Accueil Blog Page 1084

Le docu "Dior and I" sur les coulisses de Dior sort à New York

Le documentaire de Frédéric Cheng “Dior and I” , dans les coulisses de la Maison Dior, sort au Film Forum et au Lincoln Center le vendredi 10 avril.
Le film nous plonge dans le quotidien de Raf Simons, bombardé responsable de la haute-couture de Dior seulement huit semaines avant le grand défilé automne-hiver 2012 en lieu et place de John Galliano, viré pour avoir tenu des propos antisémites. Pour le rien arranger, Simons, un Belge qui a commencé comme designer dans le meuble, n’avait pas évolué jusqu’alors dans la haute-couture.
Le réalisateur français, qui a co-produit “Valentino: le dernier empereur” et co-réalisé “The Eye Has to Travel” sur l’ancienne rédactrice-en-chef de Vogue Diana Vreeland, a glané plus de 270 heures d’images. Depuis le moment où il rencontre son équipe dans les ateliers de Dior, on voit le designer en pleine préparation du show, entre moments de stress et de doutes et des instants de légèreté. Le documentaire a été applaudi par la critique. C’est le premier film que Frédéric Cheng réalise seul.
 
 

Des Français au festival de la BD Mocca à New York

C’est l’un des rendez-vous new-yorkais incontournables des amateurs de bande-dessinée. Organisé  par la Society of Illustrators, le Mocca Arts Festival présente chaque année les nouvelles tendances et influences dans l’univers des “comics”, en saluant le travail d’artistes américains et internationaux. Cette année, l’évènement se tiendra au High Line Hotel de New York les samedi 11 et dimanche 12 avril.
Les lecteurs sont invités à rencontrer, au fil des allées, les différents artistes et découvrir leurs travaux. Pour sa 13ème édition, le festival affiche un beau palmarès d’auteurs nord-américains et étrangers. Parmi les invités d’honneur, figurent la peintre et dessinatrice américaine Aline Kominsky-Crumb, le cartooniste américain Scott McCloud ainsi que l’auteure et illustratrice américaine Raina Telgemeier.
Plusieurs Français s’ajoutent à la liste des invités internationaux, dont certains grands noms de la bande-déssinée : on retrouve ainsi la célèbre blogueuse, auteure et illustratrice Pénélope Bagieu dont la nouvelle “Cadavre exquis” va être publiée aux Etats-Unis; le dessinateur Doublebob et l’auteure et illustratrice de best-sellers Annie Goetzinger. Seront également présents l’artiste et éditeur belge Ilan Manouach, en compagnie d’Anne-Françoise Rouche, directrice du Centre d’Expression et de Créativité de Vielsalm en Belgique.
 
 

Fabien Roussel, dans les cheveux des VIP à Austin

A Austin, Fabien Roussel ne chôme pas. Ce coiffeur français est sollicité presque à chaque évènement majeur se déroulant dans la capitale texane, des X Games au Grand Prix de Formule 1, en passant par South By South West. Son créneau: les stars. Les cheveux de l’ancienne Spice Girls Geri Halliwell, ainsi que de l’acteur et réalisateur Robert Duvall et de sa femme Luciana Pedraza, venus présenter à SxSW en avant-première mondiale leur dernier film, Wild Horses, sont passés sous sa brosse ces six derniers mois.
« L’année dernière, j’ai coiffé Arianna Huffington (fondatrice du média en ligne éponyme), venue pour South by Southwest. C’était la première fois que je travaillais à l’hôtel Four Seasons », raconte le styliste français, qui a démarché tous les grands hôtels du centre-ville après son déménagement dans la capitale texane il y a trois ans. « J’ai été reçu par le concierge adjoint du Four Seasons, puis le concierge, que j’ai invité au Deseo Salon où je loue un siège, et ils m’ont fait confiance pour coiffer les personnalités. »
Après avoir géré trois salons de coiffure à Saint-Etienne et avoir été repéré par un chasseur de têtes, Fabien Roussel a fait ses armes américaines chez Julien Farel, un salon de coiffure de luxe à New York. Pendant près de dix ans, il a coiffé des mannequins et des célébrités pour des couvertures de magazines et les défilés de la New York Fashion Week.
Bien loin du tumulte new-yorkais, il a choisi de s’installer à Austin pour élever ses deux enfants avec son épouse texane. « On a une autre qualité de vie ici, avec les 330 jours d’ensoleillement par an d’Austin et un coût de la vie bien inférieur à celui de New York. » Mais il n’a pas non plus renoncé à l’activité de formation qu’il avait à New York, retournant régulièrement dans la Grosse Pomme pour le compte de la marque française de produits capillaires Phyto.
« En France, on se forme par apprentissage pendant deux ans, avant d’éventuellement enchaîner sur deux autres années de brevet professionnel, voire un brevet de maîtrise. Il n’y a rien de tel ici, aux Etats-Unis, où l’on se contente de 1.200 heures de pratique au cours de six mois de “revue”. Pour devenir de véritables stylistes, les jeunes professionnels américains gagneraient à étudier le dessin et les postures humaines. »
Sans (encore ?) se lancer dans la formation initiale, Fabien Roussel a commencé à approcher des salons texans qui pourraient bénéficier de sa spécialisation dans le coiffage des cheveux longs et les coupes glamours.
 

Ode à la Rose ouvre une boutique

0

Warby Parker, BirchBox, Rent the Runway: à New York, on ne compte plus les sites d’e-commerce qui ont ouvert une boutique “physique” après avoir fait leurs preuves dans le monde virtuel.
C’est désormais le tour d’Ode à la Rose, une start-up qui vend des bouquets de roses en ligne. Lancée en 2011 par deux Français de New York, Louis Brunet et Olivier Plusquellec, la marque cherche à se différencier avec sa touche “française”, ses fleurs haut-de-gamme, ses packaging design et divers petits plus high-tech (carte de voeux virtuelle en vidéo, photo des fleurs avant la livraison, suivi du bouquet en temps réel etc).
Pour ce premier pas dans le monde du “brick-and-mortar”, les deux entrepreneurs fleuristes commencent doucement, avec un “pop up store” (comprenenez un magasin éphémère). “C’est une manière pour nous de tester l’expérience du retail. Ensuite, si l’expérience est concluante, on envisage d’ouvrir une boutique permanente”, affirme Louis Brunet.
La boutique Ode à la Rose, qui sera en activité du 8 avril au 6 juillet (avec au milieu, la fête des mères), permettra d’acheter des roses sur place, ou de passer commande pour des livraisons, via des tablettes à disposition.
Elle est située au pied de l’hôtel Roger Smith, dans un quartier ultra-passant, en plein Midtown East (sur Lexington, au coin de la 47ème rue). Pourront-ils rentabiliser l’opération avec un loyer qu’on imagine coquet pour un emplacement si convoité?
Pour Louis Brunet, l’intérêt va au-delà. “Il s’agit avant tout d’une manière de faire connaitre la marque”, note-t-il. L’expérience de voir les fleurs, de les sentir, de les toucher, devrait permettre d’attirer de nouveaux clients, affirme Louis Brunet. Dont le business continue de bien pousser : si Ode à la Rose, qui emploie six personnes, reste discret sur ses résultats, il affirme que le chiffre d’affaires de sa petite entreprise a doublé en 2014, et devrait plus que doubler en 2015.

Carte: où écouter de la musique live à New York

0

Le week-end approche et, avec lui, votre “date” du vendredi soir ou la virée nocturne avec votre cousin venu de France. Dans les deux cas, soyez prêt quand ils vous demanderont à aller dans un bar de musique “live” .
Il y en a beaucoup à New York et on vous voit venir: non, nous n’avons pas listé ici tous ces bars. Seulement ceux que nous aimons. Et nous nous excusons d’avance si nous n’avons pas inclus votre favori. Mettez-le en commentaire!
Notre carte (cliquer sur le marqueur rouge pour voir le texte):
 

Le futur de l'euro en question à New York

Le futur de l’euro vous intéresse? Rendez-vous au Crédit Agricole pour une conférence sur le sujet.
Le lundi 20 avril, la Sciences Po US Foundation et l’association des Anciens élèves de Sciences po  aux Etats-Unis organisent une conférence intitulée “le futur de l’euro”. Invité de ce rendez-vous: Jean-Pierre Landau, Doyen du programme d’Affaires publiques de Sciences Po et professeur associé au sein du département d’économie de l’école. Ancien sous-gouverneur de la Banque de France, passé par plusieurs postes au sein des finances publiques internationales, il enseigne actuellement à l’Université de Princeton, au sein de l’école Woodrow Wilson pour les relations internationales.
La conférence est gratuite.

Un jeune talent du violon au Lycée français de New York

Le prochain concert “Jeunes talents” de l’Entraide française mettra à l’honneur deux jeunes musiciennes: la violoniste française Chloé Kiffer et la pianiste chinoise Ruiqi Fang.
Née dans une famille de musiciens, Chloé Kiffer commence le violon à l’âge de 6 ans. Elle s’est distinguée dans plusieurs concours musicaux et a déjà joué en Europe, Asie, Israël et aux Etats-Unis.
Ces concerts “Jeunes Talents” visent à mettre en valeur de jeunes artistes résidant à New York tout en levant des fonds pour l’association de soutien aux Français et Franco-américains dans le besoin. Le récital aura lieu le jeudi 23 avril (7pm) à l’Auditorium du Lycée français de New York. Un cocktail au champagne suivra le concert.

Le Texas et l'Europe se retrouvent à Austin

Le Sommet Texas-European Union, 4eme du nom, aura lieu les jeudi 23 et vendredi 24 avril à Austin. Ce grand rendez-vous d’affaires vise à promouvoir l’UE auprès des entreprises texanes.
Pour la première fois, la manifestation s’étendra sur deux jours. Le premier jour offrira aux participants un panorama des opportunités commerciales et des possibilités de croissance en Europe. Le programme de cette journée comprend notamment une conférence sur le traité de libre-échange transatlantique, actuellement en négociation entre les Etats-Unis et l’Europe.
La seconde sera consacrée aux liens entre le Texas et le Portugal. Elle rassemblera des représentants d’entreprises, d’incubateurs tech et des capital risqueurs intéressés de travailler avec le Portugal.
Des représentants commerciaux de chaque pays de l’UE seront disponibles la veille du sommet pour des consultations.

Miami découvre la magie des Arts Florissants

Depuis la création de l’ensemble Les Arts Florissants en 1979, le claveciniste et chef d’orchestre franco-américain William Christie continue de faire revivre la musique baroque à travers le monde. C’est au New World Center de Miami cette fois, que la troupe s’apprête rejouer certains classiques des grands musiciens du XVIIème siècle lors du concert “Songs of Love and Drinking Songs”, le mercredi 29  avril à 8 pm. C’est la première fois que l’orchestre joue à Miami.
A l’aide d’instruments d’époque (flûtes, hautbois, violons non remanchés) et d’un petit corps de vocalistes, la troupe – qui tire son nom d’un opéra du compositeur baroque Marc-Antoine Charpentier – revisite les oeuvres des grands compositeurs du XVIIème siècle, dont Lully, Charpentier, ou encore Rameau, à travers le riche répertoire de la musique de cour française. A Miami, l’ensemble musical rejouera les créations de Michel Lambert, François Couperin, Les Pellerines, Joseph Chabanceau de la Barre, Honoré d’Embruns et bien évidemment Marc-Antoine Charpentier.

"Lafayette voulait commencer une nouvelle vie aux Etats-Unis"

Mai 1834. Lafayette meurt et la France s’en fiche. Les journaux y consacrent une brève et il est vite mis aux oubliettes de l’Histoire de France. Aux Etats-Unis, cependant, c’est une autre histoire. Les drapeaux sont mis en berne. Le président Andrew Jackson proclame un deuil national et l’ex-président John Quincy Adams fait un éloge de trois (trois!) heures devant le Congrès. “C’était dans tous les journaux, tous les magazines. La mort de Lafayette fut un évènement national aux Etats-Unis” raconte Laura Auricchio, auteure de The Marquis.
Comment un Français peut-il être autant adulé aux Etats-Unis et ignoré dans son pays? C’est le paradoxe que la Doyenne des études “undergraduate” à la New School de New York explore dans son ouvrage sur ce général français qui “n’était jamais vraiment chez lui car les Américains le voyaient comme un Français et les Français comme un Américain” . Depuis sa sortie, elle sillonne les Etats-Unis à la rencontre des nombreux curieux qui continuent de se passionner pour la vie du Français. Elle participera le dimanche 12 avril au Gala des Amis de l’Hermione en Floride à Naples, pour lever des fonds pour le futur voyage de la réplique de l’Hermione aux Etats-Unis dans quelques mois.
marquisL’Américaine s’est plongée pendant sept ans dans l’histoire tourmentée du marquis, dont elle a croisé le chemin en faisant des recherches sur le portrait d’une personne qui était supposée être sa femme. Depuis sa naissance en Auvergne dans une famille d’aristocrates et de militaires, jusqu’à sa mort, elle brosse le portrait d’un homme mal à l’aise dans son milieu en France. “Il n’avait aucune des grâces, des qualités pour être un courtisan. Il ne dansait pas bien, il n’était pas beau. Il était rustre et imposant. Et il ne faisait pas d’éloges facilement” dit-elle.
Lafayette voit notamment dans la révolution américaine l’opportunité de venger son père, tué par les Anglais, et défendre son idéal de liberté. Grand admirateur de George Washington, il arrive aux Etats-Unis en 1776, apprenant l’anglais lors de la traversée, mais n’est pas le bienvenu.  “George Washington ne savait pas que faire de lui, rappelle Laura Auricchio. Mais il le prend rapidement sous son aile car il voit que le jeune homme de 19 ans veut se rendre utile. Lafayette a perdu son père à deux ans, Washington n’avait pas d’enfants. Ils cherchaient tous les deux ce genre de relation. Les Américains ont été choqués de le voir arriver. Les seuls aristocrates français qu’ils avaient rencontrés étaient snob. Sa simplicité a conquis les Américains” .
A la différence d’autres militaires français engagés dans la Révolution américaine, comme Rochambeau “très décoré, très expérimenté, qui est rentré en France après pour poursuivre sa carrière” , Lafayette noue avec la jeune démocratie des liens profonds. “Lafayette ne pouvait pas rentrer en France pour faire carrière; il n’en avait pas. Les Etats-Unis sont devenus sa carrière. Il est venu aux Etats-Unis comme de nombreuses personnes après lui: pour commencer une nouvelle vie.
L’engagement de Lafayette est d’autant plus surprenant qu’il défendait une monarchie constitutionnelle, le même modèle que les révolutionnaires américains voulaient défaire. Mais selon Laura Auricchio, Lafayette – comme Jefferson – pensait que la monarchie n’était pas adaptée au Nouveau Monde, un territoire sans classes, sans hiérarchies. “D’ailleurs, Lafayette pensait que certains Américains étaient trop aristocratiques!”  remarque-t-elle.
Lafayette meurt à Paris en personnage controversé, sa place dans l’Histoire de France restant notamment associée au massacre du Champs de Mars. Il a des allures de personnage “tragique” aussi. “Lafayette aura vu de son vivant une monarchie constitutionnelle s’établir en France, celle de Louis-Philippe, mais il aura aussi vécu assez longtemps pour voir une nouvelle fois un monarque empiéter sur les droits de ses concitoyens” poursuit-elle. Il avait ses idéaux et y croyait mais beaucoup n’ont pas marché.” Cependant, il était “fier” de sa réussite aux Etats-Unis. “Il voulait que les Américains sachent qu’il était engagé à leurs côtés” . Se serait-il reconnu dans les Etats-Unis de 2015 ? “Lafayette était un modéré, et nous n’en avons pas beaucoup aujourd’hui dans le paysage politique. Et il aurait été dévasté par l’épisode des Freedom Fries, pense l’auteure. Mais je pense que Lafayette voyait les Etats-Unis comme un endroit avec beaucoup de potentiel. Il verrait la situation aujourd’hui avec ce regard-là” .

La tour One World Trade Center ouvre son observatoire le 29 mai

0

Empire State Building ou Rockfeller Center ? Les touristes qui oscillent entre ces deux gratte-ciels pour admirer New York depuis ses sommets vont hésiter encore plus.
La forteresse One World Trade Center, achevée en 2014, ouvrira au public son observatoire le 29 mai.
Devenue un symbole de la résilience américaine post-11 septembre, cette tour, située juste à côté de l’emplacement des tours jumelles, affiche des proportions démesurées : 541 mètres de haut, 280 000 mètres-carrés de bureaux, 103 étages… Le tout pour un coût de 3,9 milliards de dollars.
La vue, de là-haut, promet d’être spectaculaire. Pour y avoir droit, les visiteurs devront payer assez cher (32 dollars par adulte). Ils embarqueront alors dans l’un des cinq ascenseurs dédiés (“parmi les plus rapides du monde”), et atteindront le 102ème étage en 60 secondes.

L’observatoire principal, situé au 100ème étage et entièrement vitré, offrira une vue panoramique sur Manhattan, Brooklyn, la statue de la Liberté, le New Jersey…

L’expérience sera prolongée par diverses vidéos interactives. A l’entrée, deux films permettront d’en savoir plus sur l’histoire de la construction de la tour, et ses origines.

L’observatoire, situé au total sur trois étages, comprendra trois types de restaurants (du chic au casual), et un dispositif intitulé Sky Portal, dans lequel les visiteurs “seront invités à entrer dans un disque large de 14 pieds [4 mètres], d’où ils auront une vue inoubliable, utilisant des séquences vidéos en haute-définition et en temps réel des rues situées en dessous”.

Les tickets sont en vente à partir du 8 avril 2015 (possibilité de réserver jusqu’à janvier 2016), et on risque de se les arracher.

Yelle squatte Los Angeles

Après la sortie d’un troisième album “Complètement fou” fin 2014, et une série de concerts en France, la vague Yelle s’abat sur Los Angeles.
La chanteuse pop-électro, révélée par ses premiers titres “Je veux te voir” et “A cause des garçons” en 2007, chantera vendredi 10 avril sur la scène du Roxy Theater de Los Angeles.
Elle sera aussi lundi 13 avril à l’Observatory de Santa Ana, et mardi 14 avril au club Nokia de Los Angeles avec Stromae.
Les concerts explosifs de Julie Budet sont particulièrement prisés aux Etats-Unis. Depuis son premier album “Pop-Up”, classé en 2007 dans le top 10 du classement Billboard des meilleures ventes d’albums de musique électronique, la chanteuse a réalisé plusieurs tournées internationales et s’est produite dans les grands festivals du monde dont Coachella. Pour la Française, ce passage à Los Angeles sera l’occasion de faire découvrir au public américain ses nouveaux titres, dont “Bouquet final”.