Accueil Blog Page 1091

Un défilé de kimonos à Miami Beach

Vous avez des envies d’Asie sans avoir la chance de vous y rendre? Eh bien l’Asie viendra à vous ! Cette année le Miami Beach Botanical Garden et le le consulat du Japon s’associent dans le cadre de la 4 eme édition du Japanese Spring Festival pour présenter un grand défilé dédié à l’art du Kimono dans le jardin botanique, le dimanche 22 mars à 1 pm.
Lors de cette ode à la beauté japonaise, une douzaine d’ensembles traditionnels dessinés par le créateur Hiromi Asai seront presentés, après avoir été exposés dans les pages du magazine Vogue, et dans les défilés de la Fashion week. A cette occasion, le créateur japonais viendra s’exprimer pour présenter les différentes étoffes de kimonos, ainsi que leur histoire et méthodes de confection. Les invités se verront ainsi immergés le temps d’une journée dans une histoire exotique et traditionnelle, et auront aussi l’occasion d’admirer la beauté du jardin botanique de Miami Beach.

A SxSW, des start-ups françaises sur les traces de Deezer

Tous musiciens ? Les tablettes et téléphones, combinés à la richesse d’Internet, n’ont jamais rendu l’accès à la musique si facile et ludique, et c’est sur ce créneau que plusieurs start-ups françaises présentes à South by Southwest ont choisi de se placer. Chacune espérant réussir aussi bien que Deezer, le grand frère modèle.
 « Le monde des start-up liées à la musique est très européen. Deezer est français, Spotify suédois, SoundCloud allemand, Shazam anglais… Idem pour les fabricants de logiciels, et les grands DJs », explique Jean-Baptiste Hironde, 28 ans, rencontré sur le pavillon français.
Pour lui, pas de doute que la France a une carte à jouer dans ce secteur. Edjing, sa start-up, en est l’illustration : son application pour mixer et jouer au DJ sur son iPhone ou iPad fait un carton. « Nous avons 25 millions de téléchargements, et on devrait atteindre 100 millions à la fin 2015 », prédit ce DJ et ingénieur originaire de Versailles (« comme Daft Punk et Phoenix »), qui emploie 28 personnes à Boulogne. Ces chiffres conséquents permettent à la start-up d’être rentable, alors que ses utilisateurs payants ne représentent moins de 2% du total. Elle a levé 2,5 millions d’euros – parmi ses investisseurs, figure Daniel Marhely, fondateur de Deezer.
A SxSW, Jean-Baptiste Hironde était là pour créer des contacts en vue d’une prochaine installation de bureaux à New York : Edjing compte 40% de ses utilisateurs aux Etats-Unis. Il en a aussi profité pour présenter son Mixfader, sur le marché à l’été 2015, et premier pas de la start-up dans l’univers des objets connectés. Ce petit crossfader, relié en Bluetooth à l’application, permet de “scratcher” – une sensation et des mouvements qu’il était difficile de dématérialiser.
DSC00370Les objets connectés musicaux, c’est aussi le domaine de Phonotonic. Cette start-up parisienne vient de lancer ses petites balles en plastique colorées, dotées de capteurs et reliées à une application iPhone ou iPad. Celles-ci permettent de mixer de la musique électro au rythme de ses mouvements, d’ajouter des « beats », des effets qui varient selon l’amplitude de son geste… La demo de Nicolas Rasamimanana, le fondateur, a captivé le public.
Ses ventes, en France, ont décollé – même si elles restent à petite échelle. Pendant les trois premières semaines, il en a vendu 480, à 80 euros pièce. « C’était au-delà de nos espérances », confie Nicolas Rasamimanana. Il faut dire que question son, il s’y connaît : il a travaillé pendant 10 ans à l’Ircam, la Mecque de la création musicale en France. « J’utilisais ce type de technologie pour des musiciens professionnels, et l’idée, c’était de démocratiser tout cela », raconte celui qui emploie six personnes, et est en train de boucler sa première levée de fonds, et compte mettre son gadget musical sur le marché américain d’ici quelques mois.
Sur une table à coté, Bastien Sannac avait fait le voyage pour présenter Meludia, une application qui permet de développer l’oreille musicale avec différents exercices et jeux – une manière d’apprendre la musique de façon autonome. « C’est difficile pour les professeurs d’enseigner l’oreille. C’est un travail long, il faut le faire tous les jours… Pourtant, c’est quelque chose d’essentiel, et tous les musiciens qui s’éclatent ont une belle oreille », affirme-t-il.
Parmi ses clients – qui utilisent l’application sous forme gratuite ou payante – figurent des musiciens (des débutants aux experts), des écoles de musique, des universités, des conservatoires… Meludia, qui emploie 22 personnes a Paris et a levé 750 000 euros depuis sa création, vise aussi le marché américain – qui représente aujourd’hui 10% de ses utilisateurs. “On discute avec la maire de New York pour équiper les écoles de la ville”, confie-t-il.
Jellynote
 
Rendre la musique accessible à tous, c’est aussi le créneau de Jellynote. Son site, pensé en particulier pour des guitaristes autodidactes, fait défiler partitions, vous prévient si vous jouez faux, si vous n’êtes pas en rythme… Jellynote peut aussi synchroniser la partition avec une vidéo. La start-up revendique 1,3 million de visiteurs uniques mensuels sur son site.
L’année dernière, Jellynote gagné le French American Entrepreneurship Award, et depuis, Baptiste Poirier, l’un des co-fondateur, a déménagé aux Etats-Unis. Le reste de l’équipe est restée à Paris. « Au début, on était que web, et on vient de sortir les versions iPad, iphone et Android. On a eu 10 000 téléchargements sur chaque appli en 10 jours », se réjouit Adrien Cognée, 27 ans, co-fondateur. Il espère que cette montée en puissance aidera Jellynote à trouver des investisseurs américains. Qui risquent de beaucoup entendre, pendant ce salon, les mélodies des start-up françaises.

Dating à New York: j'ai beau être un mec, je rame

Elle s’appelait Jennifer. Elle avait 28 ans. Nous avions fait connaissance un beau soir de février sur l’app de dating Tinder. Notre échange via le “tchat” de l’app avait commencé par les banalités de rigueur… (“tu viens d’où?” , “qu’est-ce que tu fais?” ). Elle m’a demandé comment s’etait passée ma Saint-Valentin. Je lui ai répondu: “Comme la Saint Christophe” . Elle a rigolé (“hahahaha“). Elle avait fait des cookies avec ses copines. J’ai rebondi en sortant le grand jeu: “Moi, je fais une ratatouille excellente!” Ce fut notre dernier échange. Sans doute impressionnée par ce coming-out culinaire, elle ne m’a plus jamais écrit. Même pas un “au revoir” ou un “désolée, j’ai piscine” . Rien. La ratatouille avait été fatale.
Pendant des années, les sites de rencontres, la presse, la télévision nous ont inculqué l’idée que New York était le paradis de l’homme trentenaire célibataire. “Trouver une Américaine, ça sera facile pour toi. Il y a plus de femmes célibataires que d’hommes célibataires, me répète-t-on souvent depuis que je suis arrivé ici. Elles vont adorer ton accent français” . Mais même l’accent frenchy ne saurait venir à bout des cohortes de femmes “trop occupées” , désillusionnées, archi-sollicitées, déjà prises ou simplement “not interested” qui peuplent cette ville aux relations volatiles.
Je me suis souvent demandé si cette difficulté à rencontrer quelqu’un venait de moi. Un ami m’a tout de suite rassuré. “New York, c’est déprimant quand t’es seul. T’as l’impression que les gens ne sont jamais disponibles pour toi. Mais ce n’est pas de ta faute, résume un ami qui a trouvé l’amour de sa vie après des années de galère. C’est juste comme ça ici. Il faut le savoir et ne pas le prendre pour soi” .
Tinder paraissait comme le bon endroit se remettre sur le marché du cœur new-yorkais, où prospectent des centaines de milliers d’âmes seules, chômeurs de plus ou moins longue durée. Dans la bouche d’un ami, cette app’ avait un goût de paradis: “Tu peux rencontrer des filles en étant aux toilettes!” .
Tinder est à l’image de New York: on y trouve des belles, des moins belles, des grandes, des petites, des brunes, des blondes, des mamans, des célibataires endurcies, avec armes à feu ou sans armes, en colère ou souriantes, à la recherche du prince charmant ou pas. On peut choisir d’ “aimer” ou de “rejeter” les profils proposés d’un simple mouvement de pouce.
Six mois plus tard et quelques “dates” au compteur, il a fallu se rendre à l’évidence. Mon bilan était aussi reluisant que celui de François Hollande sur l’emploi. Sur 14 conquêtes virtuelles, que j’ai conservées dans mon app’, on trouve donc Jennifer la victime de la ratatouille; 12 belles filles qui n’ont même pas daigné répondre à mes “hey” ou “bonjour!”, et une qui m’a contacté en écrivant: “Tu es scorpion, je suis poisson. Est-ce que tu penses que ça peut marcher entre nous?” Face à la complexité de la question,j’ai préféré attendre que Saturne et Mars soient alignés. “Tinder t’habitue à avoir toujours plus. Ça te donne le sentiment que les hommes sont toujours à disposition. Que le prochain sera toujours mieux que le précédent” . Il fallait s’y habituer : j’étais de la chair à canon.
La roue tourne
La galère des hommes est le reflet d’un nouveau rapport de forces entre les sexes. Contrairement au mythe, il y a dans la Grosse Pomme plus d’hommes célibataires entre 20 et 34 ans qui n’ont jamais été mariés que de femmes dans la même situation – 742.400 hommes contre 729.500 femmes. Ces chiffres, tirés du recensement de 2010, ont été compilés par le très sérieux Economic Development Corporation, une agence dont la mission est de recueillir des statistiques sur la ville pour aider ses entreprises. En d’autres termes, messieurs, la roue tourne.
Philou (tous les noms ont été changés), un beau gaillard avec un cœur d’artichaut, a pris cette nouvelle donne dans la face. Et il en a marre. “J’ai rencontré quatre filles. Je pensais que ça c’était bien passé. ” Si seulement. La première voulait privilégier sa carrière et, pour ne rien arranger, avait une méfiance profonde des hommes. La seconde était “trop occupée” pour caser une relation dans sa vie. La troisième répondait poliment à ses propositions de sortie, sans jamais donner suite. La quatrième s’est volatilisée sans donner de raison. “Elle a certainement trouvé un mec, avance Philou, le moral dans les chaussettes. New York, c’est comme ça: tu t’absentes pendant deux semaines et tu te rends compte à ton retour que la fille que tu aimais bien a rencontré quelqu’un d’autre” .
David a lui aussi enchainé les “dates” . Et aujourd’hui, il en a marre qu’on lui dise que c’est facile pour les hommes. “Une fois, raconte-t-il, une fille m’a demandé si j’avais des papiers. Une autre m’a demandé où j’habitais, et quand elle s’est aperçue que j’étais à 45 minutes de train de chez elle, elle a laissé tomber. 
Matthieu est lui bien content d’avoir trouvé une copine et de s’être tiré de cet enfer. Sinon, il aurait eu du mal à payer son loyer. “T’as des filles qui veulent juste manger gratos au restaurant. A la fin du mois mec, j’étais fauché!” s’exclame-t-il en me contant ses exploits de serial-dateur autour d’un café.
Le problème, c’est que New York produit des cœurs de pierre, chez les hommes comme chez les femmes. Les hommes ont certainement une responsabilité dans cette situation. Certains d’entre nous sont des Zidane de la lourdeur. “Un gars m’a proposé de passer chez moi un soir avant d’aller prendre un verre. Euh, ce n’est pas l’inverse qui se produit à la limite? ” , se souvient Caroline, une amie française qui a pratiqué Tinder. Certaines Françaises sont excédées par le manque de galanterie des Américains. “Un d’eux regardait son portable en permanence. Je suis partie” , s’exclame une autre amie. Alors que faire? Etre patient. Et surtout ne pas parler de ratatouille.

Excitation bretonne avant le défilé de la Saint-Patrick à New York

Loïc Pezennec, président du Bagad Bro Landerne, ne cache pas son enthousiasme. Le 17 mars, le groupe de musique traditionnelle bretonne défilera sur la 5ème avenue lors de la “Parade de la Saint-Patrick”.  “Oui, je suis excité. C’est une très très belle aventure pour les 60 personnes qui participent à cette parade.
Le groupe sera accompagné du Cercle celtique Eskell an Elorn de Landerneau, un groupe de 20 danseurs.
Ce n’est pas la première fois que des groupes bretons participent à la mythique parade new-yorkaise. “Il y en a déjà eu quatre lors des dix dernières années” se souvient M. Pezennec. Les liens entre les Etats-Unis et la Bretagne sont forts : terre d’émigration, la Bretagne a vu beaucoup de ses enfants traverser l’Atlantique. “A titre personnel, mon mari a son cousin qui habite ici” , confie Valérie Perron, présidente du Cercle celtique.
Promouvoir les produits bretons
En plus des 60 musiciens et danseurs, la délégation bretonne sera composée d’élus locaux et de chefs d’entreprises. Le maire de Landerneau, Patrick Leclerc, ainsi que ses adjoints feront le déplacement. Sept entreprises de la ville, désirant exporter ou approfondir leur marché américain, les accompagneront. Il y aura notamment le Comptoir irlandais, fabriquant de produits irlandais (du textile aux alcools) qui souhaiterait ouvrir un magasin à New York.
Les intérêts économiques ne sont cependant pas l’aspect principal de cette épopée celtique.  “Il faut que les gens viennent vers nous pour nous parler. Nous sommes là pour échanger. C’est une ouverture sur le monde” s’enthousiasme Valérie Perron. Traditionnellement en rond, la danse du Cercle celtique s’organisera différemment sur la 5ème avenue : “en danses individuelles, pour aller de l’avant.
Les danseurs du Cercle celtique Eskell an Elorn seront en costumes traditionnels “de 1890 à 1910.” Le bagad interprétera des mélodies “issues du peuple” en cornemuses et batteries écossaises accompagnées de bombardes et de percussions.
Une tradition qui n’a pas pris une ride. Les musiciens et danseurs sont jeunes pour la plupart. “Sur les 40 musiciens, une quinzaine sont mineurs… mineurs dans le sens américain!” s’esclaffe Loïc Pezennac.
Les groupes interviendront au Lycée français de New York et au Hunter College High School pour des concerts “éducatifs”. “Nous voulons désormais transmettre la culture bretonne dans les lycées américains” , explique Véronique Gautier, co-présidente de BZH NY, l’association des Bretons de New York. Ils organiseront aussi un cours de danse bretonne le vendredi 20 mars à 5 pm au pub irlandais “The Parlour”. Tenue traditionnelle exigée.

Madeon, un jeune prodige de la French Touch en tournée US

Il est le nouveau visage de la French Touch. Le DJ Madeon est en tournée aux Etats-Unis du vendredi 10 avril au dimanche 15 avril.
Avec un premier EP sorti en 2012, “The City”, Hugo Pierre Leclerq, seulement 20 ans et toutes ses dents, est un vrai virtuose de l’électro. Il s’est fait connaitre grâce au réseau de partage de musique Soundclound et son clip “Popculture” en 2012. Le Nantais se montre dans les grands festivals musicaux comme Coachella et Ultra Music Festival. Son prochain album, prévu pour 2015, sera suivi par son 22-stop North American tour.
Plusieurs dates ont été programmées à travers l’Amérique du Nord dans le cadre de cette virée, notamment à San Francisco (vendredi 10 avril), à Los Angeles (15 avril) et à New York (vendredi 24 et samedi 25 avril).

Pourquoi le covoiturage ne démarre pas aux Etats-Unis?

Le covoiturage fait recette en Europe, comme le montre le succès de BlaBlaCar (10 millions d’utilisateurs dans 18 pays, de l’Irlande à l’Inde, selon son site internet). Aux Etats-Unis, c’est une autre histoire. Pourquoi? C’est la question bête de la semaine.
BlaBlaCar a envisagé de se lancer aux Etats-Unis, mais a dû retrograder. Dans une interview donnée à La Tribune en 2014, le co-fondateur et PDG de l’entreprise, Frédéric Mazzella, a expliqué les raisons de ce recul. L’incitation financière d’abord. Aux Etats-Unis, “faire un kilomètre coûte deux fois moins cher qu’en France, et même trois fois si l’on prend le ratio du PIB par habitant” si l’on prend en compte le prix de l’essence, de l’assurance et du véhicule. La taille du pays serait aussi pénalisante. “Les villes sont très distantes et très étalées“, selon cet ancien étudiant de Stanford.
La conception des services est très différente des deux côtés de l’Altlantique. “Le service au consommateur doit être haut de gamme aux Etats-Unis tandis que les Européens verront davantage l’aspect financier“, souligne Sandira Calviac, qui a créé une startup de covoiturage en 2011, Ride Hack, dont le concurrent direct était à l’époque Zimride. Elle a jeté l’éponge depuis.
Alors que, aux Etats-Unis, le conducteur est le premier intéressé par l’argent, ce qui expliquerait le succès de Uber, c’est davantage le consommateur qui, en France, créé le marché du covoiturage. La réglementation des bus et les coûts de la SNCF pourraient expliquer en partie cette inversion de perceptions.
Il y a aussi le rapport de l’Américain à sa voiture. “C’est un espace intime, comme une seconde maison.” Il est plus difficile pour un Américain de partager son véhicule pour un trajet, même si le besoin financier existe.
Contrairement au PDG de BlaBlaCar, Sandira Calviac ne pense pas en définitive que le coût soit un frein aux US. “En Europe, l’argent c’est important. Tandis qu’aux Etats-Unis, c’est le temps qui compte. Si on n’a pas réussi à faire gagner du temps aux clients, ça ne sert à rien.
Côte ouest vs. côte est
Aux Etats-Unis même, les différences existent. Sur la côte ouest, le “ride sharing” s’est développé sous l’impulsion des pouvoirs publics et des entreprises. “La Californie d’une manière générale est plus consciente des problèmes environnementaux. Il y a par exemple des prix réduits sur les voies réservées aux véhicules à occupation multiple (ou HOB lines)“, poursuit Sandira Calviac.
Il n’en reste pas moins qu’aucune entreprise ne semble combler le vide entre les villes. “Il faut atteindre une masse critique avant de pouvoir offrir un service correct” admet-elle, à savoir attirer suffisamment d’utilisateurs pour offrir des trajets réguliers, et en nombre soutenu, entre des lieux clés. Un problème que BlaBlaCar a su résoudre en France.
En dépit de quelques entreprises qui, chaque année, développent sans succès des applications de covoiturage, “le rapport à la voiture est en train de changer aux Etats-Unis” glisse, optimiste, Sandira Calviac. Le développement du car sharing (la location de voiture, comme sur getaround.com) ainsi que des services de chauffeurs comme Uber et Lyft participeraient à cette évolution. Certaines entreprises, comme Zimride, ont choisi de se concentrer sur les campus universitaires et les entreprises par exemple. Sans alternative, le service de covoiturage le plus abouti reste, aux Etats-Unis, celui proposé par Craigslist.

Alex Lutz : "Je sais que New York me plaira"

Alex Lutz n’a encore jamais mis les pieds aux Etats-Unis mais il le sait déjà : New York ne le décevra pas. “Il y a des villes comme ça, dont on sent que leur énergie va nous plaire”, nous dit-il d’emblée. Et au vu de la vitesse à laquelle s’écoulent les places pour son one-man-show  “Triple Lutz”, le 18 mars au Florence Gould Hall, le sentiment a l’air d’être réciproque. Celui qui s’est fait connaître dans “Catherine et Liliane” sur Canal + s’installe solidemment dans le petit monde du one-man-show.
La ville et ses paillettes pourraient en faire parader plus d’un, mais Alex Lutz choisit le ton de l’humilité. “Je ne débarque pas avec les trompettes, au contraire, ça m’impressionne énormément” assure l’humoriste, qui s’apprête à jouer outre-Atlantique pour la première fois. “L’humour, le rire, c’est un art compliqué, extrêmement binaire. On connaît de grands triomphes comme de terribles silences. Donc fatalement tout nouveau public représente un petit challenge” explique-t-il. Si le comique ne s’épanche pas sur le tournant pris par sa carrière ces dernières années, le succès de ses sketches est indéniable : depuis son lancement en 2008 au Point Virgule, son spectacle a rassemblé plus de 300 000 personnes et fait cinq fois salle comble à l’Olympia.
Que ce soit sur scène à l’écran, l’humoriste de 35 ans campe une galerie de personnages avec une énergie et un sens du détail déconcertants : de l’ivrogne à l’adolescente rebelle en passant par le technicien hébété, aucun geste, ni aucune réplique n’est laissé au hasard. Une inspiration qu’il puise “en observant partout, les gens, les voix, une vraie éponge!”. Et l’artiste n’hésite pas à multiplier les casquettes : outre Catherine, la secrétaire commère sur Canal +, il multiplie les rôles au cinéma (“OSS 117 : rio ne répond plus”, “Sous les jupes des filles”…).
Pour autant, Alex Lutz ne “rêve pas d’Hollywood”. “J’ai eu envie de tenter l’expérience de l’étranger à mon tour, car certains artistes en ont l’air ravis et que New York m’attirait, mais les choses doivent se faire progressivement, d’une façon légitime” affirme-t-il. L’acteur et réalisateur se concentre aujourd’hui sur la sortie prochaine de son premier film en tant que réalisateur “Le talent de mes amis” où il joue aux côtés de “ses vrais copains dans la vie”, Bruno Sanchez (son acolyte dans “Catherine et Liliane”), Audrey Lamy, Sylvie Testud  ou encore Tom Dingler. “Ce films c’est la démonstration que réussir dans la vie ne rime pas forcément avec belle carrière, mais aussi avec belle relation d’amour, ou d’amitié.” En attendant, on lui souhaite de poursuivre la sienne avec le public.

La Cité du Vin de Bordeaux traverse l’Atlantique

Oenophiles du monde unissez-vous… à Bordeaux. Le grand projet bordelais de “Cité des civilisations du vin”, qui doit ouvrir en 2016, traverse l’Atlantique pour venir y chercher des soutiens auprès des amateurs de vin américains.
Pour fêter ça, le vin coulera à flots à l’ONU le 30 avril pour le lancement officiel de l’association “American Friends of the Cité des Civilisations du Vin” (AFCCV). La forme est classique: du Louvres à Sciences Po, une multitude d’institutions françaises viennent aux Etats-Unis lever de l’argent. A l’ONU, Alain Juppé, le maire de Bordeaux, qui a fait de la Cité un des “grands travaux” de son mandat, viendra à la rencontre de dizaines d’ambassadeurs, soulignant l’ambition internationale du projet, mais aussi des amateurs de vin, prêts à payer 650$ par personne. Ils pourront déguster 50 vins du monde entier, venus de grands pays viticoles comme de plus exotiques (Chine, Inde, Ethiopie…).
A la tête de ces amis de vin -et de la France, George Sape. Cet avocat américain est le président de l’AFCCV mais surtout un connaisseur hors pair, un collectionneur international “qui a toujours eu un faible pour le vin français” raconte-t-il lui-même. Il a attrapé le virus dans le plus improbable des endroits: l’Université du Colorado à Boulder, dans les années 1960. “A l’époque là-bas, c’était plutôt bière ou bière… Mais j’avais un ami dont le père vendait du vin, le seul endroit de Boulder où on pouvait acheter du vin français. Et puis j’ai découvert que les filles aimaient le vin, et on a inventé un club où chaque vendredi soir on allait pique-niquer habillés en smoking en buvant du bon vin, qui était toujours français…”
Il est ensuite envoyé en France pour le compte du Department d’Etat. “Et là je suis devenu un acheteur de vin sérieux”. Sérieux c’est le mot: sa collection de vin a compté jusqu’à 25.000 bouteilles. “Depuis le nombre a baissé, il y a un moment où il faut le boire, je ne veux pas mourir avec mes bouteilles…”
Comme collectionneur, George Sape est resté fidèle à ses premières amours vinicoles, sa cave étant avant tout composée de bouteilles françaises “et un peu de vins américains”. Mais dans la future institution bordelaise c’est, dit-il, l’ambition internationale qui lui a plu: “le vin est devenu une affaire mondiale, avec aujourd’hui plus de 80 pays où on produit du vin. La Cité des Civilisations du Vin va être la première institution au monde qui sera consacrée à cette culture partagée par tant de gens”.
Conçu par les architectes Anouk Legendre et Nicolas Desmazières (Agence XTU), le spectaculaire bâtiment, librement inspiré d’une carafe à vin géante, aura coûté quelque 77 millions d’euros. Il accueillera, à son ouverture en 2016, expositions et évènements “qui seront autant de fenêtres sur le monde du vin, souligne George Sape, un monde où l’Amérique s’est fait sa place depuis 30 ans, il était donc indispensable que les Américains soient impliqués, aident”.

Vue d'artiste du futur auditorium Thomas Jefferson (Credit: XTU)
Vue d’artiste du futur auditorium Thomas Jefferson (Credit: XTU)

Ils sont déjà une dizaine réunis au sein du board de AFCCV dirigé, aux côtés de M. Sape, par un autre grand francophile et amateur de vin, le banquier Bob Wilmers, PDG de M&T Bank, et par ailleurs propriétaire depuis 15 ans du Château Haut-Bailly (appellation Pessac-Léognan). Objectif dans un premier temps: lever un million de dollars pour financer l’auditorium de l’édifice qui sera baptisé “Thomas Jefferson”. “Qui d’autre, dit George Sape: c’est lui qui a le premier introduit le vin français aux Etats-Unis. Il l’avait découvert quand il était ambassadeur en France et en avait fait la boisson officielle de son investiture”.
A l’ONU, le 30 avril, George Sape espère réunir plusieurs centaines d’Américains, pour commencer à réunir les fonds promis. “Après tout, les Etats-Unis sont devenus le premiers consommateurs de vin au monde”. Et ils le doivent beaucoup à Bordeaux…
Acheter des tickets pour l’évènement

Arrêtez tout, c'est Macaron Day à New York

Dans la vie, il y a Noël, les anniversaires, les mariages, les naissances. Et Macaron Day. New York fête le macaron ce vendredi 20 mars “pour se mettre dans l’esprit du printemps“, selon la promo (même si beaucoup à la rédaction de French Morning n’ont pas attendu la fin de l’hiver pour se goinfrer).
De 10am à 5pm, une quinzaine de boulangeries-cafés-restaurants donneront un macaron gratuit à chaque client qui dira “Macaron Day” au comptoir. On est encore plus fier de vous en parler car plusieurs Français participent à l’opération, lancée par François Payard en 2010, comme Eclair Bakery, Bouchon Bakery et Macaron Café. Les clients sont encouragés à prendre un peu plus qu’un macaron. Une partie de la recette des ventes et les donations seront reversées à City Harvest, une association qui vient en aide aux mal-nourris à New York.
 

Chef Josette, reine du pâté, ouvre une école de cuisine à LA

La peinture est encore fraîche, les ustensiles et les équipements de pâtisserie sont flambant neufs. “Qu’est-ce que vous en dites ? Pas mal, hein ?” lance fièrement la chef Josette Leblond en nous faisant faire le tour du propriétaire.
La Normande au franc parler, bien connu des Angelinos amateurs de bonne chère, a inauguré mercredi 11 mars son Culinary Institute of Los Angeles. Les locaux jouxtent ceux de sa boulangerie Normandie Bakery et de son restaurant, Josette Bistro, avenue Cochran.
“L’idée de créer ma propre école m’est venue après avoir lancé l’émission sur YouTube “La Cuisine” with Chef Josette. Je me suis rendue compte que je pouvais apporter quelque chose aux gens qui souhaitaient se perfectionner. Mon but est de leur apprendre une cuisine de qualité.” 
Sauce béchamel, macarons, crêpes, coq au vin… Tous les grands classiques de la cuisine française figurent au programme de l’école. Elle propose des formations courtes d’un ou plusieurs jours, dans divers domaines (pâtisserie, charcuterie, etc.), avec des enseignants de qualité, formés chez des stars de la cuisine tels que Paul Bocuse ou Georges Pralus, l’inventeur de la cuisine sous-vide.
“Avant de commencer, nous évaluons le niveau de chacun” précise Josette Leblond. “C’est une formation personnalisée. Chacun travaille avec ses propres ustensiles.” Le public visé est large : il va des passionnés de cuisine aux jeunes mariés en passant par les élèves des écoles environnantes. “Cet été, nous allons former un petit groupe d’une douzaine d’enfants, pendant les vacances”, précise la chef.
Du Queen Mary à Normandie Bakery
L’ouverture de son école de cuisine coïncide avec le trentième anniversaire de son arrivée dans la Cité des anges. “J’ai atterri pour la première fois à Los Angeles le 4 juillet 1985, en plein Independence Day. J’étais en vacances avec mon fils et je ne parlais pas un mot d’anglais”, se souvient-elle.
“J’ai retrouvé sur place un ami de ma soeur qui travaillait comme serveur sur le Queen Mary à Long Beach. Comme j’étais dans le domaine de la restauration en Normandie, il m’a présenté au chef, français lui aussi, qui m’a embauchée sur le paquebot pendant un mois pour la composition des assiettes. Je ne suis plus jamais repartie.” 
Après quelques années passées sur le Queen Mary, Josette Leblond revient à ses premiers amours: la charcuterie. “J’ai grandi à Evreux, dans une famille spécialisée dans les métiers de bouche. Mon grand-père était boucher, mon père charcutier tout comme mes deux frères. J’ai quitté l’école à 14 ans pour travailler pour mon père. A 18 ans et demi, j’épousais son salarié et j’étais à mon compte !” raconte-t-elle.
Avec “seulement 600 dollars”, elle a décidé de lancer son entreprise de pâtés à Los Angeles. “Il n’y a que trois usines de ce type aux Etats-Unis” précise-t-elle. “Deux à San Francisco et la mienne à L.A.”
Cinq tonnes de pâté par semaine
En 1988, elle investit dans des locaux sur Cochran Avenue et y ouvre également une boulangerie de vente en gros. Dix ans plus tard, face au succès que remportent ses pâtés, elle ouvre une nouvelle usine de 4 000 mètres carrés près de Long Beach, puis en 2000, elle créé un bistro et un comptoir boulangerie-pâtisserie de vente au détail.
“Nous faisons cinq tonnes de pâté par semaine et nous vendons chaque jour 2500 baguettes.” Parmi ses clients, des grosses pointures comme Whole Foods ou Planet Hollywood.
Cette année, Chef Josette a été sélectionnée parmi de nombreux autres restaurateurs pour s’occuper de l’After-Party des Oscars du chanteur Elton John. “On nous a commandé 3 000 macarons avec ses initiales ! C’était de la folie ! On a travaillé pendant 12 heures d’affilée ! Mais quelle fierté !”

Pascalito chante "adieu" à New York

Pascalito quitte New York en chanson. Le crooner français sera sur la scène du Metropolitan Room ce samedi 14 mars pour dire “au revoir” à son public et lancer ses nouveaux disques “Forbidden Colours” et “Citizen Chanteur Live in NYC” .
Le chanteur, qui se décrit comme “Parisien de naissance, New-Yorkais d’adoption, Méditerranéen de cœur et latin dans l’âme” , sera accompagné de son redoutable groupe, Neostalgia, composé des Brésiliens Luiz Simas (piano) et Leco Reis (basse). Connu pour sa musique douce, volontiers sensuelle, il s’inspire de Claude Nougaro, Henri Salvador, Caetano Veloso et Chet Baker notamment. Figure bien connue de la communauté française, il a joué au Poisson Rouge, au Metropolitan Room et au FIAF. Et a prêté sa voix à la musique de quelques séries TV dont “Damages” .
Pascalito a invité la chanteuse Tessa Souter et la flûtiste Barbara Blonska pour fêter son départ.
 
 

Le Boulevard du Crime à San Francisco

Le groupe de théâtre Thrillpeddlers présente, du jeudi 12 mars au jeudi 2 mai, le music hall Jewels of Paris, à la gloire du Paris de la Belle Epoque.
Inspirée par les pièces du “Boulevard du Crime” (le surnom du boulevard du Temple, à Paris, où les théâtre jouaient, à la fin du XIXème siècle, de nombreuses pièces noires), la pièce “Jewels of Paris” retrace le parcours d’artistes comme Pierrot, Picasso et Cocteau.
La représentation se veut burlesque, et combine des chants, de la danse et du spectacle. Un genre que les Ziegfield Follies ont importé aux Etats-Unis au début du XXème siècle.