Si la ville de San Antonio est réputée pour être la « petite Venise du Texas », elle l’est probablement aussi pour sa fameuse Fête du Cuvée, qui tient cette année sa 4eme édition. L’évènement annuel réunira le samedi 7 mars les plus grand chefs et sommeliers de la ville, pour un banquet culinaire de choix.
Rendez-vous est ainsi donné aux oenophiles du monde entier au Bright Shawl. L’évènement, réputé dans le monde de la gastronomie, est organisé par la Junior League of San Antonio et vise notamment à lever des fonds via une grande vente aux enchères, pour financer des organisations locales à but non lucratif. La soirée est limitée à 350 invités. Alors prenez votre place et santé!
La Fête du Cuvée enivre San Antonio
Avec Epic, Alexandre Mars se met au big data caritatif
“Je me suis toujours demandé comment quelqu’un pouvait savoir si son don à une association avait un véritable impact, raconte Alexandre Mars, en savourant un macaron à la rose chez Ladurée, à New York. “Mon ambition, c’est d’établir une passerelle entre le monde des donateurs et celui des ONG”.
Cette passerelle s’appelle Epic, une fondation qui récoltera des dons pour des associations humanitaires agissant sur le terrain, et fournira aux donateurs des informations sur la manière dont leurs fonds sont utilisés. Ils auront par exemple accès à des graphiques, applications, tableaux, afin de savoir en temps réel combien de livres ont été achetés avec leur argent, où en est ce projet de construction d’école, quel est le niveau d’eau dans le puits qu’ils ont contribué à payer. Un système qui devrait booster la générosité: “Beaucoup de gens ne donnent pas car ils ne savent pas à qui donner, ni ce qu’on fait vraiment avec leur argent”, analyse-t-il.
Epic, dont le financement vient de la poche d’Alexandre Mars et de celles de son conseil d’administration, est un changement de cap pour ce multi-entrepreneur de 40 ans, qui a construit sa fortune dans l’univers sans pitié du mobile et de la publicité.
Alexandre Mars a monté sa première entreprise à 17 ans, puis construit sa carrière autour de PhoneValley, une agence de marketing mobile qu’il a vendue à Publicis en 2007. Pour Publicis, il a travaillé plusieurs années à Paris et New York comme chef du “mobile”, tout en pilotant son autre société, Scroon, un logiciel de gestion des réseaux sociaux, racheté par Blackberry en 2013.
De quoi lui donner les moyens, fin 2013, de quitter Publicis et de se lancer dans le secteur non-lucratif, qui l’intéresse depuis le début. Sa fondation – qui emploie 10 personnes – occupe un petit espace dans les locaux administratifs de Ladurée, au-dessus de la boutique, dans un immeuble vert amande de trois étages. Et si vous vous trompez de palier, vous atterrirez dans les bureaux de la marque pour enfants Bonpoint, dirigée, aux Etats-Unis, par la femme d’Alexandre Mars.
La fondation ne prend aucune commission sur les dons qu’elle gère. Tout l’argent va aux ONG, et Epic Foundation, n’a “pas de business model”. “Je sais que cela surprend”, raconte Alexandre Mars, qui assure : “je n’ai pas d’agenda caché”.
Avant de se lancer, il avait préparé le terrain. “Pendant trois ans, parallèlement à mon travail, j’ai rencontré des centaines de personnes de ce monde, afin de savoir comment ce système fonctionnait. J’ai effectué ma propre étude de marché comme avant de lancer n’importe quelle startup.” L’année dernière, il a effectué un voyage autour du monde avec sa femme et ses trois enfants, et interviewé des entrepreneurs de l’économie sociale en Mongolie, Russie, Nouvelle-Zélande…
L’une des originalités d’Epic Foundation est de réaliser une forme de “benchmark” des meilleures associations humanitaires. “On va passer six mois à sélectionner 20 ONG, selon toute une série de critères et en se rendant sur place”, explique-t-il. Pour la première année de fonctionnement d’Epic, il a choisi de se concentrer sur six zones (Brésil, Asie du Sud-Est, Afrique, Europe, Etats-Unis, Afrique de l’Est), et un domaine : la lutte contre les inégalités touchant l’enfance.
“On veut aider les donateurs à se rendre sur place, voir les choses qu’ils contribuent à financer. Cela peut être dans le Bronx, ou en Asie du Sud-Est”, illustre-t-il. Ceux qui ne peuvent participer à ces déplacements pourront regarder des vidéos. “On va envoyer des journalistes filmer les actions des ONG, avec des formats courts et bien montés.”
“En utilisant des GPS, des webcams, des capteurs, on peut trouver plein de manières de rendre visuel un don, et de comprendre tout de suite son impact. Tous nos outils seront en open-source”, poursuit-il.
Reste une question : les ONG vont-elles accepter ce genre de suivi rapproché ? “Il n’est plus possible, pour une ONG, de ne pas s’adapter aux demandes des donateurs. Et le but n’est pas de mettre de la technologie partout, mais d’en mettre là où cela est pertinent”, répond Alexandre Mars.
Mais le vrai défi, pour Epic Foundation, sera de trouver suffisamment de donateurs. “Je vais m’appuyer sur mon réseau”, affirme le patron, qui compte toquer à la porte des entreprises, des grands donateurs, de banques privées et de “family offices” à Londres, Paris, New York, Hong Kong, San Francisco ou Sao Paulo. “Les outils et les donateurs de 2015 sont différents de ceux d’il y a 20 ans”, conclut-il. Le marriage entre les ONG et le monde des données est sur le point d’être scellé.
Nouvelle élection à l'AFE: la droite reste en tête
La droite reste en tête à l’issue de la nouvelle élection à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) pour les Etats-Unis, qui s’est clôturée samedi. Selon des résultats non-officiels, la répartition des sièges entre les trois listes en compétition est identique au premier scrutin, qui a été annulé en décembre en raison d’irrégularités.
Selon ces résultats, la liste de droite de Jean-Claude Zambelli obtient quatre sièges (18 voix), celle de “Français d’Amérique Ensemble” de Damien Regnard deux (11 voix), et la liste de gauche d’Annie Michel un (8 voix). Sont donc élus:
– Jean-Claude Zambelli, Marie-Carole de la Cruz, Olivier Piton et Nicole Hirsh pour la liste “Union républicaine pour les Etats-Unis”;
– Annie Michel pour la liste “Français de gauche des Etats-Unis”;
– Damien Regnard et Aline Delpierre (FAE).
Ils ont été élus parmi et par les conseillers consulaires eux-mêmes élus par les électeurs français des Etats-Unis fin mai 2014. Ils siègeront dans une Assemblée des Français de l’Etranger resserrée, dont la taille a été réduite à 90 conseillers par la réforme de la représentation des Français de l’étranger de 2013. Les conseillers AFE ont un rôle purement consultatif, mais participent à l’élection des sénateurs des Français de l’étranger.
Pourquoi ces "fenêtres guillotines" aux Etats-Unis?
On ne s’en aperçoit pas forcement avant d’ouvrir une fenêtre aux Etats-Unis: alors que nous autres Gaulois utilisons des fenêtres à battants, la norme dans les grandes villes américaines (et notamment à la rédaction de French Morning) est la “fenêtre guillotine”, composée de deux vitres qui glissent le long du montant et qui se retournent pour être nettoyées. Pourquoi? C’est la question bête de la semaine.
Comme beaucoup de choses aux Etats-Unis, c’est la faute aux Anglais. Ce sont eux qui ont exporté ce style de fenêtres, dites “double-hung” ou “double sash”, dans leur ancienne colonie. Ces fenêtres, probablement inventées par l’architecte britannique Robert Hooke, s’étaient généralisées en Angleterre au XVIIIème siècle, car moins coûteuses et moins lourdes que les fenêtres à battants françaises.
“Les fenêtres françaises nécessitaient du métal et du plomb pour leur fabrication, ce qui n’était pas le cas des fenêtres guillotines, qui étaient entièrement en bois et permettaient de lutter plus efficacement contre les intempéries”, explique Tom Joyal, qui possède la société de restauration de mobilier ancien Old House Parts Co.
Aux Etats-Unis, leur usage s’est progressivement généralisé et leur fonctionnement s’est perfectionné. Un système de poids intégré à la fenêtre permettait de “bloquer” les deux vitres le long du cadre. “Ce genre de fenêtre permet à l’air de circuler, souligne David Hoggard, propriétaire de l’entreprise de restauration de vieilles fenêtres Double Hung. Dans le cas des fenêtres à battants, il n’y aucune circulation de l’air. Il entre et ne ressort pas. Dans les cas des fenêtres guillotines, l’air peut entrer par le bas et sortir par le haut, car l’air chaud remonte. Ce système était très efficace avant l’arrivée de l’air conditionné ” , observe-t-il.
Bud Dietrich, un architecte qui officie en Floride et a écrit sur ces fenêtres pour le site de design d’intérieur Houzz, rappelle cependant que “ces fenêtres n’étaient pas considérées comme efficaces jusqu’à récemment. Il y avait notamment des espaces entre les vitres. Mais les progrès de conception et de design leur ont permis de devenir très efficaces” .
Gainsbourg, Dujardin: que voir à Rendez-vous with French Cinema?
Quelques jours seulement après les Oscars à Los Angeles, New York déroule son tapis rouge pour le 7eme art français. La 20e édition de Rendez-vous with French cinema a lieu du 6 au 15 mars 2015. Organisé par la Film Society of Lincoln Center et Unifrance Films, avec le BAM et l’IFC, l’événement est considéré comme le plus grand festival de cinéma français en Amérique du Nord.
Il y aura du beau monde. « Trois cœurs », de Benoît Jacquot, marquera l’ouverture des festivités, en présence de la néo-new-yorkaise Charlotte Gainsbourg et du réalisateur. La programmation comprend cette année pas moins de 26 films. Et plusieurs conférences gratuites avec des acteurs et réalisateurs français (Charlotte Gainsbourg et Benoît Jacquot le vendredi 6, Nathalie Baye et Mélanie Laurent le dimanche 8 et Guillaume Canet le mardi 10). Le FIAF aussi sera de la partie avec la projection chaque mardi de mars des films de Benoit Jacquot, à commencer par “La Désenchantée” le 3 mars en présence du réalisateur.
Côté longs-métrages, la programmation est riche:
“3 Hearts” / “3 Coeurs” (Benoît Jacquot)
Le mélodrame de Benoît Jacquot, qui fera sa première américaine pour la soirée d’ouverture du festival, porte à l’écran la passion d’un triangle amoureux, interprété par Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni et Benoît Poelvoorde. Benoît Jacquot y interroge le hasard des rencontres amoureuses, le rôle de la destinée et retranscrit à l’écran le déchirement d’un homme amoureux de deux femmes. Le 6 mars à 7.30 pm au Alice Tully Hall (10 Lincoln Center Plaza ) et le 7 mars à 5 pm au IFC Center (323 Avenue of the Americas). En français avec sous-titres anglais.
“Respire” / “Breathe” (Mélanie Laurent)
On a vu l’actrice Mélanie Laurent tourner avec les plus grands réalisateurs français et internationaux (“Inglorious Basterds”, “Beginners”). Elle signe ici son deuxième long-métrage en tant que réalisatrice après « Les adoptés » . Adaptation cinématographique du premier roman d’Anne-Sophie Brasme (2001), « Respire » parle d’une histoire amicale entre deux jeunes filles qui tourne à l’obsession. On y voit évoluer cette apparente fusion entre Charlie (Joséphine Japy), 19 ans, et sa camarade de classe Sarah (Lou de Laâge). Le film a été nominé deux fois aux Césars 2014. Le 7 mars à 6 pm au BAM Cinematek (651 Fulton Street, Brooklyn); Le 7 mars à 3 pm et 9 mars à 4.15 pm au Film Society of Lincoln Center (10 Lincoln Center Plaza); Le 8 mars à 6 :45 pm au IFC Center (323 Avenue of the Americas)
“La French” / “The connection” (Cédric Jimenez)
“La French” signe le retour à l’écran du duo Dujardin/Lellouche, déjà vu en « potes » trompeurs et complices dans “Les Infidèles” (2012). Cédric Jimenez y met en scène un polar tiré d’une histoire vraie, celle du juge Pierre Michel, joué par Jean Dujardin, et le combat qu’il mène pour faire tomber un parrain de la mafia Marseillaise (interprété par Gilles Lellouche) dans les années 70. Le Dimanche 8 mars à 9:00 pm au IFC, et lundi 9 mars à 6:45 au FSLC.
Le reste du programme:
“Reality” / “Realité” (Quentin Dupieux)
Avec Elodie Bouchez, en français et sous-titres anglais. Dimanche 15 mars, 6:45pm et à 9.15pm au FSLC
Avec Olivier Gourmet et Valeria Bruni Tedeschi. Jeudi 12 mars, 6:00pm au IFC et vendredi 13 mars, 6:45pm au FSLC.
“Eat your bones” / “Mange tes morts” (Jean-Charles Hue)
“Fideolo Alice’s Odyssey” / “Fidelio, l’Odyssée d’Alice” (Lucie Borleteau)
Avec Ariane Labed et Melvil Poupaud. Le samedi 14 mars, 9:00pm au FSLC.
“Gaby Baby Doll” (Sophie Letourneur)
Avec Benjamin Biollay. Lundi 9 mars , 9:00pm au IFC et jeudi 12 mars, 9:30pm au FSLC
“In the name of my daughter” / “L’homme qu’on aimait trop (André Téchiné)”
Avec Catherine Deneuve, Guillaume Canet, Adèle Haenel. Mardi 10 mars, 9:30pm au IFC, mercredi 11 mars, 1:45pm au FSLC et mercredi 11 mars, 6.45 pm au FSLC.
“Love at first fight” / “Les combattants” (Thomas Cailley)
“In the courtyard” / “Dans la cour (Pierre Salvadori)”
Avec Catherine Deneuve, Féodor Atkine et Gustave Kervern. Samedi 7 mars, 1:00pm au FSLC, lundi 9 mars, 7:00pm au IFC et mardi 10mars, 4:15pm au FSLC.
“Hippocrates” (Thomas Lilti)
Avec Vincent Lacoste. Vendredi 6 mars, 7:15pm au IFC et vendredi 13 mars, 9:30pm au FSLC.
Avec Marc Zinga. Samedi 7 mars, 10:00pm au FSLC et dimanche 8 mars, 6:00 pm au BAM.
“Métamorphoses” (Christophe Honoré)
Avec Sébastien Hirel et Amira Akili. Dimanche 8 mars, 9:15pm au FSLC, lundi 9 mars, 2:00pm au FSLC, lundi 9 mars, 8:00pm au BAM et mardi 10 mars, 7:00pm au IFC.
“My friend Victoria” / “Mon amie Victoria” (Jean-Paul Civeyrac)
“Next Time I’ll aim for the heart”/ “La prochaine fois je viserai le coeur” (Cédric Anger)
Avec Guillaume Canet et Ana Girardot. Mardi 10 mars, 6:45pm au FSLC, 8:30 au BAM, mercredi 11 mars, 4:15 pm au FSLC, mercredi 11 mars, 9/00 pm au IFC
Avec Angélique Litzenburger et Jospeh Bour. Jeudi 12 mars, 8:10 pm au IFC, et vendredi 13 mars, 2/00 pm au FSLC.
“Portrait of the Artist” / “Le dos rouge” (Antoine Barraud)
Avec Bertrand Bonello, Jeanne Balibar et Géraldine Pailhas. Vendredi 6 mars, 9:30pm au IFC, jeudi 12 mars, 8:00pm au BAM et dimanche 15 mars, 4:00pm au FSLC.
Avec Adama Niane et Nathalie Baye. Samedi 7 mars, 9:15pm au FSLC, dimanche 8 mars, 1:00pm au IFC.
“Stubborn” / “Une histoire américaine” (Armel Hostiou)
Avec Vincent Macaigne et Kate Moran. Mardi 10 mars, 9:30 om au FSLC, mercredi 11 mars, 7:00 pm au IFC et mercredi 11 mars, 8:30 pm au BAM.
Avec Céline Sallette et Mathieu Kassovitz. Samedi 7 mars, 7:30pm au IFC, dimanche 8 mars, 6:30 pm au FSLC, et dimanche 8 mars, 9:00 pm au BAM.
“Young Tiger”/ “bébé tigre” (Cyprien Vial)
Avec Harmandeep Palminder. Samedi 7 mars, 1:00pm au IFC, lundi 9 mars, 9:30pm au FSLC et mardi 10 mars, 2:00pm au FSLC.
Liste des courts-métrages
Projection le vendredi 13 mars, 4:30pm (Film Society of Lincoln Center)
“The smallest apartment in Paris” / “Le plus petit appartement de Paris” (Hélèna Villovitch)
“The space” / “L’espace” (Eléonor Gilbert)
“Extrasystole” (Alice Douard)
L'artiste Abd Al Malik à Fordham et Albertine en mars
Mis à jour avec changement de date pour la conférence à Albertine. Poète, écrivain, chanteur, réalisateur: Abd Al Malik prend ses quartiers à New York en mars. L’artiste, connu pour ses textes engagés sur l’islam et le racisme en France, donnera une masterclass le vendredi 6 à l’université Fordham (Lincoln Center) et une conférence à la librairie Albertine le mardi 31 mars (7pm).
L’artiste touche-à-tout se rend à New York pour présenter son dernier film “Qu’Allah bénisse la France”, nominé aux derniers César. Le film, tiré de l’autobiographie de l’artiste, raconte la conversion de Régis (Abd Al Malik), un catholique, au soufisme. Il sera montré pour la première fois aux Etats-Unis les 7 et 8 mars dans le cadre du festival Rendez-vous with French Cinema. Il a signé plusieurs livres. Son petit dernier, sorti en 2013, s’intitule L’Islam au secours de la République.
Soirée saxo-piano avec Hélène Tysman au Carnegie Hall
Après le Lincoln Center, Hélène Tysman s’offre le Carnegie Hall. La pianiste participera à un concert du Classical Saxophone Project, “The new classics” le 19 mars.
Hélène Tysman, étoile montante du piano, a été révélée par plusieurs compétitions internationales. Elle est connue pour ses prestations de Chopin notamment. L’an dernier, elle a fait ses débuts au prestigieux Lincoln Center, avec le Riverside Symphony Orchestra. Ce qui lui a valu d’être remarquée par le New York Times.
Point de Chopin (ou autre) pour son concert au Carnegie. La pianiste accompagnera l’orchestre du Classical Saxophone Project, un groupe qui veut promouvoir le répertoire classique pour saxophone, emmené par Jean-Pierre Schmitt. Ils seront rejoints sur scène par le saxophoniste Javier Oviedo. Le programme comprend des morceaux de Bernard Heiden, Robert Muscynski, Jorge Sosa, et deux premières mondiales du compositeur américain P Kellach Waddle.
Un pionnier de l'éducation bilingue distingué à New York
Une cérémonie de remise des Palmes Académiques qui se termine par un concert de mariachi. Même le visionnaire Napoléon, fondateur de cette distinction, n’y aurait pas cru.
C’est pourtant à cela qu’ont eu le droit les parents, enseignants et responsables associatifs venus assister à la décoration de Virgil de Voldère, jeudi soir, aux Services culturels de l’Ambassade de France. Ovationné, M. de Voldère, fondateur de la pre-school bilingue La Petite Ecole (LPENY) et instigateur du programme français-anglais de PS 84, a été décoré par l’Ambassadeur de France aux Nations-Unies François Delattre.
Les Palmes académiques récompensent depuis 1808 les éducateurs au service de la France. A New York, elles ont notamment été décernées en 2009 à quatre directeurs d’établissements proposant des programmes bilingues français-anglais, et à l’attaché éducatif de l’Ambassade de France Fabrice Jaumont.
M. de Voldère, un galeriste qui a lancé avec d’autres parents le populaire programme bilingue de PS 84 dans l’Upper West Side en 2008, avant d’ouvrir deux “Petite Ecole” à TriBeCa et dans l’Upper West Side, s’est dit particulièrement touché par la distinction car “ma grande timidité en abordant le monde de l’éducation est que je n’ai pas de diplôme dans l’éducation, a-t-il rappelé. Ces palmes académiques, c’est en quelque sorte mon premier diplôme! ”
Ce papa raconte qu’il a eu envie de poursuivre son implication dans le développement de l’enseignement bilingue, après l’ouverture du programme d’immersion à PS 84, après être entré dans une salle de classe où les élèves “de tous horizons, de familles différentes” chantaient une berceuse française “sans accent” .
“Je me suis rendu compte que je pouvais aider beaucoup d’enfants, poursuit-il. J’ai juste été au bon endroit au bon moment, et c’est formidable d’avoir eu un tel impact sans avoir l’impression d’avoir fait grand-chose » . Pour Virgil de Voldère, pas question de se reposer sur ses lauriers, même épinglés sur sa veste. Une troisième Petite Ecole est dans les cartons. Elle devrait voir le jour dans une église du West Village.
A Berkeley, débat philo avec Etienne Balibar
Gouverne-t-on toujours trop ? Les concepts de néolibéralisme et de “biopolitique” occupent une place centrale dans la réflexion politique contemporaine. Le terme de biopolitique, inventé par le philosophe Michel Foucault, fait référence à une forme de gouvernement qui étend son pouvoir sur la vie et le corps des individus.
Une série de conférences, gratuites et ouvertes au public, sont organisées à Berkeley vendredi 27 et samedi 28 février autour de ces thèmes. Intitulé Neoliberalism + Biopolitics, l’événement évoquera particulièrement la pensée de Michel Foucault dans le contexte politique actuel. Parmi les intervenants, plusieurs Français, dont le philosophe Etienne Balibar.
Liste des intervenants : Étienne Balibar (Kingston University Londres), Banu Bargu (The New School of Social Research), Wendy Brown (UC Berkeley), Michel Feher (Goldsmiths, University of London), Bernard Harcourt (University of Chicago), Martin Jay (UC Berkeley), et Achille Mbembe (University of Witwatersrand, Johannesburg, Afrique du sud).
La "French Fair" de Palo Alto revient le 21 mars
Notez-le dans vos tablettes : la dixième édition de la Peninsula French Fair se tiendra à Palo Alto le samedi 21 mars.
Cette « journée en France » offre l’occasion de rencontrer vendeurs, prestataires et artistes proposant une grande variété de produits. Bijoux confectionnés à la main, décoration intérieure, œuvres d’art, sacs à mains, vêtements et livres pour enfants y seront présentés, pour mettre en valeur le savoir-faire français. L’espace accueillera aussi plusieurs stands gastronomiques.
Vous pourrez également discuter avec des agents immobiliers francophones, des représentants d’écoles françaises, des agences de voyages. Chacun devrait pouvoir y trouver son compte. La veille, des conférences et un concert en français seront organisés. La Peninsula French Fair sera « the french place to be » !
L’événement est sponsorisé, entre autres, par l’Alliance française de la Sillicon Valley et l’Alliance Française de San Francisco.
Plus d’informations à venir.
"Once upon a Door": immersion dans l'art à Houston
Houston connaissait “Open the Door”, le projet de la Texan French Alliance or the Arts (TFAA). Elle va découvrir “Once upon a door”, fruit d’un partenariat entre l’association et le Litte Wonders Learning Center.
Ce festival, dont le coup d’envoi aura lieu les samedi 28 février et dimanche 1er mars, se présente comme une expérience sensorielle pour enfants et adultes, plongés dans plusieurs univers artistiques (la peinture, le théâtre, la vidéo, des jeux de lumière et des “portes créatives”) dans un lieu tenu secret pour le moment. On sait juste que cette immersion prendra place dans un studio d’artiste de Midtown. Pour le découvrir, il faut s’inscrire sur le site de l’évènement. Plusieurs horaires sont proposés.
“Once upon a door” se poursuivra jusqu’en décembre 2015. Plusieurs conférences et ateliers sont au programme. Une peinture murale sera réalisée au sein de la Texas Children’s Hospital (TCH) dans le cadre du festival.
Le plasticien Xavier Veilhan joue avec la musique à New York
Un plasticien de renom débarque à la galerie Perrotin de New York. Le pape Xavier Veilhan prend ses quartiers du 26 février au 11 avril.
Cet ancien des Arts décoratifs est connu pour sa grande exposition au château de Versailles de 2009, dans la foulée de Jeff Koons. En 20 ans de carrière, il a collaboré avec Daniel Buren, le groupe Air et le DJ Sébastien Tellier. Ses travaux, qui mêlent sculpture, photographie, vidéo, peinture et installations, ont fait le tour du monde, de Paris à Tokyo en passant Miami et Metz.
“Music”, l’exposition qu’il présente à New York, est visible simultanément dans la galerie Perrotin de Paris. Elle s’inscrit dans la lignée de sa série “Les Architectes” au château de Versailles, où Veilhan avait dressé les sculptures des architectes qui comptaient à ses yeux. Dans “Music”, les musiciens et producteurs de musique les ont remplacés. En plus de différents travaux liés à l’univers de la musique et du son, il rend hommage dans cette exposition aux grandes figures de son panthéon musical, comme Brian Eno, Nigel Godrich, Quincy Jones, The Neptunes (Chad Hugo et Pharrell Williams) et Philippe Zdar notamment, en les mettant en statue.