L’année scolaire est bientôt finie, mais il est encore temps d’inscrire son enfant en camp d’été ! French Morning a listé pour vous les camps d’été en français du Texas qui ont encore des places.
Houston
Apprentissage de la sorcellerie, création d’un spectacle de marionnettes, réalisation d’une mission pour les services secrets français, création d’une bande dessinée de super héros… Le programme des participants au camp d’été d’Education française Greater Houston est chargé. (Et pour assurer toutes ces activités en français, EFGH continue d’ailleurs de chercher à recruter.) Pour les enfants de 5 à 11 ans. Du 15 juin au 24 juillet, de 8h30 à 15h. A Duchesne Academy, 10202 Memorial Drive. 350$/semaine en journée complète. Détails et inscription ici.
La Maternelle de Houston propose elle d’embarquer les plus jeunes dans une odyssée spatiale, puis au bord d’un navire pirate, avant de s’immerger sous l’eau et d’aller à la rencontre des dinosaures, pour finir l’été en beauté en compagnie des animaux du cirque. Pour les enfants de 18 mois à 6 ans. Du 1er juin au 14 août, de 7h à 18h30. Environ 250$/semaine. Détails et inscription ici.
Le camp d’été de l’Alliance française de Houston promet une immersion dans la langue française faisant appel aux sens, du mouvement jusqu’à l’audition en passant par la vue. Pour les enfants et adolescents de 5 à 15 ans. Du 8 juin au 26 juin et du 6 juillet au 24 juillet, de 9h30 à midi, trois emaines minimum. A l’Alliance française de Houston, 427 Lovett Blvd. 350$/session de trois semaines. Détails et inscription au 713 526-1121.
Dallas
A Dallas aussi, toutes les occasions seront bonnes pour s’exprimer en français. Dessin, peinture, céramique comme design graphique, échecs, montage vidéo, programmation informatique, robots et sports collectifs seront autant de vecteurs d’immersion dans la langue française dans le cadre des camps de français proposés aux enfants et adolescents par Dallas International School. Deux camps artistiques entièrement en français permettront aux plus jeunes (3 à 5 ans) de montrer leurs talents naissants. Une fête de la musique est organisée la semaine du 21 juin, ainsi qu’un petit gala à l’issue de chaque session de trois semaines et une semaine internationale la quatrième semaine du camp.
Pour les enfants de 3 à 19 ans. Du 15 juin au 24 juillet, de 9h à midi et de 12h30 à 15h30, à la journée ou à la demi-journée (avec possibilité de garde à partir de 7h30 et jusqu’à 18h), trois semaines minimum. A Dallas International School, 6039 Churchill Way. 180$/semaine en journée complète. Détails et inscription ici.
Le camp d’été de l’Alliance française de Dallas ayant lieu la semaine du 22 juin, juste après la date officielle de la fête de la musique, c’est la musique qui servira de fil conducteur à une semaine de chants, danses et fabrication de petits instruments de musique en français entrecoupés de jeux en plein air. Pour les enfants de 6 à 8 ans. Du 22 au 26 juin, de 9h30 à 12h30. A l’Alliance française de Dallas, 10830 N Central Expy #152. 160$/semaine. Détails et inscription ici.
Austin
A Austin International School, l’accent sera mis sur l’équilibre alimentaire et le sport pour développer des habitudes saines dès le plus jeune âge par le biais d’activités physiques et de jeux ainsi que de cours de cuisine et de nutrition en français, espagnol et anglais. Afin de bouger en s’amusant, différents parcours d’obstacles seront créés, le dernier par les enfants eux-mêmes. Pour les enfants de 3 à 6 ans. Du 8 juin au 17 juillet, de 9h à midi et de 13h à 15h30 (avec possibilité de garde à partir de 7h30 et jusqu’à 18h). 290$/semaine en journée complète (garde à partir de 7h30 gratuite), deux semaines minimum, mais pas forcément consécutives. A Austin International School, 4001 Adelphi Lane. Détails et inscription ici.
Avec Education française Austin, il s’agira de monter un spectacle de cirque. Pour la première fois, le camp d’été du programme de français langue maternelle de la capitale du Texas s’adresse aussi aux enfants qui apprennent le français et veulent découvrir les cultures francophones par le biais de la magie du cirque. Pour les enfants de 5 à 11 ans. Du 8 au 12 juin pour les francophones et du 15 au 19 juin pour ceux qui apprennent le français. 230$/semaine. A Highland Park Baptist Church, 5206 Balcones Drive. Détails et inscriptions auprès d’[email protected].
L’école Jean-Jacques Rousseau propose quant à elle des cours de langues intensifs suivis de diverses activités en intérieur et en extérieur. « Au fil des années, nos camps d’été ont inclus du tennis, de la natation, du mini-volley, de l’aviron, des dégustations culinaires, des arts plastiques, de la robotique, du hip hop, des échecs, de la peinture, de l’impression, de la sculpture et du dessin », indique l’établissement dans sa présentation. Pour les enfants et adolescents de 4 ans à 17 ans. Du 1er au 28 juin à Austin (et du 6 juillet au 24 juillet en France), de 9h à 15h (avec possibilité de garde à partir de 8h et jusqu’à 17h30). 225$/semaine. A l’école Jean-Jacques Rousseau, 11607 N. Lamar Blvd. Détails et inscription ici.
Photo : Petite Ecole Internationale d’Austin.
Camps d'été français au Texas: les inscriptions, c'est maintenant!
Downtown, Pitchoun déroule les pans-bagnats, clafoutis et viennoiseries
Un petit vent du sud de la France souffle sur Downtown Los Angeles. Installée sur Olive Street, en face de Pershing Square, la nouvelle boulangerie-pâtisserie française Pitchoun se prépare à couper ce vendredi 1er mai le ruban marquant son ouverture.
A la tête de cette entreprise, un couple de méridionaux, Fabienne et Frédéric Souliès, qui se sont rencontrés il y a 20 ans lors de leurs études à San Francisco.
Fabienne Souliès est originaire de Monaco. “Ma mère, qui est Italienne, m’a transmis son amour de la gastronomie méditerranéenne”, explique la co-propriétaire de Pitchoun, qui a longtemps travaillé dans le secteur de l’industrie hôtelière aux côtés de son mari. “Lui, il vient d’une famille de propriétaires terriens et de boulangers du sud-ouest. Quand il était petit, son aire de jeux, c’était les paniers à pain de la boulangerie familiale” raconte Fabienne Souliès.
Son mari rêvait depuis toujours d’entamer un retour aux sources en ouvrant sa propre boulangerie aux Etats-Unis. Diplômé de l’Ecole de boulangerie-bâtisserie de Paris en 2012, c’est en Californie qu’il décide de se lancer dans l’aventure. “Depuis nos études, nous avions gardé des attaches fortes ici, avec des amis et une famille d’accueil à Los Angeles. Nous y revenions tous les deux ans. L.A s’est imposé comme une évidence pour y réaliser notre rêve”, raconte Fabienne Souliès.
Pan bagnat, clafoutis et kouign-amann
En plus de ses pains traditionnels, soupes, salades et autres viennoiseries françaises à emporter, Pitchoun dispose d’une centaine de places assises pour prendre le petit-déjeuner, le déjeuner ou y “bruncher” le week-end. Au menu, de nombreux plats et spécialités flairant bon le midi : du célèbre pan bagnat niçois à la tarte tropézienne en passant par les merveilles du sud-ouest et les oeufs à la provençale.
“Nous faisons aussi le kouign-amann, le clafoutis, le croque-monsieur… Nous allons petit à petit développer la carte pour y ajouter d’autres spécialités régionales françaises”, précise la propriétaire de Pitchoun. Tous les ingrédients utilisés sont locaux, bio ou issus de l’agriculture durable. Pour les cuisiner, Fabienne et Fréderic Souliès se sont entourés d’un chef pâtissier et d’un chef boulanger, venus de France.
A l’intérieur, la décoration est soignée : tons chauds orangés, jolies photos noir et blanc, objets chinés (gaufrier à l’ancienne, vieille enseigne de boulanger récupérée auprès de commerçants retraités), mobilier fabriqué à partir de barriques de vin ou encore faïence provençale au mur. “Nous avons aussi aménagé une bibliothèque d’une centaine de livres en français que nous mettons à la disposition des clients.”
Situé à deux pas du prestigieux Biltmore Hotel, Pitchoun est installé dans un bâtiment historique de Downtown L.A, le PacMutual Building, datant du début du XX siècle. “C’est un emplacement unique, dans un quartier en pleine renaissance, en train de devenir hyper branché. Mon mari a eu le coup de foudre immédiat quand il a vu l’immeuble”, explique Fabienne Souliès. “Nous disposons aussi d’une jolie terrasse ensoleillée toute la journée, avec vue sur un nouveau mur végétal de 25 mètres (ndlr: le plus grand de Los Angeles) qui sera d’ailleurs lui aussi inauguré ce vendredi.” Voilà donc deux raisons de pointer son nez dans les environs.
Sunday in Color, site de déco bobo d'une expat' à San Francisco
Dans la chambre de Milo, 16 mois, un curieux bestiaire veille sur le sommeil du petit garçon : un flamant rose en papier mâché, un éléphant-tirelire, des poupées russes déguisées en ours…Sur une étagère, des poupons jaunes et bleus tiennent un conciliabule, tandis que sur la commode, un ukulélé repose à côté d’une lampe ananas.
A l’origine de ce monde coloré, on découvre la maman de Milo, Sonia Imbert, créatrice, à San Francisco, du site Sunday in Color, une boutique en ligne spécialisée dans les jouets originaux et la décoration pour enfants.
Sunday in Color, c’est donc d’abord l’histoire d’une maman en quête de jouets et de déco pour ses enfants. Originaire de la région parisienne, Sonia Imbert est arrivée aux Etats-Unis en 2010, pour suivre son mari muté à San Francisco. Après la naissance de son premier fils en 2011, elle part à la recherche d’objets éloignés des stéréotypes fille-garcon. Forte d’une expérience de huit ans dans la communication à Paris, et d’un passage chez la marque de textiles Petit Pan, Sonia Imbert décide de lancer sa propre boutique en ligne en octobre 2012, travaillant depuis chez son appartement de Cow Hollow.
“Mon choix s’est porté principalement sur des designers européens qui proposent des objets qui peuvent convenir aussi bien aux filles qu’aux garçons”, explique-t-elle. “Le fil directeur de Sunday in Color, ce sont les couleurs vives, les imprimés, les pois, les rayures.”
Pour se faire connaître, Sonia Imbert a établi une liste de blogs et journalistes américains spécialisés dans la déco et les jouets pour enfants, et les a contactés un par un. Grâce à cela, elle a peu à peu bâti sa clientèle aux Etats-Unis, et dans le reste du monde.
Lampes, bijoux, papeterie, doudous, coussins, rangements, dînettes… L’inventaire de Sunday in Color est varié, la sélection soignée : “Je choisis les articles comme s’ils étaient pour moi, et j’aime tout ce que je vends”, s’enthousiasme Sonia Imbert. “J’ai délibérément fait le choix de ne pas vendre de vêtements car beaucoup de boutiques en proposent déjà.”
La créatrice de Sunday in Color cherche sans cesse des nouvelles niches, des créateurs originaux encore inconnus aux Etats-Unis. Instagram, Pinterest et Etsy sont de constantes sources d’inspiration. Lors de ses séjours en France, Sonia explore les boutiques de déco et jouets pour enfants et démarche les marques qui ne font pas encore partie de son catalogue. Un impératif: rester abordable; sur Sunday in Color, les prix vont de 3 à 160 dollars, avec une majorité d’articles à moins de 50 dollars. Avoir une boutique uniquement en ligne permet également de minimiser les coûts de fonctionnement.
La clientèle de Sunday in Color ne cesse de s’accroître, avec en moyenne 70 à 100 commandes par mois. Sonia a récemment présenté ses articles dans le cadre d’un “pop up shop” organisé en partenariat avec d’autres boutiques ou commerces tenus par des compatriotes. Elle a pu ainsi se faire connaître en personne auprès de nouveaux clients, et souhaite renouveler l’expérience à plus grande échelle.
Parmi les best-sellers du site, on trouve les cintres “visages” de la marque anglaise Red Hand Gang, la lampe lapin, et la peluche Bambi, fabriquée par la marque danoise Maileg et popularisée par Kourtney Kardashian qui l’a achetée pour sa fille Penelope. La tendance du moment, ce sont les couleurs pastel: Sunday in Color propose donc des illustrations et des cartes postales aux tons très doux de la marque néerlandaise Eef Lillemor, ainsi qu’une corde à sauter cornet de glace à croquer.“Mon coup de coeur du moment, c’est la lampe ananas”, affirme Sonia Imbert. “Elle est colorée, originale et ne chauffe pas du tout, ce qui est parfait pour les enfants.”
Bientôt un nouveau Consul à Los Angeles
La réception donnée mercredi 30 avril par l’Ambassadeur de France, Gérard Araud, au sein de la résidence du Consul général à Beverly Hills, a été l’occasion de faire le point sur les mouvements des représentants de l’Etat en Californie du Sud.
Axel Cruau, l’actuel Consul Général de France à Los Angeles, arrivé en 2012, devrait quitter ses fonctions cet été pour devenir consul à Shanghai, la plus grande ville de Chine avec 14 millions d’habitants.
Il ne sera pas le seul à faire ses valises, puisque le consul général adjoint, Fabrice Maïolino, est quant à lui appelé à rejoindre l’Ambassade de France à Vilnius en Lituanie, où il devrait officier auprès de l’Ambassadeur.
Si les noms de leurs successeurs ne sont pas encore officiellement annoncés, ceux de Christophe Lemoine et Matthieu Clouvel ont été avancés. Christophe Lemoine travaille actuellement en tant que Chef de cabinet de Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. Tandis que Matthieu Clouvel occupe le poste de Consul général adjoint à Bruxelles.
Un après-midi avec Guignol au FIAF
Les “Family Saturdays” du FIAF accueillent un invité de marque ce samedi 2 mai: Guignol. La marionnette légendaire prendra vie, pour la plus grande joie des petits et des grands, lors d’un spectacle de la Compagnie des Zonzons, une troupe d’une vingtaine de personnes qui veut préserver la flamme de Guignol. Le Pot de confiture sera joué en anglais et en français au Florence Gould Hall du FIAF à partir de 1:30 pm.
A 3:30pm, la Compagnie des Zonzons animera un atelier de marionnettes dans le Skyroom, au dernier étage du FIAF. Pour les 6 ans et plus. Cet atelier est vendu avec la performance.
Jonah Bokaer fait danser les mythes des Carpates
Le chorégraphe Jonah Bokaer a présenté son spectacle “Other myths” pour la première fois en Hongrie en 2014. Son objectif: dénoncer l’austérité en Europe de l’Est et les politiques des gouvernements de droite. Il a demandé à cinq artistes de partager avec lui des mythes carpatiques qu’il a mis en scène et chorégraphiés.
C’est ce spectacle qu’il viendra présenter à New York le dimanche 3 mai, sur la scène sans décor du Lightbox. Il sera plongé dans une ambiance sonore créée par le Soundwalk Collective, des magiciens du son basés à Berlin et New York. Cinq danseurs est-européens participent au spectacle: Evin Hadžialjević (Slovénie), Katharina Illnar (Autriche), Zoltán Grecsó (Hongrie), Szabolcs Pataki (Hongrie), Karolina Šuša (Croatie). Jonah Bokaer, considéré par le New York Times comme le « l’homme de la renaissance de la danse moderne » pour avoir organisé des performances de danse dans des musées et galeries, est l’auteur de 35 chorégraphies. Ses travaux ont été produits partout dans le monde, dont le Guggenheim, MoMA PS1 et le MAD.
On a visité le nouveau Whitney Museum
Le Whitney Museum of American Art ouvre ses portes le 1er mai dans un bâtiment tout neuf surplombant l’Hudson River.
Près de six mois après la fermeture du bâtiment de Marcel Breuer, qui a abrité le Whitney Museum sur Madison Avenue pendant près de 50 ans, le musée rouvre dans le Meatpacking District. Monstre architectural, le nouveau bâtiment du Whitney impose au quartier ses formes cubiques et ses façades de verre signées Renzo Piano. L’intérieur est spacieux et lumineux. D’ailleurs, ces nouveaux locaux offrent bien plus qu’une seule expérience artistique. Il vous font prendre de la hauteur. Situées à différents niveaux, ses terraces offrent une vue imprenable sur l’Hudson River, le Meatpacking et le sud de Manhattan. Deux cafés entièrement vitrés y sont d’ailleurs aménagés, au rez-de-chaussée (ouvert à tous) et au dernier étage du musée (pour les visiteurs uniquement).
Composé de cinq niveaux d’exposition et d’un étage abritant un théâtre et un espace educatif, vous pourriez facilement y passer votre journée. Commencez votre visite au 8eme et dernier niveau puis descendez. Vous verrez ainsi défiler devant vos yeux les différents mouvements qui ont marqué l’art américain depuis le début du XXeme siècle jusqu’à nos jours.
La première exposition du nouveau musée, visible jusqu’au 27 septembre, comporte 600 travaux issus de la collection permanente de l’ancien établissement. “America is hard to see” se penche sur les thèmes qui ont passionné les artistes américains de ces 150 dernières années.
Au total, 400 artistes se partagent l’affiche de cette exposition inaugurale. Max Weber et Georgia O’Keeffe tapissent de leurs toiles abstraites et colorées les murs du 8eme étage. Descendez d’un niveau pour découvrir le monde du spectacle américain raconté notamment par le cirque d’Alexandre Calder qui cohabite avec les toiles expressionistes abstraites de Willem de Kooning ou de Jackson Pollock. Si Andy Warhol et d’autres artistes du Pop Art se sont installés au 6e étage, écrans de télévision, aspirateurs, mur de peluches et mégots de cigarettes sculptés remplacent la peinture comme forme d’expression au niveau inférieur.
Photographies, sculptures, dessins, films et installations modernes se partagent ainsi en bonne entente les vastes espaces d’exposition séparés par de hauts panneaux blancs. Entre deux étages, reposez-vous un moment sur les canapés installés derrière de grandes baies vitrées et admirez le flot des voitures et de l’Hudson River.
Fondé en 1930 par la sculptrice Gertrude Vanderbilt Whitney, le musée, consacré aux artistes américains, a d’abord pris ses quartiers dans Greenwich Village. Il a déménagé une première fois en 1954 au niveau de la 54e rue, avant de partir s’installer dans l’Upper East Side en 1966. Un espace situé au rez-de-chaussé du nouveau bâtiment est d’ailleurs consacré à l’histoire du musée.
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Films on the Green 2015: un programme très méditerranéen
Dans l’année à New York, il y a deux moments qu’on attend avec impatience. La fin de l’hiver et le retour de Films on the Green (et peut-être un peu Noël). Le festival de films français et francophones en plein air vient de dévoiler sa programmation 2015. Dix films gratuits, en français avec des sous-titres anglais, sont au menu de cette édition centrée sur le cinéma du pourtour méditerranéen.
Comme chaque année, ils seront projetés dans différents parcs de New York, chaque vendredi pendant tout l’été au coucher du soleil (Central Park, Riverside Park, Tompkins Square Park, Washington Square Park, Columbia University et Transmitter Park). Début des festivités: le 29 mai.
Tous les films commencent à 8:30pm, sauf le film de clôture qui débutera à 7:30pm.
29 mai: Central Park (79th street et Fifth Avenue): “…And God Created Women” (“Et Dieu créa la femme”) par Roger Vadim
5 juin: Washington Square Park: “Caramel” par Nadine Labaki
12 juin: Washington Square Park: “Pépé le Moko” par Julien Duvivier avec Jean Gabin
19 juin: Tompkins Square Park: “Priceless” (“Hors de prix”) par Pierre Salvadori avec Audrey Tautou et Gad Elmaleh
26 juin: Tompkins Square Park: “Zarafa” par Rémi Bezançon & Jean-Christophe Lie
10 juillet: Riverside Park, Pier I (70th Street): “Goha” par Jacques Baratier avec Omar Sharif
17 juillet: Riverside Park, Pier I (70th Street): “Queen to Play” (“Joueuse”) par Caroline Bottaro avec Sandrine Bonnaire
24 juillet: Transmitter Park (Greenpoint, Brooklyn): “La Dérive” par Paula Delsol
31 juillet: Transmitter Park (Greenpoint, Brooklyn): “La Collectionneuse” par Eric Rohmer
10 septembre: Columbia University (116th St): “The Rabbi’s Cat” (“Le Chat du rabbin”) par Joann Sfar & Antoine Delesvaux
Le festival de films d'Angers Premiers plans s'invite à Austin
Les Français Abdellatif Kechiche et Arnaud Desplechin, le Turc Nuri Bilge Ceylan, ou encore l’Allemand Fatih Akin, tous sont passés par là. Chaque année depuis 1989, le Festival Premiers Plans d’Angers révèle les créations de cinéastes européens débutants. Pour sa 27eme édition, l’évènement s’exporte au Texas avec le New French Cinema Weekend qui présentera en avant-première trois des films français du festival, du vendredi 1er au dimanche 3 mai à Austin, dans le cadre du jumelage entre les deux villes.
Trois réalisateurs français sont ainsi mis à l’honneur : le réalisateur Ioanis Nuguet viendra présenter “Spartacus et Cassandra” , Marianne Tardieu parlera d'”Insecure” , et “Tonnerre” de Guillaume Brac clôturera le week-end. Une discussion aura lieu le 2 mai avec les réalisateurs et les programmateurs du Festival Premiers Plan et du Festival de Cannes.
Le programme :
“Spartacus & Cassandra” (2014) – le vendredi 1er mai à 8pm au Marchesa
Avec Cassandra Dumitru, Spartacus Ursu et Camille Brisson. Le réalisateur Ioanis Nuguet présentera le documentaire pour sa projection en avant-première à Austin. Spartacus et Cassandra, deux jeunes enfants roms sont recueillis et éduqués par Camille, une jeune trapéziste qui vit dans un “chapiteau-squat”. Mais les enfants sont tiraillés entre la vie confortable qui leur est promise, et l’appel de leurs parents, restés dans un campement de fortune.
Vive French Cinema – Discussion aver les cinéastes et programmateurs sur l’industrie du cinéma – Le samedi 2 mai à 3pm au Austin Studios
Avec les réalisateurs Ioanis Nuguet (Spartacus & Cassandra), Marianne Tardieu (Insecure), Xavier Massé (programmateur du Festival Premiers Plans d’Angers ), Arnaud Gourmelen (programmateur du Festival de Cannes et du Festival Premiers plans d’Angers). Une discussion aura lieu sur le film français indépendant lors d’une réception avec le caviste français Bouvet Ladubay.
“Insecure” (2014) – le dimanche 3 mai à 2pm , au Marchesa
Drame social réalisé par Marianne Tardieu, avec Adele Exarchopoulos et Reda Kateb. Marianne Tardieu viendra présenter son premier film. Shérif, étudiant en situation précaire, prépare le concours d’infirmier le jour, et travaille comme vigil la nuit. Mais une nuit, alors qu’il est pris pour cible par une bande de jeunes désoeuvrés, sa vie bascule.
Insecure / Qui vive (2014) – Trailer English Subs by unifrance
“Tonnerre” (2013) – le dimanche 3 mai à 5pm au Marchesa.
Réalisé par Guillaume Brac, avec Vincent Macaigne, Solène Rigot. Un musicien sentimental et désoeuvré décide de passer l’hiver dans sa famille, à Tonnerre en Bourgogne. Il y fait la rencontre de la jeune Mélodie dont il tombe amoureux. Et s’aperçoit alors que les joies de l’amour sont éphémères.
Soirée expo et baby-sitting au musée De Young de San Francisco
Baby-sitting, verres de vin et visite du musée : en voilà donc une bonne idée. C’est ce que propose le musée De Young de San Francisco, en début de soirée vendredi 29 mai. Attention, il faut vite réserver.
Les parents pourront visiter le musée tranquillement, pendant qu’une équipe de choc proposera des animations artistiques aux enfants de 4 à 12 ans.
La soirée est organisée en partenariat avec le site pour parents Red Tricycle.
Le tarif de 40$ par famille (2 adultes, 2 enfants) comprend l’entrée aux collections permanentes et à l’expo “Botticelli to Braque : Masters from the National Gallery of Scotland”, le baby-sitting et deux verres de vin.
A San Francisco, voir Roméo danser avec Juliette
Si on peut apprécier du Shakespeare en livre, au théâtre ou à l’écran, on peut l’apprécier en ballet aussi. Le directeur artistique et chorégraphe du San Francisco Ballet Helgi Tomasson y présentera le ballet “Roméo et Juliette” du vendredi 1er au dimanche 10 mai.
D’un côté la passion amoureuse qui lie Roméo et Juliette, de l’autre, la haine qui anime les Capulet et les Montaigu, les deux familles les plus puissantes de Vérone auxquelles appartiennent les deux amants.
Helgi Tomasson redonne vie au classique de Shakespeare à travers les nombreuses chorégraphies de ses danseurs, organisées en trois actes. Helgi Tomasson, qui fête cette année son 30ème anniversaire en tant que directeur artistique et chorégraphe du San Francisco Ballet, a également adapté et chorégraphié “Le lac des cygnes”, “La belle au bois dormant”, “Roméo et Juliette”, “Giselle”, “Don Quichote” et “Nutcracker” .
Bienvenue au nouveau site bilingue "Silk and Souls"
On est particulièrement fier de vous annoncer le lancement de “Silk and Souls” . Et pour cause, ce tout nouveau site de photos et de reportages en français et en anglais a été créé par notre contributrice Manon Lemoine!
Comme la rédaction de French Morning ne sélectionne que la crème de la crème, attendez-vous au meilleur en naviguant sur “Silk and Souls” . La partie “Silk” porte sur la mode à New York. On y trouve des “shootings” photo de rue et des clichés de New-Yorkais tout beaux pris au gré des quartiers de la ville. Les textes qui les accompagnent sont en français et en anglais. La partie “Souls”, en français, propose des reportages, des portraits et des analyses ayant pour fil conducteur les femmes dans le monde entier. Les lecteurs de “Silk and Souls” peuvent ainsi découvrir en ce moment le portrait de l’avocate irakienne Suaad Allami qui aide les femmes irakiennes déplacées à se reconstruire à travers son ONG Women for Progress. Longue vie à “Silk and Souls” et bon courage à notre consœur Manon Lemoine pour cette nouvelle aventure!