “railroad apartements”, littéralement “appartements chemin de fer”. Ces appartements étroits et parfois sans couloirs sont fréquents dans certaines grandes villes comme Boston, New York ou San Francisco. Pourquoi? C’est la question bête de la semaine.
Pour commencer, une brève définition. Le “railroad apartment” reprend le modèle des trains du début du XXème siècle, dans lesquels les cabines de voyageurs étaient collées les unes aux autres, et bordées par un long couloir. L’appartement “chemin de fer” dispose de chambres en enfilade, reliées par une simple porte. Contrairement aux trains, beaucoup n’ont pas de couloir, et il faut passer par les premières pièces pour se rendre dans les suivantes.
Ils ont vu le jour au début du XIXème siècle, mais se sont répandus vers la moitié du siècle quand le nombre d’immigrés venus d’Europe a commencé à croitre rapidement dans les grandes villes de la Côte Est, notamment Boston et New York où au moins 500.000 personnes vivaient dans ces logements (chiffres de 1865). Ces immigrés, attirés par le boom industriel américain, s’entassaient dans les caves à New York dans des conditions telles que la Ville a été obligée d’ériger de nouveaux immeubles pour les accueillir.
A New York, en pleine expansion économique, ces travailleurs sont alors logés, par groupes, dans des immeubles du Lower East Side, ou des maisons urbaines des quartiers environnants, réorganisées en “railroad apartments” , explique Alexander Adamov, agent immobilier à New York.
“Les constructeurs des ‘railroad apartments’ visaient une clientèle avec de faibles revenus, l’idée était de caser le plus de personnes au sein d’un même appartement” , ajoute l’historien Barry Lewis.
Autre avantage de ces appartements: ils étaient abrités dans des bâtiments étroits, facilement “insérable” entre les immeubles existants. Cela se faisait bien entendu au détriment du confort des occupants qui, en l’absence de couloir, devaient traverser les autres pièces pour gagner la partie commune, où se trouvait la salle à manger et la cuisine. New York, pour ne parler que d’elle, a longtemps fermé les yeux sur les conditions de vie des occupants. Il faudra attendre la fin du XIXème siècle – et de grandes préoccupations sanitaires – pour que la conception des “railroad apartments” soit modifiée pour permettre l’aération et l’arrivée de la lumière naturelle.
 

La Compagnie ouvre son "tout business" entre Londres et New York

La Compagnie est française, le service aussi, mais pas la liaison: pour sa deuxième ligne, le nouveau venu du secteur a choisi Londres-New York.
La petite compagnie au nom… facile à retenir, est donc un peu moins petite depuis vendredi dernier, date du vol inaugural entre les aéroports de Londres-Luton et de Newark. Les fondateurs de l’entreprise “tout business low cost” lancée en août 2014 ont choisi d’ouvrir cette deuxième ligne plutôt que de doubler leur service entre Roissy et Newark.
Comme pour Paris-New York, l’avion est un Boeing 757-200, équipé de 74 sièges business inclinables à 180 degrés, et d’un système de divertissement via tablette Samsung. Le vol quitte Londres à 17h45 pour arriver à New York à 21h. Le vol retour part à 22h20 pour arriver à 10h30 le lendemain matin. Dans un premier temps, ces liaisons sont effectuées 4 fois par semaine.
Pour l’été, la Compagnie offre des tarifs à prix réduit, à la fois pour Londres et pour Paris. L’offre duo permet de voyager à deux pour 3090 $ entre sur Londres-NY et 2990 $ sur Paris-NY entre le 30 juin et le 3 septembre (réservation avant le 31 mai). Plus d’info ici.

Un goût de Vieilles Charrues à New York

Le fameux festival d’été breton a des envies d’évasion. Il débarque à New York à l’occasion de la fête de la Bretagne, du 14 au 17 mai.
Premier festival français par sa fréquentation (225.000 spectateurs l’an dernier), “Les Vieilles Charrues” accueille chaque année un programme éclectique, à Carhaix-Plougher, en centre-Bretagne. L’an dernier le plateau comprenait Elton John, Stromae, The Black Keys et beaucoup d’autres.
Chaque année, l’association des Bretons BZH New York organise une version locale de la fête de la Bretagne, soutenue par le Conseil Régional de Bretagne. Pour la première fois cette année, “l’association en a profité pour tenter une première association avec les Vieilles Charrues, raconte le président Laurent Corbel. Notre idée est qu’à terme on puisse avoir un vrai festival des Vieilles Charrues à New York”. Le directeur du festival, Jérôme Trehorel fera d’ailleurs le déplacement, à la fois pour promouvoir le festival auprès du public américain et, espère Laurent Corbel, “prendre des contacts pour une éventuelle version new-yorkaise du festival”.
En attendant, ils commencent par faire venir un “chouchou” du festival, le Celtic Social Club. Le groupe breton, formé autour du batteur Manu Masko, est soutenu par le Label Charrues, qui vise à soutenir des artistes bretons, lors du festival mais également en dehors. Les sept musiciens viennent à New York pour y enregistrer un album en public. Un évènement transformé en soirée de gala, pour deux sessions d’enregistrement au Concert Space de Beethoven Piano (211 West 58th St à Manhattan) le vendredi 15 mai. Chacune accueillera 50 spectateurs, qui recevront chacun un CD produit pendant la soirée (remplir le formulaire ci-dessous pour gagner un place). Réservations ici (75$)
Un autre concert, plus grand public, et gratuit, aura également lieu le dimanche 17 mai au Club M15 à Tribeca. Le Celtic Social Club s’y produira aux côtés de plusieurs groupes locaux d’inspiration celtique. Plus d’infos ici.
 
Le concours pour gagner 2 places VIP à l’enregistrement public est maintenant terminé. Bravo aux deux gagnantes: Marion Morelle et Emilie Scherrer.