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Le plasticien Xavier Veilhan joue avec la musique à New York

Un plasticien de renom débarque à la galerie Perrotin de New York. Le pape Xavier Veilhan prend ses quartiers du 26 février au 11 avril.
Cet ancien des Arts décoratifs est connu pour sa grande exposition au château de Versailles de 2009, dans la foulée de Jeff Koons. En 20 ans de carrière, il a collaboré avec Daniel Buren, le groupe Air et le DJ Sébastien Tellier. Ses travaux, qui mêlent sculpture, photographie, vidéo, peinture et installations, ont fait le tour du monde, de Paris à Tokyo en passant Miami et Metz.
“Music”, l’exposition qu’il présente à New York, est visible simultanément dans la galerie Perrotin de Paris. Elle s’inscrit dans la lignée de sa série “Les Architectes” au château de Versailles, où Veilhan avait dressé les sculptures des architectes qui comptaient à ses yeux. Dans “Music”, les musiciens et producteurs de musique les ont remplacés. En plus de différents travaux liés à l’univers de la musique et du son, il rend hommage dans cette exposition aux grandes figures de son panthéon musical, comme Brian Eno, Nigel Godrich, Quincy Jones, The Neptunes (Chad Hugo et Pharrell Williams) et Philippe Zdar notamment, en les mettant en statue.

15 camps d'été en français à New York et autour

On ne dirait pas, mais c’est déjà l’heure de penser à l’été. Aux camps d’été pour être exact. Les inscriptions viennent d’ouvrir pour beaucoup d’entre eux. Voici notre sélection des “summer camps” francophones proposés à New York et autour. Note: le classement est aléatoire.
15. Language and Laughter Studio (Brooklyn)
Ce camp d’été, qui prend ses quartiers du 6 juillet au 14 août, s’articule autour d’activités artistiques, scientifiques et musicales. Les bambins sont repartis en deux groupes d’âges: les 3-6 ans, qui se livrent à des exercices de mouvement et de création; les 7-9 ans, auxquels on donne plus d’autonomie dans la réalisation de leur projet. Ils suivent aussi un enseignement de français axé sur l’apprentissage de phrases complexes et la grammaire. Bonne chance! Les enfants doivent suivre au moins une semaine de camp. 137 Nevins Street. Contact: 718-596 2233. Site ici
14. Le French Institute Alliance Française (Midtown)
Le FIAF propose plusieurs programmes pour les enfants d’un à dix-sept ans. Animé par des professeurs francophones, ce “summer camp” est aussi bien adapté aux débutants qu’aux niveaux plus avancés. Sport, arts plastiques, découverte de la nature: les activités changent toutes les semaines. Le camp sera ouvert du 15 juin au 21 août, et accueillera les enfants du lundi au vendredi pour des sessions de deux semaines. 22 East 60th Street. Contact: 212 355 6100. Site ici
13. Bleu, Blanc, Rouge (Manhattan)
Créé et organisé par Brigitte Saint-Ouen, galeriste passionnée d’art et de langue française, Bleu, Blanc Rouge accueille les enfants de 3 à 5 ans durant cinq semaines, du 1er juillet au 2 août, du lundi au vendredi. Arts, cuisine, jeux, bicyclette, toutes les activités sont prévues pour permettre aux enfants de s’amuser et d’améliorer leur français. 225 East 23rd Street. Contact: [email protected]. 
212.780.0932. Page facebook
12. Bonjour New York (Manhattan et Brooklyn)
Bonjour New York dispose de plusieurs camps pour les 3-11 ans: un dans les locaux de PS 84 dans l’Upper West Side, un autre à PS 58 à Carroll Gardens (Brooklyn) et un dernier au Lyceum Kennedy (Midtown East). Les enfants sont regroupés selon leur niveau en français, et participent à des activités créatives et sportives dans la langue de Molière. Le camp propose des sessions d’une à neuf semaines, avec un programme qui change chaque semaine. De la confection de pain «  à la française », aux matches de football avec un coach français, en passant par l’apprentissage des chansons les plus célèbres, les enfants se voient proposer une large palette de loisirs, avec un accent mis sur les activités de plein air. Du 29 juin au 28 août, du lundi au vendredi. 353 West 48th Street. Contact: (646) 588-5068. Site ici. Pour les infos sur le camp au Lyceum Kennedy, voir le site ici
11. Lycée Francais de New York (LFNY)
Le LFNY offre deux programmes, pour les 2.8-11 ans et les 12-18 ans. Le premier propose aux participants plusieurs activités (arts, sports, sciences, cuisine, etc) dans les deux langues. Les parents peuvent inscrire leurs enfants pour trois, quatre ou cinq semaines, de fin juin à fin juillet, du lundi au vendredi. Le second est tourné vers l’apprentissage du football et du basket. Principalement en français. 505 East 75th Street, New York. Tel : (212) 369-1400. Site ici
10. The International School of Brooklyn (Brooklyn)
L’école internationale parle français et espagnol durant l’été. Du 6 juillet au 7 août, son camp d’immersion accueille les enfants de pre-K à 4th Grade qui veulent s’améliorer dans l’une des deux langues. Encadrés par des animateurs, les enfants se familiarisent avec la langue à travers différents thèmes, renouvelés chaque semaine. Groupes de 12 à 15 participants. Pour les 7th-9th Grades, ISB propose une formation “Counselor-in-training” pour les jeunes qui veulent travailler avec des enfants plus jeunes dans un cadre d’immersion linguistique. Des portes-ouvertes auront lieu le lundi 9 mars et le mardi 7 avril. 477 Court Street, Brooklyn. Contact: [email protected]. 718-369-3023. Site ici
9. The French American School of New York (Westchester)
L’école accueille les enfants de 3 à 11 ans au sein du “Summer French Immersion Program”, pour une immersion linguistique et culturelle avec des professeurs et éducateurs francophones. Pendant quatre semaines, ils pourront participer à une grande variété d’activités sur le campus de Larchmont, et participer une fois par semaine à une excursion en pleine nature. Le camp a lieu du 22 juin au 24 juillet, du lundi au vendredi. 525 Fenimore Road, Mamaroneck, NY 10543. tel : (914) 250-0400. Site ici
8. La French Academy of Bilingual Culture (New Jersey)
La French Academy à New Milford dans le New Jersey propose deux “summer camps” d’une semaine ou plus, pour les petits de 3 à 5 ans, et les enfants de 6 à 12 ans. Les plus jeunes se verront proposer des activités linguistiques et sensorielles diverses pour leur permettre de se familiariser avec le français.
Les plus grand apprendront le français comme “journalistes TV en herbe”. Ils feront des reportages en français avec un thème nouveau chaque semaine.  Le camp se déroulera du 6 juillet au 21 août (New Milford) et du 29 juin au 7 août (Camp de Jersey City). Campus de New Milford (PS-5th grade), 1092 Carnation drive, New Milford, NJ 07646/Tel: 201-338-8320; Campus de Jersey City : 209 Third Street, Jersey City, NJ 07302/ Tel : 201-459-6462/ Site ici. Contacts: New Milford : [email protected] / Jersey city : [email protected]
7. La Petite Ecole (Upper West Side et TriBeCa)
La Petite Ecole accueille les enfants de 2 ans et demi à 5 ans au sein de ses campus de l’Upper West Side et TriBeCa. Avec des jeux de découverte et d’apprentissage, le menu du camp se compose de sorties dans les parcs locaux, d’activités artistiques et musicales et de visites de musées. Du 22 juin au 17 juillet. Campus de l’Upper West Side : 159 West 82nd street/Campus de TriBeCa : 45 White Street #1A. Contacts: (646) 504-9694. Site ici
6. Hands on world (Brooklyn)
Ce “centre international de l’art et du language” propose des programmes d’été d’une semaine ou plus pour les enfants de 2 à 8 ans. Chaque année, un théme est choisi pour favoriser l’apprentissage du français, avec de multiples activités artistiques et sportives. Le camp se déroulera de mi-juin à mi-août, du lundi au vendredi. 132 4th Place, Brooklyn, NY 11231. Site ici
5. PSG Academy (Manhattan, Brooklyn, New Jersey)
Pour les fans de ballon rond, ce summer camp bilingue propose des stages de foot de quatre jours ou plus à Manhattan, dans le Westchester, à Brooklyn, le New Jersey et sur Randall’s Island. Plusieurs sessions sont prévues au cours de l’été (sessions à consulter sur le site). La PSG Academy dispose aussi d’une “travel team” qui joue dans le championnat de jeunes la Cosmopolitan Junior Soccer League (CJSL). Contact: [email protected]. Site ici
4. L’Atelier (Upper West Side)
L’Atelier à Manhattan accueille les enfants de 2,5 ans à 5 ans, et propose de nombreuses activités au choix : le jardinage, la cuisine et l’art, tout en apprenant le français en immersion. Le camp se déroule du lundi au jeudi, du 18 juin au 10 juillet, pour des sessions de deux ou quatre semaines. 271 W. 73rd Street, New York, NY 10023. Contact: (646) 351-6240. [email protected]. Site ici
3. Arc-en-ciel (Upper East Side)
La nouvelle pre-school bilingue de l’Upper East Side organise un camp d’été du 29 juin au 24 juillet. Au programme: art, sorties, musique, jeux. Classes disponibles sur une journée ou par demi-journées. Contact: 917-825-8763. [email protected]. Infos ici
2. Le Camp Tékakhwita (Maine)
Le camp d’été francophone Tékakwitha est situé dans le Maine au bord d’un immense lac. Proposant deux programmes, l’un pour les enfants de 8 à 13 ans et l’autre pour les 14 à 17 ans, ce summercamp crée il y a 77 ans offre de multiples activités ainsi qu’un programme spécial centré sur le trekking en montagne pour les adolescents. Etalé sur un immense espace en pleine nature, il offre aux jeunes la possibilité de participer à de grands jeux thématiques, des expéditions en forêt ou en montagne, des olympiades ou encore une journée à la mer. Le camp propose plusieurs sessions du 24 juin au 17 août. Infos : 67 Camp Tekakwitha Road, Leeds, Maine. 207-524-3101. Site ici
1. Le Camp Brébeuf (Québec)
Le camp Brébeuf, prés de Montréal, propose cinq sessions d’une semaine ou plus pour les jeunes campeurs. Les enfants et adolescents sont répartis par groupes de 14 selon leur âge, et réalisent une multitude d’activités à l’intérieur comme en plein air. Ils ont également la possiblité d’aller camper cinq nuits dans la nature. Du 12 juillet au 14 août. 519-856-4671. Site ici

Au Texas, un cowboy français créateur de vêtements

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Le cowboy français du Texas Yvan Jayne a lancé sa marque de vêtements, Adrenaline Addiction, des casquettes et T-shirts arborant deux A symétriques, des cowboys à cheval ou la silhouette de l’Etat du Texas. « L’idée m’est venue l’été dernier, pendant que j’étais en France, où j’ai participé à une dizaine de rodéos et renoué des contacts au sein de cette communauté très unie, où tout le monde se connaît », raconte ce trentenaire résidant dans la région de Dallas. Il est actuellement classé 21e au classement All American ProRodeo Series des bareback riders (les cowboys qui montent des chevaux sauvages à cru avec pour objectif de rester au moins huit secondes sur leur dos).
« Il y a des fans de rodéo en France. Or le terrain de la mode western est vide. J’ai donc pensé qu’il y avait du potentiel pour une marque un peu ‘edgy’ », qui démontrerait l’actualité du mode de vie cowboy. Et de fait : « J’ai déjà deux revendeurs en France, et je suis en train d’en recruter un troisième en Belgique », indique Yvan Jayne, qui passe actuellement « quatre jours par semaine en rodéos et les trois autres à la poste » pour expédier ses produits aux quatre coins des Etats-Unis et en Europe.
« Je ne deviendrai pas millionnaire avec cette activité, mais depuis que j’ai commencé à sponsoriser un ami bareback rider et un autre bull rider en fin d’année dernière, en amont de la saison de rodéos, j’ai pratiquement plus de succès ici, aux Etats-Unis », raconte ce serial entrepreneur, déjà à la tête d’une société de voyages en France, Lost In Provence, et propriétaire de plusieurs maisons qu’il loue dans la région d’Huntsville, où il a étudié et enseigné le français après être arrivé au Texas dans le cadre d’un séjour linguistique.
« Je fais des choses qui m’amusent. Adrenaline Addiction, c’est un projet de passionné, comme ces marques de surf type Rip Curl, qui ont commencé dans un garage. » Et même si la marque repose pour l’instant sur les dons d’autodidacte de son fondateur sur Photoshop et une boutique en ligne Shopify, elle ne veut pas se cantonner aux circuits rodéo et vise tout celles et ceux qui survivent «grâce à l’adrénaline », si l’on en croit le pitch de la marque.

Un nouveau networking d'affaires à Austin

Un nouveau rendez-vous de networking voit le jour à Austin: les “InterFrench Speed Business Meetings”. Ils s’adressent à tous les Austinites qui veulent nouer des relations d’affaires avec la communauté française et francophone locale, que ce soit pour recruter des francophones ou lancer un projet lié à la France par exemple.
Le premier rendez-vous aura lieu le lundi 2 mars à partir de 6:30pm à Departure Lounge. Il est gratuit. Ce rendez-vous a été créé par la branche austinite de l’association Français du Monde pour servir de complément au French American Business Council d’Austin, un groupe d’affaires qui réunit des entrepreneurs français et texans.

Un duo français pour un flamenco au Carnegie Hall

Ils font leur grand retour aux Etats-Unis. Le “Maestro” franco-espagnol du flamenco Pedro Soler et son guitariste classique, le Français Philippe Mouratoglou, vous plongeront en Andalousie avec un concert de musique flamenco-classique au Carnegie Hall  le mercredi 4 mars.
Les deux acolytes y revisiteront certaines créations du compositeur espagnol Isaac Albeniz, dont « Rumores de la caleta », morceau initialement composé pour piano.
La réputation du guitariste flamenco Pedro Soler, mondialement connu, n’est plus à refaire. Originaire de Narbonne dans le sud de la France, il débute sa carrière dans les années 1950 et puise son inspiration dans les morceaux de musiciens tels que Ramon Montoya. Il a notamment collaboré avec certains grands noms de la musique, dont le chanteur de flamenco Jacinto Almadén, ou le chanteur espagnol Pericon de Cadiz. De son côté, le guitariste, chanteur et compositeur français  Philippe Mouratoglou, a consacré sa carrière à la musique classique et forme depuis plus de 10 ans un duo avec la soprano Ariane Wohlhuter.
Ensemble, les deux musiciens vous feront découvrir un flamenco original et enivrant.

Le français recule dans les universités américaines, mais…

Les jeunes Américains sèchent de plus en plus sur les langues européennes. Une étude de la Modern Language Association (MLA), qui vient d’être publiée, souligne la baisse d’intérêt notable des étudiants américains pour les langues autres que l’anglais.
L’association, qui comptabilise le nombre d’inscrits dans les cours de langues dans l’enseignement supérieur américain depuis 1958, note une chute de 100.000 inscrits de 2009 à 2013. Il s’agit du taux de décrochage le plus important depuis 1995, selon le rapport, avec un taux d’inscrits qui passe de 8,7 à 8,1%.
Un cas français « intéressant »
Même l’espagnol, qui semblait être de loin la langue préférée des étudiants ces dernières décennies en comptabilisant plus de la moitié des inscriptions totales, pâtit visiblement de cette tendance: le nombre d’inscriptions connaît sa chute la plus importante depuis 1958, avec une baisse de 70.000 étudiants de 2009 à 2013 alors que le nombre total d’étudiants a augmenté sur la même période.
Cependant, le français reste “un cas très intéressant” seront Rosemary G. Feal, directrice éxecutive du MLA. En effet, malgré cette tendance générale à la baisse, la langue de Molière se maintient au deuxième rang derrière l’espagnol, et connaît un recul moins fort par rapport aux autres langues européennes. Celui-ci atteint 8,1% entre 2009 et 2013, contre 9,3% pour l’allemand, 8,2% pour l’espagnol, et 11,3% pour l’italien .
Dans les années 60 tout le monde étudiait cette langue au Lycée. La culture française, la littérature et la Constitution notamment ont beaucoup influé sur les Etats-Unis » explique-t-elle en analysant l’année 1968 comme un « pic » dans l’intérêt des étudiants pour le français, sans grande surprise. « C’est une langue qui a été et reste importante pour des raisons professionnelles et commerciales également » ajoute t-elle avant de rappeler que « de nombreux pays d’Afrique ont comme langue officielle le français, comme c’est le cas pour certaines organisations internationales, dont l’ONU” .
Un attrait les “expériences nouvelles”
La tendance s’explique notamment par la multiplication des options proposées aux étudiants à l’université. Alors que les langues étrangères faisaient partie des matières principales dans les années 60, elles sont aujourd’hui devancées par des cours d’art digital, de maîtrise de certains logiciels tels que Powerpoint ou Excel par exemple.
C’est sans compter l’engouement nouveau pour les langues plus “exotiques” telles que le chinois, l’arabe, ou le coréen, qui elles suivent la trajectoire opposée de celle des langues européennes. «Les étudiants américains ont aujourd’hui un choix beaucoup plus vaste dans les matières proposées, et on note un intérêt croissant de leur part pour les expériences nouvelles, comme l’apprentissage du coréen ou de la Langue des signes américaine (ASL), qui est passée devant l’allemand” confirme Rosemary G. Feal. Alors, simple tendance, où désintérêt grandissant envers les pays européens? Pour la directrice exécutive du MLA, “c’est encore trop tôt, mais les années nous le diront” .

Photos: A CURVExpo, la mode sexy réchauffe New York

Il ne faisait pas froid partout à New York lundi soir. Tout ce que la lingerie compte de professionnels s’est retrouvé dans les studios de Location 5 (Midtown Manhattan) pour le deuxième “Lingerie Fashion Show” de CURVExpo et Invista, propriétaire de Lycra.
Quarante-trois marques de lingerie et de sous-vêtements ont présenté leurs dernières créations pour hommes et femmes, dont Chantelle, Lejaby, Stella McCartney Lingerie, Heidi Klum Intimates, Wacoal et l’allemande Anita.
La soirée s’est déroulée en marge de CURVExpo New York, un salon qui se tient aussi tous les ans à Las Vegas pour les professionnels de la mode du balnéaire et de la lingerie. Ces salons, qui se présentent comme les leaders en Amérique du Nord sur le secteur, sont dirigées depuis 2013 par le Français Pierre-Nicolas Hurstel. “La lingerie a besoin d’être plus connue, et les marques ont besoin de nous pour les regrouper, créer de l’attention, explique-t-il. On les aide à montrer leur qualité, leur diversité, leur esthétique, et éduquer les consommateurs à la belle lingerie” .
CURVExpo vient de signer un partenariat avec le salon Magic Marketplace pour donner naissance au “plus grand salon de lingerie et de maillots de bain regroupés de la côte ouest” .

Photos: Billy Farrell Agency et Masato Onada

Louise Pitre, de "Mamma Mia!" à Brel

Avant de vivre de ses cordes vocales, la Canadienne Louise Pitre jouait au piano. Elle l’étudie d’ailleurs à l’université. “J’avais l’ambition d’enseigner la musique dans le secondaire” , dit-elle. Ce projet bascule lors de sa quatrième année d’études supérieures. Un peu par hasard, elle choisit l’option “comédie musicale” . “Ca a tout changé” . Louise Pitre se découvre une voix, une passion, elle qui ne chantait que de temps à autre pour accompagner son piano, “du Elton John parfois” . “Je pense vraiment que j’en rêvais, mais je ne connaissais pas encore la comédie musicale” .
Quel chemin parcouru pour cette gamine de l’Ontario, venue à Montreal avec sa famille, élevée en français. En 2000, une proposition de rôle va véritablement lancer sa carrière : on lui demande de jouer Donna Sheridan dans le spectacle “Mamma Mia!” . Alors que la plupart des chanteurs s’y seraient jetés tête baissée, Louise Pitre, elle, hésite. “Les chansons d’Abba, ce n’était pas vraiment ce qui m’excitait, je préfère les vieilles comédies musicales” .
La chanteuse a aussi peur de faire ses premiers pas à New York dans ce rôle, peur qu’il lui colle à la peau. “Mais en même temps, c’était New York, j’allais être la première à jouer ce rôle” . Alors elle accepte. Pendant trois ans et demi, elle se produit au Canada et dans tous les Etats-Unis. Son rôle lui vaut une nomination aux Tony. “Les gens adorent ce show, c’est touchant” .
Après la tournée de “Mamma Mia!”, elle se replonge dans les classiques qui la font vibrer. Des chansons en français, surtout. Pas un seul de ses concerts ne se fait sans cette petite touche bleu-blanc-rouge. “C’est moi, mon coeur, mon enfance, c’est ce que ma mère chantait” , dit-elle, nostalgique.
Paradoxalement, son public est souvent anglophone : “ils adorent les chansons en français” . Avec l’envie de leur faire découvrir la culture française (et européenne), elle leur explique les paroles avant chaque chanson.
En tournée en Floride (les 2 et 3 mars à Delray Beach, le 5 à Aventura, et le 7 à Sarasota), elle interprétera des musiques dans les deux langues, selon l’endroit : “certains veulent plus ou moins de français” explique-t-elle. Elle rechantera le mythique “The Winner Takes it All” tiré du show “Mamma Mia!”, mais aussi du Jacques Brel, de l’Edith Piaf, et des extraits de la comédie musicale “Les Misérables” dans la langue de Molière. Elle reviendra prochainement en Floride, au Théâtre Asolo de Sarasota, pour jouer un nouveau spectacle. Elle promet “de bonnes vieilles chansons, et de la comédie musicale française” .
 
 
 

The Provence Touch: un bout de Provence à Miami Beach

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(Article partenaire) Bien-être et protection de l’environnement, telle est la philosophie de The Provence Touch, une boutique spécialisée dans les produits naturels et organiques pour le corps et la maison. Elle propose une remise de 10% aux lecteurs de French Morning.
Le magasin est le bébé de David Guez. Installé à Miami Beach depuis 1983, il était importateur et distributeur de parfums et produits pour le corps. Ses voyages en France et particulièrement dans la région Provence Côte dʼAzur, l’ont poussé vers l’univers des produits de Provence.
En 2014, il a pris la décision d’ouvrir The Provence Touch à Surfside. L’offre de produits naturels et organiques pour le corps et la maison manquait cruellement sur Miami Beach ainsi que dans d’autres villes de Floride et dans d’autres Etats à travers les USA. Il est entré en contact avec des entreprises “à taille humaine” qui se fournissent auprès de petits producteurs de lavande. Certains d’entre elles existent depuis la fin du XIXème siècle.

Aujourd’hui, il existe d’autres boutiques proposant des produits naturels et organiques. “Mais leur gamme est très limitée et leurs prix plutôt excessifs” , indique David Guez. Objectif de The Provence Touch: plonger les clients dans l’ambiance Provence dès qu’ils entrent en boutique. “Nous avons une multitude de produits quaucune boutique peut offrir. Un exemple de prix: 1 litre de Savon Liquide Marseille pour le corps se vend $27.90. Une savonnette 250 grammes à lʼhuile dolive ou au beurre de Karité se vend $8.90. ”
Nous proposons à nos clients des produits fabriqués artisanalement, origine Provence, dans le plus grand respect de la nature. Notre critère absolu, c’est la qualité des matières premières” , poursuit-il. L’ensemble des produits vendus est composé d’un minimum de 95% d’ingrédients naturels à partir d’huiles végétales (Huile d’olive, huile d’argan, beurre de karité).
The Provence Touch propose à ses clients une gamme  vaste et variée de produits pour le corps (savon de Marseille, gel pour le bain et la douche, soin pour le corps, masques et scrubs, huiles sèches, huiles de massage, huiles essentielles, sels de bain) ainsi que des produits “Hamman” tel que le “Ghassoul”, les sels et boue de la Mer Morte, la Pierre d’Alun, le savon d’Alep ainsi que la ligne de bain au lait d’ânesse.
Des produits pour la maison sont aussi vendus, tels que le savon noir à l’huile d’olive “qui peut remplacer une douzaine de produits achetés dans les supermarchés” , selon David Guez, ainsi que des bougies à la cire végétale, des bouquets aromatiques, parfums d’ambiance, sachets de lavande, des herbes de Provence et bien d’autres produits à découvrir. ”
The Provence Touch
9455 Harding Avenue, Surfside, FL 33154
Tel. 305.864.8944
Ouvert 7 jours sur 7 de 10:00am a 6:00pm
Site internet (opérationnel fin février 2015)
E-mail: [email protected]
Remise de 10% pour les lecteurs de French Morning.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’unannonceur qui en détermine le contenu.
 
 

A Los Angeles, les mélodies tziganes des Yeux Noirs

Les amateurs de musique tzigane devraient trouver ici leur bonheur. Pour la prochaine étape de leur périple « tzigano-rock », le groupe de musiciens français Les Yeux Noirs s’arrêtera au théâtre Raymond Kabbaz du Lycée français de Los Angeles, samedi 7 mars à 7:30pm.
Accompagnés de leurs violons et de quatre musiciens, les frères Slabiack vous feront découvrir leur univers yiddish et tzigane, mêlant musique populaire d’Europe de l’est et influences inspirées du rock et du jazz.
Baignés depuis leur enfance dans cette ambiance festive et bohème, et récompensés du premier prix du Conservatoire Royal de Bruxelles, Eric et Olivier Slabiak créent le groupe Les Yeux noirs en 1992. Depuis, les six musiciens ont sorti plusieurs albums et fait de nombreuses tournées en France et à l’étranger avec plus de 1 300 concerts.

"Les pêcheurs de perles" de Bizet à Miami

Avant “Carmen”, on oublie souvent qu’il y a eu “Les pêcheurs de perles”. Cet opéra de 1863 composé par Georges Bizet alors qu’il n’avait que 26 ans, sera joué au Adrienne Arsht Center du 28 février au 7 mars.
Cet opéra, qui raconte l’amour de deux amis pour la même femme sur l’île de Ceylan (l’actuel Sri Lanka), surfait à l’époque sur la passion française pour l’Orient. Cependant, il fut accueilli fraichement par le public et la critique. Et ne fut pas rejoué avant la mort de Bizet, à 36 ans, lors des premières performances de “Carmen”. C’est le succès de ce dernier qui permit aux autres œuvres de Bizet de sortir des oubliettes.
Sous-titres en espagnol et en anglais.

Le 26 mai, les conjoints de H-1B pourront demander une autorisation de travail

Voilà de quoi donner de l’espoir à de nombreux conjoints d’expatriés. A partir du 26 mai 2015, certains conjoints de titulaires de H-1B (la principale catégorie de visa pour des travailleurs étrangers qualifiés) pourront demander une autorisation de travail sur le territoire américain.
C’est ce qu’a déclaré, mardi 24 février le Department of Homeland Security. Qui concrétise ainsi une mesure présentée par Barack Obama au mois de novembre, dans le cadre de toute une série d’actions exécutives concernant l’immigration. Actuellement, les époux ou épouses de H-1B sont dépourvus du droit de travailler sur le sol américain.
Toutefois, tous les conjoints ne sont pas concernés par cette réforme. Et il va falloir s’armer de patience. Pour être éligible, il est nécessaire que le ou la titulaire du visa H-1B cherche à obtenir un statut de résident permanent, c’est à dire une carte verte.
En bref : il faut que la personne ait déposé, avec son employeur, une demande du statut de résident permanent via le formulaire I-140. Ce formulaire nécessite, entre autres, qu’elle ait obtenu au préalable de son employeur une “certification de travail” prouvant que ses qualifications ne font pas concurrence à celles de potentiels travailleurs américains. La procédure peut prendre plusieurs mois.
“Etendre l’éligibilité à une autorisation de travail pour certains conjoints de H-1B sous visa H-4 est une des multiples initiatives en cours pour moderniser, améliorer et clarifier la politique des visas, afin de contribuer à la croissance de l’économie et à la création d’emplois”, indique le communiqué de du Department of Homeland Security, qui espère que ce changement “facilite l’intégration de ces familles dans la société américaine, et rende plus facile leur passage à un statut de résident permanent”. 
Permettre aux conjoints de travailler légalement aux Etats-Unis “fait parfaitement sens”, a déclaré León Rodríguez, le directeur des services de l’immigration du DHS. “Cela aide les entreprises des Etats-Unis à retenir leurs travailleurs les plus qualifiés, en augmentant les chances que ces travailleurs choisissent de rester dans ce pays pendant cette période de transition” entre le visa et la carte verte. “Cela permet aussi plus de stabilité économique et une meilleure qualité de vie aux familles concernées”, a-t-il dit.
Les conjoints éligibles devront remplir le formulaire I-765, (application for employment authorization) avec les documents demandés, ainsi qu’un chèque de 380 dollars.
Les services commenceront à accepter les premières demandes à partir du 26 mai 2015, et il ne sert à rien de faire une demande avant cette date, précise le DHS. Qui estime que 179 600 individus pourraient faire une demande cette première année, et autour de 55 000 par an pour les années suivantes.